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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyLun 25 Mai 2020 - 15:37


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{six inch heels}
crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson
Avoir deux métiers n’est pas une chose facile à faire et pourtant, depuis plus de trois semaines, tu jongles entre tes horaires de professeure et celle de strip-teaseuse avec une aisance certaine, comme si tu avais fait ça depuis des années. Peut-être que c’est l’année que tu as passé à courir d’un bout à l’autre de Brisbane, en portant littéralement toutes tes possessions dans un sac, pour enchaîner les castings, pour trouver un endroit où vivre et pour te reposer, qui t’a préparée à tout ceci. Ou alors c’est juste que tu adores être occupée en permanence, cela ne te laisse pas le temps de penser aux petits désagréments du quotidien et tu peux oublier que quelque part, qu'il y a quelques petits choses qui te chiffonnent et qui ne passent pas. Comme ta dernière conversation à cœur ouvert avec Mira, comme les appels que ton père ne cesse de faire depuis ce fameux dîner louper et les quelques messages en plus car il veut absolument te parler. Trevante essaye au moins, et si tu as envie de saluer l’effort, tu n’es pas encore prête pour écouter ses arguments et de toute façon, tu n’as pas le temps.
21h30, vendredi soir, tu viens juste de te réveiller, et tu éloignes quelques mèches de ton visage pour reprendre conscience et trouver ton téléphone portable. Quelques élans de blonds viennent se perdent dans le rose, c’est un ajout récent, tu t’ennuyais vraiment devant la télévision il y a deux nuits de cela, pendant ton seul vrai jour de repos de la semaine et tu as sauté le pas. Plus de raison de s’ennuyer maintenant. Portable en main, tu désactives ton alarme et c’est en étirant, bras au-dessus de ta tête que tu te diriges vers l’interrupteur, apportant un peu plus de lumière dans ta chambre à coucher. Un étirement de plus et tu t’empares d’un stylo et de ton agenda pour savoir de quoi la nuit sera faite. 11PM – Smith bachelor party : they want a nurse. Voilà ce que t’annonce ta propre écriture et tu n’es pas vraiment surprise, en prends rapidement note avant de te diriger vers la salle de bain. Pas de signe d’Evie dans le salon et tu te demandes où est ta cousine, tu as oublié de lui poser la question au moment où tu allais te coucher, il y a quelques heures de cela, une fin de soirée pour toi, un début de journée pour elle. Ou alors, l’autre Pearson a su identifier la fatigue sur ton visage et elle s’est dit que non, ce n’était pas le moment.
Ton samedi est un peu plus calme, d'après ton agenda, peut-être que tu pourras enfin avoir une conversation avec Evelyn, tu as l’impression de ne faire que la croiser depuis quelques jours. Et que vous pourrez décider de remplir le frigo ensemble, ou d’acheter une autre plante, ou tu pourras la convaincre, une deuxième fois ce mois-ci, de s’installer sur le canapé avec toi et de juste regarder un truc idiot pendant quelques heures et manger du popcorn. Et oui, c’est comme cela que tu te détends. Tu aimes ce plan pour ton samedi après-midi et c’est assez pour faire naitre un sourire sur ton visage tandis que tu te prépares. La douche est longue, mais tu ne finis pas toute l’eau chaude non, c’est juste assez pour te réveiller et encore plus pour brosser, exfolier et faire partir toute trace de fatigue et autre impureté, parce qu’une danseuse qui se néglige… ce n’est décidément pas sexy et tu sais que tu peux dire adieu à tes pourboires. Oui, tu as déjà été payée, mais tu n’es pas contre quelques petits extras qui eux seront uniquement basé sur ton apparence. Les hommes sont sans doute des créatures simples mais ils comprennent au moins que lorsqu’ils aiment quelque chose, il faut payer.
Tu prends encore plus de temps pour te maquiller, abusant du mascara, du gloss, et des paillettes pour le corps pour réhausser ton teint, ton regard et tes formes. Tu enfiles ensuite un ensemble rouge qui va garantir un bon nombre d’extra et tu as presque envie de rire quand tu enfiles ensuite une des tenues d’infirmière qui traîne dans ton placard et que tu ressors uniquement pour les clients. La robe blanche est courte à souhait, le décolleté est plongeant et le zipper se trouve au-devant de la robe, pour que tu puisses t’en débarrasser le plus facilement possible et en dévoiler un peu plus. Tu as même le chapeau qui va avec, ce dernier surplombé d’une croix rouge et blanche pour indiquer que tu es là pour aider. Ridicule, tu éclates de rire devant ton propre reflet, tu ne comprendras jamais les hommes, et tu accélères le mouvement quelques minutes plus tard, il te faut te rendre dans une autre partie de Brisbane et tu ne veux pas arriver en retard. Tu te caches sous un long manteau acheté pour l’occasion, sac rempli autour des épaules, baskets aux pieds. Tu changes de chaussures dans ton Uber et arrivée devant l’hôtel que tu commences à connaitre par cœur, tu fais un crochet et repères un des agents de sécurité avec qui tu as sympathisé.
Une femme, un très bon point selon toi, une certaine Patricia d’après son badge, qui ne te juge jamais. "Hey tu bosses ce soir ? Je ne pensais pas que c’était le cas…" Elle t’accueille avec un sourire que tu lui renvoies, hochant déjà la tête. "Ouais, l’enterrement de vie de garçons, c’est pour moi, d’ailleurs, ça ne te dérange pas de garder un œil sur moi ? Ça devrait bien se passer, mais on ne sait jamais…" Ce n’est pas la première fois que tu fais une telle requête, malheureusement, travailler à ton compte et non dans un club veut dire qu’il te manque une certaine sécurité. Si les clients du soir décident de se montrer trop … généreux dira-t-on, cela ne sera pas une bonne soirée, certains oublient qu’ils doivent se contenter de te regarder. C’est toi qui indiques quand et si on peut te frôler, pas l’inverse. C’est bien pour ça que tu as appris à sympathiser avec la sécurité à chaque fois que tu te rends dans un nouveau lieu, quelques billets font l’affaire en général et c’est le cas ce soir. Patricia te renvoie un clin d’œil et tu roules un peu des yeux, 200 dollars ce n’est vraiment rien pour toi, tu essayeras de lui apporter un verre à l’occasion, avant de déclarer :  "Merci, je vais aller voir si tout est prêt, je dois bien avoir dix minutes avant que le futur marié et ses potes fassent leur apparition."
Le bar de l’hôtel, malgré l’heure assez tardive, est quasiment vide, il est presque 23 heures, certains sont encore de sortie dans les rues de Brisbane. On t’indique une salle où tu peux te changer et l’endroit des festivités, tu veux y faire un tour rapide, pour voir la taille de l’espace avec lequel tu travailles ce soir, repérer la caméra, ce genre de choses. Encore une fois, tu fais ce métier depuis trop longtemps pour être surprise. Tu es surprise en revanche par la figure féminine qui se trouve derrière le rideau que tu viens de pousser, ça, c’est nouveau. Une amie proche du futur marié ?   "Est-ce que vous êtes là pour… ?" Tu ne finis pas ta phrase, pas quand l’autre femme pivote et que tes yeux se posent sur ta cousine et colocataire. "Evie ?" La surprise est de taille, vraiment, tellement que tu te sens obligée de resserrer un peu plus ton manteau, parce qu’elle n’a vraiment pas besoin de ce genre d'images. "… Qu’est-ce que tu fabriques ici ?" La question est suivie d’un petit rire nerveux de ta part. "Tu ne peux pas être ici, je bosse ce soir." Une évidence ? Quelque chose comme ça.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
le bonheur illusoire
  
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyVen 29 Mai 2020 - 16:15


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crédit/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson
Le wedding planning avait des tas d'avantages, et pour le peu que vous étiez doué en entreprenariat, vous pouviez aspirer à une carrière prospère dans un milieu qui avait de l'avenir, l'institution du mariage ayant encore de beaux jours devant elle. Contre toute attente, alors qu'elle s'était toujours démarquée par son tempérament plus artiste que chef d'entreprise, Evelyn s'était découverte une vocation qui collait parfaitement à la vie active qu'elle avait décidé de mener ; et à vrai dire, elle aimait son métier autant que si elle avait été l'illustratrice de livres pour enfants qu'elle avait rêvé d'être lorsqu'elle était plus jeune. Organiser des mariages, en plus de rasséréner ses grands travers de control freak qu'elle dissimulait à peine sous l'élégance de son port de tête altier, ça laissait peu de place pour la vie privée… ce pourquoi elle s'estimait assez peu douée en définitive, forte de son indépendance qu'elle assumait entièrement, bien décidée à faire son bonhomme de chemin sans la présence, et bien justement, d'un bonhomme à ses côtés – on ne l'y prendrait plus, quand bien même il fréquentait Dieu, Jésus ou la Reine d'Angleterre. Non, elle en avait bien assez des mariés au masculin qu'elle côtoyait sans arrêt, et qui dans la moitié des cas répondaient au cliché de l'homme de base : décevants, ils étaient bien souvent peu investis dans le projet de leur mariage, ne faisant qu'acte de présence pour satisfaire leur dulcinée dans l'espoir primitif d'accéder à des requêtes qui l'étaient toutes autant. OK, peut-être qu'elle exagérait un peu… toujours est-il que le vrai désavantage de sa profession était celui-ci : les mariés et leur propension à tout gâcher.
Quand monsieur Smith lui avait gentiment demandé si elle s'occupait des enterrements de jeune fille et de garçon, Evie avait marqué un très long temps d'hésitation. Ce n'était pas dans ses attributions, quand bien même avait-elle fait quelques entorses à son cahier des charges pour guider des meilleures amies de jeunes mariées dans leur quête du weekend d'enterrement vie de jeune fille parfait, elle s'obstinait à considérer les deux activités comme étant bien distincte l'une de l'autre. Sauf qu'il avait insisté, monsieur le marié, se hâtant de mettre ses meilleurs amis sur le coup, et que tenant à son professionnalisme à toute épreuve, la wedding planner s'était évertué à répondre à leurs demandes en s'attribuant un extra monétisé qui lui permettrait de renflouer les caisses de son compte en banque bien moins fourni que ce qu'on pouvait imaginer, elle qui portait un nom synonyme d'héritage à faire pâlir de jalousie tous les rentiers en mal de rentrée d'argent.
A peine avait-elle eut le temps d'émettre ses conditions que la première requête des amis de Smith s'était faite tonitruante, à l'image de l'excitation des petits garçons le matin de Noël. Totalement en opposition avec les valeurs féministes qu'elle prônait, se voir confier les rênes d'une petite sauterie ou une jeune femme dévêtue serait engagée pour divertir un parterre d'hommes convaincus que ça représentait là le divertissement ultime, ça lui avait donné envie s'exploser la tête entre les murs. Mais elle s'était engagée et puis finalement, elle préférait être en charge de cet événement. Au moins, elle serait sûre de pouvoir garder un œil discret sur la danseuse qu'elle avait contacté par le biais d'échanges de textos très formels ; ce n'était sans doute pas grand-chose, mais cette idée lui permettait de se déculpabiliser légèrement d'être celle derrière l'organisation de cette soirée. Une chose était certaine, ça aussi, ça serait la première et la dernière fois qu'on l'y prendrait.
Les flûtes à champagne qu'elle avait fait ramener par le barman de l'hôtel tintèrent quand elle les positionna précautionneusement sur la table ronde qu'elle avait insisté pour installer elle-même. Débordant de snacks préparés par les chefs du restaurant de l'établissement, ils ne sauraient pas les apprécier… chips rassis et bières éventées auraient probablement fait l'affaire. Mais elle tenait à son standing, même si cette mascarade ressemblait davantage à une fête étudiante déguisé en événement chic – tu parles, dans quoi s'était-elle embarquée ? Elle releva la tête dans une inspiration, puis elle jeta un œil dans le salon qu'elle avait fait privatiser pour la soirée. Croisant son propre reflet dans un mur de miroirs qui lui permit d'arranger l'apparence de ses cheveux ondulés, elle les changea de côté, et enfin se ranima pour rejoindre l'annexe qu'elle avait demandé pour permettre à la danseuse qui arriverait bientôt de se changer. Le ventre étrangement noué, un peu comme si elle se lançait dans une organisation mafieuse pour la toute première fois de sa vie, elle l'ancienne rebelle de pacotille qu'elle avait été adolescente, elle jeta un coup d'œil à la penderie portative qu'elle avait fait ramener. S'évertuant à vérifier que tout était en ordre pour que la jeune femme se sente à son aise, elle s'obstina à tout arranger. Une petite table d'appoint avait été préparée pour elle, avec bouteilles d'eau et serviettes éponges juste au cas-où ; elle les plaça et les redéplaça tandis que la lueur d'un miroir lumineux bordés d'ampoules éclairait son visage tendu par l'imminence du début de la soirée. Un dernier regard circulaire s'imposait. Pivotant doucement sur ses talons pour vérifier tous les recoins, Evelyn s'arrêta brusquement.

"Lara." Sa semelle cranta sur le sol de la pièce lorsqu'elle croisa le regard de sa cousine emmitouflée dans un manteau qu'elle resserra en lui demanda ce qu'elle faisait ici "Moi aussi, figure-t..." Elle ne poursuivit pas sa phrase, la pointant d'un doigt que son froncement de sourcils aurait pu rendre sévère, mais qui avait pour seule vocation de faire le point sur l'illumination qui la frappa quand elle additionna la somme des évidences qui remuaient dans son esprit comme autant de coïncidences auxquelles elle ne voulait pas croire "Attends une seconde, tu travailles ce soir ? Tu es ici pour l'enterrement de vie de garçon ?" lui demanda-t-elle en la toisant brièvement. Elle laissa échapper un très léger hoquet que la main sur sa poitrine rendit un peu plus théâtral que prévu quand elle murmura doucement, plus pour elle-même que pour Lara, et ce d'un ton atterré, quand elle réalisa ce qui était en train de se passer "Ils voulaient une infirmière." se fit-elle comme réflexion, se remémorant la manière dont elle avait roulé des yeux lorsqu'ils avaient partagé leur vision des choses. Encore un peu, ils leur avaient donné l'envie irrémédiable de les envoyer dans un vrai hôpital pour leur montrer à quel point soigner des débiles dans leur genre, ça n'avait rien, mais alors vraiment rien, d'excitant.
Elle secoua la tête, avant d'affronter directement le regard de sa cousine. Elle n'avait pas de problème avec la profession qu'elle exerçait. Dès leur première rencontre, elle s'était assurée qu'elle était la seule à avoir fait ce choix pour subvenir à ses besoins. D'ailleurs, il lui avait toujours semblé que la jeune femme savait ce qu'elle faisait, prenant son avenir en mains sans se laisser dicter la marche à suivre comme ça avait le cas dans le passé. Elle ne l'avait jamais jugée, et elle ne le ferait jamais… seulement le choc de l'avoir en face d'elle avec sous son manteau, comprit-elle, la tenue dans laquelle elle lui avait dit de se présenter pour satisfaire les désirs de Smith et de ses amis, ça la dérangea énormément. Si bien que les mains tendues devant elle, elle s'approcha en lui disant "Je peux leur dire que tu as eu un empêchement. Ils seront déçus, mais je saurais gérer !"


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyLun 1 Juin 2020 - 15:13


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crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson
Tu fais ce métier depuis suffisamment longtemps pour savoir que l’anonymat est une bonne chose. Une très bonne chose. La preuve étant que tu n’utilises jamais ton véritable prénom, tu mentionnes encore moins ton nom de famille -et puis si quelqu’un faisait le rapprochement entre toi et d’autres Pearsons, il pourrait clairement se demander ce que tu fabriques ici-, le numéro de téléphone que tu utilises n’es pas celui qu’ont le reste de tes contacts et ta famille. Même quand tu es payée en avance, c’est sur un compte bancaire plus que privé et sécurisé. Il s’agit de quelques précautions supplémentaires, pas parce que tu as honte de la profession que tu exerces, loin de là, mais justement, parce que tu veux continuer de la pratiquer. Continuer de t’effeuiller au son de chansons populaires, sous le regard d’un public un peu moins vertueux que la normale, mais prêt à se laisser charmer pendant quelques minutes et à oublier un monde bien loin de tes formes. Et pour cela, il ne faut pas qu’un client puisse pouvoir suivre ta trace, te retrouver ou t'identifier sous les lumières du jour. Cela n’est pas encore arrivé, tu n’es pas passée loin à l’époque où tu te dansais encore au Candy Club, sauf que c’est toi qui as réussi à replacer un client, dans une atmosphère tout à fait normale, derrière le guichet d’un bureau de poste en plus, et c’est ce dernier qui ne t’a même pas reconnue. Tu t’es contentée de rigoler intérieurement et de partir sans demander ton reste, tu as bien conscience que beaucoup ne regarde pas ton visage, loin de là d’ailleurs, mais on n’est jamais trop prudente.
Alors non, jamais ta vie de danseuse et ta vie normale n’auraient dû se mêler et te retrouver face à Evie… C’est un réveil aussi brutal que glacial et tu te retrouves à battre des paupières plusieurs fois de suite, pour que tu te rappelles où tu es, pourquoi tu es là et… pourquoi est-elle là ? L’autre brune semble aussi déroutée et perdue que toi et il vous faut quelques secondes pour vous remettre du choc initial toutes les deux et tu fronces les sourcils lorsqu’elle t’affirme qu’elle aussi, elle travaille ce soir. Est-ce qu’il s’agit d’un mariage à la sauvage en plein milieu de la nuit ou… ? Quand Evie prononce enfin les mots enterrement et garçon, tu fais enfin le lien, retenant même un rire dans la foulée. "Comment est-ce que tu sais que… C’est toi que j’ai eue au téléphone ? Je me disais bien que c’était une femme vu comment mon nouvel employeur était poli et un minimum prévenant."  Cela fait tout de suite plus de sens et tu relâches l’inspiration que tu retenais en déclamant ces quelques mots-là. Oui, ça fait tout de suite plus de sens, un de ses clients à elle a dû lui demander de s’occuper de l’organisation de cette petite soirée, et vu qu’Evelyn Pearson ne sait pas faire les choses à moitié, elle a littéralement mis les petits plats dans les grands pour que tout soit mémorable. Y compris ce soir. Wow. Plusieurs questions fusent dans ton esprit, tu as envie de lui demander combien elle est payée pour cette petite indiscrétion, car cela ne fait décidément pas parti des attributions de wedding planner, et si le client est aussi ennuyeux et prévisible qu’il en a l’air. Là, c’est ta mauvaise foi qui parle, mais n’importe quel homme qui se soucie plus de voir une femme en petite tenue que le reste à quelques jours de son mariage… doit forcément être chiant et très ennuyeux. Enfin, c’est ta vision des choses et tu es perdue dans tes pensées quelques secondes de plus, rappelée à l’ordre par la voix d’Evelyn.
Tu fronces les sourcils et tu fais même un pas en arrière quand elle se rapproche de toi, comme si elle tenait personnellement à t’escorter vers la sortie, comme si. "… Hein ? De quoi tu parles ? Quel empêchement, je suis là. Je suis à l’heure, même en avance…" Tu réponds les mots du tac-au-tac, cherchant une pendule des yeux, tu n’en trouves pas, c’est juste Evie et toi pendant quelques secondes de plus et tu finis par rouler des yeux, véritablement. Qu’est-ce qu’elle essaye de faire au juste ? Te faire comprendre que si tu n’as pas envie de te trouver là, tu peux toujours partir ? Si l’autre Pearson essaye de te protéger ou quelque chose de cette nature-là, ses efforts ne sont pas appréciés, c’est tout le contraire. Et si c’était quelqu’un d’autre qu’Evie, une autre personne de ton entourage, tu les traiterais probablement d’hypocrite. Car oui, savoir ce que tu fais est une chose, y assister en est une autre. Mais qu’on ne s’y trompe pas, personne ne te force, tu aimes ton métier et il est très rare que tu aies envie de faire demi-tour. Et si Evie le comprend en théorie, il va falloir qu’elle se fasse à l’idée de la pratique. "Et je ne me suis pas amusée à enfiler ce costume ridicule à souhait pour rien, crois-moi." Tu joins le geste à la parole, abandonnant enfin ton manteau, parce que tu n’en as pas besoin, que tu sais pourquoi tu es là et que prétendre le contraire serait complètement ridicule, alors…
Tu hausses les épaules, lissant déjà les pans de la robe, qui n’ont pas vraiment besoin d’être lissés, mais c’est juste pour bonne mesure et mains sur les hanches, tu croises de nouveau le regard d’Evelyn. "Elle est là leur infirmière, et je ne juge pas, du moment que plus personne ne me demande d’enfiler une jupe d’écolière, je m’estime ravie." Une anecdote amusante ? Quelque chose comme ça. Tu ne pourrais pas faire ce métier-là si tu n’étais pas un minimum tolérante et tu as depuis longtemps appris à ne pas juger les fantasmes des autres, toi tu es là pour te faire des sous et pour danser, tu laisses la psychanalyse aux spécialistes. "Donc tu as très bien fait ton boulot Evie, mais c’est là que je prends le relais. Je suis une grande fille, tout ça tout ça, j’ai tout ce qu’il me faut, on se donne rendez vous à la maison dans quoi… deux heures ? Trois heures s’ils sont vraiment généreux en pourboire mais…" Mais tu ne sais jamais quand se finisse ce genre de soirées, tu es payée pour deux heures et demi, tu peux rester plus longtemps, tout comme tu peux disparaître une fois le temps écoulé, ça ne dépend pas vraiment de toi en sommes. Et basé sur ton expérience, tu sais qu'il y a toujours un type qui se sent d’humeur un peu plus généreuse que ses camarades, et qui est prêt à payer la strip-teaseuse pour qu’elle continue de les faire rêver. Ou parce qu’il ne veut pas se retrouver tout seul lui-même. Encore une fois, tu n’es pas là pour juger, même pas là pour réfléchir, ton métier est plus simple que… que celui d’une véritable infirmière, tu le sais. "Avec un nom de famille comme Smith, j’en doute légèrement." Tu conclues cela avec un sourire qu’Evie a déjà vu au fil des semaines, et tu lui jettes un autre regard, parce qu’elle n’a pas besoin d’en faire plus parce que c’est toi.
Elle peut te traiter comme une autre danseuse ou la parfaite inconnue qu’elle s’apprêtait à rencontrer ce soir, ça ne change absolument rien si c’est toi. Elle a toujours su ce que tu faisais, les choses sont un peu plus … réelles maintenant. Tu te penches vers ton sac l’instant d’après, pour y dénicher le chapeau qui complète toute ta petite tenue, lui faisant ensuite un signe de la main, comme quoi tu es prête. "Je suis sérieuse, ça va aller, je gère." Et tu ne la congédies pas juste parce que vous avez le même nom de famille, non, là c’est bien une question de professionnalisme, elle a fait sa part, à toi de faire la tienne à présent.
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Alma Barton
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
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STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
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LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyLun 8 Juin 2020 - 20:48


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crédit/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson
"Et bien, oui." Un petit sourire accompagné d'un mouvement de sourcils, et ce fût suffisant pour qu'elle se sente pousser des ailes à l'idée de faire un petit trait d'esprit "J'ai été bien élevée, figure-toi." Une private joke que sa cousine saurait apprécier. Ou pas. Dans tous les cas, elle la laissa échapper pour détendre l'atmosphère, se souvenant par la même occasion qu'effectivement, elle s'était montrée particulièrement magnanime avec la jeune femme qu'elle avait contacté pour cette petite sauterie qui lui donnait de l'urticaire. En fait, pensait-elle avec bon sens, c'était la moindre des choses que de faire preuve d'un peu de politesse lorsqu'on demandait à une illustre inconnue combien elle prenait pour un strip-tease intégral, ou encore quel genre de clauses elle exigeait pour accepter de participer à une soirée comme celle qui battrait très bientôt son plein. Elle devait bien l'admettre, elle qui avait l'habitude de traiter avec des prestataires de services chevronnés, Lara s'était montrée la plus arrangeante possible. D'après ce qu'elle avait constaté lors de leurs échanges anonymes de textos, elle savait très bien faire son métier. Et d'ailleurs, Evelyn n'en doutait pas une seconde, c'était même tout le contraire.
Elle l'avait déjà vu danser, elle la savait douée au point de lui prédire une carrière exponentielle dans ce milieu qui la faisait tant rêver et pour lequel elle avait su se dresser contre l'autorité parentale. Néanmoins, son premier instinct lorsqu'elle avait compris ce qu'elle faisait ici, ça avait été de vouloir la préserver. Ce n'était pas si étonnant que ça en vérité, quiconque partageant un lien comme le leur aurait eu la même réaction. Et peut-être que c'était trop impulsif, et que la wedding planner s'en mordit les doigts lorsqu'elle constata l'agacement sur le visage de Lara. Mais elle pouvait difficilement revenir en arrière. Elle s'arrêta au milieu du court chemin qu'elle avait exécuté, prise dans l'urgence de gérer cet imprévu qu'elle n'aurait jamais été en mesure d'imaginer, même si elle était plutôt douée pour monter des scénarios incongrus dans l'espoir de les démanteler avec tout le talent qu'elle se reconnaissait sans pour autant verser dans le manque d'humilité. Là, elle devait bien avouer qu'elle n'y avait jamais pensé. Et si c'était cocasse d'un certain côté, et bien de l'autre, elle trouva la situation bien trop délicate, voire un peu gênante. Plus encore en se rendant compte qu'elle avait peut-être vexée sa cousine en lui proposant une porte de sortie. Une bêtise pour laquelle elle culpabilisa sans délai, et qui la força à battre en retraite.
D'un pas en arrière, Evie se recula, la laissant se départir de son manteau. D'un œil furtif, elle observa la tenue qu'elle lui dit avoir enfilé difficilement. Chacun ses fantasmes, c'était une certitude, elle n'était pas là pour juger non plus ; après tout, elle avait couché de nombreuses semaines avec un prêtre alors à ce propos, elle était plutôt mal placée pour donner son opinion et se montrer inutilement moralisatrice. Comme sur tout le reste d'ailleurs. Loin d'elle l'idée de donner l'impression à Lara d'empiéter sur un terrain pour lequel elle n'était pas assez bien chaussée pour éviter de sa vautrer, elle se tut.

Et puis sortant peu à peu de sa réserve, sa gêne s'estompant aussi vite qu'elle était venue, elle la regarda se mouvoir dans sa tenue de travail, avant de lui dire "Je suis désolée, je ne voulais pas te laisser l'impression de te donner des ordres ou de t'infantiliser. Le travail, c'est le travail." Sincèrement, elle avait réagi sur le coup de la surprise. Encore une chose qu'elle voulait lui dire pour qu'aucun malentendu ne s'installe entre elles. Dégageant son visage d'une mèche de cheveux qu'elle coinça derrière une oreille bordée de petits brillants rose doré, elle continua donc "J'ai juste été surprise de te voir ici." Elle opina du chef, se retourna dans l'idée de vérifier pour la énième fois que les bouteilles d'eau qu'elle avait fait ramener soient à la bonne place. Ses yeux se mirent à papillonner pour se remettre dans le bon fil de pensées, et ne pas importuner la jeune femme qui reprit la parole toutefois.
Et elle aurait aimé lui dire qu'en effet, elles se verraient à la maison dans quelques heures. Mais quand il s'agissait d'organisation d'événement, il ne suffisait pas de venir s'assurer que tout était en place et repartir comme une fleur en croisant les doigts pour que tout se passe pour le mieux. Certain avait peut-être la naïveté de penser que c'était de cette manière qu'il fallait envisager le métier, tout préparer en amont et ne jamais mettre les pieds là où la fête se déroulait, aussi Evie ne faisait pas partie de cette catégorie. Elle s'investissait dans tout ce qu'elle faisait, quand bien même ça ne lui plaisait pas toujours et qu'elle devait ronger son frein pour supporter ce qui lui faisait grincer des dents, elle n'était pas de celle qui apposait son nom au bas d'un contrat et tournait les talons pour se la couler douce chez elle, étalée dans le canapé du salon, les yeux happés par une comédie romantique, un pot de glace entamé sur les genoux ; elle restait, qu'importe l'heure à laquelle tout se terminait, elle se faisait discrète au point d'être oubliée. Elle, c'était ça, son métier.
Elle arqua un sourcil, se retournant pour poser les yeux sur la silhouette de sa cousine, un léger sourire dessinant plus distinctement sa pommette droite "Sauf que je travaille moi aussi, je te l'ai dit." répéta-t-elle pour la forme avant de continuer sur sa lancée, ses épaules se haussant doucement lorsqu'elle explicita "J'ai organisé cette soirée. Je suis en charge des festivités… et du reste." Appeler des taxis en cas de biture ingérable, éponger le vomi de ceux qui ne savaient pas tenir l'alcool, ça faisait clairement partie du reste dont elle parlait ; le wedding planning, des avantages et des inconvénients… c'était glamour sur le papier, seulement la réalité avait parfois un goût bien différent de ce à quoi on pouvait s'attendre en se lançant dans la profession. Elle s'y était faite, elle gérait facilement ce genre de désagréments, même si ce n'était pas toujours agréable d'y être confronté. Pour autant, ce qui fallait faire était toujours fait avec elle et tant pis pour le glamour.
Ses yeux cherchèrent la suite de sa réponse sur son côté gauche, tandis qu'elle souriait un peu plus fort en continuant comme si elle ne s'était pas arrêtée en cours de route "Ça veut également dire que je reste dans les parages pour m'assurer que tout se passe bien." insista-t-elle sans faire plus dans le détails néanmoins, juste en ajoutant sur le même ton "Je suis largement payée pour ça en vérité… pas uniquement pour cocher des cases dans une liste et rentrer une fois que les guirlandes sont posées et les bouteilles de champagne débouchées." Encore une fois, elle haussa les épaules, retournant son attention sur la jeune femme à qui elle annonça avec toute l'élégance dont elle était détentrice, un mouvement de tête engageant accompagnant sa tirade "Bienvenue dans mon monde, Lara." Et puis rapidement, elle reprit pour la rassurer, tenant à dissiper toutes potentielles interrogations à ce sujet. Les mains très légèrement levées devant sa poitrine qu'elle frôla du bout des doigts pour s'autodésigner, marquant le point qu'elle prononça enfin sur le ton le plus professionnel qui soit, Evelyn conclut "Je n'assisterai pas à ta prestation. Je sais me faire discrète."


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyJeu 11 Juin 2020 - 23:50


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crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson
Garder des secrets semble être le propre de la famille Pearson. Et mener une double vie également, voilà ce que tu dis à cette seconde précise, ton regard croisant celui d’Evelyn, toutes les deux bien loin du canapé que vous partagez habituellement. Oui, garder une partie de ta véritable personnalité et de tes passions pour toi a été ton lot quotidien pendant des années, mais jamais avec Evie, fort heureusement. Tu es contente dans un sens, ta cousine n’a pas eu le droit aux sourires faussés, complètement hypocrites, ni les petites mises en scène de Trevante et Cassandra juste pour amuser la gallérie et rappeler à tout le monde qu’ils ont une famille absolument parfaite et normale. Non, elle n’a eu qu’un aperçu de tout ça, au fil des ans, lors du dernier dîner chez tes parents et c’est bien mieux comme cela. Tu n’as jamais fait semblant d’être quelqu’un d’autre face à Evelyn, tu n’as jamais caché tes envies ou tes passions ou même ton métier. Et si oui, lorsque tu lui as avoué la première fois de quoi tu vivais, c’était surtout pour voir sa réaction et savoir si elle te jugerait tout de suite ou te rappellerait qu’il y a des métiers ne nécessitant pas de finir dans le plus simple des appareils devant de parfaits inconnus, Evie a tout de suite eu la bonne réaction. Elle s’est inquiétée pour ta sécurité avant tout, un réflexe quand vous n’étiez que des étrangères avec le même nom de famille, et maintenant que vous partagez un loyer et que vous vous connaissez un peu mieux, oui, tu comprends ses inquiétudes.
Tu ne les acceptes pas pour autant, cependant, sa réaction est normale, pas du tout justifiée selon toi, mais normale et tu espères bien que le timbre de ta voix ou ton expression indique qu’elle se dirige sur une pente très glissante. Tu hoches la tête au moment où elle s’excuse, des mots qui paraissent un peu déplacés dans un tel contexte, mais tu les accueilles avec un sourire un peu plus sincère que ceux que tu as d’ordinaire pour tes clients. Car il s’agit bien d’Evie, que tu ne peux pas vraiment lui en vouloir au fond et que du moment qu’elle reste professionnelle, tu le seras également. Tu n’as rien d’une gamine, vous le savez tous les deux, et tu n’es pas là pour lui prouver quoi que ce soit. "Comme tu dis, le travail, c’est le travail." C’est la meilleure façon de résumer la situation présente et tu as un autre hochement de tête avant de poursuivre : "Et tu n’as pas besoin de t’excuser, je veux dire… Tu es bien la dernière personne que je pensais trouver ici. Ce qui ironique quand on sait qu’on ne fait que se croiser dans notre appartement, mais hein…" Vous rirez de l’ironie de toute cette situation à un autre moment, et autant ne pas parler de votre appartement maintenant, c’est plus judicieux comme ça, tu arrives à faire la part des choses en temps normal, mais avec ta colocataire dans les parages, c’est plus difficile.
Tu décides de suivre sa directive et de vérifier que tu ne manques de rien également, tu t’empares de ton sac abandonné il y a quelques minutes plus tôt et armée de ton miroir de poche, tu vérifies ton maquillage. La dernière chose dont tu as besoin là tout de suite, c’est de te rendre compte que tu n’as pas assez de gloss sur les lèvres. Enfin satisfaite, tu te tournes de nouveau vers Evie, faisant de ton mieux pour t’étirer, étendant tes bras devant toi et faisant tourner tes poignets histoire de. Et dire que certains pensent que tu te contentes de sourire, d’un léger déhanché et ensuite de te déshabiller, c’est un peu plus compliqué que cela. Beaucoup plus compliqué et tu ne demanderais pas une telle somme s’il ne s’agissait que de cela. Tu restes professionnelle au possible, cependant, tu sais ce que tu vaux et tu as fréquenté suffisamment de club et de danseuses et danseurs pour savoir que ta tolérance est plutôt élevée. Il en faut beaucoup pour te surprendre dans cette ligne de métier et bien loin de juger les autres, tu participes activement à leurs fantasmes, ranges les informations dans un coin de ta tête et te charges de les oublier une fois l’argent récupéré. Tu laisses échapper un léger rire quand la voix d’Evie te rappelle à la réalité, et tu hausses les épaules, prête à lui faire remarquer qu’elle empiète également sur ton territoire.
"Hmm… Techniquement, c’est ton monde pour quelques minutes encore. Dès que la première bière sera ouverte et que la musique démarrera, ce sera mon monde. Et c’est tout de suite moins glamour." Ou pas. Tu t’y es fait tout simplement, tu sais qu’il doit y avoir quelque chose qui ne tourne pas rond chez toi si tu te sens particulièrement à l’aise devant des regards inconnus, récompensée seulement par les billets qu’on lance dans ta direction. Tu ne cherches pas à l’expliquer, tu es dans ton élément et c’est tout, chacun son truc, n’est-ce pas ? "Mais on s’y fait." Et oui, c’est tout ce que tu diras sur le sujet, et pas parce qu’il s’agit d’Evie, mais parce que tu n’as pas de mot pour expliquer tes performances ou ce qui se passe dans ta tête au moment où tu dois abandonner le peu de vêtements que tu portes. C’est un peu trop personnel pour que tu puisses le décrire. Et tu n’es pas vraiment surprise quand Evie t’annonce qu’elle n’assistera pas à ta prestation, tu ne le prends pas mal, bien au contraire, elle n’est pas le public visé, elle possède beaucoup plus de classe que tes futurs clients et elle ferait un peu tâche dans le décor. "Je comprends. C’est aussi le bon moment de te dire que j’ai un deal avec une des employées de la sécurité, pour qu’elle garde un œil sur moi, au cas où." Tu partages l’information, par professionnalisme ou pour la rassurer ? Un peu des deux, tu en es certaine. Tu es rappelée à l’ordre par l’heure justement, car il ne faudrait pas oublier pourquoi vous êtes là.
"D’ailleurs, c’est bientôt l’heure fatidique." Tu roules des yeux, tu ne te savais pas aussi dramatique, avant de nouveau reporter ton attention sur Evie. "Ça te dérangerait de m’annoncer ? De leur rappeler de garder leurs mains pour eux, de ne pas essayer de grimper sur scène ou de jouer avec mon matériel. Et non, je ne compte pas boire ce soir et oui, j’accepte les pourboires, surtout sous forme de liquide. Parce que je ne suis pas un distributeur." Car si elle est en charge des festivités, ce genre de piqûre de rappel fait parti de ses attributions, tu te sens légèrement coupable de lui demander cela, légèrement seulement, car si ce n’était pas Evie, ce sentiment n’existerait pas, tu le sais déjà. Oui, la situation est des plus originales. "Ne te prends pas la tête pour le prénom hein… Je n’utilise jamais le mien et de toute façon, ils ne s’en souviendront pas alors." Tu seras donc une simple infirmière, enfin, juste pour ce soir.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyMar 16 Juin 2020 - 20:32


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crédit/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson
Evelyn retint un roulement d'yeux en entendant sa cousine lui assurer qu'elle n'avait pas besoin de s'excuser. Pourtant, l'agacement qu'elle avait senti émaner de son petit corps lui disait le contraire. N'en déplaise à la jeune femme, elle avait de la bouteille, assez pour savoir déceler ce genre de sentiments à son encontre. Quand bien même traiter avec ses propres émotions n'était pas toujours évident, elle n'était pas dupe : elle avait longtemps, et volontairement, mis en boule certaine personne de son entourage très proche, sa mère et Ester en particulier, pour être devenue une experte en la matière. En d'autres termes : on ne la lui faisait pas.
Elle ne la contredit pas cependant, ne ressentant pas le besoin de faire tout un plat de cette histoire, et acceptant la rebuffade en se plaçant en seule coupable de ce malentendu. Mordre sur sa chique pour ne rien gâcher, ça aussi, elle en avait fait une spécialité. De ce fait, ce que Lara voulait, Lara l'obtiendrait. Exit l'impulsivité induite par sa surprise de la voir là, si sa cousine souhaitait qu'elle la traite comme la prestataire de service anonyme avec laquelle elle s'attendait à composer en ce soir de fête, et non comme un membre de sa famille avec qui elle partageait un appartement, grand bien lui faisait. Le travail, c'est le travail. Elle ne s'était jamais imposée dans la vie des autres, ce n'était sûrement pas maintenant que les choses commenceraient. Même si elle s'était laissée contrarier par son inquiétude de voir cette situation gênante entacher leurs si bons rapports ce n'était, à l'instant où Lara confirma les choses, plus qu'un mauvais souvenir. C'était si simple en vérité, de faire comme si rien ne pouvait vous atteindre… la réaction de Lara serait rangée dans cette catégorie-là, point. Evie s'était excusée, la page était tournée.
Elles n'étaient plus que deux étrangères qui s'étaient volontairement propulsées dans une situation dont elles ne parleraient probablement plus jamais, chacune assez douée pour compartimenter les choses pour que rien ne déborde l'un sur l'autre. Elle avait compris, elle ne ferait plus cette erreur "Le glamour, c'est comme l'art ; c'est à l'appréciation de chacun." rétorqua-t-elle, joignant ses mains en lui accordant un sourire commercial qu'elle maîtrisait à la perfection, forte de ses années d'expérience dans le milieu "Patricia ? Tu fais bien, c'est l'une des meilleures ici. J'imagine que le pourboire que tu lui donnes est assez généreux pour que je n'en rajoute. Elle le mérite." Elle fit un léger signe de tête où la neutralité était perceptible, puisque c'était ce qu'elle voulait "Je suis contente de savoir que tu prends les devants quand tu traites avec d'autres… clients." Ce fût tout ce qu'elle s'autorisa comme nouveau témoignage de leurs rapports en dehors du travail. Un nouveau sourire dans lequel elle fit en sorte de ne pas laisser transparaître le soulagement que lui procura l'information partagée par sa cousine, et elle lui demanda "D'autres choses dont je dois être tenue au courant avant que les festivités ne commencent ?" fit-elle après avoir jeté un coup d'œil à sa montre pour vérifier le timing. De nouveau, elle joignit ses mains à la limite entre son abdomen et son nombril.
Lara ne mit pas bien longtemps à répondre à sa requête, comme elle avait dû le faire à de maintes reprises au cours de ses contrats. Elle ne s'offusqua pas véritablement de tout ce qu'elle lui demanda de préciser aux hommes libidineux qui s'installeraient bientôt face à elle, gardant à l'esprit qu'elle préférait qu'elle agisse comme la responsable qu'elle était que comme celle qui participait aux dépenses de leur foyer. Rapidement, ça lui permit ainsi de mentalement mettre en place un plan pour accueillir les futurs participants à la fête, et de lui proposer "Entendu. N'hésite pas si tu as besoin de quoi que ce soit. Je vais te laisser te concentrer dans ce cas. Bonne chance." lui dit-elle en lui passant devant, son port de tête parfait la précédant tandis qu'elle s'extirpa de l'annexe mise à la disposition de Lara pour rejoindre l'espace qu'elle avait fait privatiser.

Elle tomba nez-à-nez avec le groupe d'hommes qui l'avaient engagé "C'est toi, la strip-teaseuse ?" lui demanda l'un d'entre eux qui avait déjà sans aucun doute commencé la soirée en sirotant un ou deux verres. Evelyn fit non de la tête, son sourire éclatant anticipant la rhétorique dont elle le gratifia quand elle rétorqua "Je n'ai pas ce talent-là, navrée de vous décevoir. Messieurs, si vous voulez bien me suivre." leur demanda-t-elle, leur désignant d'une main élégante le buffet et les sièges dans lesquels ils se vautrèrent sans demander leurs restes. Une attitude primitive qui ne rendait pas honneur au contenu de leurs portefeuilles respectifs, mais elle le savait mieux que quiconque : l'argent avait tendance à faire ressortir les instincts les plus primaires de la race humaine, et c'était repoussant au possible. Elle n'était pas là pour remettre de quelconque jugement cependant et alors qu'elle se parait de sa plus belle mine professionnelle, elle se planta sur la petite scène portative installée pour leur distraction du soir ; sa cousine en l'occurrence. Très vite, elle repoussa cette idée.
Une main se perdit dans ses longues mèches, le temps qu'elle retrouve toute son élégance "Très bien. Evie, ravie de faire enfin votre connaissance à tous. Je n'ai pas l'habitude de faire ce genre de choses, et je n'ai aucun doute quant au fait que ça vous est totalement égal à l'heure actuelle", comme elle le constata par elle-même en voyant l'un des hommes se jeter sur la nourriture comme s'il n'avait pas mangé depuis trois ans et six mois "mais je suis flattée", elle grimaça intérieurement, entendant presque ses dents grincer "que vous ayez autant insistés pour que je sois celle qui mette en place cette soirée. En espérant qu'elle vous plaise. J'ai tout fait pour ce soit le cas en tout cas, profitant de la gentillesse de ce monsieur pour que tout colle à vos goûts en matière de… distractions." Après avoir désigné le meilleur ami du marié d'un vaste geste de la main, il se fit applaudir comme s'il avait trouvé un remède au coronavirus "Un peu de patience cependant, messieurs. Pour que tout se passe pour le mieux en cette soirée de célébration d'une vie qui ne sera bientôt plus qu'un lointain souvenir", et hop, une petite pique pour le futur marié au passage, encore qu'elle ne doutait pas une seule seconde qu'il retrouverait vite le chemin des clubs de strip-tease du coin "j'ai quelques doléances à faire valoir, et qui me viennent directement de la charmante demoiselle qui fera bientôt son apparition." Evidemment, elle se fit huer en déroulant la liste de ce que Lara lui avait demandé d'éclaircir, mais elle ne s'en formalisa pas. Prenant le tout de bonne guerre, Evie leva les mains devant elle en signe de réédition, s'apprêtant à battre en retraite "Assez parler, je crois. Il est temps de laisser la place à…" Elle fronça les sourcils très brièvement, calant sur un prénom sous lequel annoncer Lara tant le vrai était ancré dans sa mémoire. Tandis que les hommes qu'elle avait en face d'elle s'impatientaient clairement, leurs grosses voix résonnant dans sa poitrine, elle termina par dire, descendant de la petite scène avec précipitation quand elle réussit à se dépêtrer du bug interne qui l'avait fait marquer une longue pause "Profitez du spectacle, je ne serai pas bien loin !"


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyMer 24 Juin 2020 - 22:11


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crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson
Le programme de ta soirée était plutôt simple avant que ta route ne croise celle d’Evelyn. Danser pour un tas d’abrutis un peu trop assoiffés et avec des mœurs plus que légères, sinon tu ne serais pas là, c’est certain, et rentrer t’effondrer soit dans ton lit soit sur le canapé et oublier lesdites heures passées ici. Ou pas, car il te faudra bien compter tes pourboires à un moment donné et décider dans quoi tu vas les investir. Et de ton expérience, il est plus facile de ranger les billets en liasses imposantes et de les garder dans une boite à chaussures que de passer la porte de la banque la plus proche et tenter de déposer cela sur un de tes comptes. Beaucoup de questions arrivent généralement et expliquer ta profession à quelqu’un qui porte un costume qui vaut le même montant que tes pourboires, n’est pas quelque chose que tu affectionnes particulièrement. Et puis, tu n’aimes pas trop passer pour un cliché, la fille à la peau ambrée qui en plus de cela est strip-teaseuse ? Cela t’évite des maux de têtes et beaucoup de désagréments en sommes. Mais Evie n’est pas comme ça, elle ne juge pas, elle ne l’a jamais fait, tu sais très bien qu’elle ne le fera jamais et maintenant que vous avez mis les choses à plat, tu peux presque considérer la situation comme normale.
Presque, même toi, tu sais que c’est complètement inattendu et qu’au vue de vos professions respectives, cela aurait dû arriver plus tôt, comme quoi, Brisbane est suffisamment grand pour tous les Pearsons. Il faudrait que tu dises, à l’occasion, à ta mère, qu’elle avait complètement tort et qu’elle n’aurait pas dû en douter, du moins pas à voix haute. Et si tu fais part des derniers détails à Evelyn, tu lui fais pleinement confiance pour relayer l’information, sachant qu’elle aura un peu le mauvais rôle pour ce soir, personne n’aime les figures d’autorités dans ce genre de contexte, personne. Sauf que sans véritable règle, la situation peut très vite dégénérer et tu aimerais également passer une bonne soirée, quoi qu’il advienne. Tu fouilles dans ton esprit quand Evie te demande si tu as oublié quelque chose, sauf que rien ne te vient, le plus important a été dit, il y a une bonne dose d’imprévu et d’improvisation dans ton métier, on s’y fait à la longue. "Non, en dehors de tout ce que je viens d’énoncer… Je crois que j’ai fait le tour, et j’ai tout ce qu’il me faut au moment où je prendrais une pause …  Donc merci." Tu fais référence à tout ce qu’Evelyn a installé pour toi, dans cette salle de repos improvisée, entre les bouteilles d’eau et le reste, elle a vraiment pensé à tout et tu dois admettre que la plupart ne se dise pas que la danseuse a besoin de rester hydrater, ou de manger un morceau, ou juste de respirer. Avoir des courbes et n’être perçue uniquement comme un objet a des avantages et beaucoup d’inconvénient, malheureusement.  
"Et celui-ci c’est un vrai merci, pour ma cousine Evie et pas pour la professionnelle que tu es." Tu tiens tout de même à le préciser, car en tant normal tu te serais contentée d’un léger sourire, de donner tes conditions, de danser et de repartir, sans demander ton reste. Dans un milieu comme celui-ci, il vaut mieux que les gens en sachent le moins possible sur toi, et moins tu en dit, plus tu passes pour une professionnelle. Laissée seule désormais, tu en profites pour revérifier ta tenue et réajuster un peu les bretelles de ton soutien-gorge -un accident est vite arrivé malheureusement- et tu comptes tout simplement les minutes dans ta tête. C’est un peu une impatience sourde qui te saisit toujours, quelques instants avant une performance et peu importe la nature de cette dernière, si tu ne te maitrisais pas autant, tu sauterais probablement sur place. Parce que tu aimes véritablement ce métier et que rester éloignée des projecteurs de la scène ou de la barre de pole dance ne te réussit pas vraiment alors… Alors autant y remédier. Tu finis par percevoir un grondement de voix, toutes masculines après quelques instants et tu roules des yeux, ne pouvant qu’imaginer l’accueil qu’à dû éprouver Evelyn, certainement pas là pour offrir ce genre de divertissement.
"C’est mon tour." Que tu lances, à personne en particulier, avant de nouveau apercevoir ta cousine, à qui tu lances un clin d’œil, avant de te lancer toi aussi, en plein milieu de la fosse aux loups. Sauf que tu en as l’habitude, tu as fait ça des centaines de fois, il n’y a plus d’hésitation dans tes pas ou dans ton sourire et encore moins quand tu grimpes sur scène, accueillie par un mélange de cris et d’applaudissements, tu étais plus qu’attendue. "Alors, il paraît que j’ai un patient spécial ce soir ?" Une pure question de rhétorique mais qui fait bien son effet et qui est suivie par encore plus de bruit, un échange de sourires et des tapes sur l’épaule de l’invité de marque. C’est lui qu’il faut impressionner ce soir, pas les autres. Tu lui adresses un sourire, signe qu’il n’a absolument rien à faire et que tu t’occupes du reste. Oui, penses-tu en lançant enfin la musique choisie par ton public du jour, tu t’occupes de tout.

Tu ne sais pas si c’est le quinzième morceau ou s’il s’agit de plus, tu as arrêtée de compter au moment au moment où la tenue d’infirmière a fini sur les genoux du futur marié, et ton chapeau sur la tête d’un de ces amis, qui a insisté, pour le garder pour toi, sur un ton un peu trop joyeux pour être ignoré. Cela n’a pas vraiment d’importance, ils sont impressionnés pour rien et il n’a suffit que de quelques mouvements de hanches bien placés, quelques tours autour de la barre pour voir arriver les premiers pourboires. Un seul lap dance pour perdre une partie du public, derrière leur écran de téléphones portables, à immortaliser le moment, seulement pour plus tard, et tu n’as pas hésité à écarter les jambes du Monsieur Smith avec un coup de talon bien placé, histoire de s’immiscer entre ces dernières et de lui donner des raisons de ne pas penser à son mariage dans quelques jours. De très bonnes raisons.
Mais quand la chanson finit, tu finis par reculer, sourire toujours sur les lèvres, récupérant ta tenue sur ses genoux. "C’est le moment de l’intermission, les garçons, je reviens." Ce n’est pas ta voix que tu emploies, mais un ton mielleux au possible, simplement là pour renforcer leur ego et tu t’éclipses tout aussi lentement et assurément, seulement pour laisser échapper un soupir quand tu es certaine que personne ne peut t’entendre. "Ugh.. La bonne nouvelle, c’est qu’ils ne sont pas radins." Une bonne conclusion, tellement bonne qu’il te faut quelques secondes pour débarrasser ton soutien-gorge et tes bas de tous tes pourboires. Tu les compteras plus tard, c’est certain. "Par contre… Quelqu’un a renversé du champagne sur ma tenue, okay, ça ne se voit pas, mais je ne pense pas que je puisse faire partir ça avec de l’eau." A qui est-ce que tu parles ? Evelyn visiblement, tu captes son attention l’instant d’après, quand tu attrapes une bouteille d’eau, tu prends une très longue gorgée, respires un grand coup et reprends la parole. "Oh et le futur marié a des goûts musicaux qui ne sont pas trop terribles." Un bon point pour lui.
"Et son best man m’a demandé trois fois si je pouvais lui servir de cavalière au mariage." Tu as un léger rire à la fin de ta phrase, dans une autre situation, tu lui aurais expliqué que non, il n’est pas du tout ton type et justement à cause de ce qu’il a entre les jambes. "Ce à quoi j’ai répondu qu’il n’y avait pas assez d’argent en ce bas monde pour que je consente à l’accompagner mais hein…" L’espoir fait vivre comme on dit. "Je ne pensais pas que tu resterais." Que tu conclues finalement, face à Evie.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
le bonheur illusoire
  
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyLun 6 Juil 2020 - 11:01


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{six inch heels}
crédit/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson
S'occuper d'autres choses le temps que Lara vaque à ses devoirs devint la seule idée qui nourrit les intentions d'Evelyn lorsqu'elle lui céda la place. Elle descendit de scène sous les huées générales qui assez vite, Lara faisant son apparition pour animer la soirée, se transformèrent en acclamations survoltées induites par une anticipation libidineuse à laquelle elle avait personnellement hâte d'échapper. Traversant la grande salle de l'hôtel, perchée sur ses talons qui accélèrent la cadence à mesure qu'elle s'éloignait, le son des commentaires qu'elle percevait l'indisposant au fur et à mesure, elle s'engouffra derrière le bar pour se servir elle-même un grand verre d'eau qu'elle but par toutes petites rasades, le regard levé sur les détails minutieux d'un plafond mordoré qu'elle trouva magnifique ainsi éclairé. De quoi définitivement lui occuper l'esprit pour qu'elle oublie qu'au fond, elle venait de jeter en pâture un membre de sa famille, un membre de sa famille qu'elle estimait plus que tous les autres, qui plus est.
Outre le caractère gênant de la situation, assister au déferlement de grognements et de commentaires déplacés de la part d'une brochette d'hommes plus ou moins mûrs, sur le plan physique en tout cas, ce n'était vraiment pas sa tasse de thé. Elle avait beau avoir un respect immense pour les femmes qui, de leur plein grès, décidaient de faire de leur corps un moyen de subvenir à leurs besoins, elle avait du mal avec l'idée de supporter tout le côté grivois de la chose, notamment à cause de la misogynie assumée des différentes audiences participant à ce genre de spectacle. Pour le dire vulgairement, ce n'était pas son truc, même si elle éprouvait une admiration sans bornes pour la beauté de certaines prestations, fascinée par l'enchaînement des mouvements gracieux et lascifs que ces femmes donnaient l'impression d'exécuter aussi naturellement qu'elles respiraient pour vivre. Au-delà de ça, elle ne jugeait pas, et puisqu'il était plus qu'évident que Lara maîtrisait la situation et qu'en plus, elle ne souhaitait pas l'avoir dans les pattes, ayant cru en premier lieu que son travail s'arrêtait à l'accueillir et à l'introduire alors que sa présence était requise jusqu'à la fin de la soirée, elle resta tout de même en retrait tout du long.

Après avoir terminé son verre d'eau, elle fit le tour des prestations qu'elle avait mises en place pour s'assurer que tout était en ordre, redonnant un coup de frais au buffet qui s'étendait sur quelques mètres, et qui ne désemplissait pas, approvisionné par les cuisines de l'hôtel selon le cahier des charges qu'elle avait fourni. Rien de trop élaboré au demeurant, consciente que la nourriture n'était pas une priorité pour les hommes qu'elle entendait s'émerveiller devant Lara. Coinçant ses longs cheveux à deux mains derrière ses oreilles, elle tacha de se concentrer sur ce qu'elle faisait, inspirant profondément pour retenir son envie de rejoindre les festivités, et de fusiller du regard ceux qui se permettraient de faire des remarques désobligeantes sur la plastique de sa cousine. Le travail, Evelyn, le travail.
Dans une assiette, elle disposa quelques hors d'œuvres de choix, les plaçant en quinconce pour en mettre le plus possible, puis elle s'empara d'une serviette de table en tissu épais, poinçonnée en fils dorés du nom de l'hôtel, et qu'elle emmena avec elle. S'engouffrant dans l'annexe arrangée pour Lara, elle déposa sur la table où elle avait disposé des bouteilles d'eau l'assiette qu'elle lui avait préparée, et par souci de détail, recommença à tout arranger pour que rien ne dépasse, pour que tout soit parfait. Ce n'était pas évident de prime abord, elle qui était tout le temps organisée, mais c'était un fait que dès qu'elle était ne serait-ce qu'un peu contrariée, sa manie d'organisation s'intensifiait ; du genre à faire la vaisselle pour calmer ses nerfs, Evie avait sûrement quelques troubles obsessionnels compulsifs qui l'aidaient à relativiser les choses quand elle avait l'impression que tout lui échappait, et ici c'était peut-être un peu le cas. Elle avait tout fait pour l'enterrement de vie de jeune homme de son client se passe sous les meilleurs auspices malgré son aversion de cette tradition, et voilà qu'un imprévu lui tombait dessus sous la forme de sa cousine qu'elle vit entrer quelques minutes plus tard en sous-vêtements.
Elle se recomposa une mine professionnelle pour ne pas gêner la jeune femme qui avait semblé tant gênée par sa réaction de tout à l'heure. Se redressant doucement pour lui faire face, elle lui proposa avec l'élan naturel qui était le sien lorsqu'elle traitait en affaires, un léger sourire barrant son visage "Tu n'auras qu'à me la donner. Je trouverai bien un pressing qui se chargera d'arranger tout ça. J'en connais un qui fait des merveilles en la matière, tu n'as rien à craindre." Le tout aux frais de son entreprise, parce qu'elle savait y faire, qu'elle était professionnelle, et que réparer les manquements à la bienséance de ses clients faisaient partie des choses qu'elle faisait sans rechigner. En revanche, elle soupira en secouant la tête lorsque la jeune femme lui parla des propositions du best man du marié.
Quel genre de réponse devait-elle lui accorder ? Une réponse chargée en complicité et dont elle l'aurait allouée si elles avaient été assises sur leur canapé, à discuter de leur journée ? Evie ne voulait pas que Lara le lui reproche, aussi se mit elle à y réfléchir, se disant que tabler sur celle de l'organisatrice chevronnée, qu'elle tenait tant qu'elle soit, était sans doute une idée plus judicieuse pour qu'elle ne la gratifie pas, à nouveau, d'un roulement d'yeux chargé de sous-entendus.
Après avoir marqué un temps de réflexion donc, elle finit par lui dire, se parant du masque de la patronne chaleureuse qui faisait toute sa bonne réputation "On tient une bonne idée de business. Je connais beaucoup d'invités qui seraient prêt à payer pour ne jamais se rendre seul au mariage de leurs amis." Elle plaisantait évidemment, mais pas comme elle l'aurait fait si elles avaient été à la maison où elle aurait sans doute ajouté quelque chose, ou elle aurait ri aussi. Elle lui sourit toutefois, un peu plus vaguement que d'habitude, désignant l'assiette qu'elle lui avait ramenée d'un geste de la main "Ce sera toujours mieux que des snacks. Il n'y a pas de légumes, tu peux y aller en toute confiance." la rassura-t-elle pour la forme tandis que Lara se mettait face à elle.  Evelyn choisit cet instant pour s'anime à nouveau et retrouver la sortie de l'annexe. Elle ajouta "Si tu as besoin d'autres choses, tu sais où me trouver." commença-t-elle avant de se laisser distraire par la voix de la jeune femme dont elle resta à distance. Elle pencha la tête "Je te l'ai dit, je sais faire la part des choses quand il s'agit de travail." Elle accentua l'inclinaison de son visage, cherchant le regard de sa cousine par-dessous la barrière de ses cils allongés par le mascara "Je fais mon boulot, tu fais le tien… ce qu'on partage en dehors ne rentre pas en ligne de compte." Elle avait saisi ce que Lara n'avait pas dit tout à l'heure. Evie avait pour elle la capacité d'assimiler facilement la somme de ses erreurs pour ne plus les commettre ; même si elle devait prendre sur elle pour le faire, elle savait qu'elle prendrait l'habitude et qu'elle ne faiblirait pas. Elle se connaissait assez pour ça "J'aurais traité n'importe qui de la même manière, aussi délicate est la situation." conclut-elle simplement. Elle pointa du doigt l'assiette remplie d'hors d'œuvres, s'apprêtant tout de suite après à repartir de là où elle était venue, laissant filer un autoritaire, mais pas trop "Mange." à l'adresse de Lara.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptySam 18 Juil 2020 - 11:49


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{six inch heels}
crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson
Si tu devais comparer cette soirée à n’importe quelle autre mission que tu as eu ces dernières semaines ou depuis que tu fais ce métier, tu dirais, sans aucune hésitation, qu’il s’agit d’une réussite totale. Et ce malgré ta tenue du soir légèrement ruinée ou même encore la présence d’Evelyn. Certes, tu ne t’es pas encore remis du choc initial et tu es certaine que tous vos prochains échanges seront teintés d’une légère gêne, mais au final, il s’agit d’une bonne soirée. Les clients sont plutôt généreux en pourboire, personne n’a eu de geste de déplacé et tout le monde respecte ton espace et les quelques règles que tu as mises en place. Cela peut paraître anodin pour certains, et on pourrait même t’accuser de placer la barre un peu trop bas, mais ce n’est pas le cas. Tu sais que le métier que tu exerces à ses mauvais côtés, et la seule chose qui compte à tes yeux, bien plus que les billets que tu finis par collecter avec un sourire certain sur le visage, c’est ta propre sécurité. Repartir en un seul morceau, c’est tout ce qui compte et du temps où le Candy Club était encore ouvert, tu avais un semblant de sécurité, avec les caméras et la sécurité et des supérieurs qui veillent au grain. Depuis, tu n’as plus retrouvé ça, tu n’arrives pas à te sentir particulièrement à l’aise dans les différents clubs de la ville et c’est bien pour ça que tu t’es lancée dans cette petite opération, toute seule et sans quelqu’un pour couvrir tes arrières.
Un pari plus que risqué, vu ta ligne de métier, et il y a malheureusement eu beaucoup d’incidents depuis que tu fais cela toute seule, alors chaque victoire compte. Comme ce soir, surtout face à Evelyn, qui t’assure déjà qu’elle peut faire disparaitre les traces d’alcool de ton "uniforme" d’infirmière et que cela ne sera pas vraiment un problème. Cela lui vient naturellement, de trouver des solutions aux problèmes apparents et très rapidement et tu aimerais vraiment posséder son calme olympien parfois. Ce n’est pas que tu manques cruellement de patience mais… si, c’est tout à fait le cas. "Etrangement, je trouve cela plus dégradant de prétendre accompagner un de ces charmants messieurs aux mariages d’un de leurs amis proches que de me déshabiller devant eux... il y a définitivement quelque chose qui cloche chez moi. Oh well…" Tu n’expliques pas vraiment ta logique en avançant cet argument, c’est de cette manière-là que tu fonctionnes et tu hausses les épaules, ton regard rencontrant de nouveau celui d’Evie. Non, tu ne pensais pas qu’elle serait toujours là, elle aurait très bien pu aller se réfugier au bar, ou ailleurs et tout simplement attendre que la petite sauterie touche à sa fin, ni plus, ni moins. "Je sais, tu es même plus professionnelle que moi et je peux respecter ça."  Beaucoup plus que toi et tu dis cela sans hésiter, avec le plus grand sérieux du monde, avant d’avoir un léger rire la seconde suivante, t’emparant de l’assiette qu’elle vient de pointer. Tu ne devrais pas rester avec l’estomac vide, surtout quand tu fais un métier aussi sportif et demandant physique. Et dire que certains pensent que tu te contentes juste de retirer tes vêtements devant de parfaits inconnus. Une affirmation fausse, vraiment.
"Je mange, je mange… regarde." Tu le lui prouves en prenant une bouchée d’un premier petit four, puis d’un autre… okay, cela n’aurait pas été ton premier choix, mais il faut avouer que cela est plutôt bon. Et ce malgré l’absence plus qu’évidente de fromage d’une couleur trop douteuse pour être naturelle, ou de chips ou encore de sucre. Evie marque un bon point et tu le lui fais savoir avec un hochement de tête plus que prononcé, ne souhaitant pas parler la bouche pleine car cela n’est définitivement pas glamour. Non, à la place tu manges dans un silence quasiment relatif pendant les prochaines secondes, avant de reprendre une longue gorgée d’eau, ton estomac plus que content. Tu en profites pour attraper ton sac la seconde suivante, fourrant toutes tes pourboires dans une des poches intérieures, celle qui n’est pas facile d’accès du tout et qui te serre généralement à cacher tes pieds les plus précieux, comme des sous et ton téléphone portable. Un système mis en place après avoir appris à la dure que certains aimaient bien fouiller dans les sacs de la danseuse, non vraiment, les gens ne possèdent pas vraiment de moral une fois que la nuit est tombée. Tu relèves le regard vers Evelyn, un sourire toujours sur le visage, reprenant la discussion là où tu l’as laissée il y a quelques secondes de cela. "Sauf que… ça compte quand même tout ce qu’on partage en dehors, et je sais que ce n’est pas pareil de m’entendre me plaindre sur notre canapé que là…" Que de te voir en action, ce sont des choses complètement différentes, aussi les craintes et inquiétudes d’Evelyn sont totalement justifiées. Tu sais très bien que tu n’as pas la carrière la plus lisse ou la plus orthodoxe qui soit, tu en as parfaitement conscience.
"Mais comme tu peux le constater, personne ne me force et je vais bien." Ce n’est pas une bande de types éméchés qui va te refroidir, ni un peu de champagne sur tes vêtements ou leur opinion à eux, ni même encore leur proposition débile. Tout ça ne t’atteint pas du tout, et cela ne date pas d’hier, en grandissant, avec ton nom de famille, avec tes parents, tu as dû apprendre à te construire une carapace solide, et la plupart des remarques ne t’atteignent pas, la plupart seulement. "Je ne fais pas ça pour essayer de compenser quoi que ce soit." Ou pas. Tu ne le sais pas vraiment, tu ne t’es jamais penchée pour analyser ce côté-ci de ta personnalité ou pourquoi tu sais, que tu as su la première fois que tu t’es retrouvée sur une scène, un genou bien en appui sur la barre de pole dance, tu as su que tout ça, c’était fait pour toi. "Je suis juste un peu plus superficielle que la moyenne et j’adore mon métier, tant pis si ça fait de moi quelqu’un de bizarre." Bizarre est sûrement un euphémisme, mais il ne s’agit pas de résoudre tes problèmes avec Trevante sur scène, ou de te faire adorer par des inconnus, ou même une question d’argent… C’est la performance qui t’intéresse toujours, c’est toi et la scène, ni plus, ni moins. "Parce que le jugement arrive toujours… je ne parle pas de toi, juste de manière générale. Comme si je m’étais ma dignité ou ma féminité en vente, ou une ânerie de ce genre." Et même si c’était vraiment le cas, personne ne peut vraiment te guider ta conduite ou te dire qu’elle est la bonne marche à suivre. Si c’est une erreur, tant mieux, tu apprendras au final. "Ce n’est pas le cas." Que tu conclues avant de reposer ton sac sur le sol, jetant ton dévolu sur un autre petit four. "Hey tu vois, je ne discute pas autant d’habitude, c’est juste parce que c’est toi." C’est définitivement l’effet Evelyn ça, car parler de toi et de tes choix n’a jamais été une chose facile… jamais.
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Alma Barton
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MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
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PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyLun 27 Juil 2020 - 13:18


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crédit/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson
Entendre Lara dire qu’il y avait quelque chose qui clochait chez elle obligea Evie à faire une pause aussi bien mentale que physique. Et alors qu’elle s’arrêtait lentement devant l’entrée de l’annexe, la claquement de ses talons haut s’amenuisant decrescendo, elle se tourna vers elle pour lui accorder son attention pendant un moment. N’était-ce pas le cas de tout le monde, à des niveaux plus ou moins différents, d’avoir quelque chose qui cloche ? La voir dans l’exercice de ses fonctions, aussi peu orthodoxes qu’étaient ces dernières, ça n’avait pas provoqué chez elle un besoin compulsif de comprendre pourquoi elle faisait ce qu’elle faisait pour subvenir à ses besoins, absolument pas. Que ça lui soit apparue comme l’unique solution pour régler ses traumatismes d’enfance, ou les conflits avec ses parents ou non, ça la regardait elle, et elle seule, et elle n’était personne pour lui conseiller de chercher un autre moyen d’apaiser ce qu’elle cachait profondément en elle. Et il y en avait des choses, il suffisait d’être un tantinet observateur pour le comprendre. Mais encore une fois, ça ne regardait personne, et surtout pas Evelyn.
En vérité, elles avait déjà eu cette discussion, et sa cousine savait très bien que jamais elle ne se permettrait d’interférer avec sa passion qu’elle vivait comme elle l’entendait, peu importe si des raisons sous-jacentes étaient impliquées. Evie la savait en sécurité la plupart du temps et libre de ses choix ce qui, à ses yeux, était le plus important ; une garantie qui la rassurait plus que n’importe quoi tandis qu’elle était consciente qu’elles étaient très peu à pouvoir prétendre à une telle activité de leur plein grès. Lara n’avait pas été mise sur le marché du divertissement pour adultes par une organisation mafieuse, ou pire encore : elle avait fait le choix conscient de se déshabiller pour payer ses factures, et qu’est-ce qu’elle, elle aurait pu avoir à dire à propos de tout ça ?
Elles ne se connaissaient pas il y avait encore à peine un an, quand bien même elles partageaient un appartement toutes les deux désormais, elle se serait sentie mal à l’aise d’émettre des opinions sur la manière dont la jeune femme gérait sa carrière, dont la jeune femme gérait sa vie tout simplement. Non, sa réaction n’avait été le fruit que du lien fort qui commençait à naître entre elles. Elle s’était simplement inquiétée de la voir ici, et ça avait été tellement inconscient qu’elle n’avait pas réussi à l’anticiper correctement. Et elle s’en voulait, elle qui était si douée pour contrer les imprévus, elle n’avait pas su gérer celui-ci. A vrai dire, elle ne s’était jamais retrouvée dans cette position-ci, Evelyn, à tenir assez à quelqu’un de sa famille pour couver l’envie profonde de le protéger. Mais c’était le cas avec Lara, et c’était tellement nouveau qu’elle ne savait pas bien s’y prendre. Elle n’avait jamais su démêler les noeuds des rapports humains, on ne lui en avait jamais donné l’occasion, et l’idée même de le lui avouer à voix haute faisait naître chez elle un sentiment étrange d’embarras.
Restant silencieuse encore un instant, elle la regarda suivre ses recommandations et manger ce qu’elle lui avait apporté. A cette distance, droite sur ses talons, elle se sentit si guindée, restée debout devant l’entrée, qu’elle ressentit le besoin immédiat de joindre ses dix doigts au niveau de son abdomen pour se donner bonne contenance. Elle n’aimait pas ça, elle n’aimait pas faire preuve de maladresse sur le plan affectif alors qu’elle savait pertinemment qu’elle avait des difficultés flagrantes, et c’était pour cette raison qu’elle restait toujours en retrait dans ce domaine. Ne pas s’attacher, c’était devenu une solution à ce problème, aussi quand ça lui arrivait, il y avait toujours un moment donné où elle se sentait trop pleine de ce sentiment qu’on appelait l’amour au point de se sentir oppressé par tout ce que ça impliquait, et qu’elle s’en allait ; ça avait été le cas avec Neal, ça avait été le cas avec Marius, ça avait le cas avec Owen. Mais avec Lara ? Les enjeux étaient nettement différents, elles étaient de la même famille ; elles étaient devenues comme des soeurs.

"Je n’ai jamais prétendue que qui que ce soit te force, Lara." commença-t-elle alors, répondant à sa cousine en la regardant par intermittence, le battement de ses cils s’intensifiant à mesure qu’elle l’écoutait parler et se défendre. Encore un peu plus, Evie s’en voulut de la forcer à rentrer dans ce jeu-là parce que finalement, elle ne lui demandait aucune justification. Elle prit une profonde inspiration, dénouant ses doigts pour abattre ses mains soignées dans l’espace qui la séparait de sa cousine "Et je n’ai jamais prétendue que tu fais ce métier pour compenser quoi que ce soit non plus." tint-elle à préciser assez autoritairement. Les sourcils froncés, elle reprit sans s’interrompre "Je sais pourquoi tu le fais. Je sais que la danse est ta passion, ton échappatoire, et je t’envie d’avoir la chance d’en vivre sans avoir de comptes à rendre à personne, crois-moi." Combien de fois avait-elle dû expliquer à Celie, durant son adolescence, combien il était important pour elle d’évoluer dans le monde de l’art et du dessin en ayant la certitude profonde pourtant qu’elle ne considérait pas cette voie comme la bonne pour elle  ? Elle ne se souvenait plus exactement, et ça n’avait plus aucune importance puisque son parcours avait radicalement bifurqué. Pour autant, Lara avait de la chance de s’être aperçue assez vite qu’elle gâchait sa vie en ne vivant pas pour ce qui la faisait vibrer, et Evelyn la respectait tellement pour avoir été assez forte pour l’imposer à tous ceux qui jusqu’alors avaient tenté de lui faire caresser un avenir dont elle ne voulait pas "Je ne te demande pas de te justifier sur ta carrière, et je ne le ferai jamais." Elle haussa les épaules comme pour apposer son assentiment à la réflexion suivante de la jeune femme qu’elle précéda verbalement en ajoutant rapidement "On est tous bizarres, certains le cachent juste mieux que d’autres." Et elle en faisait partie, la preuve en était ; elle se sentait bouleversée par l’idée-même d’aimer un membre de sa famille. Si ça, ça ne faisait pas d’elle quelqu’un de bizarre.
Ses mains se ranimant d’elles-mêmes, elles vinrent coincer les mèches de ses cheveux derrière ses oreilles pendant qu’elle amorçait un pas dans la direction de Lara "Je me suis inquiétée de te voir ici, ça ne va pas plus loin que ça." finit-elle par lui dire. Elle attendit qu’elle termine sa bouchée pour la prendre par les épaules pour qu’elle la regarde, elle aussi. Elle, elle prit sur elle pour ne pas considérer les fourmillements dans tous ses membres comme une manifestation désagréable de son aversion pour le sentimentalisme "Comme tu le dis, ce sont des âneries. Ne me mets pas dans la même case que ceux qui pensent savoir mieux que toi ce que tu veux, ou ce qui est bon pour toi." Elle pencha la tête pour mieux capter son regard, déglutissant d’un coup pour reprendre calmement, malgré l’impression évidente qu’elle avait de mal s’y prendre avec tout ça "On fait partie de la même famille. Et elle est loin d’être parfaite, on le sait toutes les deux." Elle opina pour adhérer à sa propre rhétorique qu’elle déroula plus loin sans la quitter des yeux, les mains toujours délicatement serrées sur ses épaules "Comme on sait toutes les deux qu’on ne nous a pas donné les bons outils pour gérer l’aspect sentimental qu’implique le fait d’avoir le même sang…" Elle s’arrêta brièvement pour prendre sa respiration en même temps qu’elle plissait les paupières "Mais même si je ne sais pas m’y prendre, j’ai quand même le sentiment que c’est mon job de rappeler à ceux qui te jugent qu'ils n’ont pas intérêt à le faire devant moi." conclut-elle, opinant à nouveau du chef en se sommant de lâcher Lara dont elle se recula d’un pas, les yeux toujours ancrés dans le fond des siens "Je ne suis pas là pour te faire la morale, Lara. Je suis là pour assurer tes arrières." ajouta-t-elle sans se départir ni de son calme, ni de sa détermination à paraître moins maladroite à propos de tout ça "Ce soir, demain, peu importe… tu vas devoir t’y faire."


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Dernière édition par Evelyn Pearson le Mer 5 Aoû 2020 - 15:12, édité 1 fois
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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyLun 3 Aoû 2020 - 13:34


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crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson
Est-ce que tu avais prévu de te décharger un peu du poids que tu as constamment sur les épaules depuis tu exerces cette profession-là ? Absolument pas. Du moins pas ce soir, et pas face à Evie. Mais quand tu y songes, c’est logique que tes confessions tu les fasses devant ta cousine et ta colocataire. Il est normal que tu lui fasses part de tes légers doutes et des quelques hésitations qui te saisissent parfois. S’il y a bien quelque qu’Evie a su prouver depuis qu’elle était dans ta vie, c’est que tu n’avais aucune raison de douter d’elle et qu’elle sait, par-dessus tout et sans juger, écouter et uniquement écouter. Une qualité qui a toujours fait défaut à tes parents, eux qui ont toujours un avis sur tout et eux dont l’opinion a construit et défini la femme que tu es aujourd’hui. Donc oui, tu n’as pas eu les meilleures interactions du monde avec les Pearson et Evie est un peu là pour rattraper tout cela et tenter de colmater les fissures à sa façon. Ce n’est certes pas très juste, tu ne lui as jamais demandé de le faire, du moins pas explicitement et tu ne le feras sûrement jamais. Pourtant, c’est bien avec elle que tu vis, elle qui n’a pas hésité à t’accompagner pour faire face à Trevante et Cassandra il y a peu, et elle encore qui est là ce soir. Et de ton expérience, c’est tout ce qui compte. Pas le nom de famille, pas les ressemblances physiques que vous partagez, mais le fait qu’elle soit là ce soir et un autre soir très probablement si tu le lui demandes. Cette stabilité, cette confiance presque aveugle.
C’est presque assez pour te convaincre que ce n’est pas si mal d’avoir une famille, et pas si mal d’avoir quelqu’un juste là. Un égal et quelqu’un qui peut intervenir au besoin. La preuve, quand Evie reprend la parole, tu sais que tu n’as pas à craindre ses prochains mots, bien au contraire, tu as envie de connaître l’avis de l’autre Pearson sur tout ça, et sur tout ce que tu ne dis pas. Non, personne ne te force, tu es là par choix, par passion et … "Ah bon ? Tu sais pourquoi je fais ce métier-là ?" Que tu réponds à Evie, surprise par cette affirmation soudaine. Est-ce que tu es si transparente que cela ? Peut-être, et là, tu ne fais pas seulement référence à ta tenue du moment, loin de là et tu ne te risques même pas à ce trait d’humour-là, attendant la réponse d’Evie. Qui vise juste, plus que juste même et l’entendre dit de cette manière-là, avec tant de justesse, ne fait que te rassurer et te confirmer que non, tu ne fais pas tout cela pour rien. "Dans le mille." Que tu marmonnes plus pour toi qu’Evelyn au final, elle a tout à fait raison, c’est ta passion, un rêve de petite fille devenu réalité et ce même si ce n’est pas ce qu’on avait en tête pour toi.
Le plus important c’est que tu t’en sors au final, oui, c’est ça le plus important. Tu hoches la tête aux mots suivants de l’autre brune, ton regard plongé dans le sien et si d’habitude tu fuis ce genre de conversations, avec autant d’honnêteté et autant de sérieux… ce n’est plus vraiment le cas. Tu n’as absolument rien à lui cacher au final, Evie sait quasiment tout ce qu’il y a à savoir sur toi, du moins le plus important et ça a toujours été suffisant pour elle. Aussi tu ne recules même pas quand Evie pose tes mains sur tes épaules, votre différence de taille plus qu’évidente, même quand tu es juchée sur des talons, un fin sourire sur ton visage à toi. Oui, vous faites partie de la même famille, la même famille de personnes… pas très équilibrées, c’est bien qu’elle le fasse remarquer, toi tu en as tellement l’habitude que tu ne relèves même plus à force. Et Evie te donne enfin les bons outils pour te sentir à l’aise dans cette famille, sans constamment regarder par-dessus ton épaule ou te dire que tu fais tout de travers, bien au contraire. Tu hoches la tête, ayant parfaitement conscience que tant de franchise, ce n’est pas non plus un exercice facile pour elle au final. "Et j’essaye de le faire, et je ne voulais pas remettre en question tes intentions Evie, ce n’était pas ce que tentais de faire."
Pas du tout maintenant que tu y songes, tu étais juste curieuse et que c’est tout toi de parler pour faire passer le temps ou juste pour mettre les pieds dans le plat. Tu finis par pousser un soupir, chassant quelques mèches de ton visage d’un simple geste de la main. "Je vais être très honnête avec toi, si c’est quelqu’un d’autre qui s’inquiète pour moi, je vais toujours mal le prendre. Parce que j’ai besoin de prouver à la terre entière que je peux le faire et que je n’ai pas besoin d’aide et ce même si je dois me tuer à la tâche." Tu as un sourire sur le visage, mais tu n’exagères même pas en avançant cela, elle a bien dû le constater elle aussi, mais plus que de devenir indépendante, au fil des années, tu as arrêté de demander de l’aide et arrêter de compter sur les autres tout simplement. Pas par pur ego, pas par manque de confiance, mais bien pour ne rien devoir à qui que ce soit. Car, malheureusement, la plupart de tes interactions ont fonctionné ainsi, alors autant que tu puisses te tenir debout sur tes deux pieds, pas vrai ? Pas quelque chose de viable sur le long terme, tu le sais mieux que quiconque.
Tu en as eu la preuve au moment où tu as quitté l’appartement payé par Trevante et son chéquier imposant, préférant vivre de canapés en canapés plutôt que de demander de l’aide à qui que ce soit. "Et il me faudra sûrement des années de thérapie pour me débarrasser de cette mauvaise habitude mais..." Ce n’est pas vraiment le propos dans l’immédiat. "Mais si c’est toi qui t’inquiètes pour moi, alors je sais que c’est pour les bonnes raisons. Ça me rassure même." Que tu admets sans aucune gêne et sans essayer de te défaire de ces mots-là ou même de te cacher. C’est sincère et tu espères que tes mots seront suffisants, tu les ponctues par un autre sourire, croisant les bras sur ta poitrine. Tu le penses vraiment et plus que tout, tu lui fais confiance, sans avoir à y repenser à deux fois et sans douter. L’avis d’Evie compte à tes yeux et c’est le cas avec très peu de personne maintenant que tu y songes. Tu es connue pour te moquer de tous et de toutes et faire ton bout de chemin, peu importe les conséquences, mais cela a changé à force de côtoyer ta cousine.  "Ceci étant dit… si cela devait revenir sur le tapis, je nierais tout en bloc. Absolument tout Miss Pearson, absolument tout."
Tu as un léger rire, peut-être que ce moment d’honnêteté est fini, tu n’en sais rien, vous aurez d’autres occasions d’en discuter, sur votre canapé, toi avec ton paquet de chips et Evie une tasse de café. Tu te penches pour attraper un autre petit four, lançant un simple : "Et ces petits fours sont bons, essaye d’en piquer pour la maison." avant de le faire disparaître un peu trop rapidement. Mais ta pause va toucher à sa fin, est sûrement déjà finie et il serait malvenu de faire attendre tes clients. "Faut que j’y retourne, il n’y a pas vraiment de fêtes sans moi donc…" Et est-ce que tu es fière en disant cela ? Totalement.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
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INSCRIT LE : 12/02/2018
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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptyMer 5 Aoû 2020 - 15:14


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crédit/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson
"Si tu trouves un bon thérapeute, fais passer le mémo à la famille, tu seras mignonne." répondit-elle sans réfléchir, lâchant enfin du leste sur la pression que ses mains opéraient sur les épaules de sa cousine dont elle s’éloigna d’un léger pas en arrière ; mais pas avant lui avoir frôlé le bout du nez avec son index qu’elle récupéra tout aussi vite "Si ça se trouve, on peut même avoir un prix de groupe." Elle aussi, elle était du genre à tourner certaines choses en dérision, mal à l’aise ainsi soumise à la lourdeur induite par le dialogue qu’elle avait tenu à introduire pour mettre les choses à plat, et ne pas évoluer sur des non-dits qu’elle savait dévastateurs. Si elle ne l’admettrait pas tout de suite, pour ne pas dire jamais en vérité, c’était parce qu’elle était la plus à même de comprendre le fonctionnement de Lara que cette conversation la touchait autant. On aurait pu la traiter d’hypocrite de vouloir faire entendre à la jeune femme des choses qu’elle-même réfutait mais après tout, elle ne s’était jamais qualifiée comme étant parfaite, et c’était tout à son honneur d’ailleurs.
Si on s’y attardait de plus près, passant outre le prestige du nom qu’elles portaient et l’éclat de sa réputation que n’avait cessée de polir leurs parents respectifs en se reposant sur celle d’un homme décédé qui n’avait rien demandé, les cousines Pearson n’étaient pas aussi différentes que leurs choix de vie le supposait de prime abord. Non, au-delà de la nuance de rose qu’on ne trouvait pas dans les cheveux sombres d’Evelyn, et les taches de rousseur qu’on ne trouvait pas sur le visage lisse de Lara, elles étaient même drôlement similaires. L’indépendance avait une place charnière dans leur mode de fonctionnement, et accepter de saisir une main tendue dans leur direction relevait d’un effort incommensurable que leur ego de femmes inégalement construites, mais fortes, n’était pas en mesure de traiter correctement à chaque fois ; que ça vienne de n’importe qui, ce n’était pas toujours facile de s’autoriser un moment de faiblesse et d’attraper une main sans se questionner sur la façon d’être redevable plus tard, surtout quand on s’était évertué à passer outre les dettes, quelles qu’elles étaient. Et peut-être que c’était parce qu’elles avaient été forcé de se faire à l’idée qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, peut-être que c’était parce qu’elles s’en étaient convaincues toutes seules pour cesser de ruminer l’idée qu’elles avaient été traitées comme des indésirables, trop ambitieuses, trop caractérielles pour se plier au cahier des charges livré avec leur nom de famille, qui le savait vraiment ? Elles-mêmes n’étaient probablement pas tout à fait sûres d’avoir les bonnes explications à propos de leurs mécanismes de défense, restait cependant qu’elles se protégeaient sans cesse pour ne pas être déçues. Et d’un côté, ça importait peu de mettre le doigt sur les raisons profondes qui les poussaient à considérer la débrouillardise comme le premier article d’une charte personnelle qu’elles s’obligeaient à respecter à la lettre, se punissant sévèrement, du moins pour Evie, si elles y dérogeaient : elles avaient réussi à prouver qu’elles avaient raison de s’en remettre à elles, et à elles seules. Dans une certaine mesure seulement, car il y avait une différence entre indépendance et solitude et là encore, c’était parce que du côté d’Evelyn, la limite s’était presque entièrement confondue au fil des années, et qu’elle ne tenait pas à ce que sa cousine tombe dans le panneau. Finalement, sans parler de lui apporter une aide quelconque, elle voulait être là pour elle et comme elle le lui dit avec une douce intransigeance, il faudrait bien qu’elle s’y habitue.

"Pourquoi, tu penses que je vais assumer l’idée de me faire un sang d’encre pour toi ?" Un pffff sembla s’échapper de ses lèvres pleines quand, balayant devant son nez avec sa main, elle se défendit dans une démonstration surjouée de fausse mauvaise foi "Ce qui se passe à l’Emporium Hotel, reste à l’Emporium Hotel." finit-elle par conclure avec une sagesse, feinte elle aussi, prenant un faux air pédant que le claquement de ses talons hauts rendit plus théâtral encore.
Tout était bien qui finissait bien et c’était tant mieux ; comme quoi, tout ne devait pas tourner en scène dramatique pour trouver un épilogue satisfaisant - c’était Ester qui aurait dû en prendre de la graine. Ça la rassura de se dire qu’elles pouvaient avoir ce genre de conversations sans que ça ne tourne en débat houleux… seulement, en rejoignant l’entrée de l’annexe pour définitivement en sortir, Evie songea à quelque chose qu’elle tenait à ajouter pour définitivement apaiser les choses.
Elle toupilla vers Lara, les sourcils très doucement froncés, quand elle annonça sur le ton calme qui était le sien "Lara… quand quelque chose ne te plaît pas dans ma façon de faire, ne te contente pas de rouler des yeux pour me le faire comprendre, d’accord ?" Elle opina pour marquer son point, et continua sur sa lancée en ne lâchant pas la jeune femme du regard, tenant à ce qu’elle comprenne que ce qu’elle allait lui dire était important pour elle, pour qu’elle se sente à son aise "Dans le passé, j’ai cru que la critique ne me servirait jamais, qu’elle n’était bonne qu’à me faire de la peine, et… ça a souvent été le cas, mais la question n’est pas là." Elle se recentra elle-même, secouant la tête pour retrouver le bon bout par lequel prendre le message qu’elle voulait lui faire passer pour permettre à leur relation de progresser de la meilleure façon "J’ai évolué, et j’ai tendance à la juger plus constructive depuis de nombreuses années maintenant." Il lui avait tout de même fallu partir à des milliers de kilomètres de l’Australie. Cependant elle jugea que ce n’était pas nécessaire de revenir sur ses quinze années d’introspection "J’ai un seuil élevé de vexation, et je suis une grande fille : exprime-toi quand tu estimes que je dépasse les bornes. Je n’ai pas envie de jouer aux devinettes en me demandant ce que j’ai pu dire ou faire qui te révulse au point de te faire rouler des yeux." Ce serait la seule faveur qu’elle lui demanderait, et elle espérait qu’elle l’entendrait avec bienveillance.
En attendant, elle fit un léger mouvement de la tête, le menton résolu, pour mettre un terme à leur échange. Arquant un sourcil, elle amorça un départ quand la voix de Lara raisonna à nouveau "Je te rappelle que je me suis chargée du menue de la soirée, je n’ai pas besoin de jouer les piques-assiettes." Et puis quoi encore ? "Estime que tu as de quoi te remplir l’estomac pour les cinq prochains jours, parole de cousine." affirma-t-elle avec un clin d’oeil, prête à définitivement laisser la jeune femme vaquer à ses occupations en allant se réfugier ailleurs. Elle ne partit pas tout de suite toutefois ; elle marqua une halte, la pointant du doigt en lui disant avant de disparaître "Bonne chance, et ne les laisse pas ruiner un peu plus ton costume." Un nouveau clin d’oeil, et elle conclut pour de bon, empruntant momentanément la mine de ceux qui partagent une private joke "On se voit à la maison."


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Message(#)(pearson²) six inch heels  EmptySam 22 Aoû 2020 - 12:59


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crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson
Vivre à un rythme aussi effréné que le tien, veut parfois dire que tu passes à côté de beaucoup de choses. De moments importants et tu ne finis que par le réaliser bien plus tard, quand on te le fait reprocher. Ou quand ton absence se fait ressentir et qu'il faut porter le blâme. Cela a toujours été plus ou moins présent dans toutes tes relations et toutes tes amitiés, tu as tellement pris l'habitude d'avancer seule que parfois, tu n'arrives même pas à considérer que certains puissent véritablement se soucier de ton sort. Ou qu'il s'agisse de la simple curiosité, tu le réalises toujours quand c'est trop tard, quand les liens sont brisés et qu'il faut passer à autre chose. Tu n'estimes pas être plus égocentrique qu'une autre, tu as tes priorités, tes passions et le reste s'efface et passe en arrière-plan. Et donc n'a absolument pas d'importance. Depuis que tu as quitté l'université, c'est la danse la chose la plus importante pour toi, donc oui, tu focalises toute ton énergie et tout ton temps libre vers cette passion, en espérant que cela te mène quelque part. Tant pis si tu n'as pas le temps pour le reste.
Pourtant c'est facile avec Evie, pourtant elle a l'air de comprendre cette mentalité, et même de la partager et elle ne semble pas t'en tenir rigueur. Plus tu la côtoies et plus tu te découvres des points communs avec l'autre Pearson et plus tu te dis que les choses auraient pu être différentes pour toi au sein de la famille si tu avais pris le temps de lui parler des années plus tôt. Mais aucun moyen de retourner en arrière, n'est-ce pas..."Ravie de constater qu'on est sur la même longueur d'onde quand il s'agit de devoir gérer ses émotions..." Que tu lances à Evie, pour la taquiner, parce qu'il s'agit d'une grosse part de la vérité et qu'il faut bien que quelqu'un le dise. Une thérapie de groupe pour toute la famille ne serait pas une si mauvaise chose que cela, tu es certaine que cela permettrait de crever l'abcès sur beaucoup de sujets et que beaucoup pourrait tourner la page après. Mais soit, ce n'est pas le propos de cette soirée, ni même celui des prochains soirs d'ailleurs, vous êtes toutes les deux là pour travailler et rien d'autre. "Un peu plus et je vais finir par croire que c'est de famille. Sans doute. Peut-être, on ne le saura jamais." Tu conclues cela par un hochement de tête, te trouvant un semblant de sagesse éphémère, juste pour ces quelques secondes là, avant que ton regard ne se focalise davantage sur Evie, qui fait de son mieux pour mettre les choses à plat encore une fois. Et te donner encore plus d'espace pour parler et pour t'exprimer, sans aucun jugement et aucune répercussion. "Le mémo est passé Evie, ne t'inquiète pas, pour l'instant je trouve qu'on s'en sort plutôt bien, il n'y a pas encore eu de dispute ou autre froid de de ce genre."
Tu la rassures à ton tour, tu ne vois vraiment pas ce que tu pourrais lui reprocher dans la présente. En tant que cousine, elle avait déjà passé tous les tests avec brio et en tant que colocataire ? Encore plus. La seule potentielle source de discorde a été réglée il y a quelques minutes de cela et c'est seulement parce qu'Evie cherche à te protéger. Pas pour te contrôler ou pour te remettre à ta place, tu le comprends maintenant et tu t'en veux légèrement d'avoir réagi autant sur la défensive. Autant dire que toi aussi, tu as du travail à faire, réagir au quart de tour dans toutes les situations ne va pas t'aider. Du tout, et il faut que tu apprennes à prendre avec un certain recul beaucoup de situations que tu ne peux pas contrôler. L'opinion de tes parents par exemple, ou celle de ces messieurs, tes clients du soir... c'est hors de portée et tenter de leur faire comprendre que tu n'es pas qu'un objet mais bien une danseuse et une gymnaste accomplie, ça sera la mission d'un autre soir. Et il te faudrait clairement beaucoup plus de patience pour réaliser ce tour-là. Tu acquiesces au prochain mots d'Evie, prête à retourner sur scène. "Yep, je prendrais un Uber pour rentrer et je m'effondrerais sûrement sur le canapé en rentrant." Ce qui a commencé à être ta routine ces dernières semaines, tu fais ça, pour émerger une ou deux heures plus tard et enfin regagner ta chambre quand la lumière du jour devient trop persistante et que tu veux rester un peu plus longtemps dans les bras de Morphée.
"Tu as ma permission pour me réveiller si je ronfle." Un léger rire s'échappe de tes lèvres à la fin de ta phrase et plutôt que de savoir si tu ronfles ou pas, ton ego en prendrait un coup tu le sais, tu fais demi-tour, juchée sur tes talons, poussant de nouveau l'épais rideau et révélant le groupe d'homme qui n'a pas bougé. Une bouteille de champagne a été vidée en ton absence et la musique bat toujours son plein, c'est tout ce qu'il te faut pour de nouveau grimper sur ta scène de fortune, te balançant habilement sur la barre, comme si ton propre poids ou la gravité en personne n'entraient pas en jeu. Un petit tour de passe-passe qui est récompensé par une autre salve d'exclamations, bruyante au possible et tu ne peux pas vraiment empêcher le sourire qui passe sur ton visage à ce moment précis.
Non vraiment, tu adores ce métier.

rp terminé
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