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 Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad

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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyJeu 28 Mai 2020 - 12:16


“Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”


Il y a des moments où tu regrettes de ne pas répondre au téléphone. Ces moments où tu vois s’afficher un numéro que tu ne connais pas, un numéro dont tu te dis que ça sera une nouvelle démarche téléphonique provenant sûrement d’une arnaque visant les personnes les plus crédules. Seulement, parfois c’est l’hôpital qui t’appelle afin de te prévenir qu’une personne proche de toi vient d’y rentrer après un accident de voiture. C’est exactement ce qu’il s’est passé avec moi, curieux j’ai quand même écouté le message vocal quelques minutes plus tard en priant de ne pas le supprimer à la place. On venait de m’annoncer qu’Amos était rentré à l’hôpital, qu’il avait eu un accident en état d’ébriété. On ne m’avait donné aucune information sur son état, si c’était grave ou non. Je m’en suis tellement voulu sur le coup que maintenant je passe le voir régulièrement pour prendre de ses nouvelles même si parfois ce n’est qu’en coup de vent. L’accident n’était " pas si grave " que ça, mais cette impression que tu ressens au plus profond de toi quand on t’annonce ça, c’est horrible, à chaque fois que je croisais quelqu’un à l’hôpital qui venait pour un accident de la route ou même à domicile, je ne pouvais m’empêcher d’avoir de la peine pour eux, je ne pouvais m’empêcher de me dire qu’ils ont peut-être eu moins de chance qu’Amos.

Aujourd’hui c’est une énième visite que je lui rends, je devais initialement passer chercher Chad avant d’y aller, mais il m’a finalement envoyé un sms pour me prévenir qu’il allait être un peu retenu, mais qu’il ne tarderait pas, il sera bien présent. Je dois avouer que ça me fait un petit truc, ça fait un petit moment qu’on ne s’était pas retrouvé tous ensemble, les frères Taylor. En réalité il manque l’avant dernier de la famille, mais il n’est pas à Brisbane aujourd’hui et impossible de le joindre sur son téléphone. On va dire que c’est déjà un très bon début, on ne va pas se plaindre, on pourra seulement regretter que ce soit en de telle circonstance. J’aimerais que cette fratrie se renoue ensemble, qu’on redevienne aussi proche qu’il y a maintenant plusieurs années, qu’on laisse de côté les petits différents que l’on a, que l’on commence à se refaire aveuglement confiance, qu’on redevienne des frères. Travail difficile, mais je ne perds pas espoir, c’est en bonne voie, peut-être que ce malheureux accident permettra au moins d’accélérer les choses entre nous.

Après quelques minutes à traverser la ville, j’arrive finalement à l’hôpital. Je croise toujours cette infirmière qui me regarde avec insistance, ce qui me donne toujours l’impression d’avoir quelque chose de coller sur mon visage et ça fait très bizarre. Par chance, Amos n’a pas de visiteurs, on pourra donc être tranquille, sans qu’il ne reçoive un interrogatoire sur comment ça a pu lui arriver. « Salut ! Comment vas-tu ? » Question conne j’en conviens, s’il est couché sur un lit d’hôpital c’est que ça ne doit pas être la grande forme. J’évite de parler trop fort afin de ne pas déranger les autres chambres, chose compliquée alors que j’ai l’habitude de parler fort dans les amphis. « Chad ne devrait pas trop tarder, on devait venir ensemble, mais il a pris un peu de retard à la salle. » J’ai peut-être grillé la surprise, je ne sais pas si Chad l’avait prévenu qu’il passerait, mais en tout cas maintenant c’est foutu. « Tu veux que j’aille te chercher quelque chose à boire ? Grignoter ? » Comment ça je joue à la maman poule ? J’ai bien le droit de prendre soin de mon frère, comme ça je pourrais le taquiner plus tard en plus, une pierre deux coups, ça me va très bien à moi.


@Chad Taylor @Amos Taylor :l:


Dernière édition par Liam Taylor le Ven 19 Juin 2020 - 4:25, édité 1 fois
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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyLun 1 Juin 2020 - 1:15




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Assis sur le bord de mon lit d’hôpital, j’évalue mes chances d’en sortir bientôt. Je jauge les risques éventuels qu’impliqueraient de signer la déchargé confiée la veille par Alice l’infirmière, celle qui a planté dans mon esprit la graine du doute. Mes blessures sont-elles plus graves qu’il n’y paraît ? Ne sont-ce pas que des fractures que le temps soignera ? Et comment pourraient-elles être aussi importantes alors qu’elles sont supplantées par les plaies de mon âme ? Sarah est intervenue de la plus triste et désagréable des manières dans mon quotidien. Elle a abîmé ma quiétude d’un coup de canif en m’obligeant à épouser la traître position de l’homme adultère. Sauf que moi, je ne l’entends pas de cette oreille. Je considère qu’une séparation longue de trois ans et son matraquage pour me forcer à signer les papiers du divorce a fait de moi un homme célibataire dans le déni, durant une éternité et qui aura perdu son temps à s’accrocher à une histoire révolue. J’estime ne plus avoir de compte à lui rendre et son cinéma, ici même, pour chasser l’objet de mes sentiments, a nourri ma rancœur. Elle est obèse aujourd’hui et, quoiqu’elle ait été ma femme pendant des années et qu’elle ait porté notre fille durant neuf fois, je ne lui concéderai plus jamais le moindre regard accusateur sur ma nouvelle vie. Je l’en ai tenue à l’écart d’ailleurs. Elle n’a jamais eu vent des raisons de mon déménagement pour Brisbane. Sur l’heure, je n’ai qu’un souhait : retrouver au plus vite ma vigueur et réparer les brisures du vase cassé qu’est ma relation avec Raelyn. Tapisser son salon de fleurs ne sera pas suffisant. Sans doute les jettera-t-elle à la poubelle dans un geste symbolique. Aucune autre idée ne m’est venue et, tandis que prendre appui sur mes bras réveille la vive douleur de ma côte, je me rends à l’évidence : je ne bougerai pas d’ici aujourd’hui. Je ne poserai aucune signature sur cette foutue décharge. Au contraire, je risque de m’écrouler au milieu du couloir et de me retrouver à la case départ : alité. Alors, j’abandonne en soupirant de dépit. Je regarde tomber ma dignité en lambeaux et mes espoirs d’agir vite se réduire à néant jusqu’à ce qu’une voix familière m’arrache à mes lamentations. Liam est là et je mentirais si je prétendais d’être surpris de l’apercevoir sur le seuil de la porte. Depuis mon admission, il vient régulièrement et j’en suis davantage touché qu’effaré. La mort de Sarah m’a considérablement éloigné des autres. Pas seulement de mes proches, mais eux aussi ont fait les frais de ma vie post-décès. Je l’ai menée en autarcie et, mes sentiments, je les ai enfermés dans une petite boîte fermée à clé et à double tour. Peu à peu, j’ai réussi à me convaincre que j’étais fondamentalement seul et surtout solitaire.  La vérité est différente cependant. Les visites se pressent et je crois que ça fait du bien… En tout cas, celle-ci, elle est bonne pour mon moral. « Bah… » ai-je lancé non sans lui avoir retourné au préalable sa politesse. « Regarde-moi. C’est pas grand-chose pourtant. » Or, j’ai cent ans d’âge : je me sens épuisé. « Ah oui ? Il m’a pas dit qu’il passerait. En même temps, je m'en doutais, mais... je ne l’ai même pas prévenu en fait. » Et, j’en ai eu honte tant ce choix est paradoxal en comparaison à mon envie de renouer et, le plus triste, c’est qu’il me serait impossible de me défendre de cette indélicatesse en m’appuyant sur le caractère bavard de notre mère. « Il doit être furieux. C’est toi qui lui as dit ? » À moins que ladite matriarche n’ait actionné la mécanique du téléphone arabe. Et, Sarah ? Lui a-t-elle téléphoné pour lui rapporter ce dont elle a été le témoin privilégié. Est-ce pour cette raison qu’ils ont décidé de venir, à deux, comme deux justiciers ligués pour défendre les intérêts de leur belle-sœur ? « Et non, j’ai besoin de rien. Rien que tu pourrais trouver ici de toute façon. » L’alcool en l’occurrence, mais c’est mon sujet tabou. « Faut que je me casse au plus vite. Mais, dis-moi, toi ? Comment tu vas ? » ai-je ajouté en luttant pour m’asseoir plus au centre du matelas, le dos appuyé contre une espèce de renfort à barreaux m’évoquant ceux d’une prison.




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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptySam 6 Juin 2020 - 12:06




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Je ne suis décidément vraiment pas fan des hôpitaux. On y sauve des gens, on y donne même la vie, mais c’est aussi là qu’on la perd le plus souvent. L’odeur m’est insupportable et pourtant j’y reviens comme souvent depuis qu’Amos est admis. Je m’étais donné comme mission de réussir à ramener Chad avec moi et ce même s’il était plutôt contrarié d’avoir été la dernière personne à être au courant. C’est qu’on a un caractère plutôt fier dans la famille. Ça peut paraître bizarre de dire ça, mais je les comprends tous les deux, je n’aurais pas aimé être mis dans la confidence au dernier moment tout comme j’aurais hésité à tout raconter quand on sait à quel point on marche parfois sur des œufs en parlant entre nous. Je fais moi-même beaucoup d’efforts, je sais qu’on me cache certaines choses que ce soit venant de l’aîné ou venant de Chad, pour le moment ça m’attriste plus que ça m’agace, j’espère simplement que ce ne soit rien d’important ou la déception ne serait que plus grande.

Arrivée dans la chambre, Amos prend la peine de répondre à ma question conne alors qu’il doit avoir fait à peine quelques mètres en tournant autour de son lit pour se dégourdir les jambes, s’il a la force de se lever déjà…. Je lui dépose quelques conneries que j’ai achetées avant de venir sur la petite table, sa mine n’a pas l’air de s’arranger alors qu’il ne doit plus lui rester très longtemps avant de sortir de l’hôpital. On en vient finalement à Chad, à ma gourde quand je lui ai moi-même annoncé l’entrée d’Amos aux urgences, je sais que ce n’était pas à moi de le faire, mais je pensais vraiment qu’il s’en était chargé. « Il a eu un petit empêchement de dernières minutes, mais il m’a promis qu’il serait là. » Et je le crois, je n’arrive pas à savoir s’il le montre vraiment ou non, mais je suis certain que l’on désire tous la même chose, à notre façon, se retrouver enfin tous ensemble. Je fais le tour de la chambre en trois pas avant de me poser contre le mur face à mon grand-frère qui me donne l’impression de vraiment se sentir mal de ne pas avoir prévenu notre cadet. Mon air de petit joyeux disparaît peu à peu, ce n’est pas encore le moment des réjouissances et je comprends très bien ce qu’il peut ressentir actuellement. « Je plaide coupable, ça m’est sorti tout seul de la bouche, je n’ai pas vraiment réfléchi, tu me connais…. mais ne t’inquiètes pas pour ça, je me suis chargé de tout. Je ne lui ai pas donné tous les détails. » Oui, ce n’est pas non plus à moi de le faire et j’aurais peut-être plus aggravé la situation qu’autre chose, niveau boulet je suis le roi dans ce domaine. Ce n’est pas non plus le moment d’aborder le sujet dont j’ai eu vent par notre mère. Je ne vais pas dire que je suis déçu, je sais que ça a été très dur pour lui et je préfère avoir sa version que de voir les paroles biaisées de notre mère, reine de l’exagération. Alors, je vais attendre, attendre qu’il soit prêt à le faire, tout comme j’attends que Chad le soit aussi. Maintenant que j’y pense, il me faudrait sûrement l’oscar pour de la patience pour ma performance avec mes frangins. « Tu es sûr ? Ça ne me gêne vraiment pas. Tu veux un petit café? »

On en vient finalement à parler de moi, ce n’est pas vraiment ce qui était prévu à la base en venant ici, mais si ça peut lui permettre de se décompresser un peu alors pourquoi pas. Bon, ok, j’avoue que j’aime bien parler de mes dernières aventures, après tout il faut bien entretenir ce petit ego qu’est le mien. « Oh tu sais rien de bien intéressant, je vais être publié dans une revue d’archéologie à Cambridge et ils m’ont aussi proposé un poste d’intervenant pour un semestre ou pour toute une année. » Oui, je balance ça comme ça, avec un large sourire comme si ce n’était rien, comme si c’était une opportunité qui arrivait tous les jours. Le seul problème c’est que je n’ai encore rien décidé. J’aimerais dire qu’il n’y a rien qui m’enchaîne ici, mais il y a la famille, mes frères, mon poste de conservateur que j’ai réussi à avoir après avoir travaillé d’arrache-pied pour l’avoir, alors je suis perdu, je ne sais pas quoi faire. Il doit sûrement remarqué le doute qui m’envahit à cet instant présent et je baisse le regard pour éviter son jugement, parce que je pense déjà connaître sa réponse et ça pourrait peut-être m’influencer dans mon choix. « Rien n’est encore décidé pour le dernier point, mais qui serait assez fou pour refuser hein ? » Je cherche son approbation ou peut-être le contraire, ça serait pour qu’il me retienne ? Qu’il me donne une bonne raison de ne pas partir ? « Ça doit bien être la première fois que tu me vois aussi indécis sur un sujet. »


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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyLun 8 Juin 2020 - 1:46




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Et par deux fois, par deux attitudes propres à sa personnalité, il accroche un sourire tordu sur mes traits bouffis par les ecchymoses. La première, c’est d’avoir cherché des excuses au retard de Chad, Chad que j’aurais attendu si j’avais pris la peine de l’avertir de mon accrochage. La seconde, elle est plus ou moins semblable, si ce n’est que c’est lui qu’il essaie de dédouaner à présent… à tort cependant. « Il n’y a pas de mal, Liam. Tu as fait ce qu’il fallait. » A choisir, je préfère qu’il soit celui qui ait corrigé le tir de ma bourde en lieu et place de notre pipelette de mère. Certes, je soupçonne qu’elle a déjà fait le tour des chapelles pour se lamenter de mes choix, pour brosser le portrait de celle qu’elle appellerait ma maîtresse, pour exprimer sa frustration par rapport à mes choix jamais assez juste à son goût et, par extension, plaindre Sarah. « Pour être honnête, je ne sais pas si je n’aurais pas attendu d’être sorti pour le prévenir. » ai-je admis, non sans honte, mais dénué de la majorité du doute. « Ça se dégrade, entre lui et moi. La dernière fois qu’on s’est vu. » Et ça remonte à l’époque des incendies estivaux. «  Il m’a carrément comparé à un requin parce que je lui ai demandé ce qu’il se passait avec Kelly. » Tandis que je remonte le film de cette conversation, je laisse planer un silence bref : je m’égare dans mes pensées, mais je me reprends. « Un requin. Tu imagines ? » Je suis bien des choses, mais pas un prédateur pour mes frères. Ils ne sont pas ennemis, eux. Ils sont les derniers de mes proches pour lesquels je nourris une affection profonde et de sincères regrets. Ils ne méritaient pas, après la mort de Sofia, que je repousse au loin leur main tendue pour me soutenir. One ne change pas le passé, malheureusement. Je l’apprends chaque jour à mes dépens. « Alors, si en plus tu as réussi à désamorcer le conflit, tu as été parfait. » Comme toujours, me suis-je gardé du compliment. J’ai plutôt opté pour un refus poli à la faveur de ses attentions et quelques remerciements d’usage. Le café est dégueulasse à l’hôpital et, de plus, je n’ai pas envie qu’il quitte prématurément cette chambre. J’entends bien profiter de ce tête à tête pour éclaircir la question qui me taraude, mais plus tard. Après m’être inquiété de lui, du neuf dans sa vie, de son boulot ou de ses projets, de ses histoires de cœur si tant est qu’il en ait. Je ne veux pas trancher dans la chair fine et délicate du sujet qui nous opposera peut-être. Plus tard, sans doute, et si la chance est mon alliée, avant l’arrivée du troisième larron.

La difficulté lorsqu’on a choisi de vivre en ermite avec le deuil et la culpabilité pour concubine, c’est la légitimité. Mes conseils seront-ils pris au sérieux ? Ai-je même le droit d’en formuler alors que sa vie professionnelle – réussie de surcroît, bien mieux que la mienne – est le fruit de son seul labeur ? il la gère de main de maître, Liam. Il n’a jamais eu besoin de mon assentiment pour prendre des décisions. Je suis têtu, il est résolu, c’est les cartes tirées par l’un et l’autre lors de la distribution des rôles. Toutefois, Cambridge m’apparaît soudainement comme le bout du monde et, bien que je sois fier de mon cadet, je ne suis pas certain d’avoir envie de le laisser nous fuir. Je suis à peine convaincu d’être en position de faire valoir un avis quelconque. Et pourtant, je me lance. Je faiblis face à son hésitation. Je l’entrevois comme une lézarde dans laquelle m’infiltrer pour, égoïstement, le retenir. « Et bien, il y aura au moins un Taylor qui fera des émules. » ai-je déclaré avec admiration. Elle n’est pas feinte. Elle est bougrement honnête et, si je n’étais pas défiguré – merci l’exagération – le masque serait visible à l’œil nu. « Tu as toujours été le plus malin d’entre nous. Ce n’est pas surprenant ceci dit, bien moins que toi qui ne sait pas  quoi faire. » Accepter ? Refuser ? Je n’envisage pas de ce qu’une fois soit en train de le retenir. Sa famille peut-être ? Ce n’est pas impossible et je poursuis. « Tu sais que c’est mon job, ça ? » Je tente une vaine plaisanterie, mais c’est un leurre. « Si tu hésites, c’est que dans le fond, tu as déjà pris une décision. Tu n’as pas envie de partir. Je me trompe ? » Je ne le manipule pas. Je ne plante pas une graine d’ivraie dans son crâne. Je fais simplement entendre ma voix quand il me tarde d’entendre la sienne. Je suis suspendu à ses lèvres, soucieux de découvrir si le temps a effectué un travail de sape sur notre complicité. Le cas échéant, je ne donne pas cher de la déclaration sui s’ensuit aussitôt, une plus personnelle, une qui me concerne. « Elle t’a dit, pas vrai ? » Si pas l’une, ce sera l’autre : Sarah est sans limite pour obtenir l’apitoiement des miens. « Je sais que tu n’es pas là pour ça, mais j’ai besoin de savoir à quelle vitesse elle a décroché son téléphone. » me suis=je justifié moins énigmatique que convaincu qu’il est au courant. Il a eu vent de toute l’histoire et si son comportement demeure intacte, fidèle à ce qu’il est : il sait, me chuchote mon intuition.





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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyJeu 11 Juin 2020 - 12:33




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J’ai toujours été franc avec mes frères et j’ai toujours accepté de prendre la faute sur moi si c’était le cas, ce qui m’a déjà valu quelques engueulades par le passé, mais au moins j’ai la conscience tranquille. Alors, quand Amos soulève un détail important dans ce que je dis, je ne peux que lui accorder le fait que j’ai peut-être trop parlé, comme à mon habitude, plus t’as une grande gueule à parler à longueur de temps et plus il est compliqué de retenir certaines infos. Il essaie de me le masquer, mais je le vois bien sur son visage, il ne va pas si bien que ça et je ne pense pas que ce soit en rapport avec ses blessures. Il essaie de me convaincre que j’ai bien fait de prévenir Chad, mais je ne peux continuer de penser à mon erreur, j’aurais simplement dû forcer Amos à le faire. Il s’explique, me fait un petit résumé de ce qu’il s’est passé entre eux deux et j’aurais dû être là, j’aurais dû être présent pour calmer la situation, c’est la croisade que j’ai décidée de mener, faire en sorte que tout ceci s’arrête enfin. « Je suis certain qu’il ne pensait pas à mal. Tu sais très comment on peut être parfois, on ne réfléchit pas vraiment à ce qu’on dit... » Moi-même je ne suis pas vraiment fier de ce que j’ai bien pu leur balancer, surtout à Chad quand il est parti de la ferme familiale, mais j’ai simplement eu la chance que nos liens étaient plus solides qu’actuellement. Tête baissée, il continue et me remercie encore, ça va être plus compliqué que prévu, je ne m’attendais pas à ce que leur relation soit à un tel niveau. Peut-être est-ce une utopie de penser que ce soit encore faisable ? Qu’on puisse de nouveau se retrouver tous les trois ensemble, boire des bières autour d’un feu de camps, se raconter des histoires toujours plus farfelues les unes que les autres comme on en avait l’habitude de faire près de la ferme. On en a sûrement passé l’âge de plus années, mais bordel qu’est-ce que ça me ferait plaisir qu’on retrouve cette innocence perdue. « J’espère avoir réussi…. J’espère que Chad viendra aujourd’hui…. Non, j’en suis persuadé, ne t’inquiètes pas, il va venir. » Plus qu’Amos, c’est à moi aussi que j’essaie de me convaincre, j’ai confiance en notre petit frère, il ne me l’aurait jamais promis s’il savait déjà qu’il ne viendrait pas.

Une fois de plus, je me confie, je lui avoue quelque chose dont je n’ai parlé à quasiment personne en dehors de Chad et Marius. Quelque chose d’important pour moi et qui me perturbe légèrement. Oui, perturber, c’est compliqué à croire venant de moi, mais c’est pourtant la vérité. Comme je lui ai avoué, comment passer à côté de cette offre ? Mais en même temps, j’ai l’impression de rechercher à ce que tout le monde me retienne, à ce que chacun trouve l’excuse parfaite pour ne pas me laisser partir, sûrement un réflexe pour ne pas regretter ma décision dans l'avenir. Je ne peux retenir un léger rire en écoutant mon frère parler. « Je suis loin d’être le seul malin dans la fratrie, c’est seulement une affaire de passions différentes et d’une suite événements malheureux qui ont fait qu’on a pris des chemins totalement différents. » Ils sont très loin d’être cons, bien au contraire, je ne me suis jamais considéré comme le plus intelligent, certes je suis probablement celui qui a fait de plus longues études, mais l’intelligence ce n’est pas que ça, c’est quelque chose de plus important que la simple capacité à pouvoir faire des grandes écoles. Je le pense sincèrement, ils sont mon égal, eux plus que quiconque après ce qu’il s’est passé. « Je ne sais pas vraiment…. Il y a tellement de choses qui me retienne ici, mais en même temps j’ai toujours vécu pour ma passion. Voilà où j’en suis, voilà pourquoi je suis autant partagé dans cette décision. » J’en dévoile un peu plus, j’approche de la quarantaine et c’est le moment que j’ai choisi pour hésiter dans ma vie. Il n’y a pas un délire avec la crise de la quarantaine d’ailleurs ? Ça ne vient peut-être pas de moi, mais de cette merde.

Si j’avais dû m’attendre à ce qu’il enchaîne sur un autre sujet, ça n’aurait clairement pas été sur celui-ci que j’aurais fait mes paris. Il ne lui a fallu que quelques mots très vagues et pourtant je comprends tout de suite de quoi il veut parler. C’est surpris que j’essaie de trouver le moyen d’engager à mon tour cette conversation, cet échange qui va sûrement être plus compliqué que le précédent. Notre mère n’a jamais su garder quelque chose pour elle, toujours à se sentir obligé de mettre le monde au courant et ce, encore plus rapidement si ses fils la déçoivent. « Oui…. Elle m’a appelé il n'y a pas si longtemps que ça. » Que j’affirme. Je le laisse faire, si ses liens avec notre frère sont compliqués, je vous laisse imaginer ce que ça peut donner avec nos parents…. S’il y a bien quelque chose à éviter, ce sont les repas de familles, je ne vous souhaite pas d’y assister. « Je ne sais plus trop, tout ce que je peux te dire et aussi en déduire, c’est qu’elle a fait une sacré rencontre la dernière fois qu’elle est venue te voir. » Petite tentative pour détendre l’atmosphère qui finalement n’a pas l’air d’être très fructueuse. Je replonge dans mes pensées, j’essaie de ne pas trop montré ce mélange de tristesse et de soulagement que je ressens. Parce que oui, je n’étais pas au courant et même si notre mère exagère souvent, je sais qu’il y a une grosse part de vérité dans ce qu’elle dit et je suis en partie déçu qu’Amos ne m’ait rien dit jusqu’à aujourd’hui. La distance mise  entre nous est donc si grande que ça ? « Alors, dis-moi, qui était-ce ? » Je le mets un peu au pied du mur, mais j’ai ce besoin de savoir, j’ai besoin de savoir ce qu’il se passe dans sa vie, de connaître toute la vérité. Je ne veux plus de secret entre nous, j’ai besoin de cette confiance, je ne pourrais jamais me tourner d’eux, qu’importe ce que mes frères pourraient bien me dire. « Tu n’as plus besoin de me le cacher. Je te l'assure. »


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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyDim 14 Juin 2020 - 16:48




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Peut-être a-t-il raison, Liam. Peut-être que Chad n’a pas réalisé l’impact du mot de vocabulaire employé ce jour où je lui ai rendu visite à l’hôpital après les incendies. Il n’empêche que l’analogie m’a fait mal. Elle ne m’a pas blessée dans mon orgueil sous prétexte qu’être comparé à un prédateur n’a rien de louangeur. Non ! Depuis le temps, j’aurais déjà oublié. Elle m’a heurté de plein fouet dans l’affection que je nourris pour mon cadet et, cette déception, elle s’attraperait à pleine paume tant elle transpire du timbre de ma voix. Liam est bon cependant. Liam est fédérateur et sauveur. Je sais qu’il a à cœur que les liens de notre enfance retrouvent leur splendeur d’avant. Moi, si je trouve son combat des plus nobles, je crains qu’il ne s’épuise pour l’impossible. Je le redoute non sans perdre l’espoir que son sens de la persuasion aura raison de notre entêtement respectif. Est-ce de par sa faute que nous en sommes arrivés là, Chat et moi ? Parce que nous sommes tous les deux têtus comme des mules ? La rancœur aidant par rapport à Sofia que nos tempéraments y auront en effet contribuer. En attendant, je doute moins que Liam lui-même. « Il va venir. Je le sais. » La mécanique des coudes s’enclenche face à l’adversité. C’est quand l’un ou l’autre des Taylor a un problème que nous nous soudons le temps de quelques jours. Dès lors, je suis convaincu et je le confirme d’un sourire engageant. Il annonce la couleur de la suite d’ailleurs. Je n’ai pas envie que l’on s’attarde sur les deux bras cassés relationnels de la famille. Je préfère m’intéresser à la vie de Liam. Elle est en mouvement. Il se présente devant lui des opportunités sous forme de dilemme presque cornélien. Entre ses proches dans leur globalité – famille et amis – et sa carrière professionnelle, il hésite et je réprime difficile toute envie d’être égoïste derrière un compliment. Je suis fier de lui et je l’atteste avec humour. « Disons que dans ce cas, tu es sûrement le plus proactif. » Celui qui a osé assumer ses passions, celui qui n’a pas vécu son ambition comme une tare, celui qui en avait si je ne me risque à le comparer qu’à moi, moi qui ai vivoté à la ferme à travailler la terre et à prendre soin des chevaux parce que c’était là, que ça ne sortait pas du cadre de mes habitudes et, par conséquent, rassurant. Sans doute aurais-je dû affirmer qu’il est plus courageux qu’intelligent. Peut-être. Je ne sais pas. « Il y a une femme ? Parmi toutes les choses qui te retiennent. » Seule donné dans l’équation de son choix cornélien qui pourrait l’enchainer à Brisbane d’ailleurs. « Parce que si tu hésites pour nous, ça sera bien la première fois. Que tu sois ici ou ailleurs, de toute façon, on sera toujours là. Même si je n'ai pas envie que tu partes. » Tous. Toujours là. Ou presque. Il manque quelques entrelacs, mais… ce n’est pas le propos. Il est à présent question de nos opposés en genre qui, assurément, représentent la faiblesse de nombre de nos opposés. Je m’en pensais épargner, de celle-là. A l’instar de Liam, j’ai longtemps envisagé de ce que les femmes n’avaient sur moi qu’un effet relatif. Je ne perds ni moyen ni discernement devant un sein nu. Mais ça, c’était avant Raelyn…. Raelyn dont, j’en suis certain, il a déjà entendu parler par téléphone interposé. Alors, pourquoi ai-je grimace pour cette évidence ? Pourquoi ai-je subitement cette sensation d’être coupable ? Je réfléchis à la hâte. Les yeux baissés sur mes mains posés sagement sur mes genoux – assis sur mon lit, je fais face à mon petit frère – je réalise que si je nourris un regret, c’est d’avoir caché à tous et toutes les nouveautés dans ma vie. Je le comprends alors qu’il enfonce le clou sans en prendre conscience.

Il l’enfonce avec douceur en m’invitant à ne plus creuser de mes mains ce fossé qui souvent nous sépare. « Oui ! A tout niveau. Elles sont incomparables. Aussi différentes que la lune et le soleil et crois-moi, elles n’ont rien de complémentaires. » ai-je entamé en relevant enfin le regard. « En réalité, c’est pas exactement ce que j’ai cherché à faire. Le cacher comme si c’était mal. » Si ça ne l’est, ce n’est qu’à la lumière des valeurs inculquées au gosse au sujet du bien et du mal, celles entérinées par les lois qui décident ce qui est punissables ou non. Sauf que j’en ai perdu quelques-unes avec mes plumes à la mort de Sofia. Comment avoir pleinement foi en ces notions – surtout la dernière – alors que l’assassin court toujours ? Que le responsable indirect boit le nectar des femmes entre leur cuisse pendant que je pleure mon enfant en silence, sans bruit pendant que nul ne l’inquiète, moins encore la police ? « Raelyn est une femme indépendante à des kilomètres de Sarah. Quand j’ai commencé à la fréquenter, je n’ai pas imaginé qu’on en serait là elle et moi. J’ai pensé qu’elle se lasserait. Tu sais, un peu comme ces femmes qui ont déjà tout, qui n’ont pas besoin de toi, qui cherche juste de quoi s'égayer de peur de s’ennuyer. Et, ça m’allait. » Quoique je n’aurais pas pris mon doigt dans cet engrenage si je n’avais pas été certain que Sarah le voulait son divorce. A l’époque, c’était toutefois surtout pour moi, pour ne pas me retrouver dans la position indélicate et déshonorable de l’homme adultère… ce que je suis finalement devenu. « Les choses ont changé sans que je ne m’en rende réellement compte. Et elle non plus, je pense. » J’en ai la conviction : elle l’a clairement formulé. « Mais, contrairement à ce qu’ils disent… » Il faut entendre : maman. « … Je ne trompe pas Sarah. Je suis marié légalement, mais avant de me lancer dans un truc, j’ai pris la peine de m’assurer qu’elle voulait toujours de son divorce. » Mais, le temps l’a rendue capricieuse, sournoise et indécise, à moins qu’elle ne l’ait toujours été, mais que mes œillères m’ont gardé de cette réalité.





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Charlie Beauregard
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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyMer 17 Juin 2020 - 20:43

La nouvelle ne lui avait pas arraché son téléphone des mains dans un geste de renoncement. Non, elle avait été annoncée un peu nonchalamment, comme un détail proéminent qu'on essayait de noyer dans la banalité. Chad en voulait presque autant à Liam d'avoir voulu – sciemment ou pas – dédramatiser la situation qu'à Amos de lui avoir caché son accident. Mais sa rancœur n'avait rien légitime. Elle n'était destinée qu'à satisfaire son affection pour la grandiloquence, car il avait été le premier à se garder de les prévenir lorsque les places avaient été inversés, et sans doute serait-il le dernier à entretenir le mensonge d'une vie. Il avait promis à Liam de rendre visite à son frère en sa compagnie, et c'était bien la seule raison qui l'avait empêché de se hâter au chevet de son plus vieil aîné depuis cette séance de sport qui lui paraissait si vaine aujourd'hui. Il avait tout de même tenu à prévenir Amos de son inquiétude par message, qui avait mis plus d'efforts pour tempérer ses ardeurs que les tentatives à peine convaincantes de Liam. Ils ne pouvaient nier que la ressemblance de leurs attitudes était flagrante et trompait difficilement sur leur filiation. Chad avait même déployé plus de sournoiserie encore pour mettre en sursis les préoccupations familiales. Et il acceptait un peu amèrement le retour de bâton que son frère lui assénait peut-être un peu malgré lui, mais dont l'écho avec leur dernière discussion était indubitable. Amos n'avait pas digéré les secrets auxquels il avait voulu s'accrocher encore un peu, et même s'il le nierait il ne l'avait pas tenu à l'écart de sa communication par hasard. C'était peut-être un peu puéril mais amplement mérité.

Chad jeta un œil nerveux à sa montre. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, et sa jambe s'agitait fébrilement sous le bureau devant lequel il était retenu. Le patron de l'Hibiscus avait trouvé judicieux de le faire attendre ce jour précis pour lui faire part de son planning du mois. Il l'entendait jacasser devant la porte avec des adhérents, et cette voix qu'il trouvait d'ordinaire si sympathique lui semblait irritante. Il n'aurait pas rechigné à se joindre aux bavardages s'il n'était pas si pressé. Liam l'avait relancé à plusieurs reprises, et s'il avait réussi à gagner du temps les deux premières fois, il s'était résigné à le laisser partir devant lui. La porte s'ouvrit enfin dans un rire retentissant. « Désolé pour l'attente. » s'excusa-t-il platement en contournant le bureau. Pas autant que lui, aurait pu-t-il répondre si un sourire tout à fait hypocrite n'avait pas contredit ses pensées. « Je suis un peu pressé à vrai dire. Urgence familiale. » rétorqua-t-il tout à fait brièvement pour lui faire comprendre qu'il n'aurait pas d'explications approfondies. Après quelques clics, il lui tendit la feuille qu'il aurait très bien pu lui envoyer par mail, et que Chad accepta dans un geste de reconnaissance affectée. En fait, le trentenaire aurait très bien pu s'échapper plus tôt, car il lisait dans les yeux de son interlocuteur la déception d'une idée avortée. Ils iraient boire un verre un autre jour, avait-il promis sur le départ. Le trajet jusqu'à l'hôpital fut sans encombres, et Chad se félicita même de ne pas être si en retard par rapport à ses prévisions. Il se faufila dans les couloirs comme s'il était familier des lieux, et se présenta à l'accueil. Liam était déjà dans la chambre, mais l'infirmière l'autorisa à entrer tout de même. Quelques petits coups de courtoisie à la porte pour annoncer sa présence, et il se greffa à leur réunion. Amos était bien meilleur que lui pour faire bonne figure, mais ses bandages et ecchymoses ne trompaient pas. « Quand tu m'avais proposé un verre, j'avais imaginé un cadre un peu plus sympa. » plaisanta-t-il comme ils savaient si bien le faire pour couvrir un malaise. En vérité, Chad était content de voir leur trio réuni, mais avait la curieuse impression d'avoir interrompu quelque chose. « Je peux attendre devant si vous voulez. » proposa-t-il sans la moindre intention de les faire culpabiliser d'avoir leurs instants d'intimité. D'ailleurs, n'importe lequel des deux aurait fait la même chose à sa place.



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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyJeu 18 Juin 2020 - 4:59




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Nos relations sont plus que compliquées en ce moment ne m’aident pas vraiment à savoir s’il est bien possible ou non qu’on ne tienne plus vraiment parole. C’est ce que je pourrais bien me dire si je n’avais pas parlé avec Chad la semaine dernière, mais en y réfléchissant encore un peu plus je sais qu’il viendra. Malgré tout ce qu’on a bien pu se cacher, malgré cette distance entre nous, on ne pourra jamais couper ce lien du sang qu’on partage ensemble et aujourd’hui Amos a besoin de ses frères, tous ses frères. « Ne t’inquiète pas pour ça, pense à autre chose, tu vas te faire des rides si tu commences à t’inquiéter. » Je fais référence aux deux trois rides qui commencent déjà à apparaître du haut de ses quarante piges, oui il se fait vieux le bougre. Ça me gêne un peu qu’on parle de moi alors que de base je suis venu pour le voir lui et pour prendre de ses nouvelles, pas pour lui ajouter en plus mes propres tourments. Ça fait vraiment bizarre de parler de ça alors que j’ai toujours eu pour habitude de prendre facilement mes propres décisions, je ne me souviens même plus de la dernière fois où j’ai bien pu hésiter, probablement quand j’ai hésité entre pizza quatre fromages ou pizza poulet/bacon. Amos continue avec ses compliments et je n’en perds pas une miette, je saurai ressortir mot pour mot ce qu’il me dit au prochain repas de famille. « Je peux t’aider à l’être un peu plus toi aussi si tu le veux. » Si c’est un aveu de faiblesse de sa part, je prends aussi. Quand on y pense la vie est vraiment une belle garce. Tu ne demandes rien, tu vis la tienne tranquillement et du jour au lendemain, d’un simple claquement de doigt ça peut partir en couille et tu te demandes toujours ce qui a bien pu se passer pour que ça se passe et que ça t’arrive à toi et non à quelqu’un d’autre. C’est exactement ce que je ressens quand je vois le changement dans ses yeux, dans son comportement. C’est mon frère et il le sera pour toujours, mais je ne peux m’empêcher de voir qu’il est différent, j’espérais qu’avec le temps j’allais retrouver à retrouver mon ancien grand-frère plein d’assurance et sur qui j’ai pris exemple pendant des années, à vrai dire je l’espère toujours. « Hahaha, si seulement. Enfin, ça serait un mensonge si jamais je te disais qu’il n’y avait rien sur ce point-là, mais trop tôt pour en parler. » Je rigole comme un con dans mon coin de la chambre. Je ne vais clairement pas lui parler de ma vie sentimentale alors que c’est à peu de chose près la sienne qui l’a amené dans cette chambre. « Ouais, mais tu sais très bien que je ne vous lâcherai jamais, pas avant qu’on se remette minable tous les quatre avec seulement deux packs de bières. » C’est une promesse que je fais là. Je le répète probablement trop souvent en ce moment, mais je n’abandonnerai jamais même si pour cela il me faudra nous enfermer dans une cage avant de ressortir une fois qu’on se sera tous serré la main et qu’il n’y aura plus aucun secrets entre nous. La discussion a tranquillement dérivée sur sa situation à lui et surtout sur cette fameuse rencontre que notre mère a faite à l’hôpital il y a quelques jours. Je ne voulais pas venir sur ce terrain de moi-même, ce n’était pas à moi de le faire. Tout ce que je sais, c’est qu’il a visiblement l’air d’être prêt à ne plus me le cacher. Je le vois tout de même hésiter, chercher ses mots alors que je ne le presse en rien, j’attrape une chaise près de la table afin de m’assoir à côté de lui. Ses mots, comment il aime à la décrire, il n’y a plus aucun doute à avoir, il veut passer à autre chose, il a trouvé la bonne personne. « Et bah, tu m’as l’air fou amoureux d’elle mon salop. » Je passe sur le fait qu’il est toujours officiellement marié et que même si c’est plus ou moins mort entre lui et Sarah ça ne change rien au fait que je n’approuve pas non plus totalement qu’il puisse la tromper comme ça. Je le laisse continuer dans sa tirade et plus il parle, plus je me demande si ce n’est pas ce qu’il lui faut. Je ne l’ai plus vu parler d’une femme comme ça depuis, hum, une éternité. « Tu sais très bien que je ne suis pas ce genre de mec. Je peux compter mes ex sur les doigts de mes mains. » Je lui montre pour la blague, l’interrompant au passage. Vous vous souvenez quand j’ai dit que je ne pouvais m’empêcher de faire le con et de raconter des conneries ? Bah voilà, même si en soit c’est la réalité. Il en vient à parler de Sarah, d’eux, de ce qu’ils étaient. « Tu es sûr que c’est ce que tu veux ? » Je lui pose cette question sincèrement. Arrêter une relation pour en commencer une autre est tout à son honneur si jamais c’est ce qu’il veut vraiment, mais je ne veux pas qu’il s’engage dans une relation qui pourrait être toxique, surtout quand elle commence d’une façon plus ou moins bizarre comme être avec un homme marié. « Tu dois faire ce que tu penses être le mieux pour toi, alors si ça t’amène à divorcer avec Sarah je ne peux pas te juger. » Mon regard est compréhensif ou tout du moins essaie de l’être, parce que je ne pourrai jamais comprendre ou même m’imaginer ce qu’il a bien pu vivre. « Tout ce que j’espère, c’est que cette femme t’apporte le bonheur que tu mérites. » Une petite tape sur son épaule en signe d’affection et je le regrette tout de suite avec une grimace en le voyant plisser les yeux. Je peux vraiment être con quand je le décide, c’est pas lui tout à l’heure qui a dit que j’étais le plus intelligent des frères ? Je pense qu’il va se raviser. « Maintenant, la plus grande question que j’ai : Comment elle s’appelle ? » J’attends patiemment encore une fois qu’il me le dise, que je connaisse au moins le nom de ce qui pourrait être ma future belle-sœur. Quelqu’un se met à toquer à la porte, je me retourne alors vers cette dernière, intrigué de savoir qui ça pourrait bien être. Chad ? Il est finalement bien venu, je relance un soupir de soulagement alors que je me lève de ma chaise pour le prendre dans mes bras afin de le saluer. « Tu vois je te l’avais dit. J’étais sûr qu’il viendrait. » Que je cris presque trop fort pour une chambre d’hôpital, mon bras entourant ses épaules. Je lui propose ensuite de s’assoir en lui montrant la chaise, ça ne me dérange pas vraiment de rester debout, je suis bien trop excité à l’idée de nous voir de nouveau tous les trois réunis dans la même pièce en dehors des repas de famille. « C’est que tu ne nous auras presque pas fait attendre ! Et non, ne t’inquiètes pas, tu peux rester. » Je ne sais pas si Amos est prêt à continuer la discussion avec Chad de présent, mais il sait très bien qu’il n’a qu’à m’envoyer un message à tout moment si jamais il veut y aller par étape, je serai là pour en parler de nouveau avec lui. « Où en étions-nous déjà ? »


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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyLun 22 Juin 2020 - 17:59




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C’est un ersatz d’informations, mais déjà mes pupilles brillent d’intérêt. Mon petit frère, si crédule, si discret sur sa vie amoureuse, lui qui plaît tant aux femmes pourtant, hésiterait-il entre sa carrière et une femme ? Certes, il sous-entend à demi-mot qu’il ne s’agirait que d’une ébauche, pas de quoi fouetter tous les chats du quartier, mais c’est trop tard. Il a allumé la mèche de ma curiosité et je me redresse dans mon lit – j’ai finalement choisi de ne plus vivoter autour, mais de m’adosser à son montant – dans l’espoir d’en apprendre plus. « Minable. Je me souviens encore de la dernière fois. C’était au mariage de Judith, non ? On avait été intenable… mais quelle soirée. » Maman Taylor, quoique nous étions alors davantage coq que poussin, nous avait passé un savon avec pour argument la réputation de la famille. Tu sais qu’on n’est pas obligé d’être quatre pour recommencer. »  L’évocation précédente m’arrache un sourire et la proposition est sincère. Quant à sa tentative de diversion, elle tombe à plat. « Mais, ça ne me dit pas grand-chose sur ce “je ne dirai pas qu’il ne se passe rien sur ce point-là“. C’est trop pour en parler parce que tu n’es toujours pas entré en phase romantique ou… ? » me suis-je enquis en lui confirmant d’un hochement de tête que je ne serai ni lourd ni intrusif. Un stop supplémentaire et je passerai à autre chose, à moi en l’occurrence, même si comme lui, je n’ai jamais compté parmi mes sujets de discussion préférés. Ai-je le choix cependant ? Je suis bien conscient que, si ma relation avec mes frères s’est effritée, je tiens une part de responsabilité. Je me suis isolé du reste du monde pendant longtemps. J’ai dissimulé ma peine derrière ma fierté et la colère. Je suis enfermé dans une coquille trop étroite pour les recevoir et la honte, d’être aussi fragile face à la perte de ma fille, a contribué à me tenir à l’écart des miens. Aujourd’hui, sans les convictions contagieuses de Liam que tout est réparable, sans doute aurais-je versé plus de vin encore dans la coupe de mes silences. Sauf que j’y crois, moi aussi. Je suis persuadé que si nous y mettons tous du nôtre, nous reformerons cette fratrie remarquable par ses rires, ses facéties et sa complicité. J’y crois, vraiment, et je raconte. Je décris Rae telle qu’elle m’est apparue. J’en parle comme d’une fatalité parce qu’elle l'est devenue au fil du temps. Je n’ai pas prémédité les sentiments. A priori, ni elle ni moi n’étions taillés pour ce genre d’aventure amoureuse et, tandis que mon cadet souligne mes sentiments, je soupire sans essayer de m’en défendre. « J’aurais aimé te dire que tu te trompais, mais j’ai entendu dire qu’il fallait éviter les cachotteries. » lui ai-je rétorqué en haussant les épaules de dépit. « Et moi non plus, normalement. » Tout comme lui, je n’ai pas cumulé les ex-copines. J’ai connu des femmes avant Sarah, mais je n’ai pas brisé une multitude de cœurs. Cette période habituellement bénie par les jeunes adultes a été très vite écourtée pour moi. Je me suis marié tôt. J’ai fait un enfant tôt. Pourquoi ai-je dès lors l’impression que j’arrive toujours trop tard ? Trop tard pour accepter mon divorce, trop tard pour recommencer ma vie, trop tard pour dire la vérité à Raelyn, trop tard pour nous sauver. « Divorcer ? » ai-je répété sans me précipiter sur la réponse. Je ne cherche pas à gagner du temps, mais les mots, ceux qui exprimeront au mieux mon ressenti et qui m’éviteront son jugement. « J’aurais dû signer les papiers il y a longtemps, quand elle en voulait encore. J’ai cru que je pourrais nous sauver, mais il faut être deux pour ça. » J’ai marqué une pause durant laquelle j’ai fixé l’interrupteur d’un regard vide. « Ça fait longtemps que je suis décidé et ça ne dépend pas d’elle. » Autrement dit, celle qu’on appelle déjà l’“autre“à Kilcoy. Je sais que de l’extérieur c’est l’image que ça renvoie, mais je n’aurais pas entretenu une liaison avec elle si je n’avais pas été certain que mon mariage était bel et bien fini. En trois ans… je pense qu’on peut s’accorder sur l’idée que je suis parfois long à la détente. » ai-je conclu en souriant, grimace troquée pour celle de la douleur puisque Liam m’a encouragé d’une tape sur l’épaule. Je taquine néanmoins. Je lui souligne en ces termes : « Liam. Tu es aussi délicat que ton père. » Quoique je ne lui en veuille pas. Ce n’est qu’une côte fêlée, je m’en remettrai et en attendant, je lui livre le secret de l’identité de cette femme : « Raelyn. » Ainsi mon sourire s’est-il agrandi, doublement, pour un aveu et l’arrivée du troisième larron. « D’autant qu’il n’y a rien à boire à part de l’eau. » Et inutile d’envisager de ce que je pourrais outrepasser les règles de l’hôpital en cachette. Je soupçonne quelques infirmières d’avoir greffé à la porte un détecteur à vapeur d’alcool. « Mais, ce n’est que partie remise. Je suis contente de te voir, Chad. » Et, c’est sincère. « Et, ne dis pas de bêtises. Entre. Trouve-toi un fauteuil et, non, je n’ai besoin de rien. » Je l’ai gratifié d’un clin d’œil malvenu. Mon visage m’a brûlé, mais j’ai fait mine que tout était parfait dans le meilleur des mondes. D’une certaine façon, ça l’est et puisque j’ai la chance d’avoir sous la main deux de mes frangins, je me dis que le mien reste encore de nous ramener vers quelques souvenirs. « On était en train de parler du mariage de Judith ? Tu t’en souviens ? » J’aurais mis ma main à couper qu’il se rappelait parfaitement nos frasques, de la tête de Kelly et de Sarah à nous voir danser avec nos cravates nouées sur notre front. Dieu que cette époque est lointaine. La nostalgie m’a pris et, fidèle à moi-même et soucieux de ne pas me confronter au jugement de Chad, je me suis concentré sur lui. « Comment tu vas ? Le boulot ? Projet ? » ai-je demandé en évitant savamment le sujet Kelly et regrettant d’avancer sur des œufs. Ai-je le droit de parler de Cambridge ? Dois-je répéter les circonstances de mon accident ? Je me dis que, le cas échéant si ça doit être discuté, la question tombera tôt ou tard.



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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyJeu 9 Juil 2020 - 12:35

Chad était trop présomptueux pour nourrir un complexe d'infériorité. Pourtant, même s'il avait fait mine d'entrer incrédule dans la pièce, il n'avait pas manqué de remarquer la discussion animée qu'entretenaient ses frères. Il n'avait rien entendu de la substance des échanges, mais leurs expressions enjouées trahissaient une conversation bien plus frivole que celle à laquelle il aurait contraint Amos s'ils avaient été seuls. Il n'avait pas l'impression d'être un rabat-joie, mais son sérieux constant était parfois un frein aux dialogues informels. Ce constat avait au moins eu l'intérêt de laisser à la porte l'inquiétude qui avait été son fardeau depuis des jours, ce malgré les brèves consolations de Liam. Physiquement Amos avait l'air amoché, mais son esprit demeurait léger. Chad se voyait des semaines avant lui sur ce même lit, s'appliquant à garder la face pour ne pas susciter plus de sollicitude que celle à laquelle il avait droit. Sur ce point ils étaient les mêmes, et par respect autant que parce qu'il lui était redevable de sa compréhension, le cadet de la famille s'était promis de ne pas insister sur les détails de l'accident, au cas où son frère n'était pas disposé à lui en faire part de son plein gré. Le principal intéressé n'avait pas l'air plus surpris que Liam, qui s'était empressé de le saluer après avoir bondi de son fauteuil. Ce n'était sans doute pas plus de l'étonnement que l'euphorie de les voir réunis dans une même pièce sans l'excuse d'un repas de Noël. Cette scène aurait au moins le don d'émouvoir leur mère et de lui faire oublier que deux de ses enfants avaient atterri à l'hôpital dans un intervalle de quelques mois. Chad devait admettre que l'enthousiasme de Liam compensée par la joie un peu flegmatique d'Amos lui procurait un sentiment de plénitude. Leurs liens n'étaient jamais plus solides que lorsqu'ils étaient au complet, chacun apportant son caractère unique et pourtant si complémentaire. La réaction de ses frères, si elle paraissait aux antipodes, n'était rien d'autre que la manifestation de leur contentement. Elle était contagieuse, et Chad en oublia bien vite ce sentiment d'être un étranger. Il s'assit sans contester à la place de Liam, approchant le siège du lit pour parfaire le tableau de leurs retrouvailles inespérées. « Pas question de trinquer à l'eau, c'est malpoli. » avait-il rétorqué un peu espiègle, toujours volontaire à l'idée de partager ce verre de réconciliation avec son plus vieil aîné. Non pas qu'ils s'étaient véritablement querellés, mais leurs différents étaient assez superficiels pour se régler avec le coup de pouce d'un alcool libérateur. D'ailleurs, Amos n'aurait pas pu choisir meilleur anecdote pour l'éloigner du chemin des explications. Il se souvenait très bien de ce mariage, et se demandait même avec mélancolie ce qui avait bien pu clocher pour qu'il relève aujourd'hui de la fiction. Les frères réunis sans frasques, lui empêtré dans un mariage apparemment heureux, et leurs parents satisfaits de leurs accomplissements. Il échappa un soupir amusé en repensant à ces images qu'Amos partageait sans doute avec lui. Pourquoi les meilleurs instants d'une vie devaient toujours resurgir dans les pires circonstances ? « Pas sûr de me souvenir de toute la soirée. Mais on peut s'en doute reconstituer le puzzle à partir de 2 heures du matin. » renchérit-il en pensant à leur dernier frère, pièce manquante de leur mémoire défaillante. Amos avait habilement éludé la question de son état, et anticipé sa prévenance. Preuve était que leur relation était prévisible, et encore plus dans ce contexte auxquels ils étaient tristement habitués maintenant. « Tout va bien. Je suis en vitesse de croisière en ce moment, je crois que j'ai besoin de challenge. » répondit-il contre toute attente, lui qui se complaisait d'ordinaire dans sa routine bien huilée. « Enfin, sans compter la remise en forme de Liam. » ajouta-t-il en jetant un regard taquin à son frère. « Je voudrais pas insulter ta dégaine, mais ça mériterait pas un selfie ? »



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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptySam 25 Juil 2020 - 4:18


“Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”


C’est maintenant au tour de mon aîné de faire revenir des vieux souvenirs. Le mariage de Judith… Si seulement je pouvais m’en souvenir. La seule et unique chose que mon cerveau est capable de se rappeler et qu’il y a un gros trou à partir d’1h00 du matin. J’arrive à peine à retenir ce petit rire de ptit con que j’ai souvent l’habitude de faire, mais c’est par nostalgie qu’il arrive à sortir. Cette époque où l’on était encore comme cul et chemise, c’est exactement ça que je veux retrouver !!!!! Il me fait la remarque qu’on n’est pas obligé d’être tous réunis, est-ce une proposition sincère de sa part ? « Ce n'est pas faux, si tu veux je viendrai avec un pack quand tu sortiras de l’hôpital afin de fêter ça ! » Je ne lui avoue pas que j’aimerais tout de même que l’on soit tous autour de la table quand cela arrivera, mais je pense qu’il doit déjà le savoir ça.  Je ne pense pas avoir besoin de lui faire un dessin, l’expression de mon visage à chaque fois que je parle de notre fratrie doit suffire à lui seul. J’espérais d’ailleurs que ça lui fasse oublier mon petit aveu sur ma vie sentimentale, mais il reste un Taylor et il est beaucoup trop curieux pour avoir laissé passer ce détail. Je ne sais pas si je dois vraiment en parler maintenant, si je dois vraiment m’avancer sur la question, mais une chose est sûre, pas besoin de lui parler de mon cœur partagé entre deux femmes. « Il n’y a pour le moment aucune phase, on a eu une rencontre pour le moins atypique et pour le moment je ne sais même pas si les sentiments sont partagés, alors je préfère rester prudent et attendre de voir comment ça se passe. » Je fais bien évidemment allusion à Diana, je pense qu’il fera vite le rapprochement avec la fois où je lui ai parlé de cette rencontre que j’avais fait en assistant à un accident de la route et étant le premier à être sur place. Mais maintenant c’est à lui de me décrire sa blonde, de me décrire celle qui l’a changé au point qu’il arrive aujourd’hui à se confier ne serait-ce qu’un peu – ce qui est un pas énorme pour nous - et je l’écoute, je l’écoute attentivement, mon ouïe bien concentrée sur chacun de ses mots. Ce genre de moment est vraiment trop rare pour que je puisse en louper ne serait-ce qu’une miette. « Fais pas genre, j’en ai vu passer des filles au ranch ! On ne me la fait pas à moi ! » Bien évidemment je le taquine, j’essaie de détendre un peu l’atmosphère alors que la discussion devient bien plus triste à entendre. Je n’aimerais pas être à sa place, certes il a peut-être fait de mauvais choix et des erreurs quand il était plus jeune – comme mettre enceinte une fille à peine majeure – mais ça va plus loin que ça et notre mère ne doit vraiment pas arranger les choses elle qui est si conservatrice dans sa façon de penser et d’être. Je ne sais pas vraiment quoi lui dire alors que je n’ai jamais fait face à ce genre de situation. Peut-être que la meilleure chose à faire et simplement de l’écouter, d’être l’épaule sur laquelle il peut compter pour se confier, j’ai bien trop peur de lui donner un conseil qu’il ne pourrait assumer par la suite s’il l’écoutait vraiment. « Ça ne sert à rien de t’en vouloir de ne pas l’avoir fait. Il n’est jamais trop tard. Je comprends que ça doit être compliqué surtout avec Sarah, mais au bout d’un moment ça ne peut plus continuer. Vous avez vraiment parlé ensemble sur ce que cette relation entre vous a comme répercutions ?  J’aimerais t’aider sur ça, mais je ne pense pas que je dois m’en mêler, ça ne ferait qu’aggraver les choses entre vous. » J’espère qu’il arrivera à voir que je veux vraiment l’aider, mais que ce n’est pas à moi de le faire, que je ne dois pas me mêler de cette affaire. Je n’ai probablement même pas entendu la dernière réponse d’Amos à ma question alors qu’un bruit retentit à la porte. Chad est là, il a donc bien respecté sa promesse.

Ça ne serait pas assez que de dire que je suis heureux, simplement heureux de nous voir ensemble en dehors du classique repas de famille qui est organisé tous les X mois. Voilà, c’est ce genre de sentiment que je veux retrouver et ce même s’il est plutôt restreint par l’ambiance qui règne dans un hôpital. Certes, il manque un dernier frère, mais je suis certain que sa présence ne ferait qu’augmenter ce sentiment de satisfaction de mon côté et pas le contraire. « Effectivement, je me souviens même très bien que tu commençais déjà à te faire vieux à être raide mort après à peine quelques verres. » Ma petite pique va bien sûr envers notre aîné et ce même si en réalité je devais probablement être le premier à devoir prendre l’air pour reprendre mes esprits avant de vider le repas du soir dans le premier pot de fleurs qui me serait passé sous la main, mais on va faire comme si ce n’était pas le cas hein. « 2 heures ? Merde, je ne sais même pas si je peux remonter jusqu’à 1 heure. Ça fait autant la différence d’avoir deux ans d’écart ? » Cette fois-ci je me suis adressé au nouveau venu dans la chambre, le petit dernier de la famille alors que je me force à ne pas l’ouvrir plus et à les laisser prendre des nouvelles l’un de l’autre. Ils sont sur une trop bonne voie pour que je puisse les stopper. Mais Chad en a décidé autrement et s’en prend directement à mon égo. « Comment ça ? Comme oses-tu me trahir ? » La mine faussement offensée par la révélation - qui n’est pas vraiment secrète – que Chad balance aux oreilles de notre frère. Je ne peux clairement pas lui en vouloir, j’aurais fait exactement la même chose à sa place. Je me laisse aller depuis quelques temps et les heures interminables passées au bureau ou même à travailler alors que je suis rentré chez moi ne m’aident pas vraiment à garder la forme. « Tu devrais plutôt prendre un selfie avec l’aîné, c’est le moment ou jamais vu qu’il est à moitié estropié et que s’il bouge d’un poil il le regrettera tout de suite ! » Je jette un regard malicieux vers Amos alors que Chad vient de me donner une superbe idée. Je me rapproche doucement du lit quittant l’assise que j’avais pris sur le meuble à côté. Il le sait, Amos sait très bien que j’en suis capable et que je vais le faire afin de me venger de toutes ces fois où il m’en a fait baver quand on était gosses. « Fais un grand sourire avec ta gueule cassée ! » J’approche ma tête de la sienne ainsi que mon portable afin de prendre le plus magnifique des selfies. Enfin, c’est ce que j’espérais, mais c’est la tête de Chad qui apparaît sur la photo, visiblement j’ai sélectionné la mauvaise caméra. Vous aviez vraiment pensé que j’avais réglé mon problème avec les nouvelles technologies ? « Merde… Bon pas grave, on recommence. Cette fois-ci ça sera la bonne ! Ouistitiiiiiiiii. » Il aura sûrement envie de me tuer quand il sera de nouveau en forme, mais j’aurais déjà ma photo dossier pour l’en dissuader !  « Viens par là Chad, on va faire une magnifique photo de famille ! » Il ne se prendra probablement pas au jeu, mais qui ne tente rien n’a rien comme on dit, c’est maman qui serait heureuse d’avoir ce genre de photo. On aurait qu’à dessiner notre dernier frère pour que la fratrie soit de nouveau au complet sur une photo. « Vous savez ce qu’il devient Zach ? Il n’a pas répondu à mes derniers messages. Ce n’est pas que je m’inquiète, mais entre toi Chad et maintenant Amos, je vais bientôt devoir prendre un abonnement au parking de l’hôpital afin d’avoir une place réservée. J’espère que ça va de son côté. » Toutes ces réjouissances m’auraient presque fait oublier le plus gros problème entre nous, la communication. Loin de moi l’envie de plomber la bonne ambiance qui s’est installée, mais si je peux avoir des nouvelles de la part de l’un ou de l’autre ça me ferait aussi plaisir. « Tu sais quand est-ce que tu vas sortir Amos ? par ce que crois-moi que la proposition de Chad de trinquer avec autre chose que de l’eau n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! » Au début je devais le faire seul avec lui, mais si Chad désire se joindre à nous alors je serai le dernier à l'en empêcher!



@Chad Taylor @Amos Taylor :l:

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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyMar 1 Sep 2020 - 17:43




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« Oh crois-moi, tu peux compter sur moi. » lui ai-je lancé, les lèvres étirées par un sourire douloureux. Je suis loin d’être rétabli. Mon visage tient toujours des séquelles tantôt visibles tantôt le contraire. Ce sont les plus dérangeants. Elles frappent quand je m’y attends le moins, mais je le dissimule. Je recèle mes maux parce qu’il est une autre information capitale qui m’a interpelée, bien plus que celle concernant son boulot. Il ne l’avoue pas, mais il a déjà statué. En revanche, puisqu’il s’agit de converser autour des histoires d’amour de chacun, je suis anormalement curieux. « Atypique de quel genre ? » Il l’a rencontrée dans une bibliothèque ? Non ! ça l’est pour moi, pas pour lui. Je suis déjà lâche de rassembler quelques idées loufoques. Dès lors, je le détaille avec le même intérêt que l’inquisition. Aucun détail ne m’échappera. Surtout pas celui-là : « Tu parles de sentiments quand même. De quel genre ? » De celui que je ressens pour Raelyn ? Est-ce que je le lui souhaite ? Mes relations avec ma complice actuelle et mon épouse de naguère sont si compliquées que j’aurais presque envie de le préserver de toutes emmerdes liées au problème de cœur. Que dis-je, elle me paraisse incoercible, dès lors je hausse simplement les épaules – mauvaise idée – pour balayer le sujet. Autant dire que j’ai béni l’arrivée de Chad. Après s’être excusé d’avoir éventuellement interrompu un aparté, j’ai évoqué de vieux souvenirs, afin de le mettre à l’aise. Il ne dérange pas. Que du contraire. Je constate d’ailleurs qu’il est bon d’apprécier un sourire sur son minois à peine marqué par les années passants. Notre dernier échange m’ayant laissé un goût amer, je me réjouis et je l’accueille donc en lui retournant sa grimace malgré mes faibles forces et le manque d’envie. Il n’en est pas à l’origine évidemment. Je suis content qu’il soit et, qui plus est, qu’il se soit laissé entraîné par la bonne humeur légendaire de Liam. Je suis abattu – quoique je m’en cache – parce qu’une tempête semble avoir soufflé sur ma vie depuis cet accident. Entre l’arrivée inopportune de mon ex-femme et la réaction de Raelyn, je me sens perdu. Et, malgré tout, je fais bonne figure. Je ne m’aventure pas sur le chemin de la vérité, mais j’intègre le pompier à la conversation. « Ah ben, en ce qui me concerne, j’étais largué après le dessert. Mais, d’après ce qui se raconte, on était tous bien joyeux. » Y compris Zach. Il n’a jamais été le dernier à faire la fête. Dieu seul sait de qui il a hérité de ce don. Moi, j’ai toujours été un soupçon trop terre à terre pour m’y adonner et, aujourd’hui, j’ajouterais à la liste que je ne vis pas dans la modernité. J’aime les photos mais je n’ai rien d’un adepte du selfie. « Non ! Ça ne mérite rien du tout, Liam. Chad disait pour rire. Pas vrai ? » Sa réaction est impénétrable, comme les voies du Seigneur. Quant au premier cité, il n’entend rien de mes protestations. « C’est lui qui a balancé que tu t’empâtais, pas moi. Allez, recule avec ton truc là. » ai-je donc ponctué sans panache. C’est frais, comme situation. C’est même léger et ça me fait du bien. ça l’est d’autant plus que l’historien commet une bourde de débutant : il a photographié Chad en gros plan. « Tu vois, tu sais pas y faire. Allez, laisse tomber. » Ou laisse-moi faire, aurais-je pu ajouter s’il n’était pas si drôle à chercher le bon angle, le bras tendu vers le ciel. « Pas d’instagram et autres conneries du genre ou je balance des dossiers. Clair ? » l’ai-je menacé, le doigt tendu vers lui. Non content de sa manœuvre, il a même invité Chad à nous rejoindre. Le fera-t-il seulement ? Est-ce la faute au doute si Liam s’inquiète du sort de Zach ? « Je l’ai eu moi. Il va bien. C’est toujours le grand amour. Il répare toujours des bagnoles dans le fond du garage et il kiffe son boulot au ranch. Je crois qu’il est né et qu’il mourra à Brisbane. » L’avenir m’apprendra que j’ai eu tort, mais sur l’heure, je suis heureux pour lui. « Et, non, je ne sais pas. » Demain serait une réalité, mais je n’ose avouer que j’ai déjà signé une décharge. « Mais pour trinquer comme des hommes, il va falloir attendre que je sois rétabli. » Un clin d’œil plus tard, je soupirais. Elle me semble si loin la guérison pleine et entière.  




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Charlie Beauregard
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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyDim 25 Oct 2020 - 13:39

Pas de temps pour les regrets. A peine quelques secondes s’étaient écoulées que Chad était déjà happé par la légèreté de la scène qui se jouait entre ses frères. Fidèle à son rôle, Liam avait sauté sur l’occasion de leur réunion imposée pour ressasser leurs souvenirs communs, et le plus jeune n’avait pas trop badiné avec l’idée d’enterrer la hache de guerre le temps d’un entretien. L’impression de déranger l’avait rapidement quitté, et l’amertume avait laissé place aux sarcasmes. Ces piques qu’il s’envoyaient de bon cœur sans crainte de se heurter à une sensibilité reniée par l’éducation paternelle. Les derniers reproches formulés à l’encontre d’Amos n’étaient plus qu’un lointain souvenir à cet instant. Un souvenir mis au placard jusqu’à leur prochain tête-à-tête, car l’indulgence n’était pas une qualité qu’on leur prêtait en général. « Faut croire. » avait-il répondu un peu nonchalant aux interrogations de Liam. Il n’était pas certain que l’âge avait grand-chose à voir dans leur endurance à l’alcool, mais était bien trop ravi de lui rappeler que leurs années de différences étaient impérissables, et qu’il était condamné à être le plus jeune et vif de tous. Il n’aurait jamais imaginé en revanche que sa proposition innocente déclencherait autant de passions. Après le mariage de Judith, ils avaient été renvoyés à des querelles d’adolescents auxquelles ils n’avaient jamais pu se rabaisser à leur époque. Chad s’était vite imprégné de leurs humeurs régressives, et laissa Amos s’empêtrer dans ses vaines tentatives de dissuasion. « La machine est lancée, j’y suis pour rien. » dit-il pour sa plus plate défense, les paumes timidement levées vers le plafond, tandis que Liam dégainait l’arme de la discorde. Il était visiblement aussi doué avec la technologie que pour les pompes. Depuis son fauteuil, Chad assistait à la scène avec une dérision ostentatoire, avant de bondir pour répondre à l’invitation de son frère. De toute évidence ils avaient abandonné leur maturité sur le pas de la porte. Avaient-ils seulement cru un instant qu’il se prenait assez au sérieux pour se contenter de les regarder faire ? « Tu me l’enverras, que je la poste pas sur Instagram. » enjoint-il en reprenant place sur son fauteuil. Zach s’invita à son tour dans la conversation, et Chad ne fut pas plus surpris de constater que les plus récentes nouvelles de leur frère demeuraient un mystère pour d’autres que lui. Il n’était pas le seul à garder des secrets dans la famille. Entre tous, Zach était pourtant le plus désigné pour finir à l’hôpital. Il défiait tous les pronostics. « Aucune idée... » répondit-il un peu résigné. Si sa relation avec Amos s’était récemment révélée tendue, avec Zach les divergences étaient loin d’être ponctuelles. D’ailleurs, il se serait inquiété d’avoir de ses nouvelles, car comme Liam le soulignait, il les imaginait plutôt mauvaises. Amos s’empressa de rétablir la vérité et, malgré ses différents, le cadet se réjouit tout de même de savoir que l’un d’eux vivait sa vie comme il l’entendait, loin de leurs préoccupations mondaines. Il se contenta alors d’acquiescer, comme si cette mise à jour lui paraissait exhaustive. « Tu veux qu’on demande ? Parce que je suis sûr qu’un petit verre ferait pas de mal à ta cicatrisation. » Il n’avait plus été aussi impétueux depuis leurs dérapages d’adolescent.

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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyLun 9 Nov 2020 - 15:41


“Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m’enrichis.”


Je me doutais qu’Amos chercherait à en savoir un peu plus, qu’il chercherait à faire le petit curieux et même si j’ai en partie engagé la conversation sur ce terrain-là je n’irai pas plus loin dans les détails. Parce que je ne sais moi-même pas vraiment ce qui se passe, je ne sais pas ce qui est possible ou non, je ne sais tout simplement pas. Par chance le cadet de la famille a frappé à la porte tel le Messie qui vient me sauver. J’avais toute confiance en lui quand il m’a juré qu’il passerait en même temps que moi pour voir le corps désarticulé de notre aîné qui finalement ne donne signe que de légères blessures de ce qu’il veut bien nous faire croire. Ce sont des souvenirs nostalgiques qui remontent jusqu’à nous au fur et à mesure que la conversation se met en place, des souvenirs qui j’espère ne feront pas remonter les mauvais. C’est pour ça que je fais autant d’efforts, nous voir réuni sans se soucier de ce qu’on a bien pu se dire par le passé ou se cacher, ne laisser place qu’à une complicité perdue depuis bien trop longtemps. En tant que bon bouffon de service et le frère qui aime être chiant à un point pas possible alors que Chad me lance une des meilleures idées du moment. Il essaie bien évidemment tant bien que mal de s’en dédouaner, mais mon grand sourire niais lui fait signe qu’il va devoir se plier en quatre et sûrement perdre conscience à cause de la douleur s’il veut m’arrêter. « Tututututu, laisse-toi faire ou j’abrège tes souffrances. » Ce n’est pas une photo ratée qui va m’empêcher de m’acquérir de cette magnifique photo qui sera bien évidemment directement ressortie au prochain repas de famille. Une grimace plus tard ainsi que la prise qui est enfin bonne et c’est au tour de Chad de se prendre au jeu, de répondre positivement à mon invitation aux côtés d’Amos qui essaie toujours tant bien que mal de me dissuader de continuer. Finalement j’en ai pris plus d’une, avec différentes grimaces et angles avant de terminer par une très belle photo, comme quoi je ne suis pas si nul que ça. « Bien sûr que non ça n’ira pas sur Instagram, ce n’est pas comme si j’avais déjà balancé des photos dossiers de nous quatre quand on était ado. Ce n’est vraiment pas mon truc. T’inquiètes pas Chad, tu dois déjà les avoir reçus sauf si je me suis trompé de destinataire… » La plupart des posts sur instagram datent d’il y a quelques années, à l’époque où c’était Ari qui me l’avait créé et dont elle s’amusait très bien avec. C’est dans ces petites réjouissances que l’absence du dernier membre de la fratrie se fait tout de même ressentir. C’est comme un vide qu’on essaie tant bien que mal d’oublier, mais qui est bien trop imposant pour pouvoir vraiment y réussir. C’est tout naturellement que je pose la question à mes frères s’ils avaient des nouvelles de ce dernier et c’est sans grand étonnement que Chad n’en ait pas plus que moi, il nous en a toujours voulu d’être partie du ranch si tôt. J’expire finalement de soulagement quand Amos nous avoue en avoir de son côté, le plus important étant que tout se passe bien de son côté, c’est tout de ce que je lui souhaite. « Il faudrait que je lui amène ma voiture, je suis certain qu’elle pourrait lui plaire. De plus les freins font de drôles de bruits en ce moment… ça me donnerait aussi une occasion de le revoir. » Toutes ces réjouissances et ces petits moments un peu moins gai ne leur ont pas fait oublier ce verre que l’on s’est promis de trinquer pour le rétablissement d’Amos et je suis même prêt à tout organiser une fois de plus si c’est nécessaire. « Je suis certain que s’il n’en abuse pas avec ses médicaments ça ne peut pas lui faire du mal. Tu en as pour combien de temps encore à rester aliter et te faire chouchouter par les infirmières ? » C’est en attendant sa réponse que j’envoie aussi discrètement la dernière photo prise aux parents et bien évidemment j’évite de le crier dans la chambre. On va éviter de replomber un peu plus l’ambiance, mais la réponse de maman me force un large sourire que je n’arrive pas à retenir, un peu plus et on aurait même pu y ajouter des petites larmes à la scène. « On risque la prison si jamais on ramène quelque chose ici ? » Il est bien loin le Liam qui s’inquiétait des problèmes d’alcool de son grand-frère surtout couplé avec ses médicaments non ? Je me suis peut-être un peu trop emballé en nous voyant tous réunis ici.



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Message(#)Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres | ft Amos&Chad EmptyLun 16 Nov 2020 - 22:46




Nous pourrons toujours nous soutenir les uns les autres

Je ne saurais dire auquel j’en veux le plus : à Liam qui a dégainé son téléphone ou à Chad de se ranger derrière l’avis de son aîné sans se battre à mon avantage et, a priori, la raison est simple : ils m’amusent. Il règne au milieu de cette chambre impersonnelle une ambiance bonne enfant que je croyais révolue depuis longtemps. Pour peu, j’ai l’impression d’être propulsé des années en arrière lorsque nous plaisantions ensemble sans que nos éclats de rire ne soient teintés du bleu de l’amertume. En réalité, ça me fait du bien. En ces temps compliqués, je suis enchanté que nous nous accordions sur une futilité et que nos rires résonnent de concert. Si je joue les types bougons, c’est pour le bien de ma réputation de trouble-fête, celle qui me poursuit depuis l’adolescence. Je ne fais pas la grimace sur le cliché. Je vérifie même qu’il est bien arrivé dans mon téléphone tel que me l’a promis l’instigateur de ce petit jeu sans méchanceté. L’observant comme un seul homme, avons-nous tous trois songé qu’il en manque un à l’appel pour que la photo soit parfaite ? Est-ce pour cette raison que le prénom de Zach s’échappe d’une bouche, puis d’une autre ? Chad n’a pas eu de nouvelles et, entre nous soit dit, je n’en suis pas surpris : leur relation n’a jamais brillé par la complicité. Liam n’est pas plus informé si bien que j’éclaire leur lanterne des faibles forces qu’ils me restent. Je n’ai pas l’intention de faire mon temps à l’hôpital. Je vais m’évader - grâce à une décharge - mais je n’en pipe mot, pas même lorsqu’on me l’interroge. Je ne confie pas non plus que, si j’adorerais qu’ils prennent le risque de faire entrer en douce de la gnôle dans ma chambre, je ne m’y risquerais pas à leur place. Je suis déclaré alcoolique. Je suis sous la haute surveillance d’une petite blonde qui s’est fait un sacerdoce de m’éloigner de mon addiction. Elle a insisté lourdement pour que je reconsidère ma fuite annoncée de l’hôpital. Sans elle, j’aurais raté mes frères et, intérieurement, je l’en remercie. Je la remercie au même titre que je suis reconnaissant envers mes cadets d’être aussi attentif à moi. C’est fou comme on peut se convaincre de tout un tas de conneries pour des histoires un peu bêtes qui embarrassent notre fierté. « Franchement, j’en serais ravi. Que vous osiez braver l’interdit tout ça… mais, j’ai pas envie que vous finissiez en prison et moi… cloué ici encore une éternité. J’espère sortir demain. » Et Dieu que ça me semble loin. Je crains que ça ne soit trop tard pour recoller les morceaux avec Raelyn.   « Ce qui veut dire que, de la semaine, on infiltre de l’alcool où vous voulez et quand vous voulez.» J’ai bayé au corneille un peu malgré moi. Cet instant béni, je l'aurais bien prolongé, mais force est d’admettre que je me dois d’exiger poliment et en toute délicatesse - j’ai choisi l’humour - qu’ils prennent congé, mes frères. Je m’y emploie avec une pointe de déception et ce désir oppressant que l’avenir nous aide à nous retrouver.  

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