ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« A tout à l’heure. » Mes lèvres glissent sur les siennes, je passe mes bras dans sa nuque pour l’attirer un peu plus près de moi et le garder un instant, quelques secondes de plus avant qu’il ne passe le pas de la porte. A quel moment m’est-il devenu à ce point indispensable ? A quel moment suis-je devenue le genre de femme que dit à tout à l’heure à son amant en brûlant déjà de l’envie de le retrouver alors qu’il n’a pas passé le pas de la porte ? Alors que nous ne sommes loin l’un de l’autre que quelques heures et que dès que la soirée commencera à battre son plein au Club nous nous retrouverons à nouveau ? Je continue à me dire que cela me fait peur - et c’est le cas, ces changements m'effraient - mais je le dis aussi pour cacher qu’au fond ça me plait. Que j’aime ça, le fait de me réveiller tous les matins dans les bras d’Amos, sa tête nichée au creu de mon cou, qu’il n’est pas qu’un plaisir coupable mais que, sans oser me l’avouer, il pallie à ce sentiment de solitude bien plus efficacement que ces hommes qui ont défilés dans ma vie pendant des années sans que je n’éprouve le besoin de m’attacher à eux.
Pourtant, retrouver ma quiétude et ma solitude me fait du bien. Je n’ai pas envie de devoir renouer avec elle plus de quelques heures, mais j’apprécie ces instants où le silence retombe dans mon appartement, où il laisse ce sentiment de vide que j’arrive encore à maîtriser, où je peux me glisser sous la douche où me hisser sur mon tapis de course en faisant le vide dans mon esprit et le tri dans mes pensées. Pour l’instant et alors que la porte se referme derrière le brun je ne fais rien de tout ça. Je me dirige vers le bar pour allumer la machine à café et alors qu’il commence à couler dans ma tasse, je disparais dans ma chambre pour enfiler un short en satin et un caraco assorti. La tasse de liquide chaud entre les doigts, j’ouvre ma baie vitrée et appuie mes coudes sur la rambarde du balcon, et je laisse mes yeux caresser distraitement la découpe des immeubles luxueux en verre. Je porte ma tasse à mes lèvres et, baissant les yeux sur le trottoir pour voir si la voiture d’Amos est toujours là où s’il a déjà démarré, je la vois elle.
J’habite au douzième étage, alors c’est plus une silhouette brune que j'aperçois, mais un mauvais pressentiment me serre le ventre. Elle était là hier, lorsque nous sommes rentrés enlacés et je jurerais l’avoir aperçue à plusieurs reprises la semaine passée. Pourquoi n’ai-je pas été alertée avant ? Pourquoi n’ai-je pas fait le rapprochement plus tôt ? Je suis une femme méfiante et ce genre de présence aurait dû m’alerter, la brune qui rôde autour de mon appartement aurait dû m’alerter et, si j’ai besoin d’en avoir le coeur net, une petite voix me souffle que je sais déjà de qui il s’agit.
Halsey soi-disant Blackwell.
Qu’est ce qu’elle fait là ? Elle est discrète, je dois bien lui reconnaître ça, plusieurs semaines se sont écoulées depuis notre première rencontre, me colle-t-elle au train depuis tout ce temps ? Elle a suivi Amos, je le sais, ne faisant que me piquer à vif et achever de me convaincre que ses intentions n’étaient pas si innocentes qu’elle le prétend, mais la voir devant mon appartement, un matin, c’est différent. Elle nous a certainement vu entrer, hier soir et les précédent. Elle a dû nous voir sortir, nous voir nous étreindre et nous embrasser, peut-être nous a-t-elle même suivis plusieurs fois jusqu’au bateau ? A quel point nous a t elle observé, à quel point s’est-elle immiscée dans mon intimité sous prétexte de retrouver sa famille ? Je fulmine, et j’ai besoin de vérifier ma théorie. J’abandonne la tasse de café vide sur ma table basse, et n’enfile qu’un jean pour remplacer mon short et glisse mes pieds dans une paire de basket griffée. J’attrape mes clé à la hâte avant de m'engouffrer dans l’ascenseur et, en bas, je traverse le trottoir rapidement pour ne pas que lui prenne l’envie de m’échapper. Je l’ai vue et, si elle est aussi intelligente qu’elle le prétend, elle sait qu’elle ne peut fuir cette confrontation, pas sans me déclarer la guerre. Plus j’arrive à son niveau plus il m’est impossible de nier l’évidence : c’est elle. Elle qui m’a poussé à quitter ma tour d’ivoire pour venir la cueillir en caraco de nuit et sans maquillage, elle qui traîne dans le quartier et observe mes allées et venues depuis dieu seul sait combien de jour. Furieuse, j’arrive à son niveau et la toise un instant. « Qu’est ce que tu fous là ? » Elle n’a même pas l’air penaude. « Et me dis pas que t’habite dans le quartier. Ni que tu mourrais d’envie de tester les pâtisseries de la boulangerie à l’angle. » Celle françaises dont je raffole, et qu’Amos me ramène parfois. Cut the crap.« T’as trente secondes pour m’expliquer. » Avant quoi ? Je ne risque pas d’appeler les flics. Par contre, j’ai bien l’intention de lui faire regretter cette intrusion.
Cela faisait des semaines maintenant que Raelyn et Halsey s’étaient rencontrées, qu’elles avaient pris contact et que le début de son plan avait été lancé. La brune n’était pas dupe, elle avait très vite compris qu’elle n’avait pas affaire à une paysanne tout droit sortie de sa basse-cour – ce qui était d’ailleurs bien dommage, cela lui aurait fait gagné beaucoup de temps – et que la naïveté ne ferait malheureusement pas partie de cette équation-ci. Raelyn était sa sœur et même si elles ne se connaissaient pas, la brunette avait déjà décelé un nombre impressionnant de points communs entre elles, ce qui n’avait fait qu’attiser son envie d’en découvrir davantage à son égard. Le point négatif résidait dans le manque de communication de l’aînée des Blackwell qui semblait déterminée à se murer dans son silence et à ignorer son existence, ce qui était loin d’être suffisant pour ébranler Halsey qui avait déjà été habituée à bien pire. En fait, elle avait même tendance à se sentir galvanisée lorsque la situation prenait une tournure négative, parce qu’à ses yeux cela représentait un challenge qu’elle se sentait de toute façon capable de relever. Disons simplement que cela prenait un peu plus de temps que prévu. En attendant, Halsey décida de prendre le taureau par les cornes et de défier la blonde sans aller au face-à-face, simplement en faisant des apparitions à des lieux qu’elle fréquentait et surtout en suivant son cher et tendre. Cela ne faisait désormais plus aucun doute ; Amos et elle étaient un couple, ce qui ne faisait qu’appuyer le pressentiment qu’elle avait eu à l’instant où elle les avait rencontré l’un et l’autre – certains gestes et regards ne trompaient pas, même s’ils s’étaient tous les deux donné du mal. Son désir premier avait été d’en apprendre davantage sur Raelyn et les personnes qu’elle fréquentait et Amos lui avait semblé être une cible plus accessible, mais ce dernier avait fini par sentir sa présence et en soi, cela lui avait fait plaisir car elle savait d’instinct que cette petite histoire remonterait aux oreilles de sa chère sœur. Depuis lors, elle avait continué son petit manège, se faisant suffisamment discrète pour ne pas se faire repérer au premier coup d’œil mais pas assez pour que la blonde ne ressente sa présence à un moment ou l’autre. C’était d’ailleurs un petit jeu qu’elle affectionnait puisqu’elle avait décidé de l’intégrer dans sa routine de la journée, prenant naturellement le chemin vers l’appartement de la jeune femme – oui, il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour découvrir où elle vivait – afin de venir la narguer sous son nez, l’air de rien. Elle attendit simplement que son cher et tendre se décide à prendre la tangente – ils étaient toujours fourrés ensemble ces deux-là, elle n’aurait pas visualisé Raelyn comme une future femme au foyer, mais elle pouvait parfois se tromper, hein – sans quoi il l’aurait interceptée et ça n’aurait plus été drôle du tout. Ce type avait tendance à tout gâcher, et il était certain qu’elle ne le validait pas en tant que beau-frère, d’autant que l’humour semblait avoir déserté son organisme – à se demander s’il en avait déjà eu d’ailleurs. Une fois le candidat beau-frère hors de vue, Halsey s’extirpa du taxi qui avait patiemment attendu – avec une contrepartie financière s’entend – qu’elle daigne le laisser s’en aller et elle s’appuya contre un mur en s’allumant une cigarette, laissant son regard se perdre sur le douzième étage où elle savait qu’elle apercevrait probablement Raelyn, et avec un peu de chance, elle aussi la verrait. Cela dura quelques minutes tout au plus et enfin, la silhouette de la blonde se détacha sur le balcon, provoquant un sourire amusé chez la brunette qui ne lâchait pas cet endroit du regard tout en savourant sa cigarette. Elle avait beau être à distance raisonnable, elle put presque sentir le regard perçant que lui lança sa sœur avant de disparaître comme une furie, signe évident qu’elle allait venir la saluer ; enfin. « Allez viens soeurette, je t’attends. » Lança-t-elle avec nonchalance, regardant quelques mails en attendant que la blonde ne fasse le trajet jusqu’à elle. Enfin, elle débarqua et se dirigea droit vers elle, l’air furibond – ou peut-être était ce l’absence de maquillage qui lui faisait une tête pareille ? – et elle s’arrêta à son niveau, ce qui étira encore un peu plus le sourire d’Halsey qui continuait de fumer sa cigarette sans se sentir le moins du monde concernée par l’irritation évidente qui émanait de son interlocutrice. « Qu’est ce que tu fous là ? Et me dis pas que t’habite dans le quartier. Ni que tu mourrais d’envie de tester les pâtisseries de la boulangerie à l’angle. » Le regard de la brunette dévia un instant vers l’angle en question ; elle ne savait pas que ces pâtisseries valaient le coup, mais elle se promit de les tester pour en avoir le cœur net. « T’as trente secondes pour m’expliquer. » Oh, elle se la jouait menaçante à une heure aussi matinale. Ca fonctionnait un peu mais principalement parce qu’encore une fois, c’était à cause de cette tête effrayante qui lui faisait face. La trentaine t’a fait mal, ma pauvre. « Salut. » Elle sourit encore un peu plus. « J’habite dans les environs, mais ce n’est pas la raison de ma présence. J’ai rendez-vous. » Une magnifique trouvaille que d’avoir découvert que l’un des appartements du building de Raelyn était à vendre. Elle avait décroché une visite, et même si elle ne comptait absolument pas l’acheter, elle était persuadée que ça la mettrait hors d’elle. Et c’était le but de la manœuvre ; obtenir une réaction. Elle indiqua de son index manucuré le panneau que l’agent avait accroché à la fenêtre et elle haussa les épaules, comme si cela suffisait à justifier sa présence.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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A l’instant où mes yeux se posent sur elle mon sang ne fait qu’un tour. S’il est vrai qu’au contact de mon amant je m’adoucis il est aussi vrai que cela ne s’applique qu’à lui : être petit à petit de plus étouffée par mes sentiments pour lui ne me rends pas moins froide et incisive avec le reste du monde, et cela n’endort pas ma colère lorsque mes yeux se posent sur la brune. Au contraire, je me sens envahie dans mon intimité et si Amos n’avait été qu’un amant de passage je n’aurais eu que faire qu’elle nous surprenne ensemble, qu’elle assiste à nos batifolage et comprenne que nous sommes plus que des amis. Mais il est bien plus que ça, il compte assez pour que je ne vois plus que lui, il compte assez pour que j’envisage la possibilité d’avoir des sentiments forts à son égard, il compte assez pour que je sorte les crocs alors qu’elle nous épie. Que vais-je pouvoir lui dire ? C’est la question que je me pose en enfilant mon jean et en empruntant l’ascenseur, je passe d’une agréable quiétude à une forte agitation en quelques secondes et si je tente de garder mon masque d’impassibilité, je n’aime pas l’idée qu’elle ait pu me suivre pendant des semaines. Qu’a-t-elle découvert de plus ? Ce que je fais réellement de ma vie ? J’en doute, je suis beaucoup de choses mais pas une imprudente et mes rencontres professionnelles sont toujours placées sur le signe de la discrétion.
Est-ce grave au fond qu’elle me sache engagée auprès d’un homme et profondément attachée à Amos ? Je ne serais pas la première, et cela ne change rien à celle que je suis. Je crois que si cela me déplait c’est parce que cela fissure l’image de femme froide et inatteignable que j’ai construit années après années. Elle ne dépend pas de si j’ai un homme ou non à mon bras, ça il me faudra encore du temps pour comprendre que compagnon ou pas je reste la même, et naturellement je crains que cela change la vision que les autres ont de moi.
Lorsque j’arrive à son niveau je ne m'embarrasse pas de salutations polies qui auraient pour seul but de sauver les apparences. Si elle est postée ici à surveiller mes moindres mouvements c’est qu’elle peut dire ce qu’elle veut : elle n’est pas une jeune femme innocente en quête d’une famille. Elle n’aurait pas menti non plus concernant sa ville de naissance si elle était qui elle dit être, où en tout cas si ces intentions étaient louables. Elles ne le sont pas, je mettrais ma main à brûler qu’elle cherche à cacher quelque chose. Alors que je ne lui décoche pas un sourire, le sien élargit ses lèvres et montre ses dents blanches et dieux qu’elle m’énerve déjà à jouer un rôle. Je déteste ça, je me suis toujours targuée d’être d’une honnêteté parfois même brutale, et ce genre de jeu est à l’opposé de mon mode de fonctionnement à moi. J’aime que les choses soient dites, sans quoi je suis persuadée que mon interlocuteur est en train de tenter de m’enfler et dans le cas présent, je suis persuadée qu’Halsey est en train d’essayer de m’enfler. « Salut. » Je ne réponds pas, et j’attends, j’ai posté une question. « J’habite dans les environs, mais ce n’est pas la raison de ma présence. J’ai rendez-vous. » Je hausse un sourcil et plusieurs questions me viennent en tête pour la tester : elle habite ici très bien, mais à quelle adresse ? Seule ? Je n’ai pas le temps de réfléchir et encore moins de les dérouler qu’elle désigne un point derrière moi du menton pour attirer mon attention dessus. Je lève un sourcil et tourne la tête, posant mes yeux sur le panneau à vendre de l’un des premiers étage. Ma colère se réveille mais je ne le montre pas, me contentant d’un air agacé. Moi aussi je peux être bonne pour faire semblant.« Premier étage ? Je t’aurais pas crue si quelconque. » Je tourne à nouveau ma tête dans sa direction. « Mais premier étage ou penthouse t’as pas les moyens pour vivre ici, crois moi. » Le quartier est certainement le plus cher de Brisbane, même avec mes revenus bien plus que confortable je n’aurais pas les moyens de m’y loger si l’appartement n’appartenait pas au Club.
Et dieu merci, je détesterai la savoir aussi près.
Je lui jette un regard mauvais avant de de tourner les talons et de lui adresser un signe de tête. « Suis moi. » Hors de question d’avoir cette conversation sur un trottoir et mon appartement est si impersonnel qu’il ne lui apprendra rien si ce n’est mon opulence. « Pas ici. » Je ne vérifie pas qu’elle me suit : elle le fera, c’est là la meilleur occasion qui puisse se présenter à elle de m’approcher et éventuellement de m’atteindre. Dans le mille, elle s’engouffre derrière moi dans l’ascenseur et je reste silencieuse pendant qu’il nous porte jusqu’au douzième étage. J’attends d’avoir refermé la porte de l’appartement derrière nous avant de reprendre la parole. « Je te jure que j’en peux plus d’entendre que des conneries qui sortent de ta bouche. » Il va falloir qu’elle joue un peu plus franc jeu si elle veut que je me montre plus coopérative. D’un geste distrait je ramène mes cheveux en arrière et attrape ma tasse de café, sans lui en proposer une. Moins de temps elle reste ici, mieux je me porte. « T’as pas la moindre intention d’acheter cet appartement, et t’habites absolument pas dans le quartier. Pas plus que t’es née à Sydney. » Un sourire étire mes lèvres. Elle n’est pas la seule à pouvoir se déterrer des informations : moi j’ai trouvé son acte de naissance. « Tu me diras si je venais de la côte Ouest moi aussi j’aurais menti. » Je hausse les épaules, provocatrice à mon tour. « Alors on va reprendre depuis le début. » Je m'accoude au comptoir de mon bar en la toisant. « Qui es-tu et que veux tu ? La vérité cette fois-ci. » Si elle a menti concernant Sydney, elle a potentiellement menti sur toute la ligne et ce n’est plus qu’une question de temps avant que je ne déterre quelque chose de réellement croustillant la concernant.
Halsey savait parfaitement que de se rendre chez elle et de s’immiscer de cette façon dans son intimité amènerait à un quitte ou double qu’elle était prête à risquer, puisqu’il s’agissait désormais de sa seule façon d’attirer l’attention de Raelyn. Après tout, elle avait filé Amos mais ce dernier ne lui avait été d’aucune aide et seule sa rencontre avec Liv était un as qu’elle conservait dans sa manche avant de savoir exactement quoi en faire. Pour l’heure, ils pensaient tous les deux qu’elle n’avait rien appris et qu’elle était restée sur sa faim – ce qui était bien mal la connaître – et ce n’était pas plus mal, cela lui laissait une marge de manœuvre suffisamment confortable que pour rebondir en cas de pépin. Et quelque chose lui disait qu’elle n’était pas au bout de ses surprises avec la blonde puisque cette dernière s’était donné du mal pour lui faire subir le traitement de l’ignorance, chose qui l’avait profondément agacée bien que cela n’ait pas été une source d’ébahissement chez la brunette. Une certitude avait été établie ; Raelyn Blackwell ne désirait pas faire entrer quiconque dans sa vie et ce parce qu’elle évoluait dans le monde du crime. Son nom n’avait pas atterri chez les stups par le plus grand des hasards et surtout, une jeune femme paumée venant de la campagne ne terminait pas dans un quartier pareil sans avoir sombré dans l’illégalité. Elle-même avait des revenus plus que confortables et un petit indice ; ceux-ci n’étaient pas liés à son métier d’assistante juridique. Les deux sœurs avaient donc suivi un chemin similaire, et la curiosité d’Halsey était d’autant plus affutée maintenant que ses doutes à l’égard de Raelyn se transformaient en conviction. Et puis comme d’habitude, elle avait flairé l’argent et elle était tombée juste. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à assembler toutes les pièces du puzzle et à trouver un moyen de lui extorquer ce qu’elle avait. Mais pour ce faire, il fallait qu’elle en apprenne davantage et ça, malheureusement, c’était loin d’être gagné. Sourire aux lèvres, elle attendit patiemment que la petite blonde ne descende de son piédestal penthouse et l’accueillit sans ciller, presque avec nonchalance. S’il y avait une chose à savoir sur Halsey, c’était qu’elle adorait jouer et tester les limites de ses interlocuteurs et autant dire que Raelyn ne ferait pas exception. Elle voulait apprendre à la connaître, voir ses réactions pour mieux les anticiper par la suite… Glaner la moindre information utile à son sujet. Sa première question était légitime et la brune se fit un plaisir d’y répondre, arguant qu’elle vivait dans le quartier et que la raison de sa présence n’avait rien à voir avec la blonde mais bien avec le fait qu’elle comptait visiter un des lofts à vendre au sein de la résidence. Le fait que ledit établissement soit celui où résidait sa sœur était, bien entendu, de l’ordre de la coïncidence. « Premier étage ? Je t’aurais pas crue si quelconque. » Les griffes étaient déjà de sortie semblerait-il. « Mais premier étage ou penthouse t’as pas les moyens pour vivre ici, crois moi. » Oh, elle la croyait. Halsey ne maîtrisait que peu le marché de l’immobilier, mais le prix de cet endroit était tout simplement exorbitant, même pour elle qui avait déjà amassé un joli petit pactole entre ses divorces et ses diverses arnaques. Ceci étant dit, l’agent immobilier ne le savait pas, et Raelyn non plus. « J’ignorais que tu avais eu accès à mes comptes bancaires, mais merci de me prévenir. C’était vraiment bête de me déplacer jusqu’ici en n’ayant pas les moyens. » L’ironie de sa voix était palpable et ce même si elle ne s’était pas encore délestée de son sourire ni de son aplomb. Un héritage, un mari très riche… Il y avait plein de façon d’expliquer une telle fortune à son âge et en l’occurrence, Raelyn n’en savait pas plus sur elle qu’elle n’en savait sur Raelyn. De ce fait, elle pouvait lui faire croire ce qu’elle voulait – ce qui appuierait d’ailleurs le fait qu’elle n’en avait pas après son argent. « Suis moi. Pas ici. » Sans s’éterniser davantage, la blonde tourna les talons et se dirigea vers l’intérieur, dénotant ainsi une envie de poursuivre la conversation loin des regards indiscrets – chose qu’Halsey comprenait tout à fait, compte tenu de son visage tiré et dénué de maquillage. Ceci étant dit, cela restait une réaction pour le moins inattendue, et la brunette haussa les épaules en la suivant, pianotant le numéro de l’agent immobilier afin d’annuler son rendez-vous. En effet, celui-ci était réel – la jeune femme soignait toujours les détails – et en l’occurrence, elle n’aimait pas faire attendre lorsque cela n’était pas nécessaire ; question de principe. « J’ai un petit empêchement… Oui… Demain, ça serait parfait. Merci Brad. » Elle raccrocha et jeta un coup d’œil à sa sœur avant de la précéder dans l’appartement, avide de découvrir l’endroit où elle vivait. « Je te jure que j’en peux plus d’entendre que des conneries qui sortent de ta bouche. » Tant d’agressivité, cela n’arrangeait pas son cas. Ces traits tirés, seigneur. Raelyn s’avança et attrapa sa tasse de café sans prendre la peine de lui en proposer – l’hospitalité, ce n’était plus ce que c’était – avant de reporter son attention sur elle, l’air mauvais. « T’as pas la moindre intention d’acheter cet appartement, et t’habites absolument pas dans le quartier. Pas plus que t’es née à Sydney. » Halsey ne se déroba pas et conserva son masque d’impassibilité et ce même si sa sœur venait de mettre en lumière le premier travers de son histoire – bien que cela n’ait rien de très étonnant, à vrai dire elle s’y attendait – et elle lui rendit son sourire, accusant le coup. Elle avait hésité à jouer franc-jeu dès le début, mais l’idée de la laisser creuser du côté de Perth ne lui plaisait que moyennement et elle avait tenté de l’induire en erreur à ce sujet. Si Raelyn avait été une jeune femme lambda, cela aurait probablement fonctionné. Mais puisqu’elle aussi avait des choses à cacher, elle avait fouillé ; logique. « Tu me diras si je venais de la côte Ouest moi aussi j’aurais menti. » C’était déjà mieux que la ferme et les vaches, mais peu importait. « Alors on va reprendre depuis le début. Qui es-tu et que veux tu ? La vérité cette fois-ci. » La brune s’installa sur l’un des tabourets de la cuisine – elle ne l’y avait pas invité mais la conversation allait probablement s’éterniser donc elle allait se passer de son autorisation – et releva le nez vers elle, croisant les doigts de ses mains tout en conservant son air serein. « Alors je vis réellement dans le quartier, je suis descendue à l’hôtel. C’est une coïncidence que ça soit au même endroit puisque j’ignorais où tu vivais. » Cette partie était vraie, et elle s’abstint de rebondir sur l’appartement. « Et effectivement je ne viens pas de Sydney, mais tu ne m’en voudras pas d’avoir moi aussi voulu assurer mes arrières, hein ? Je ne savais pas ce que j’allais découvrir en remontant ta piste jusqu’ici, il n’était pas question que je te déballe ma vie sur un tapis rouge alors que tout ce que j’ai obtenu de ta part, c’est la contraction de ton prénom. » Elle haussa un sourcil dans sa direction, comme pour appuyer son argumentaire. «Et mon nom est toujours Halsey Blackwell, ne t'en déplaise. Et je veux bien une tasse de café moi aussi, c'est gentil de proposer.» Un nouveau sourire étira ses lèvres.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
Qu’elle me point du menton le panneau à vendre placardée contre la façade de mon immeuble, sur l’un des appartements du rez de chaussée m’agace mais je n’en montre rien. Il en faut plus que ça pour me faire sortir de mes gonds, j’ai appris à maîtriser mes nerfs au contact d’individus bien plus désagréables et difficiles à gérer, ne lui en déplaise. Je suis surprise cependant : lors de notre première rencontre elle a tenté de jouer la comédie, de prétendre d’être qu’une jeune femme un peu paumée en crise identitaire, et de se mettre dans les bottes d’une femme droite et agréable. Aujourd’hui et lorsqu’elle a suivi Amos - j’en ai eu vent - il n’y a pas besoin d’être rodé à l’analyse comportementale pour déceler sa volonté de provoquer son monde. Elle tente de jouer à la plus maligne mais elle est mal tombée : avec moi cela ne prend pas. « J’ignorais que tu avais eu accès à mes comptes bancaires, mais merci de me prévenir. C’était vraiment bête de me déplacer jusqu’ici en n’ayant pas les moyens. » Si intérieurement je grince des dents et je suis prise d’une furieuse envie de la congédier, je n’en fais rien et me contente de conserver un sourire hypocrite. Quitte à jouer sur le même terrain autant de faire jusqu’au bout, et l’hypocrisie semble être son territoire de prédilection à la brune.
Je m’en débarrasserais bien - ce n’est plus la peine de le proposer - mais je sens qu’une mise au point s’impose et une partie de moi brûle d’envie de voir comment elle réagira lorsqu’elle sera mise face à ses mensonges. J’ai creusé, déterré quelques information sans grand intérêt et gardé ça pour le jour où elle reviendrait à la charge : hors de question pour moi de le faire moi même, mais je préfère être préparée. J’ai cru qu’elle avait fini par baisser les bras et se trouver un autre pigeon jusqu’à ce que mon amant me raconte avoir été suivi par ma prétendue demie soeur, et j’ai compris que j’avais donc à faire à un nuisible particulièrement tenace. Qu’à cela ne tienne, j’appartiens également à cette catégorie, il est temps qu’elle le comprenne. J’écoute à peine son coup de fil - une chance sur deux qu’elle colle juste son téléphone à son oreille pour appuyer son mensonge - et ne lui décroche pas un mot dans l’ascenseur qui nous porte jusqu’au douzième et avant dernier étage de l’immeuble. J’attends d’être à l’abri des regards curieux avant de reprendre la parole, sans lui proposer de visiter l’appartement et sans lui offrir un café. Je passe à table sans plus tarder, considération qu’avec des individus de sa trempe, et la mienne, il ne sert à rien de tourner autour du pot pendant des heures. « Alors je vis réellement dans le quartier, je suis descendue à l’hôtel. C’est une coïncidence que ça soit au même endroit puisque j’ignorais où tu vivais. » Je lève un sourcil. « Tu vis à l’hôtel ? Depuis deux mois ? » Les coudes sur mon bar et ma tasse de café entre les mains, je la jauge de bas en haut. « C’est presque triste. Rentre chez toi Halsey, y’a rien pour toi Brisbane. » Autrement dit : tu ne tireras absolument rien de moi. J’esquisse un sourire, pas plus honnête que les précédent.
Je n’ai que faire de l’accueillir chez moi : je garde l’endroit volontairement dénué de toute indice quand à ma personnalité ou mes fréquentations. Elle ne trouvera aucune photo sur le frigidaire, et les murs blancs sont décorés comme seraient ceux d’un appartement témoin : de bon goût et de façon moderne qui plairait à une large tranche de la population. Je n’aime pas l’idée que l’on puisse en apprendre sur moi en fouinant dans mon appartement et cette journée me prouve une nouvelle fois que j’ai raison. « Et effectivement je ne viens pas de Sydney, mais tu ne m’en voudras pas d’avoir moi aussi voulu assurer mes arrières, hein ? Je ne savais pas ce que j’allais découvrir en remontant ta piste jusqu’ici, il n’était pas question que je te déballe ma vie sur un tapis rouge alors que tout ce que j’ai obtenu de ta part, c’est la contraction de ton prénom. »Mouais. Je ne suis pas convaincue et c’est écrit sur mon visage : elle ne s’est pas présentée comme une personne méfiante et la différente entre elle et moi reste que, de mon côté, je ne sais si ce qu’elle raconte est vrai. « Et tu voulais quoi, mon curriculum vitae ? » Je me redresse légèrement, la tasse fumante toujours entre mes doigts. « Et mon nom est toujours Halsey Blackwell, ne t'en déplaise. Et je veux bien une tasse de café moi aussi, c'est gentil de proposer. »Et ça ne prouve toujours rien. Des Blackwell, il en existe des tas, et si son extrait de naissance m’a prouvé qu’elle ne mentait pas sur le sujet cela ne signifie en aucun cas que nous avons bel et bien un lien de parenté. « T’as trouvé mon appartement comme une grande, je suppose que t’es capable d’en faire de même pour la cafetière non ? » Et je ne bouge pas, parce qu’il est hors de question que je lève le petit doigt pour elle. Je prends mon plus bel air innocent avant de hausser les épaules. « Regarde où je vis, je peux pas me permettre de ne pas être prudente. » Je pue l’argent, prétendre le contraire serait hypocrite et je ne suis pas construite dans ce bois là. Je fais mine de réfléchir un instant. « Je peux pas m’empêcher de penser que c’est pratique que le nom de ton père figure pas sur ton extrait de naissance. » Ce qui fait d’elle à minima une bâtarde et, j’en suis persuadée, certainement une menteuse. « Je suis la combientième Blackwell du territoire Australien à la porte de laquelle tu viens frapper pour vendre tes salades ? » Je n’aime pas attirer l’attention, la faute à mon gagne pain, et l’idée qu’elle me colle aux basques me déplait au plus haut point.
La brune se doutait que Raelyn devait fulminer de ne rien obtenir davantage de sa part qu’une présence intempestive à divers endroits de cette ville qu’elle se devait désormais de partager avec une autre du même nom, et Halsey s’en amusait puisque de son côté, elle ne lui offrait rien non plus. Mais à un moment ou l’autre, il faudrait qu’elle trouve la faille qui lui permettrait de s’immiscer une bonne fois pour toute dans la vie de la blonde, sans quoi cet exode ne l’amènerait à rien. Et s’il y avait une chose que la jeune femme ne s’autorisait pas, c’était bien l’échec. Alors cette fille lui donnait peut-être du fil à retordre, mais elle n’avait pas donné son dernier mot. Il faudrait juste qu’elle se montre un peu plus inventive et qu’elle fasse preuve d’improvisation à pratiquement chaque entrevue avec elle, mais cela ne lui faisait pas peur. Au contraire, elle se sentait même galvanisée à cette idée, comme l’indiquait le sourire qui ne quittait pas ses lèvres depuis que sa présence en bas de la rue avait fait descendre sa sœur en petite tenue et le visage dénué de maquillage juste pour venir lui demander ce qu’elle faisait là, signe qu’elle en avait quelque chose à faire même si elle se donnait beaucoup de mal pour lui faire croire le contraire. Tirant sur sa cigarette sans quitter des yeux la blonde, elle masqua même sa surprise en l’entendant l’inviter à la suivre jusqu’à chez elle – c’était plus un ordre qu’une réelle demande, mais qu’importe – et jeta le mégot en lui emboîtant le pas, pressée de découvrir dans quel cadre évoluait Raelyn, imaginant d’ici le décor aseptisé. Décommandant le rendez-vous qui était réellement supposé avoir lieu, Halsey s’avança dans l’ascenseur avant d’entrer la première dans la pièce de vie qui avait des allures d’appartement témoin, à croire qu’elle s’apprêtait à partir à tout instant en le revendant à la hâte. « Tu vis à l’hôtel ? Depuis deux mois ? » La brune se fendit d’un sourire tout en jetant un coup d’œil rapide autour d’elle. « Et toi, tu t’entraînes pour devenir une pro du home-staging ou tu avais juste envie de vivre dans une couverture de magazine ? » Elle haussa un sourcil en attrapant un des éléments décoratifs complètement impersonnels qui peuplaient l’endroit tout en ignorant le regard condescendant que lui jetait la blonde. « C’est presque triste. Rentre chez toi Halsey, y’a rien pour toi Brisbane. » Oh, elle avait donc décidé de lui fendre le cœur ? « En fait, j’ai décidé de m’installer ici. Et j’ai trouvé du boulot. C’était la seule chose qui me retenait d’acheter, j’aime bien avoir une certaine stabilité. » Ce qui signifiait qu’elle restait dans les parages, et que cela ne dépendait plus que du bon vouloir de Raelyn, ne lui en déplaise. D’ailleurs, cette dernière décida de profiter de leurs petites retrouvailles pour lui balancer au visage qu’elle avait découvert que Sydney n’était pas sa ville natale, ce qui ébranla légèrement la brunette qui n’en montra pourtant pas le moindre signe. C’était à prévoir, et s’il s’agissait là de la seule arme que la blonde pensait pouvoir brandir contre elle, c’était loin d’être très grave. Halsey décida donc de rebondir sur une vérité qui n’en était pas vraiment une, jouant sur l’envie de sa sœur de conserver jalousement ses secrets pour lui faire comprendre que ces dissimulations étaient basées sur le même besoin ; celui de la méfiance. « Et tu voulais quoi, mon curriculum vitae ? » Quelque chose lui disait qu’il ne devait pas être très étoffé, mais elle se retint de le dire à voix haute. « Je ne cherche pas à t’engager, d’autant qu’aux dernières nouvelles tu faisais la plonge au restaurant alors, à moins que tu n’envisages une réorientation professionnelle dans le droit… » Elle esquissa un sourire empreint d’ironie avant de préciser que malgré ces découvertes, sa version n’avait pas changé d’un poil, et pour cause ; elle ne mentait pas sur son identité. « T’as trouvé mon appartement comme une grande, je suppose que t’es capable d’en faire de même pour la cafetière non ? » Si elle insistait. Sans demander son reste, elle se leva et se dirigea vers la cuisine, faisant comme chez elle sans se poser la question de savoir si cette réponse était destinée à la dissuader ou non. Faisant couler son café avec la plus grande des satisfactions, elle releva le nez vers Raelyn qui jugea toutefois opportun d’expliquer les raisons de son manque d’enthousiasme lorsqu’il s’agissait de donner le moindre détail sur sa vie privée. « Regarde où je vis, je peux pas me permettre de ne pas être prudente. » Et voilà qu’elle utilisait son argent comme parade, c’était bien vu. « Je comprends, mais je n’ai pas à me plaindre de ce côté-là non plus alors… » Elle haussa les épaules elle aussi, feignant le désintérêt le plus total. Il était vrai qu’elle n’avait aucun souci d’ordre financier, le problème résidait simplement dans le fait qu’elle n’en avait jamais assez. Quand s’arrêterait-elle d’ailleurs ? C’était une bonne question, d’autant que Clyde n’avait pas l’air d’avoir envie de freiner la cadence lui non plus. « Je peux pas m’empêcher de penser que c’est pratique que le nom de ton père figure pas sur ton extrait de naissance. Je suis la combientième Blackwell du territoire Australien à la porte de laquelle tu viens frapper pour vendre tes salades ? » C’était reparti. S’emparant de sa tasse, Halsey se dirigea vers la petite blonde, ne pouvant empêcher l’éclair fugace de la colère qui traversa son regard tandis que Raelyn pointait du doigt le fait que son père n’avait pas daigné la reconnaître. Il s’agissait là d’un sujet délicat à aborder et en l’occurrence, la brunette n’avait pas très envie de s’attarder dessus, surtout pas avec son aînée qui semblait flairer les points sensibles avec autant de facilité qu’elle. « La première, Liam ne m’a pas partagé une liste exhaustive de toutes les Rachel-Lynn Blackwell du territoire australien. » Elle leva les yeux au ciel en buvant une gorgée du liquide noir, savourant ses arômes avant de pencher pour une version écourtée et accélérée de ce qu’il s’était réellement passé. « Le détective qui m’a aidée à te retrouver, en fait c’est un ami. Et la vérité, c’est que c’est lui qui a découvert que j’avais une famille à Charleville, pas moi. Ça ne m’a jamais préoccupée. » Elle hésita une seconde avant d’ajouter « J’étais perplexe à l’idée de venir retrouver les membres d’une famille relative à un homme qui n’a jamais voulu de moi, et puis j’y ai vu une occasion de changer d’air et d’en apprendre plus sur mon passé. » Ce mélange de vérité-mensonge était merveilleusement élaboré, et la brune replongea ses lèvres dans sa tasse pour cacher sa grimace alors que ce discours lui donnait presque la nausée. Retrouver sa famille pour renouer avec son passé, sortez les mouchoirs. Jouer la carte de Clyde n’était pas vraiment ce qu’elle avait eu en tête, mais l’improvisation était leur atout à tous les deux, elle ne s’inquiétait pas pour lui.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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Qu’avais-je fais dans une vie antérieure pour que le karma me mette une emmerdeuse pareil sur mon chemin ? Je ne suis pas une sainte, loin de là, mais une fille pareille qui vous colle au basque je ne souhaiterais ça à personne et surtout, au delà d’une blague de mauvais goût, j’ai peur d’une menace potentielle. Cela ne ressemble pourtant pas à une manoeuvre des stup - une infiltration au sein du Club certes mais dans ma famille j’en doute - mais je ne peux me permettre d’exclure aucune piste. Ai-je à faire à une journaliste ? Une vengeance personnelle ? Une arnaqueuse de la pire espèce ? Je la toise de haut en bas en tentant d’évaluer la menace pendant qu’elle jette des oeillades curieuse à mon intérieur et, une fois de plus, je me félicite qu’il soit impossible d’apprendre quoi que ce soit me concernant en observant là où je vis. « Et toi, tu t’entraînes pour devenir une pro du home-staging ou tu avais juste envie de vivre dans une couverture de magazine ? »« On appelle ça le minimalisme. Le style épuré. »On appelle surtout ça un mécanisme de défense anti casse-couilles dans ton genre« Pourquoi, t’es plus gratte papier finalement mais décoratrice d’intérieure ? » Va falloir se décider, la dernière fois elle s’est vendue comme une assistante juridique. « Mais tu me fileras une photo de classe de quand t’étais gamine, je la mettrai avec tous mes autres souvenirs de famille. »Aka nulle part. J’écarte mes bras paumes vers le ciel pour qu’elle constate d’elle même. « En fait, j’ai décidé de m’installer ici. Et j’ai trouvé du boulot. C’était la seule chose qui me retenait d’acheter, j’aime bien avoir une certaine stabilité. » Elle a trouvé du boulot. Seigneur, et puis quoi encore ? L’homme de sa vie et ils vont prendre une maison ensemble, adopter un chien et commencer à fonder une belle et heureuse famille ? « Félicitations, oublie pas de m’inviter à la pendaison de crémaillère. » Ou pas, et je pense qu’il est clair au sarcasme dans mon voix qu’on se trouve plutôt dans la deuxième configuration.
Je réagis mal aux tentatives d’intrusion dans ma vie privée et dans mon quotidien, et la brune doit l’avoir compris à présent. Pourquoi ne baisse-t-elle pas les bras si elle est ce qu’elle prétend, une pauvre orpheline de père à la recherche d’une famille ? N’importe qui de censé ne voudrait pas de moi dans la sienne. « Je ne cherche pas à t’engager, d’autant qu’aux dernières nouvelles tu faisais la plonge au restaurant alors, à moins que tu n’envisages une réorientation professionnelle dans le droit… »« Crois moi tu peux pas t’offrir mes services. Meilleure plongeuse de tout Brisbane. » Et il faudrait au moins ça (et un sugar daddy particulièrement généreux) pour vivre dans un appartement comme le mien en exerçant dans cette branche là. Je lui offre de trouver toute seule le chemin jusqu’à la cafetière, elle trouve toute seule le chemin jusqu’à la cafetière. Je dois bien lui accorder ça à ma prétendue demie-soeur, elle ne se démonte pas. Et ça, bien plus que nos yeux clairs en commun, ça pourrait me pousser à croire qu’il y a un fond de vérité dans ce qu’elle dit si elle ne puait pas l'esbroufe et la malhonnêteté. « Je comprends, mais je n’ai pas à me plaindre de ce côté-là non plus alors… »Grand bien lui fasse. D’un geste de la main je lui fais signe d’accélérer. Abrège. Viens en aux faits, il n’y a que ça qui m’intéresse. Je fais mine de ne l’écouter d’une oreille distraite en ôtant mon kimono que je dépose sur le rebord de l’un des tabourets de bar, dévoilant une partie de ma peau encrée. Pourtant, je ne perds pas une miette de ses salades. « La première, Liam ne m’a pas partagé une liste exhaustive de toutes les Rachel-Lynn Blackwell du territoire australien. »« C’est pas Liam qui t’as dit où me trouver, reste cohérente fillette. » D’une part il n’en sait rien, d’autre part elle m’a déjà parlé du privé qu’elle a engagé. « Le détective qui m’a aidée à te retrouver, en fait c’est un ami. Et la vérité, c’est que c’est lui qui a découvert que j’avais une famille à Charleville, pas moi. Ça ne m’a jamais préoccupée. J’étais perplexe à l’idée de venir retrouver les membres d’une famille relative à un homme qui n’a jamais voulu de moi, et puis j’y ai vu une occasion de changer d’air et d’en apprendre plus sur mon passé. » Un ami voyons ça. « Ben Brosnans c’est ça hum ? » Elle l’a pêché où ce nom d’ailleurs ? « Ça t’a jamais travaillé plus que ça et pourtant tu me colle au train comme un nuisible. »Reste cohérente fillette. Je l’observe avant de pousser un soupire et de me hisser sur le tabouret. « Admettons que je crois un mot de ta petite histoire larmoyante. » Ce qui est long d’être le cas, je ne cherche même pas à mentir. « Admettons que le type qui a foutu ta mère enceinte soit mon père. » Ce qui, soit dit en passant, ne me ferait ni chaud ni froid. Je crois que je serais soulagée d’apprendre qu’elle dit la vérité et qu’elle n’est pas là avec un sombre dessein. « Qu’est ce que tu veux savoir ? A quelles questions faut-il que je réponde pour être enfin débarassée de toi Halsey ? » Parce que j’ai pas la moindre intention de rattraper le temps perdu et de lui tomber dans les bras.
Halsey sentait le regard de Raelyn sur elle, inquisiteur, mais elle ne s’en formalisa pas une seule seconde. Dans les faits, elle avait totalement le droit de se méfier d’elle puisque sa présence était réellement basée sur de mauvaises intentions. Disons seulement qu’elle ne se serait jamais imaginé que sa sœur aînée découvert il y a peu puisse elle aussi avoir des choses à se reprocher ; elle agissait exactement comme l’aurait fait la jeune femme dans la situation inverse. Sans doute n’aurait-elle pas compris ce comportement si elle vivait une vie bien rangée, mais c’était loin d’être le cas, et seuls ceux vivant dans l’illégalité savaient de quoi elle parlait. Son regard se perdait sur la décoration exempte de la moindre touche personnelle, cherchant un détail pouvant lui apprendre quoique ce soit d’intéressant sur la blonde, mais c’était peine perdue. Du moins, jusqu’à ce que son attention se perde sur une photo – la seule qui ne faisait pas partie des cadres types vendus en magasin – qui trônait en évidence près de la télévision, mais elle était encore trop loin pour voir de quoi il s’agissait exactement. Etait-ce Raelyn il y a quelques années ? Il semblerait. La brune décida de trouver un moyen de s’en approcher, mine de rien, mais pour l’instant cela s’annonçait compliqué. « On appelle ça le minimalisme. Le style épuré. Pourquoi, t’es plus gratte papier finalement mais décoratrice d’intérieure ? » Gratte papier, c’était presque insultant. « J’ai peut-être raté ma vocation, mais non je suis toujours bel et bien assistante juridique. » Lança-t-elle simplement en continuant de laisser son regard traîner un peu partout, s’avançant mine de rien vers l’endroit où trônait la photo. « Mais tu me fileras une photo de classe de quand t’étais gamine, je la mettrai avec tous mes autres souvenirs de famille. » Halsey haussa un sourcil amusé, comme si elle avait attendu qu’elle le lui fasse remarquer pour s’en rendre compte. Le constat était plutôt affligeant. « Ca risque de dénoter, mais on peut s’arranger. » Lança-t-elle dans un petit rire, comme si ce côté impersonnel lui passait au dessus. Mine de rien, elle lui expliqua avoir décidé de s’installer pour de bon en ville, arguant avoir trouvé un boulot pour appuyer sa décision. « Félicitations, oublie pas de m’inviter à la pendaison de crémaillère. » Le sarcasme était tangible, pourtant la brunette agissait comme si le second degré était un concept lui étant totalement inconnu. « On n’en est pas encore là, mais j’hésiterai pas à t’envoyer une invitation. » Lança-t-elle dans un petit sourire, comme si cela allait de soi. « Crois moi tu peux pas t’offrir mes services. Meilleure plongeuse de tout Brisbane. » La blonde ne semblait pas totalement dénuée d’humour, même si elle semblait le privilégier pour le sarcasme, ce qui était vraisemblablement inhérent aux Blackwell. Surtout qu’avec le train de vie dans lequel elle se complaisait, cette histoire de plongeuse n’avait plus le moindre sens – non pas qu’Halsey y ait cru une seule seconde. Sans prendre la peine de rebondir, elle attrapa au vol la perche tendue par sa sœur et se dirigea vers la cafetière pour se servir elle-même son café – saluant au passage le goût du luxe de la blonde qui s’étendait jusqu’au choix des grains. Raelyn la relança une nouvelle fois sur son histoire, à la manière d’un flic déterminé à trouver une incohérence dans le témoignage d’un suspect, mais la brunette était plutôt forte à ce petit jeu, elle aussi. « C’est pas Liam qui t’as dit où me trouver, reste cohérente fillette. » La jeune femme leva les yeux au ciel tandis que son ainée jouait volontairement sur les mots. Et puis c’était quoi ce « fillette », elle se prenait pour qui exactement ? Voler dans les hautes sphères de Brisbane ne l’avait certainement pas aidée à conserver le moindre gramme d’humilité – si elle en avait déjà eu d’ailleurs. « Tu as compris ce que je voulais dire. Mais effectivement, il n’avait pas la moindre idée d’où sa sœur avait bien pu passer, tu sais les cartes postales ça existe. » Son ton était dénué de reproches, mais elle se demandait tout de même si Raelyn était réellement aussi insensible vis à vis de sa famille qu’elle le laissait croire. Elle l’aurait compris, elle-même n’était pas très attachée à sa génitrice, mais tout de même. « Ben Brosnans c’est ça hum ? » Elle aurait effectivement pu se montrer plus inventive sur ce coup-là. Elle se contenta de hocher la tête dans un haussement d’épaules, son attention toujours focalisée sur la photo qui l’intriguait au plus haut point. « Ça t’a jamais travaillé plus que ça et pourtant tu me colle au train comme un nuisible. » Oui, il n’y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis, pas vrai ? « Il y a une différence entre ne pas chercher une éventuelle famille du côté paternel et apprendre qu’on en a effectivement une. » Les sentiments, elle savait ce que c’était ? Elle qui se croyait insensible, peut-être qu’elle avait trouvé quelqu’un qui la surpassait finalement. « Admettons que je crois un mot de ta petite histoire larmoyante. Admettons que le type qui a foutu ta mère enceinte soit mon père. Qu’est ce que tu veux savoir ? A quelles questions faut-il que je réponde pour être enfin débarassée de toi Halsey ? » La brunette avala une gorgée de son café, penchant légèrement la tête sur le côté, réalisant qu’elle n’arriverait à rien avec Raelyn tant qu’elle ne déclencherait pas un quelconque intérêt chez elle. Ce qui n’aurait pas été très difficile si elle avait pu se montrer telle qu’elle était réellement, sauf que ça compromettrait la totalité de ce pour quoi ils étaient venu jusqu’ici. « J’ai pas de questions en particulier, je t’ai seulement dit que je voulais apprendre à te connaître. Ce qui me paraît impossible puisque tu passes ton temps à dresser un mur entre nous deux et à me traiter comme une menteuse arriviste. » Elle soupira légèrement en tournant une nouvelle fois la tête autour d’elle. « T’as vraiment rien ramené de Charleville avec toi ? Rien qui te lie à eux, à lui ? » Elle plissa les lèvres. « Je ne sais même pas à quoi il ressemble. » Avec un peu de chance, elle s’en irait pour lui ressortir une photo de quelque part et en profiterait pour elle-même prendre en photo le couple qui trônait près de la télévision, le seul souvenir auquel Raelyn semblait s’accrocher.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« J’ai peut-être raté ma vocation, mais non je suis toujours bel et bien assistante juridique. » Le sourire que je lui renvoie hurle clairement alors pourquoi tu m’emmerdes quant à la décoration de mon appartement mais je tais une remarque cynique supplémentaire, pour l’instant tout du moins… Quelques seconde en fait, avant de l’inviter à me donner une photo d’elle gamine en prétendant de que je m’empresserais de l’accrocher sur les murs, quand on sait toutes les deux que je l’agiterais certainement sous ses yeux en la jetant aux ordures. « Ca risque de dénoter, mais on peut s’arranger. » D’un geste nonchalant de la main, je lui désigne le réfrigérateur derrière nous. « Dénoter ? Bien sûr que non, regarde j’achèterais un de ces adorables magnets avec un coeur pour l’accrocher sur le frigo. »Adorable ou plutôt ignoble et kitch à souhait. Si elle n’avait pas déjà compris je ne peux rendre les choses plus clair au regard du ton sarcastique que j’emploie : les souvenirs mièvres à souhait, très peu pour moi. Surtout s’il s’agit d’elle. Lorsqu’il s’agit d’Amos, il a réussi le tour de force de parvenir à me faire m’attendrir devant sa manie de constamment me et nous prendre en photo, et je garde secrètement et jalousie une certaine quantité de photos prises à bout de bras où nous posons tous les deux tout sourire, nous embrassant ou ma tête nichée dans son cou prétendant éviter l’objectif. Sur l’instant, je me félicite de n’en avoir accroché aucunes, elles auraient donné trop d’information à Halsey me concernant, concernant notre relation, et concernant mes points faibles puisqu’il en est une : si je la traite avec méfiance lorsque je suppose qu’elle cherche à s’en prendre à moi, ce n’est rien comparé à la réaction que j’aurais si elle utilisait mon amant comme levier.
Je dois lui reconnaître une qualité à Halsey, une parmi tous ses défauts horripilants : elle a du répondant et par conséquent, elle m’amuse. Si son changement de comportement entre nos deux entrevues ne fait qu’accentuer un peu plus ma méfiance, je préfère toutefois cette version piquante d’elle au sketche de la jeune femme mièvre à la recherche de son identité qu’elle m’a servie sur le rooftop. « On n’en est pas encore là, mais j’hésiterai pas à t’envoyer une invitation. »« Oui surtout, n’hésite pas. » Je ne viendrais pas ou plutôt si, mais à distance pour tenter d’en apprendre plus sur elle. « Tu as compris ce que je voulais dire. Mais effectivement, il n’avait pas la moindre idée d’où sa sœur avait bien pu passer, tu sais les cartes postales ça existe. »« Non j’ai pas bien compris ce que tu voulais dire Halsey. » Sa façon de tenter de se soustraire à l’interrogation que je soulève - autrement dit comment m’a-t-elle trouvée est fine, mais pas assez pour une femme aussi méfiante que je ne le suis. « Je pense qu’il apprécierait autant de recevoir une carte postale de ma part que l’inverse. »Ce qui veut dire qu’il serait extrêmement touché et ému. Ou pas, aheum. Nous avons grandi sans haine, mais dans une parfaite indifférence de l’autre et ça nous convient à tous les deux, je crois. « Parce que si tu me dis qu’il a chanté mes louanges et qu’il était désespéré de ne pas savoir ce que je devenais, je me demanderais s’il n’a pas fait un AVC. » Ce qui, finalement, pourrait être la meilleure chose pour lui quand on y pense. « Il y a une différence entre ne pas chercher une éventuelle famille du côté paternel et apprendre qu’on en a effectivement une. »Ouais. Pas convaincue. « Et alors. Heureuse ? » J’étire les bras comment pour m’auto désigner. La question est claire : pas déçue du voyage avec moi, hein ? Désireuse de m’en débarrasser - pour mieux fouiner de son côté et m’armer en vue d’une prochaine entrevue - je prétends être prête à répondre aux questions qui l’aideraient à trouver la paix. Aléluia. « J’ai pas de questions en particulier, je t’ai seulement dit que je voulais apprendre à te connaître. Ce qui me paraît impossible puisque tu passes ton temps à dresser un mur entre nous deux et à me traiter comme une menteuse arriviste. »Cut the crap Halsey. Je suis aimable comme un porte de prison, personne de sain d’esprit n’aurait envie d’apprendre à me connaître avec le comportement que je lui ai servi, qu’il partage mon sang ou pas. Peut-être qu’elle est réellement ma demie soeur, ou plutôt la fille de mon père. Mais cela n’explique pas son acharnement quand je ne lui offre que froideur et cynisme. « T’as vraiment rien ramené de Charleville avec toi ? Rien qui te lie à eux, à lui ? Je ne sais même pas à quoi il ressemble. » Je pousse un soupir avant de me décoller de mon tabouret. « Si on va vraiment avoir cette conversation il me faut une clope. » Je me dirige vers la console de l’entrée, lui tournant le dos pour fouiller dans le tiroir ou je les garde en lui adressant un geste nonchalant qui l’invite à se diriger vers le salon. Puisque je vais être obligée d’y passer, autant arracher le pansement le plus vite possible, non ? Je fouille un instant avant de sortir mon paquet ainsi qu’un briquet, avant de la rejoindre et d’entrouvrir la baie vitrée pour m’accouder dans son encadrement, la main qui tient la clope vers l’extérieur. « J’ai rien ramené. Je suis partie de là bas avec un sac à dos et deux cent dollars en poche, et tu te doute bien que je les ai pas claqués dans des carte postale. Pas de photos, pas d’effet personnel, et je t’arrête tout de suite, je peux rien te dire de lui. Il s’est tiré avant que j’ai deux ans. » Il a fait le bon choix, si on me demande à moi.
Raelyn continuait de la tacler et de lui lancer des piques ironiques à tout va, mais il en fallait bien plus pour déstabiliser la brunette qui continuait de conserver son calme et de répondre à côté de la plaque plutôt que de rentrer dans son jeu – il s’agissait de la technique que Clyde adoptait avec elle quand elle lui tapait sur le système, alors autant que ça serve à quelque chose. « Dénoter ? Bien sûr que non, regarde j’achèterais un de ces adorables magnets avec un coeur pour l’accrocher sur le frigo. » Si un prix était à décerner pour la conversation la plus ironique du monde, nul doute que les deux sœurs seraient forcément en lice pour l’obtenir tant cette discussion frôlait les limites du second degré, penchant dangereusement vers le troisième. « Dans ce cas, ça sera avec plaisir. » Lança-t-elle en battant des cils avec enthousiasme, comme si la perspective de voir sa tête affichée sur les murs d’une prison à plusieurs millions de dollars avait de quoi la mettre en joie. La blonde avait conservé une décoration – même ce terme n’était pas adéquat pour qualifier la façon dont ce loft était habillé – relativement impersonnelle et Halsey devinait une raison spécifique à ce choix pour le moins froid, mais cette impression ne faisait que se joindre à toutes celles qu’elle avait eu jusqu’ici à l’égard de la jeune femme. « Oui surtout, n’hésite pas. » Répliqua Raelyn concernant une éventuelle invitation à sa crémaillère qui, autant le dire de suite, compterait autant d’invité qu’il y avait de mousquetaires ; elle, Clyde et le champagne. Pas besoin de rabat-joie dans le lot pour jeter une ambiance pourrie à un évènement qui se fêtait, non merci. « Non j’ai pas bien compris ce que tu voulais dire Halsey. » Sa façon de jouer avec les mots était fatigante, d’autant que la brunette avait déjà fourni une explication plutôt fournie à ce sujet, elle n’allait pas passer son temps à se répéter. « La version n’a pas changé, si tu as des questions tu peux aussi bien aller les poser à Ben, c’est grâce à lui que je suis là. » Dans tous les sens du terme, d’ailleurs. La jeune femme se fendit d’un petit sourire en détournant la conversation sur Liam et ce qu’il pouvait bien ressentir à l’égard de sa chère sœur. Autant dire qu’il ne s’était pas retrouvé particulièrement ému d’apprendre l’existence d’une autre Blackwell et que la première lui avait déjà laissé un goût d’amertume en bouche. « Je pense qu’il apprécierait autant de recevoir une carte postale de ma part que l’inverse. Parce que si tu me dis qu’il a chanté mes louanges et qu’il était désespéré de ne pas savoir ce que je devenais, je me demanderais s’il n’a pas fait un AVC. » Halsey hocha la tête d’un air entendu, faisant mine de se replonger dans ses souvenirs de Charleville. « C’est donc pour ça qu’il a appelé ce cochon Rachel-Lynn, c’était loin d’être un gage d’affection en fait… » C’était également loin d’être la vérité, mais la perspective que la blonde s’interroge sur l’existence potentielle d’un cochon rose portant son identité était à mourir de rire – pour elle, en tout cas. « Honnêtement, il se fichait bien de savoir qui j’étais. J’aurais tout aussi bien pu lui annoncer qu’il pleuvait le lendemain, il aurait fait la même tête… Vous êtes vachement expressifs dans cette famille. » Argua-t-elle dans un haussement d’épaules. « Et alors. Heureuse ? » La brunette fit mine de réfléchir avant de pencher légèrement la tête sur le côté, laissant son regard se perdre sur la silhouette de son aînée. « Pas ce que j’avais imaginé, mais je ne me suis pas encore fait d’avis sur la question. » Elle laissa échapper un petit rire avant de reporter son attention sur sa tasse de café, réfléchissant à ce qu’elle pourrait bien lui demander, sachant qu’elle n’obtiendrait aucune réponse sur ce qui l’intéressait réellement, à savoir ; que faisait-elle réellement de sa vie et pourquoi son nom était-il repris chez les stups ? Sachant très bien qu’il était trop tôt pour aborder un tel sujet, elle joua la carte de la prudence en reparlant de son passé et en amenant leur père sur le tapis, espérant que quelque chose fasse écho en elle et qu’elle se décide enfin à lui fournir autre chose que des remarques empreintes de cynisme. « Si on va vraiment avoir cette conversation il me faut une clope. » Elle se dirigea vers un petit meuble, faisant un geste dans sa direction pour qu’elle se dirige vers le salon, ce dont elle ne se fit pas prier. C’était le moment. Profitant qu’elle ait le dos tourné, la brunette s’empara de son téléphone et prit une photo à la dérobée du petit cadre qui trônait près de la télévision, prenant soin de la netteté de celle-ci afin que Clyde puisse identifier le type dessus. Maintenant qu’elle était plus proche, il était indéniable que Raelyn et cet homme soit proche, mais pourtant elle ne l’avait jamais croisé durant ses quelques filatures. Tournant la tête, elle rangea son téléphone, mine de rien, mais resta plantée devant la phot – Raelyn aurait forcément été étonnée qu’elle ne soulève pas la moindre interrogation, alors elle décida d’agir comme elle l’aurait fait si l’idée de prendre une photo ne lui avait pas traversé l’esprit. « C’est qui ? Il doit être important, c’est le seul a avoir le privilège de trôner dans ta décoration aseptisée. » Lança-t-elle avant de s’assoir sans plus prêter attention au cadre, se concentrant désormais sur la blonde qui s’était posée à la baie vitrée pour fumer. « J’ai rien ramené. Je suis partie de là bas avec un sac à dos et deux cent dollars en poche, et tu te doute bien que je les ai pas claqués dans des carte postale. Pas de photos, pas d’effet personnel, et je t’arrête tout de suite, je peux rien te dire de lui. Il s’est tiré avant que j’ai deux ans. » D’accord, au moins il y avait comme qui dirait un schéma de répétition dans les agissements de leur père, c’était rassurant. « Pourquoi t’es partie comme une fugueuse ? » Il n’y avait pas d’autre qualificatif possible pour décrire un départ en sac dos avec à peine de quoi survivre une semaine.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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« Dans ce cas, ça sera avec plaisir. » Je vois ça d’ici. Sauf que dans ma version des faits j’ai agi comme une adolescente et je lui ai griffonné des oreilles de diable et une moustache hitlérienne sur la photo, histoire qu’elle fasse un peu mieux écho à son agaçante personnalité et à ce qu’elle représente pour l’instant à mes yeux : un nuisible. Quoi qu’il en soit elle ne se formalise pas ce manque apparent d’engouement que j’exprime à l’idée d’avoir de quoi me souvenir d’elle dans l’enceinte de mon appartement, pas plus qu’à mes moqueries concernant sa crémaillère et me prouve une chose : elle a les reins plus solides que ce qu’elle n’a tenté de me faire croire en semblant affligée que je ne souhaite pas apprendre à la connaître. Le naturel est bien rapidement revenu au galop et elle aurait mieux fait de commencer par là, si je me méfie toujours autant d’elle, elle réussit au moins le tour de force de capter mon intérêt. Maintenant je l’envisage dangereuse plus que simple nuisible, et je me promets d’adapter mon attitude et ma stratégie en conséquence. « La version n’a pas changé, si tu as des questions tu peux aussi bien aller les poser à Ben, c’est grâce à lui que je suis là. » Je me racle la gorge, agacée par sa réponse. « Ne t’inquièt pas, je n’y manquerais pas. » Je penche la tête sur le côté. « Je vais être honnête avec toi Halsey. » Je n’ai pas l’habitude de pratiquer la langue de bois. « Que tu sois ma soeur, que tu ne le sois pas, rien ne m’oblige à accepter de te voir et de te parler, rien ne m’oblige à accepter que tu me suive ou suive mes proches et collègues sans te reporter. Et le fait que tu refuse de répondre à mes questions, même les plus élémentaires, ça n’aide pas ton cas. » Mais qu’elle ne se fasse pas de souci, j’irai le voir son Ben. Je déterminerai s’il y a la moindre chance qu’elle dise la vérité, et s’il ne me convainc pas elle aura du souci à se faire.
A partir de là, la prétendue blague qu’elle tente de faire pour amuser la galerie concernant ma relation avec mon frère et ce qu’elle a découvert là bas me déride à peine. « C’est donc pour ça qu’il a appelé ce cochon Rachel-Lynn, c’était loin d’être un gage d’affection en fait… » Je ne m’offusque pas de son trait d’esprit. Il en faut plus pour me déstabiliser ou me vexer et Liam pourrait avoir appelé toute une portée de porcelet que cela me laisserait indifférente, non, ce que je n’aime pas c’est qu’elle vienne chez moi et agisse comme si elle était en terre conquise. Je meurs d’envie de lui rabattre son caquet de la plus efficace des manières, et je me demande si cette folle a la moindre idée de ce dans quoi elle a mis les pieds. Puis-je m’en prendre à elle, ou plutôt envoyer des gens payés pour s’en prendre à elle sans souffrir des conséquences ? Je me jure de ne pas céder à mes plus bas instinct sans avoir réfléchi. « Honnêtement, il se fichait bien de savoir qui j’étais. J’aurais tout aussi bien pu lui annoncer qu’il pleuvait le lendemain, il aurait fait la même tête… Vous êtes vachement expressifs dans cette famille. » Je tente de rester de marbre, mais le fait est que son comportement m’irrite. Il n’y a rien qui justifie qu’elle se permette ce genre de familiarité quand j’ai été claire : je ne veux rien avoir à faire avec elle et ne lui fais pas confiance. « Tu es ici chez moi gamine. Fais attention, tu pourrais passer pour une gamine insolente sans la moindre cervelle à force. » Autrement dit : tu n’es pas bien maligne, à tenter de piquer la personne dont tu tente de gagner la confiance. Je ne sais pas si elle pense être une bonne manipulatrice ou une bonne actrice, mais il me semble évident qu’il lui manque quelques bases.
Je n’accepte de lui laisser poser des question que pour la tester et voir sur quel terrains elle osera s’engager. Et à peine je reviens au salon qu’elle plonge en plein dans un sujet qui ne la regarde, et au sujet duquel la bienséance voudrait qu’elle ne pose pas de question. « C’est qui ? Il doit être important, c’est le seul a avoir le privilège de trôner dans ta décoration aseptisée. » Mes yeux se tournent vers le cadre posé sur le meuble télé et, impassible, je lui réponds d’une voix dénuée d’émotion. « Pas quelqu’un de ma famille, donc pas tes oignons. » Que pense-t-elle, que je vais lui servir un apéro et quelques tapas pendant que nous discuterons de nos vies privées ? Je n’ai accepté tacitement que de lui parler de mon père, de Charleville et de ce qui s’y rapporte. Si je répondrai au question les plus innocentes sur ce sujet, comme je le ferai avec n’importe qui, je n’ai pas l’intention de lui offrir l’histoire de ma vie sur un plateau d’argent. « Pourquoi t’es partie comme une fugueuse ? » Appuyée contre l'embrasure de la baie vitrée, je porte la cigarette à mes lèvres, et ne réponds qu’au terme de longue expiration. « T’as été là bas et tu poses quand même cette question ? » Un mince sourire étire mes lèvres. « Parce que j’ai toujours voulu me tirer, et que je voulais pas pouvoir revenir en arrière. » Finalement, je lui offre la réponse la plus honnête qu’il soit. « Crois pas que je voulais éviter des adieu larmoyants. » Il n’y en aurait pas eu. « Mais j’étais majeure et j’avais pris ma décision. Je voyais pas l’utilité d’organiser une boum d’adieu. »
Le fait de se retrouver dans ce loft entrain de déguster une tasse de café était une victoire aux yeux de la brunette, raison pour laquelle elle continuait sur sa lancée en se contentant d’éluder toutes les attaques frontales que Raelyn lançait sur elle dans l’espoir de la faire fuir en hurlant au démon. Cela avait l’air de fonctionner et une part d’elle sentait un léger changement dans l’attitude qu’avait la blonde à son égard, même si elle se doutait que cela ne pouvait être qu’une impression basée sur son envie d’obtenir quelque chose de significatif venant de son aînée – autre qu’un regard las et qu’un sourire hypocrite. Cette dernière cherchait toujours à la piéger, à la faire se trébucher sur des détails à l’apparence insignifiants mais que Raelyn avait probablement mémorisés d’en l’espoir de les retourner contre elle ; un jeu que la brunette maîtrisait en dépit du trouble occasionné par la méfiance inattendue de la jeune femme à son égard. « Ne t’inquiète pas, je n’y manquerais pas. » Pauvre Clyde, elle voyait la scène d’ici. « Je vais être honnête avec toi Halsey. » Ça serait une première, tiens. Halsey releva le menton vers elle, signe qu’elle avait toute son attention et ce même si elle s’attendait au pire ; elle avait commencé à la cerner la Raelyn. « Que tu sois ma soeur, que tu ne le sois pas, rien ne m’oblige à accepter de te voir et de te parler, rien ne m’oblige à accepter que tu me suive ou suive mes proches et collègues sans te reporter. Et le fait que tu refuse de répondre à mes questions, même les plus élémentaires, ça n’aide pas ton cas. » Elle avait raison, dans les faits, et c’était bien là que résidait tout le problème. La filature n’aurait normalement pas dû être découverte et heureusement qu’Amos ne l’avait aperçue qu’une seule fois, sans quoi les problèmes seraient arrivés bien plus tôt que prévu. « Je réponds à tes questions, c’est simplement que tu t’obstines à me poser les mêmes, ça devient lassant. » Quelqu’un n’ayant rien à se reprocher serait tout aussi blasé qu’elle de devoir se justifier sur les mêmes choses, et il était temps qu’elle montre à Raelyn qu’elle lui tiendrait tête, même si c’était elle qui était venue jusqu’à elle et non l’inverse. « Mais si ça t’excite de rejouer le même interrogatoire, alors allons-y. » Elle haussa les épaules avant d’avaler une gorgée de café, glissant sur son passage à Charleville et ce qu’elle avait pu voir de Liam et constater de la relation fraternelle qui l’unissait à la blonde. Autant dire qu’ils étaient loin d’être proches, signe que Raelyn n’avait pas grand-chose à faire des liens familiaux – ce qui n’arrangeait guère ses affaires. « Tu es ici chez moi gamine. Fais attention, tu pourrais passer pour une gamine insolente sans la moindre cervelle à force. » Il fallait qu’elle se calme avec ses surnoms, ça devenait extrêmement irritant à défaut d’être drôle. « C’est toi qui m’as invitée à monter, et on a seulement trois ans de différence alors je te prierais de m’accorder un peu plus de crédit. » Rétorqua-t-elle en recouvrant son sérieux, décidée à ne plus céder le moindre centimètre de terrain lors de ses attaques verbales. Raelyn se détourna un instant afin d’attraper son paquet de cigarettes et la brunette en profita pour prendre en photo l’inconnu posant aux côtés de la blonde sur le seul cadre ayant droit à une place dans la décoration impersonnelle de sa sœur, un privilège qui lui conférait directement de l’importance. S’attardant sur ses traits, elle interrogea la blonde à son sujet, se disant qu’elle aurait peut-être une réponse – floue ou fausse, mais ça serait toujours une avancée. « Pas quelqu’un de ma famille, donc pas tes oignons. » Donc quelqu’un qui avait compté avant Charleville ou après, ce qui lui semblait être le plus probable au vu de l’opinion que son aînée portait sur la ville qui l’avait vue naître. Il y avait peu de chance qu’elle soit partie en abandonnant quelqu’un derrière elle pour ensuite afficher son visage dans son loft, mais Halsey décida de ne pas écarter cette supposition avant d’avoir fourni l’image à Clyde pour qu’il creuse à son tour. « D’accord. » Lança-t-elle finalement en s’écartant, mains levées, acceptant la sentence sans chercher plus loin. A la place, elle se retourna vers Raelyn et posa son regard perçant sur elle, décidée à l’interroger tant qu’elle lui en donnerait l’opportunité. « T’as été là bas et tu poses quand même cette question ? » Une question rhétorique sans doute, mais elle n’était pas dans sa tête à ce moment-là. « Parce que j’ai toujours voulu me tirer, et que je voulais pas pouvoir revenir en arrière. Crois pas que je voulais éviter des adieu larmoyants. Mais j’étais majeure et j’avais pris ma décision. Je voyais pas l’utilité d’organiser une boum d’adieu. » Halsey hocha la tête, comprenant là où elle voulait en venir. Elle-même avait longtemps songé à partir sans se retourner, mais la perspective d’abandonner sa mère à son triste sort l’en avait toujours empêchée, aussi étonnant que cela puisse paraître. « T’as jamais eu envie de revenir, de voir ce qu’ils étaient devenus après toutes ces années ? » Ils étaient sa seule famille apriori, avait-elle tourné la page au point de ne plus jamais penser à eux ?
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
« Je réponds à tes questions, c’est simplement que tu t’obstines à me poser les mêmes, ça devient lassant. »Peut-être que si les réponses étaient convaincante, ou m’étaient simplement données puisqu’elle botte en touche la moitié du temps en expliquant qu’elle ne connaît pas les détail des recherche de son ami - peut être qu’à ce moment là je varierais les question, Einstein. Je n’aime pas que l’on me prenne pour une conne et je dois me rendre à l’évidence : que ce soit en jouant la candide jeune femme l’autre jour ou maintenant en m’épiant sans même s’en cacher : Halsey de fout de ma ouvertement de ma gueule. Elle prétendra le contraire d’une pirouette peu convaincante si je le disais à haute voix, mais nous savons toutes les deux que c’est ce qui est en train de se passer si bien que, friande d’honnêteté dans sa version la plus brutale, je risque de couper court à l’échange bien rapidement. Quand elle aura décidé d’en user, d’honnêteté, peut-être serais-je plus disposée à échanger avec elle puisque je ne peux nier qu’elle possède des qualité que d’ordinaire me plaisent chez mon interlocuteur : elle a du caractère, du répondant et un humour sardonique qui fait mouche. « Mais si ça t’excite de rejouer le même interrogatoire, alors allons-y. » Je secoue la tête. « Tu sais ce qui ne m’excite pas du tout ? L’idée que quelqu’un essaye de me rouler, et plus j’y réfléchi, moins j’arrive à me convaincre que t’es pétrie de bonnes intentions. » Je ne l’invite pas à se défendre. Je ne lui demande pas de m’expliquer encore et encore pourquoi elle est là. Je partage le fond de ma pensée et je n’attends aucune réponse : je ne suis pas de celle qu’on conquiert à force d’arguments : j’ai besoin de preuves et pour ce faire, il est temps qu’elle se mette un coup de pied aux fesses.
« C’est toi qui m’as invitée à monter, et on a seulement trois ans de différence alors je te prierais de m’accorder un peu plus de crédit. » Oh, la demoiselle n’accepte pas d’être traitée avec aussi peu de respect qu’elle traite le reste du monde ? Il est temps de lui apprendre que lorsqu’on joue avec moi, il faut oublier sa susceptibilité. Il faut accepter d’être renvoyée dans ses buts et il faut se mettre en tête que je suis plus coriace que la moyenne. « Fais pas comme si je t’avais envoyé une invitation pour le thé. T’es là parce que tu rodais autour de mon appartement sans même prendre la peine d’être discrète. » On le sait toutes les deux, pas besoin de tourner autour du pot. « Et j’ai du mal à savoir si c’est de l’insolence ou un manque de jugeote. » Qu’elle me serve encore l’excuse de la visite d’appartement serait une preuve de manque de respect : elle n’a même pas fait l’effort d’avoir l’air surprise en me voyant sortir de l’immeuble. Je préfèrerais qu’elle s’abstienne mais je doute qu’elle en soit capable tant elle semble mentir comme elle respire.
Elle m’interroge sur la photo du fantôme de mon passé, celle dont j’arrive de moins en moins à justifier la présence. Elle est devenue obsolète année après année, mais je n’en ai pris conscience que ces derniers mois, tandis que je m’épanouis aux côtés d’un autre que je qualifie depuis peu de compagnon, en plus du titre d’amant et de complice. « D’accord. » Je doute avoir étanché sa curiosité, mais elle a l’air de savoir choisir ses combat ou en tout cas elle a compris qu’elle ne tirerait rien de moi quant à ce sujet : que je lui parle d’une relation qui a pris fin il y a douze ans ne lui apprendrait de toute façon pas grand chose sur moi. Elle s’aventure sur un sujet qui m’apparaît moins glissant et sur celui ci j’accepte de répondre sans me départir de mon humour acerbe, mais sans mauvaise foi non plus. L’histoire de mon départ de Charleville et de mon arrivée sur Brisbane ne représente pas un secret à mes yeux, et je la raconte à ceux qui s’y intéressent puisqu’elle en dit plus sur ma force de caractère - celle qu’il m’a fallu pour être là où je suis aujourd’hui en partant d’aussi bas - que d’autre chose. « T’as jamais eu envie de revenir, de voir ce qu’ils étaient devenus après toutes ces années ? » Je laisse échapper un rire bref, avant de porter ma cigarette à mes lèvres et de répondre sans la moindre trace d’hésitation. « Je sais ce qu’ils sont devenus. » Ma famille est fade, sans relief, sans surprise. « Ma mère est toujours serveuse dans ce putain de bar minable, peut-être qu’elle saute le patron pour se sentir vivante, et mon frère est devenu adjoint du shérif. Ou rangers. Ou n’importe quel boulot de merde qui lui donne l’impression d’être utile à la société. » La vie que je leur imagine n’en est pas une à mes yeux, et c’est précisément ce que j’ai fui. « Il s’est certainement marié à une fille du coin, quelqu’un qu’il connaît depuis toujours et je suis presque sûre qu’en plus de ce cochon ils ont fait tout plein de marmots. » Je hausse les épaules et la dévisage en souriant, un air suffisant sur le visage. « J’ai bon ? » Je suis même persuadée que je suis étonnement proche de la vérité pour quelqu’un qui a mis les voiles il y a quinze ans. « Et tu me demandes pourquoi je me suis tirée ? Tu l’as ta réponse. » Parce qu’il faut être demeuré pour vouloir de ce genre de vie. « Tu serais restée là bas toi Halsey ? » Tu aurais aspirée à un job de merde et une famille qui te donne envie de te tirer une balle tous les jours que dieu fait ? « Mens pas. Je le saurais. » Parce que ça, c’est un de mes talents.
Halsey n’appréciait guère se retrouver au pied du mur, et c’était précisément la sensation qu’elle avait à chaque rencontre avec son aînée, se heurtant à sa méfiance aussi durement que si elle se prenait une façade de plein fouet. Une part d’elle commençait à douter que ses arguments et son histoire parviennent un jour à convaincre la blonde de sa bonne foi mais pour l’heure, sa meilleure défense résidait encore à répéter inlassablement ce qu’elle servait comme salades à Raelyn depuis le premier jour. La constance, il n’y avait que ça de vrai. La jeune femme rêvait cependant de savoir ce que cachait sa sœur pour rejeter avec une telle violence toute personne tentant de faire irruption dans sa bulle, comme si elle gardait jalousement des secrets qu’elle ne tenait pas à voir éclater au grand jour. Halsey flairait l’inédit et l’argent, et cette odeur lui donnait en général des ailes lorsqu’il s’agissait de se tirer d’un mauvais pas. « Tu sais ce qui ne m’excite pas du tout ? L’idée que quelqu’un essaye de me rouler, et plus j’y réfléchi, moins j’arrive à me convaincre que t’es pétrie de bonnes intentions. » Elle était perspicace, elle pouvait au moins le lui accorder. « Ça t’es souvent arrivé de te faire entuber pour que tu sois à ce point sur la défensive ? » Demanda-t-elle en déviant le sujet sur la blonde afin qu’elle s’écarte d’elle, une manipulation typique qui passait en général inaperçu, mais qui risquait fort de ne pas fonctionner avec Raelyn, sans surprise aucune. Mais si le but de la manœuvre était de se la mettre en poche, autant dire qu’elle ne se laisserait pas rabaisser par des sobriquets ridicules ou par un ton condescendant, car ça aurait été mal la connaître. « Fais pas comme si je t’avais envoyé une invitation pour le thé. T’es là parce que tu rodais autour de mon appartement sans même prendre la peine d’être discrète. Et j’ai du mal à savoir si c’est de l’insolence ou un manque de jugeote. » Halsey aurait volontiers ressorti la carte de l’agent immobilier, mais il y avait fort à parier que cette énième précision risquait d’irriter la blonde au lieu de l’apaiser, et la brune jugea opportun de ne plus prétendre à un achat qui était de toute façon hors de sa portée. « J’étais à court d’idée. » Concéda-t-elle finalement en admettant partiellement sa défaite, même si dans son esprit, certaines batailles valaient la peine d’être perdues afin de gagner la guerre. Laissant sa sœur prendre de quoi étayer ses envies de nicotine, la brune laissa son regard traîner sur la seule photo qui trônait dans l’espace aseptisé sur loft en interrogeant Rae sur l’identité de l’homme qui figurait dessus et accepta sans rechigner ses explications visant à lui faire se mêler de ses affaires. Elle ne pouvait pas le nier, la blonde se comportait en tout point de la manière dont elle l’aurait fait si elle s’était retrouvée dans une situation similaire et à ce stade, elle ignorait si son attitude lui plaisait ou l’exaspérait. Finalement et contre toute attente, Raelyn accepta de se plier au jeu des questions-réponses, y voyant sans doute le moyen le plus rapide de se débarrasser d’elle ; l’espoir faisait vivre après tout. « Je sais ce qu’ils sont devenus. » Halsey haussa un sourcil, pourtant persuadée qu’elle n’avait jamais remis les pieds dans ce trou perdu. « Ma mère est toujours serveuse dans ce putain de bar minable, peut-être qu’elle saute le patron pour se sentir vivante, et mon frère est devenu adjoint du shérif. Ou rangers. Ou n’importe quel boulot de merde qui lui donne l’impression d’être utile à la société. Il s’est certainement marié à une fille du coin, quelqu’un qu’il connaît depuis toujours et je suis presque sûre qu’en plus de ce cochon ils ont fait tout plein de marmots. » Elle haussa les épaules dans un petit sourire qui démontrait qu’elle était sûre d’elle, à raison d’ailleurs. Comment pouvait-on se montrer si prévisible ? C’était désespérant. Elle comprenait son envie d’ailleurs et également pourquoi elle n’était pas revenue vers cette famille de bouseux, elle aurait sans conteste adopté la même stratégie. « J’ai bon ? » Halsey esquissa un sourire, le premier qui venait d’une impulsion de sincérité et elle hocha la tête tout en faisant un geste de la main qui indiquait que cela était mitigé. « Presque. Ta mère ne travaille plus et elle vit avec ton frère qui ne s’est jamais marié. Cela dit, il travaille effectivement comme rangers. » Lança-t-elle sans pouvoir empêcher une œillade impressionnée en direction de la blonde. « Et tu me demandes pourquoi je me suis tirée ? Tu l’as ta réponse. » C’était une question pour dire de faire la conversation, pas un réel besoin de plonger dans son esprit. « Tu serais restée là bas toi Halsey ? Mens pas. Je le saurais. » Pas besoin de mentir à ce sujet, elle était incroyablement à l’aise à l’idée de lui dire la vérité, parce que si leurs histoires différaient en bien des points, elles n’en demeuraient pas moins proches. Elle secoua donc la tête avant de s’approcher de la baie vitrée à son tour en sortant une cigarette, non sans jeter un regard en direction de Raelyn. « Non, et pour tout avouer c’est pour ça que je ne me suis pas attardée et que j’ai voulu te rencontrer. » Elle haussa légèrement les épaules avant d’allumer sa clope à son tour, inspirant une longue bouffée en prenant soin de rester dirigée vers l’extérieur – elle non plus ne supportait pas que les effluves rentrent à l’intérieur. « Je ne me suis pas attardée chez moi non plus, et même si c’était une vie beaucoup plus citadine, ma mère n’a jamais brillé par son ambition. » Un faible terme pour exprimer ce par quoi elle était passée grâce au manque de combativité de sa génitrice, mais l’heure n’était pas à faire pleurer dans les chaumières.
ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130
TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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« Ça t’es souvent arrivé de te faire entuber pour que tu sois à ce point sur la défensive ? » La question me laisse sincèrement songeuse. Où ma méfiance prend-t-elle sa source ? Est-elle liée à une ou plusieurs mauvaises expériences ? Ai-je toujours été sur la défensive de la sorte ? Je penche vers la seconde option, consciente que même pendant mes jeunes années, quand je n’étais qu’une adolescente, j’ai toujours été difficile à approcher. Je ne laissais déjà que peu de gens graviter autour de moi, sans jamais souhaiter tisser une relation plus profonde. Pourtant, en arrive à Brisbane j’ai trop vite fréquenté les mauvaises personnes, je suis trop vite tombée dans le piège des drogues dures, et je suis par la suite trop vite tombée amoureuse. Mon deuil a-t-il entériné mon détachement et ma défiance à l’égard de mes semblables ? « J’ai trop souvent rencontré des gens dans ton genre en tout cas. » Je hausse les épaules, persuadée qu’elle peut entendre ce que j’ai à lui dire, pas intéressée par l’idée de la ménager dans le cas contraire. C’est une grande fille Halsey, une grande fille qui, pour une raison que j’ignore, s’accroche à moi malgré mon manque de sympathie, même si j’ai tout fait pour la repousser violemment jusqu’ici. « J’étais à court d’idée. » A nouveau, je lève un sourcil et dans le plus beau des air insolent que j’ai en stock, je réponds simplement « Je t’en ai donné pourtant. » Du genre, ”rentre chez toi Halsey.” Celle ci était certainement la meilleur, le conseil le plus avisé dont je lui ai fait cadeau.
Mais elle semble décidée à rester dans que je n’aurais pas fait un tout petit effort pour m’ouvrir. Alors je me prête au jeu, toujours sur le qui-vive, toujours décidée à ne rien laisser échapper qui lui en dirait trop sur mon compte. Les banalités concernant Charleville, ma mère et mon frère et la ribambelle de gosses qu’il a certainement, elle peut les entendre, elle peut même demander aux gamins de les appeler tata si ça lui chante. « Presque. Ta mère ne travaille plus et elle vit avec ton frère qui ne s’est jamais marié. Cela dit, il travaille effectivement comme rangers. » Les bras croisés, je renvoie une image parfaite d’indifférence. « Et dire que j’ai toujours pensé qu’il épouserait son amour de lycée. » En fait, je m’en fous, que ce soit bien clair. Je ne considère pas les enfants et la famille comme une réussite dans la vie, mais je sais que c’était son cas quand nous étions gamins : c’est encore plus un raté que je ne le pensais. Un raté d’après ma définition, et d’après la sienne aussi. « Et très bien. On aura pas à la foutre à l’hospice comme ça. » Dois-je préciser que par on j’entend Liam ? Ma mère peut couler ses vieux jours dans un caniveau, en ce qui me concerne. Je ne dis pas que je le lui souhaite, je dis simplement que cela ne suffirait pas à m’attendrir, me faire me soucier de son sort, ni encore moins l’aider. « Non, et pour tout avouer c’est pour ça que je ne me suis pas attardée et que j’ai voulu te rencontrer. » Personne n’aurait envie de rester là bas, et comme je l’ai souvent dit à tous les gamins avec lesquels je trainais qui me reprochais de considérer que j’étais trop bien pour cette ville, ”tout le monde est trop bien pour ce trou. Pourtant, je ne peux m’empêcher de la piquer à nouveau, peut-être au fond parce que son répondant ne me déplait pas, pas plus que son insolence. « Pourquoi ? je suis sûre qu’ils avaient une chambre pour toi. T’aurais même pu dormir dans mes vieux draps, ça nous aurait rapproché. » Plus qu’en venant me trouver en tout cas, puisqu’elle a certainement réalisé que j’étais aussi ouverte qu’une porte de prison. « Je ne me suis pas attardée chez moi non plus, et même si c’était une vie beaucoup plus citadine, ma mère n’a jamais brillé par son ambition. » Elle se lève, elle me rejoint et s’allume une cigarette à son tour.
Et je la remarque sa position. Ses jambes croisée de façon nonchalantes au niveau des chevilles, son bras droit glissé sous sa poitrine et sous son coude gauche, et sa clope qu’elle tient de sa main gauche. Troublée, je décroise mes bras à moi, je change de position pour faire disparaître l’impression que je suis en train de me regarder dans le miroir. Liam était droitier, donc ça ne veut rien dire, et je tente de m’en convaincre. C’est le cas d’ailleurs, ça ne veut rien dire, sauf que dans mon esprit déjà troublé par son apparition, c’est un détail qui fait mouche. « Elle fait quoi ta mère ? » Avons nous mené des existences semblables, parallèles, sans jamais avoir conscience de l’existence de l’autre ? « Et toi alors, assistante juridique, ça les nourrit tes ambitions ? » Parce que même s’il n’y a pas de sous métier et bla bla bla, ce n’est pas non plus exactement la définition de la réussite à mes yeux, surtout pour quelqu’un qui se prétend ambitieux.