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 We were just kids when we fell in love - Calex #21

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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyLun 18 Mai 2020 - 18:00

Alex & Caleb
“'Cause we were just kids when we fell in love, not knowing what it was. I will not give you up this time. Darling, just kiss me slow, your heart is all I own, and in your eyes, you're holding mine”
La journée a été très longue. Vraiment très longue et ça pour deux simples raisons ; je suis rentré très tard chez moi après avoir passé toute la soirée avec Alex – même une partie de la nuit –, et aussi parce que je dois la revoir ce soir. Aujourd’hui c’est son anniversaire, elle a vingt ans et hier à la plage elle m’a demandé si j’accepterai de me rendre à sa soirée d’anniversaire qui a lieu ce soir. Et…j’ai dit oui. Parce que je n’avais aucune raison de refuser. Aujourd’hui c’est vendredi je ne travaille pas ce soir et surtout, je meurs d’envie de la revoir. Et c’est d’ailleurs ce que je lui ai réponds dans la journée par sms quand elle m’a envoyée l’adresse où allait avoir lieu cette soirée. J’ai souri aussi en voyant son prénom s’afficher sur mon écran d’accueil réalisant que la soirée d’hier avait bien été réelle. Pourtant cette fille semble être beaucoup trop belle pour que ce soit vrai. Beaucoup trop parfaite pour pouvoir s’intéresser à un mec comme moi, mais pourtant je ne suis pas fou. Il y avait bien une connexion hier. Un petit quelque chose entre nous. Un sentiment que je n’avais jamais ressenti avant de la rencontrer. Après avoir passé une soirée pareille rester concentré en cours toute la journée n’a pas été facile, j’écoutais à moitié les profs parler certainement aussi parce que je venais de réaliser que je ne pouvais pas arriver à son anniversaire les mains vides. Il faut que je trouve un cadeau. Et là c’est la panique parce que je n’ai absolument aucune idée de ce qu’elle aime, ce qu’elle a déjà, ce qu’elle aimerait avoir. Dès quinze heures à la fin des cours je pars au centre commercial, appelant Wylda sur la route pour lui demander conseil. Et pour ça je lui explique tout, parce qu’elle me connait et elle sait très bien que si j’ai accepté de me rendre à une soirée remplie d’inconnus, c’est que cette fille me plait vraiment et c’est peu dire. Elle me fait complètement craquer. Elle est parfaite. Vraiment parfaite. Mais ça ne m’aide pas à lui trouver un cadeau d’anniversaire. Quinze-heure trente, seize heures, dix-sept heures et toujours aucun cadeau, je panique encore plus parce que je me rends compte que je ne vais jamais m’en sortir. Je n’en sais rien. Qu’est-ce qu’on est censés offrir à une fille qu’on ne connait que depuis vingt-quatre heures mais que l’on a déjà embrassé plusieurs fois ? J’essaie de me souvenir de toutes les informations qu’elle a pu me donner sur elle hier soir. Elle est Anglaise, elle n’aime pas les stéréotypes même si elle aime le thé – ce qui est typiquement un vrai stéréotype anglais ne nous mentons pas – elle semble avoir fait une fixation sur mes cheveux, elle ne sait pas cuisiner, elle parle beaucoup – vraiment, vraiment, vraiment beaucoup –. Voilà. Je ne vais pas aller très loin avec tout ça. Mais pourtant une idée me vient quand même en tête au bout de deux heures de recherches intensives. J’achète simplement un petit cahier et je retourne chez moi. À de nombreuses reprises durant la soirée d’hier elle m’a répété qu’elle ne savait pas du tout cuisiner, et m’a demandé de lui faire plusieurs plats. Alors je lui note dans ce carnet plusieurs recettes dont certaines qui ont été mentionnées hier : crème brûlée, jelly, risotto et encore beaucoup d’autres. Je ne suis pas du tout satisfait de ce cadeau, c’est nul, non ? Mais j’ai l’impression que si je lui achète un bijou ça ferait un peu trop non ? Un peu trop sérieux ? Et je ne sais même pas si elle aime en porter alors c’est peut-être un peu trop risqué. Vraiment peu fier de moi je me contente de ce carnet dans lequel je lui ai écrit plusieurs recettes, et certaines petites astuces en bonus. Quelques petites choses que j’aime moi-même ajouter aux recettes et qui rendent le plat encore meilleur.

Une fois douché je me regarde dans le miroir un instant, je lâche un soupir tout en passant mes mains dans mes cheveux pour les remettre en place. Également peu convaincu par ma tenue, une chemise c’est bien ? Ou ça fait trop ? Encore une fois, je n’en sais rien parce que je ne vais jamais à des soirées habituellement, ce n’est clairement pas mon truc je suis beaucoup mieux dans mon coin. Sauf que j’ai accepté et j’ai vraiment envie de la revoir alors je ne me dégonfle pas et après avoir mis un peu de parfum je me mets en route. Je suis nerveux. Vraiment très nerveux et sur la route je n’arrête pas de jeter des coups d’œil à ce carnet persuadé qu’elle va détester ce cadeau. Je suis con. Elle n’aime pas cuisiner et je lui offre des recettes. Nul. Je suis tellement nul. J’arrive à l’adresse indiquée à l’heure à laquelle elle m’avait demandé de venir et je reste devant la porte d’entrée pendant de longues secondes – minutes ? – je souffle, mon cœur bat beaucoup trop vite. Je suis vraiment stressé. Après un bien trop long moment devant cette porte d’entrée je sonne. Je souffle une nouvelle fois, je regarde mes pieds et quand je vois la porte s’ouvrir je relève immédiatement les yeux et je la vois, en face de moi, de l’autre côté de la porte et instinctivement un grand sourire se dessine sur mes lèvres. « Hey…» Mon sourire ne quitte pas mes lèvres, j’en suis incapable. Elle est magnifique, presque encore plus belle que dans mes souvenirs et je ne savais pas que c’était possible. Sauf que là, je me mets à paniquer. Je ne sais pas comment je suis censé lui dire bonjour. J’aurais dû y penser avant. Je l’embrasse ? Je la prends dans mes bras ? Un baiser sur la joue ? J’entre sans rien faire ? Elle attend que je fasse quelque chose, ça se voit. Ou bien je me prends trop la tête ? Je sais que la réponse est positive sauf que je ne peux pas faire autrement. Je suis là, à la porte devant elle depuis je ne sais pas combien de temps il faut que je fasse quelque chose alors j’arrête de réfléchir et je m’approche d’elle pour l’embrasser doucement et tendrement une main remontée sur sa joue pour la caresser, espérant que c’est ce qu’elle attendait et que je ne suis pas en train de me ridiculiser ou même pire, qu’elle ne va pas me repousser. « Encore bon anniversaire. » Je lui souris et je lui tends le carnet, toujours persuadé que ça sera le pire cadeau qu’elle aura ce soir. « Je suis désolé c’est vraiment pas grand-chose et c’est un peu nul. » Mais il y a encore tellement de choses que je ne sais pas sur toi. Je finis par rentrer, constatant que quelques personnes sont déjà arrivées. Que des visages inconnus forcément et je me sens presque immédiatement mal-à-l’aise. Je passe une main dans mes cheveux pour la poser sur ma nuque tout en observant la pièce et rapidement, les personnes déjà arrivées et je me concentre à nouveau sur Alex, la regardant quelques secondes avant d’oser un premier compliment. « T’es magnifique. » Comme elle l’était hier et comme elle le sera certainement demain, comme elle doit l’être tous les jours en fait. toujours pas beaucoup plus à l’aise et stressé, je ne sais pas comment va se passer la soirée mais j’espère simplement qu’il n’y aura pas beaucoup de monde.
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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyMar 19 Mai 2020 - 20:26



What would I do without your smart mouth?
Drawin' me in and you kickin' me out
You've got my head spinnin', no kiddin'
I can't pin you down
What's goin' on in that beautiful mind?


Ça fait déjà plusieurs minutes, de très longues minutes que je raconte ma soirée à Rachel tout en sortant toutes mes robes. Je lui parle de cette folle soirée, de ce baiser passionné que l'on a échangé dans l'eau, de ce que j'ai ressenti en l'embrassant et même ce à quoi j'ai pensé à ce moment. Rachel, je lui dis tout et c'est normal que je partage tout ça avec elle. Son avis compte, et elle me connaît, elle sait comme je suis, elle sait qui je suis et c'est bien la première fois que je me montre aussi emballée par un mec. Et ce mec c'est Caleb, un homme rencontré sur un parking en début de matinée avec lequel j'ai fini en sous-vêtements pour un bain de minuit à l'embrasser langoureusement. C'est fou, et c'est incompréhensible, mais il me plaît et je l'ai invité à passer à ma soirée d'anniversaire, élément dont je fais part à Rachel, alors que j'enfile une robe. « Tu vas vite pouvoir le rencontrer je l'ai invité ce soir. » Et là, elle me regarde comme si je venais de faire quelque chose de fou, de très fou. « T'es pas sérieuse ? » Je relève la tête vers elle pour comprendre sa réaction. Je suis impatiente de le revoir, de voir si mon attirance pour lui était réelle, et si je suis toujours aussi subjuguée par ses cheveux, par ses lèvres, par lui. Si la soirée que l'on a vécu a encore du sens quelques heures plus tard. Parce que je ne comprends rien de ce que je ressens, ou de ce que l'on a vécu, mais j'ai tellement apprécié sa présence et c'est la seule chose que je sais. Alors pourquoi elle semble surprise de mon choix ? « Je te rappelle dans quel état tu as fini y'a quelques jours ? S'il te plaît autant que tu le dis depuis près d'une heure, tu peux pas l'inviter à ta soirée d'anniversaire. Tu veux le faire fuir, lui faire peur ? » C'est qu'elle marque un point Rachel. Je ne suis pas la personne la plus modérée en soirée, et ce soir c'est mes vingt ans, c'est ma soirée, et clairement tout le monde s’attend à ce que je finisse bourrée, c'est presque logique. Mais elle m'expose un point auquel je n'avais pas forcément songé. Caleb ne peut pas me voir bourrée, ou pire bourrée et défoncée. Il va partir en courant et je ne le reverrais plus jamais. Pourquoi je l'ai invité ? Pourquoi à ma soirée d'anniversaire ? Pourquoi je doute maintenant ? « C'est pour toi que je dis ça. Je vois comme tu parles de lui, je t'ai jamais vu parler de personne comme ça, je ne savais même pas que tu pouvais être sentimentale toi alors sois prudente avec lui. Ne gâche pas tout. » Et pendant quelques secondes j'arrête de fouiller dans mon dressing pour me concentrer sur les propos de Rachel, parce que je ne veux pas tout gâcher avec lui. « Mais j'étais bien à ses côtés hier, je te jure, je voulais juste avoir une occasion de le revoir, j'ai pas pensé à tout ça. » Pour une raison que je ne peux expliquer, il me plaît vraiment, et à ses côtés je me sentais bien. « Tu parles trop et tu réfléchis après, c'est pour ça que je suis toujours derrière toi pour assurer tes arrières. Si tu veux éviter de tout gâcher, c'est pas dur, fais en sorte de ne pas finir déchirée, ou  fais le boire autant que toi. » Je sais qu'elle amène la deuxième option plus comme une plaisanterie, et pourtant je sais qu'elle est bien plus plausible que la première option. Quoiqu'il en soit, elle me fait douter Rachel, parce que Caleb me plaît et que c'est nouveau ça, tellement nouveau et j'aimerai savoir comment je dois me comporter, comment je dois faire avec lui pour ne pas lui faire peur ou le faire fuir. Comment je dois être avec un homme qui me plaît, parce qu'au fond, je ne sais pas. C'était si simple hier, si simple d'être dans ses bras, dans l'eau à l'embrasser, alors j'ai peur de ne pas retrouver ça. De lui montrer qui je suis vraiment et qu'il n'aime pas ce qu'il voit. Pourquoi je l'ai invité au milieu de tout ce monde ? Mais je veux le voir, je veux vraiment et quand il réponds à mon sms pour me confirmer sa présence, je souris parce que je suis pressée de le revoir, et c'est finalement ce sur quoi je fais le choix de me concentrer. Je veux le voir et il sera là ce soir, et pour le reste j'aviserai au moment venu. Oubliant mes doutes, et les mots de Rachel, je me concentre sur ma tenue pour être parfaite, physiquement parlant. A défaut de pouvoir faire bonne impression avec celle que je suis, je mise tout sur mes atouts et sur mon corps. Une robe courte mais pas trop, et un léger décolletée pas trop sexy mais qui ne devrait pas le laisser indifférent. Et une fois la tenue validée par Rachel, elle me conduit sur le lieu de la réception que je découvre seulement. Je fais le tour des lieux, je salue quelques personnes déjà présentes et je reste scotchée sur mon téléphone en espérant qu'il n'annule pas sa venue au dernier moment. « Lâche ton téléphone Alex et vas t'amuser. » Je suis dans la cuisine de cette maison que Rachel nous a dégoté pour la fête alors que les invités arrivent peu à peu et j'en reviens toujours pas de tout ce qu'elle a fait pour organiser cette soirée. Parce qu'elle a tout fait, c'est elle qui a géré, m'interdisant de me mêler de quoique ce soit même si c’est l’argent de mes parents qui a financé tout ça. Du lieu de réception, à l’alcool et tout le reste, les vingt ans de leur fille unique avait semblé être un événement suffisant pour qu’ils acceptent de participer financièrement à défaut d’être présent physiquement. Et c'était bien mieux comme ça. Sauf qu'en découvrant les lieux, j'ai vite compris que la petite soirée de Rachel, n'allait pas être si petite que ça. « J’avais dis une petite soirée Rachel, je connais même pas les gars là bas. » Je lui montre une bande de plusieurs mecs déjà présents en train de boire alors que la soirée n'est même pas encore réellement commencée. Enfin pour eux, elle l'est en tout cas. « Oh si tu les connais, mais tu t’en souviens plus, et c’est toi qui les a invité lors de la dernière fête. Alors que clairement eux voulaient plus qu’une invitation à une nouvelle soirée. » J'ai vraiment fais ça moi ? Et si je m'en souviens plus, ça ne m'étonnes guère. Je peux vite devenir sociable quand j'ai bu. « J’ai invité beaucoup d’inconnus à ma propre soirée d’anniversaire ? » « Tu imagines même pas. Tu es une vraie pipelette même bourrée. Tu refuses les invitations à danser mais tu distribues des invitations pour ta fête à des inconnus. » Je commence à craindre le pire pour cette soirée, trop de monde, trop d'alcool, trop de risques que je finisse bourrée, définitivement beaucoup trop de risques que je me ridiculise. « Je croyais que tu surveillais mes arrières ? Tu es pourrie dans ce rôle tu sais ? » Je soupire, visiblement, même Rachel ne peut rien faire pour moi quand je suis bourrée, et je commence à craindre pour la suite de la soirée. Je peux bien me tenir non ? Une soirée sans finir mal c'est possible ? Sûrement mais ma soirée d'anniversaire c'est une autre histoire. « Et toi tu es intenable quand tu es bourrée, l’oublie pas si tu veux pas faire peur à ton beau brun. En parlant de lui, je crois qu’il est devant la porte à hésiter. En tout cas y’a un mec bouclé qui ose pas entrer. » Elle regarde par la fenêtre et je la rejoins très vite, la poussant sans retenue pour regarder à mon tour et je vois Caleb devant la porte. Il est venu et je souris quand j’entends le bruit de la sonnette. Il s’est pas dégonflé. Je pousse une seconde fois Rachel pour aller ouvrir, c’est l’un des seuls pour lesquels je vais me déplacer en personne pour ouvrir cette porte, les autres se contenteront de Rachel après tout c’est elle qui a voulu tout organiser. Sauf que moi de tous ici, je crois que celui que j’attends le plus viens d’arriver et je me précipite pour l’accueillir comme il se doit. J’ouvre la porte, un sourire sur les lèvres essayant de cacher cette légère appréhension que j’ai en ouvrant la porte. J’ai peur que tout ne soit pas aussi fort que dans mes souvenirs de cette soirée avec lui. J’ai peur de m’être trompée et de ne plus rien ressentir en le voyant. Mais quand je le vois sourire, je me sens rassurée. Comme la veille au matin, son sourire me rassure. « Hey toi. » Je le regarde, un sourire au coin des lèvres, et mes yeux se posent sur ses lèvres, et je veux l’embrasser pour voir si ses baisers sont toujours aussi forts. Mais je ne fais rien, je ne sais même pas ce que j’attends mais je ne bouge pas. Jusqu’au moment où il se penche vers moi, et qu’il m’embrasse. Et mon cœur s’emballe pendant quelques secondes en réalisant que tout est intacte. Que ce que je ressentais en l’embrassant est toujours là et que c’est toujours aussi bon. Qu’il y a un truc entre nous. Que je n’ai pas rêvé. Et le fait qu’il prenne les choses en main, me plaît. Je lui rends son baiser et je le prolonge un peu parce que je n’ai pas envie de me priver des bonnes choses ce soir. « Tu étais vraiment pas obligé de m’acheter un cadeau. Tu sais que normalement les gens viennent avec de l’alcool et sans cadeaux mais merci beaucoup. » Je regarde le carnet qu’il me tend et je tourne les pages pour voir des recettes de cuisine, des plats dont on a parlé la veille. Je souris en lisant la recette des plats qu’il m’a en quelque sorte promis de m’apprendre à faire. « Tu sais que les recettes ne vont pas t’éviter les séances de cuisine que tu m’as promis ? Et y’en aura besoin de beaucoup. Mais on pourra noter mes progrès avec les recettes dans le carnet. » Je lui prends la main pour l’inviter à entrer, et éviter qu’il lui prenne l’envie de fuir en voyant certains de mes ‘proches’ ou plutôt mes 'fréquentations de soirées’. Je pense aux mots de Rachel. Il ne faut pas qu’il me voit totalement bourrée, ou qu’il ne puisse pas se rendre compte que je suis bourrée. J’attrape deux verres pleins d’alcool, sans même vraiment savoir ce qu’ils contiennent, sûrement de la bière alors que certains sont déjà en train de faire un concours de celui qui finit le plus de verres en un moins de temps. « Fais pas attention à tout ces gens, y’en a que je ne connais même pas. » Révélation étrange mais sincère. Et si Rachel a raison et que j’ai réellement invité pleins de monde sans m’en souvenir, cette maison risque vite de  déborder de gens en tout genre mais je m’en inquiète même pas. Pas pour le moment alors qu’il me dit que je suis magnifique. Et j’espère bien que ma robe puisse faire son effet, parce que celle là je ne la met pas souvent voir même jamais. Mais ce soir j’avais envie d’être sexy. Je lui souris alors qu’il me complimente. « Tu es classe même si tu aurais pu vraiment te teindre en blond pour moi. » Je rigole à ma blague, je ne suis pas très douée pour les compliments, pas vraiment pour les blagues non plus enfaîte vu que je refais la même encore et encore. Mais je crois que je stress un peu d'un coup. « Je plaisante. Mais merci d’être venu, ça me fait vraiment plaisir que tu sois là. » Et là je suis sincère, je tends mon verre dans sa direction pour trinquer. « Tu fais comme chez toi, tu t'amuses et n’hésite pas à te servir. A mes vingt ans. A cette soirée. Et à notre rencontre. » Et je me rends vite compte que ce n’est pas de la bière dans le verre mais bien quelque chose de plus fort au vu de l’odeur. Mais je bois mon verre, incitant ainsi Caleb à faire de même. Il ne semble pas trop à l’aise alors je veux juste l’aider à se mettre dans l’ambiance finalement. Qu’il s’amuse aussi à ma soirée d’anniversaire. 

 

@Caleb Anderson   We were just kids when we fell in love - Calex #21 394614564

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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyMer 20 Mai 2020 - 0:40

Alex & Caleb
“'Cause we were just kids when we fell in love, not knowing what it was. I will not give you up this time. Darling, just kiss me slow, your heart is all I own, and in your eyes, you're holding mine”
Je suis arrivé il y a seulement quelques secondes et pourtant j’ai déjà envie de partir. Je ne suis pas à l’aise, il y a déjà du monde qui est arrivé et j’ai l’impression que ce n’est pas prêt de s’arrêter. Je pensais que ça serait une petite fête, avec seulement une petite dizaine de personnes mais je pense que j’ai été très naïf. Mais quand Alex m’ouvre, quand elle est devant moi, quand je la vois sourire, j’oublie tous mes doutes, j’oublie toutes mes craintes et je lui souris comme un imbécile. Parce que la revoir me fait du bien et ça me conforte aussi dans l’idée que tout ce qu’on a vécu hier était bien réel. Je souris même si intérieurement je panique parce que je ne sais pas comment je suis censé lui dire bonjour. Il y a vingt-quatre heures – plus ou moins – on était en sous-vêtements pour prendre un bain de minuit en s’embrassant avec passion. Comme je n’avais jamais embrassé personne avant. Alors j’opte pour l’option du baiser mais de façon beaucoup plus mesurée et moins sensuelle qu’hier. Un baiser doux et tendre. Elle prolonge le baiser et toutes les émotions que je ressentais hier quand nos lèvres se rencontraient sont intactes. J’ai toujours l’impression d’avoir des papillons dans le ventre, j’ai toujours le cœur qui s’emballe dès qu’elle s’approche de moi. Et je n’ai vraiment pas envie que ce baiser se termine, je veux l’embrasser encore et encore et encore. « Tu étais vraiment pas obligé de m’acheter un cadeau. Tu sais que normalement les gens viennent avec de l’alcool et sans cadeaux mais merci beaucoup. » Oh. Je grimace légèrement avant que mon regard ne dévie sur les nombreuses bouteilles d’alcool posées sur une table à quelques centimètres. « Ah…euh…j’ai…j’ai pas ramené d’alcool. » Je lâche un petit rire nerveusement, toujours vraiment pas satisfait de mon cadeau. J’ai peur qu’elle pense que je ne voulais pas me ruiner pour elle alors que ce n’est absolument pas le cas. Parce qu’en soit j’ai juste dépensé quelques dollars pour acheter un carnet mais sur le coup j’avais l’impression que lui écrire des recettes pouvait être une bonne idée. Pourtant ce n’est clairement pas le cas. C’est nul. Elle mérite mieux. Tellement mieux. Je suis sûr que tout le monde lui a offert un cadeau bien mieux que ça, même si elle me dit que la plupart des gens privilégient l’alcool à un cadeau. « Tu sais que les recettes ne vont pas t’éviter les séances de cuisine que tu m’as promis ? Et y’en aura besoin de beaucoup. Mais on pourra noter mes progrès avec les recettes dans le carnet. » Elle me prend la main, geste qui me plait et qui me ramène presque instantanément à des souvenirs de notre moment passé sur la plage hier. Une fois dans la maison je ne lâche pas sa main pour autant appréciant bien trop ce contact physique pourtant futile mais réellement plaisant. « Je comptais pas me défiler, j’ai même vraiment hâte de pouvoir te voir aux fourneaux. » Je lui réponds, un sourire taquin aux lèvres. Peut-être même qu’elle n’est pas si mauvaise que ça et qu’elle va même réussir à m’impressionner. Ma main toujours dans la sienne je la regarde un instant en me mordant la lèvre. À contre cœur je lâche sa main pour lui permettre d’attraper ces deux verres d’alcool et je prends celui qu’elle me tend. « Fais pas attention à tout ces gens, y’en a que je ne connais même pas. » Je fronce les sourcils quand elle m’avoue ne pas connaître tout le monde. C’est bizarre, non ? Pourquoi elle aurait invité des personnes qu’elle ne connait pas ? Au même moment je baisse les yeux pour regarder ce qu’il y a dans le verre qu’elle vient de me donner. Ça ressemble à de la bière. Très bien. Je peux boire un verre de bière sans être complètement bourré. Enfin j’espère. « Tu es classe même si tu aurais pu vraiment te teindre en blond pour moi. » Je ris à sa remarque baissant les yeux quelques secondes, mais je les remonte très vite vers son visage. « J’ai prévu de la faire pour le troisième rendez-vous. » Quoi ? Mais non ! Non, pas du tout ! Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. Je ne sais même pas si on peut considérer ce soir comme étant le deuxième rendez-vous. « Je plaisante. Mais merci d’être venu, ça me fait vraiment plaisir que tu sois là. » Encore une fois je souris, parce qu’elle vient de me dire qu’elle est heureuse de me voir. Enfin pas exactement, ma présence lui fait plaisir mais ça veut dire la même chose non ? « Je suis vraiment content de te revoir. » Je lui dis, doucement alors que je suis coupé par un groupe de mecs qui font énormément de bruit. Ils ont l’air de jouer à un jeu d’alcool. Déjà. Alors que ce n’est que le début de la soirée. Je jette un coup d’œil dans leur direction légèrement agacé par ce bruit alors que je me concentre à nouveau sur Alex pour reprendre là où je me suis arrêté. « J’ai beaucoup pensé à toi aujourd’hui. » À elle, à ses lèvres sur les miennes, à nos langues entrant en parfaite harmonie toutes les deux, à ses mains sur mon torse, à ses yeux, à son sourire, à son rire, à son accent. Enfin j’ai vraiment beaucoup pensé à elle et à tout ce qu’on a vécu. Mais je ne rentre pas trop dans les détails ne voulant pas trop en faire. « Tu fais comme chez toi, tu t'amuses et n’hésite pas à te servir. A mes vingt ans. A cette soirée. Et à notre rencontre. » Je souris et trinque avec elle comme elle m’invite à le faire. « À notre rencontre. » Je répète en la regardant dans les yeux quand nos verres se rencontrent. J’apporte le verre jusqu’à mes lèvres pour en boire une première gorgée et à peine le liquide avalé je tousse. Plusieurs fois tout en grimaçant. « C’est pas de la bière ça. » Heureusement que je n’ai bu qu’une seule gorgée, parce que je sens déjà l’alcool me brûler la gorge, je ne sais pas comment elle fait pour boire ça. Au risque de passer pour un nul, je repose mon verre encore plein sur la table. La maison est de plus en plus remplie, beaucoup de personnes arrivent et saluent Alex et là comme ça, je me sens de trop. Clairement de trop. Je ne suis pas dans mon univers tous ses amis sont là et veulent passer du temps avec elle ce soir. Le son de la musique va de plus en plus fort et il y a de plus en plus de mouvements autour de nous. Je pense qu’on peut dire que la soirée a officiellement commencée. Et comme si je n’étais pas assez mal-à-l’aise comme ça je sens beaucoup trop de regards posés sur nous. Ils doivent tous se demander qui est ce mec qui monopolise l’attention de l’organisatrice de la soirée. « Tu devrais aller voir les autres, tout le monde veut passer du temps avec la princesse de la soirée. » Je lui souris doucement, même si en soit je n’ai vraiment pas envie de la voir partir. Je veux passer ma soirée à lui parler et à l’embrasser aussi. Comme hier.
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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyVen 22 Mai 2020 - 0:13



What would I do without your smart mouth?
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You've got my head spinnin', no kiddin'
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What's goin' on in that beautiful mind?

Après quelques secondes à se regarder, sans doute à chercher à savoir comment se comporter l'un envers l'autre, après une seule soirée passée ensemble. Je veux l'embrasser, mais je ne sais pas si je peux, et pourtant il y a même pas 24h, je ne me suis pas lassée de l'embrasser, alors je ne devrais pas hésiter non ? Il hésite aussi, mais il finit par m'embrasser et je lui donne mon approbation en lui rendant ce baiser. Il peut m'embrasser autant qu'il le veut, avec douceur ou avec passion, il peut mais c'est pas un truc que je peux lui dire comme ça. Je profite de son arrivée, de ce baiser et de le sentir proche de moi, pour retrouver les sensations que j'avais la veille avec lui. Et dans l'entrée de cette maison, je réalise que je me sens toujours attirée par ses lèvres et par lui tout simplement. Il m'offre un cadeau, et je le remercie tout en lui disant qu'il n'était pas obligé de m'acheter un cadeau. Après tout, c'est mon anniversaire mais il a été invité au dernier moment, et il vient de me rencontrer, mais il a fait l'effort de me faire un cadeau et ça me touche même s'il aurait du se contenter d'une bouteille d'alcool comme tout le monde, comme je l'aurais fais moi.  « Ah…euh…j’ai…j’ai pas ramené d’alcool. » Revoilà son petit air nerveux qui ne me laisse pas indifférente. Ce petit rire derrière lequel il cherche à cacher sa nervosité mais qui enfaîte le trahis complètement. Je souris en le regardant gêné d’avouer qu’il n’a pas ramené d’alcool. « Il y a déjà assez d’alcool t’en fais pas. Et tu es venu c’est le plus important. » Je suis vraiment heureuse de le voir ici, de le revoir après notre soirée de la veille et de constater qu’en sa présence je me sens toujours aussi bien. Mes yeux se posent sur lui et je souris, sans raisons réelles mais je constate qu’il y a toujours ce truc en moi quand je le regarde, ce truc qui me fait me sentir légère. Je regarde son cadeau, et je retrouve les recettes des plats évoqués la veille, écrite à la main. Il a fait ça pour moi, juste pour moi, et la touche personnelle qu’il a mit pour me faire un cadeau me touche, même si je lui rappelle qu’il me doit des vrais cours de cuisine. Je lui prends la main pour le faire entrer dans la maison et aussi parce que j'en ai envie. De l'attirer un peu vers moi en prenant sa main, le sentir à mes côtés sans me montrer trop tactile ou trop entreprenante, juste le savoir là. « Je comptais pas me défiler, j’ai même vraiment hâte de pouvoir te voir aux fourneaux. »  Il me sourit, mais s'il avait conscience de la calamité que je suis, je doute qu'il se montre si enthousiaste à l'idée de me voir aux fourneaux comme il le dit. « Arrêtes de dire que tu as hâte de me voir aux fourneaux, tu sais vraiment pas dans quoi tu t’embarques avec moi. » Oh non je crois qu’il n’a pas idée. Et cette remarque pourrait s’appliquer aussi bien pour les cours de cuisine que pour le reste. Je ne suis pas douée, ni en cuisine, ni dans la vie plus généralement et si j’ai réussi à ne pas lui faire peur hier, c’est loin d’être gagné ce soir, surtout si les gens que j’ai invité sans m’en souvenir sont tous aussi timbrés que ceux qui sont déjà arrivés. Et même si j'essaye de lui demander de ne pas faire attention à tout ces gens, je sais que ça va être dur d'expliquer tout ce qu'il risque de se passer ce soir. Je connais que trop bien ce genre de soirée, et j'ai pas besoin d'en savoir énormément sur Caleb pour savoir que ce n'est pas son genre et ça se voit à son attitude. Mais j'ai envie de lui rendre la soirée agréable, et pour une soirée agréable, ma meilleure idée c'est de lui proposer de l'alcool. Je lâche sa main pour attraper deux verres et alors qu'il me complimente, j'essaye d'en faire autant mais je suis vraiment pas doué pour ça mais au moins ma remarque le fait rire, ce qui est déjà pas si mal. Je le regarde, il est le seul qui retient autant mon attention, et quand je remarque son regard qui dévie un peu quittant quelques secondes mes yeux, je rougie un peu, tout en souriant alors qu'il réponds à ce qui était une petite blague. Je le regarde un sourire au coin des lèvres amusée par le fait qu’il évoque déjà notre troisième rendez-vous. Je m'approche un peu de lui. « Intéressant tout ça ! Et tu as prévu quoi d’autres pour le troisième rendez-vous ? » Un sourire taquin sur mon visage alors que je lui avoue que sa présence me fait vraiment plaisir. Je suis vraiment heureuse qu'il soit venu, et le sourire que j'affiche ne peut que prouver à quel point je suis bien depuis qu'il a passé la porte de cette maison. « Je suis vraiment content de te revoir. » Et dire qu'il arrive à agrandir encore un peu le sourire que j'ai sur les lèvres, juste avec une phrase aussi simple soit-elle. Mais il est là, je suis toujours aussi bien à ses côtés, ses lèvres sont toujours aussi tentantes, et il est content de me revoir, je me sens chanceuse finalement et j'ai l'impression que rien ne peut gâcher cette soirée. Pas même les gars qui hurlent et qui attirent l'attention de Caleb. « J’ai beaucoup pensé à toi aujourd’hui. » Et de nouveau, je souris bêtement, je souris et je rougis légèrement à cet aveu de sa part. Et moi aussi j'ai beaucoup pensé à lui, j'ai peut-être même fait que ça. « Et moi j’ai beaucoup parlé de toi. » Genre énormément. Partageant presque chaque détail de notre soirée avec Rachel. De son sourire qui me fait craquer, à son torse contre lequel je me suis blottie sans oublier ses lèvres que j’ai bien eu du mal à quitter après y avoir goûté. J’ai beaucoup parlé de lui, avec un sourire niais inhabituel pour moi et une pointe de sentimentalisme qui ne me ressemble pas. Mais j’avais besoin d’en parler, de partager tout ça parce que c’est nouveau, totalement nouveau et surtout incompréhensible. J’avais besoin d’exprimer tout ça, pour que ça soit réel mais rien ne semble plus réel que ce que je ressens en le regardant. Et finalement, je trinque avec lui. On trinque à notre rencontre, et alors que moi je bois plusieurs gorgées, lui tousse et grimace, et je lutte pour ne pas éclater de rire alors que je peine à avaler au risque de m'étouffer à cause de lui. Il pose son verre et après avoir réussi à calmer le fou-rire que je retiens, je le taquine. « Petit joueur ! Alors comme ça tu n'aimes pas le goût de l'alcool fort ? » Je pose mon verre avant de l'embrasser langoureusement, et tant pis s'il n'aime pas le goût de l'alcool qu'il risque de sentir au travers de ce baiser. Et alors que je suis en train de l'embrasser, j'entends que l'on m'appelle, je mets fin à cet échange avec Caleb pour saluer quelques personnes qui se déplacent jusqu'à moi pour me souhaiter mon anniversaire. La plupart des gens avec qui j'ai l'habitude de faire la fête sont présents désormais et dès que je me concentre sur Caleb, j'ai l'impression qu'une autre personne débarque de nulle part pour me parler et tenter de me faire boire, ou danser ou pire encore. « Hey Clarke, avec Rachel, vous avez une revanche à prendre au beer pong. » Et ça c'est le pire ! Je dois absolument éviter ce genre d'activité avec Rachel, ce soir. Elle est beaucoup trop nulle et à cause d'elle, je finis toujours bourrée, c'est de sa faute et ce soir il est hors de question que je me montre comme ça devant Caleb, déjà le fait qu'il apprenne que je joue à des jeux d'alcool je suis pas sûre que ce soit une information qui me plaise mais je ne jouerais pas. Pas ce soir. Et après avoir décrétée et affirmée que je ne jouerais pas, et avoir fait valoir la carte de « c'est mon anniversaire je fais ce que je veux ! », je me tourne vers Caleb pour m'excuser de tout les échanges auxquelles il a pu être témoin. « Je suis désolée, ils sont tous très gentils mais en soirée ils se lâchent un peu trop. » J'aimerais aussi m'excuser pour ce qu'il va peut-être entendre, apprendre ou découvrir sur moi durant cette soirée, mais il me prends de court avec sa remarque. « Tu devrais aller voir les autres, tout le monde veut passer du temps avec la princesse de la soirée. » Je sais pas pourquoi il me dit ça, enfin si sans doute que le fait que je sois interpellée toutes les deux minutes doit avoir jouer un rôle et peut expliquer sa remarque mais est-ce qu'il veut vraiment que je le laisse tout seul ? Je me demande s'il en a déjà marre, de moi, de la soirée ? Ou si voir tout ça ne lui fait pas un peu peur ? Ou si toute l'attention posée sur nous le gêne vraiment ? « Tu es sur que tu veux que j'aille voir les autres ? » Une main agrippe ma main sauf que ce n'est pas la main de Caleb et je me retourne je vois Jason, l'un des amis de promo, ou conquête, je sais plus, de Rachel. « Je sais pas comment on fête les 20 ans chez les Britishs mais on va te montrer comment on fait chez nous. » Il me tire par la main, je regarde Caleb en levant les épaules. « Désolée, je reviens vite, amuses toi et surtout ne pars pas, s'il te plaît. » Jason m’entraîne avec lui au milieu de la pièce, ou je retrouve plusieurs habitués de nos soirées qui m'attendent et je me retrouve au milieu de la foule, Caleb hors de mon champ de vision et je crains le pire avec eux. Caleb m'a dit de passer du temps avec les autres, alors je vais le faire pour ensuite espérer pouvoir être un peu plus tranquille avec lui. Et à peine arrivée au milieu de tout ce monde, je me retrouve à devoir boire cul sec des verres qu’ils me tendent sous leurs encouragements totalement exagérés, pour fêter mon passage à la vingtaine. Ils veulent me voir bourrée eux, ils ont l’habitude, sauf que moi je ne veux pas l’être. Pas ce soir. Je les regarde, hésitante et je finis par céder mais après deux verres, je dis stop à leur jeu auquel habituellement je prends part avec plaisir. Je cherche Rachel du regard mais elle n’est pas là, et je suis toute seule pour gérer l’enthousiasme de ceux avec qui nous avons l’habitude de faire la fête et pour une fille qui est censée protéger mes arrières elle craint. Je suis faible, j’aime faire la fête, j’aime cet état dans lequel je suis après avoir bu quelques verres quand la soirée bat son plein et que tout semble plus facile et moins important. Mais pourtant je refuse le nouveau verre qu’ils me demandent de boire et je refuse aussi le joint qu’ils viennent d’allumer, et puisque je ne veux pas boire plus, et que je refuse aussi les jeux d’alcool auquel ils veulent que je prenne part et qu’ils semblent pas prêts à me laisser tranquille pour ma soirée d’anniversaire, j’accepte à la place de les suivre au milieu du salon qui sert de piste de danse. J’accepte de passer un peu de temps avec eux. Et je me retrouve avec ce groupe de fêtard, pour certains déjà bien alcoolisés voir défoncés à bouger au rythme de la musique et à me laisser emporter par l’ambiance de la soirée. Ma soirée. Je retrouve plusieurs de mes connaissances plus ou moins proches sur la piste de danse et d’autres gens que je suis sure de n’avoir jamais vu. Et je me laisse porter par la musique, dansant avec tout le monde et personne en particulier jusqu’au moment où Rachel me tire par le bras. « Mais qu’est-ce que tu fous ? Depuis quand tu danses sans moi, toi ? Enfin bref, ça fait un moment que je te cherche. J’ai vu ton rencard tout seul dehors, j’croyais qu’il te plaisait et tu le laisses tout seul ? T’es vraiment pas douée Clarke. Il est venu pour toi, pas pour te regarder danser avec ces abrutis. » Caleb ! Je réalise que je suis restée un peu plus longtemps que je ne le pensais loin de lui et j’ai peur qu’il soit parti maintenant. J’ai peur d’avoir tout gâché avec lui, dès le deuxième rendez-vous. Rachel m’a dit qu’elle l’avait vu dehors, alors je me précipite à l’extérieur, évitant de me laisser interpeler par d’autres personnes espérant vraiment qu’il ne s’est pas enfui. Je finis par le retrouver, après avoir contournée habillement la piscine, et éviter les éclaboussures, je le vois et je me sens soulagée. Il est encore là et je vais pouvoir passer du temps avec lui. J’attrape deux bières avant de me diriger vers lui. « Désolée j’avais dis que ce serait pas long. Mais je suis rien qu’à toi, à partir de maintenant. » Je lui tends une bière espérant qu’il ne m’en veuille pas trop pour cette attente.


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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyMar 26 Mai 2020 - 14:27

Alex & Caleb
“'Cause we were just kids when we fell in love, not knowing what it was. I will not give you up this time. Darling, just kiss me slow, your heart is all I own, and in your eyes, you're holding mine”
Elle est là devant moi et je me souviens presque instantanément des raisons pour lesquelles j’ai accepté si facilement de me rendre à sa soirée d’anniversaire à laquelle je ne connais pourtant personne. Son sourire me fait craquer, son rire également, j’ai un énorme coup de cœur pour ses yeux et surtout hier, en l’embrassant j’ai ressenti des sensations que jamais un baiser ne m’avait procuré avant. Entre nous il y a un petit quelque chose, un lien, une connexion incroyable qui me semblait pourtant assez irréaliste mais qui était pourtant réellement présente. Elle parvient à me faire perdre mes moyens rapidement et c’est ce qu’il se passe quand elle me dit qu’en règle générale les gens se contentent de ramener de l’alcool à une soirée d’anniversaire. Je le savais. Je m’en doutais. Elle déteste mon cadeau. Je suis nul. Je voulais juste lui faire plaisir et au final elle se retrouve avec un cadeau dont elle aurait déjà oublié l’existence demain. Je suis vraiment nul, et encore le mot est faible. « Il y a déjà assez d’alcool t’en fais pas. Et tu es venu c’est le plus important. » Moyennement convaincu que ma présence soit réellement le plus important, non en fait j’en suis sûr. Ce n’est pas du tout le plus important. J’aurais mieux fait de me creuser un peu plus les méninges pour trouver un cadeau digne de ce nom, parce que visiblement elle ne l’aime pas. En même temps comment j’ai pu penser qu’elle pourrait apprécier des recettes alors qu’elle n’aime pas cuisiner ? Je suis un imbécile et oui, vraiment, je me déteste. « Arrêtes de dire que tu as hâte de me voir aux fourneaux, tu sais vraiment pas dans quoi tu t’embarques avec moi. » Je lâche un petit rire. Je suis sûr que la voir galérer en cuisine pourrait être assez mignon alors oui vraiment, je demande toujours à voir ça. « Je te guiderai. » Je ne compte pas la regarder faire et me moquer d’elle en la pointant du doigt si je vois qu’elle a vraiment du mal à suivre la cadence. Je l’aiderai, je lui montrerai comment faire et je suis sûr qu’elle y arrivera. Elle se montre beaucoup trop difficile avec elle-même alors que je reste intimement persuadé qu’elle peut réussir à cuisiner un plat sans trop de difficulté parce que c’est moins compliqué qu’on pourrait le penser. Il suffit de suivre la recette à la virgule près au final. Ce qui est sûr c’est que je m’en veux presque immédiatement alors que j’ose évoquer un troisième rendez-vous. Pas parce que je n’en veux pas d’un mais simplement parce que j’ai peur qu’elle pense que je grille des étapes. « Intéressant tout ça ! Et tu as prévu quoi d’autres pour le troisième rendez-vous ? » Finalement elle ne semble pas m’en tenir rigueur, ce qui me soulage presque tout de suite. « Plein de choses, mais si je t’en parle ça ne sera plus une surprise. » J’essaie de me donner un air sûr de moi en lui répondant ça et j’ai bien peur que ça ne fonctionne pas très bien et d’avoir l’air complètement ridicule. Alors au lieu de m’attarder sur cette sensation désagréable je préfère lui dire à quel point j’ai pu penser à elle aujourd’hui, espérant qu’elle ne trouve pas ça étrange. « Et moi j’ai beaucoup parlé de toi. » J’ai définitivement un énorme sourire niais collé à mon visage alors que je me pince les lèvres tout en la regardant. Donc elle a parlé de moi ? Ça doit être bon signe ça, non ? Enfin je n’en sais rien, mais je suppose que ça l’est. « T’as parlé de moi ? » J’avoue être tout de même un peu surpris par cet aveu de sa part. Surpris, mais touché. Mais je suis d’autant plus surpris quand je bois une petite gorgée du verre qu’elle vient de me donner. Ça ressemblait à de la bière, mais il doit y avoir un autre alcool dedans. Je grimace et je tousse et je vois à sa tête qu’elle se retient de ne pas rire. Je perds toute crédibilité, ça y est, à tout jamais elle se souviendra de moi comme le mec qui n’aime pas l’alcool. « Petit joueur ! Alors comme ça tu n'aimes pas le goût de l'alcool fort ? » Elle pose à son tour son verre et alors que je ne m’y attends pas du tout elle pose ses lèvres sur les miennes pour m’embrasser langoureusement, avec passion comme nous avons pu le faire à de nombreuses reprises hier à la plage. Je lui rends bien volontiers ce baiser laissant nos langues entrer en parfaite harmonie mais elle écourte bien trop vite ce moment parce qu’on se fait interrompre par plusieurs personnes. Et ça me gêne. Au-delà du fait qu’ils ne nous laissent pas apprécier ce baiser comme il le faut je n’aime pas me dire qu’une bande d’inconnus – à mes yeux – nous ont regardé alors que nous étions en train d’échanger un tel baiser. Ça me met mal-à-l’aise. Ils proposent à Alex une partie de beer pong qu’elle refuse, et elle doit plus ou moins insister pour qu’ils finissent par la laisser tranquille. Je me sens de trop ici. Vraiment. Surtout quand je me retrouve confronté à ce genre de situation et qu’ils ne me lancent même pas un regard. Elle finit par se retourner vers moi. « Je suis désolée, ils sont tous très gentils mais en soirée ils se lâchent un peu trop. » J’hausse un peu les épaules et passe une main dans mes cheveux, toujours pas vraiment à l’aise. « T’as pas à t’excuser… » Je ne sais pas vraiment pourquoi mais juste après je lui conseil de partir passer du temps avec les autres. Parce qu’ils en ont tous clairement envie, ils sont tous venus pour elle. « Tu es sur que tu veux que j'aille voir les autres ? » Si je le veux ? Non. Non, pas du tout mais je n’ai même pas le temps de lui répondre que l’on se fait interrompre une nouvelle fois. « Je sais pas comment on fête les 20 ans chez les Britishs mais on va te montrer comment on fait chez nous. » Mes yeux glissent sur leurs mains entrelacées et je me surprends à ne pas apprécier du tout ce que je vois. Je me sens con, surtout quand elle commence à s’éloigner avec lui. Je suis arrivé il y a à peine cinq minutes et je me retrouve déjà tout seul. En même temps je pense l’avoir cherché, je lui ai dit qu’elle devrait passer du temps avec les autres mais je ne le voulais pas. Pas du tout. Tout ce que je veux c’est passer une nouvelle soirée avec elle en tête à tête, oublier tout le reste comme nous l’avons fait hier. Mais vu le monde présent à cette soirée je pense que je ne dois pas mettre beaucoup d’espoir dessus. J’explore un peu la maison, je bouge et j’aperçois – et surtout j’entends – un mouvement de foule à quelques mètres de moi. Je ne m’y approche pas mais je relève le regard pour voir une dizaine de personnes autour d’Alex qui semble boire cul sec plusieurs verres d’affilés. Une nouvelle fois je me demande ce que je fais ici et je me sens de moins en moins à ma place. Le son de la musique est beaucoup trop fort pour que je puisse entendre ce qu’ils se disent mais je découvre une facette d’Alex que je ne connaissais pas. Elle aime faire la fête et clairement elle a l’air de le faire régulièrement si j’en crois la vitesse à laquelle elle boit ces verres, elle est habituée à l’alcool. Maintenant elle danse et elle n’est pas seule, plusieurs personnes sont avec elle, des filles et des garçons. Pas mal de garçons, bien trop proches d’elle à mes yeux et encore une fois je n’aime pas du tout ce que je vois. Mais elle fait ce qu’elle veut c’est son anniversaire après tout. Je croyais juste qu’il y avait quelque chose de spécial entre nous et je me sens un peu con d’avoir pu croire ça. Pas réellement désireux d’assister encore plus longtemps à cette scène je décide de sortir prendre l’air. Il y a un peu moins de monde même si je me sens toujours un peu trop oppressé par toutes ces personnes autour de moi. Je finis par m’asseoir sur une chaise à quelques mètres de la piscine dans laquelle quelques personnes sont en train de se baigner. Je suis incapable de me souvenir du nombre de personnes que j’ai vu en train de se rouler des pelles depuis tout à l’heure, c’est impressionnant et surtout je ne comprends pas comment ils peuvent s’afficher en public comme ça. Deux filles me proposent de les rejoindre dans la piscine mais je refuse, le temps commence à se faire long alors je sors mon portable pour m’occuper un peu mais je me lasse vite. Je ne sais pas depuis combien de temps elle est partie mais je décide de m’en aller parce que je n’ai clairement rien à faire ici. Mais je ne lui en veux pas, elle veut passer son anniversaire avec ses amis c’est normal et après tout je ne suis qu’un mec qu’elle ne connaissait même pas il y a quarante-huit heures. Je ne suis personne à ses yeux, encore un inconnu. Je me lève et alors que je commence à faire demi-tour pour entrer dans la maison et me diriger vers la sortie, je la vois qui s’approche de moi. « Désolée j’avais dis que ce serait pas long. Mais je suis rien qu’à toi, à partir de maintenant. » J’hésite un peu mais j’attrape la bière qu’elle me rend et hausse les épaules. « T’excuses pas, c’est ton anniversaire tu le passes avec qui tu veux. » Je suis gêné. Déjà parce que je ne suis pas dans un environnement dans lequel je suis à l’aise et aussi parce que je ne sais honnêtement pas quoi lui dire. Et je sais qu’il faut que je parle, que je dise quelque chose. J’étais sur le point de partir mais ça je ne peux pas lui dire. Alors je bois juste quelques gorgées de bière et mon regard balaie rapidement toutes les personnes présente autour de nous. « T’as invité beaucoup de monde, je pensais que ça serait une petite soirée. » Je lui avoue, mais je me sens rapidement vraiment très nul, j’ai l’impression que j’aurais mieux fait de me taire. « Désolé, je crois que je suis un peu nerveux... » Comme un aveu honteux de ma part et encore le mot est faible je ne suis pas un peu nerveux. Je le suis énormément mais je pense que mon attitude le montre déjà.
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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptySam 30 Mai 2020 - 18:03



What would I do without your smart mouth?
Drawin' me in and you kickin' me out
You've got my head spinnin', no kiddin'
I can't pin you down
What's goin' on in that beautiful mind?

« Je te guiderai. » Est-ce que l’idée de tout rater juste pour qu'il me guide m’effleure l’esprit ? Bien sûr. Mais je sais que je n’aurais pas à faire exprès d’être nulle pour ça, je le suis naturellement. Mais savoir qu’il compte m’aider et me guider pour ne pas me laisser trop galère me rassure et me plaît aussi. « J’espère bien et j’aurais besoin de toi à chaque étape. » J’ai presque désormais encore plus envie de me retrouver dans une cuisine avec lui pour lui montrer à quel point je vais avoir besoin d’être guidée. Ce qui commence à me plaire finalement, c’est l’idée de lui et moi cuisinant ensemble avec une proximité forte pour qu’il puisse guider le moindre de mes gestes. Et c’est plus vraiment à de la cuisine que je pense à ce moment. Mais j’essaye de faire abstraction de tout ça, sauf qu’il ne m’aide pas en évoquant l’idée du troisième rendez-vous, et c’est avec un air absolument pas crédible qu’il réponds à ma question sur les plans qu’il a pour nous durant ce troisième rendez-vous. Mais même si son air sûr de lui mériterait clairement un peu de travail pour être prit au sérieux, je souris et je me concentre sur l’idée qu’il semble définitivement avoir envie d’un troisième rendez-vous alors que notre deuxième vient à peine de commencer. Et si tout semble aller vite depuis notre rencontre il y a de ça quelques heures finalement, je me rassure en constatant que nous sommes sur la même longueur d’onde. Et si lui m’avoues avoir pensé à moi toute la journée, moi je lui avoues avoir parlé de lui toute la journée. A croire que cette rencontre l’a bouleversé autant que moi. « T’as parlé de moi ? » Je le regarde essayant de ne pas me focaliser sur ses lèvres qu’il pince et qui me donne envie de l’embrasser, alors qu’il semble apprécier mon honnêteté. « Hum, peut être que j’ai vaguement saoulé ma meilleure amie avec le beau brun aux cheveux bouclés grâce à qui j’ai passé une très bonne soirée. » J’évite de lui avouer qu’au fond j’ai peut être totalement craqué sur le beau brun dont je parle. J’évite de lui dire qu’il a mit un sacré bordel en moi, et que j’étais tellement perdue et presque incapable de croire en tout ça que j’en ai parlé encore et encore à Rachel pour essayer de trouver un sens à ce qui s’était passé entre nous la veille. Je ne lui dis pas non plus que je me suis questionnée en essayant de comprendre pourquoi il a réussi à me toucher au point que j’en vienne à me laisser séduire par un homme. Au point que j’en vienne à l’embrasser le premier soir et à remettre ça encore et encore, devant même refréner d’autres envies. Je ne peux pas lui dire ça, je ne peux pas lui dire tout ce que j’ai dis à son sujet à Rachel, il aurait sûrement peur. En tout cas, moi parfois j’ai eu peur en racontant tout ça à Rachel. J’ai eu peur devant l’intensité des émotions que je ressens en sa présence et devant tant de nouveauté et pourtant en le voyant là devant moi, grimacer en goûtant à l'alcool fort j’oublie tout, pour retrouver le plaisir de l'embrasser. Un baiser intense au milieu du salon qu'il me rends et j'ai l'impression pendant quelques instants d'être de retour sur la plage en sous-vêtements à découvrir ses lèvres, à découvrir des sensations nouvelles qu'il arrive à me faire ressentir avec un seul baiser. Sauf qu'on est pas seul, loin de là même, et les gens autour ne semblent pas vouloir me laisser profiter pleinement de ce moment avec Caleb. Tout ça pour me souhaiter mon anniversaire et tenter de m’entraîner dans des jeux d'alcools, et si tous ici m'ont déjà sans doute jouer à un jeu d'alcool, c'est beaucoup plus rare de me voir embrasser avec autant d'intensité un mec, alors ils pourraient me laisser profiter quand même. Ils ne le font pas, et d'autres encore me sollicitent ne me laissant absolument aucun répit avec Caleb. Et ça devient encore pire quand Jason vient carrément me prendre la main pour m'emmener avec lui sans même vraiment remarquer Caleb. Et puisque mon invité du soir, m'a lui même dit d'aller passer du temps avec les autres, je suis Jason, après avoir demandé à Caleb de ne pas partir, parce que je ne veux pas que ce baiser bien trop court ne soit le seul baiser dont j'ai le droit ce soir.

Pendant plusieurs minutes, je me retrouve à boire, à refuser de boire aussi, à repousser toutes les tentations pour ne pas finir minable. Parce que si je suis avec eux, je ne veux pas finir la soirée avec eux, déchirée comme d'habitude. Et quand ils commencent à faire tourner les joints et à vouloir me pousser dans des jeux d'alcools, je finis par aller sur la piste de danse avec eux, l'endroit le moins risqué pour moi finalement. Je ne sais pas combien de temps je reste là, à danser et à laisser la musique guider mes gestes, chantant à tue tête aussi en suivant l'ambiance de la soirée. Et je reste là, à danser avec des habitués des soirées, jusqu'à ce que Rachel me sorte de là, me rappelant quand même que j'ai laissé Caleb tout seul. Et quand elle me dit qu'elle l'a vu dehors, je sors de la maison espérant pouvoir le trouver rapidement, et surtout le trouver tout court parce que j'ai peur qu'il soit parti. Qu'il se soit lassé de m'attendre, alors quand je le vois enfin, j'ai un sourire sur les lèvres, rassurée de constater que tout n'est pas gâché. Je m'avance vers lui, avec de la bière, cette fois je m'assure que ça en soit bien, et quand j'arrive à sa hauteur, je m'excuse et je lui assure que désormais, je suis toute à lui. Je le sens un peu plus distant qu’à son arrivé, il hésite à prendre la bière que je lui tends et il ne sourit plus. Je me demande si c’est mon comportement qui semble l’avoir fait se renfermer un peu. Est-ce que ce qu’il a vu de moi l’a dégoûté ? Est-ce qu’il va s’enfuir dans quelques minutes et me laisser seule ? Même si je ne serai pas vraiment seule vu le monde. Mais c’est avec lui que j’ai envie d’être ce soir, c’est peut-être fou. Peut être incompréhensible, mais je me sentais si bien hier soir sur la plage avec lui. Et c’est pour ça que je le voulais ce soir à cette fête. Parce que j’aime sa présence, j’aime être avec lui. « Je veux le passer avec toi. » J’hésite en lui disant ces mots, pas parce que je doute de ce que je veux, mais parce qu’au fond j’ai cette crainte qu’il me repousse après m’avoir vu dans cet univers. Qu’il pense que je ne vaux pas le coup finalement. Qu’il ait eu le temps de s’apercevoir de la fille que je suis vraiment et qu’il soit déçu de moi. Et peut être que je me sens vulnérable en le regardant parce que j’ai vraiment peur de l’avoir dégoûté. Après quelques secondes, je le vois boire quelques gorgées de la bière et faire un commentaire sur le monde présent à la soirée. Je lève les épaules à sa remarque. Il y a beaucoup de monde et j’ai appris par Rachel que je suis en partie responsable de la quantité de monde invité ce soir. Mais je ne peux pas le dire à Caleb. Je ne peux pas lui dire que durant plusieurs soirées j’ai invité des inconnus à mon anniversaire mais que je n’en ai pas le moindre souvenir. C’est impossible que je lui avoue ça. Déjà qu’il doit me voir comme une espèce de fêtarde, alcoolique, je ne vais pas allonger la liste des choses honteuses me concernant. « Désolé, je crois que je suis un peu nerveux... » Il l’avoue mais au fond depuis son arrivée, je l’avais deviné, sa nervosité et comme une conne, je l’ai laissé seul au milieu de tout ces gens. Je n’ai pas été capable de penser à lui avant de penser à moi et je l’ai laissé au milieu d’inconnu dans un univers dans lequel il n’est visiblement pas à l’aise. Et j’espère qu’il n’est pas trop tard pour me rattraper. « Je pensais aussi que ce serait une petite soirée. Mais l’avantage des grandes soirées c’est qu’on peut disparaître plus facilement. » Je lui attrape la main, à nouveau, à croire que j’aime l’entraîner avec moi et je me dirige vers le fond du jardin. Dans un coin pas vraiment isolé mais assez à l’écart pour que les gens comprennent qu’on ne veut pas être dérangé et ainsi éviter qu’on ne soit trop perturbé par les autres personnes. Je m’assois par terre et sans lui laisser vraiment le choix, je l’invite à en faire de même en tirant sur sa main que je n’ai pas lâché. « Je suis désolée de t’avoir laissé au milieu de tout ces inconnus. Ça te dit qu’on oublie ces dernières minutes et qu’on oublie tout ces gens ? » Difficile de vraiment les oublier tant le bruit est fort, mais j’ai envie qu’il se sente un peu moins nerveux, que cette soirée ne soit pas un calvaire pour lui. Je ne veux pas que le temps passé avec moi soit une source de stress pour lui, parce que moi j’aime sa présence. J’aimerai aussi qu’il s’amuse, qu’il rit, qu’il prenne du plaisir ici mais visiblement c’est pas le cas. Pas du tout. Et une idée folle me vient mais je ne suis pas sûr de gagner des points avec cette idée, alors je garde l’idée du joint en dernier recours. Me contentant de l’embrasser avec douceur en espérant pouvoir le convaincre qu’il a bien fait de venir à cette soirée. Le convaincre aussi que c’est avec lui que j’ai envie d’être ce soir malgré les sollicitations nombreuses, c’est lui que j’ai envie d’embrasser. Avec lui que j’ai envie d’être. Et cette fois, je peux vraiment profiter de ce baiser sans être dérangée toutes les deux minutes. Et après ce baiser je m’allonge dans l’herbe regardant un peu le ciel, évitant de le regarder lui. « Je suis vraiment soulagée que tu ne sois pas parti, je m’en serais voulu si je t’avais fais fuir. » Je crois que la façon avec laquelle je lui fais cet aveu ne laisse aucun doute sur ma sincérité. J’évite de le regarder, pour ne pas me sentir totalement vulnérable alors que je lui fais part d’un sentiment sincère, ce qui est finalement pas courant chez moi. « Surtout que tu m’as promis un troisième rendez-vous. Et qu’on a des recettes à tester ensemble. Ça tient toujours ? » Je cache mon incertitude derrière un sourire amusé mais au fond de moi je pries presque pour qu’il n’ait pas changé d’avis ! Pour qu’il ne soit pas totalement dégoûté et déçu par mon comportement. Parce qu’il est hors de question que je renonce si vite à lui, alors que c’est le premier homme avec lequel je me sens si bien. Le premier homme qui m’attire autant. On a des recettes à tester mais au delà de ça, je veux tester encore pleins de choses avec lui, parce que si je ne sais pas pourquoi je ressens autant de choses en sa présence, je veux juste me laisser porter parce qu’il me fait me sentir bien et c’est réellement agréable. 


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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyDim 31 Mai 2020 - 23:20

Alex & Caleb
“'Cause we were just kids when we fell in love, not knowing what it was. I will not give you up this time. Darling, just kiss me slow, your heart is all I own, and in your eyes, you're holding mine”
J’ai l’impression que cette fille peut me demander de la suivre n’importe où et je le ferai sans hésiter. La preuve, elle m’a invité à cette soirée et j’ai accepté alors qu’au final je ne la connais même pas. C’est insensé. Ce que je ressens en la regardant me dépasse complètement et pourtant aussi paradoxal que ça puisse paraître, ça me plaît. J’ai envie de cuisiner avec elle, de la voir essayer les recettes que je lui ai données. Je veux l’embrasser encore comme je l’ai fait hier, je veux passer une autre soirée en tête à tête avec elle, l’écouter parler de tout et de rien, voir son sourire, l’entendre rire, la sentir passer ses mains dans mes cheveux, la voir rougir quand je lui fais un compliment, me sentir complètement perdre pied quand je la regarde dans les yeux. Est-ce que c’est ça qu’on ressent quand on est en train de tomber amoureux ? Cette envie et ce besoin constant d’être avec elle. Penser à elle en cours aujourd’hui en me rendant compte qu’elle me manque alors que je ne l’ai pas vu depuis quelques heures seulement ? Si oui je pense pouvoir officiellement dire que je suis en train de tomber amoureux de cette fille. Mais c’est dingue parce que je ne la connais pas vraiment, je l’ai rencontrée il n’y a même pas quarante-huit heures. J’ose lui dire que j’ai beaucoup pensé à elle aujourd’hui, je ne m’attends pas forcément à ce qu’elle me réponde et pourtant elle me dit qu’elle a beaucoup parlé de moi. Elle a parlé de moi. C’est une bonne ou une mauvaise chose ? Peut-être qu’elle s’est plaint en disant à ses amies qu’elle a passé une soirée terriblement ennuyante et qu’elle regrette amèrement de m’avoir invité ce soir. Ça doit être ça. C’est ça. Je n’en doute pas. « Hum, peut être que j’ai vaguement saoulé ma meilleure amie avec le beau brun aux cheveux bouclés grâce à qui j’ai passé une très bonne soirée. » Je souris comme un idiot en entendant sa réponse et je baisse quelques secondes les yeux avant de les remonter très vite pour me perdre dans ses yeux. Elle vient donc de sous-entendre qu’elle pourrait potentiellement me trouver beau. Comment une fille aussi parfaite pourrait me trouver moi beau ? Du moins à son goût. Un peu à son goût. C’est impossible. Inimaginable. Mais elle vient de le dire et je ne sais pas pourquoi je fais une focalisation sur ça. Mais elle me trouve beau, aussi incroyable que cela puisse paraître. Alex, cette fille qui me semblait beaucoup trop belle, carrément inaccessible pour un garçon comme moi. Elle ne semble pas partager mon avis. Ou bien peut-être que j’ai mal compris sa phrase et qu’elle m’a dit ça sans vraiment le penser. C’est finalement ce qui a de plus logique. « La soirée d’hier était parfaite.  » Je lui avoue alors que je souris toujours et je pense que je ne devrais pas tarder à avoir mal aux zygomatiques. J’en fais trop, beaucoup trop alors je me tais et j’arrête de lui monter à quel point elle me fait craquer, à quel point j’ai aimé chaque seconde passée avec elle hier, chaque baiser échangé, à chaque fois que sa main se posait sur ma peau. Et puis toutes ces sensations ressenties hier me submergent de nouveau quand elle m’embrasse au milieu de tout ce monde qui semble prendre un malin plaisir à nous interrompre et avant même que je ne puisse dire quoique ce soit de plus elle s’éloigne de moi, sa main dans celle d’un autre mec. Peut-être que c’est bête de ma part, mais la voir aussi proximale avec ce mec donne simplement l’impression d’être un mec parmi tant d’autre à ses yeux. Alors qu’elle, elle est bien plus que ça pour moi. Tellement plus.

Je ne sais pas du tout combien de temps je reste seul à essayer de m’occuper mais sans réellement essayé de m’intégrer à la soirée non plus. Mais ça c’est parce que je ne suis pas dans mon univers, pas dans mon élément. Je peux faire des efforts parce qu’elle m’a demandé de venir ce soir – même si je ne comprends vraiment pas pourquoi. –  C’est au moment où je m’apprête à rentrer chez moi qu’elle s’avance vers moi, un sourire aux lèvres et deux bières à la main. Après quelques secondes d’hésitation j’attrape la bouteille qu’elle me tend tout en lui assurant qu’elle n’a aucune excuse à me donner et puis c’est vrai. C’est son anniversaire, sa soirée, elle fait ce qu’elle veut et n’a aucun compte à me rendre même si je n’imaginais clairement pas la soirée comme ça. « Je veux le passer avec toi. » Plutôt étonné par cette révélation je lève les yeux vers elle pour la regarder sans trop savoir quoi lui répondre. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’elle veut passer la soirée avec moi plutôt qu’un autre ? Je ne comprends pas du tout. Pourtant elle semble avoir beaucoup de prétendants comme je l’imaginais, il n’y a qu’à voir tous les mecs qui la regardaient quand elle dansait tout à l’heure. Je ne comprends pas alors je ne lui réponds pas. Je me sens nul là, maintenant tout de suite. Vraiment nul et vraiment pas à la hauteur. Parce que je suis avec elle et je ne suis pas à l’aise. Pas à cause de sa présence à mes côtés – au contraire – mais simplement parce que je ne suis pas dans mon univers et pourtant c’est le sien. Les soirées, l’alcool, être entourée. C’est ce que j’en déduis de cette soirée. Elle aime tout ça et moi pas du tout. Elle va certainement me trouver nul et je n’ai plus aucune chance avec elle. De toute façon je pense que je n’en ai jamais vraiment eu, elle est beaucoup trop parfaite pour vouloir être avec un mec comme moi et je la comprends. Elle peut avoir n’importe qui. « Je pensais aussi que ce serait une petite soirée. Mais l’avantage des grandes soirées c’est qu’on peut disparaître plus facilement. » Avant que je ne puisse dire quoique ce soit elle attrape ma main pour m’entraîner avec elle dans un coin du jardin à l’écart de toutes ces personnes, de ces mouvements constants mais malheureusement pas de ce bruit. Elle s’assied m’entraînant avec elle. « Je suis désolée de t’avoir laissé au milieu de tout ces inconnus. Ça te dit qu’on oublie ces dernières minutes et qu’on oublie tout ces gens ? » Je secoue la tête de droite à gauche et il ne me faut que quelques secondes pour lui répondre. « Non arrête, je t’assure tu n’as vraiment pas à t’excuser. » C’est son anniversaire elle fait ce qu’elle veut, si elle a envie de danser avec d’autres mecs alors que moi je la regarde me rendant compte que je n’aime pas du tout la voir trop proche de ces hommes. Je ne suis pas à la hauteur et surtout je ne veux pas qu’elle se sente obligée de passer la soirée avec moi parce qu’elle a bien vu que je ne m’amusais pas. Mais dès que ses lèvres retrouvent les miennes j’oublie tout. J’oublie mes nombreuses incertitudes, mes interrogations, mes remises en question et les yeux fermés je me concentre sur ce baiser, sur ma langue qui cherche la sienne, sur ma main qui remonte sur sa joue pour la caresser doucement ne me lassant vraiment pas de ses baisers qui se semblent toujours encore meilleurs chaque fois. « Je suis vraiment soulagée que tu ne sois pas parti, je m’en serais voulu si je t’avais fais fuir. » Elle vient de s’allonger dans l’herbe alors que moi mes yeux se baissent sur cette bière qu’elle m’a donnée il y a quelques minutes. J’en bois quelques gorgées et je la garde dans une main n’osant pas vraiment la regarder. « Pour être complètement honnête à quelques secondes près j’étais en train de partir. » Elle est juste arrivée pile au bon moment. Et c’est pour ça que je n’ose pas la regarder. Parce que j’étais en train de partir alors qu’elle m’a invité. Persuadé qu’elle ne le remarquerait pas j’étais sur le point de partir sans même lu dire au revoir. « Surtout que tu m’as promis un troisième rendez-vous. Et qu’on a des recettes à tester ensemble. Ça tient toujours ? » Cette fois je la regarde, je lève les yeux vers elle et un petit sourire se dessine sur mes lèvres quand elle me parle de ces recettes que nous devons tester tous les deux. « Tu sais je suis pas sûr qu’on puisse considérer ce soir comme un deuxième rendez-vous. » Pourquoi est-ce que je lui dis ça ? Je le pense, mais j’ai l’impression que ce n’est pas la meilleure des choses à dire à une fille. Je grimace réalisant ma maladresse. « Enfin je veux dire…» Voilà pourquoi il est préférable que je ne parle pas, je suis nul à chaque fois que j’ouvre la bouche. «… excuse-moi, c’est pas ce que je voulais dire.  » J’aurais dû lui expliquer qu’à mes yeux, un rendez-vous c’est un tête à tête, un moment pendant lequel on ne risque pas de se faire interrompre toutes les deux minutes comme ce soir. « Sinon oui oui ça tient toujours pour moi. » Je réponds avec beaucoup de retard à sa question. Je ne bouge pas, je reste assis sur l’herbe à la regarder alors qu’elle est allongée et qu’elle fixe le ciel. J’ai l’impression qu’elle évite de me regarder ce qui me met encore plus mal à l’aise. Je n’ose plus vraiment bouger ou encore m’approcher d’elle. Un silence s’installe entre nous, comme hier au bar quand j’étais aussi nerveux et mal à l’aise que je ne le suis maintenant. « Désolé je suis toujours aussi nul pour tout ça. » Tout ça ; être dans un endroit pas habituel pour moi – hier le bar et aujourd’hui cette soirée – pour entamer de nouvelles conversations, pour draguer. Pour tout ça. En vingt-quatre heures je ne me suis pas amélioré au contraire, j’ai l’impression d’être encore moins bon qu’hier.
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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyLun 1 Juin 2020 - 18:02



What would I do without your smart mouth?
Drawin' me in and you kickin' me out
You've got my head spinnin', no kiddin'
I can't pin you down
What's goin' on in that beautiful mind?

Il est venu, il vient d'arriver et après un baiser échangé, et quelques mots, je le laisse tout seul, entraînée par Jason, et après que Caleb m'ait dit d'aller profiter de mes amis. Je sais pas vraiment pourquoi j'ai suivis Jason, ni même pourquoi j'ai laissé Caleb tout seul, parce que c'est avec lui que j'ai envie de passer du temps ce soir et pourtant il faut que Rachel me le rappelle pour que je finisse par me rendre compte que j'ai mal agis. Que j'ai fais une connerie, que je ne suis pas douée. Mais pourtant ça ne devrait pas être compliqué, il est venu parce que je l'ai invité, j'ai envie d'être avec lui, alors pourquoi il est tout seul dehors et moi ici à danser ? Il devrait être là avec moi, enfin pas sur la piste de danse, mais je devrais être avec lui, comme la veille sur cette plage. Et après quelques minutes à le chercher au milieu de tout ce monde, je le retrouve et je lui souris, heureuse et soulagée de le voir encore là. Et pour éviter d'être de nouveau dérangée, je l'attire avec moi vers un coin un peu plus à l'écart pour pouvoir m'excuser et enfin profiter de cette soirée ensemble, c'est pour ça que je l'ai invité, pour être avec lui. Et, quand je lui demande s'il est d'accord pour qu'on oublie ces dernières minutes, il me fait signe que non de la tête ? Pourquoi non ? Je fronce les sourcils surprise par cette réponse. C'est bon j'ai tout gâché, et il va partir. Il en a eu marre d'attendre, il en a eu marre de cette soirée et j'ai réussi à le dégoûter de moi en moins de quarante-huit heures. J'ai vraiment fais fort, le premier mec qui me plaît vraiment et je gâche tout, bravo Alex !  « Non arrête, je t’assure tu n’as vraiment pas à t’excuser. » Je me sens soulagée quand il parle enfin. Quand il me dit que je n'ai pas à m'excuser de l'avoir laissé, et pourtant je sens que je dois le faire, parce que j'ai vraiment cru que j'avais laissé passer ma chance avec lui. Et puisqu'il ne semble pas vouloir de mes excuses verbales, je décide de m'excuser d'une autre manière, d'une manière qui devrait lui prouver que je veux passer du temps avec lui. Je l'embrasse, et quand il me rends mon baiser, je me sens toute de suite mieux. Soulagée de voir qu'il veut toujours de moi, qu'il accepte mon geste et qu'il prolonge même le baiser. Sa main caresse ma joue et je retrouve toute la douceur dont il pouvait faire preuve à mon égard sur cette plage, cette douceur, cette tendresse mêlée à l'intensité qu'il peut réussir à me faire ressentir d'un simple baiser. Et dire que j'ai failli passer à côté de ça parce que j'étais trop occupée à passer du temps avec des imbéciles avec qui je passe déjà la plupart de mon temps en soirée. Et ce soir, c'est pas avec eux que je veux être, clairement pas. Mais malgré ce baiser, j'ai quand même toujours un doute. Il m'a embrassé, et pourtant, je ne suis pas sûre qu'il soit plus à l'aise ou qu'il m'apprécie après m'avoir vu au contact de mes amis. Mais il est là, et je suis soulagée de pouvoir passer du temps avec lui, pouvoir me rattraper et lui faire oublier que je suis aussi cette fille qui boit et qui est capable de laisser son invité seul. Je m'allonge sur l'herbe juste après l'avoir embrassé. « Pour être complètement honnête à quelques secondes près j’étais en train de partir. »  Heureusement que je regarde le ciel à ce moment parce que j'aurais bien eu du mal à lui cacher que sa remarque me touche vraiment. Il allait partir, j'avais raison alors, il est déçu de ce qu'il voit. De moi et il était en train de partir, de quitter la soirée et donc me quitter moi aussi ? Je regarde toujours le ciel, cachant mes émotions essayant de ne pas me laisser atteindre par cette idée qu'il allait partir. Il est encore là, je jette un coup d’œil furtif dans sa direction, et je me concentre sur sa présence, parce que même s'il comptait partir, il l'a pas fait. Il aurait pu le faire. Me dire qu'il était pas intéressé par tout ça, mais il l'a pas fait et il est à mes côtés, à l'écart des autres, juste avec moi. Je cache mes doutes, et je dois lui donner des raisons de rester et de lui prouver qu'il a eu raison de ne pas partir, même s'il en avait pas forcément l'intention. Je veux vraiment ce troisième rendez-vous, je veux du temps avec lui, et je veux même cuisiner si c'est avec lui que je le fais. Et peut-être qu'apprendre qu'il a failli partir me donne encore plus envie de profiter de ce temps avec lui. J'espère vraiment qu'il ne va pas mettre fin à mes espoirs et me dire qu'il n'y aura pas de troisième rendez-vous.  « Tu sais je suis pas sûr qu’on puisse considérer ce soir comme un deuxième rendez-vous. »  Encore une fois je crois que c'est au prix d'un gros effort que je réussis à ne pas lui montrer que sa remarque me déstabilise, qu'est-ce qu'il veut dire avec ces mots ? Je l'ai invité à une fête, il est venu, et on est ensemble, et c'est pas un rendez-vous ? Et surtout il réponds pas à ma question, est-ce que ça tient toujours ? Le troisième rendez-vous ? Notre début de truc ensemble ? Je n'ai jamais été aussi intéressée par la vue du ciel qu'à cet instant précis, évitant réellement de le regarder pour ne pas qu'il voit comme je suis mal à l'aise et perturbée par ce qu'il me dit. « Enfin je veux dire…» Je le regarde, je prends le risque de le regarder parce que j'attends qu'il continue, j'attends de savoir ce qu'il veut dire justement, je vois bien qu'il est mal à l'aise, mais je reste silencieuse en attente de ses explications. «… excuse-moi, c’est pas ce que je voulais dire.  » Je ferme les yeux quelques secondes déçue de ne pas avoir plus d'explications. Il est clairement nerveux, mais je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas ce qu'il voulait dire, j'en sais strictement rien et j'ai toujours aucune réponse à ma question. « Et tu voulais dire quoi ? » C'est sans réfléchir que les mots sortent de ma bouche, doucement mais de façon instinctive. J'en viens à croire qu'il cherche peut-être un moyen de me laisser et que c'est pour ça qu'il ne veut pas considérer ça comme un deuxième rendez-vous. On peut pas parler de rendez-vous quand on s'apprête à quitter quelqu'un non ? Et puis d'abord on est pas ensemble, il pourrait juste partir comme il a failli le faire. Mais alors pourquoi il m'a rendu mon baiser ? Je suis pas douée dans mes relations mais là il m'aide pas. J'ai une question en tête, qui tourne en boucle mais je n'ose pas lui poser de peur d'entendre sa réponse. J'aimerai lui demander s'il veut partir, mais après tout s'il le veut qu'il le dise. Je suis étonnamment très silencieuse, les yeux perdus dans l'immensité du ciel et mes doutes qui m'empêchent d'y voir clair. Pourquoi je me sens si mal ? Pourquoi alors que je n'ai passé qu'une soirée avec lui, je me sens si mal à l'idée qu'il veuille partir ? S'il ne veut pas de moi, ça ne sera pas le premier et pas le dernier à me repousser non ? Et pourtant cette idée me déplaît énormément. Parce que tout ce que j’ai dis à Rachel à son sujet est toujours vrai. Il me plaît. Et si je suis incapable de comprendre ce que je ressens quand il est à mes côtés, je ne peux pas faire semblant de ne rien ressentir, c’est impossible.  « Sinon oui oui ça tient toujours pour moi. » Pendant quelques secondes, je ne réalise même pas ce qu'il vient de me dire, parce que j'avais presque oublié ma question, ou presque perdue espoir d'avoir une réponse. Je ne veux pas qu'il me voit douter, je ne veux pas lui montrer ma vulnérabilité que je cache derrière mon sourire,  et mes gaffes, sauf que j'ai bien du mal à sourire. Enfin jusqu'au moment ou je réalise que ses mots veulent dire que j'ai encore une chance. Qu'il veut encore de ce troisième rendez-vous avec moi. Je souris légèrement essayant de mettre un peu d'ordre dans mes pensées, sans vraiment y parvenir. Je voudrais que tout soit aussi simple que la veille sur la plage, et d'ailleurs pourquoi ce n'est pas simple ? Pourquoi le silence s'installe entre nous et pourquoi je ne trouve rien à dire pour le briser ? J'ai l'impression d'être nulle ce soir, après l'avoir laissé tomber, je suis avec lui mais je préfère regarder le ciel. Je suis définitivement nulle mais habituellement j’essaye de pas montrer quand les choses sont importantes à mes yeux. Sauf que ce soir j’ai du mal. Et si son côté nerveux me faisait réellement sourire hier soir, cette fois, c'est légèrement différent. Parce qu'il m'a vraiment fait croire qu'il ne voulait qu'une chose : partir loin de moi. Et c'est désagréable comme sensation, vraiment. Et puis, il a réussi à me mettre mal à l'aise aussi. « Désolé je suis toujours aussi nul pour tout ça. » Je finis par me redresser et m’asseoir face à lui, et je le regarde pour la première fois depuis que je me suis allongée dans l'herbe, avant qu'il ne m'annonce avoir voulu partir, puis qu'il dise que ce rendez-vous n'était pas un rendez-vous, enfin qu'il me fasse douter de ses intentions. Je le regarde et j'essaye de ne pas lui montrer que je suis moi aussi mal à l'aise finalement. « Je ne suis pas vraiment douée non plus. » Je tente un léger sourire pour détendre l’atmosphère, j'aime pas du tout ce malaise entre nous alors qu'hier ça semblait si facile, si agréable. Je finis ma bière que j'avais laissé à côté de moi, et je regrette presque de ne pas avoir de l'alcool plus fort avec moi, j'en aurais bien besoin. Et pourtant sur la plage je n'en avais pas besoin. Sur la plage je n’avais besoin que de ses yeux, que de ses baisers, que de ses mains qui caressent avec douceur mon corps pendant que je l’embrassais. Sur la plage, c’était simple entre nous même si ce que je ressentais n’avait rien de simple, j’étais à l’aise, sereine et vraiment bien avec lui. « Je me suis pas très bien comportée avec toi, mais je veux que ce soit notre deuxième rendez-vous et surtout je veux que ça se passe bien. » Et je veux qu’il reste surtout ! Mais ça je ne le dis pas. Et après l’avoir regardé pendant quelques secondes et l’avoir vu rester immobile, hésitant et incertain, je brise cette distance entre nous en caressant du bout des doigts sa main avant de me rapprocher encore pour m’asseoir juste à côté de lui assez proche pour poser ma tête sur son épaule et retrouver cette proximité qui me plaît tant. Je dois me reprendre et faire en sorte de ne pas tout gâcher, je dois pouvoir le faire non ? « Tu veux toujours partir ? » La musique est forte mais la proximité de nos deux corps me permet de ne pas avoir à le dire trop fort. J’hésite alors que ma main joue nerveusement avec la sienne et avant qu’il me réponde, je continue comme pour retarder l’échéance de sa réponse. « Si c’est le cas, je comprendrais, tu connais personne et tu dois avoir peur de tout ça, et de moi, mais je veux que tu saches que j’ai pas envie que tu partes. Et si tu veux bien m’aider, on peut faire en sorte que cette soirée ne soit pas gâchée par mes conneries. Tu as dis que la soirée d’hier était parfaite, et je suis d’accord avec ça, j’aime passer du temps avec toi. Et je peux essayer de faire en sorte que cette soirée soit bonne aussi. Après tout tu es encore là. » Et visiblement il n’y a personne pour me dire de me taire ? Et après le silence, je me mets de nouveau à trop parler pour cacher la nervosité que je ressens. « J’ai pas envie que tu partes. Je l’ai déjà dis non ? » Je parle trop et je rougie un peu gênée par la situation, un peu mal à l'aise de lui dévoiler ce que je veux. Je lui ai posé la question mais j’ai visiblement pas envie d’entendre la réponse, bien trop anxieuse à l’idée qu’il m’avoue avec politesse qu’il a toujours envie de fuir en courant. « Tu sais, c’est mon anniversaire aujourd’hui, tu vas quand même pas me laisser ? » Je finis par décoller ma tête de son épaule pour le regarder, alors que j’essaye de lui faire les yeux doux pour le convaincre mais je suis sure que je vais encore lui faire peur. Et je regrette presque de ne pas avoir accepté plus d’alcool ou plus d’autres choses pour me détendre un peu et faciliter ce moment.  


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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyLun 1 Juin 2020 - 20:27

Alex & Caleb
“'Cause we were just kids when we fell in love, not knowing what it was. I will not give you up this time. Darling, just kiss me slow, your heart is all I own, and in your eyes, you're holding mine”
Pourquoi est-ce qu’il a fallu que je sois aussi nul dans tout ce que j’entreprends ? Parce que je le suis. Nul. Complètement nul. Il suffit de me regarder avec Alex pour s’en apercevoir. J’enchaîne conneries sur conneries et elle n’ose même plus me regarder préférant fixer le ciel, allongée sur l’herbe alors que moi je n’arrive pas à détacher mes yeux d’elle. Elle est tellement belle que je trouve ça presque intimidant. Sûrement une des raisons pour laquelle je me sens si nul et que je n’arrive pas à parler correctement. Je dis n’importe quoi et je commence par lui avouer que si elle était arrivée dix secondes plus tard elle ne m’aurait pas trouvé dans son jardin et je vois bien que cet aveu de ma part la déstabilise et je la comprends. C’est nul de ma part de lui avouer ça même si en soit c’est complètement la vérité. J’essaie de me sortir de cette situation tout seul alors qu’elle ne décroche pas un mot, elle ne me répond pas et ne me regarde même pas. Je me déteste, je me maudis, je me sens tellement con. J’ai envie d’oublier tout ça, ce malaise que je ressens mais pourtant c’est impossible. Je suis toujours aussi mal à l’aise et mon incapacité totale à lui parler normalement le prouve bien. « Et tu voulais dire quoi ? » Je ferme les yeux quelques instants, juste assez longtemps pour m’insulter intérieurement une bonne centaine de fois. Je lâche un léger soupir pour exprimer d’une certaine manière la situation délicate dans laquelle je me suis foutu tout seul. J’hausse les épaules mais elle ne le sait pas vu qu’elle ne me regarde pas. « Rien, laisse tomber… » Le problème c’est qu’au final si, je voulais bien dire avoir du mal à considérer cette soirée comme un deuxième rendez-vous mais je me suis juste très mal exprimé. J’en viens même à ronger mes ongles, c’est pour vous dire à quel point je ne suis pas à l’aise. Mais il va bien falloir que j’assume mes mots, alors je me lance. « C’est juste que… il y a beaucoup de monde autour de nous, beaucoup de bruit et on est interrompu toutes les cinq minutes c’est pas vraiment le lieu le plus intime pour un rendez-vous et apprendre à connaître quelqu’un. » Parce que j’ai envie d’apprendre à la connaître oui. Je pense d’ailleurs que j’ai plutôt bien réussi à lui exprimer le fond de ma pensée tout en choisissant les bons mots. D’ailleurs ça me fait penser qu’on a pas été coupé depuis longtemps et quelqu’un ne devrait pas tarder à revenir pour embarquer Alex dans un nouveau jeu à boire, ou un truc dans le genre. J’essaie de combler tous ces silences qui s’installent entre nous mais Alex ne me facilite pas la tâche en restant aussi silencieuse. Hier elle parlait plus que ça. Je préférais largement la Alex d’hier qui parlait encore et encore quitte à dire ou faire des choses complètement folles. Parce que là en restant aussi silencieuse elle m’oblige à parler moi, or comme vous pouvez le constater c’est une véritable catastrophe. Quand je lui avoue enfin le vrai fond de ma pensée : je suis nul, elle se redresse et me regarde enfin. Presque instantanément mes yeux se perdent dans les siens. « Je ne suis pas vraiment douée non plus. » Elle l’est pourtant bien plus que moi. En même temps difficile de faire pire, je suis tellement nul que je dois certainement lui faire pitié. Elle termine sa bière ce qui m’oblige à quitter ses yeux pour me rendre compte que j’ai à peine touché à la mienne. Je bois quelques gorgées avant de la reposer à côté de moi. C’est moi qui suis lent à boire ou elle rapide à finir cette bouteille ? « Je me suis pas très bien comportée avec toi, mais je veux que ce soit notre deuxième rendez-vous et surtout je veux que ça se passe bien. » Elle me reparle de ce deuxième rendez-vous en me disant qu’elle veut vraiment que ça en soit un. Tout ce que je ressens quand je la regarde me perturbe complètement, de nouveau mon regard est perdu dans le sien et même quand je sens ses doigts sur ma main je ne la quitte pas des yeux. C’est seulement quand elle s’approche de moi pour poser sa tête sur mon épaule que je commence à déstresser. « Moi aussi je veux que ça se passe bien. » Nos mains sont de nouveau entrelacées et cette proximité entre nous me plaît et me détend complètement. Avec elle je suis bien. Je me sens bien et j’ai l’impression de retrouver toutes ces sensations et émotions que j’ai découvertes hier soir sur cette plage. « Tu veux toujours partir ? » Doucement, je secoue la tête mais elle ne me laisse pas le temps de répondre puisqu’elle reprend assez vite la parole. « Si c’est le cas, je comprendrais, tu connais personne et tu dois avoir peur de tout ça, et de moi, mais je veux que tu saches que j’ai pas envie que tu partes. Et si tu veux bien m’aider, on peut faire en sorte que cette soirée ne soit pas gâchée par mes conneries. Tu as dis que la soirée d’hier était parfaite, et je suis d’accord avec ça, j’aime passer du temps avec toi. Et je peux essayer de faire en sorte que cette soirée soit bonne aussi. Après tout tu es encore là. » Voilà, la Alex qui parle beaucoup trop qui me faisait craquer est de retour et elle parle encore et encore sans s’arrêter je ne suis même pas sûr de retenir tout ce qu’elle me dit tant son débit de parole est élevé. Mais je parviens quand même à lancer une petite phrase avant qu’elle ne rouvre la bouche. « J’ai pas peur de toi. » Mais elle ne me laisse pas le temps de répondre à sa vraie question, elle me dit encore qu’elle ne veut pas que je parte et l’entendre parler comme ça me fait vraiment craquer. Je ris un peu avant qu’elle n’utilise l’argument de choc ; c’est son anniversaire donc je n’ai pas le droit de la laisser. Alors qu’elle détacher sa tête de mon épaule je la regarde et n’attends pas plus longtemps pour lui répondre. « Tout ce que je veux c’est être avec toi. » Je lui avoue sincèrement. Nos visages ne sont qu’à quelques centimètres l’un de l’autre et mes yeux passent des siens à ses lèvres plusieurs fois. « Je vais essayer de tout faire pour que cette soirée soit tout aussi parfaite que celle qu’on a passée hier. » Je lui dis doucement alors que mon visage s’approche encore un peu plus de sien pour poser mes lèvres contre les siennes et encore une fois je suis surpris par tout ce que je ressens à ce moment précis. J’ai l’impression de découvrir tout ça, les baisers, les filles. Parce que jamais en embrassant mon ex je n’ai ressenti ce que je ressens là, maintenant tout de suite. J’essaie de lui montrer que moi aussi j’ai envie d’être avec elle, et seulement elle. Une main vient se poser sur sa cuisse pendant ce baiser en espérant qu’elle ne trouve pas ce geste trop intrusif mais il est fait de manière totalement naturelle et irréfléchie. Du bout des doigts je caresse sa cuisse alors que mes lèvres ne quittent pas les siennes, ce baiser est parfait et tellement agréable mais je suis obligé de le rompre pour nous laisser reprendre notre souffle. Elle est là, cette tension, cette connexion, ce lien si spécial que nous avions eu hier. Je ne l’ai pas rêvé, c’est bien réel. Je ne sais pas ce qu’elle a dit ou fait pour me détresser mais en tout cas je me sens mieux qu’il y a cinq minutes. Je reprends un peu mes esprits après ce baiser et je joue avec ma bière encore à moitié pleine, je passe ma langue sur mes lèvres avant de reprendre une ou deux gorgées d’alcool. « Je ne suis pas vraiment un habitué des soirées en fait, c’est sûrement pour ça que je ne me sens pas vraiment à l’aise  mais ça n’a rien avoir avec toi je t’assure. Au contraire, tu me plais vraiment. » Je n’y ai pas vraiment réfléchi mais je viens vraiment de lui dire qu’elle me plait. Elle ne peut plus en douter maintenant parce que je suis réellement sincère. Cette fille me plaît comme jamais une autre ne m’a plu avant et c’est pour ça que j’ai accepté son invitation ici.
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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyMar 2 Juin 2020 - 1:13



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I can't pin you down
What's goin' on in that beautiful mind?

Il a voulu partir, il y a songé et cette pensée me déplaît fortement même si je ne lui en tiens pas rigueur. La seule fautive c'est moi. Qu'est-ce que j'ai cru en l'invitant à ma soirée ? Au milieu de tout ces gens ? Et surtout, pourquoi je l'ai laissé seul ? Pourquoi je lui ai laissé l'opportunité de penser à partir ? C'était si facile, si agréable entre nous sur la plage, et pourtant ce soir, tout semble si dur, si différent. Je voulais le voir, je voulais qu'il soit présent ce soir, et je considérais même ça comme notre deuxième soirée ensemble, sauf que lui visiblement, il ne voit pas les choses comme moi. Et je ne sais pas comment il voit les choses finalement, ce qui me mets dans une position que je n'aime pas. Parce que sans réponses de sa part, je cherche à comprendre ce qui m'échappe et ça me déstabilise. Je cherche à savoir ce qu'il veut dire, je le questionne même, mais il me dit de laisser tomber. Je crois qu'il ne me connaît pas encore, parce que quand je veux une réponse ou quelque chose, je peux être très chiante. Et pourtant, je me retiens de lui poser d'autres questions, parce que si j'ai envie de réponses, j'ai surtout pas envie de l'entendre m'affirmer qu'il veut partir, et que passer du temps avec moi ne l'intéresse plus finalement et qu'un deuxième et même un troisième rendez-vous est à oublier. . « C’est juste que… il y a beaucoup de monde autour de nous, beaucoup de bruit et on est interrompu toutes les cinq minutes c’est pas vraiment le lieu le plus intime pour un rendez-vous et apprendre à connaître quelqu’un. » Je cherche à savoir si c'est positif ce qu'il me dit, si c'est bien ou non pour moi. Et si je comprends bien ses mots, le problème n'est pas moi mais le lieu, le contexte, les autres et j'aime savoir que le problème n'est pas moi, vraiment. Parce que tout ce qu'il a autour ça ne m'importe peu, ce que je veux c'est passer du temps avec lui, et si c'est pas très intime, ce bout de pelouse, je suis avec lui et lui seul c'est le plus important non ? Alors pourquoi je doute toujours un peu, pourquoi je reste silencieuse encore ? Il veut apprendre à me connaître, c'est bien ce qu'il a dit non ? Mais me connaître, c'est risquer de lui montrer cette facette de moi qu'il ne semble vraiment pas aimé. Les fêtes. Les soirées alcoolisées. Mes amis. C'est une partie de moi et je vois bien avec sa réaction que c'est loin d'être une partie de lui aussi. Pourtant il me confirme qu'il veut toujours passer du temps avec moi, mais ni lui, ni moi ne semblons vraiment capable d'être à l'aise après ce moment de flottement entre nous. Et pourtant, je crois que j'ai passé trop de temps à me lamenter intérieurement sur mes erreurs et que j'ai perdu trop de temps à me questionner, alors qu'il est encore là, à essayer de me parler alors que moi je suis beaucoup trop silencieuse, tout en contemplant le ciel. Et je m'en fous du ciel, c'est lui que je veux regarder et quand il finit par me dire qu'il est nul pour tout ça, je me concentre sur lui. Parce que c'est pas vraiment lui qui est nul, mais plutôt moi qui nous ait mis dans une situation délicate. Je le regarde, acceptant de me montrer telle que je suis, de risquer de lui dévoiler que je ne suis pas à l'aise non plus. Je finis ma bière, avant de m'avancer vers lui et à défaut d'être vraiment capable de désamorcer la tension par la parole, je cherche à le sentir prêt de moi. Pour une raison étrange, j'aime être proche de lui, pas que je sois vraiment une personne tactile mais avec lui, que ce soit la veille ou maintenant, je le suis et j'ai envie de l'être. Je pose ma tête sur son épaule et j'ai l'impression de me sentir un peu moins inquiète quand il finit par me dire que lui aussi, il souhaite que ça se passe bien. Je crois sentir ses épaules qui se détendent un peu, et pourtant je dois être certaine, je dois l'entendre me le dire. Me dire qu'il n'a pas l'intention de partir, qu'il ne pense plus à s'enfuir. Ma main dans la sienne, ma tête contre lui, je lui demande de façon claire et pourtant, à peine la question posée, je ne lui laisse pas le temps d'y répondre. Ne laissant pas de place à une réponse de sa part, comblant tout les silences avec un débit de parole élevé. Je suis inquiète et je n'arrive pas à le cacher autrement qu'en parlant beaucoup, trop. Et pourtant il arrive à glisser quelques mots, que j'entends mais auxquels je ne réponds pas bien trop concentrée par ce que je veux lui dire, comme un moyen de le convaincre de rester, au cas ou sa décision ne soit pas encore prise. « Tout ce que je veux c’est être avec toi. » Oh ! Un sourire s'affiche sur mon visage alors que mes yeux se perdent dans les siens et que je sens mes joues me chauffer un peu. « Ça tombe bien c'est tout ce que je veux aussi ! » Je crois que je lui ai déjà dit mais je lui redis parce que c'est vraiment la seule chose que je désire ce soir. Être avec lui.  « Je vais essayer de tout faire pour que cette soirée soit tout aussi parfaite que celle qu’on a passée hier. »  Je ne sais pas si ce sont ses mots ou le fait que je vois son visage s'approcher du mien, mais je me détends réellement et lorsque ses lèvres se posent sur les miennes, je suis en train de sourire, oubliant peu à peu mes craintes pour me concentrer uniquement sur ce moment. Ma langue cherche la sienne au moment ou je sens sa main qui se pose sur ma cuisse, et je redécouvre avec un plaisir certain les sensations que me procurent sa peau qui caresse la mienne. Et dire qu'il y a quelques minutes je pensais qu'il voulait s'enfuir, et s'il est pas doué par exprimer ce qu'il veut dire, il l'est en revanche pour m'embrasser et me faire ressentir tout un tas d'émotions. Ma main se pose avec douceur sur son visage au moment ou ses lèvres quittent les miennes, et je souris, certainement avec un air un peu niais et les joues rougies par l'émotion, parce qu'il ne doit pas imaginer tout ce qu'il me fait ressentir à chaque fois qu'il m'embrasse comme ça. « Ça. C'est un très bon début pour une soirée parfaite, tu n'es pas si nul finalement. » Il est même carrément doué mais je peux pas le lui dire. Je le regarde boire un peu de bière et passer sa langue sur ses lèvres, et je ris, légèrement excitée par ce simple geste. « Je ne suis pas vraiment un habitué des soirées en fait, c’est sûrement pour ça que je ne me sens pas vraiment à l’aise mais ça n’a rien avoir avec toi je t’assure. Au contraire, tu me plais vraiment. » A nouveau, un sourire niait se fixe sur mon visage et je le regarde, amusée par sa révélation. Je lui vole un baiser avant de lui répondre. « Alors comme ça tu n'as pas peur de moi et en plus je te plais vraiment ? » Je le taquine, comme j'avais pu le faire la veille, je retrouve un peu de cette attitude que j'avais avec lui à la plage. Je me sens bien plus à l'aise, heureuse de le savoir là avec moi pour la soirée, heureuse aussi de sa révélation, je lui plais. Même après ce qu'il a vu de moi ce soir, cet aperçu de moi en soirée, je lui plais quand même ! « Mais ça tombe bien, parce que je crois que tu me plais aussi. » Enfin je ne crois pas, je le sais. Il me plaît, mais je suis pas capable d'être vraiment sérieuse en lui disant ça, je préfère me montrer souriante et joueuse. Faire croire que ce n'est pas si important, après tout c'est que notre deuxième soirée ensemble, mais même si je ne peux pas le dire réellement, ce type me plaît. Il me plaît et vu la manière avec laquelle je me comporte envers lui, ça ne fait aucun doute. Pour ceux qui me connaissent en tout cas, mais lui ne me connaît pas ou très peu et il ne peut pas deviner que je ne suis pas aussi tactile avec les autres hommes habituellement. Je commence à me sentir bien mieux. Je passe une main dans ses cheveux et j'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas joué avec ses bouclettes, je me sens à l'aise et je repense à ses mots, et j'aimerais qu'il soit aussi à l'aise que moi. « Tu sais si tu veux être à l'aise, j'ai quelques trucs pour t'aider à te détendre. » Pourquoi je dis ça avec un sourire moi ? Même moi je suis étonnée par mes propos, alors que la seule chose que je voulais lui proposer était un peu d'alcool ou un joint. Et, avant même de le laisser me répondre, ma main toujours dans ses cheveux je l'attire vers moi pour l'embrasser encore. « Alexandra Clarke, c’est le moment de marquer ton entrée dans la vingtaine ! Tu connais la tradition non ? » A nouveau, on est interrompu par mes amis, et je grimace en les entendant hurler. J’ai oublié ça. Comment j’ai pu oublier ce rituel ? « Et merde ! Faut que je me cache. » On est sur la pelouse et à part Caleb et un arbre, j’ai pas énormément de cachette possible. J’enlève mes talons, par précaution, juste au cas où, j’y tiens trop pour les laisser ruiner mes chaussures et j’essaye de me cacher derrière Caleb. Ce qui est la pire cachette possible puisque tout le monde m'a vu avec lui et c'est donc sans doute le premier endroit où ils ont penser à chercher. « Tu crois qu’ils me voient ? » Je glisse ces quelques mots à Caleb alors que je suis contre lui, ma tête posée contre son dos, tentant de me cacher. Mais bien sûr qu’ils me voient et pourtant j’y crois en ma cachette moi. Peut être que c’est une première preuve qui montre que les verres que j'ai bu plutôt avec mes amis commencent à faire effet sur mon organisme et que je ne suis pas totalement sobre. « Alex ramènes toi nous oblige pas à venir te choper, on te voit tous. » Et effectivement ils regardent dans cette direction, et j’ai beau supplier Rachel du regard, je les vois qu’ils s’approchent les manches relevés. J’embrasse Caleb rapidement, alors que tout le monde nous regarde, avant de me relever et de lever les bras en signe d’abdication de ma part. « Tu ne bouges pas, tu ne me juges pas, si je le fais pas on sera jamais tranquille. J'en ai pour deux minutes, je reviens, je te confies mes chaussures. » J’hésite quelques secondes à courir pour essayer de leur échapper mais plus vite ce sera fait, plus vite je serais tranquille et de retour auprès de Caleb. Ils sont deux à m’attraper, l’un par les pieds, l’autre par les bras, et je me laisse faire. De toute façon je fais clairement pas le poids face à eux. Les laissant me conduire dangereusement vers la piscine, avant de me jeter toute habillée à l’eau. C’est leur truc, leur rituel auquel je n’ai pas échappé, le baptême de la vingtaine ou un truc du genre dont j’ai oublié le nom débile qu’ils ont inventé pour aller avec le rituel débile qu'ils viennent de me faire subir. Et alors que je remonte à la surface, ils trinquent ensemble à mon anniversaire. Et clairement je préfère leur place que la mienne. Je sors de la piscine, trempée, la robe qui me colle à la peau et ma coiffure totalement ruinée par leur connerie de rituel. Mais j’ai sauvé mes talons ! Et c’est le seul réconfort que j’ai en quittant la piscine. Je bois cul sec le verre d'alcool qu'ils me tendent en sortant pour compléter le rituel. « J’ai tout prévu, tu as des affaires de rechanges dans la chambre du fond à l’étage, c’est la chambre avec les draps rouges. Tes affaires sont dans le dernier tiroir de l’armoire. » Rachel me prouve encore une fois qu’elle surveille mes arrières, toujours et je la remercie en la serrant dans mes bras là mouillant au passage -petite vengeance personnelle- tout en essayant de retenir les informations qu’elle m’a donné. Et je me demande bien pourquoi ça me semble si compliqué d’un coup. Et j’aimerai lui demander de me répéter tout ça sauf que des abrutis présents autour de la piscine semblent vouloir profiter du spectacle. « Dommage que la robe soit pas blanche. » « Eh ba dis donc tu mouilles Clarke ! » « Si tu as besoin d’aide pour retirer la robe n’hésite pas à m’appeler. » J’accompagne leurs remarques de gros cons bourrés avec un doigt d’honneur bien clair alors que je rejoins Caleb là où j’étais il y a encore quelques minutes avant tout ça. « Le prochain rendez-vous je ne veux pas d’eau à proximité ! Je veux pas que tu t’habitue à me voir mouillée. » Je m’assois à côté de lui, le mouillant un peu au passage, mais je suis de nouveau à ses côtés et c’est tout ce que je veux. « Désolée pour ça. C’est une tradition entre eux, j'y suis pour rien là dedans, à Londres on peut pas faire ça, jeter quelqu’un à l’eau en plein mois de Janvier ce serait vu comme une tentative de meurtre. » Je sais même pas pourquoi je lui dis tout ça. Je parle encore trop, mais il va devoir s’y faire. Je suis trempée, j'ai les cheveux qui ne ressemblent plus à rien et j'ai même l'impression que mon maquillage a coulé à cause de leur connerie. « J’ai des affaires de rechanges dans une chambre à l’étage. Faut que j'arrange tout ça parce que ça doit faire peur. Tu viens avec moi ? Et peut-être que la haut on pourra enfin avoir un peu de tranquillité. » Je me lève, et lui attrape la main pour qu’il en fasse de même. Je lui demande s’il veut m’accompagner mais je ne lui laisse pas vraiment le choix finalement. Il va me suivre partout ou je vais ce soir. Et c'est lui qui disait que c'était pas assez intime pour lui, ici avec tout ce monde. C'est notre soirée et s’il y a eu cet événement, pour le reste, je ne veux pas le laisser seul à nouveau, je ne veux pas passer plus de temps loin de lui ce soir et moi aussi, je commence à en avoir un peu marre d'être dérangée. J’attrape sur notre passage un sac pleins de provisions qui traîne sans doute amené par l'un des invités. Je me serre, après tout c'est mon anniversaire et je me dirige à l'étage, en entraînant Caleb avec moi au milieu des invités, serrant sa main. Et je monte à l’étage avec Caleb à la recherche de vêtements secs à enfiler, sauf que je me rends compte qu’il y a trop de pièces et que je ne sais pas du tout ou Rachel a rangé mes affaires de rechanges. J’ouvre une première porte, c’est pas une chambre. J’ouvre une deuxième porte, c’est toujours pas une chambre. Mais il y a combien de pièces dans cette maison ? J’ouvre une nouvelle porte que je referme très vite, et si c’est bien une chambre, elle est visiblement déjà occupée. « Oups. » Et finalement, après encore deux essais, je finis par trouver la fameuse chambre aux draps rouges. « Je crois que c'est là. On devrait être un peu plus tranquille ici. » Et je réalise que l'emmener avec moi dans une chambre peut donner un message un peu étrange, mais je m'en fous. Je fouille dans le sac des provisions, sortant une bouteille d'alcool pour moi et une canette de bière pour lui. On est enfin tout les deux et c'est tout ce qui compte.


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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyMer 3 Juin 2020 - 1:13

Alex & Caleb
“'Cause we were just kids when we fell in love, not knowing what it was. I will not give you up this time. Darling, just kiss me slow, your heart is all I own, and in your eyes, you're holding mine”
La seule chose dont j’ai envie ce soir c’est belle et bien passer du temps avec Alex. Parce que je me sens bien avec elle, je sais que ça peut paraître complètement dingue parce qu’au fond on ne se connaît pas vraiment. On s’est rencontrés hier mais depuis je n’arrête pas de penser à elle, à la soirée passée ensemble, à ce moment à la plage tous les deux, à tous ces baisers échangés. Aller si vite avec une fille ça ne me ressemble pas. Embrasser au premier rendez-vous ce n’est clairement pas quelque chose que j’avais déjà fait avant mais finalement c’est elle qui a fait le premier pas hier. C’est elle qui m’a embrassé, et j’en avais envie moi aussi. Vraiment beaucoup, et encore aujourd’hui je dois lutter contre mon envie constante de l’embrasser ou de la sentir près de moi. Et quand elle se redresse enfin mes yeux se perdent dans les siens et je sais que je pourrais la regarder comme ça encore pendant des heures et des heures sans jamais m’en lasser. « Ça tombe bien c'est tout ce que je veux aussi ! » Sans que je ne puisse le contrôler un sourire se dessine se mon visage en entendant sa réponse. Un sourire très certainement niais mais un sourire quand même. Elle veut passer du temps avec moi. On veut tous les deux profiter de cette soirée pour apprendre à se connaître. Enfin ça c’est ce que moi je lui ai dit et je ne sais pas si c’est réciproque, si elle veut elle aussi apprendre à en savoir un peu plus que moi. Je suppose, c’est plus ou moins sous-entendu quand elle me dit vouloir passer du temps avec moi non ? Mais je l’embrasse à nouveau laissant même ma main se poser sur sa cuisse que je caresse du bout des doigts sans même me demander si j’ai le droit de toucher cette partie de son corps mais elle ne me repousse pas et j’ai l’impression que les baisers sont à chaque fois encore meilleurs. Ses lèvres sur les miennes, nos langues se cherchant, ma main sur sa cuisse je n’ai pas envie de mettre fin à ce moment mais pourtant à contre-cœur je le fais quand même nous permettant de respirer. « Ça. C'est un très bon début pour une soirée parfaite, tu n'es pas si nul finalement. » Je souris alors que mon visage est toujours à quelques centimètres du sien, mes yeux toujours perdus dans les siens. Est-ce qu’elle vient de me dire que j’embrasse plutôt bien ? Non, pas directement mais c’est tout de même un peu sous-entendu et ça me fait d’autant plus sourire. Je pourrais lui retourner le compliment mais moi je lui ai déjà dit hier, oui elle embrasse très bien et j’aime sentir ses lèvres contre les miennes. Cette fois je me montre sincère avec elle en lui disant très clairement qu’elle me plait et quand elle sourit bien évidemment je souris à mon tour, passant même une main dans mes cheveux. « Alors comme ça tu n'as pas peur de moi et en plus je te plais vraiment ? » Elle semble amusée par ma révélation et je ne comprends pas pourquoi. Ce n’est pas censé être drôle, ni amusant. Alors j’hoche positivement la tête. « Oui tu me plais, vraiment beaucoup. » J’appuie mes propos je les confirme une nouvelle fois, elle me plaît bien plus qu’elle ne peut l’imaginer et j’ai même l’impression d’être en train de tomber amoureux mais ça, je ne lui dis pas pour ne pas l’effrayer. « Mais ça tombe bien, parce que je crois que tu me plais aussi. » Donc je lui plais aussi. Enfin elle n’est pas sûre. Mais cette révélation me fait encore une fois sourire et cette fois je n’ai aucun doute, mon sourire est niais, je ne la quitte toujours pas des yeux alors que je lui réponds. « Tu crois que je te plais ? » Je lui demande pour m’assurer de sa réponse. « Qu’est-ce que je peux faire pour que tu en sois sûre ? » Parce que je suis prêt à tout. Enfin presque tout je vous assure. Surtout que là maintenant tour de suite, j’oublie tout le monde, tout le bruit autour de nous, j’ai l’impression que nous sommes seuls au monde, incapable de la quitter des yeux. Je la laisse passer une main dans mes cheveux, de toute façon ce n’est pas comme si elle avait cherché mon consentement pour ce geste déjà hier et très honnêtement ça ne me dérange pas. Parce que c’est elle. Et que bizarrement, elle peut faire n’importe quoi je ne dirais certainement rien. « Tu sais si tu veux être à l'aise, j'ai quelques trucs pour t'aider à te détendre. » Elle sourit mais moi je fronce légèrement les sourcils, intrigué par cette phrase. « Et qu’est-ce que tu as en tête ? » Je lui demande tout doucement alors que je la laisse m’attirer vers elle, je m’apprête à l’embrasser encore une fois ma main glisse sur son genou mais nous sommes une nouvelle fois interrompus. Je soupire légèrement tout en fermant les yeux, maudissant ces personnes qui ne semblent pas comprendre quand deux personnes ont envie de rester seules. « Alexandra Clarke, c’est le moment de marquer ton entrée dans la vingtaine ! Tu connais la tradition non ?» Une tradition ? Je fronce les sourcils ne comprenant pas de quoi il veut parler alors qu’Alex enlève ses talons tout en me disant qu’elle va devoir se cacher. Là, je suis perdu, je ne sais même pas de quel rituel ils parlent et je me demande surtout pourquoi elle enlève ses chaussures. Elle se cache derrière moi, ce qui me fait rire un peu parce que clairement tout le monde la voit et je pense que c’est la pire cachette possible. « Tu crois qu’ils me voient ? » Je ris toujours un peu amusé par sa question dont la réponse me semble pourtant évidente. « Oui tout le monde te voit, désolé mais je pense que t’s vraiment pas douée à cache-cache. » Elle abandonne, elle sait qu’elle est foutue de toute façon et elle sort de sa cachette, enfin ce qu’elle pense être une cachette et elle m’embrasse avant de partir. « Tu ne bouges pas, tu ne me juges pas, si je le fais pas on sera jamais tranquille. J'en ai pour deux minutes, je reviens, je te confies mes chaussures. » Elle me donne ses talons et se laisse porter par ces deux mecs jusqu’à la piscine dans laquelle ils ne tardent pas à la jeter. J’observe tout ça de loin, je ne me mêle pas à la foule. Moi je n’ai pas fait ça pour mes vingt ans l’année dernière et je me porte bien sans. Après quelques minutes dans l’eau elle en ressort trempée, sa robe lui colle au corps et sans même que je ne me rende compte je la regarde de haut en bas m’attardant un peu sur sa poitrine mais je relève très vite les yeux de peur que quelqu’un ne me voit la regarder comme ça. Elle boit encore un verre cul sec, je ne sais pas à combien de verre elle est mais ça commence à faire beaucoup non ? Après quelques mots échangés avec une fille et des remarques désobligeantes lancées par d’autres mecs elle revient vers moi. « Le prochain rendez-vous je ne veux pas d’eau à proximité ! Je veux pas que tu t’habitue à me voir mouillée. » Je ne réagis même pas vraiment à ses mots ni même quand elle me mouille un peu en s’asseyant à côté de moi. « C’est des cons tes amis. » Je lui dis en désignant d’un signe de tête les trois mecs qui ont fait une remarque sur sa robe. « Désolée pour ça. C’est une tradition entre eux, j'y suis pour rien là dedans, à Londres on peut pas faire ça, jeter quelqu’un à l’eau en plein mois de Janvier ce serait vu comme une tentative de meurtre. » Elle me fait rire une nouvelle fois et je lui réponds presque au tac-au-tac. « De toute façon il pleut toujours à Londres, non ? » Je la regarde amusé, faisant en même temps référence à notre conversation d’hier sur les clichés de nos pays respectifs. « J’ai des affaires de rechanges dans une chambre à l’étage. Faut que j'arrange tout ça parce que ça doit faire peur. Tu viens avec moi ? Et peut-être que la haut on pourra enfin avoir un peu de tranquillité. » J’acquiesce simplement d’un signe de tête et je prends sa main pour avancer avec elle. On passe au milieu de tout le monde, je sens des regards sur nous ils doivent certainement tous se demander qui je suis. En tout cas j’accompagne Alex, je garde sa main dans la mienne et après plusieurs tentatives elle semble avoir enfin trouvé la bonne chambre. Je lâche sa main sans entrer dans la chambre. « Je te laisse te changer ? » Parce que je ne vais pas entrer avec elle et la regarder se déshabiller. Pas que je n’en ai pas envie, bien au contraire je ne serais pas contre mais je ne suis pas sûr qu’elle soit du même avis. Alors je reste devant la porte quelques minutes jusqu’à ce qu’elle ne me donne le signal pour que je puisse entrer. « Tu veux qu’on retourne avec les autres ? » Je lui demande, mais mon regard dévie sur une bouteille d’alcool et une canette de bière qu’elle vient d’installer en chambre, j’en déduis donc qu’elle veut rester un peu ici et cette idée me plait fortement. J’entre en prenant bien soin de refermer la porte derrière moi. « T’es très belle. » Elle l’était dans son ancienne robe et elle l’est tout autant dans celle-ci. Je m’assois sur le bord du lit après avoir ouvert la canette de bière j’en bois quelques gorgées. « Tu sais que je ne bois quasiment jamais de la bière ? Je bois assez peu d’alcool en fait. J’aime bien le vin. » Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça, elle s’en fiche très certainement. Je ne sais pas pourquoi mais me retrouver dans une chambre avec elle me rend un peu nerveux mais au moins nous sommes maintenant au calme et c’est ce que je demandais finalement.
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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyDim 7 Juin 2020 - 23:24



What would I do without your smart mouth?
Drawin' me in and you kickin' me out
You've got my head spinnin', no kiddin'
I can't pin you down
What's goin' on in that beautiful mind?

Je crois que jamais personne ne m’avait dit avant que je lui plaisais vraiment beaucoup. Enfin pas comme lui il le fait, pas avec autant de sincérité dans l’intention. Enfin je sais pas si c’est la façon avec laquelle il me regarde, avec laquelle il me le dit, mais je suis loin d’être insensible à ses mots. Je suis même finalement presque gênée de le voir me confirmer que je lui plais. Gênée mais vraiment heureuse et soulagée. Si je lui plais il va rester là avec moi ! Si je lui plais vraiment j’ai une chance avec lui non ? Parce que pour la première fois je crois que j’en ai envie. Risquer de m’ouvrir un peu à un homme. Pas n’importe lequel, lui. Celui que j’ai rencontré il y a moins de 48 heures. Y’a des choses qui défient toute logique et ce que je ressens pour lui en fait partie. Sans doute. Mais je n’arrive pas à le lui dire, du moins pas avec sérieux, pas de façon aussi sincère que lui le fait avec moi. Il me plaît oui, mais pourtant j’ajoute une nuance à mes propos comme pour me protéger de ce que je ressens déjà pour lui. Je le vois sourire à mes mots. Et il ne devrait plus avoir le droit de sourire de la sorte parce que quand il sourit ainsi, j’en fais de même. Comme un mécanisme automatique. Je souris et je me sens bien. Même quand il répète mes mots dans l’espoir sans doute d’obtenir une réponse plus sérieuse que je ne suis pas sure de pouvoir lui donner. « Je crois. Enfin oui. » Il me perturbe tellement. S’il savait comme il est en train de faire voler en éclat plusieurs de mes certitudes depuis qu’il a débarqué dans ma vie, il y a de ça même pas deux jours. Je ne croyais pas en l’amour, absolument pas. Et alors que je le regarde son visage proche du mien, je sais qu’il me plaît et surtout qu’il est en train de m’avoir. « Qu’est-ce que je peux faire pour que tu en sois sûre ? » Je ne m’y attend pas à sa question, pas du tout et je reste la, à le fixer. Lui, ses yeux, son sourire et ses lèvres, et sans réfléchir je lui réponds avec une sincérité qui m’étonne. « Tu n’as rien à faire de plus, tu fais déjà tout ce qu’il faut je t’assure. » Je suis toujours perdu dans son regard, oubliant absolument tout ce qu’il y a autour de nous. Oubliant même que je viens de lui dire qu’il me plaisait. Mais c'est une vérité, que je suis en train d'accepter parce que même si je voulais faire semblant de la refuser je ne pourrais pas. Je suis attirée par lui, et je n'ai pas envie de refréner mes envies avec lui. Et je ne le fais pas, glissant mes doigts dans ses cheveux comme la veille, m'amusant un peu avec ses boucles. Je ne sais pas s'il est vraiment à l'aise avec ce geste, ou même s'il est à l'aise tout court, mais j'aimerais qu'il le soit. Ici avec moi. Et je pense à quelques options pour l'aider à se détendre, à se mettre dans l'ambiance, mais je me rends compte à son regard que ma proposition pouvait paraître un peu étrange. « Et qu’est-ce que tu as en tête ? » S'il savait, il aurait sans doute un peu peur. J'ai en tête des choses et d'autres, et je ne sais pas ce qui semble le moins pires à avouer. Alors au lieu de lui parler de mes idées, je l'attire vers moi pour l'embrasser, lui donner un aperçu de ce qu'il peut avoir s'il accepte de se détendre et de profiter de la soirée. Sauf que c'est exactement au même moment que mes abrutis d'amis ont choisi de venir exécuter un rituel débile. Je tente de me cacher, mais comme je le pensais, Caleb me confirme que ma cachette est pourrie. Et si être cachée derrière lui, la tête contre son dos n'est pas une bonne cachette, c'est un endroit pas désagréable que je me résous pourtant à quitter pour les laisser me jeter à l'eau, dans l'unique but d'être tranquille après ça. Je quitte Caleb pour quelques minutes, dans l'optique de le retrouver et de ne plus être obligée de le laisser après ça. Après un passage dans la piscine, ma tenue, mon maquillage et ma coiffure ruinée par leurs conneries, je tourne le dos à mes amis pour retrouver Caleb. «C’est des cons tes amis. » Je lève les épaules pas vexée par ses mots, alors qu’ils insultent quand même mes amis, même si c’est plutôt des connaissances pour certains et quand je vois de qui il parle, je comprends tout de suite mieux. « Ah non mais eux oui ils sont cons enfin surtout quand ils ont bu. » Enfin je dis ça mais je les vois quasiment que quand ils ont bu ceux là, alors peut être qu’ils sont cons tout le temps. Et je ne veux surtout pas que Caleb m'associe à eux. Je ne veux pas être comme eux, après peut-être que je le suis sans le vouloir mais je ne veux pas qu'il me voit comme eux. Je lui explique que ce rituel, je n'en suis qu'une victime et que je n'ai rien à voir la dedans et ça semble le faire rire. « C'est aussi vrai que le fait que soit disant tout les Australiens savent surfer. Et tu es la preuve vivante qu'il ne faut pas se fier aux clichés non ? » Et pourtant il a pas tord à Londres il pleut, pas toujours, mais au moins beaucoup, très souvent mais je préfère le taquiner un peu avant de l’entraîner avec moi pour la suite de notre soirée. Parce que c'est notre soirée désormais. Et, je suis trempée totalement mais au moins maintenant, j’espère pouvoir être tranquille avec Caleb. Mais vraiment tranquille et j’ai bien compris que la tranquillité je ne l’aurais pas en restant au milieu de tout ces gens qui en plus de nous interrompre tout le temps, montre la pire facette de moi à Caleb. Je l’entraîne avec moi à l’étage, d’abord pour me changer mais aussi pour trouver un coin plus calme. Un coin où je pourrais l’embrasser sans être interrompue par mes amis, un coin ou je n'aurais pas à craindre qu'il puisse entendre ou voir d'autres choses déplaisantes à mon sujet. Et après plusieurs essais, je finis par trouver la fameuse chambre, Caleb me tenant toujours la main. Jusqu'à ce que j'entre à l'intérieur et que lui reste sur le pas de la porte. Je le regarde surprise et il s'explique bien vite.  « Je te laisse te changer ? »  Je n'avais pas pensé à ça pour être honnête, mais je lui souris avant de fermer la porte et me changer découvrant les vêtements que Rachel a choisi pour moi, j'en profite pour remettre un peu d'ordre dans mes cheveux et essuyer le maquillage qui a coulé, mais je sais que je n'arriverai pas à faire mieux qu'un résultat convenable après mon petit saut dans la piscine. Je finis par ouvrir la porte à Caleb après avoir sorti de l'alcool du sac que j'ai ''emprunté'' sur mon chemin. « Je croyais que tu trouvais le cadre de la soirée pas assez intimiste pour que ce soit considérée comme un rencard, c'est mieux là non ? » Il finit par me rejoindre dans la chambre, et comme lieu 'intime' on fait guère mieux, mais je ne me questionne pas trop longtemps sur le message, ou sur le lieu, et je lui tends la canette de bière. J'ai bien compris que l'alcool fort ce n'était pas pour lui, alors je le garde pour moi et je lui laisse les bières. « T’es très belle. » Je crois que je rougis encore à son compliment, avant de sourire et de l'imiter buvant une gorgée de ma bouteille d'alcool. Je l'observe quelques secondes encore, je suis toujours debout au milieu de la pièce, il est assit sur le lit et je ne sais pas si je dois le rejoindre et m'asseoir à ses côtés ou si je dois éviter de m'installer avec lui sur le lit. Alors je reste debout essayant de ne pas me laisser perturber par certaines de mes pensées.  « Tu sais que je ne bois quasiment jamais de la bière ? Je bois assez peu d’alcool en fait. J’aime bien le vin. »  Du vin ? Il ne boit pas beaucoup, ce qui n'est pas mon cas et la seule chose qu'il boit, c'est ce que je ne bois pas. Mais chacun son truc après tout. Je dépose ma bouteille sur le sol, fouillant un peu dans le sac à la recherche de vin, mais bien sur il n'y en a pas. « Tu veux du vin ? Je suis sûre que je peux te trouver ça si tu veux. Je pense sincèrement qu'on peut trouver tout ce que l'on veut en bas. » Je l'observe toujours debout à quelques centimètres de lui et après quelques secondes, je me penche vers lui pour l'embrasser, après tout c'était aussi pour ça que je voulais être tranquille. Pouvoir goûter encore à ses lèvres sans être interrompu toutes les deux minutes. Mes doigts qui glissent dans ses cheveux, mon visage qui s'approche du sien, je sais que je peux enfin retrouver le plaisir de cette proximité avec lui, de cette intimité que l'on avait la veille. Pendant que je l'embrasse, je lutte pour ne pas le pousser sur le lit et le rejoindre, mais je reste debout à quelques centimètres du lit et de lui, profitant de ce moment pour laisser mes mains caresser sa nuque et ses joues. Je ne me lasserais jamais de ses baisers, c'est sans aucun doute les baisers les plus tendres tout en étant les plus excitants qu'il m'ait été donné de vivre. Je ne savais même pas qu'on pouvait être excitée par un baiser. Je finis par reculer un peu rompant ainsi le contact physique, mais mon regard se perd toujours dans le sien, lui laissant ainsi la possibilité de voir à quel point il me trouble. « Je t'ai dis que je pouvais tout t'avoir, alors tu veux quoi maintenant Caleb ? » Il peut me demander ce qu'il veut, je ferais ce que je peux pour lui apporter, parce qu'il a déjà fait beaucoup d'efforts jusqu'à présent. Et désormais, je veux juste qu'il puisse garder un souvenir positif de cette soirée.

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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyMer 10 Juin 2020 - 23:51

Alex & Caleb
“'Cause we were just kids when we fell in love, not knowing what it was. I will not give you up this time. Darling, just kiss me slow, your heart is all I own, and in your eyes, you're holding mine”
Elle me le confirme, je lui plais et je ne comprends pas comment une fille comme elle peut s’intéresser à un garçon comme moi. Elle est magnifique, elle peut avoir tous les mecs qu’elle veut elle n’a qu’à claquer des doigts pour ça mais pourtant c’est moi qu’elle aime bien. Je ne comprends pas pourquoi mais tout ce que je sais et que je retiens c’est que j’ai beaucoup de chance qu’elle puisse me porter un peu d’attention. « Tu n’as rien à faire de plus, tu fais déjà tout ce qu’il faut je t’assure. » Mon regard est plongé dans le sien, je suis perdu dans ses yeux littéralement incapable d’en décrocher. Je la regarde, mes yeux glissent brièvement sur ses lèvres pour très vite remonter vers ses yeux que je regarde encore et toujours sans m’en lasser. Je lui plais et elle me confirme également que je me débrouille bien avec elle. C’est réellement inespéré. Elle peut passer ses mains dans mes cheveux ça m’est égal, elle peut dire ou faire n’importe quoi ça ne me dérangera pas. Pourtant je ne suis pas quelqu’un de très tactile mais son visage est à quelques centimètres de moi, sa main dans mes cheveux et je ne suis absolument pas dérangé par cette proximité entre nous au contraire. Je cherche à la maintenir et même à le sentir encore plus proche de moi. Nos lèvres se retrouvent et ce baiser est tout aussi agréable que les précédents et je n’ai franchement pas envie de mettre fin à ce moment sauf que ses amis en décident autrement et viennent la chercher pour un soi-disant rituel du passage à la vingtaine. Même si j’aurais préféré qu’elle reste avec moi je la laisse partir avec ces deux garçons, ils la jettent à l’eau et elle en ressort quelques minutes plus tard sous les regards insistants des mecs autour de la piscine et avec quelques remarques désobligeantes. Je lui fais part de ma pensée sur ses amis elle hausse les épaules et je commence à avoir peur en me disant que je n’aurais peut-être pas dû lui dire ça. « Ah non mais eux oui ils sont cons enfin surtout quand ils ont bu. » Avoir bu ne les excuse pas selon moi mais je préfère me taire cette fois et j’hoche simplement la tête, doucement. « C'est aussi vrai que le fait que soit disant tout les Australiens savent surfer. Et tu es la preuve vivante qu'il ne faut pas se fier aux clichés non ? » Je grimace doucement comme si ses mots m’avaient blessés mais je finis tout de même par lâcher un petit rire, amusé par sa répartie. « C’est bon tu m’as eu. » J’abandonne, je la laisse gagner cette partie et de toute façon je ne crois pas vraiment en tous ces clichés débiles dont on peut entendre parler un peu partout. Je ne pense pas qu’il pleuve toujours en Angleterre et je sais qu’elle ne pense pas que tous les Australiens surfent. On a déjà eu une longue conversation à ce sujet hier soir. Par la suite je laisse Alex m’entraîner avec elle à l’étage pour qu’elle puisse se changer bien que je ne comprenne pas vraiment pourquoi elle a besoin de moi pour ça mais je ne m’en plains pas, ça me permet de la suivre, de garder sa main dans la mienne et de me retrouver un peu plus tranquillement avec elle bien que je la laisse seule dans la chambre pour lui laisser l’intimité nécessaire pour se changer. « Je croyais que tu trouvais le cadre de la soirée pas assez intimiste pour que ce soit considérée comme un rencard, c'est mieux là non ? » Elle s’est changée, la porte est ouverte et je finis par rentrer pour la rejoindre dans la chambre. Si on m’avait dit que je continuerai la soirée dans une chambre seul avec Alex je ne l’aurais sûrement pas cru. Je lui souris avant de lui répondre. « Si t’as raison. Enfin…on sera mieux là. » Je pense que ma phrase pourrait être mal interprétée alors je grimace légèrement et je me reprends. « Enfin non c’est pas ce que je voulais dire. Ici au moins on est tranquille. » Personne ne pourra nous déranger. Quoique si, n’importe qui peut entrer à tout moment mais les chances pour qu’on puisse passer un moment ensemble sans se faire interrompre toutes les deux minutes sont plus élevées ici qu’au beau milieu de tout ce monde. Elle rougit ce qui me fait sourire et quand je lui avoue ne boire que très peu d’alcool je la vois s’agiter, poser sa bouteille et fouiller le sac qu’elle a ramené avec nous. « Tu veux du vin ? Je suis sûre que je peux te trouver ça si tu veux. Je pense sincèrement qu'on peut trouver tout ce que l'on veut en bas. » Tout de suite je secoue la tête. « Non, non t’embêtes pas pour moi je t’assure, j’ai pas besoin de ça. » Je suis assis au bord du lit et elle est toujours debout à quelques centimètres de moi, ce qui rend la scène un peu étrange pour moi. Peut-être que je n’aurais pas dû m’asseoir sur le lit et lui laisser cette place à elle. Je suis nul j’aurais dû y penser avant. Mais je n’ai pas le temps de changer ça puisqu’elle se penche vers moi pour m’embrasser, et à cet instant précis, j’oublie tout. J’oublie mes doutes, mes craintes, mes appréhensions, cette légère tension que je ressens depuis tout à l’heure. Je me concentre sur ses lèvres contre les miennes, sur ses mains qui caressent mes cheveux, ma nuque, mon visage alors que les miennes se posent sur sa taille pour la rapprocher un peu de moi. Je lui rends son baiser, ma langue cherche la sienne et mes doigts glissent le long de ses hanches, ses cuisses. Toujours aussi bon et aussi agréable soit-il elle met fin à ce baiser tout en s’éloignant un peu de moi. « Je t'ai dis que je pouvais tout t'avoir, alors tu veux quoi maintenant Caleb ? » Mon regard perdu dans le sien, je déglutis, je ne peux pas lui dire ce dont j’ai envie là maintenant tout de suite car ça ne serait clairement pas approprié à un deuxième rendez-vous. Elle me trouble complètement alors je prends une grande inspiration et je baisse les yeux rompant ainsi le contact visuel. J’essaie de reprendre mes esprits, je ne lui ai toujours pas répondu tout simplement parce qu’elle me prend de court et je ne sais pas quoi lui dire. Enfin si, mais je sais aussi que ce n’est pas approprié. Je ne sais pas si elle se rend compte de l’effet assez incroyable qu’elle peut avoir sur moi à cet instant précis. « Je veux juste être avec toi. » Je remonte le regard vers elle en lui disant ça, je me mords légèrement la lèvre et finis par me lever, je ne sais pas trop pourquoi. Je suis de nouveau nerveux alors que j’avais plus ou moins réussi à me détendre. « Tu-tu… » Je ferme les yeux quelques secondes, je me remets à bégayer comme hier, comme pendant les quinze première années de ma vie. Je me concentre pour ne pas bégayer à nouveau et j’ouvre les yeux pour reprendre ma phrase là où je l’avais arrêtée. « Tu devrais t’asseoir. » Je lui montre le lit et cette fois c’est à mon tour de rester debout en plein milieu de la chambre, je bois plusieurs longues gorgées de bière, ce qui montre le petit stress que je ressens. Je la regarde un instant et je finis par m’asseoir – encore une fois – sur le lit. Je me suis levé il n’y a même pas une minute mais pourtant je m’assois tout aussi vite, ce que je fais n’a aucun sens mais en même temps rester debout alors qu’elle est assise n’a aucun sens non plus. Je lâche un léger soupir tout en m’allongeant sur le matelas, fixant cette fois le plafond. « Tu pensais à quoi tout à l’heure en me disant que tu avais des méthodes pour m’aider à me sentir un peu plus à l’aise ? » Parce que c’est con mais là dans une chambre seul avec elle, je suis de nouveau nerveux.
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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyLun 15 Juin 2020 - 16:40



What would I do without your smart mouth?
Drawin' me in and you kickin' me out
You've got my head spinnin', no kiddin'
I can't pin you down
What's goin' on in that beautiful mind?

Ce fameux rituel aura ruiné ma coiffure, mon maquillage, ma robe mais pas la soirée parce que grâce à eux, j'ai eu une vraie excuse pour m’éclipser et profiter de la soirée avec celui avec qui je veux vraiment être ce soir. Je l’entraîne avec moi sans vraiment lui laisser le choix, je ne lui demande pas, je l'emmène avec moi jusqu'à la chambre et c'est au moment ou il me rejoins véritablement dans celle ci, que je réalise que le lieu est peut-être un peu trop intimiste pour un second rendez-vous. Mais, au moins ici, on est tout les deux, uniquement nous et plus personnes pour me forcer à boire, à danser ou pour me jeter à l'eau. Bien que pour deux des trois activités il ne faut pas me forcer beaucoup pour que je le fasse en temps normal. Mais ce soir je n’ai pas envie de tout ça. Ce que je veux c’est Juste lui et moi, comme la veille mais au lieu du bruit des vagues, on a le droit au bruit des basses et de la musique pour accompagner nos échanges.

« Si t’as raison. Enfin…on sera mieux là. Enfin non c’est pas ce que je voulais dire. Ici au moins on est tranquille. » Je souris alors qu'il grimace visiblement perdu dans son explication. « Tu as raison, on est bien mieux là. » Je n’hésite pas moi, parce que de mon point de vue en tout cas, on est bien mieux dans la chambre, enfin on est bien mieux tout les deux. Ça pourrait bien être une toute autre pièce, que je ne verrais que le fait qu'enfin on est seul lui et moi. Je crois que c'est ça que je veux, ça qu'il me faut, je me sens juste bien avec lui. Pour une raison qui m'échappe, je me sens à l'aise, et j'apprécie ce que je ressens en sa présence. Il me fait sourire, rougir, rire et il me donne envie de continuer à découvrir tout un tas de choses avec lui. Parce qu'il est clairement différent des autres, ou du moins il me fait ressentir des trucs différents et ça me plaît. Il me plaît. J'aimerais qu'il se sente à l'aise, qu'il se sente bien en ma présence, j'aimerais qu'il se sente dans son élément, et si pour ça je dois lui trouver du vin, je peux bien faire ça. Je cherche dans le sac, mais rien. Enfin pas rien, il y a un tas de choses, vraiment un tas de trucs, mais je les laisses dans le sac au risque de faire peur à Caleb. Je me contente de lui dire que je peux trouver tout ce qu'il veut en bas, vraiment tout. Mais il secoue la tête. « Non, non t’embêtes pas pour moi je t’assure, j’ai pas besoin de ça. » Il a pas besoin de ça, et avant de lui demander ce dont il a besoin, je fais ce que moi j'ai besoin, enfin envie surtout. Je l'embrasse sans retenue, ou presque, parce que je me retiens quand même un peu alors que je sens ses mains se poser sur ma taille et me rapprocher de lui. Je profite de ce baiser, de cette proximité, de nos langues qui se rencontrent, de mes mains dans ses cheveux et des siennes sur mon corps. De ses doigts qui glissent sur mes courbes et qui donnent une saveur tout particulière à ce baiser, qui est loin d'être un baiser anodin. Du moins pour moi, parce que Je n'ai jamais embrassé quelqu'un avec autant de passion, encore moins lors du deuxième rendez-vous, ce mec ne le sait pas, mais il m'attire. Il m'attire tellement sans que je ne puisse savoir pourquoi chaque fois qu'il pose les mains sur moi, je me sens bien, je me sens si bien. Et pourtant, je suis celle qui mets fin à ce baiser, je m'éloigne un peu, et je romps ce contact physique pourtant si agréable. Je dois reprendre un peu mes esprits, et ne pas me laisser submerger par des émotions qu'il est le seul à me procurer avec un baiser et quelques contacts physiques. Je suis troublée par lui et par ce que je ressens en le regardant, en l'embrassant. Je suis troublée par les pensées qui m'envahissent quand mes lèvres se posent sur les siennes. Je suis troublée parce que je ne comprends pas ce que je ressens, je ne comprends pas ce qu’il m’arrive alors que je serais prête à lui donner n’importe quoi pour qu’il se plaise ici, avec moi. Et c’est ce que je lui dis littéralement et alors que moi je ne détache plus mes yeux des siens, lui il baisse le regard. Je le regarde toujours, et je me demande si j’ai pas dis un truc de mal alors qu’il ne me regarde plus, silencieux il semble pas vouloir me répondre alors que ma question me semblait simple pourtant. Je reste debout, silencieuse aussi, buvant une gorgée d’alcool avant de reposer la bouteille sans vraiment bouger. « Je veux juste être avec toi. » Je ne sais pas si c’est le soulagement ou le plaisir de l’entendre prononcer ces mots, mais je souris. Je souris beaucoup trop. Tout ce qu’il veut c’est être avec moi et C’est fou comme une simple phrase peut me donner le sourire. « Moi aussi, comme hier soir. Et ça tu l’as déjà. Je suis rien qu’à toi. » Je suis avec lui, rien qu’à lui ayant délaissé ma fête d’anniversaire pour être à ses côtés. Il se lève et je suis du regard son mouvement, fixant avec un peu trop d’envie ses lèvres qu’il mords dans un geste qui me donne envie d’en faire de même. Il est sexy surtout parce que je sais qu’il n’essaye même pas de l’être et ça me plaît. Comme le fait qu’il semble constamment hésitant, il n’essaye pas de se la raconter ou de se vanter, je crois que ça me plaît qu’il ne soit pas sûr de lui. Ça change des hommes que j’ai connu. Que ce soit dans le milieu social dans lequel j’ai grandi ou dans les soirées que j’enchaîne depuis mon arrivée à Brisbane. Et de nouveau, il semble nerveux, je le vois, je l’entends hésiter comme au bar sauf que je ne sais pas pourquoi il est de nouveau nerveux. Il ne l’était plus hier soir sur la plage, et on est que nous, comme la veille. Juste lui et moi.  « Tu devrais t’asseoir. » Je lève un sourcil surprise par ses mots, c’était pour me dire ça qu’il a stressé ? Je m’exécute quand même, prenant place sur le bord du lit, sans rien dire. Il veut que je m’assieds et je le fais tout en le regardant boire plusieurs gorgées de sa bière. Une nouvelle fois je le regarde avec un peu de surprise dans le regard. Pour quelqu’un qui boit pas de bière il n’a pas trop de mal à la boire celle là. Et j’aimerais réellement comprendre ce qui semble le troubler autant, j’aimerais savoir ce qu’il a en tête parce que j’ai l’impression qu’il est gêné, ou stressé ou paniqué enfin je sais pas mais j’ai l’impression qu’il est distant, perturbé. J’aimerai lui demander de se calmer un peu, d’arrêter de gesticuler, mais il le fait de lui même, en s’asseyant à mes côtés sur le lit. Il est à côté de moi sur ce lit et je n’ose pas vraiment le regarder. Il bouge encore, s’allongeant désormais sur le matelas. Et cette fois, je le regarde, je l’observe allongé sur le lit, et pendant quelques secondes, je dois lutter contre certaines pensées qui me viennent en le voyant dans ce lit, et en m’imaginant avec lui dans ce même lit. Il regarde le plafond et j’en profite pour l’observer de haut en bas, j’observe son corps couverts de ses vêtements mais que j’ai déjà pu voir un peu hier. J’hésite à plusieurs reprises à poser mes mains sur son corps, j’hésite à m’allonger avec lui dans ce lit, et je lutte contre l’envie folle que j’ai de découvrir encore de nouvelles choses avec lui. Parce qu’à cet instant, j’en ai réellement envie. Envie de ce mec que je ne connais que depuis moins de quarante huit heures et qui est allongé dans un lit, un lit sur lequel je suis aussi. Mais c’est pas raisonnable, pas déjà, alors que je suis certaine que ce n’est pas ce type de mec, et je ne suis pas non plus ce type de fille. C’est avec cette idée que je me laisse tomber sur le lit moi aussi, tout en laissant une certaine distance entre nous. Je me pince les lèvres alors que je regarde le plafond évitant à tout prix de le regarder. Mais je m’autorise tout de même à laisser mes doigts caresser son avant bras, juste son avant bras alors que je pense déjà à son torse contre lequel j’étais à la plage. « Tu pensais à quoi tout à l’heure en me disant que tu avais des méthodes pour m’aider à me sentir un peu plus à l’aise ? » Je suis surprise par sa demande. Il semble me confirmer qu’il est pas vraiment à l’aise et si je l’avais senti, qu’il le dise me fait me poser des questions. Est-ce que c’est moi qui le rends comme ça ? Et sans filtre, je lui pose la question parce que je dois savoir. « C’est moi qui te rends mal à l’aise ? » Je me redresse un peu m’appuyant sur mes coudes et je le regarde. J’hésite quelques instants avant de répondre à sa question. Il a vu un peu à quoi ressemble les soirées que je fréquente non ? Et pourtant il semble vouloir tester mes méthodes ? Déjà qu’il boit pas beaucoup, je doute qu’il soit un adepte du ce à quoi je pense. Je me redresse totalement m’asseyant sur le lit. « Je pense pas que ce soit ton genre. » Je me rends compte du sens de la phrase et du fait qu’il pourrait éventuellement se sentir juger par mes mots. Alors je reprends, cette fois c’est moi qui suis hésitante et incertaine. Il a demandé mais pourtant j’hésite parce que je ne veux pas qu’il me juge ou qu’il se sente encore plus mal à l’aise. « Je ne veux pas t’obliger à quoique ce soit, si tu as pas envie je ne veux pas que tu te forces pour moi. Je t’en voudrais pas si tu refuses. » Je le regarde un peu pour jauger sa réaction à mes mots alors que je galère à m’expliquer. Hésitante à lui proposer de partager ça avec moi au risque qu’il refuse ou qu’il me regarde avec un air déçu de constater que je suis ce genre de personne. « Mais c’est un moyen plutôt efficace pour se détendre un peu, je le fais de temps en temps en soirée. » Je me lève du lit et je me dirige vers le sac que j’ai ‘emprunté’ avant de monter. J’ai vu en cherchant la bouteille de vin qu’il y avait ce dont j’avais besoin dedans et sans même vraiment avoir expliqué à Caleb ce à quoi je faisais référence, je me lance dans la préparation d’un joint, et il devrait vite se rendre compte que ce n’est pas le premier que je roule. Et après quelques instants je reviens vers lui. « Tu as déjà fumé ? » Qu’il accepte ou non, je tire une taffe avant de lui tendre le joint, à lui de savoir s’il veut se laisser tenter et se détendre un peu ou si je vais devoir fumer en solo.


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Message(#)We were just kids when we fell in love - Calex #21 EmptyJeu 18 Juin 2020 - 12:42

Alex & Caleb
“'Cause we were just kids when we fell in love, not knowing what it was. I will not give you up this time. Darling, just kiss me slow, your heart is all I own, and in your eyes, you're holding mine”
Me retrouver seul dans une chambre avec Alex me rend complètement nerveux et oui je me rends bien compte que c’est complètement ridicule mais je ne peux pas le contrôler. Quand tout à l’heure je lui disais qu’être en plein milieu de tout ce monde ne rendait pas la situation assez intime et privilégiée pour que je puisse considérer cela comme un deuxième rendez-vous je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’emmène dans une chambre à l’étage à l’écart de tout le monde. En soit ça ne me dérange pas me retrouver en tête à tête avec elle c’est tout ce que je demandais, alors pourquoi est-ce que je me sens de nouveau nerveux ? C’est sûrement la pièce dans laquelle nous nous trouvons qui ne me met pas à l’aise. Les fois où je me suis trouvé seul avec une fille dans une chambre sont rares, très rares et on peut même peut-être les compter sur les doigts d’une main et jamais aucune de ces filles ne m’ont procuré le quart de ce que je ressens quand je suis avec Alex. Cette envie de sourire, de rire, d’une telle proximité, de la regarder des heures et des heures sans jamais détourner du regard. C’est de tout ça dont j’ai envie quand elle est avec moi et également de bien plus quand nous nous embrassons. Quand je sens ses mains dans mes cheveux, ses lèvres contre les miennes, nos langues qui entrent dans une harmonie parfaite. Je veux plus. Tellement plus. Je me rends compte que j’ai envie d’elle, de cette fille que je ne connais pourtant pas vraiment alors je lutte contre cette envie pourtant si forte. Je ne peux pas lui montrer que je pense à coucher avec elle à chaque fois qu’elle m’embrasse, quand sa main touche mon corps. Parce que ça ne me ressemble pas, je ne suis pas comme ça et je ne veux vraiment pas qu’elle pense que je suis ce genre de mec qui ne pense qu’au sexe parce que c’est tout sauf la vérité. Mais pourtant avec elle je dois réellement lutter pour ne pas l’attirer contre moi pour l’emmener dans ce lit à mes côtés. Ce baiser est tout aussi agréable que les nombreux déjà échangés hier à la plage et les pensées et envies que je ressens en ce moment me troublent complètement. Elle met fin au baiser et je ne sais pas si je dois me sentir soulagé qu’elle ait eu la force de le faire ou si je dois être frustré ou déçu que ce moment parfait soit déjà terminé. Mais elle est encore là avec moi et c’est le principal, je lui dis que la seule chose dont j’ai envie c’est de sa présence à mes côtés – et au final c’est faux, j’ai envie de bien plus là maintenant tout de suite. – et en la voyant sourire automatiquement, je l’imite. « Moi aussi, comme hier soir. Et ça tu l’as déjà. Je suis rien qu’à toi. » Avec une phrase pareille, évidemment que mon sourire ne quitte pas mon visage. Je ne suis rien qu’à toi. Qu’est-ce qu’elle veut dire par là ? En tout cas c’est clairement positif, non ? Il faut absolument que j’arrête de tout analyser. « J’ai beaucoup de chance. T’es vraiment incroyable. » Et encore le mot est faible. SI elle savait toutes les pensées que j’aies depuis quelques minutes en le regardant. Ça me rend presque mal-à-l’aise. Raison pour laquelle je me lève et sans trop comprendre pourquoi je fais ça je lui suggère de prendre ma place sur le lit. Elle est étonnée et en même temps ça se comprend, mais pourtant elle s’exécute et s’assied au bord du lit. Je la regarde un court instant et bois plusieurs longues gorgées de ma bière que j’ai à présent presque terminée. Je suis debout au plein milieu de la pièce sans trop savoir quoi faire et elle est assise. Je me sens con comme ça alors je reprends place sur le lit, juste à côté d’elle. Mon épaule frôle la sienne et au bout de quelques secondes à peine, je me laisse tomber sur le matelas les yeux fixant le plafond. J’essaie de remettre un peu d’ordre dans mes esprits et dans mes pensées que je n’assume pas vraiment. Elle fait de même, elle s’allonge tout en gardant une certaine distance entre nos corps et je ne peux pas m’empêcher de trouver cette distance extrêmement désagréable parce que je ne sais pas comment l’interpréter. Hier à la plage nous étions tous les deux très proches l’un de l’autre et aujourd’hui elle ne veut pas maintenir cette proximité que j’aimais pourtant beaucoup. Mais quand elle s’allonge je tourne la tête pour la regarder pendant quelques secondes. Sans rien dire. Sans rien faire de plus. Et de nouveau je me mets à fixer le plafond tout en lui demandant de finir sa pensée qu’elle m’a partagée tout à l’heure, en me disant qu’elle avait une méthode pour m’aider à me sentir plus à l’aise. « C’est moi qui te rends mal à l’aise ? » En prenant appui sur ses coudes elle s’est redressée et moi je secoue immédiatement la tête pour répondre à sa question. « Non, non pas du tout ! C’est moi le problème. Pas toi. » Oui, clairement je suis le problème. Je suis nul et elle s’en est très certainement rendu compte. À mon tour je me redresse tout en m’asseyant sur le matelas et cette fois c’est à mon tour de ne pas oser la regarder. « Je pense pas que ce soit ton genre. » Je fronce les sourcils ne sachant pas vraiment comment prendre cette phrase. Pas très bien en tout cas. Elle doit me prendre pour un de ces mecs complètement coincé. Une fois ma bière terminée je la pose par terre sans lui répondre quoique ce soit. « Je ne veux pas t’obliger à quoique ce soit, si tu as pas envie je ne veux pas que tu te forces pour moi. Je t’en voudrais pas si tu refuses. » Elle commence presque à me faire peur. Je ne sais toujours pas quoi lui répondre, elle m’intrigue tout simplement. Je reste assis au bord du lit, immobile ne sachant vraiment pas à quoi m’attendre. « Mais c’est un moyen plutôt efficace pour se détendre un peu, je le fais de temps en temps en soirée. » Je ne dis toujours rien parce que je ne comprends rien à ce qu’elle est en train de me dire. Elle se lève et je la suis du regard et je comprends enfin où elle veut en venir. Elle prépare ce qui ressemble à un joint. Oh. Je comprends mieux tout ce qu’elle m’a dit juste avant. Je ne peux pas fumer ça moi, je n’ai même jamais fumé une cigarette normale alors un joint… Elle semble plutôt à l’aise dans la préparation de cette cigarette et je comprends que c’est loin d’être la première fois qu’elle le fait. Est-ce que ça me déçoit ? Un petit peu certainement, oui. « Tu as déjà fumé ? » Elle me demande juste avant d’en tirer une première taffe. Je la regarde faire. La réponse me semble presque évidente mais pourtant je lui mens. « Ça m’arrive oui. » Quoi ? C’est même pas vrai. Pourquoi est-ce que je lui dis ça ? Pour ne pas la décevoir certainement. Sans vraiment hésiter je prends le joint qu’elle me tend et je l’imite en prenant une première bouffée et bien sûr qu’elle va très vite se rendre compte que je lui ai menti puisque je me mets à tousser et je grimace même un peu en même temps. C’est dégueulasse et je ne comprends pas comment on peut aimer fumer un truc pareil. Je lui rends le joint sans vraiment oser la regarder, de peur de voir de la déception ou pire, de la moquerie sur son visage. Je me sens certainement encore plus nul que tout à l’heure. Un léger silence s’installe entre nous et je comprends bien qu’elle doit être déçu de moi. « T’as passé une bonne journée ? » J’essaie de combler le vide en lui demandant si elle a passé une bonne journée d’anniversaire, meilleure que la soirée pitoyable que je suis en train de lui faire passer. Je reprends le joint et cette fois avant de tirer une taffe je prends une grande inspiration. Je tousse encore, mais un peu moins que la première fois. Et j’en reprends une autre. Et puis une autre, je tousse de moins en moins mais je trouve toujours le goût sacrément dégueulasse mais si ça peut me permettre de me détendre un peu je suis prêt à le finir entièrement s’il le faut. Une dernière taffe et je lui rends la cigarette ne sachant pas vraiment si ça fait effet ou non mais je me sens un peu moins stressé que tout à l’heure. J’attrape cette fois la bouteille d’alcool dans laquelle Alex buvait tout à l’heure et j’en bois plusieurs longues gorgées, mais je grimace toujours en sentant le liquide descendre dans ma gorge. « Ça par contre c’est vraiment dégueulasse. » Je lui avoue dans un rire, ne sachant même pas quel alcool je viens de boire, mais je reprends quelques gorgées toujours moyennement convaincu par ce goût. « Tu fais souvent des soirées de ce genre ? » Je lui demande en tournant la tête vers elle pour la regarder, gardant la bouteille d’alcool entre les mains et en tirant sur le joint quand elle m’invite à le faire. Jamais je n’aurais pensé faire ça un jour mais finalement ce n’est pas si désagréable que ça.
© nightgaunt


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