| | | (#)Sam 23 Mai 2020 - 19:52 | |
| « Va t'en, maintenant. » qu'elle pouffe contre sa nuque brûlante. Il ne bouge pas pour autant, ou s'il bouge, c'est qu'elle l'y encourage, ses paumes pressées sur son torse et son sourire de gamine creusant ses fossettes.
Il peut bien partir maintenant qu'elle n'en aurait rien à faire, même si ses baisers et énièmes morsures contre sa peau susurrent le contraire. Ils ne sont pas chez elle officiellement, ils sont chez sa soeur où elle doit venir arroser les plantes pendant qu'elle est en week-end à Sydney pour le boulot. Elle a menti parce qu'elle ment toujours Chloe, et si elle crève de culpabilité quand elle le fait aux gens qui sont dans sa vie depuis des années, à lui, elle ne dédie aucun remord, encore moins de regret. Elle ne connaît même pas son prénom et lui pareil, ils ne sont que deux inconnus qui se sont accrochés à la sortie d'un bar lambda, deux esseulés qui sont restés seuls, à deux, une nuit et juste une.
Elle est douée à ce jeu-là, l'australienne, quand il n'y a absolument aucun signe personnel d'elle à portée de vue. Aucune photo de son visage de porcelaine aux murs, aucune enveloppe affranchie à son nom sur la table de l'entrée. Elle se complaît autant dans la vie qu'elle s'est inventée pour lui ce soir entre deux baisers dans le hall d'entrée qu'à travers ceux qu'elle disperse maintenant contre sa mâchoire, son torse avec, renchérissant de ses doigts qui jouent des notes impossibles, improvisées sur sa chair comme tant de rappels qu'il devrait partir, qu'il va partir surtout. Va t'en, maintenant.
Chloe qui éclate de rire de plus belle, quand elle n'a plus aucune crédibilité, quand elle relance l'étreinte de ses lèvres dédiées mais que la seconde d'après, elle s'extirpe du lit. Il ne part pas alors c'est elle qui file, c'est elle qui est douée à ce jeu-là, c'est elle qui en a inventé les règles même si elle ne fait que tricher apparemment. Un café, c'est tout ce qu'elle autorise s'il suit. Et sinon, s'il s'esquive, elle n'en tiendra pas rigueur - jamais. Qui est-il, finalement? Un inconnu de plus, et elle également.
Dernière édition par Chloe Cohen le Dim 24 Mai 2020 - 14:37, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 23 Mai 2020 - 20:20 | |
| Je suis dans le lit d’une fille que je ne connais pas. Quoi de bien nouveau ? Je l’ai trouvé devant un bar et on a fini dans un appartement qui n’est apparemment même pas à elle et qu’est ce que j’en ai à foutre ? Elle a sûrement donné la raison mais j’étais bien trop occupé à penser à ses lèvres pour me concentrer sur quoi que ce soit d’autre. Elle pouffe dans mon cou et elle m’arrache un sourire malgré moi. Je me tourne pour attraper ses hanches et appuyer sur un point sensible que j’ai déjà repéré alors que mes dents passent dans son cou. “Non j’ai pas envie.” Point, je ne partirai pas tout de suite. Parce que je suis bien trop occupé, parce qu’elle me change les idées, parce que je ne la connais pas et qu’elle ne connait pas et que ça durera une seule et unique soirée.
Je lui ai dit que j’étais de passage dans la ville, un simple musicien en tournée qui avait quelques concerts ici. Je mens parce que c’est ce que je fais de mieux, parce que tous ces jeux de rôles m’ont déjà manqué. Alors je ne change pas mon caractère cette fois, juste mon histoire pour pas qu’elle ne cherche à me revoir. Elle n’a pas envie que je parte, je n’ai pas envie de quitter ce lit. Elle m’embrasse et je continue de répondre à chacun de ses baisers quand ce n’est pas moi qui en lance un nouveau. Elle se lève du lit avant que je n’ai le temps de la rattraper et je grogne dans son dos. Je lève les yeux au ciel avant de la suivre jusqu’à sa cuisine. “J’espère que tu fais du bon café.” Je la suis en la regardant à moitié nue déambuler dans la cuisine. Je suis plutôt joyeux et elle a l’air de l’être aussi. On s’amuse en tout cas, et c’est tout ce que je cherche. Elle n’aura pas le droit au Jet parfait parce que je ne compte pas la revoir même si je ne quitte pas son appartement. Juste quelques minutes de plus, juste une soirée, une nuit.
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| | | | (#)Dim 24 Mai 2020 - 14:48 | |
| Il n'est là que de passage, dans sa vie et dans sa ville. Il a usé des mots magiques le musicien, quand il lui a dit qu'il partait avant même d'être véritablement arrivé. Elle-même la sentait la lueur d'intérêt dans le regard qu'elle avait à son égard, le presque défi qui n'en était finalement pas un quand ils sont passés du bar au taxi, de la rue face à chez sa soeur à l'appartement du dessus. Qu'il soit voué à n'être qu'un parmi tant d'autres lui suffit, qu'il embrasse ça et là sa peau dévoilée la comble parfaitement. Elle a besoin de peu dans l'instant Chloe, elle ne fait que prendre ce qu'elle veut, alors qu'une seconde c'est lui qui cède, et que la suivante elle lui rend la pareille.
La cafetière infuse, elle l'entend arriver dans l'angle. Le parquet de bois vieillot qu'elle connaît par coeur, le signal de ses pas dans son dos qui suggère qu'il s'est arrêté dans l'embrasure de la cuisine pour la détailler de ses yeux d'oiseau de proie. “J’espère que tu fais du bon café.” mêmes yeux qu'elle sent chauffer, brûler sa peau à distance alors qu'une poignée de secondes c'étaient ses lèvres qui se chargeaient de cette périlleuse mission. Elle est encore tatouée de la chaleur des baisers qu'il a éparpillés contre sa nuque durant toute une nuit, contre son épaule maintenant dévoilée d'un t-shirt passé lâchement par-dessus sa silhouette dénudée.
« Sinon quoi? » elle fait volteface le temps de planter ses prunelles dans les siennes, de lui tendre une tasse de café comme un drapeau blanc ou presque. Elle allonge le bras la brune, mais pas trop, suffisamment pour qu'il n'ait que quelques pas à peine à faire vers elle, qu'il tombe dans ses filets une dernière fois avant de partir. Un café un seul, et le sien qu'elle entame déjà, sans jamais le quitter des yeux pour autant. |
| | | | (#)Dim 24 Mai 2020 - 20:06 | |
| Je ne me souviens même pas de son prénom. Mais je me souviens du point sensible au creu de son cou, ou celui juste sur sa hanche droite. Je les ai marqué, elle a encore des traces de mon passage sur tout le corps, j’aime les voir quand elle se tourne, ou quand elle change ses cheveux de place. Elle est belle dans la nuit, à moitié dénudé quand elle se lève pour rejoindre sa cuisine aussi. J’aurais aimé pouvoir la rattraper avant qu’elle ne sorte de la chambre mais elle était trop rapide. Alors j’attends quelques secondes avant de me lever pour la rejoindre. Je continue de la regarder même si elle est dos à moi pour le moment, je ne me rapproche pas, elle sait que je suis là. Elle fait du café, et moi je la regarde faire en me tenant contre l’embrasure de la porte.
Les mensonges se sont accumulés, et c’est pour ça que j’aime tant ce genre de soirées. Je suis une autre personne. Je suis pas le type qui a été trop con pour parler de sentiments sur une plage et qui a fini sa tournée seul. Je suis juste un musicien sans réelle identité qui ne passe jamais plus de quelques jours dans une ville. Et c’est mieux comme ça, elle ne cherchera pas à me revoir, et c’est parfait comme ça. Je me perds quelques secondes dans mes pensées avant qu’elle ne s’accapare de nouveau toute mon attention. “T’es sûre que tu veux savoir ?” Il y en a des tas de sinon, un tel nombre qu’on ne sortirait certainement pas de cet appartement avant quelques jours parce qu’on serait bien trop occupé. Des fausses menaces, qui m’amusent et mon sourire s’étire quand je me rapproche de la brune qui me tend une tasse de café. C’est juste un café, juste une minute de plus à la regarder. Mais mes pieds ne s’arrêtent d’avancer que quand je suis seulement à quelques centimètres de son visage. Je tourne la tête pour boire une gorgée de café, il n’est pas si mauvais que ça. “C’est dommage qu’il soit buvable.” Parce que j’avais déjà des tonnes de plans en tête qui lui auraient tout autant plu les uns que les autres.
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| | | | (#)Dim 24 Mai 2020 - 21:44 | |
| “T’es sûre que tu veux savoir ?” qu'il garde ses secrets et elle gardera précieusement les siens. « Finalement non. Pas du tout. » elle n'a pas plus envie que lui de toute manière, ils jouent et c'est bien suffisant, c'est assez, ça passera, ça passe toujours.
Pourtant il avance et chaque pas qu'il fait pour gommer la distance entre eux deux se solde d'un millimètre de plus s'ajoutant au sourire d'une Chloe qui ne baisse à aucun moment la tête, qui tient son regard en joue encore plus, éternellement mieux. Le poids de la tasse qui quitte sa paume est le seul indice qui lui confirme qu'il a pris son dû, alors qu'elle presse sa silhouette sur le comptoir derrière elle le temps d'attendre patiemment son verdict. Il ne parle plus, l'inconnu, et c'est presque dommage quand ce serait mentir de dire que sa voix grave et cassée n'a pas suffit à lui occasionner pléthores de frissons au creux de sa silhouette cambrée toute une nuit durant.
“C’est dommage qu’il soit buvable.” « Avoue, c'est presque décevant. »
Elle les sent, ses fossettes espiègles qui creusent ses joues, fière et victorieuse. L'australienne qui s'accorde une autre gorgée de son café buvable avant de poser la tasse lâchement sur le premier espace stable qu'elle repère sur l'îlot de travail. La seconde d'après, la voilà à nouer ses bras à elle de chaque côté de sa nuque à lui, s'amusant de ses doigts qui font la course le long de sa colonne vertébrale pour finir par s'échouer à la naissance de sa mâchoire. « Tes affaires traînent partout. » ce n'est que là que ses iris dérivent, quittent ceux du musicien pour s'égarer aux quelques parcelles d'appartement qu'elle peut bien observer. Son nez se fronce d'un agacement bien trop exagéré pour qu'elle le soit vraiment. Elle se moque Cohen, râle et reproche, gratte une seconde d'amusement et une seule, avant qu'il ne l'ennuie comme tous les autres. Comme toujours, finalement. |
| | | | (#)Lun 25 Mai 2020 - 17:53 | |
| La cuisine est plutôt grande je crois, à vrai dire, je n’ai pas vraiment pris le temps d’observer l’appartement. Mes yeux sont plutôt rivés sur ses courbes ou directement plongés dans son regard à elle. Elle ne baisse pas les yeux, je ne baisse pas les miens. Elle ne veut pas que je reste plus d’une nuit et je comptais m’en aller avant que le soleil soit au zénith. C’est parfait pas vrai ? Juste une histoire d’un soir, juste un bon moment parmis tant d’autres, juste un visage et un corps de plus que je finirai par oublier au fil des jours. Ou pas. Mais elle doit partir, et je ne la croiserai jamais plus à Brisbane. Et même si c’était le cas, je trouverai une nouvelle excuse pour l’abandonner dans le coin d’un bar et me concentrer sur quelqu’un d’autre. Elle ne veut pas savoir, on est pas là pour discuter ou faire des confidences, c’est bien loin d’être mon genre. Et je suis heureux de voir que certaines filles sont encore sur la même longueur d’onde que moi. J’ai pas besoin de faire semblant avec elle, je peux être moi-même, je peux montrer mon vrai caractère.
Je bois rapidement une partie de mon café et elle pose sa tasse un peu plus loin. Mieux, bien mieux quand finalement ses mains et les miennes sont libres pour s’occuper ailleurs. “Presque.” Mes yeux n’ont pas quitté les siens. Et ses bras s’enroulent autour de mon cou, ses doigts jouent avec mes cheveux et sur ma peau, et mon sourire grandit encore un peu plus. Mes mains à moi viennent se loger à l’arrière de ses cuisses pour venir l’asseoir sur le comptoir pour me placer entre ses jambes. “Le soleil est pas encore levé pas vrai ?” Il reste quelques heures, juste une nuit, une seule nuit. Et je rangerai mes affaires quand il fera jour, ou je m’échapperai avant même qu’elle n’ouvre de nouveau les yeux en lui laissant le tee-shirt qu’elle a déjà sur elle en souvenir. “D’ailleurs mon tee-shirt traîne encore sur toi tu devrais faire attention.” Mes mains passent sous le dis tee-shirt pour aller presser ses hanches et sourire encore très amusé par la situation. “Mais je peux aller les ranger maintenant si tu préfères.” Et je joue avec le feu sans jamais me brûler, en espérant qu’elle aussi elle évitera les flammes le temps qu’il faudra, le temps qu’on joue, juste avant qu’on se lasse et qu’on s’oublie pour laisser la place à d’autres personnes de passage.
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| | | | (#)Mar 26 Mai 2020 - 15:09 | |
| Le soupir qu'elle laisse échapper à la seconde où il la soulève n'a rien de vocal, quand bien même elle l'étouffe sur sa peau bouillante, des restes de sommeil au coin des yeux. “Presque.” ils sont deux à ne pas vouloir céder le dernier mot, ils sont deux au beau milieu d'une cuisine plongée dans la pénombre dans laquelle ils se sont improvisés visiteurs seulement - le temps d'un café volé. “Le soleil est pas encore levé pas vrai ?” il laisse ses doigts dériver sur son épiderme bouillante de leurs ébats, pointe le ridicule de la chose quand ils en sont à jouer une scène matinale qui n'a rien d'un au revoir malgré ce qu'ils peuvent bien en dire. Et certainement pas lorsqu'elle perd ses lèvres contre sa nuque, qu'elle laisse ses dents s'y apposer de la plus douce des façons. Il a tatoué des marques sur elle, elle ne se fera pas prier pour faire de même sur lui. « T'es vraiment un fin observateur. » qu'elle nargue, le nez froncé, le rire étouffé contre la naissance de sa clavicule.
“D’ailleurs mon tee-shirt traîne encore sur toi tu devrais faire attention. Mais je peux aller les ranger maintenant si tu préfères.” ses mains qui l'investissent sous le vêtement piqué effronté, et ses doigts qu'elle sent jouer contre ses côtes des notes de musique inventées. Elle se demande s'il lui compose une chanson là, s'il sait jouer seulement. Elle n'en a rien à faire Chloe, s'il lui a menti sur ça aussi, se complaît dans un récit qu'elle s'invente, s'accrochant un nouveau sourire de Joconde aux lèvres. Ses jambes à elle s'enlacent autour de sa taille à lui, elle feint l'ignorance, la fourbe, l'ingénue qui hausse le sourcil pour compléter leur tableau en pleine nuit. « Quel t-shirt? » le t-shirt qui vient de tomber au sol, le t-shirt qu'elle a retiré en quittant une seule seconde son regard des yeux, le tissu lui barrant la vue. Quel t-shirt, donc?
« Ouais, tu devrais vraiment ranger ton bordel. Ma soeur va détester. » qu'elle éparpille ses mots Chloe, ses mensonges, ses mises en garde avec, et ses baisers tout autant. Remontant de son cou jusqu'à ses lèvres, évidemment, encore et toujours. |
| | | | (#)Mar 26 Mai 2020 - 16:22 | |
| Mes mains sont partout sur sa peau incandescente. Pourquoi on est sorti de la chambre déjà ? Je sais pas, j'aurais dû la garder entre les draps et lui faire oublier sa soudaine envie de café. "Rien ne m'échappe." mon sourire grandit encore, mes lèvres et mes mains se perdent entre ses cuisses, ses hanches, ses lèvres et son cou. Je ne me lasse pas de la faire frissonner, ou de chercher chaque point sensible. Il fait encore nuit, et ses lèvres à elle me font frissonner aussi de temps à autre. Elle ne me lâche pas, elle ne s'éloigne pas, au contraire. Aucun de nous deux n'a décidé de dire au revoir pour l'instant, alors autant profiter de tout ce qu'on peut se donner.
Mes doigts jouent sur ses côtes alors qu'elle porte encore mon tee-shirt. J'aime le voir sur elle, j'aime encore plus la voir sans. Mes doigts jouent, on pourrait croire que je compose. Le corps des femmes est inspirant, et le corps de cette femme en particulier l'est plus que les autres. Alors oui je pourrais jouer d'un instrument, mais je préfère jouer avec elle. Ses jambes s'enroulent autour de mes hanches et me ramène contre elle quand elle enlève son -mon- tee-shirt. Elle est belle comme ça, et je profite de chaque brin de lumière qui me permet de voir un peu mieux son corps. Mes mains remontent le long de colonne vertébrale jusqu'à atteindre ses joues et ses cheveux. Le café va sûrement être froid. Elle me parle entre chaque baiser, et je fais de même. Je ne reste pas loin de sa peau plus de quelques secondes. Chaque contact est plaisant, déroutant. "Peut-être que ta sœur aimerait me croiser torse nu dans son salon." mais je ne resterai pas assez longtemps pour que qui que ce soit d'autre qu'elle puisse me voir moi ou mes affaires. "Quand je range je pars." et c'est non négociable. Mes lèvres se perdent langoureusement sur les siennes avant que je ne recommence à parler. "Et j'ai pas envie de partir tout de suite." mon sourcil se hausse alors que mon regard est plongé dans le sien, encore une fois. "Et j'ai l'impression toi non plus tu veux pas que je parte." je joue en faisant glisser mes doigts le long de ses jambes qu'elle a enroulé autour de moi. Et mes lèvres retrouvent rapidement sa peau et ses lèvres, c'est comme si elles ne les quittaient jamais vraiment en réalité.
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| | | | (#)Dim 31 Mai 2020 - 19:51 | |
| "Peut-être que ta sœur aimerait me croiser torse nu dans son salon." à peine qu'elle tressaille, elle qui décide qu'elle n'a plus envie de lui donner le moindre indice, elle qui tient un air impassible, ses yeux restant toutefois braqués dans ceux du brun. Il devra faire plus que de simplement effleurer sa peau pour qu'elle lui cède, il devra faire plus que de laisser ses doigts parcourir sa chair pour qu'elle lui cède le moindre soupir, même ceux dont elle se languit de voir étouffer par ses lèvres. « T'as pas le droit d'aller au salon. C'est hors limite. » faussement sérieuse, elle tient bon pourtant, attrapant ses prunelles d'océan dès qu'il se dégage de son cou, qu'elle envahit son homologue de baisers. Ses jambes se sont resserrées depuis. Il n'y a plus aucun point de contact de son corps à elle qui n'est pas couvé par la chaleur du sien à lui.
"Quand je range je pars." elle hoche de la tête, confiante, un oui on ne peut plus faux qu'elle lui donne pour tous ceux qu'elle lui retirera bientôt. "Et j'ai pas envie de partir tout de suite."c'est elle et elle seule qui décidera bien quand il part. "Et j'ai l'impression toi non plus tu veux pas que je parte." elle s'en fout de ses affaires, les donnera aux gens dans le besoin qu'elle connaît, les fera disparaître les unes après les autres s'il le faut. « Deal. » pourtant sa voix de poupée s'accorde à sa moue de porcelaine. Qu'il reste pour l'embrasser par ici, qu'il reste pour l'attiser par là. Pour l'instant, il ne l'ennuie pas. « Rien ne t'échappe, hm? » on aurait tout pour croire qu'elle se révèle, qu'elle y croit elle-même à ses mots. Il n'en est rien - elle ment comme elle respire. Et pour l'instant, elle respire sa peau et mémorise son parfum, elle inspire ses maux et elle l'embrasse bien mieux encore.
« T'as de bons arguments, mais tu sais absolument pas ce que je veux. » le visage de l'australienne se niche contre la joue du brun, ses mots narguent à son oreille. « Ici. » Cohen qui mêle ses doigts à ceux du musicien, les ramène à la naissance de sa clavicule, lui montre où aller, quelles terminaisons nerveuses déclencher. Elle ne lui cède qu'un secret, un seul. « Et là. » de l'épaule, elle le guide à l'arrière de sa nuque, tout juste à l'arche. Un secret, et un autre. |
| | | | (#)Mer 3 Juin 2020 - 22:11 | |
| Je parle de sa soeur et de cet appartement dont je me fiche éperdument. J’aurais oublié toute cette histoire demain, j’aurais même oublié l’adresse de Chloe dès que le soleil sera levé. Je veux pas lui demander son numéro, je veux pas lui demander de m’accompagner au restaurant ou de lui offrir un verre. C’était une soirée, une nuit, et après, je suis censé partir à l’autre bout du monde pour une tournée. L’autre bout du monde ça sera seulement le Canvas pour le moment mais elle ne le saura jamais ça. “J’irai au salon seulement si y’a quelque chose d’intéressant à faire là-bas.” Et pour l’instant, la seule chose intéressante que je vois c’est elle assise sur le comptoir de sa cuisine, un café qui refroidit sur le coin du bar.
Deal mais je ne bouge pas de son bar. Deal mais elle resserre l’étreinte autour de mes hanches. Deal mais mon tee-shirt reste par terre parce que cette fois c’est elle qui le lance n’importe où. Je ne suis pas près d’aller ranger quoi que ce soit, et elle a l’air d’apprécier le bordel que je laisse pour le moment. Rien ne m’échappe, peut-être que si, peut-être que non. Mais je ne cherche pas à la cerner, encore moins à la connaître. On cherche juste le même moment de plaisir tous les deux, ensemble, juste pour cette nuit. Ma respiration se mêle à la sienne quand c’est moi qui viens chercher un nouveau baiser en posant ma main contre sa joue. C’est doux un temps, parce que je sais qu’elle n’a pas fini de parler et que je vais devoir libérer ses lèvres une nouvelle fois. “Peut-être bien.” Si moi, rien ne m’échappe, elle, tout lui échappe. On ne connait rien de nous, et c’est parfait comme ça.
“C’est quoi mon meilleur argument ?” Je taquine en chuchotant à son oreille et laissant glisser ma joue contre la sienne alors qu’elle se rapproche encore un peu plus. Elle me montre ce qu’elle veut, elle me montre où aller et je suis attentif. Elle me donne quelque chose de vrai, qui ne ment pas, un secret quand moi je ne lui donne rien à part mon vrai caractère. Elles ne sont pas beaucoup à avoir le droit au vrai Jet dès la première nuit. Et je vais en abuser de ces points là, deux nouveaux qu’elle me donne sans que j’ai besoin de les chercher. Et mon sourire s’agrandit. “Tous ceux que j’avais déjà trouvé ne suffisaient pas ?” Et c’est mes lèvres qui viennent remplacer mes doigts à l’arrière de sa nuque, tout juste à l’arche.
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| | | | (#)Ven 5 Juin 2020 - 16:36 | |
| “C’est quoi mon meilleur argument ?” la seule et unique réponse qu'il recevra sera le rire de Chloe qu'elle étouffe effrontément contre ses lèvres. Qu'il pose la question lui assure de ne jamais avoir la réponse, qu'il ose l'interroger rend le jeu encore plus fun au sens où jamais elle ne cédera, maintenant. Elle aurait pu, elle en aurait pris partie à un moment ou un autre. Le lui aurait murmuré à l'oreille, le lui aurait confié entre deux soupirs noyés de ses râles à elle aussi valables que ses râles à lui. Mais il a brusqué l'une de ses règles et c'est tant mieux, qu'il ne la connaisse pas, qu'il ne connaisse rien. Ainsi elle peut tout contrôler, de la plus fine, de la plus fourbe des façons. “Tous ceux que j’avais déjà trouvé ne suffisaient pas ?”
Il les verra, évidemment qu'il les verra ses yeux qui roulent sur eux-mêmes au point où elle ressemble à la plus condescendante des ingénues. « Si je te dis, tu vas en abuser. Et ça sera lassant. » et s'il y a bien quelque chose qu'elle veut garder loin, le plus loin possible c'est d'être lassée. Elle ne se lasse pas de ses baisers, elle ne se lasse pas de sa silhouette qui se cambre à chacune de ses caresses, elle se lasse encore moins de ses coups d'oeil brûlant sur sa chair dévoilée, ses mains qui l'envahissent comme si elles y avaient toujours été dédiées.
« Tellement... » et ses mains à elle, elles s'amusent, elles explorent. Elles passent de sa nuque à son dos, reviennent sur son torse. Elles élaborent des plans de domination vers son ventre, gagnent du terrain jusqu'à ses reins, ses hanches. « ... tellement... » au tour de ses lèvres de rendre la pareille. Et Chloe qui perd son souffle entre un rire et un baiser de plus, ses propres mimiques à lui qu'elle ignore pour viser ses endroits préférés à embrasser rien qu'à elle. Il ne saura pas, qu'elle faiblit pour une mâchoire carrée, qu'elle ne se gère plus pour une épaule définie. Il l'ignorera, quand elle chuchote une ultime fois à son oreille, un « ... lassant. » qui a tout d'ironique quand son corps en entier en redemande.
« Le salon. Maintenant. » son corps en redemande, et elle-même, finalement. Quand la zone à risque en devient une qu'elle exige, le comptoir lui semblant dans l'instant bien superflu au profit du canapé. |
| | | | (#)Mar 9 Juin 2020 - 19:57 | |
| J’ai pas bougé. J’ai oublié le café, j’ai oublié qu’on était plus dans la chambre. Je suis juste coincé entre ses jambes depuis qu’elle les a enroulé autour de mes hanches. Depuis qu’elle a pris mes lèvres et chacune des parcelles de ma peau et que je fais pareil avec la sienne. Le temps passe très vite ou très lentement, je sais pas et j’en ai rien à foutre. Y’a pas d’heure à regarder tant qu’il fait nuit. On a toute la nuit, tant qu’il n’y a pas un seul brin de lumière. “Je suis trop occupé pour t’écouter de toute façon.” C’est faux. Je l’écoute depuis qu’elle a commencé à parler. J’écoute à chaque fois qu’elle arrête de m’embrasser pour faire autre chose avec ses lèvres.
Lassant… Je fronce les sourcils. Je suis tout sauf lassant, je le serai jamais. Elle est tombée sur le mauvais, elle doit vraiment croire tout ce que j’ai pu lui dire. Je ne sais même plus vraiment ce que je lui ai dit, on s’en fiche non ? De toute façon, demain, elle ne sera qu’un souvenir un peu flou d’une fille avec laquelle j’ai passé un bon moment. C’est tout ce que je me dis. Même si avec certaines, je serais déjà parti depuis quelques heures déjà. Mais là, non. Je m’amuse, et je ne me lasse pas. Pas encore. Je ferme un peu les yeux quand elle parle entre chacun de ses baisers. Elle couvre mon corps de ses lèvres et ma peau brûle après chacun de ses passages. Ses mains pareils, elle est partout Chloe. Partout où ma peau est nue, elle passe ses lèvres et ses doigts quand moi mes mains resserrent leur étreinte autour de ses hanches. “Je suis pas lassant.” Je murmure tout contre ses lèvres dans un demi sourire. “Par contre, toi tu l’es peut-être.” Je renvoie l’appareil, elle ne doit pas aimer ça la brune. Elle a toujours besoin de nouveauté, moi je suis pareil. Et si je la trouve lassante, il me faudra moins d’une minute pour franchir cette porte et l’oublier à tout jamais.
Elle me donne un ordre et mes dents viennent attraper la peau de son cou quand mes bras s’entourent autour d’elle et que je la porte en la gardant contre moi. Et je n’ai pas besoin de regarder où je vais, je suis au milieu du salon quand je ne l’ai toujours pas lâché et que je ne compte pas le faire. “Je fais quoi maintenant ?” Mon sourcil se hausse quand j’attends les prochaines instructions. Je fais ça parce que ça m’amuse, parce que pour l’instant elle et ses idées m’amusent.
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| | | | (#)Sam 13 Juin 2020 - 23:04 | |
| Il parle et elle l'écoute à peine l'impolie. Trop occupée à nicher ses lèvres là où il frissonne, à l'encourager à frissonner de plus belle d'un rire et d'un autre qu'elle casse sur sa peau réchauffée par ses soins. “Je suis pas lassant.” et puis quoi encore. Ils le sont tous à un moment ou un autre, ils le sont tous et il le sera lui aussi. Peut-être pas cette nuit, peut-être même pas demain matin. Peut-être aussi qu'à un moment, les là et les ici qu'elle lui montre ne serviront plus à rien pour le rescaper, pour le sauver et pour qu'il cesse de l'ennuyer. Pour l'instant elle ne se les pose pas ces questions-là ; préférant comme à son habitude profiter du moment et seulement de celui-là.
“Par contre, toi tu l’es peut-être.” elle pouffe de rire, un peu parce qu'elle ne le prend pas au sérieux, surtout parce qu'il la soulève du plan de travail dans un sursaut qu'elle n'avait pas nécessairement prévu. Elle est aussi peu lassante qu'il ne l'est lui-même, elle le voit de suite dans ses iris à lui qui brillent. Et elle s'en flatte Cohen, elle s'en fait égocentrique au point de se dire qu'elle est la seule qui est la conséquence des étincelles dans ses yeux - que la lune qui reflète par la fenêtre du salon n'est pas en cause.
Elle sent la brise d'un carreau ouvert caresser sa nuque, elle sent ses dents l'agresser toutes autant. “Je fais quoi maintenant ?” « C'est lassant quand tu demandes. » à elle de mordiller sa peau, à elle d'autoriser ses incisives tracer des sillons qui ne laisseront aucunes marques demain. Elle sera oubliée autant qu'il l'oubliera de toute façon.
Et ses pas qui s'échouent, et le canapé qu'elle pointe en sachant très bien qu'il dérivera au sol dans un élan d'acte de rébellion injustifié qui la fera à nouveau rigoler. Les coussins qu'elle attrape de sa main libre, l'autre occupée à se perdre à travers ses mèches à lui qu'elle éparpille et dégage pour mieux les emmêler. « Mais c'est tout sauf lassant quand tu fais ça. » et la voilà qui reprend son souffle, sa silhouette arquée à celle du musicien sans le moindre nom à qui elle invente une vie une seconde pour leur en inventer une commune la suivante. |
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