So bottoms up, let's forget tonight You'll find another and you'll be just fine Let her go, it'll be alright
Livia avait encore à découvrir de nombreuses parties de Brisbane qu’elle n’avait jamais eu l’occasion d’explorer. La ville était bien plus étendue qu’elle l’avait imaginé en arrivant dix ans plus tôt, et force était de constater qu’elle avait beaucoup côtoyé les mêmes quartiers et les mêmes endroits, s’aventurant peu dans d’autres. En cette fin d’après-midi, elle était sur la route pour se rendre à Redcliffe où elle avait un échange prévu avec une jeune femme dont elle avait trouvé le contact sur un site de revente d’objets en tout genre. Gabriele à l’arrière, elle souriait aux babillements de son fils qui avait l’air encore plus enthousiasmé qu’elle à l’idée du rendez-vous qui était prévu. Depuis quelques semaines, elle recherchait – sans vraiment avoir jamais pris le temps de se pencher sur la question, jusqu’à cette semaine – une caméra pour remplacer celle que Cameron avait récupéré quelques mois auparavant. Lorsque Gabi était né, ils s’étaient promis de le filmer régulièrement, pour avoir des souvenirs indélébiles de leur petit garçon qui serait grand avant qu’ils n’aient pu le réaliser. Désormais séparée, Livia avait mis du temps avant de se décider à acheter une autre caméra, et c’était tout naturellement qu’elle avait fini par se tourner vers des sites de seconde main. Elle n’avait aucune intention de mettre une somme astronomique dans une caméra, et elle aurait très bien pu filmer Gabi avec son téléphone, mais ce dernier avait pris l’habitude de cet objet qu’il avait braqué sur lui depuis la naissance. Lorsqu’elle l’avait accroché dans son siège et lui avait expliqué qu’ils allaient récupérer une nouvelle caméra – oui, presque comme celle de papa – il ne s’était plus tut et lui avait demandé au moins une bonne dizaine de fois s’il aurait le droit de s’en servir maintenant qu’il était grand. Oui, oui, que Livia lui avait répondu – espérant tout de même qu’elle arriverait à garder en vie de nouvel appareil plus deux semaines, avant qu’il ne le lance par terre après s’en être ennuyé.
Une fois sur le parking du parc à l’entrée duquel la jeune vendeuse lui avait donné rendez-vous, Livia détacha Gabi de son siège et le déposa à terre, ce dernier s’empressant de courir vers le grand portail du parc. Elle tenta de le retenir mais sa demande resta sans réponse, et elle se dépêcha donc d’attraper son sac avant de claquer la porte de la voiture et de le rejoindre à coup de grandes enjambées – à ce point-là, elle aurait presque pu courir, mais elle essayait de se persuader qu’elle ne faisait pas que courir derrière son fils. Ce qui était pourtant une bonne partie de ses occupations lorsqu’ils étaient tous deux en extérieur et qu’elle avait bien du mal à canaliser son énergie. Elle aperçut au loin une jeune femme qui avait l’air de correspondre à la photo qu’elle avait vu en ligne et se dirigea donc vers elle, tandis que son fils lui échappait une nouvelle fois. Lorsqu’elle avait vu vers quoi il se dirigeait, elle n’avait pu retenir un sursaut qui s’était étranglé au fond de sa gorge. Aux côtés de la jeune femme aux cheveux courts, un gros chien était apparu, qu’elle n’avait pas remarqué auparavant. Elle tenta d’appeler Gabi, qui n’avait visiblement que faire de ce qu’elle pouvait bien lui demander, et était bien davantage attiré par la masse de poils qui se profilait devant lui. Il avait toujours adoré les animaux, mais cela lui avait déjà joué quelques tours par le passé – le petit avait vite fait de tirer une oreille sans réellement savoir ce qu’il faisait, et elle s’était déjà fait des frayeurs. En maman inquiète et parfois quelque peu surprotectrice, elle s’élança donc, en courant cette fois, pour tenter de rattraper les petites mais rapides enjambées de Gabi qui eurent tôt fait de le porter à hauteur du chien avant qu’elle n’ait encore pu se présenter à sa propriétaire.
Dernière édition par Livia Visconti le Jeu 27 Aoû 2020 - 14:02, édité 3 fois
Cassie Edwards
l'orgueilleuse aux préjugés
ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130
TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances.CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
Clairement ça lui a arraché le cœur de poster cette annonce pour vendre ta caméra. Elle a eu quelques propositions de rachat ici et là, mais aucun n'a vraiment donné de nouvelles une fois son refus de renégocier le prix. C'est qu'une centaine de dollars et ils arrivent encore à essayer d'en proposer moitié moins. Quitte à avoir si peu d'argent, Oxton préfère très nettement s'abstenir et garder l'appareil. Puis récemment, y a eu cette nana qui a dit être intéressée. Finalement, elles ont convenu d'un rendez-vous dans le parc d'à côté. Ce qui, il faut l'avouer, arrange Jessalyn et son manque de moyen de transport.
Le rendez-vous étant prévu dans une heure environ, la musicienne a le temps de promener Kalden et de le faire se dépenser un peu. Avec son nouveau boulot, elle a presque l'impression de le négliger, le pauvre. Dans les faits ce n'est pas le cas, mais ça la peine très clairement de passer moins de temps avec lui. A peine a-t-elle attrapé la laisse qu'il se met à courir autour de l'appartement, tout excité à la simple idée de sortir prendre l'air. Elle sourit et lui parle comme si elle s'adressait à un enfant avant de lui enfiler son harnais. Dans son sac à dos, elle glisse la pochette avec la caméra et tous les accessoires qui vont avec. Ca y est, le moment de s'en séparer approche. Elle grimace un peu et se reprend, c'est pour la bonne cause. Elle a plus besoin de cet argent que d'une caméra qu'elle ne peut plus utiliser pour ses cours. Voyant qu'elle prend son temps, le husky se met à aboyer pour la presser un peu. Jess roule des yeux et se dirige vers la porte, attrapant son skate au passage.
La balade est plutôt sympa, il fait beau alors c'est le moment d'en profiter tant qu'elle bosse pas. Elle croise quelques amis en chemin et en profite pour discuter pendant que les chiens dépensent leur trop plein d'énergie en jouant ensemble sous l'oeil attentif de leurs maîtres. De temps à autre, elle surveille l'heure histoire de pas être à la bourre au rendez-vous avec l'acheteuse qui ne devrait plus trop tarder en principe, quelques minutes tout au plus. Elle appelle son chien et lui remet sa laisse avant d'aller se poser sur un banc. Le moment semble bien choisi pour lui filer un peu d'eau et regarder quelques vidéos sur son téléphone en attendant. Machinalement, elle gratte l'arrière des oreilles de Kalden qui respire assez fort après tout cet exercice physique qu'il vient de faire. Concentrée sur une vidéo particulièrement hilarante de chats idiots, Oxton ne voit qu'au dernier moment le petit garçon qui s'approche de Kalden, qui lui en revanche, n'a pas manqué de le remarquer. Il tourne sur lui-même, balançant joyeusement la queue et aboie vers lui comme pour le saluer. Par réflexe, Jess serre la main sur la laisse de l'animal qui commence déjà à tirer dessus, l'air décidé d'aller voir le garçon. Un peu trop tard puisque celui-ci est déjà là et Kalden a déjà donné un bon coup de truffe pour le renifler. L'équilibre du petit gars est plutôt précaire et il se retrouve bien vite les fesses à terre. Mortifiée par la situation, Jess tire une nouvelle fois sur la laisse pour faire reculer Kalden en lui râlant dessus avant de se précipiter vers l'enfant pour l'aider à se relever. C'est qu'une petite chute, mais sait-on jamais. « Oh non non non, tu vas bien ? T'as mal quelque part ? » à peine a-t-elle le temps d'être à ses côtés qu'une femme s'y trouve aussi. A peu près cent pour cent de chance qu'il s'agisse de sa mère (ou sa nounou, on sait jamais). Elle va tellement se faire engueuler. La musicienne relève les yeux vers elle en grimaçant une excuse. « Je suis désolée, promis il est pas méchant ! » Qu'elle ait peur pour le petit garçon face à un gros chien lui semble tout à fait légitime. C'est bien pour ça qu'il faut la rassurer un minimum. Pendant qu'elle s'occupe de sa progéniture, Jess vient attraper la base du harnais de Kalden histoire de le tenir à bout de bras et éviter un incident supplémentaire.
Livia savait à l’avance que cela allait mal tourner, dès l’instant où elle vit son fils approcher le bras en direction du chien. Si ce dernier avait juste semblé vouloir s’approcher pour le renifler, il était couru d’avance qu’un petit de trois ans ne faisait pas le poids face à un coup de truffe de husky. Elle vit son fils basculer en arrière et retomber sur ses fesses, au moment où elle arrivait auprès de lui et que la propriétaire du chien se jetait également à ses côtés. Elle avait suivi des yeux la scène du début à la fin, et il n’y avait aucun doute que Gabi avait connu des chutes qui avaient bien davantage inquiété Livia – pour autant, son instinct maternel la poussa à réagir de manière disproportionnée au vu de la situation. Après avoir vérifié qu’il n’avait rien, elle attrapa son fils pour le hisser dans ses bras – ce qui commençait à être compliqué à son âge. Le petit sanglotait légèrement mais n’avait pas l’air aussi affolé qu’elle à la vue du chien, signe qu’il devait sans doute avoir été plus surprise qu’autre chose. Pour autant, Livia avait eu suffisamment peur pour que cela la mette dans un état de nervosité avancé face à la jeune femme qui avait repris le chien en laisse et le tenait désormais court. « Je suis désolée, promis il est pas méchant ! » Livia n’eut pas la présence d’esprit de réaliser que le husky n’avait rien fait de mal – ce qu’elle avait pourtant bien vu et savait donc – et qu’il ne bronchait plus maintenant que la jeune femme tenait son harnais. « Éloignez-le s'il vous plaît ! » dit-elle en reculant elle-même de quelques pas, ne pouvant décemment pas ajouter autre chose car cette situation n’était en réalité la faute de personne. Il avait même demandé ça - presque - poliment, malgré tout. Le petit garçon lui-même avait arrêté de sangloter et continuait à regarder le chien avec envie, commençant même de nouveau à tendre le bras vers lui. Livia n’avait aucune intention de le laisser s’approcher de l’animal qui la regardait pourtant avec attention, comme s’il réalisait qu’il avait causé les pleurs du petit garçon et ne comprenait pas réellement comment.
Reprenant à peine ses esprits, le visage toujours fermé et quelque peu déformé par l’inquiétude qui commençait néanmoins à se calmer, elle réalisa que la jeune femme en face d’elle correspondait bien à la photo qu’elle avait vu en ligne. La raison première de sa venue était d’acheter la caméra de cette fille, et voilà qu’elle se retrouvait à lui demander de s’éloigner, ce qui était quelque peu contre-productif. Tachant de se contenir, voyant bien que la jeune femme était tout aussi désolée qu’elle, elle l’interrogea, toujours de loin. « C’est vous qui vendez la caméra ? » Livia était prête à parier qu’il s’agissait bien d’elle, mais elle avait toujours trouvé ce genre de rencontres toujours étranges, et se sentait toujours obligée de repréciser l’objet du rendez-vous pour être sûre qu’elle ne se trompait pas. « 100 dollars, c’est bien ça ? » Toujours méfiante, elle reposa tout de même Gabi au sol pour pouvoir atteindre son sac et en sortir les billets si la fille confirmait que tout était bon. Essayant tant bien que mal de placer son fils derrière ses jambes pour qu’il ne soit pas tenté de se jeter à nouveau vers le chien, elle commençait à se saisir de son portefeuille lorsqu’elle réalisa que la fille devrait bien lâcher elle aussi le chien à un moment donné si elle voulait procéder à l’échange. Il apparaissait évident que Livia surréagissait et était bien plus inquiète que de mesure, mais elle ne put s’empêcher de l’interroger tandis qu’elle se rapprochait de la jeune femme. « Il ne va pas s’approcher ? Vous le tenez bien ? » Ce genre de remarques n’était pourtant pas du genre de Livia, qui avait toujours adoré les animaux. Mais elle avait entendu tant d’histoires d’enfants s’étant fait mordre par des chiens en apparence très gentils, qu’elle ne pouvait s’empêcher d’être ce genre de maman surprotectrice dans des situations où elle aurait réagit très différemment s’il ne s’agissait que d’elle.
ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130
TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances.CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
Plus de peur que de mal, comme dirait l'autre. Un peu de terre sur les fesses n'a jamais tué personne. La scène peut surprendre, impressionner peut-être, mais clairement il n'y a pas mort d'homme. Enfin d'enfant, dans ce cas très précis. Enfant qui sanglote un peu à cause de la surprise causée par l’enchaînement rapide des choses. Le petit a surestimé sa capacité à garder l'équilibre face à un chien plus lourd que lui. Sa mère a surestimé la rapidité dont il est capable quand motivé par un objectif bien précis. Et Jess a surestimé sa vision périphérique et ses super-pouvoirs de rapidité d'intervention. Finalement, la jeune femme vient prendre son fils dans ses bras, geste protecteur somme toute logique dans une situation pareille. Oxton en arrive même à se demander comment elle-même réagirait si sa progéniture inexistante se retrouvait confrontée à un animal inconnu de presque deux fois leur taille... Quelle drôle d'idée. Pour l'heure, elle connaît son chien et sait très bien qu'il ne ferait pas de mal à une mouche. Par mesure de précaution et pour éviter une quelconque réaction négative de la part de la jeune maman face à elle, Jess' montre tout de même qu'elle le tient. « Éloignez-le s'il vous plaît ! » insuffisant, visiblement. Elle grimace très légèrement et s'éloigne de quelques pas à reculons, tirant un peu sur le harnais du chien qui suit bien gentiment entre ses jambes. « Couché. » qu'elle lui dit gentiment, adoptant tout de même une voix assez ferme pour qu'il comprenne qu'il s'agit d'un ordre. Kalden s'exécute bien sagement, allant même jusqu'à poser sa grosse tête sur ses pattes avant pendant que Jess se redresse. Elle lâche le harnais et enroule la laisse autour de son poignet histoire de le maintenir si jamais il décide de repartir à l'aventure avec son nouveau petit copain qui a l'air de déjà aller bien mieux.
Oxton offre un bref sourire désolé à la jeune femme face à elle. « Encore pardon... » elle s'excuse de nouveau, soulagée que ça n'aille pas vraiment plus loin. Pas très à l'aise suite à ce qui vient d'arriver, elle entrouvre légèrement la bouche, prête à dire qu'elle a un rendez-vous et qu'elle va aller attendre sur un autre banc, histoire d'éloigner le chien du petit gars qui a l'air de tout de même vouloir y retourner. « C’est vous qui vendez la caméra ? » Ah bah. Bien comme première approche. Jess fronce légèrement les sourcils et il lui faut une ou deux secondes avant que l'info ne procède vraiment. Elle fini par hocher la tête, toujours un peu gênée par la situation. « Ouais... » Mauvais pour les affaires ça. Surtout que si ça se trouve, elle va même pas vouloir l'acheter à cause de ce qui vient d'arriver. De son côté, Jess est tiraillée. D'un côté, elle a pas super envie de s'en séparer. De l'autre, elle a vraiment besoin de cet argent. « 100 dollars, c’est bien ça ? » Finalement si. Elle pose même son fils au sol, prenant bien soin de le garder derrière elle pendant qu'elle sort son portefeuille. Jess grimace, semble même hésiter. « Il ne va pas s’approcher ? Vous le tenez bien ? » Oxton fronce les sourcils. Elle conçoit parfaitement que la maman soit inquiète, mais franchement, ce genre de remarque lui hérisse le poil. « Il est bien dressé... » Mieux que le petit garçon (bon même si on dresse pas un enfant, mais l'idée est là.) Elle se rend compte qu'elle a dû dire ça d'un air un peu sec et agacé et lâche une légère grimace désolée. La musicienne fini par secouer doucement la tête, tenant toujours la laisse autour de son poignet, elle se racle la gorge histoire de reprendre un peu à zéro. « Pardon, je voulais pas avoir l'air... Désagréable. Mais je vous assure que votre petit gars ne risque rien. » Elle est catégorique là-dessus et a toute confiance en Kalden. « On reprend à zéro, vous voulez bien ? » Bon début. Elle souffle, affiche un sourire et tend sa main libre vers la maman. « Jess. Et lui c'est Kalden. Et ouais, je... Vends la caméra. » encore cette hésitation. Jess se racle la gorge, ça lui arrache le cœur de dire ça, mais elle a besoin d'argent pour manger, manger pour vivre, vivre pour pas mourir. Bref. Le cycle des galériens. « Cent dollars ouais... » c'est pas la motivation qui l'étouffe en tout cas.
Lorsque la jeune femme ordonna à son husky de se coucher à ses pieds et que celui-ci s’exécuta sans broncher, Livia souffla un coup en réalisant qu’il paraissait en effet bien dressé. Cela ne suffirait pas à l’empêcher de jeter un coup d’œil régulier à l’animal, mais elle pouvait au moins espérer qu’il n’allait pas lui sauter dessus ou sur son fils soudainement. La propriétaire s’excusa une nouvelle fois, ce à quoi Livia n’eut pas la présence d’esprit de réagir, souhaitant plutôt réaliser la transaction prévue le plus rapidement possible. Ce n’est absolument pas son genre d’expédier les rencontres de cette manière, elle qui est habituellement si affable et avenante, mais son sang n’avait fait qu’un tour lorsqu’elle avait vu son fils s’étaler sur les fesses alors qu’elle n’était pas là pour le rattraper. Alors, même si ce n’était pas la première fois qu’il finissait sur le bitume et qu’il avait à peine pleuré quelques secondes, cela suffisait pour la mettre dans un état de stress qui ne saurait passer en quelques secondes. Au fond, ce n’était pas tant le fait que le chien lui ait donné un coup de museau, mais qu’elle n’ait pas été là pour rattraper son fils – alors, malgré le regard méfiant qu’elle pouvait jeter au chien, elle s’en voulait surtout à elle.
La jeune femme finit par hocher la tête lorsque Livia la questionne sur la caméra, pour s’assurer qu’elle a reconnu la bonne personne. « Il est bien dressé... » Le pire, c’est que Livia n’en doute pas, et elle peut le voir de ses propres yeux. Une part d’elle est piquée par le ton qu’emploie la jeune, mais d’un autre côté, elle comprend qu’elle a peut-être un peu exagéré dans sa réaction, car que le chien n’a pas réellement fait quelque chose de mal. S’il y a une personne à blâmer, c’est bien elle finalement, qui n’a pas su tenir son fils – mais il a ce don de lui échapper en une fraction de secondes qu’elle maudit parfois. « Pardon, je voulais pas avoir l'air... Désagréable. Mais je vous assure que votre petit gars ne risque rien. On reprend à zéro, vous voulez bien ? » La jeune femme adopte alors un ton plus posé, et lui lance un regard désolé, si bien que Livia finit par se fendre d’un sourire discret. « C'est moi, je suis désolée. Votre chien a vraiment l’air gentil et bien dressé, je n’aurais pas dû avoir aussi peur. » Enfin, ‘on n’est jamais trop prudent’ qu’elle rajouterait bien, mais elle n’aime pas laisser de conflit en suspens et préfère désamorcer la tension palpable qui flotte entre les deux femmes avant même qu’elle n’aient pu se lancer dans l’échange. Laissant ses muscles contractés se détendre peu à peu, elle hoche la tête et tend sa main droite pour répondre à la présentation formelle de la jeune femme. « Jess. Et lui c'est Kalden. Et ouais, je... Vends la caméra. » « Livia, et mon fils Gabi » lâcha-t-elle en lançant un regard bienveillant à son fils qui se tient bien sagement à côté d’elle, ayant compris qu’il ne fallait pas se jeter sur le chien même s’il ne peut s’empêcher de le fixer. La plupart du temps, elle préfère présenter son fils comme Gabi, et non Gabriele, car elle sait bien que les australiens le prononcent avec le mauvais accent une fois sur deux. Si son interlocutrice paraît être de bonne foi concernant son chien, Livia sent bien qu’elle ne saute pas de joie à l’idée de vendre sa caméra. « Cent dollars ouais... » Les quelques fois où elle a acheté des objets de seconde main, les gens étaient plutôt satisfaits de s’en débarrasser, ou du moins d’en retirer de l’argent. Pour autant, l’italienne ne se formalise pas du manque d’enthousiasme et sort les cent dollars en plusieurs coupures, qu’elle garde dans son main pour l’instant. « En liquide c’est bon pour vous ? » Elle n’est pas d’une nature extrêmement méfiante, mais elle préfère tout de même jeter un coup d’œil à la caméra avant de tendre l’argent – bien qu’elle ne donne pas l’impression de vouloir garder son argent près d’elle, mais plutôt de s’assurer que tout convient à la vendeuse. « La caméra est toujours comme sur l’annonce, elle fonctionne bien ? » Elle n’a encore jamais eu de mauvaise surprise lors d’un achat de ce genre, mais elle a entendu des sacrées histoires qu’elle n’a pas envie de voir s’appliquer à elle-même.
ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130
TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances.CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
Les choses ont plutôt été bien rattrapées, y a pas à dire. L’instant de panique passé, le moment d’irritation et d’agacement terminé, la conversation devient enfin plus cordiale et agréable pour les deux partis. Jess’ n’est pas quelqu’un de méchante, loin de là. Et elle peut dire d’avance que la femme qui lui fait face ne l’est pas non plus. « C'est moi, je suis désolée. Votre chien a vraiment l’air gentil et bien dressé, je n’aurais pas dû avoir aussi peur. » Elle voit bien, Jess, que malgré tout, la jeune femme qui lui fait face reste un tantinet méfiante à l’égard de Kalden. Elle ne manque pas les petites oeillades que l’acheteuse adresse à l’animal de temps à autre. Elle sourit néanmoins, peu envieuse de lancer de l’huile sur le feu et alimenter un conflit qui n’a pas lieu d’être. La musicienne fait confiance à son compagnon pour bien se tenir et montrer qu’il est bien éduqué à la plus sceptique. Ainsi il ne bouge pas, se contentant de dresser une oreille lorsque sa maîtresse fait les présentations et évoque son nom. «Livia, et mon fils Gabi » Le visage d’Oxton se fend d’un sourire en serrant brièvement la main de son interlocutrice, puis elle adresse un regard au petit garçon et lui fait un petit signe. « Salut Gabi. » qu’elle lui dit de manière joviale. Elle imagine que c’est important de montrer au gamin que tout va bien et qu’il n’y a aucun soucis. D’expérience, elle sait que les enfants absorbent tous les signaux qui émanent des adultes. Autant ne pas en envoyer de mauvais, c’est bien le moins qu’elle puisse faire après cette très brève altercation. « J’espère que t’as pas trop eu peur. » elle sourit de nouveau avant de reporter son attention sur Livia. Elle proposerait bien à l’enfant de s’approcher pour caresser le chien qu’il n’a de cesse de fixer, mais elle n’a pas super envie de lui faire une fausse joie et provoquer une potentielle crise si sa mère émet un avis contraire. De retour aux affaires, Jess la voit sortir quelques billets. Elle déglutit. « En liquide c’est bon pour vous ? » quelques secondes de réflexion. « Hm… Un chèque c’est possible ? » c’est pas pour être chiante ou retarder l’inévitable, non. C’est juste que quand elle a du cash, ça a tendance à lui brûler un peu les doigts et à disparaître sans qu’elle y fasse trop attention. Au moins si c’est sur son compte en banque, c’est plus facile de gérer. Elle se gratte la nuque en affichant un petit sourire gêné. « Si non, en liquide ça sera très bien. » ouais, si jamais Livia a pas de chéquier, Jess s’en sortira avec des billets. « Pardon, j’aurai dû préciser sur l’annonce. » un peu sa faute, ouais. « La caméra est toujours comme sur l’annonce, elle fonctionne bien ? » Jess hoche frénétiquement la tête et s’accroupit au dessus de son chien. Elle pose son sac par terre et fouille dedans pendant quelques secondes pour finalement en sortir une sacoche. Elle passe la bandoulière autour de son cou et se redresse. « Ouais, elle est encore presque comme neuve. » vu le prix que ça lui a coûté, elle en a pris un soin tout particulier. Consciencieusement, elle vérifie chaque pochette de la sacoche, s’assurant de la présence des batteries de rechange et des différents câbles nécessaires au bon fonctionnement de l’appareil. Une fois la caméra en main, elle l’allume et appuie sur quelques boutons avant de la tendre à Livia afin qu’elle constate par elle-même. Le geste est un peu hésitant, mais elle doit bien s’y résigner. « C’est bête mais… Ca me fait un peu bizarre de m’en séparer. » elle plisse le nez, grimaçant un peu. T’as besoin de l’argent. Elle essaie de se convaincre, quand bien même ça lui fait mal au coeur. « C’est du bon matériel, j’m’en servais pour mes projets d’étude et heu… J’en ai plus trop l’utilité maintenant. » elle hausse les épaules pendant que ses doigts jouent un peu nerveusement avec les sangles de la pochette.
La pression redescend peu à peu, si bien que Livia se fend même d’un sourire sincère lorsque Jess s’adresse à Gabi et lui fait un petit signe de la main. « Salut Gabi. » L’italienne regarde son fils lui rendre son signe, quelque peu intimidé mais pas réellement farouche face à cette tentative de dialogue. « J’espère que t’as pas trop eu peur. » La vérité, c’est que Livia a eu bien plus peur que lui, et le petit confirme ça en niant de la tête, signe qu’il a bien davantage été surpris de se retrouver sur les fesses qu’autre chose. Au fond, Livia s’en veut presque de s’être montrée aussi méfiante alors que la situation ne l’exigeait sans doute pas, mais le temps des excuses est révolu et elle préfère se concentrer sur ce pourquoi elle est venue jusqu’ici, la caméra. « Hm… Un chèque c’est possible ? » La brune hausse un sourcil étonné - la plupart du temps, personne ne veut s'embarrasser d’un chèque et de la possibilité qu’il ne soit même pas valide, mais cela ne change pas grand chose à ses yeux. « Oui, je dois avoir mon chéquier sur moi. » Elle commence à fouiller dans son sac tandis qu’elle voit du coin de l’oeil que la jeune femme face à elle adopte une attitude gênée. « Si non, en liquide ça sera très bien. Pardon, j’aurai dû préciser sur l’annonce. » « Pas de problème, c’est bon. » Victorieuse, Livia sort avec un sourire discret le chéquier de son sac et commence à rédiger la somme tandis qu’elle en profite pour poser quelques questions sur la caméra, ne serait-ce que pour s’assurer un peu plus qu’elle achète quelque chose réellement en état de marche. « Ouais, elle est encore presque comme neuve. » « Parfait. »
Avant même qu’elle ne puisse demander à vérifier - ce qu’elle aurait été presque gênée de faire, mais se serait forcée à tenter, tout de même - Jess lui tend la caméra après avoir vérifié devant ses yeux que tous les autres éléments nécessaires au fonctionnement soient bien présents dans la sacoche contenant l’appareil. « C’est bête mais… Ça me fait un peu bizarre de m’en séparer. » Livia peut le comprendre, mais elle ne peut que regarder la jeune femme d’un air quelque peu désolé, pas réellement certaine de ce qu’elle peut réellement répondre à une telle phrase. « C’est du bon matériel, j’m’en servais pour mes projets d’étude et heu… J’en ai plus trop l’utilité maintenant. » Un instant, l’italienne hésite entre ne pas rebondir sur ce sujet et simplement demander le nom de la demoiselle pour l’apposer sur le chèque, mais quand bien même leur entrevue n’a pas débuté de la meilleure des manières, ce n’est pas dans sa nature d’éviter ainsi le contact, au contraire. « Vous avez fait des études en lien avec la photo ? » Réellement curieuse, elle relève la tête vers la brune avant d’aviser Gabi du coin de l’œil, qui se tient toujours à une distance raisonnable du chien mais ne semble pas décidé à rester en place bien longtemps. Elle détache donc le chèque et le tend à Jess, après s’être assurée que la caméra fonctionnait comme elle l’avait espéré - quand bien même il lui faudrait un moment pour se faire à son fonctionnement. « Je vous laisse remplir le nom ? » Après tout, la destination et l’utilité du chèque n’étaient pas réellement ses affaires.
ÂGE : 23 ans (25.10.2000) SURNOM : cassie est déjà le diminutif de cassandra. si vous avez encore plus la flemme, cass c'est bien aussi. STATUT : les FiAnCaiLLeS sont de l'histoire ancienne. MÉTIER : agent artistique, boss de midas (si si), future meilleure actrice du globe (rien que ça). LOGEMENT : un loft spacieux sur logan city, qu'elle partage avec beyoncé (toujours le chat). POSTS : 3127 POINTS : 130
TW IN RP : ràs, je préviendrai s'il y a des sujets sensibles qui se jouent. TW IRL : ràs.GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : born & raised en écosse, elle est arrivée en australie à ses 18 ans et y a terminé ses études › l'accent a tendance à ressortir assez régulièrement › elle bosse depuis 2020 pour une agence de stars › elle a 5 frères et soeurs plus jeunes qu'elle, tous restés en écosse. Ils se voient environ une ou deux fois par an pendant les vacances.CODE COULEUR : cassie parle bien trop vite en firebrick. RPs EN COURS :
(ambrose#6) make believe that we are kings and queens of our own castle, a story that never ends, a perfect night, a fairytale that you can believe in.
Le petit est marrant. La façon qu’il a de regarder Kalden fait sourire la musicienne. Elle tente une approche avec l’humain miniature (plus miniature qu’elle, c’est plutôt balèze ça.), s’adressant directement à lui. Elle s’attend pas forcément à avoir de réponse et finit par secouer doucement la tête, resserrant un peu sa poigne sur le harnais du chien qui est toujours bien sage entre ses jambes. Elle adresse un sourire à la jeune femme, encore désolée par tout ce remue-ménage pour au final pas grand chose. Maintenant que tout le monde est posé et que la pression est redescendue, chacune peut constater ses torts et laisser ses inquiétudes de côté. Et c’est tant mieux. Malgré ses états d’âme à se séparer de son appareil, Jess doit finalement s’y résoudre. Elle vante un peu la qualité du produit et fait une brève démo sous l’oeil attentif de la petite famille. D’ailleurs elle ne manque pas de remarquer l’oeil intrigué et envieux de Gabi sur la caméra. En temps normal, elle aurait peut-être proposé de la lui faire tenir (sous très étroite surveillance avec extra sécurité et tout le bordel, faut pas déconner.), mais mieux vaut éviter de tenter le diable avant que la vente ne soit conclue. On n’est jamais trop prudent. La jeune maman aura tout le temps le faire avec son mini-elle une fois qu’elle sera l’heureuse possesseur du produit. Jess a un vague moment nostalgique après sa démo et elle ne peut s’empêcher d’ajouter un petit mot. Livia ne manque pas de rebondir dessus. « Vous avez fait des études en lien avec la photo ? » la musicienne sourit en secouant doucement la tête. « Le cinéma. J’voulais devenir réal tout ça. » le rappel pique un peu, il faut l’avouer. Elle s’en veut encore d’avoir laissé tomber aussi facilement. Mais au moins, elle a plus de temps pour s’adonner à sa passion première, à savoir la musique. Et ça se profile pas mal ces derniers temps. « Maintenant j’me contenterai des clips de mon groupe. » elle sourit en hochant la tête. Ca sera suffisant et elle s’en contentera très bien. Si ça se trouve, un jour prochain, on pourra les voir sur les chaînes musicales. Y a encore des gens qui regardent des chaînes pareilles d’ailleurs ? Rien n’est moins sûr. Internet a largement pris le pas. « Je vous laisse remplir le nom ? » elle acquiesce et s’exécute. Elle grimace en écrivant son prénom en entier, c’est assez rare d’avoir à le faire et ça lui fait presque bizarre. Elle chipote vraiment pour pas grand chose des fois, c’est dingue. Une fois fait, elle rend le stylo à Livia et range le chèque bien précieusement dans la poche intérieure de sa veste. « Bon hé bien voilà qui scelle le pacte. » comme si elle venait de vendre son âme à Livia. Elle ricane toute seule à sa propre bêtise et secoue la tête. « Merci et faites en bon usage, surtout. » elle désigne la caméra d’un geste de tête. « Et encore désolée pour tout à l’heure. » elle hausse les épaules avant de faire un bref signe de main au petit Gabi pendant que Kalden se relève en s’étirant. Bon bein, une petite centaine de dollars, c’est toujours ça de pris. Même si ça lui a coûté son âme.