| | | (#)Lun 18 Mai 2020 - 4:59 | |
| Après Auden, c'était Lola qui avait quitté le loft. Un peu précipitamment, sans trop donner d'explications. Elle avait emballée toutes ses affaires, avait prévenue Itziar qu'elle s'en allait et s'en était fini. Ca avait été aussi rapide que ça et Itziar n'avait même pas eu l'occasion d'y aller de ses questions toutes plus indiscrètes les unes que les autres sur le pourquoi du comment. Ce n'était pas à cause d'elle, ça elle avait eu le temps de demander, essayant de se rappeler ce qu'elle aurait bien pu dire à la jeune femme pour la faire prendre une décision aussi vite. Lola lui avait assuré que ça n'avait rien à voir avec elle et Itziar devait bien admettre qu'elle avait été soulagée d'apprendre ça. Elle se serait probablement sentie très mal si elle avait été la raison de son départ. Il n'y avait donc plus qu'elle dans le loft maintenant et elle devait bien avouer que c'était une sensation plutôt étrange. Elle n'avait pas vécu seule depuis trois ans maintenant et même si elle n'était pas tout le temps à l'appartement, elle pouvait ressentir le vide qui s'était installé. Il n'y avait plus rien qui traînait dans le salon, plus de chaussures qui ne lui appartenaient pas non plus. Les placards de la cuisine étaient eux aussi vides pour la plus grande partie et elle avait bien trop de place dans le réfrigérateur pour pouvoir tout utiliser. C'était étrange et calme et quand elle faisait un peu trop de bruit, elle avait l'impression qu'elle allait déranger quelqu'un. Ca manquait de mouvements, d'agitation et elle en venait presque à regretter l'époque où Auden passait de longues heures affalés dans le canapé du salon à regarder des dessins animés tous plus immatures les uns que les autres. En revanche, ça elle ne le dirait pas tout haut. Tout haut elle dirait plutôt qu'elle est contente qu'il ne soit plus là, qu'elle a enfin la paix, même si elle doit bien reconnaître que c'était marrant de se chamailler avec lui à longueur de journée. Voilà ce qu'elle dirait, n'ayant jamais imaginé, ne serait-ce qu'une seule seconde qu'elle se plairait à vivre en colocation, elle qui avait été habituée à la vie de château plus qu'à autre chose.
Depuis que Lola était partie et qu'elle était donc toute seule au loft, sa routine n'avait pas réellement changé. Tout été comme avant à la différence qu'elle n'avait plus personne avec qui parler de tout et de rien une fois de temps en temps. Ce qu'elle compensait sans aucun problème en téléphonant à ses amis, ce qui revenait au même. Itziar avait donc investi le salon en cette fin d'après midi, un café bouillant posé sur la table basse et une série servant de fond sonore alors qu'elle scroll sur son téléphone avachie sur le canapé. Elle entend la porte du loft s'ouvrir et ça lui fait immédiatement lever la tête. Elle n'attend personne et encore moins quelqu'un qui rentre chez elle sans même prendre la peine de frapper. Auden. C'est Auden et ça ne la surprend qu'à moitié. Qui d'autre que lui serait susceptible de débarquer comme ça. "Si c'est pour le bruit le weekend dernier je me suis déjà excusée auprès des voisins, j'ai vraiment pas fait exprès hein." S'empresse t-elle de déclarer en se redressant. Le bruit auquel elle fait référence : elle se cassant la figure dans sa chambre en rentrant un peu trop alcoolisée à quatre heures du matin et n'ayant pas d'autre réflexe que celui d'attraper l'étagère accrochée au mur. Etagère qui a choisi ce moment précis pour céder et tomber avec tout ce qui était posé dessus. Le tout dans un fracas qui aurait sans aucun doute pu réveiller un mort. S'en était suivi un bon quart d'heure de rangement qui n'avait pas dû être plus silencieux et une lettre d'excuse déposée dans la boîte-aux-lettres des voisins de paliers, juste au cas où. C'était déjà pas mal, selon elle, pour un bruit qu'ils n'avaient peut-être même pas entendu, pas la peine d'aller se plaindre auprès de Auden. Ou alors, ce n'était pas du tout la raison de sa présence et elle venait de s'incriminer sans qu'on ne lui demande quoi que ce soit. "Ouuu alors t'es pas là pour ça ?? Tu veux un café ?" demande t-elle en se levant, déjà prête à se diriger vers la cuisine. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 19 Mai 2020 - 18:36 | |
| Ce qu’il y a d’amusement avec le visage d’Itziar c’est que peu importe le cntexte dans lequel vous le voyez, elle aura toujours un air coupable. Qu’elle le soit véritablement ou non, d’ailleurs, cela n’a pas l’air de changer quoi que ce soit à la donne. Il faut croire que cela lui va bien au teint et j’ajouterai même que l’habit orange doit faire ressortir ses yeux. "Si c'est pour le bruit le weekend dernier je me suis déjà excusée auprès des voisins, j'ai vraiment pas fait exprès hein." N’en reste pas moins qu’elle est très loin d’être totalement blanche non plus, même si personne ne veut me croire à ce sujet. Je sais depuis la première heure qu’elle a bien plus de malice qu’elle ne le laisse penser, la gamine aux cheveux blonds de petite princesse. Elle a l’allure d’une, certes, mais pour avoir fait un tel bruit que les voisins auraient pu se plaindre je doute réellement de sa conscience angélique. De toute façon j’ai bien trop traumatisé lesdits voisins pour qu’ils osent se plaindre de quoi que ce soit. Elle aurait pu décider d’abattre tous les murs du loft qu’ils n’auraient pas pipé mot, j’imagine. Vous voyez qu’il y a parfois des avantages à m’avoir comme propriétaire / ex-colocataire.
Je n’ai même pas eu le temps de refermer la porte derrière moi qu’elle baragouine déjà bien trop de mots et que j’en viens à lever les yeux au ciel en soufflant en même temps, capacité que j’ai su affiner à ses côtés. “Je peux demander d’où vient le bruit en question ou tu vas encore m’inventer une histoire de licornes ?” Alcoolisée, elle a vraiment une imagination débordante. Non alcoolisée aussi, ceci dit, quand il s’agit d’expliquer où est passé le fond de céréales de mon paquet préféré que je gardais comme une relique et refusais de jeter. Jusqu’à ce qu’elle arrive, donc. Elle a changé bien des choses ici, elle s’y est fait sa place, elle s’est adaptée à bien des changements encore et encore. Ne reste désormais plus qu’elle et ça personne n’aurait jamais pu le prédire. Je croyais réellement que Lola allait rester avec elle pendant bien des années, deux insupportables ensemble ; mon pire cauchemar. Aujourd’hui l’appartement a été vidé de mes affaires et, j’imagine, des siennes aussi. Elle a dit qu’elle le ferait et je ne la vois pas revenir sur cette décision là. Ce n’est pas moi qui l’aurais retenue quoi qu’il en soit. "Ouuu alors t'es pas là pour ça ?? Tu veux un café ?" Éclair de génie, j’admire la performance et commence enfin à m’avancer dans mon chez moi qui est bien plus le sien désormais. “Si t’as oublié où j’ai caché la boîte de mort aux rats, ouais.” Dites que je suis paranoïaque, n’en reste pas moins que je voyais les paquets de poison disparaître un à un et que nous n’avons jamais eu de rats. On a eu Lola, certes, mais apparemment cela ne rentre pas dans la même catégorie.
La blonde se lève véritablement et je m’assois (m’affale) à sa place sur le canapé, grimaçant à la vue d’une série qui n’a rien d’un dessin animé. Elle a vite perdu les bonnes habitudes à ce que je vois. “Elle a encore des affaires ici ? Je peux nettoyer ça au lance flammes ?” Question anodine à mes yeux que je relance sans même relever le regard vers elle, zappant déjà d’un programme vers un autre sans jamais ô grand jamais lui demander son avis. “T’as prévu de ramener des gens pour les deux chambres vides ? J’ai plus personne à te mettre entre les pattes, maintenant, c’est nul.” Je me doute qu’elle avait choisi une colocation pour ne jamais être seule. Aujourd’hui, le son de nos voix résonne bien trop fort dans cet appartement bien trop grand et bien trop vide pour une seule âme. Lola n’était pas supposée s’enfuir, faut dire. |
| | | | (#)Lun 8 Juin 2020 - 7:51 | |
| Et elle en a déjà trop dit. Elle a parlé trop vite, il n'a pas l'air d'être au courant de quoi que ce soit du raffut qu'elle s'est retrouvée à faire malgré elle en pleine nuit. En même temps, elle n'avait reçu aucune plainte des voisins et il y avait aussi fort à parier qu'aucun des voisins n'était rabat-joie au point d'aller directement chercher Auden personnellement pour se plaindre de sa locataire. Non, sur ce coup, elle s'était fourvoyée, se retrouvant à devoir expliquer ce qui s'était passé alors qu'elle aurait pu tout simplement tourner sa langue sept fois dans sa bouche. Une bonne leçon à retenir pour la prochaine fois. Ne pas parler d'un minuscule incident si personne ne le mentionne ou ne met le sujet sur le tapis. "Hum comment dire ..." répond-elle cherchant un moyen d'esquiver la question ou au minimum de minimiser les faits. Elle esquive d'abord, le café est son allié tout trouvé pour le coup et elle se propose volontaire pour en servir un à l'italien. Ce qui lui laisse le temps de réfléchir à ce qu'elle va bien pouvoir lui dire pendant qu'elle s'éclipse rapidement dans la cuisine. "T'inquiète il y a plus de mort aux rats, j'avais déjà tout mis dans tes cafés quand tu vivais encore au loft, ça t'a rien fait. Faut croire que t'es increvable comme la mauvaise herbe." Lui répond-elle. Ce qui était faux. D'un, elle ne savait même s'il y avait réellement de la mort aux rats dans l'appartement, s'il en avait caché quelque part, elle ne savait pas où et puis surtout, sa guéguerre avec Auden n'allait pas aussi loin. C'était vache, mais ça restait gentillet et il n'était pas question de tenter de l'empoisonner. Itziar pouvait parfois avoir des idées un peu étranges, mais pas à ce point-là. Elle fait rapidement couler une capsule dans une tasse avant de retourner dans le salon pour la tendre à l'italien. "Pas la peine de me dire que ça a pas le gout du vrai café italien bla bla bla, je le sais." Lui lance t-elle, comme par anticipation de ce qu'il pourrait dire, pour lui couper l'air sous le pied avant qu'il n'ait le temps de dire quoi que ce soit. "Sinon pour le bruit, disons que l'une des étagères de ma chambre s'est retrouvée par terre en pleine nuit avec bien sûr tout ce qui était posé dessus et étrangement j'ai pas pensé que je pouvais attendre le matin pour tout remettre en place, donc je l'ai fait juste après." lui explique t-elle en haussant les épaules. Rien de grave en soi, il n'y avait pas mort d'homme, la police n'allait pas débarquer chez lui pour venir lui réclamer des comptes.
Cependant, elle avait assez parlé d'elle, non pas que ça la dérangeait, mais le plus curieux aujourd'hui était la présence d'Auden au loft. Auden qui finalement n'avait pas besoin de long discours pour en dire beaucoup. Quand il mentionne les affaires, elle comprend tout de suite qu'il parle de celles de Lola. Elle est en revanche surprise qu'il propose de les bruler au lance flammes. "Non elle a tout emmené, elle avait pas non plus des milliers de trucs en plus, en deux trois voyages elle avait tout débarrassé." Répond-elle en haussant les épaules. Elle n'avait pas compris grand-chose à ce qui s'était passé et elle se disait que si elle avait bossé ce jour-là ou qu'elle avait dû aller à l'université, elle ne l'aurait même pas vu s'échapper. Elle serait rentrée au loft pour le trouver vide, avec peut-être un mot sur le comptoir de la cuisine. "Tu l'as mise dehors ? Je croyais que c'était ton apprentie et que tu t'entendais bien avec elle ? Elle avait l'air super pressée de partir." Comme si elle ne voulait plus rien avoir à faire Auden, comme si elle ne voulait rien lui devoir non plus. Le plus vite elle était dehors, le mieux c'était. Un jour ça allait et le lendemain elle faisait ses cartons à la hâte. Laissant Itziar sans voix devant l'étrangeté de la situation. "Pourquoi ? Tu en as déjà marre de la vie de couple et tu veux revenir dans ta garçonnière ?" demande t-elle en plaisantant quand il lui demande si elle compte retrouver de nouveaux colocataires. Elle n'avait personne en tête pour l'instant et n'avait personne dans son entourage à la recherche d'une chambre pas chère, mais elle avait dans l'idée de ramener au moins une personne. L'idée de vivre seule dans le loft était tentante, mais elle s'était habituée à la vie à plusieurs et depuis que Lola était partie, elle trouvait l'appartement bien trop grand, bien trop vide pour elle toute seule. Ca manquait clairement de vie à son goût. "Mais sinon oui, j'aurai bien aimé trouver au moins un ou une coloc. Je pensais mettre une annonce si t'es ok ? A moins que tu préfères le faire toi puisque c'est ton appart." Elle comptait lui envoyer un sms dans la semaine pour lui en parler donc il tombait à pic. Elle n'avait pas vraiment de doute quant au fait qu'il soit d'accord pour qu'elle repeuple l'appartement, mais elle préférait lui demander son avis d'abord. Ca lui paraissait normal. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 24 Juin 2020 - 12:57 | |
| "Hum comment dire ..." Ce n’est pas une bonne réponse, ça, ‘hm comment comment dire’. Ça annonce tout sauf quelque chose de bon, ça annonce tout comme quelque chose qui sonnera bien à mes douces oreilles. Elle ressemble à Noah qui a fait une bêtise en tente de la minimiser à défaut de pouvoir la camoufler un peu plus longtemps encore. Un sourcil se lève alors qu’elle s’enfuit déjà et j’espère pour elle qu’elle saura trouver les mots justes à son retour puisque je ne compte pas la lâcher aussi facilement. J’imagine que la blonde le sait déjà, de toute façon, elle m’a assez côtoyé au quotidien pour me connaître un minimum. Du moins, elle me connaît assez pour en venir à la conclusion que je suis increvable comme de la mauvaise herbe et je ne peux vraiment pas lui donner tort à ce sujet : même la mort aux rats que je suis certain qu’elle glisse dans mon café chaque matin n’y changera absolument rien.
"Pas la peine de me dire que ça a pas le goût du vrai café italien bla bla bla, je le sais." “Hum comment dire … Ça n’a pas le goût du vrai café italien, bla bla bla.” Je reprends ses mots simplement pour l’énerver un peu plus encore. L’exercice est rodé et cela n’étonnera personne, tout comme le fait que la phrase soit ponctuée d’un sourire de ma part lequel n’a, pour une fois, rien de faux ni même condescendant. Aussi épuisante puisse-t-elle être, je suis pourtant heureux de retrouver Itziar pour un temps - tout comme je serai très heureux de la quitter quand elle m’aura pris la tête avec son flot de paroles discontinu. Le reste de mes remarques se perdent lorsque mes lèvres goûtent à la boisson noire. "Sinon pour le bruit, disons que l'une des étagères de ma chambre s'est retrouvée par terre en pleine nuit avec bien sûr tout ce qui était posé dessus et étrangement j'ai pas pensé que je pouvais attendre le matin pour tout remettre en place, donc je l'ai fait juste après." Elle hausse les épaules et je me retiens de ne pas rigoler tellement son histoire me semble invraisemblable et réellement cocasse. “Donc t’étais bourrée et tu t’es prise pour Tarzan ?” Cette fois-ci pourtant je lâche un rire, un seul, encore un peu plus amusé de l’image qui vient de s’incruster dans mon esprit à propos d’une Itziar passablement éméchée et habillée de peau de tigre. Non, vraiment, ça vaut le détour et une plainte des voisins à laquelle j’aurais sans aucun doute répondu par une insulte ou une autre avant d’aller demander à la blonde de faire un peu plus de bruit encore la prochaine fois. Vous vous doutez bien que je ne suis donc que peu apprécié à ma juste valeur dans le voisinage de l’immeuble, ce qui est d’ailleurs fort dommage à mon sens. Ils ne savent pas ce qu’ils perdent.
Et puis le sujet de discussion devient soudainement bien moins drôle que les aventures d’Itziar. Pour une fois que parler d’elle ne me dérangeait pas, on aurait sans doute dû en profiter bien plus longtemps. "Non elle a tout emmené, elle avait pas non plus des milliers de trucs en plus, en deux trois voyages elle avait tout débarrassé." Partie, envolée, ciao adios. Dommage, j’aurais vraiment aimé essayer d’utiliser un lance flamme. Deux, trois voyages et voilà tout ce qu’il reste de la confiance et de l’espoir que j’avais laissé se poser sur ses épaules - et ne me parlez pas de pression quand il n’y en avait absolument aucune. Elle a laissé Itziar alors qu’on sait tous les deux qu’elle préfère de la compagnie, aussi insupportable soit-elle. On n’en parlera pas, ni de ça ni de quoi que ce soit d’autre, mais je suis au courant autant qu’elle peut l’être. "Tu l'as mise dehors ? Je croyais que c'était ton apprentie et que tu t'entendais bien avec elle ? Elle avait l'air super pressée de partir." Super pressée de partir, tu m’étonnes. “Elle l’a décidé toute seule. De toute façon elle n’est plus mon apprentie non plus, je crois.” On n’a pas parlé de ça et on ne le fera jamais puisque si j’en crois nos dernières discussions, elles étaient réellement les dernières. Elle a quitté l’appartement, j’ai vendu la galerie. Nous n’avons donc plus aucune raison de nous croiser ni elle d’être mon apprentie de quoi que ce soit. Je m’en veux d’avoir laissé une ouverture, aussi minime soit-elle, pour que la blonde puisse entrevoir mes doutes dans le ‘je crois’ et me promets à moi même de rattraper rapidement le tir. "Pourquoi ? Tu en as déjà marre de la vie de couple et tu veux revenir dans ta garçonnière ?" Cette fois-ci la question me fait sourire davantage du fait de la fausse route qu’elle semble emprunter à vive allure. “Ouais d’ailleurs parlant de ça je suis venu te demander de m’épouser, là. Pour les papiers, tu sais, tout ça tout ça.” J’improvise et ironise à la suite de sa question sans toutefois stipuler à quel point mon coeur est stupidement accroché à une seule et unique personne et qu’enfin tout s’est concrétisé aux yeux et à la vue de tous. “Y’a quand même pas mal de longs cheveux blonds qui traînent partout dans ma garçonnière cependant.” Si je cherche souvent la tranquillité je cherche aussi régulièrement la compagnie peu importe sa forme, ses cheveux ne sont qu’une excuse parmi des milliers d’autres que j’ai pour continuer à me moquer d’elle et garder intact notre lien. "Mais sinon oui, j'aurai bien aimé trouver au moins un ou une coloc. Je pensais mettre une annonce si t'es ok ? A moins que tu préfères le faire toi puisque c'est ton appart." Sa soudaine politesse me laisse perplexe mais je ne soulève pas la chose parce que je l’apprécie sans doute un peu trop pour qu’elle recommence dans ses travers par simple besoin de contradiction. En tout cas, à sa place, c’est ce que j’aurais fait. M’enfonçant un peu plus dans le canapé, je prends pour une fois le temps d’analyser la situation pour la mener sur la bonne voie. “Fais ce que tu veux. Je continuerai à passer de temps en temps quoi qu’il en soit, pour voir ce qu’il reste dans le frigo.” Pour voir si tout se passe bien aurait été la vérité mais aurait surtout été bien moins drôle. Quoi qu’il en soit, mes visites ici comprennent toujours un passage obligé dans la cuisine alors le mensonge n’en est pas un à mes yeux. Je viendrai moquer les stocks de plats cuisinés achetés par centaine, voilà tout. “Et je veux être là pour les visites. Juste pour m’assurer que y’a pas de weirdos chez moi.” Je termine la tasse et la repose sur la table. “Plus weirdos que toi encore, je veux dire. J’imagine qu’il y a toujours pire.” Okay, elle n’est pas si weirdo que ça. Seulement chiante. Ce qui n’annule en rien la chose mais ne fait que l’empirer. “Mets une annonce en taille 8 si tu l’affiches dans ton bar. Ceux qui sont bourrés pourront pas voir l’info, au moins.” La liste de mes attentes est longue si ce n’est même infinie, Itziar ne sait pas encore qu’elle n’est pas au bout de ses peines et je lui fais grâce du reste, pour le moment encore. J’imagine qu’elle se souvient de la première visite des lieux et autant dire que je serai tout aussi tendre (non) avec de potentiels autres colocataires. Ça s’annonce amusant. |
| | | | (#)Ven 26 Juin 2020 - 8:58 | |
| Elle lève les yeux au ciel, tend sa main devant elle et lève son majeur quand il reprend ses mots pour se plaindre du café. Il ni en avait pas un plus mature que l'autre. Elle aurait pourtant presque oublié qu'il était comme ça, qu'il saisissait toute perche qu'on pouvait lui tendre. Elle avait oublié, elle avait baissé sa garde, parce qu'il était marié maintenant. Il avait un grand pas en avant dans la vie d'adulte. Elle s'était dit qu'il était devenu sérieux, qu'il était devenu adulte tout d'un coup. Elle était presque rassurée de voir que ce n'était pas le cas. Qu'il restait le Auden avec qui elle avait partagé un appartement et qu'avoir une femme n'effaçait pas les heures qu'il avait passé affalé sur le canapé du salon à manger des céréales devant des épisodes de Tchoupi. Il restait un grand enfant et elle n'est même pas surprise de sa réaction quand elle lui explique sa mésaventure avec l'étagère dans sa chambre. Sa version à lui était bien plus drôle que la sienne et elle ne peut s'empêcher de rire malgré elle. Malgré le fait qu'il se moque un peu d'elle. Parce que finalement, ça aurait pu se passer comme ça aussi. Pour le peu qu'elle serait rentrée avec quelqu'un aussi bourré qu'elle et qu'ils seraient partis dans un délire complètement absurde, oui elle aurait sans doute pu s'accrocher à l'étagère, qui aurait fini par terre. Pas cette fois cela dit. "Je dirai pas que j'étais bourrée, mais je marchais peut-être plus très droit." répond-elle en haussant les épaules. Ca arrivait à tout le monde de toute façon. Elle ne devait pas la première à se casser la figure dans sa chambre après une soirée un peu arrosée et elle ne serait pas la dernière non plus. Il n'y avait pas mort d'homme et personne n'avait été blessé, à part peut-être le sommeil des voisins, mais durant le weekend, ce n'était pas si grave que ça.
La discussion devient moins drôle ensuite, il n'y a plus de plaisanterie quand il mentionne Lola. Elle n'est pas habituée à ce genre de ton de la part d'Auden qui a plus tendance à être dans l'ironie ou la moquerie, avec elle tout du moins. Elle n'avait pas eu l'occasion de poser beaucoup de questions à Lola avant qu'elle ne quitte le loft. Elle avait trouvé ça plutôt étrange qu'elle s'en aille si rapidement, comme si elle cherchait à fuir, mais elle avait gardé ses questions. Avec Auden en revanche, elle n'y va pas par quatre chemins. "Qu'est-ce qui s'est passé ?" Elle ne rejette même pas la faute sur lui, même s'il a sans doute quelque chose à voir dans cette histoire. Elle s'en fiche, elle ne cherche pas à lui jeter la pierre ou lui faire la morale. Elle cherche simplement à satisfaire sa curiosité. Elle pourrait envoyer un message à Lola, lui demandant innocemment les raisons de son départ, mais elle la connaissait moins qu'elle ne connaissait Auden. Elle avait passé bien moins de temps à la côtoyer durant son bref passage dans le loft et de ce fait, se trouvait totalement illégitime de lui poser LA question. Auden c'était une autre histoire. Auden était Auden. Il avait amené le sujet de discussion et s'il connaissait Itziar il savait que c'était comme paver la route pour laisser déferler toutes ses questions. Qu'il réponde ou pas.
"T'as choisis la mauvaise personne si t'es là pour ça. D'un je suis probablement la dernière qui pourrait t'aider pour des papier, deux, la polygamie est interdite en Australie, mais surtout, à quel moment tu as pu penser que je voudrais me marier avec toi ?" Lui demande t-elle en haussant un sourcil. Ca la fait rire cela dit. D'autant plus quand il parle de ses cheveux qui traînent dans le loft. Elle ne peut pas y faire grand chose et il exagère un peu. Non seulement, elle n'en perd pas tant que ça, mais aussi, elle fait le ménage régulièrement, contre toute attente, elle a découvert que passer un coup d'aspirateur n'était pas si difficile que cela. Ca ne prenait pas des heures non plus et pourtant ça faisait toute la différence. Il n'était sans doute jamais trop tard pour se rendre compte qu'une femme de ménage était un luxe pas franchement nécessaire. Certes, elle se passerait bien de devoir faire le ménage, mais il y avait quand même pire comme corvée dans la vie. "Je les garde pour te faire une perruque, je vois qu'avec l'âge, la calvitie aussi et je voudrai pas que tu finisse chauve sans pouvoir le cacher." Répond-elle, d'un ton des plus sérieux. Une pique bien placée pour lui rappeler que même s'il agissait parfois comme un enfant, il commençait à se faire vieux. Cependant, elle aurait choisi trois colocataires comme lui plutôt qu'une personne un peu trop rigide qui demanderait des comptes à la moindre assiette traînant un peu trop longtemps dans l'évier. Le fait était cependant qu'elle ne serait pas contre un peu de compagnie, d'une présence pour combler le vide de ce grand appartement. Elle apprécie que Auden la laisse ce qu'elle veut cependant. Malgré ses airs d'emmerdeur, cohabiter avec lui n'a jamais été quelque-chose de très contraignant. "Je veux être là aussi pour les visites. Genre pour mettre mon véto, je te fais pas confiance derrière t'es 'je veux pas de weirdo'" commence t-elle, prenant un air qui se veut être celui d'Auden. "Je suis sûre que tu vas trouver la pire personne qui soit et je suis pas assez bizarre pour pouvoir vivre avec quelqu'un comme ça." Elle l'imaginait même capable de payer quelqu'un pour vivre ici pendant un mois, la faire devenir chèvre avant de dévoiler son plan machiavélique. "Et bien sûr qu'il y a pire que moi, attend je suis un agneau comparé à d'autre." Ajoute t-elle, sourire hypocrite et battements de cils en prime. Un ange, un vrai, comme on n'en fait plus. "Je sais bien que t'es plus calé sur les technologies du moyen âge que sur le 21eme siècle, mais je pensais plutôt à une annonce en ligne. Non seulement ça me parait plus efficace, mais aussi j'ai pas spécialement envie de trouver mon nouveau coloc parmi les clients du bar." Lance t-elle "D'ailleurs, comme on parle de coloc et de faire venir du monde dans l'appart. Est-ce que je peux changer de chambre ? Genre, pour la tienne ? Comme elle est plus grande ? A moins que tu comptes vraiment revenir ?" Autant mettre la main sur le plus grand espace avant que quelqu'un d'autre ne débarque. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 1 Juil 2020 - 20:51 | |
| "Qu'est-ce qui s'est passé ?" “Rien.” Bien tenté, Itziar, vraiment bien tenté. Désolé de te dire qu’aujourd’hui n’est toujours pas le jour où j’apprendrai à partager mes secrets mes peines et mes tourments à qui que ce soit d’autre que le reflet dans le miroir. J’ai failli céder, j’ai failli tout dire. Dans un élan de sottise, j’ai ouvert la bouche avant de laisser place à simple sourire amusé. Bien tenté. Elle n’a besoin de connaître que la fin de l’histoire, les retournements de situation et autres aventures qui la composent ne sont d’aucune importance pour elle.
Ma calvitie (inexistante, par ailleurs) l’emmerde et j’y ajoute un doigt d’honneur pour appuyer cette merveilleuse idée selon laquelle elle pompe tout mon air et ne fait que me créer des roulements d’yeux intempestifs. A part ça, je jure qu’on s’entendait très bien en colocation. Ou à peu près bien, en fait. Presque bien, okay, ouais, ça va. Le fait qu’elle refuse ma proposition de mariage à la volée prouve bien qu’elle n’a de toute façon que peu de perspectives d’avenir. Non pas que je pensais réellement à l’épouser, mais quand même, elle aurait pu faire semblant de considérer la question. "Je veux être là aussi pour les visites. Genre pour mettre mon veto, je te fais pas confiance derrière t'es 'je veux pas de weirdo'" La seule chose qui me prouve qu’elle a encore un peu de bon sens est le fait qu’elle ne m’accorde pas sa confiance ; et c’est une très bonne chose pour elle. Elle est peut être blonde mais au moins elle apprend des erreurs des autres. Ne pas me faire confiance est un très bon départ dans la vie, il évite bien des déconvenues. "Je suis sûre que tu vas trouver la pire personne qui soit et je suis pas assez bizarre pour pouvoir vivre avec quelqu'un comme ça." “T’as vécu plusieurs mois avec moi, me dis pas que tu deviens soudainement difficile.” Surtout à en juger par notre première entrevue, je me serais moi même placé d’office dans la catégorie weirdo de la chose à défaut de ne pouvoir trouver quelque chose de plus fort encore. Si elle a pu me supporter, je suis certain qu’elle est à peu près capable de tout vivre. Même les supplices divins semblent dérisoires, désormais. Après tout elle m’a déjà supporté toute une journée lors d’une horrible rupture de choco pops dans toute la ville. Imaginez l’Enfer. Même l’Enfer c’est pas grand chose, à vrai dire.
Vient ensuite le moment de la discussion où elle se fait passer pour un ange - on en vient toujours là, oui, je vous assure. Elle bat des cils et je souffle, la mécanique est bien huilée et la chorégraphie parfaitement réalisée au point où chacun cesse son petit numéro en même temps. On est devenus les parfaits partenaires de scène. “Ouais bah fais en ligne si c’est c’que tu veux.” que je rage dès qu’elle termine son petit monologue, agacé qu’elle puisse disposer d’autant d’arguments à portée de main pour me qualifier de papi du siècle passé alors que je n’ai toujours pas la majorité dans ma tête. Non, vraiment, ça passe mal.
Je la laisse poser ses mille questions à propos de l’agencement de la collocation et lui laisse une seconde pour reprendre son souffle puisque j’imagine que personne n’a encore appris à subsister sans oxygène, j’imagine. “Tant que les voisins ne m’emmerdent pas à me dire que tu fais un boucan pour dix, j’imagine que tu peux faire ce que tu veux ici. Je ne compte pas revenir.” J’ai ma vie à Bayside, désormais. J’ai Ginny et on a le chien, on a notre enfant à naître. Je m’imagine difficilement revenir en arrière et même si cet appartement ne véhicule pas de mauvais souvenirs, je n’y suis pas attaché non plus. Je sais qu’elle s’amusera bien plus que moi en ces murs et qu’elle saura profiter de Spring Hill autant qu’elle le peut, là où je ne vois qu’une bande de snobs arrogants à qui j’aurais aimé couper le clapet il y a longtemps de ça. “Tu comptes aussi me demander d’être sur mon testament ou t’attends ma prochaine visite pour ça ?” Je devrais apprendre de mes erreurs et ne pas lui faire confiance aussi aveuglément mais je me dis qu’elle n’a accès qu’à mon appartement et que désormais ce n’est plus qu’une chose matériel, ayant donc un pouvoir très limité sur moi. Elle peut bien en faire ce qui lui plaît, tant qu’à mon tour j’ai le droit de m’amuser de ses histoires de beuveries et qu’elle continue d’amuser l’immeuble (quoi que j’imagine qu’ils n’auraient pas tous utilisé le terme “amuser”, bizarrement). “Faut que tu penses à toujours garder des céréales dans le placard au cas où je m’ennuie et vienne vérifier qu’il n’y ait aucun cadavre dans le coin.” C’est tout ce que je lui demande. Avouez qu’on a fait pire, quand même, comme propriétaire. “Enfin cache les bien, quoi.” |
| | | | (#)Mar 7 Juil 2020 - 8:59 | |
| Rien. Il ne s'est rien passé avec Lola. Rien qui aurait précipité son chemin loin de l'appartement dans la précipitation. C'est ce que l'italien déclare et Itziar n'y croit pas une seule seconde. Parce qu'il a répondu un peu trop vite à la question. Parce que ça ne colle pas avec son intérêt quant au fait de savoir si les affaires de Lola étaient encore dans le loft. Parce que Lola avait beau avoir un caractère bien à elle et Itziar ne pouvait prétendre la connaître comme personne compte tenu du temps qu'elles avaient passées à se côtoyer, elle la connaissait suffisamment pour comprendre que quelque chose était allé de travers. "T'es pas crédiiible ! J'suis sûr que tu lui as dit un truc ou t'as fait quelque chose qui l'a froissée. Même plus que froissée, parce que j'ai jamais vu quelqu'un quitter un appart' si vite." Qu'elle lui répond. Elle n'est pas détective. Elle serait sans doute mauvaise enquêtrice, mais elle était curieuse et elle savait repérer un mensonge de loin. Surtout quand il était mauvais. Surtout quand il sortait de la bouche d'Auden et pourtant quand il ressemblait à une réponse toute faite pour expédier la conversation le plus rapidement possible. Mais elle ne va pas le supplier. S'il ne veut rien dire, il ne dira rien et ce ne sont pas ses yeux de biches qui pourront faire une quelconque différence. Ca ne marchait pas avec Auden, elle l'avait rapidement compris.
En revanche, le taquiner sur son âge avancé était quelque chose qui marchait plutôt bien et dont elle abusait. Un point faible qu'elle prenait plaisir à exploiter autant que possible telle une enfant qui aurait trouvé la chose à dire pour agacer sa babysitter. Un babysitter plutôt sympathique quand même qui lui permet de loger dans un appartement grand confort pour une somme des plus dérisoire et qui n'est jamais venue se plaindre des assiettes qu'elle avait pu laisser trainer dans l'évier, son poil dans la main l'empêchant de faire la vaisselle. Ca ne la dérangeait donc pas qu'Auden fasse les visites pour les futurs locataires. Ca faisait sens même. C'était lui le propriétaire après tout et même s'il n'était pas très regardant, le choix final lui revenait. S'il voulait mettre le diable dans la chambre à côté de la sienne, elle ne pourrait pas y faire grand-chose. "J'ai toujours été difficile, mais toi t'étais déjà là, qu'est-ce que je pouvais y faire à part prendre mon mal en patience et attendre que tu finisses par t'en aller ?" répond-elle. Là est toute la nuance. Même si elle en rajoute bien sûr. Elle n'avouerait pas si facilement qu'il n'était pas si terrible que ça comme colocataire et qu'elle savait qu'elle aurait pu tomber sur pire. Elle en avait entendu des histoires et pas dans des storytimes sur youtube avec des faits extrapolés au possible pour attirer l'attention de l'audience. Non, elle avait entendu de sales histoires de la bouche de ses amis et camarades de classe. Elle savait qu'elle avait de la chance, elle ne l'avouerait pas, c'est tout. Elle hoche la tête aussi quand agacé, il lui dit qu'elle peut poster l'annonce en ligne si c'est ce qu'elle veut. C'est ce qu'elle veut et c'était ce qu'elle comptait faire depuis le départ. Ca ne lui avait pas traversé l'esprit une seule seconde qu'elle puisse imprimer des annonces sur des feuilles A4 pour aller les coller un peu partout, que ce soit sur le campus de l'université, dans le quartier ou même au bar. L'annonce en ligne était plus simple. Une brève description, quelques photos, le numéro de téléphone d'Auden et le tour était joué, il pourrait venir s'amuser à jouer le propriétaire hyper à cheval sur les règles qu'il aurait lui-même inventées au préalable, histoire de voir ce que le potentiel locataire pouvait encaisser et accepter pour une chambre très bon marché dans un quartier hupé de Brisbane.
Puis ça l'arrange bien aussi, ça lui permet non seulement de pouvoir se délester de cette corvée, mais aussi ça lui donne une bonne raison de voir Auden. Une raison de plus de trouver comment le faire bouillir de l'intérieur, l'air de rien. De continuer leur guéguerre qui finalement, commence à s'essouffler. "Oh donc c'est sérieux sérieux tu reviendras pas ? J'croyais que t'allais revenir à un moment. J'suis déçue." Qu'elle déclare. Il y a une part de vrai là-dedans. Même si elle ne lui dirait pas en face, elle a bien apprécier cohabiter avec lui. Peut-être est elle un peu masochiste ou peut-être que mentalement, ils ont le même âge et ont bien plus de points communs, bien que douteux, qu'on ne pourrait croire. En aucun cas habiter avec le Auden Williams n'avait été un supplice. "Hum pour tout te dire, j'attendais ta prochaine visite, j'avais prévu de préparer ton testament moi-même et t'aurai eu qu'à signer. Tu m'as prise un peu de court là, du coup si tu veux en parler à quiconque s'occupe de ta succession. Hésite pas, même 1%, pour la charité, ce serait cool." Elle ne savait même pas combien d'argent il pouvait avoir. Il était peintre. Il venait d'une famille aisée. Il avait sans doute pas mal d'argent puisqu'il se fichait bien de louer son loft pour une poignée de pain. 1% en revanche, c'était peut-être dérisoire, mais ce n'était pas non plus comme si elle comptait obtenir quoi que ce soit. Peut-être aurait-elle dû accepter sa proposition de mariage finalement. "Cache les biens ? Les céréales ou les cadavres ? C'est un détail assez important là." demande t-elle, d'un air plus que sérieux. Comme si elle avait réellement un cadavre dans son placard qui ne demandait qu'à être découvert. "D'ailleurs comme on parle de céréales, c'est le moment où je dois te faire une confession et avouer que tout le temps où t'étais là, je me servais allègrement dans tes choco pops. Sauf peut-être la première semaine, j'ai rien touché, après c'était open bar." Qu'elle avoue en riant. Elle ne savait pas s'il avait remarqué. Il n'avait jamais rien dit et elle avait toujours fait en sorte que ça ne se voit pas, selon elle tout du moins. En revanche, maintenant qu'il n'habitait plus là et ne comptait pas revenir, c'était le moment idéal pour avouer ses pêchés et sa violation d'une des règles capitales qu'il avait imposée. "En revanche, j'ai jamais mis un pied dans tes pièces où on ne va surtout pas." Les pièces dont il lui avait interdit l'accès quand elle était venue visiter l'appartement et accessoirement, le rencontrer lui. "Donc on peut dire que je respecte les règles dans l'ensemble. Enfin voilà, c'est tout pour les confessions je crois." Qu'elle finit, attendant presque une médaille pour sa bonne conduite. Ou sa part de l'héritage, ça pouvait aussi marcher en guise de récompense. Elle n'était pas bien difficile. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Dim 12 Juil 2020 - 0:08 | |
| La capacité qu’a Itziar à parler lorsqu’elle ne le devrait pas m’étonne bien plus encore que celle que pouvait avoir Lola en son temps. J’espère simplement pour elle qu’elle ne se sert part de son ancienne colocataire comme un modèle à suivre puisque si tel est le cas, je doute qu’elle en arrive à la fin espérée. Après tout, il n’y a qu’à observer le genre de fin à laquelle Lola a eu droit pour se rendre compte que marcher dans ses pas et mimer son attitude n’est réellement pas une bonne idée. Mon petit doigt me dit pourtant qu’Itziar n’a besoin de rien ni personne pour être aussi loquace, et surtout pas d’une gamine à prendre en exemple. "T'es pas crédiiible ! J'suis sûr que tu lui as dit un truc ou t'as fait quelque chose qui l'a froissée. Même plus que froissée, parce que j'ai jamais vu quelqu'un quitter un appart' si vite." Le i qu’elle étire m’hérisse le poil mais je n’ai désormais plus assez de patience pour me contenter de souffler et lever les yeux au ciel de manière bien trop décontractée. Je n’ai plus de patience tout court, à vrai dire, et encore moins maintenant alors qu’elle ne cesse de remuer le couteau dans la plaie et vouloir en venir à une conclusion qu’elle aimerait davantage que les bobards que je peux lui sortir. “Bon Itziar ferme la.” Je clos moi même, réellement agacé, mon ton qui le prouve. Le débat est clôt, il n’en avait de toute façon que le nom.
"Oh donc c'est sérieux sérieux tu reviendras pas ? J'croyais que t'allais revenir à un moment. J'suis déçue." “Tu mens mal.” Et bien que ce ne soit pas le cas, on n’a jamais fait dans la finesse et les sentiments et je ne compte pas sur aujourd’hui pour inverser le processus. On était simple colocataires et rien de plus, ce serait tout à fait déplacé de la considérer comme une amie alors que j’ai passé la dernière année de ma vie à me demander comment est ce que j’allais bien pouvoir la tuer sans finir derrière les barreaux. Je me suis toujours dit que la prison ne m’irait clairement pas au teint et je ne compte pas vérifier cette théorie - parce que j’ai raison, de toute façon, c’est évident.
A l’évocation de mon testament (quelle idée, j’aurai trouvé la pierre philosophale avant que ça n’arrive) je roule les yeux au ciel et ne lui offre plus que mon plus beau majeur, majestueusement pointé en sa direction. Mon cerveau bloque le flot de ses paroles et tant mieux puisque je les devine déjà aussi insignifiantes que inutiles. Je ne compte pas mourir demain ni le jour qui suit et quand bien même une menace de mort arriverait enfin à ses fins, elle serait sans doute la dernière à être tenue au courant et la dernière à s’en soucier. Sortez les violons, ouais. "Cache les biens ? Les céréales ou les cadavres ? C'est un détail assez important là." Elle a pourtant le genre d’humour noir que je sais apprécier à sa juste valeur et à un rire étouffé j’ajoute un sourire en coin, fier du poulain que j’ai su entraîner pour qu’elle s’endurcisse (et si jamais vous osez dire qu’elle avait déjà ce caractère ci avant de louer une chambre alors j’aurais tôt fait de vous ignorer).
Ses confessions me font rire à cause de sa franchise, la blonde pensant venu le moment opportun pour vider son sac. Elle croit sans doute encore que je vais mourir et qu’elle me doit la vérité pleine et entière, sinon les conséquences se feront ressentir dans sa vie et bla, bla, bla. J’entends pour les céréales (et je rage), j’écoute pour la pièce où on ne va surtout pas et j’hausse un sourcil étonné. En mettant en place cette règle je l’aurais imaginé profiter de la moindre seconde de libre pour ouvrir la porte d’elle même mais à vrai dire je suis quand même agréablement surpris qu’elle ne l’ait pas fait. Cela prouve que j’avais finalement bien raison de placer un soupçon de ma confiance en elle et ce même si elle a apparemment bien trop abusé de la profusion de céréales à sa disposition. “J’ai mis de la mort aux rats dans chacun des paquets dans lesquels tu piquais, c’est pour ça que tu perdais un peu plus tes cheveux ces derniers temps.” J’ironise, imbécile heureux qui lui tend le plus fier sourire qui soit. J’en viens ultimement à hausser les épaules, comme si je venais de lui faire part d’une anecdote sans grand intérêt (quoique chacun de mes mots est d’un intérêt vital, qu’on s’entende). “Dans l’ensemble tu ne t’en sors pas trop mal en effet.” J’appuie bien sur les deux premiers mots pour ne pas qu’elle prenne trop confiance en elle, au cas où elle penserait réellement en avoir le droit - et ce serait stupide. “T’as le droit d’inventer de nouvelles règles quand on fera les visites, si ça t’amuse. Je mettrai une annonce en ligne ce soir.” Je me suis bien amusé à lui en dicter de nouvelles chaque jour pendant de longues semaines alors j’imagine que l’épreuve de bizutage peut être transmise aux (peut être) nouveaux colocataires de l’appartement. Après tout, avec un prix de location aussi bas ils devraient bien se douter qu’il y a baleine sous gravillons - à moins d’être totalement stupides. “Bien. Je peux m’en aller ou c’est le moment où tu profites de ta lancée pour me faire une liste de tout ce que t’as cassé dans l’appart en mon absence ?” Parce que je reste quand même le propriétaire des lieux et le responsable aussi, apparemment. Ça sonne cool mais ça sonne faux aussi, quand on sait que de nous deux elle a toujours été la seule à réparer ce qui pouvait bien avoir été endommagé et que je restais simplement présent pour lui rappeler qu’elle travaillait bien trop lentement à mon sens. |
| | | | (#)Jeu 23 Juil 2020 - 9:05 | |
| Elle n'obtiendra rien de Auden quant à ce qu'y a bien pu se passer avec Lola. Elle n'aura pas plus d'informations de la part de Lola non plus. Tant pis. Elle souffle un peu cela dit parce qu'elle aurait bien aimé avoir le fin mot de l'histoire, mais Auden n'en démord pas et elle le connaît suffisamment pour savoir quand quelque chose est définit avec lui. La conversation est close sur ce sujet, elle n'a plus que son imagination pour tirer des conclusions, un peu hâtives, sans aucun doute. Il lui a dit quelque chose qui l'a froissée, il a sans doute été un peu loin dans ses propos. Voilà sa conclusion à elle. Peut-être très loin de la réalité, mais une conclusion qui fait sens et ne semble pas si impossible que cela. Un mystère qui restera non résolu. Ce ne sera pas le premier. Elle s'en remettra et elle trouvera bien autre part où aller fourrer son nez à l'affut des derniers potins. "Je mens même pas ! Regarde je suis sûre que mes yeux se remplissent de larmes à l'idée de plus te croiser avachi sur le canapé dès le matin." Qu'elle lui répond en pointant ses yeux du doigt, battant les paupières à outrance, comme si ça allait faire venir des larmes. Ce n'était pas demain qu'elle gagnerait un Oscar, il fallait bien l'avouer, mais elle se faisait rire toute seule et c'était déjà pas mal. Tout le monde ne pouvait pas en dire autant. Puis il y avait Auden qui rendait les choses faciles aussi. C'était bien trop facile d'en faire des tonnes avec lui et d'en rajouter comme ce n'était pas permis. Finalement, l'avoir seulement comme proprio qui passe une fois de temps en temps était peut-être tout aussi bien que de l'avoir en plus comme colocataire. Ca limite les possibles des fourberies et vannes en tout genre, mais ça permet de ne pas perdre l'inspiration.
Elle y va de ses confidences, comme si elle révélait le plus grand des secrets. Après tout, pendant de longs mois elle avait été à l'encontre d'une des règles fondamentales qu'il lui avait imposée quand elle avait emménagée. Rien de méchant. Il n'y avait pas mort d'hommes et elle était persuadée qu'il l'avait remarqué sans pour autant dire quoi que ce soit. "Ah ! Ce serait à cause de ça qu'une de mes dents s'est fait la malle un jour ? Moi qui croyais que j'avais une maladie dégénérative ou je ne sais quoi. C'était juste toi qui était en train de m'empoisonner. Je retiens. Oublie direct les céréales pour tes prochaines visites." Qu'elle déclare presque avec sérieux. Elle n'avait pas perdu de dent et c'était tant mieux. Elle se serait inquiétée outre mesure et aurait cherché une cause bien plus tôt. Elle ne perdait pas plus ses cheveux que d'habitudes d'ailleurs et ne croyait pas une seconde à l'histoire de Auden, mais ça la faisait sourire ce qui rendait difficile sa tentative de rester sérieuse. Il pouvait se rassurer, il trouverait bien un paquet de céréales parfaitement mangeable dans le placard la prochaine fois qu'il mettrait un pied au loft. Déjà entamé et peut-être même un peu éventé, mais un paquet de céréales mangeables tout de même. "Tu peux dire que j'étais une super coloc, je te promets t'en mourra pas et moi je prendrai pas la grosse tête." Qu'elle ajoute, large sourire satisfait dessiné sur les lèvres. Elle pousse le bouchon un peu loin pour le coup. Surtout que ça ne lui apporterait franchement rien d'entendre ça de la part d'Auden. Ce ne serait même pas sincère et ça perdrait donc absolument toute valeur. Elle ne se trouve pas trop mal comme colocataire, mais elle sait que c'est aussi assez relatif. "Je vais réfléchir aux règles. Quant à l'annonce, si tu peux ajouter une phrase ou deux sur le ménage genre si la personne est fan de ménage elle gagne un droit d'entrée direct ? De mon côté je m'engage à passer l'aspirateur une fois par semaine." Oui car le ménage ça reste quand même une tâche dont elle se passerait bien. Si elle pouvait donc tomber sur un ou une maniaque de la propreté, ce serait un peu le jackpot et elle serait prête à se retrousser les manches une fois par semaine. En revanche, si elle se retrouve avec quelqu'un comme elle-même, ça s'annonce un peu plus compliqué et un peu moins compatible. "Oulah ... hm ... Si ta plusieurs heures je peux te faire la liste, sinon mieux vaut que tu partes et je te l'enverrai pas mail." Qu'elle répond en haussant les épaules, ne prenant même pas la peine de préciser que c'était une blague et qu'elle n'avait rien cassé de particulier. A part peut-être un verre qui lui avait malencontreusement échappé juste au-dessus de l'évier et qu'elle avait déjà remplacé. Elle n'avait pas de casse à déclarer. Elle n'était pas une brute à qui rien ne résistait. |
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