| like chess moves, you the Queen, I'm protectin' you (helena) |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 27 Mai - 2:09 | |
| [suite du sujet commun]
Les mots montent trop vite et trop fort, ma patience s’effrite et je commence peu à peu à m’énerver dans le vide et à m’inventer une bouillie de la tête de son faux mari. Pour autant elle est la première à faire tomber les masques et briser la barrière invisible entre nous, faisant un pas et un autre en avant, cessant de martyriser le bras rougeâtre de l’inconnu et pseudo-chirurgien de pénis. Son index se fait accusateur, il brûle mon plexus encore et encore sans que je ne fasse un seul pas en arrière, droit comme un i, paré à tout éventualité sauf à déloger mes pieds du sol. Mon regard toise le sien et alors qu’elle passe par toutes les émotions possibles je reste simplement impassible, expression faciale qu’elle a toujours détestée chez moi puisqu’à l’époque c’est la seule que j’arrivais à afficher au reste du monde. Elle a toujours détesté cette mine là parce que c’est celle qu’elle a toujours vu, celle du gars qui l’a sans doute aimé à un moment mais qui l’a quand même abandonné du jour au lendemain ensuite. C’est la tête de ce gars là qu’elle déteste et je ne peux que la comprendre, finalement.
Et enfin on en vient aux sujets communs, « Ok, ça suffit ! Auden, t’es un vrai conn*** ! » et aux insultes allant avec. Je la reconnais bien là, aussi impulsive que moi, incroyablement bien trop facile à faire sortir de ses gonds malgré les années de pratique qu’elle a eu à mes côtés. Je passe pour quelqu’un de posé en comparaison à elle, à ses gestes et à ses mots, à tout ce qu’elle peut cracher avec toute la haine du monde. Contre ça je n’ai rien à rétorquer, m’entendant avec elle sur chacun des points qu’elle pourrait citer, appuyant le fait qu’en effet je suis un véritable connard mais qu’il n’y a rien de nouveau là dedans. A ce sujet là je suis le même depuis toujours, que ce soit au début ou à la fin de notre relation, que ce soit aujourd’hui encore. Certaines choses ne changeront jamais.
« Tu disparais un matin, après 4 ans de relation, sans jamais donner de nouvelles, et tout ce que tu trouves à dire, c’est que les pigeons voyageurs n’ont pas délivré ton message ?! Tu te fous de ma gueule ?! Tu ne crois pas que je méritais mieux ? Tu ne crois pas qu’aujourd’hui encore, je mérite mieux ?! Une explication, des excuses ? » Mes lèvres s’étirent d’un demi sourire de tout ce qu’il y a de plus faux. Je ne le contrôle pas, le rictus venant à moi de lui même dès lors que le mot ‘excuse’ est prononcé. Elle sait bien à quel point c’est quelque chose de difficile à faire pour moi, et elle s’en est arrêtée du temps où c’était encore totalement impossible. Aujourd’hui tout n’est pas simple et rien ne peut être exigé d’un claquement de doigts pour autant. « Au moins une explication … » Sa voix se radoucit, mes paupières se ferment lentement et pendant une longue période alors que j’en profite pour déglutir. Je ne pense de toute façon plus pouvoir réchapper à quoi que ce soit désormais que nous sommes devenus l'attraction vedette de la journée plantage d’arbres. Qui l’eût cru. Heureusement que je n’avais pas jugé utile de promettre de me tenir à carreaux.
Je souffle longuement, autant exaspéré que bien d’autres choses. Ma main s’enroule autour de son doigt pour l’intimer d’arrêter sa mascarade mais c’est finalement son bras que j’attrape sans pour autant la brusquer et simplement l’emmener plus loin. Si elle a le droit de savoir bien des choses, c’est loin d’être le cas de son faux mari et du reste des personnes présentes. On a besoin de retrouver notre bulle le temps d’un instant, aussi misérable soit-elle, raison pour laquelle mes pas la pressent ailleurs que je garde une attitude renfermée qui n’a rien de fausse. Ma main se desserre de son bras à la seconde où je nous juge assez éloignés du reste du groupe. Je serai bien le dernier à lui imposer un quelconque contact physique, encore moins maintenant alors que je suis tout sauf une figure de confiance, j’imagine. “Je t’ai jamais rien promis. Tu savais que ça finirait par arriver. Tu m’as idéalisé, tu t’es juste voilée la face.” J’explique à mon tour, la voix à peu près calme et posée alors que je voudrais laisser les mots se bousculer pour pouvoir lui dire tout ce que je veux en un temps record. Encore une fois il est bien plus aisé que de laisser la faute reposer sur elle et seulement sur elle. “Tu méritais mieux et c’est pas avec moi que tu l’aurais trouvé. Ose me dire le contraire, Helena.” J’aurais pu prétendre avoir oublié son prénom, sa date de naissance, son fruit préféré et son existence même pour autant je ne lui ferai pas cet affront. Tout était chaotique entre nous, c’est vrai, mais c’était aussi bien réel que jamais. “Qu’est ce que tu veux savoir, maintenant ?” Je conclue déjà, agacé, déjà incertain de pouvoir répondre à toutes les questions qu’elle pourrait se poser. |
| | | | (#)Ven 29 Mai - 16:37 | |
| Le visage impassible qu’Auden oppose à Helena, alors que celle-ci souffre visiblement et finit par s’énerver, l’agace encore plus. C’est comme une énième insulte qu’il lui balance à la figure, celle de trop. Si à l’époque, elle pouvait en tolérer beaucoup, parce qu’elle était amoureuse de lui et persuadée qu’il allait changer, il en allait tout autrement aujourd’hui. Tout ce qui était pendant leur relation à la limite du supportable était aujourd’hui parfaitement insupportable. Helena repense un instant à cette gifle qu’Auden mérite sans aucun doute, se demandant une nouvelle fois s’il est trop tard. Mais si elle fait ça, si elle cède à la colère, elle sait qu’elle n’aura jamais d’explications. Et s’il existe un petit espoir d’en obtenir, elle se doit de le préserver.
Alors qu’Helena pensait qu’il n’y avait rien de pire que ce fameux visage impassible d’Auden, ce dernier affiche un demi sourire. La jeune femme a l’impression de se prendre un coup de poing en pleine figure, tant cet air moqueur la blesse. Pourtant, ses supplications ont amené Auden à réfléchir : celui-ci ferme les yeux un long moment, semblant en proie à un combat intérieur.
Finalement, l’homme lui saisit son doigt accusateur pour qu’elle cesse de martyriser son torse. Il s’empare de son bras et la tire à l’écart des autres personnes. Ce contact lui brûle la peau. Helena ne peut s’empêcher de se remémorer les moments passionnés durant lesquels Auden l’attirait à lui, son corps rêvant de se blottir contre le sien. Et si à l’époque, chaque frôlement était une brûlante caresse qu’elle réclamait, le contact actuel lui fait l’effet d’une douloureuse décharge électrique à haut voltage. Heureusement, Auden la lâche rapidement pour prendre enfin la parole.
« Je t’ai jamais rien promis. Tu savais que ça finirait par arriver. Tu m’as idéalisé, tu t’es juste voilée la face. »
Son ton était accusateur, et Helena fronça les sourcils. Elle reconnaissait bien là Auden, à rejeter sans cesse la faute sur les autres. Pourtant, ce n’était pas elle qui l’avait séduit. Ce n’était pas elle qui était revenue 50 fois après chaque rupture. Et ce n’était visiblement pas elle qui avait eu le pouvoir de faire durer leur relation quatre ans, puisque celle-ci s’était terminée dès qu’Auden en avait eu définitivement assez … Il pouvait dire ce qu’il voulait, il n’était pas étranger à leur histoire et était en grande partie responsable de l’état dans lequel s’était trouvé Helena en 2016 et dans lequel elle se trouvait aujourd’hui. Le cœur sensible d’Helena avait fait facilement le reste du chemin, c’était évident, mais c’est Auden qui avait amorcé les premiers pas et posé les fondations de leur relation, aussi instables et bancales soient elles.
Lorsqu’Helena reprend la parole, sa voix est plus calme qu’avant, parfois un peu tremblante. On n’entend plus aucune animosité dans son ton, seulement une grande tristesse, et les efforts surhumains qu’elle déploie pour ne pas pleurer.
« Idéalisé ? Sans doute, oui. Mais si j’avais su que cette relation était vouée à l’échec, je ne m’y serais jamais investie, pas ainsi, pas entièrement, pas si longtemps … Toi, tu connaissais mes convictions : je crois aux secondes chances et je crois que tout le monde peut changer et s’améliorer. Tu savais que je pensais que tu évoluerais … J’aurais sincèrement aimé savoir qu’on s’entêtait pour rien, je n’aurais pas autant souffert … »
Auden poursuit déjà.
« Tu méritais mieux et c’est pas avec moi que tu l’aurais trouvé. Ose me dire le contraire, Helena. »
La jeune femme hausse les épaules. Elle tente de plonger son regard dans celui d’Auden, mais même le contact visuel est insupportable tant il est douloureux. A croire que leur rupture a eu lieu la semaine dernière, et non pas 4 ans auparavant.
« Je méritais mieux, c’est évident, avec le recul. Mais à l’époque, j’espérais sincèrement que ça pourrait marcher. Que tu pourrais être ce mieux. »
Finalement, Auden accepte avec agacement de répondre à ses questions, et Helena se demande à quel point il serait sincère. Était-il même capable de se dévoiler ainsi ? Helena ne sait par où commencer, tant elle a de questions en tête.
« La vérité, Auden ? Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas donné d’explications, ou au moins prévenu, que c’était fini ? Tu te rends compte que je t’ai d’abord maudit, avant de m’inquiéter sérieusement, pour finalement te détester ? J’ai appelé tous les hôpitaux des alentours … »
La jeune femme relève ses yeux bleus vers Auden. Elle doit se forcer à le regarder, l’observer, l’analyser, pour savoir s’il existe une chance qu’il dise la vérité.
« Depuis quand fréquentes-tu ta femme ? Pourquoi elle et pas moi ? »
Helena avale difficilement, tant sa gorge est nouée.
« Et pourquoi tu m’as séduit, il y a 8 ans de cela, dans ce bar ? Pourquoi tu es resté si longtemps ? Pourquoi tu m’as fait espérer ? »
Après toutes ces années, elle n’avait toujours pas décidé si elle était reconnaissante pour les bons moments passés ensemble, ou si elle lui en voulait de l’avoir rencontré. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 4 Juin - 17:42 | |
| Je lui propose une séance de mis au point lors de laquelle je serai sans aucun doute incapable de répondre sincèrement à aucune de ses questions et elle est bien là, l’ironie, quand je lutte de toutes mes forces pour être quelqu’un de bien mais que le passé me rattrape encore et toujours et m’emmène bien loin de mes bonnes résolutions. Elle demande des réponses à toutes les questions que j’ai évité toute ma vie, je savais qu’elle allait vers là et pourtant je trouve encore et toujours le moyen de m’en étonner et de m’en plaindre. Je préférais encore quand on index m’accusait, au moins le silence ne laissait pas pleinement la place à ses mots de s’installer et de blesser.
Elle me reproche de ne pas lui avoir dit dès le départ que je n’évoluerai jamais, je me retiens de dire que je me pensais capable de mieux. Il me semble désormais impossible d’afficher une once de faiblesse face à elle mais la vérité c’est que je pensais réellement y arriver, cette fois. Je pensais qu’à ses côtés j’arriverai enfin à quelque chose, le gamin devenu trentenaire qui rêvait éternellement de mieux, d’au moins quelque chose sur quoi se reposer. Un couple, une famille.
Je retiens son regard, aussi brûlant et douloureux soit-il. Être étonnamment silencieux ne m’empêche pas pour autant de rester le même homme bien trop sûr de lui pour être capable de se remettre en question aujourd’hui, encore moins à propos de choses qui remontent à plusieurs années plus tôt. Elle parle d’un Auden qui n’existe plus. « La vérité, Auden ? Pourquoi es-tu parti ? Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas donné d’explications, ou au moins prévenu, que c’était fini ? Tu te rends compte que je t’ai d’abord maudit, avant de m’inquiéter sérieusement, pour finalement te détester ? J’ai appelé tous les hôpitaux des alentours … » Les questions se décuplent et s’étirent, elle y ajoute des explications de ses pans de vie auxquels je n’appartenais déjà plus. La vérité, aussi, c’est que jamais je n’aurais pu me douter qu’elle aurait mis tant de coeur à l’ouvrage alors que tout ce que j’ai fait à l’époque a consisté à vider mon minuscule tiroir une dernière fois et l’embrasser sans jamais me retourner. Les circonstances étaient différentes, il y a des variables dont jamais elle n’aurait pu soupçonner l’existence. Jamais elle n’aurait dû vouloir me chercher, cela ne faisait pas parti de mon plan inventé à la va-vite un beau matin après m’être réveillé auprès d’une brune qui n’était pas elle. “C’était mieux comme ça. Pour tout le monde. T’aurais jamais voulu écouter mes arguments.” Elle aurait pleuré, elle m’aurait demandé de rester, elle aurait cherché à discuter et à négocier alors que tout ce dont j’avais besoin c’était d’une rupture nette et précise. Je ne pouvais pas la garder dans ma vie et faire comme si elle n’avait jamais compté, cela n’aurait pas été juste pour personne. C’était la moins horrible des choses à faire et j’espère qu’un jour elle le comprendra.
Et enfin la lumière passe d’elle à Ginny sans que cela n’ait rien d’une bonne nouvelle pour moi. « Depuis quand fréquentes-tu ta femme ? Pourquoi elle et pas moi ? » Si je ne savais pas déjà ce qu’elle est en train de faire en ce moment même alors je me serais détourné pour l’observer et m’amuser de toute la hargne qu’elle doit être en train de focaliser sur la houe. Je vois ses cheveux en bataille, son nez qui se fronce et son sourire qui remonte l’instant d’après parce que jamais elle ne s’énervera autant que moi pour des choses aussi futiles. Je le vois, je le sais, je l’entends alors que toute mon attention reste focalisée sur Helena. Il y a des questions pour lesquelles elle ne voudrait jamais entendre les réponses, ce sont celles là même que j’aurais voulu ne jamais avoir à expliquer pour ne pas mettre ma femme sous le feu des projecteurs. Elle n’y est pas à l’aise, je le sais, et jamais je ne la forcerai à rien. Quitte à mentir. Pour le moment encore j’omets des détails pour faire au mieux pour chacun, me contentant des faits. “Quinze ans.” Elle n’a pas besoin de savoir qu’en quinze ans on ne s’est jamais donnés le droit d’être ce que nous étions, Helena et moi, tout comme elle n’a pas besoin de savoir que ça a toujours été Ginny, envers et contre tout.
Je reprends le rôle du méchant seulement pour ne pas la briser plus encore que je ne l’ai déjà fait mais je dois avouer qu’elle ne me rend pas la tâche facile et bien loin de là. « Et pourquoi tu m’as séduit, il y a 8 ans de cela, dans ce bar ? Pourquoi tu es resté si longtemps ? Pourquoi tu m’as fait espérer ? » La réponse me semble si évidente qu’elle me brûle la gorge alors que mes yeux se refusent toujours à dériver hors des siens. La guerre ici se joue à de nombreux niveaux et je ne peux pas me permettre d’en perdre un seul. “C’était un jeu. Un défi.” Et c’est vrai. Au début ce n’était que ça. Elle était la parfaite serveuse, belle et amusante, rebelle et drôle. Elle semblait inaccessible et pour cette raison et celle là seule, je me suis mis en tête de la séduire. Au début, ce n’était que ça. Ce n’est qu’ensuite que j’ai appris à la connaître réellement et que des aventures nocturnes s’en sont suivies celles en journée, elle respectant toutes mes demandes sans ne jamais trop se plaindre. C’était explosif et c’était tout ce que j’avais connu en terme de relation amoureuse. Elle était ma zone de confort, là où je pensais me sentir le mieux en ce monde alors que je ne faisais qu’attendre le retour d’une autre brune que je pensais perdue à jamais. “Je suis parti quand ça ne m’amusait plus. Ça rimait à rien nous deux. On passait plus de temps à se disputer plutôt qu’autre chose.” J’étais à cran, j’avais l’esprit ailleurs, je rêvais d’autre chose et elle de mieux. On n’était pas supposés se rencontrer, j’ai forcé le destin et cela n’a rien donné de bon. Je sais que j’aurais pu expliquer la même histoire sans lui faire autant de mal mais si je me suis éloigné du groupe c’est bien pour ne pas mêler Ginny à tout cela et je ne compte pas revenir sur cette idée aujourd’hui. “Ça fait quatre ans Helena, pourquoi t’as pas tourné la page ?” Ça m’aurait évité des explications, ça m’aurait évité de la voir si vulnérable de nouveau alors que jamais je n’ai cherché à lui nuire d’aucune manière. Encore une fois je ne voulais que son bien, réellement, mais tout s’est passé de la pire manière possible. “Moi je l’ai fait, en tout cas.” A un mensonge près, c'est le cas. |
| | | | (#)Mar 9 Juin - 22:24 | |
| Helena se laisse entrainer par Auden à l’écart, alors qu’il accepte de répondre à ses questions. La jeune femme est surprise, puisqu’elle ne s’attendait pas à ce qu’il accepte aussi facilement de lui fournir des explications. D’ailleurs, en posant ses questions, Helena n’est toujours pas certaine d’obtenir une réponse sincère.
Quand elle lui demande pourquoi il est parti, et pourquoi il n’a pas donné d’explications, Auden se contente d’une brève réponse. Premières questions, premières désillusions, alors qu’il élude les interrogations de la brune.
« C’était mieux comme ça. Pour tout le monde. T’aurais jamais voulu écouter mes arguments. »
Helena ouvre la bouche, un instant sans voix.
« Tu te moques de moi ? S’il y a bien une personne qui sait écouter et dialoguer, c’est moi ! Et puis, de toute façon, soyons honnêtes, une rupture, c’est pas un débat … Tu serais parti dans tous les cas … »
La jeune femme réfléchit un instant, hésitante. Son honnêteté la pousse à aller plus loin.
« Ok, je t’aurais demandé de rester, je t’aurais dit qu’on pouvait trouver une solution, c’est vrai … Mais alors un mot ? Tu aurais pu laisser au moins un mot. »
Alors que les questions continuent à se bousculer dans la tête d’Helena, elles franchissent aisément ses lèvres. Elle a toujours été franche et spontanée, traits de caractère qui pouvaient agacer Auden au plus haut point à l’époque, et cette conversation ne fait pas exception à sa spontanéité.
« Depuis quand fréquentes-tu ta femme ? Pourquoi elle et pas moi ? »
Elle ne s’attendait pas du tout à la réponse livrée par Auden, sans plus d’explications.
« Quinze ans. »
Helena regarde autour d’elle, cherchant désespérément où elle pourrait s’asseoir. Malheureusement, dans cette étendue de verdure, pas de siège à l’horizon. Pourtant, elle se sent tellement mal à ce moment précis, qu’elle a l’impression qu’Auden lui a arraché son cœur et le broie entre ses mains froides. Quinze ans ? C’est impossible … Quinze ans, ça fait 2005. Pourtant, ils étaient en couple de 2012 à 2016. La pâleur de la jeune femme est évidente, et elle est persuadée qu’Auden peut lire sur son visage qu’elle réfléchit, sans rien y comprendre.
« Est-ce que … vous étiez ensemble quand toi et moi on était ensemble ? Je ne comprends pas … »
Au final, Ginny l’importe peu. Elle ne veut absolument pas la voir, absolument pas lui parler. Elle ne veut rien savoir d’elle. Finalement, elle est ravie qu’Auden ne lui ai pas dit pourquoi Ginny et pas elle. Tout ce qu’elle veut savoir, c’est pourquoi pas elle. Qu’est-ce qu’elle a bien pu faire pour désintéresser Auden ? Elle faisait pourtant tous les efforts du monde pour se plier à ses exigences.
Et alors qu’elle pensait que la suite ne pourrait pas être pire, qu’il ne pourrait pas lui briser le cœur encore une fois, la jeune femme tombe des nues.
« C’était un jeu. Un défi. Je suis parti quand ça ne m’amusait plus. Ça rimait à rien de nous deux. On passait plus de temps à se disputer plutôt qu’autre chose. »
Un jeu ? Un défi ? Les larmes roulent sur les joues d’Helena alors qu’elle soutient difficilement le regard froid d’Auden. Leur relation a toujours été particulière, Auden a toujours été particulier. Pour autant, elle était persuadée qu’à sa façon, il l’avait aimé. Sinon, pourquoi rester quatre ans avec elle ?
« Ca fait quatre ans Helena, pourquoi t’as pas tourné la page ? Moi je l’ai fait, en tout cas. »
Les réponses se bousculent dans sa tête, mais n’arrivent pas à franchir ses lèvres. Parce qu’elle l’a aimé tellement fort qu’une part d’elle a toujours souhaité son retour ? Parce qu’elle était toujours en quête de réponses à ses questions ? Parce que tourner la page, ça voulait dire faire un trait sur Auden pour toujours ? Elle qui avait tant espéré le revoir dans les premiers mois qui avaient suivi leur rupture, aurait finalement souhaité ne jamais lui reparler.
La gorge de la jeune femme est tellement nouée qu’elle n’est pas certaine de pouvoir s’exprimer. Elle ferme les yeux un instant, tentant de rassembler les dernières forces qui lui restent.
« Sans explication, comment voulais-tu que j’avance ? Tu as tout fait pour m’empêcher de passer à autre chose, Auden … »
Elle soupire. Sa souffrance est évidente. Le pire, c’est qu’il a raison : elle n’avait pas tourné la page. Elle était toujours la même qu’il y a quatre ans. Elle changeait de boulot régulièrement, elle vivait toujours dans le même petit appartement, elle était toujours célibataire … Auden avait aujourd’hui obtenu tout ce qu’elle avait toujours voulu, mais qui lui ne l’avait jamais intéressé. L’ironie de la situation la frappait en pleine figure, pendant qu’elle analysait mentalement sa situation. Au final, Auden ne lui avait pas seulement fait perdre quatre ans de sa vie … elle lui en avait consacré huit, huit années de trop, huit années gâchées.
La jeune femme inspire profondément, tentant de calmer sa douleur. Elle est silencieuse depuis tellement longtemps face à Auden, qu’elle est surprise qu’il se tienne toujours devant elle.
« Je pensais que tu m’avais aimé, au moins un peu, au moins à ta façon … La seule chose qui me console, c’est que j’avais raison : tu pouvais changer … »
Mais pas pour Helena.
Les larmes coulant toujours ses joues d’une pâleur inquiétante, la jeune femme s’éloigne sans un mot de plus. Elle marche lentement pour tenter de rejoindre son appartement, son cocon, dans lequel elle a vécu tellement choses, qu’il lui semble maintenant urgent de déménager. Auden avait raison, elle devait maintenant tourner la page et avancer, et ne plus jamais repenser à lui. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
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RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 24 Juin - 12:59 | |
| « Tu te moques de moi ? S’il y a bien une personne qui sait écouter et dialoguer, c’est moi ! Et puis, de toute façon, soyons honnêtes, une rupture, c’est pas un débat … Tu serais parti dans tous les cas … » J’ai un rire amer puisque si en effet elle semble avoir compris d’elle même que ma décision était prise, n’en reste pas moins qu’elle ne peut pas s’empêcher de placer trop d’espoir en moi. Je sais qu’elle peut écouter. Je sais qu’elle peut dialoguer. Je sais qu’elle est capable de bien des choses et si je suis resté à ses côtés pendant autant de temps c’est bien qu’il y avait une raison à cela. Ce qu’elle ne comprend toujours pas (ou ne veut pas comprendre, en tout cas) c’est que pour ma part je ne connais ni écoute ni dialogue. Les problèmes des autres n'interfèrent jamais avec ma propre petite existence et leurs arguments ne font jamais aucun poids non plus. C’était le cas au début de la décennie et cela reste tout autant valable aujourd’hui. Elle aurait pu écouter mais je n’aurais jamais été capable de lui faire part du fond de ma pensée alors qu’encore aujourd’hui tout est toujours aussi douloureux.
Et si j’avais laissé un mot, un seul, j’aurais écrit bye. Pas sûr que ce soit ce à quoi elle s’attendait ni même le genre de chose qui puisse rendre la pilule plus facile à avaler. J’aurais été incapable de lui donner les véritables raisons de mon départ et je continue à croire que, aussi douloureux que cela a pu être, c’était encore la meilleure chose à faire. Quoi qu’il en soit, je ne suis de toute façon pas prêt à entendre et encore moins à écouter de quelconques arguments allant contre ma vision des choses.
Je suis enfin franc avec elle au moment de lui dévoiler la véritable durée sur laquelle s’étend ma relation avec Ginny et si je le pouvais, j’aurais entendu le coeur d’Helena se fracturer en milliers de morceaux. Je n’ai jamais cherché à lui faire de mal, d’aucune manière que ce soit, mais c’est ce que tout le monde finit toujours par récolter à force de traîner non loin de moi. Les humains sont fait pour se disputer et se déchirer et je suis devenu maître dans ce domaine, que je l’ai voulu ou non. « Est-ce que … vous étiez ensemble quand toi et moi on était ensemble ? Je ne comprends pas … » “Non.” Mon ton est catégorique et je lui réponds avec empressement. Jamais je ne l’ai trompé et jamais Ginny n’a trompé aucun de ses petits amis non plus. Tout remonte à quinze ans, certes, mais tout a aussi toujours été infiniment complexe pour qui quiconque arrive à s’y retrouver, pas même nous. Pour autant c’était à elle que je pensais chaque soir et chaque matin, c’était à elle et à sa présence que j’associais encore chaque coin de ma maison, c’était à elle qu’était lié chacun de mes tableaux, aussi peu nombreux avaient-ils pu être durant cette période. On n’était pas ensemble mais pourtant Ginny était toujours là, en un sens, quand bien même j’ai voulu éradiquer son existence hors de ma vie à de bien nombreuses reprises.
Ses larmes se mettent à couler silencieusement alors que je me refuse de faire quoi que ce soit pour les en empêcher. C’est sa manière à elle d’exprimer ses sentiments quand, en face, je ne fais que me redresser un peu plus et garder tête haute comme si cela allait réellement m’aider à garder consistance. J’encaisse ses paroles et ravale tout ce que je voudrais lui dire en retour quand, finalement, cela ne ferait qu’arriver avec bien trop de retard. Elle doit tourner la page et moi je dois arrêter de la faire souffrir, voilà tout. J’aurais dû en venir à cette conclusion il y a bien longtemps déjà et c’est là la seule raison pour laquelle je ne fais pas un simple pas en sa direction pour venir sécher ses larmes que je déteste. Au contraire, je l’observe s’éloigner en silence tout en me disant que c’est sûrement là la meilleure chose à faire. Elle clôt une histoire vieille de huit ans. J’espère qu’elle saura en commencer de nouvelles, bien meilleures. |
| | | | | | | | like chess moves, you the Queen, I'm protectin' you (helena) |
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