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 (JIVER - 2010) Les filles font que le temps est jouissif

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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptyMer 20 Mai 2020 - 21:54


Les filles font que le temps est jouissif
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Sa sœur avait dit la voir dans une robe sirène, flattant sa maigreur pour le port de ce genre de silhouette, sa mère se désolait de ne pas voir son aînée porter la parfaite robe de princesse tandis que River, elle, se félicitait de son choix. A vingt-cinq ans ses goûts étaient déjà très affirmés, quelque part la jeune femme n'avait jamais douté d'elle-même, elle n'avait jamais hésité, n'avait même jamais eut de "phases" particulières ni de caprices quant à l'acquisition d'un piercing ou d'un tatouage. En fait, on pouvait aisément se méprendre et la considérer comme l'adolescente la plus ennuyeuse sur terre. Il n'en était rien. En ce 9 décembre 2010, River, à sa manière, criait au monde et son amour pour Liam et l'affirmation de sa personnalité. Sa robe sobre et structurée représentait ce qu'elle était au fond, et si certains déploraient un choix si prude pour un mariage en blanc, la jeune femme ne s'inquiétait à aucun instant qu'une invitée lui vole la vedette. D'abord parce qu'elle était assez sûre d'elle pour estimer que sa tenue n'avait rien d'équivoque, ensuite car ce genre de considérations lui importaient peu en réalité. Si l'on félicitait une invitée à sa place cela lui ferait toujours moins de contact social à avoir, et aussi étrange que cela puisse sembler pour le jour censé être le plus beau de sa vie, ça lui convenait parfaitement.
Ils avaient échangés leurs vœux au bord de l'eau, près d'une arche aussi sobre et élégante qu'eux. Ils étaient réservés et modestes mais la plage avait été privatisée : le seul réel acte qui témoignait de l'aisance financière de la famille Shears. Après s'être échappés pour la traditionnelle séance de photographie, les jeunes mariés retrouvèrent leurs invités à la plage aux alentours de six heures du soir. Liam avaient été ému en voyant le groupe se produire, ils venaient à peine de commencer, il avait ainsi tout le loisir d'en profiter. River avait contacté l'agent du groupe des mois auparavant pour les faire venir jusqu'à Brisbane le jour de son mariage avec Liam. C'était la plus grosse déclaration d'amour qu'elle pouvait faire à son mari : s'être démenée pour se faire produire en représentation privée l'un de ses groupes favoris du moment. Il avait presque eut les larmes aux yeux en découvrant la surprise de son épouse, Va. Lui dit-elle après un baiser intense. Attrapant une coupe de champagne le roi de la journée ne s'était pas fait prié et avait filé avec un engouement particulier vers la piste de danse rejoindre ses amis et sa famille pour danser.

Le regardant filer comme un enfant, la grande brune avait un sourire qui ne semblait pas vouloir quitter son visage de si tôt, profitant que le début de soirée batte de son plein avant le dîner elle retourna vers l'intérieur du chapiteau et piocha dans l'un des apéritifs qui n'avait pas encore été servis. Après quoi, la jeune mariée se décida à sortir de l'abri par le côté, il y en avait un autre qui jouait les asocial, elle ne le prit pas personnellement, un mariage restait un mariage : certains adorent, d'autres s'ennuient. Après avoir avalé son amuse-bouche alors qu'elle peinait à avancer sur ce côté de la plage, River se décida à ôter ses talons et alors qu'elle les tenait d'une main et son champagne de l'autre, elle demanda à l'invité : Tu n'aurais pas des cigarettes ? Elle entendait dans sa tête la voix de sa mère "une mariée qui fume ce n'est pas beau" , ce qui lui donna que plus envie encore qu'on lui réponde par l'affirmative.

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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptyDim 24 Mai 2020 - 0:36

Il avait vu les vagues, et en soit c'était tout ce dont il avait besoin.

Il avait besoin d'air, de vide, de silence. Il avait besoin de crier, besoin de pleurer aussi, sûrement. Il avait besoin de bien des choses Jack, une immensité de besoins et d'envies qu'il se coupait comme il se coupait de tout, depuis la cure. La cure qui n'avait pas marché, sans surprise aucune, l'ironie du sort voulant que la neige elle, fonctionnait parfaitement, annihilerait ses sens comme avant. Il avait résisté ce soir pourtant et il le sentait encore, dans sa poche, le sachet qui ne pesait rien en soit mais qui supportait tout le poids du monde aux yeux d'Epstein le raté. Epstein le guitariste pour une soirée de plus, Epstein l'isolé pour une foule de moins, lui qui arrive pas à regarder en face les autres et leur bonheur tant le sien se compte en quelques grammes de cocaïne qu'il s'interdit comme si ça allait changer quoi que ce soit. Il sera pas meilleur s'il ne snife pas, il sera pas sauvé s'il évite cette fois - parce qu'il y en aura d'autres. Y'en aura des dizaines d'autres encore et il titubera tout autant le gars, il sait faire que ça. Tomber pour mieux se relever ; et tomber encore, éternellement à terre.

Tu n'aurais pas des cigarettes ?
« Des? »

Et pourtant il nargue le bâtard, il laisse un sourire en coin orner ses lèvres quand on lui envoie une distraction inopinée, ou du moins ce qui s'en rapproche le plus, le mieux. Elle est belle dans la lumière d'un croissant de lune qui n'a rien d'autre à faire ici que d'ajouter un peu plus de drame à une scène revue et rejouée. Lui qui dégaine son paquet de clopes, qui le lui tend d'office comme si ça allait régler tous ses problèmes à elle, à l'instar de tous ses problèmes à lui. Conneries.  « Journée difficile? » il n'a pas vu sa robe blanche et il n'est psas très logique le canadien, il fait aucune équation et si vous lui demandez, probablement qu'il n'en aurait rien à faire qu'elle soit la reine de la soirée ou la préposée aux flûtes de champagne. Flûte qu'elle tient entre ses doigts graciles d'ailleurs, lui qui est au whisky (volé), la bouteille calée dans le sable contre ses pieds nus, son pantalon remonté lâchement sur ses mollets. Il n'a pas encore trop bu et il est parfaitement conscient de tout Jack, probablement trop sûrement. Ses doigts tremblent, il les occupe de la plus évidente des façons.

« T'as rien dit pour le briquet, mais je suis un gars poli, j'anticipe. » il anticipe rien du tout quand il s'allume une nouvelle clope lui-même, lui tend son briquet pour s'y concentrer et calmer ses phalanges, la laissant faire pour la sienne. À la première bouffée de nicotine il relaxe un peu mieux par contre, c'est déjà ça.


Dernière édition par Jack Epstein le Dim 31 Mai 2020 - 23:46, édité 1 fois
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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptyDim 24 Mai 2020 - 18:44


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Elle voit une vitre se briser, sa question aussi anodine soit-elle, River a la sensation d’avoir interrompu quelque chose. Il ne se passait rien pourtant, il était là, assis dans le sable, face à la mer, libre de toute obligation un peu pompeuse que l’on pouvait attendre d’un mariage, mais elle avait déboulé dans ses pensées et alors qu’il lui fait répéter sa question la brune ne répond pas. Prise de court à son tour elle entreprend d’ouvrir la bouche mais la requête se présente à elle plus rapidement qu’elle ne l’attendait. Merci. dit-elle en souriant avant d’attraper le paquet et d’en tirer une clope alors qu’il lui pose une question à son tour. Elle ne réussit pas à cacher son amusement, voilà qu’il donnait raison à sa mère : pour un mariage où l’on demandait aux invités de venir en blanc son choix de robe n’était pas assez flagrant ? La jeune mariée lui rend son paquet, qu’il ne percute pas ne la dérange pas, sa mère avait tort de toute manière. Ce qui lui avait importé c’était de célébrer son histoire, son amour, d’avoir une bonne raison de boire du champagne jusqu’à plus soif, si tout ce monde était regroupé de l’autre côté à boire, danser, s’esclaffer c’était pour lui, ou pour sa famille à elle, mais pas pour River. Du moins elle ne voyait pas les choses ainsi. Ils auraient pu le faire seuls, juste à deux sur un rocher au bord de l’eau qu’elle en aurait été tout autant satisfaite.  On peut dire ça. Répond-t-elle seulement alors qu’elle laisse tomber ses chaussures sur le sable avant d’entreprendre d’une main le repli de sa robe sur le côté tandis qu’elle garde sa cigarette éteinte entre les lèvres et sa coupe de champagne dans son autre main. Après cette manœuvre dont elle seule se félicite intérieurement, River s’assied à côté d’une de ces rares personnes qui n’est pas en blanc.
Elle ne sait pas si c’est l’aspect cocasse de la situation qui l’avait poussée à répondre ainsi ou la traduction d’un certain sentiment qu’elle n’avait pas le droit d’éprouver devant les autres. Personne ne l’avait obligée à se marier et elle avait passé une belle journée, mais l’expression qu’on lui avait rabâché tout le long comme quoi ce serait “la plus belle journée de sa vie” l’avait épuisée. Ça et l’organisation. Elle trouvait réducteur que l’on répète sans cesse aux filles et aux femmes que le jour de leur mariage serait le plus beau de leur vie, elle avait répondu “oui” franchement quand Liam lui avait demandé sa main, les sentiments étaient là et elle s'imagine aisément vivre avec lui pour toujours, mais si elle devait faire du rangement dans la carte mentale de sa vie elle placerait sans doute l’obtention de son diplôme et la signature de son contrat chez The Australian en tête d’affiche.  
River fait ses affaires, jonglant entre la clope et le champagne tout en observant l’invité. River pouffe légèrement face à ce qu’il lui lâche, Bien joué, ironise-t-elle tandis qu’elle continuait de le fixer et s’essaie à enterrer le pied de sa coupe de champagne dans le sable avant d’attraper le briquet et de l’imiter. Qu’est-ce qui te rend nerveux ? Elle crache sa fumée de côté, pour éviter de lui envoyer dans la figure bien qu’ils partagent le même poison, et détend ses jambes. Afin de laisser l’espace à l’inconnu de se prononcer ou non sur ce qui l’avait crispé quelques instants plus tôt River détourne les yeux sur les vagues puis sur le sable refroidit dont le contact avec sa peau lui procure une certaine satisfaction. Puis soudain, il l'intrigue plus encore, lui son costume noir, planté dans le sable avec "sa" bouteille. Vous n'êtes pas un invité lambda non ? Demande-t-elle comme si, elle, en était une.

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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptyLun 1 Juin 2020 - 1:53

Bien joué le temps qu'elle fasse comme si elle était chez elle, lui, il regrette à peine de ne pas être chez lui. Il regrette à peine le Canada, il regrette à peine Jude, s'en veut violemment. Il est con et il est lourd et il devrait avoir du mal à vivre Jack, quand il quitte son pays pour un autre. Et pourtant ce n'est que là qu'il respire mieux le canadien, là qu'il s'autorise à échouer encore et toujours. Il n'a pas encore échoué, ce soir. Qu’est-ce qui te rend nerveux ?

Elle est fine la brune. Elle est fine et lui il rage, intérieurement, son masque impassible de long fleuve tranquille qui cache tout le reste sans que même les plus scintillants reflets de lune ne dévoilent pas à quel point il s'en veut qu'elle ait remarqué. Il va céder. « La dernière danse. » ils dérivent et ils dévient, son sourire narquois et son ton moqueur. Il espère qu'elle rebondisse et qu'ils changent de sujet de conversation aussi. Si elle en rajoute, il dira que c'est ce qui stresse les musiciens, qu'ils ont éternellement peur de rater une note et de bousiller les derniers moments de doux avant que le couple de la soirée ne s'envole vers leur nouvelle vie. La vérité en est toute autre et ils n'en ont rien à foutre vraiment. Le rail de coke par contre, lui, il y pense, lui, il en a quelque chose à faire. Vous n'êtes pas un invité lambda non ? bingo - elle arrive à voir la distance qu'il met. Assez ironique maintenant qu'il la rejoint sur le sable, qu'il sent sa silhouette à elle à quelques centimètres à peine de la sienne à lui. « Toi non plus. » ça sort comme ça vient, un compliment sûrement, un truc du genre.

« La septième. » qu'il lâche, de sa voix rauque, de longues minutes de silence plus tard. Alors que seuls les inspirations et le crépitement de leurs cigarettes en commun ont occupé la discussion. Ils ont besoin d'air tous les deux, ils ont besoin de souffler un peu. « C'est toujours d'elle qu'il faut se méfier. » du menton, il pointe les vagues qui remontent vers eux, jamais assez pour noyer leurs orteils nus, mais suffisamment pour qu'à chaque ondée il la sente se raidir dans l'appréhension de finir trempée. « On en est à trois là. » et elle monte l'adérnaline. Elle monte doucement.
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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptySam 6 Juin 2020 - 21:24


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La dernière danse ? qu’elle répète simplement, penchant la tête sous l’effet de son questionnement.  Qui d’autres que les jeunes mariés peut angoisser pour la dernière danse ? Éventuellement un amoureux secret, le témoin amoureux, celui qui regarde sa belle, ou son beau, s’échapper au bras d’une autre personne pour ce qui est censé durer toute une vie. Elle ne percute pas River, à croire qu’à cet instant elle oublie que ce mariage est le sien. Elle s’imagine, s’enferme dans sa bulle comme souvent, et compose dans sa tête l’histoire tragique de cet inconnu qui saoule son désespoir amoureux au bord de l’eau. C’est Anya qui se marie, et Anya il l’a toujours aimé, il n’a jamais osé lui dire car ils ont toujours été amis. Alors Anya a donné sa main à un autre, à celui qui danse avec les autres plutôt que de s’asseoir seul avec une bouteille de whisky. Et lui il pleure tout seul, il en tremble, il a la sensation d’avoir raté l’opportunité de sa vie, et pourtant, même si il n’a pas eut le courage de lui dire qu’il l’aimait, même si il n’a pas eut le courage de s’opposer à leur union, il est tout de même plus heureux de la voir, même au bras d’un autre, que de devoir lui dire au revoir. Ainsi il redoute la dernière danse, ce dernier au revoir, ce dernier instant avant qu’elle ne fonde sa vie avec un autre et ne lui fasse quatre enfants. River, la réelle jeune mariée de cette journée, termine sa coupe cul sec, comme pour faire passer la douleur amoureuse communicative -et surtout fictive- de l’inconnu. Puis elle attrape le whisky, sans demander, car après tout, elle l’a payé, avant de dire : Si vous devez être ensemble vous le serez, le temps vous le dira, mais c’est douloureux j’imagine. Elle pensait à Anya, l’Anya fictive de l’homme à ses côtés, mais à s’entendre, River comprend bien que sa réponse ne fait aucun sens, que son film seule elle l’a vu, alors elle rit. Elle rit d’elle-même et elle ne se rend même pas rendue compte qu’au moment où elle avait eut la sensation que son compagnon de route en direction d’un cancer du poumon n’avait rien d’un banal invité, son ton était devenu plus formel. Moi non plus. Qu’elle lui répond, mutine et intriguée. Elle prend ce qu’il lui donne sans savoir qu’en faire. Mais il a l’air, à sa manière, de la voir. L’échange est lunaire et pourtant il lui paraît plus vrai que toutes les félicitations qu’elle a reçu plus tôt.  
La dernière danse…
Elle y pense encore quand la voix éraillée de son compagnon interrompt ses interrogations. La jeune mariée tourne la tête vers l’inconnu et elle le fixe alors qu’elle ne saisit pas encore de quoi il parle. Cette voix ne lui est pas inconnue, finalement, qu’importe ce qu’il dit, tant qu’il le dit. Enfin, River détourne son regard vers l’eau, après s’être attardée sur les doigts de l’invité mystère. Elle fixe l’eau un instant, se rappelant enfant devant l’orage à compter entre les éclairs. Elle appréhende avant de s’échapper à nouveau. La troisième. Elle se refait le dialogue dans sa tête et puis une épiphanie. T’es un musicien ! Tu fais parti de ce groupe là… River se souvient de sa voix, au téléphone, elle est sensiblement unique et aussi… la brune n’a pas le temps de se détailler le pourquoi du comment, peut-être que l’alcool et le soleil n’ont pas aidés, mais l’eau la surprend et elle pousse un petit cri avant de rire de plus belle tandis que sa flûte roule emportée par l’eau avant d’être abandonnée sur le bord quand la vague repart. Ses chaussures sont trempées, elle les attrape un instant avant de relever la tête et de poser sa main sur l’épaule de l’autre cul-trempé en pointant du doigt la bouteille qui prend le large : Le whisky !!


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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptySam 13 Juin 2020 - 2:19

Elle dérobe le whisky et il n'en fait pas de cas Jack, il a bien d'autres soucis avec lesquels lutter. Plus petits, plus indicibles, plus camouflés aussi. Le sachet pèse un poids plume, comme elle, pourtant il est le plus lourd des fardeaux au fond de la poche de son veston qu'il jette désormais sur les épaules de la brune. Il le fait sans accuser le geste, sans regarder, il le fait bien plus naturellement qu'on aurait pu penser quand elle parle d'une autre et qu'il se noie dans ses mots bien plus que dans leurs significations. Un jour il lui dira peut-être, que Jude n'était pas au centre de ses pensées ce soir-là. Un jour, il lui dira sûrement que plus elle parle et que plus elle reste, l'inconnue au menton recouvert d'un whisky volé on ne sait plus par qui, mieux il va. C'est idiot et c'est naïf et c'est tout ce qu'il lui reste à Jack, faire la conversation avec la brune qui rigole toute seule d'une rire de gamine. À la seconde où elle part il partira lui aussi, la neige au nez et le coeur brisé. Vaut mieux qu'il sorte ses meilleurs arguments qu'il pense. Déjà à sec.

Puis, les vagues viennent se casser sur leurs pieds, puis, il est sauvé.
Oh l'ironie.

T’es un musicien ! Tu fais parti de ce groupe là…
« "Ce groupe-là" c'est un bon nom en vrai, on aurait dû y penser. » qu'il pouffe, de sa voix rauque, fatiguée. Elle le fait rire et c'est bien assez lui qui en perd le compte alors qu'il dégage ses prunelles des vagues pour retrouver son profil à elle, que la lune couve comme tous ses autres secrets. Elle sait qui il est mais lui il ignore l'inverse, pourtant il ne pose pas de questions, il tergiverse. Il lui imagine une seconde une vie puis une seconde une suivante, il ne lui demandera rien déjà qu'elle fait tout. Déjà qu'elle ne bouge pas, qu'elle reste, et que c'est tout ce dont il a égoïstement besoin.

Les éléments les rattrapent quand l'eau les attaque, la bouteille part à la dérive et elle s'enthousiasme, elle panique, la fillette aux joues rosies par ses rires et aux prunelles brillantes qui s'y accordent. « Va la chercher, tu fais quoi? T'as peur? » il ricane et il rigole, les pattes d'oie se dessinant au coin de ses yeux ne le rendent que plus espiègle encore. « Si tu y va pas va falloir que j'y aille, et j'ai pas envie. Elle a l'air glacée. » il s'en fout que l'eau soit gelée, il s'en fout, parce qu'envers et contre tout il ressentira ça, au moins. Le froid, contre tout le reste. Et il anticipe Epstein, qu'elle ne veuille pas se mouiller ; qui voudrait?

Un coké qui ne veut plus l'être, apparemment.

Quand tout fringué il file à l'eau, il file à la recherche d'une bouteille à la dérive et perdue à jamais, bouteille qu'il cherchera sur un mètre et un autre, l'eau lui glaçant le menton désormais.
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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptyLun 15 Juin 2020 - 10:16


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L’une de ses mains se rattache au col de la veste qui atterrit sur ses épaules sans crier gare. River ne s’était pas sentie avoir froid, pourtant la chaleur que l’homme avait produit alors qu’il portait le vêtement venait de la couver et d’une certaine manière l’apaiser. Le temps était pourtant clément en cette nuit d’été, ou peut-être était-ce l’alcool qui l’avait aidée à ne pas s’en rendre compte. Elle repose le whisky et saisit le col de la veste de ses deux mains cette fois, comme pour s’assurer que celle-ci ne glissera pas bien qu’il n’y ait aucun risque. Sa petite tête se tourne vers celle du propriétaire de la veste et ce dernier a toujours ce même air. Elle ne sait pas si c’est de l’inquiétude, il a l’air à la fois grave et désinvolte. Elle a eut 25 ans cette année River, si elle se sait jeune dans la longue cascade qu’est une vie, elle se sait aussi moins facilement impressionnable que ça; ce n’est pas les années qui les séparent qui l’intrigue, c’est lui, qu’il ait dix ans de plus ou de moins. La jeune mariée profite de sa prise de conscience pour le voir s’animer lui qui semblait s’être perdu dans le sable quelques minutes auparavant. Leurs regards se croisent un instant, assez pour qu’elle voit en ses yeux bleus un bleu original. Presque vert, particulièrement mate. Un bleu qui laisse l’occasion aux pupilles d’être perçantes, à moins que ce ne soit ses sourcils naturellement froncés qui l’intimide l’espace d’un instant. Bien sûr que vous auriez-dût ! Qu’elle rétorque en détournant son regard, sourire en coin, face à la mer. Elle répond pour répondre, culpabilise l’espace d’un instant : si cet homme était là c’était car il lui avait fait la fleur de se déplacer pour qu’elle puisse offrir sa présence à son époux et finalement c’était elle qui profitait de l’offrande. River enfile finalement les manches de la veste, plus pour s’occuper que par besoin, une diversion pour cacher la honte provoquée par l’identité du musicien avant que la nature ne se décide à se mêler de leurs affaires.  

Tout dans ce qu’il dégage est intimidant ou imposant. Un charisme atypique certainement. Son physique, sa voix quand il lui somme d’aller chercher leur whisky, ses réponses. Si River avait été susceptible elle aurait pût craindre de l’ennuyer, d’être un boulet pour lui, mais c’était précisément tout ça qui l’avait cueillie. Sous ses airs farouches, une certaine tendresse émanait de ses rires et de ses œillades discrètes. J’ai pas peur ! Qu’elle répond, outrée pour la blague alors qu’elle pétille, que l’esprit vif du musicien l'amuse sincèrement et que son doigt pointant toujours vers la mer détermine encore la direction vers laquelle elle ne se dirige évidemment pas. Au moins il ne se réchauffera pas… S’amuse-t-elle alors qu’elle se décolle du sable, jaugeant les dégâts de celui-ci sur sa robe quand les bruits de course lui font relever la tête. Il a détalé comme une flèche, sans hésiter, lui et son pantalon retroussé tâché de sable aux fesses, le col de la chemise bougeant sous l’effet de la course, les cheveux l’accompagnant. Elle ne dit rien et l’observe seulement avant de jeter un œil en arrière, rappelée par ses obligations, mais ils avaient encore ce morceau de plage pour eux seuls, la fête battait son plein, sans doute que les invités avaient commencé à taper dans le buffet... Son attention se reporte rapidement sur l’étranger qui a alors disparu. Elle ne le discerne plus dans le lit d’eau qui s’étend à perte de vue. River s’affole, attrape les pans de sa robe, commence à courir vers les vagues, s’enfonce dans l’eau jusqu’aux genoux avant de s’arrêter, cherchant du regard à droite, à gauche, de l’aide ? Reviens !!! Qu’elle s’écrie alors d’abord à l’aveugle puis en direction de la tête du musicien qui dépasse tout juste de l’horizon, alors elle s’inquiète, espérant ne pas l’avoir mit en danger, pas pour une bouteille insignifiante quand sa famille en avaient pré-payées pleins d’autres qui attendaient sagement dans des frigos.
La pénombre allant, l’eau se réveille et s’agite contre ses cuisses, sa robe fait une légère meringue qui gonfle autour d’elle en même temps que la -pourtant courte- traîne s’emmêle entre ses jambes. La brune tient face aux vagues pour l’instant, espérant ne pas s'en prendre une plus grande qui lui empêcherait de rendre la veste sèche au musicien. Elle se sent bête de ne l'avoir pas enlevée avant de le suivre, mais ne s’enfonce pas plus dans l’eau par précaution, tout en faisant de grands mouvements de bras pour sommer son compagnon de revenir. Son esprit est à mille à l’heure, et la conversation téléphonique qu’ils avaient eut des mois auparavant lui revient à nouveau à l’esprit. Jack !! Elle a retrouvé son prénom et c'est si naturel qu'elle ne le remarque même pas.



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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptySam 25 Juil 2020 - 16:02

Reviens !!! jamais. Il est investi de la plus stupide des missions, celle d'aller se perdre dans les vagues, celle de recevoir à la gueule le plus d'ondes glacées possible. Celle de ressentir quelque chose, n'importe quoi, quand son corps s'est mis en berne à cause d'une tentative aussi stupide qu'irresponsable d'hypothermie. Vaut mieux qu'il ne ressente rien le canadien, vaut mieux qu'il reste bien en berne au beau milieu de cet océan qu'il aime tant. Ainsi au moins, il ne pense pas à la neige qui poindrait au bout de son nez. À la place, il l'a troquée pour des doigts d'iceberg et un regard de banquise.

Jack !! il éclate de rire, le con, le bâtard, l'imbécile. En un seul et unique mot elle l'a ramené ici quand lui-même rêvait d'aller ailleurs, de partir loin, le plus loin possible. Elle n'est que curieuse curiosité la brunette, et lorsqu'il fait volteface pour le lui hurler par-delà les flots, il remarque qu'elle a depuis longtemps quitté la rive. Elle, elle aura les lèvres bleutées bien trop vite. Elle, elle aura du mal à justifier pourquoi elle s'est élancée loin de la fête pour finir morte et gelée.

« Tu connais mon nom. » alors il quitte son dessein qui n'en a que le nom pour retourner vers elle. Il a pied mais il nage de toute façon, ça va plus vite et ça va plus loin, quand bien même ils sont maigrement nombreux les mètres qui les séparaient depuis peu. « Mais je connais pas le tien. » retour au programme principal et retour à la place la bonne, quand il passe avec vigueur son bras à lui autour de ses hanches à elle. Il ne lui donne pas trop le choix de poursuivre son bain de minuit à une heure que lui-même ignore.

Il ne sait pas si elle se débat et il n'en a absolument rien à faire. Quand il la sent trembler contre lui et qu'il en accuse le froid, le vent, les vagues. Que fait-il des notes de panique qu'il a entendues dans sa voix? « Tu triches. » et lui il est doux, le plus qu'il peut. Lorsqu'il la redépose sur le sable, qu'il passe sur ses épaules à elle frigorifiées et remontées sa veste à lui encore sèche, laissée lâche sur la côte.
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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptyLun 7 Sep 2020 - 18:25


Les filles font que le temps est jouissif
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La nuit est tombée rapidement, ils se sont croisés au crépuscule et en quelques minutes l'air et l'eau se sont rafraîchis. Elle se marre, les secousses de ses rires mêlées au grelottement de ses membres. Il a répondu, c'est bien lui, ça lui paraît évident tout à coup, elle se demande comment elle n'a pas fait le rapprochement plus tôt. Tout dans leurs bêtises est plus amusant que la cérémonie, elle a été émue pourtant, elle s'est sentie heureuse mais aussi pleins de doutes. Pas concernant Luke, mais la concernant. Face à l'émotion de son mari elle a hésité un instant, se demandant si elle le méritait, si jamais elle ne s'écarterait. Mais sa vie a été douce jusqu'ici, elle a toujours été sage River, toujours pompette, jamais bourrée, vierge de toutes drogues, un seul véritable amant à son compteur : celui à qui elle venait de se lier pour toujours. Le regretterait-elle ? Elle est sûre que non, inconsciente qu'elle s'en persuade alors. Ce qui compte ne tient pas en l'humain ni en l'amour, tout est calculé de manière presque froide, de manière confortable, c'est un business. Elle ne veut pas être dérangée, rien de compliqué, elle file tout droit à l'évidence quand sa vie privée est en jeu car seuls comptent ses papiers. Jack. Répond-t-elle seulement, comme pour appuyer les affirmations de ce dernier, et ne surtout pas lui donner son prénom, de peur de recevoir des félicitations, qu'il se sente obliger de la ramener auprès des invités qui mangent et boivent à l’œil. Elle se laisse faire, attrape le tissu alourdi de sa robe et de sa traîne comme possible avant de lâcher l'affaire, posant ses mains sur les épaules du musicien, accueillant le soutient qu'il lui offre alors qu'elle l'a presque sommée de se jeter à l'eau. A qui la faute tout ça ? Si tu le connais, donne moi celui que tu voudras, celui dont tu as besoin. Qu'elle joue, River, grappillant des minutes de liberté, avançant comme possible pour ne pas casser cette bulle qu'elle n'imagine pas se reproduire à nouveau. C'est toujours plus intéressant quand on triche, qu'elle lâche en enfilant la veste et glissant ses doigts dans les poches de celle-ci. Appelle moi Rose, qu'elle nargue en riant, mention spéciale au Titanic, tu n'as pas froid ? Un sachet tombe dans ses mains, son attention se détache alors de Jack. Elle fait tourner le pochon entre ses doigts, presque sûre de ce qu'elle est en train d'observer bien qu'elle n'y a jamais touché. On l'enterre ? On s'en débarrasse, t'en dis quoi, Jack ?



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@Jack Epstein
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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptyVen 18 Sep 2020 - 16:52

Quitter l'océan était autant nécessaire que crève-coeur, aux yeux du musicien qui s'est déjà bien trop éternisé ici pour ne pas recevoir les coups d'oeil inquisiteurs des autres membres de son band à un moment fixe ou non d'une soirée qui semble elle aussi partir en amont. Il profite tout simplement, il avait envie d'air et dans sa connerie s'est rendu compte que l'inconnue aux mèches trempées et à la silhouette désormais gelée en avait tout autant besoin que lui.

C'est avec une sensibilité qu'on lui connaît bien dès qu'on porte un peu plus attention à lui qu'il s'intéresse à ce qu'elle veut et à ce qu'elle craint, l'inconnue. L'inconnue qui n'en est plus une, finalement. Appelle moi Rose « Classique. » cliché. Elles le lui font toutes, la référence qui prend en moquerie quand elles apprennent qu'il n'a jamais vu le film, lui-même bien trop nostalgique de la belle époque pour s'imposer un histoire du genre. Il en connaît les bases Jack, il est canadien après tout et y'a leur star nationale qui y est associée. Mais quand Rose s'active à ses côtés et qu'elle s'inquiète d'un tu n'as pas froid ? auquel ses lèvres bleutées vendent la réponse pour son cas à elle, Jack se prend d'un élan de chevalerie qu'il n'a pas eu depuis longtemps. Pas méchant, bien plus dissipé qu'autre chose, Epstein est tout de même un brin avenant lorsqu'il se charge de la réchauffer au mieux de ses ressources.

Ses ressources qui d'ailleurs tombent au sol comme une épée de Damocles de plus. On l'enterre ? elle se charge de la réponse avant même qu'il ne la lui donne, creusant un trou dans le sable humide à cause d'eux et à cause des vagues qui les chassent de plus belle. « En attendant la prochaine fois. » seront ses adieux à la poudre blanche qu'il se jure de venir chercher dès qu'elle aura dégagé pour retourner à sa vie qui ne semble pas lui convenir, encore moins que la sienne ne lui convient peu (pas) à lui. Et il s'applique Jack, dans le fond et dans la forme, enterrant avec patience la neige à même la plage. Chaque geste même les plus minimes qu'il maudit comme étant des mensonges envers le monde entier et surtout envers lui-même. Bien sûr qu'il s'en fera une ligne, une et dix autres, dès qu'il perdra pied. La prochaine fois c'est dit autant pour eux, mais surtout c'est acté pour lui.

« River?! » on le fait sursauter dans son dos, quand une silhouette qu'il reconnaît sans vraiment la connaître éparpille ses pas jusqu'à eux. Il se croyait bien loin de la soirée et encore plus loin de son boulot, quand il réalise que le type a sûrement appelé River maintes et maintes fois avant qu'elle ou il lui-même ne l'entende. « Je pense que ton couvre-feu est arrivé, Rose. » qu'il s'amuse, qu'il murmure à son oreille aussi, insistant sur son prénom volé et en quel cas son alibi maintenant qu'il connaît le réel.

Se levant d'un geste et prêt à obtempérer, il essuie ses paumes sur son pantalon humide et déjà abimé. Rien n'est propre là-dedans mais ça ne lui fait pas un pli. Contrairement à ses fringues qui ironiquement sont bien froissées.
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Message(#)(JIVER - 2010)  Les filles font que le temps est jouissif EmptyLun 28 Sep 2020 - 21:35


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Elle hoche la tête comme une enfant quand il lui signifie la banalité du prénom qu'elle s'est choisie, elle assume, en a envie, rien ne semble réel jusqu'ici, pourquoi ramener la réalité dans une bulle emplie d'idéaux : loin de tout comme de tous; étrange concept que de chercher à s'éloigner du jour supposément le plus beau de sa vie, mais Rose les collectionne les concepts étranges. Comme à nouveau seule dans sa chambre, éloignée de sa fratrie comme de ses parents, Rose se construit une nouvelle vie, totalement bancale et superficielle, elle imagine un instant les possibles, la suite de la soirée avec cet aîné qui n'est là que grâce aux passions de son mari réel. Elle a trop lu, trop imaginé, tout lu plutôt que vécu, et quand le sachet tombe elle le reconnaît sans n'y avoir jamais touché. Ni à ça ni aux affiliés, dérivés, collègues, autres interrupteur d'inhibition. Elle les a lus aussi les livres qui en parlent ou en découlent, elle s'est imaginé les sensations, toujours curieuse, jamais dans l'action, quelque chose l'a urgé tranquillement de l'enterré. Comme un pressentiment, c'est réputé mauvais et bon, elle tranche sur le mauvais, lui souhaite de s'en détacher, de garder pour souvenir la réalité parallèle qu'ils se sont créé le temps d'une heure, lui souhaite de se souvenir d'elle comme elle se souviendra de sa chaleur qui demeurera unique même dix années après sans qu'elle ne le sache encore. Elle fait "chut" avec son index quand il mentionne une prochaine fois, elle espère secrètement qu'il n'y en aura qu'une de prochaine fois, mais ne dira rien, comme si formuler quoique ce soit entacherait le tout,  comme si le dire effacerait leur idiotie commune. Sa réalité l'attrape finalement.
Elle sursaute Rose, quand son film s'effondre comme un château de sable, elle se retourne pour apercevoir la silhouette de Luke qui se rapproche, elle sait grâce à la culpabilité qui l'envahie que cette bulle était trop vraie. Elle tape sur le sable durement, comme pour s'assurer que la poudre ne sortira pas de son trou comme par magie, se tourne cette fois vers Jack. Je pense que ton couvre-feu est arrivé, Rose. Elle frissonne à sa voix sur son oreille et son cou, a un sourire complice puis le fixe droit dans les yeux, gravant une dernière fois son regard bleu dans sa mémoire. Merci. Dit-elle simplement avant de se relever. Ecris moi. Seront ses derniers mots tandis qu'elle s'active à rejoindre son époux, elle sent son affection se démultiplier, ils s'embrassent, bras dessus bras dessous, retournent vers la fête, et elle lance un dernier regard à Jack avant de se fondre dans la masse d'invités.



[ sujet terminé ]

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