| (birdie) tu y laissera quelques plumes... |
| | (#)Ven 5 Juin 2020 - 21:51 | |
| « tu y laissera quelques plumes » birdie cadburry & elias sanders
Elias Sanders est retombé dans ses travers depuis qu’il vient de perdre l’une des personnes les plus essentielles de sa vie. La disparition soudaine de Freya Doherty l’a mis plus bas que terre et si bien que sa fierté l’empêchera réellement d’avouer qu’il a mal au fond de lui, il n’empêche, qu’il replonge corps et âme dans son boulot, la seule chose qui le tient en haleine alors que le sol s’effrite sous ses pieds. C’est avec haine qu’il s’en est pris au mobilier de son appartement lorsqu’il a compris qu’il ne la reverrait plus jamais. Elle s’était volatilisée, avait disparu, et pire encore sans même l’avoir prévenu. Il avait détesté si fort ce moment, qu’il en avait gardé des traces les jours suivants, mais avait réussi à se calmer dans l’alcool et ses potiches qu’il rencontre au bar et avec qui, il termine la nuit. Il n’en a que faire de ses femmes, la seule ayant fait trébuché son cœur est déjà bien loin à l’heure qu’il est, et peut-être même, est-elle déjà six pieds sous terre que cela ne l’étonnerait pas. Leur amitié avait été bancale ses dernières années, depuis la mort de Cole, elle n’avait jamais pu lui pardonner le lui avoir retiré, ou du moins lui avoir menti, mais Elias avait toujours été fourbe, malin protecteur qui avait souvent agit sous ses pulsions parfois mauvaises. Il avait alors appris à la haïr, autant qu’il pouvait haïr les autres, ceux n’ayant aucune importance et si au fond de lui, ça lui faisait mal, jamais il ne pourrait l’admettre, il avait voulu en finir avec tout ça, mais s’est souvenu que Erin et Crystal avaient besoin de lui. Si bien, qu’il restait en retrait de toute tentative, supprimant son numéro, qui ne servait désormais plus à rien puisqu’il n’était plus sien, mais le cœur lourd, il préférait à présent ne faire attention qu’à ses courses illégales et à son boulot, sans se soucier à ce qui se passe autour de lui. « Un vol dans une supérette au coin de l’Emporium hotel, les voleurs sont peut-être armé, et encore présent sur les lieux ! » Assis dans sa voiture, en filature, il observe autour de lui, plongé sans doute dans cette conversation dont il ne parvient même pas à tout déchiffrer, quand la radio retentit, et il ne perd pas une seconde avant de récupérer le talkie-walkie de la voiture. « Patrouille 47, je suis à côté, je m’y rend. » A peine le temps de reposer l’engin que son pied est déjà au plancher, et la voiture qui part comme une trombe, alors que la nuit est déjà bien tombée. Quelques minutes après, il se gare sur le bas-côté presque devant le grand hôtel, donc on ne remarque finalement que ça. Et en sortant du véhicule, il fait signe aux passants de déguerpir de là, alors qu’il entend crier à l’intérieur de la petite supérette qui ne paie pas de mine de l’extérieur. Ils sont souvent appelés pour des règlements de compte, ou des petits vols de rien de tout. Et il remarque assez vite, celle qui semble poser problème dont sa voix est rieuse, une emmerdeuse de première, qui se met parfois à hurler qu’elle n’a rien volé, ou que le proprio la fait littéralement chier. Elias arque un sourcil, « vous allez lever les mains en l’air et vous retournez en douceur. » Qu’il dit, pointant son arme sur la femme qui est de dos, arrivant par derrière elle. Il n’est pas décidé à être sympa ce soir, tout va de travers, et il allait sûrement vouloir prendre le dessus, comme toujours…
@birdie cadburry |
| | | | (#)Dim 14 Juin 2020 - 18:23 | |
| Pourquoi Carter avait refusé de le faire à sa place ? Tout ça parce qu'elle a demandé deux paquets de serviette hygiéniques. Quelle mauviette. Il ne sert vraiment à rien en guise de colocataire. (A part pour les sachets donc parfois, Birdie ferme sa gueule.) ((Oui, ça lui arrive. Mais elle trouve moyen de se venger, toujours.)) (((Comme utiliser sa deuxième chaussure en guise de pot de fleurs après que la première ait foirée.)))
Birdie n'est pas du genre à sortir faire des courses. Elle a horreur de ça et surtout elle perd un temps monstrueux à lire les étiquettes et à jouer avec le chariot dans les rayons. Elle pique ce qu'il y a dans le caddie des autres parce que c'est plus simple et que la facilité est le maître mot qui régit sa vie. Cadburn n'a pas d'égal pour ce genre d'activité et son cerveau ne peut se mettre en veille, encore moins quand un gamin passe en courant à côté d'elle, qu'il braille depuis une heure et qu'il finit par tomber en s'éclatant le nez- mon pied est innocent, il était juste au mauvais endroit au mauvais moment. Le visage retourné, un sourire moqueur qu'elle ne garde que pour elle, Birdie poursuit sa route en laissant le morpion aux soins précaires de son père.
« Vous allez lever les mains en l’air et vous retournez en douceur. » Et ça, c’est ce qui arrive quand on veut essayer la technique du caddie qui fonce dans le tas vers la sortie. Birdie a vu la technique d’Harley Quinn, une vraie déesse, une pionnière, un rôle modèle, et elle a décrété que ça serait fun de voir si ça peut marcher dans la vraie vie. Est-ce que c’est parce qu’il lui manque une gamine toute mignonne kleptomane à côté d’elle ? Ou peut-être que c’est parce que ses pieds ont glissé sur le sol et l’engin à roulettes s’est contrecarré droit dans le mur fenêtré, laissant une craquelure impérissable de sa venue ?
Birdie n’en sait rien mais déjà Birdie grommelle, elle tape du pieds, elle se débat, elle menace et elle crie qu’elle enverra une lettre au ministère du commerce des superettes pour « manque de fun de ses sous fifres ».
Alors Birdie finit par rouler des yeux et lever la tête vers le plafond, pointant du doigt la lumière qui clignote. « Et puis faites quelque chose pour ça, bordel, c’est chiant quand ça bug comme ça.i » Avant de se retourner, ses mains pianotant devant elle, avec un sourire niais et le regard brillant. « Heeeeey officier ! On s'est pas déjà vu ? Vos uniformes sont tellement tous pareils que j'arrive pas à vous identifier, vos têtes se ressemblent toutes pour moi. Montrez-moi votre cul moulé dedans, j'aurai beaucoup plus de chance de vous reconnaître. » Cadburry se pince la lèvre. « Fallait pas vous donner autant de mal pour venir, j’vous jures qu’y a rien d’grave. Je testais juste un truc - parce que c’est de famille, on aime bien tester des choses, tout et souvent n’importe quoi, mais c’est fun mais eux, là, ils sont pas funs donc ils viennent crier au scandale alors que j’voulais simplement savoir si j’pouvais passer sans problème. Visiblement, l’expérience a foiré totale donc voilà voilà, vous êtes venu pour rien, c’est bête ça. » Vraiment, y a vraiment pas de quoi rameuter les flics du quartier pour ça.
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| | | | (#)Dim 5 Juil 2020 - 14:53 | |
| « tu y laissera quelques plumes » birdie cadburry & elias sanders
Contrairement à ce qu’on pourrait penser quand on le voit, Elias prend son boulot très au sérieux, tellement au sérieux qu’il ne compte pas la laisser repartir aussi facilement. Elle ne juge visiblement pas bon de se retourner quand il lui ordonne, et ça a le don de sacrément l’emmerder ! De le rendre encore plus con que ce qu’il est d’ordinaire, et il ne manque pourtant pas cet adjectif qui le caractérise depuis toujours pour la Doherty qui a fini par s’envoler jusqu’en Suède. Elias aime pousser les gens à bout et il ne le fait pas (toujours) intentionnellement, mais il a ce besoin un peu trop évident de se procurer ce besoin. Mais la jeune femme reste cloué dans sa position, et tant et si bien que la voix du policier allait se faire plus dur, plus arrogant et autoritaire, il n’en eut pas le temps que la merdeuse grimpa dans le premier caddie pour se tenir droite à l’intérieur, et tentait … De faire quoi déjà ? Parce que si elle voulait prendre la sortie, c’était pas vraiment la trajectoire qu’il fallait… Il passa sa main sur ses yeux, d’un air dépité, en levant les yeux au ciel la seconde d’après alors qu’elle venait de se rétamer sur le sol, le caddie cognant dans la première étagère. « Et puis faites quelque chose pour ça, bordel, c’est chiant quand ça bug comme ça » La première chose qu’elle demande en levant la tête, plissant ses yeux contre la lumière. Pour que la seconde d’après elle se relève et fait face au policier, les mains devant elle, prête à lui faire croire qu’un ange demeure en elle. Alors qu’elle a tenté de fuir la seconde d’avant, sans pour autant s’y prendre correctement. A savoir si réellement elle avait tenté de fuir, c’était pas vraiment ce qu’il avait vu, lui. « Heeeeey officier ! On s'est pas déjà vu ? Vos uniformes sont tellement tous pareils que j'arrive pas à vous identifier, vos têtes se ressemblent toutes pour moi. Montrez-moi votre cul moulé dedans, j'aurai beaucoup plus de chance de vous reconnaître. » Il allait se la faire, il allait se la faire, il allait se la faire, et pas dans le bon terme ! « La ferme ! Qu’il réplique sans laisser le silence s’installer, autoritaire, avant de reprendre en plongeant son regard froid dans ses yeux. Outrage à agent vous connaissez ? » Bien sûr qu’elle connait, elle a bien une tronche à profiter des lois pour les contourner. Elle a bien la tronche à aime le danger, et à vivre d’adrénaline. La provoc ça a l’air son dada ! « Fallait pas vous donner autant de mal pour venir, j’vous jures qu’y a rien d’grave. Je testais juste un truc - parce que c’est de famille, on aime bien tester des choses, tout et souvent n’importe quoi, mais c’est fun mais eux, là, ils sont pas funs donc ils viennent crier au scandale alors que j’voulais simplement savoir si j’pouvais passer sans problème. Visiblement, l’expérience a foiré totale donc voilà voilà, vous êtes venu pour rien, c’est bête ça. » Qu’elle se la ferme, elle parle beaucoup trop pour le flic qui n’en a rien à cirer de son blabla. De ses explications qui ne tiennent même pas debout. « Vous allez me suivre jusqu’au poste… » Qu’il dit avant de s’avancer jusqu’à elle, il rangea son arme avant de la regarder, « vous avez piquer quoi au magasin ? » Il demande poliment si jamais ça se heurte, il n’hésitera pas à la coffrer pour en discuter la nuit avec elle dans les locaux des policiers, à elle de voir… |
| | | | (#)Dim 19 Juil 2020 - 23:23 | |
| « La ferme ! » Okay, le monsieur a l’air bougon. Il tire une sale tronche et pourtant, elle voit qu’il a les yeux clairs. Qu’il a les traits cachés par une barbe entretenue, qu’il a le visage fermé et qu’il n’est visiblement pas là pour rire. Autrement dit, un gars séduisant mais qui risque de s’énerver à la moindre contrariété. Est–ce que cela va arrêter la Cadburn pour autant ? Evidemment que non. Cela risque même de l’inciter à continuer parce que ça peut toujours être fun, n’est–ce pas ? « Outrage à agent vous connaissez ? » Birdie sourit, le cerveau qui est déjà en action parce que « Oui, monsieur l’agent des services de l’ordre de police, je connais très bien. Je comprends pas pourquoi, d’ailleurs. » Comment si on peut la croire. Elle qui a la langue toujours pendue, qui a toujours un truc à dire et à redire, même – surtout – quand on ne lui a pas demandé son avis. Désolé, votre honneur, c’est un défaut – qu’elle veut voir comme une qualité – lors de la conception. Elle n’y peut rien, c’est plus fort qu’elle, une force supérieure qu’elle ne comprend pas, chose qu’elle ne fait pas, de toute façon. Birdie n’a jamais été la chercheuse de la fratrie et encore moins la tête pensante.
« Vous allez me suivre jusqu’au poste… » Sa voix est trainante alors que ses pas sont plus assurés. Au moins, il range son flingue, c’est déjà une bonne chose. Après tout, personne n’aime voir ce genre d’engin braqué sur soi et Birdie pourrait en crever si elle meurt d’une balle perdue ou imprudente – quelle façon stupide de mourir. « Si vous me montrez le chemin, vous pouvez m’emmener où vous voulez, m’sieur l’inspecteur. » Ses sourcils se haussent, son sourire de coin ne la quittant pas, tentant la provocation comme elle peut car c’est décidément trop tentant. Elle va sûrement faire face à un roc qui a en plus le pouvoir de faire vivre sa vie un enfer, au moins pour les prochaines quarante huit heures. Mais elle est une figure à son échelle, il ne va pas oser trop la malmener, pas vrai ? « Vous avez piqué quoi au magasin ? » Birdie roule des yeux. « J’ai rien piqué. Je comptais payer mais il me fallait du poids pour l’expérience. Pas de ma faute si personne y comprend rien. Vous croyez vraiment que j’ai une tête à voler ? » Comme si tu ne l’avais jamais fait. Ses yeux azur se promènent sur le visage du flic et la jolie blonde finit par baisser les mains avant de pointer grossièrement son doigt vers lui. « Je sais où j’vous connais, vous êtes venu squatter chez moi ! Pour votre émission à la con dont j’ai pas retenu le nom. C’était une entourloupe, ce truc, pas vrai ? C'est comme ça que vous allez remercier ma générosité ? En m'envoyant au trou ? » Comme quoi, finalement, les images et les visages finissent par lui revenir un moment ou un autre.
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| | | | (#)Sam 1 Aoû 2020 - 21:05 | |
| « tu y laissera quelques plumes » birdie cadburry & elias sanders
Comme toujours, là où on a besoin d’Elias il arrive en renfort sans se soucier réellement de ce qui l’attend. Et très certainement qu’il aurait mieux fait de ne pas venir, de faire demi-tour en voyant cette tête qui clairement annoncer qu’elle allait jouer la chieuse à temps plein. Ca se lisait sur son visage, sur ses traits. C’était si flagrant que même lui le pressentait avant même de lui adresser la première parole. « Oui, monsieur l’agent des services de l’ordre de police, je connais très bien. Je comprends pas pourquoi, d’ailleurs. » Elle confirme qu’elle a l’habitude de se faire contrôler, et en réalité ça n’étonne même pas Sanders pour dire vrai. Il lève les yeux au ciel, sa réplique est ironique, et à la fois cinglante, « c’est pas comme si vous cherchez les ennuis, encore la preuve ce soir… » Elle pourrait bien voir qu’il est ironique à souhait dans ses propos. Qu’il ne pense visiblement pas vraiment ce qu’il dit… Et c’est pas difficile à le deviner. « Si vous me montrez le chemin, vous pouvez m’emmener où vous voulez, m’sieur l’inspecteur. » Sérieusement ? Il ne veut même pas chercher de quel genre d’intonation elle met en œuvre pour arriver au but, tant ça le dépasse entièrement à l’heure qu’il est ! Que les petites broutilles ainsi le font sauter au plafond en général ! « Vous en faîtes pas, on va bien s’occuper de vous ! » On, pas « je » merci. Il arque un sourcil, il veut savoir si elle allait être honnête, si il y avait un terrain d’entente avec le proprio au moins pour le vol. « J’ai rien piqué. Je comptais payer mais il me fallait du poids pour l’expérience. Pas de ma faute si personne y comprend rien. Vous croyez vraiment que j’ai une tête à voler ? » Il hausse un sourcil, elle attendait réellement une réponse de sa part ? Parce que évidemment, qu’elle était capable de voler, ici tout le monde à ce pouvoir aux yeux du flic. Tout le monde est une cible potentiel et encore plus quand on est une femme et qu’on parvient à faire les yeux innocents comme elle sait les faire… « On m’a toujours appris à me méfier des apparences. » Elle croit vraiment qu’elle va s’en sortir avec le fait qu’elle est une nana et que son visage d’ange (mais pas si ange finalement) parle pour elle ? « Je sais où j’vous connais, vous êtes venu squatter chez moi ! Pour votre émission à la con dont j’ai pas retenu le nom. C’était une entourloupe, ce truc, pas vrai ? C'est comme ça que vous allez remercier ma générosité ? En m'envoyant au trou ? » Qu’elle avoue s’arrêtant net avant de pointer son doigt sur Elias, c’était sa veine tiens, il fait les gros yeux, « chut, taisez-vous ! » Qu’il rapplique aussitôt repoussant son doigt de sa main, peu sympathique, non mais sérieux, c’est quoi cette godiche-là ? Elle ne peut pas juste se taire et obtempérer ?! « Vous faites erreur ! » Il veut plus en parler de cette émission, il a perdu au bout de cette minable troisième semaine à cause de leur malchance avec son binôme. Alors si elle pouvait se taire, et oublier, Elias c’est ce qui compte faire, il essayera néanmoins de regarder à l’écran début septembre, si le cœur lui en dit… « Aller on avance et ne m’obligez pas à vous mettre les menottes. » Il a un sourire satisfait au coin des lèvres, maintenant que la tempête ROA est derrière lui, enfin c’est ce qu’il pense mais la jeune femme a l’air bien décidé à le faire chier et à pas lui rendre la vie facile… |
| | | | (#)Lun 3 Aoû 2020 - 0:55 | |
| « C’est pas comme si vous cherchez les ennuis, encore la preuve ce soir… » Il est où, l’ennui ? Elle ne voit pas d’ennui, Birdie. Elle ne voit juste qu’un défilé de petits tracas qui viennent se semer sur la route de son envie de tester les limites. Ceux du monde, de la vie, des nerfs aussi. Savoir qui va craquer en premier, comment, pourquoi, à quelle hauteur, de quelle façon, autant de détails à exploiter, autant de petits plaisirs à savourer. Le temps ne suffit jamais à étancher sa soif d’en savoir plus, de dénicher le st graal qui fait fonctionner le cerveau humain. Quelle douce chimère, l’oiseau frivole n’y arrivera jamais parce que tout ça, c’est psychologique – mais Elwyn serait le premier au garde à vous à lui répéter que c’est scientifique d’abord. En attendant, la preuve n’est ni scientifique ni psychologique ; elle est irréelle, elle n’est que dans la tête des autres, pas son univers à elle où la réalité lui prouve que les ennuis, c’est une question de point de vue. « Les ennuis viennent me chercher, en général, m’sieur de la police de la maréchaussée de Brisbane. » Birdie a vu un jour ce terme en lisant un article sur les forces de l’ordre ancienne françaises et ce mot lui parait si drôle qu’elle se sent doublement fière de réussir à le placer quelque part. Est–ce qu’elle peut oser croire que son interlocuteur en uniforme va finir par quitter sa tronche ronchonne pour autre chose de plus agréable ?
« Vous en faîtes pas, on va bien s’occuper de vous ! » Apparemment non, à en juger par son sourcil qui se hausse. Mais Birdie, qui n’est jamais la dernière pour perdre, elle sourit et elle joint ses deux mains devant elle avec une expression adorable, minaudant, angélique. « Si c’est vous qui êtes en charge, j’ai aucun doute sur le sujet. Je suis sûre que je peux faire disparaître votre ride du lion qui commence à se former. Vous devriez faire gaffe, on peut vous prendre pour un grincheux. Si vous l’êtes, ok, mais c’est quand même pas le nain le plus cool des sept, hein, on est d’accord. Personnellement, j’adore Simplet. Il est tout mignon, tout adorable, non ? » La ferme, Birdie, pourquoi t’en viens à parler des sept nains de Blanche Neige ? Soupir intérieur de désespoir, mais ce n’est sûrement pas elle qui le ressent et qui l’évacue, ce soupir. Ce sont plus les témoins interdits de la scène qui n’ont rien demandé à personne que de faire leurs courses et leur travail dans la monotonie qui leur est propre. C’est là qu’intervient toujours l’oiseau furieux, prête à casser les briques de chaque mur pour démontrer qu’y a rien de pire que l’uniformité lassante et rien de mieux que le varié nuancé, le divertissement inattendu.
Et c’est dans ces lieux pourtant banals que se tient une des scènes tout aussi typiques mais que la Cadburn n’a jamais demandé. Ou si ? « On m’a toujours appris à me méfier des apparences. » La jolie blonde roule des yeux, elle croise des bras, elle déplace sa jambe sur le côté, se tenant sur sa hanche opposée, prête à débattre sur le sujet. « Et pourquoi ? C’est l’expérience qui parle ? Vous avez eu des mauvaises rencontres ? Vous avez eu des désillusions ? Le fameux ‘ne pas se fier à la couverture’, c’est pas très original, vous savez. Je vous inspire quoi, alors ? Promis, je me froisserai pas. » Enfin, ça dépendra de la réponse.
« Chut, taisez-vous ! » « Comm– » « Vous faites erreur ! » « J’ai peut–être un problème pour retenir les têtes mais vous, je sais que je me trompe pas. Faut assumer ses erreurs, mon coco. Ou peut-être... De ses échecs? Là aussi, une expérience qu’a mal tourné ? Vous avez découvert que votre partenaire était en faites un serial killer, c’est ça ? D’où ‘se méfier des apparence’, hein ? » C’est ça, Sherlock Holmes, sois fière de ta répartie parce qu’il y a sûrement à croire que ce n’est pas le cas de l’interlocuteur qui va l’être. « Aller on avance et ne m’obligez pas à vous mettre les menottes. » « On m’a déjà menotté à quelqu’un, une fois, vous savez, et ça ne s’est pas très bien passé. Il a même pas tenu 2 heures avec moi. Vous êtes sûr que vous voulez faire ça ? » Il pousse au vice. Mais il sourit, même après lui avoir froncé les sourcils, même après les avoir redressés, même après ses tons ironiques et sa répartie cinglante. Il sourit alors Birdie l’imite – non, en faites, elle ne s’en est pas défait – même si le sien est plus charmant que son miroir. « Mais on peut trouver un arrangement sur la façon de les utiliser aussi, si vous voulez. Je peux être riche en idées et le QG de la police est toujours source d’inspiration. » Pour dessiner sur les murs, pour comploter comment s’échapper… Ou simplement, pour s’envoyer en l’air. Simple et basique. « Mais qui va m’acheter mes serviettes pour le mois prochain, hein ? Vous, peut–être ? » Voilà qui l’arrangerait bien car elle a peut–être oublié son portefeuille, maintenant qu’elle s’en rend compte.
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| | | | (#)Mar 4 Aoû 2020 - 13:35 | |
| « tu y laissera quelques plumes » birdie cadburry & elias sanders
Il est tard et ça fait déjà un bon moment qu’il fréquente ce magasin – selon son humeur, bien trop longtemps et elle allait devoir activer un peu, parce qu’il allait perdre patience Sanders. Cette famille n’a jamais été réputée pour une grande patience à part la petite dernière, Erin. Mais Elias serait plutôt égale à son père – bien que ne lui dîtes pas, il serait prêt à sacrifier tout ce qui lui vient en main, ronchon, bosseur, rusé et passionné. « Les ennuis viennent me chercher, en général, m’sieur de la police de la maréchaussée de Brisbane. » Il lève les yeux au ciel, d’un air dubitatif face à son interlocutrice, est-ce que franchement elle sait de quoi elle parler au moins ? Est-ce qu’elle connaît la définition au moins ? C’est bien beau de sortir deux mots d’affilés mais ça ne va pas aider le flic à prendre sur lui. Il a parfois à faire à des récalcitrants, où il doit utiliser la force, mais là c’est même pas le cas. Elle parle juste beaucoup… Beaucoup… Beaucoup trop pour lui, qui a juste envie d’écouter quelques minutes le silence. « Et bien ils sont devants vous, les ennuis… » Voilà, elle est contente, elle pourra mettre un nom, un visage sur ses ennuis. Il fait un sourire forcé avant de l’écouter dans son paragraphe interminable. Est-ce qu’il y a des points dans sa phrase, ou des virgules ? « Si c’est vous qui êtes en charge, j’ai aucun doute sur le sujet. Je suis sûre que je peux faire disparaître votre ride du lion qui commence à se former. Vous devriez faire gaffe, on peut vous prendre pour un grincheux. Si vous l’êtes, ok, mais c’est quand même pas le nain le plus cool des sept, hein, on est d’accord. Personnellement, j’adore Simplet. Il est tout mignon, tout adorable, non ? » Il n’sait même pas pourquoi il perd son temps à l’écouter, pourquoi il ne lui passe pas les menottes à l’instant même où sa bouche sort des sons. Ca en devient usant, et heureusement qu’ils ne sont pas tous comme elle, à parler sans cesse, pour pas grand-chose… « Non j’aime pas simplet, ni grincheux, ni rien du tout en fait ! » Est-ce qu’on peut entendre un flic blasé, poussé dans ses retranchements par une folle ? Il se demande bien si sa place n’est pas à l’asile directement, peut-être qu’elle y verrait les sept nains… « Et pourquoi ? C’est l’expérience qui parle ? Vous avez eu des mauvaises rencontres ? Vous avez eu des désillusions ? Le fameux ‘ne pas se fier à la couverture’, c’est pas très original, vous savez. Je vous inspire quoi, alors ? Promis, je me froisserai pas. » Et pourquoi elle est si curieuse que ça ? Est-ce qu’elle croit sérieusement que ça va lui éviter le poste ? Elle le connaît mal Elias, parce qu’il est tenace comme gars, et avant de lui retirer une idée en tête, faut en faire, des tonnes. « Vous m’inspirez la lassitude et l’envie d’en finir une bonne fois pour toute… Vous me suivez ou je vous sors les menottes ? » C’est une question simple, et si elle ne répond pas dans la simplicité, il les lui sortira pour lui faire comprendre qu’ils ne plaisantent pas toujours dans la police. Et puis la voilà à parler de ROA. Sérieusement il fallait juste qu’il tombe sur les rares personnes qui l’ont accueillie ?! Il accumule la malchance après avoir perdu l’émission au bout de trois semaines, sujet sensible, surtout qu’elle se taise ! « J’ai peut–être un problème pour retenir les têtes mais vous, je sais que je me trompe pas. Faut assumer ses erreurs, mon coco. Ou peut-être... De ses échecs? Là aussi, une expérience qu’a mal tourné ? Vous avez découvert que votre partenaire était en faites un serial killer, c’est ça ? D’où ‘se méfier des apparence’, hein ? » Et elle se marre et d’un geste le flic sort de sa poche arrière les menottes, avant de relever ses yeux sur elle. « On m’a déjà menotté à quelqu’un, une fois, vous savez, et ça ne s’est pas très bien passé. Il a même pas tenu 2 heures avec moi. Vous êtes sûr que vous voulez faire ça ?» Non mais où est-ce qu’on est allé chercher cette nana franchement ? « Vous inquiétez pas, vous ne m’aurez pas à l’usure. » Qu’il dit en la retournant, avant de lui mettre le premier bracelet à sa main gauche, « mais on peut trouver un arrangement sur la façon de les utiliser aussi, si vous voulez. Je peux être riche en idées et le QG de la police est toujours source d’inspiration. » Tiens donc, « vous êtes en train d’acheter mon silence ? » Sérieusement, c’est que dans les films que ça fonctionne, pas dans la vraie vie chérie ! « Mais qui va m’acheter mes serviettes pour le mois prochain, hein ? Vous, peut–être ? » Et il menotte la seconde main avant de la placer devant lui, pour qu’elle marche, elle sera peut-être plus docile comme ça, enfin c’est ce qu’il croit le flic. « Vous serez sortie pour aller en acheter si c’est que ça qui vous chagrine… » En réalité il n’en a que faire de ses achats ou pas, lui ce qu’il veut c’est qu’elle monte dans la bagnole qui s’offre à eux, et surtout en silence ! « Votre carrosse est de sortie… » Est-il un peu trop ironique ? Sans aucun doute… |
| | | | (#)Ven 7 Aoû 2020 - 22:28 | |
| « Et bien ils sont devants vous, les ennuis… » Il a le sens de l’humour malgré son air bougon, ses sourcils froncés et son attitude blasé. Il n’est pas là par plaisir, elle est sûrement une faille dans sa journée bien tranquille, trop reposante, trop quotidienne. Il a fallu qu’il prenne en charge une blonde aussi originale que bavarde qui ne risque pas de comprendre la définition de ‘garder le silence’ de sitôt. Elle n’aura sûrement pas besoin d’un avocat, elle comptera sûrement que sur elle–même pour finir par l’épuiser et faire en sorte à ce qu’il finisse par devenir fou et lui rendre sa liberté. Après tout, elle n’a rien fait de si grave, n’est–ce pas ? « Non j’aime pas simplet, ni grincheux, ni rien du tout en fait ! » Birdie arque un sourcil, ne pouvant dire qu’elle soit surprise par la réponse. « En tout cas, vous êtes bien grincheux, hein. Si vous aimez rien, votre vie doit être chiante à en mourir. Comment vous le vivez ? » Au quotidien, ça doit être pesant, non ? « Vous avez la volonté de vous lever, le matin, malgré tout ? Pour faire ce genre de tâches ingrates et tout ça ? » Peut–être que si elle réussit à minimiser son geste, le flic va comprendre qu’il n’a rien à craindre d’elle, qu’elle n’a tué personne et qu’elle n’est qu’une perte de temps pour lui pour au final, la laisser partir ? Tous les moyens sont bons et la miss météo n’est jamais la dernière pour tenter le tout pour le tout. « Vous m’inspirez la lassitude et l’envie d’en finir une bonne fois pour toute… Vous me suivez ou je vous sors les menottes ? » Okay donc ça, par contre, c’est encore plus triste. La Cadburn a dit qu’elle ne se froisserai pas – et pourtant, c’est ce qu’il se passe. Elle sent quand même que son intérieur a été vexé, que son égo n’a pas apprécié et elle retient sa grimace derrière une expression digne des grands dramaturges de théâtre. « Je représente bien des choses mais la lassitude, non, je suis pas d’accord ! »
« Vous inquiétez pas, vous ne m’aurez pas à l’usure. » Oh. « Vous voulez parier ? » Parce qu’il ne faut pas dire ça. Il n’a pas l’air plus patient que l’autre type d’y a quelques mois, même si son travail lui demande sûrement plus de rigueur et de discipline. Mais règle numéro une : ne jamais dire à un Cadburry ce genre de phrase. « Vous êtes en train d’acheter mon silence ? » Birdie fait un ‘o’ silencieux de sa bouche. « J’essaie de trouver un arrangement, c’est pas pareil. Un arrangement qui peut être fun, en plus. On peut joindre l’utile à l’agréable, vous voyez ? » Elle bouge les sourcils tout en souriant avec malice avant qu’il ne se décide à les lui passer, ces foutues menottes. Sous le soupir exagéré de Birdie, qui n’a plus qu’à prévoir que ses prochaines vingt–quatre heures seront d’un ennui mortel – sa seule distraction qui sera sûrement seulement le type qui se tient devant elle.
« Vous serez sortie pour aller en acheter si c’est que ça qui vous chagrine. » Le flic l’a fait passer devant mais Birdie se retourne et marche à reculons tout en pointant son doigt – et tous les autres – sur son torse – musclé, physiquement. Elle n’en doutait pas une minute. « Ce qui va me chagriner, c’est d’avoir du sang partout sur mes fringues. Et ça sera entièrement de votre faute. Vous pourrez même pas blâmer la légitime défense, en plus. » Mais elle, elle pourra clamer qu’on ne lui a pas laissé faire ses achats en paix ni même faire son expérience jusqu’au bout. Regrettable. « Votre carrosse est de sortie… » Birdie s’en fout, de son carrosse, elle finit par se mélanger dans ses pieds et elle doit s’accrocher au policier pour ne pas finir sur le bitume. La Cadburn a ses mains autour de son bras, son buste pas loin du sien et yeux bleus vs yeux bleus. « Et bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. » Qu’elle susurre assurément et doucement, se mordillant la lèvre dans la foulée parce que – il faut vraiment qu’elle arrête ça – le flic a beau être de mauvaise humeur, il n’en reste pas moins terriblement charismatique.
Et peut–être que ça pourrait le flatter, comme le Corbeau, et qu’il lâchera le fromage, aka les menottes, qui sait ?
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| | | | (#)Sam 8 Aoû 2020 - 22:35 | |
| « tu y laissera quelques plumes » birdie cadburry & elias sanders
Il ignore vraiment ce qui l’énerve le plus, si c’est perdre son temps avec cette femme dont il voit bien qu’il n’y a rien à tirer d’elle, qu’elle est juste bonne à abandonner au coin de la rue tant elle l’exaspère au plus haut point. Ou bien si c’est le fait qu’elle surenchérisse à chaque fois, le mettant à mal. Il aime bien les femmes têtues qui savent ce qu’elles veulent, mais elle c’est juste pour l’emmerder et le voir sortir de ses gongs. C’est probablement pas pour les bonnes choses et ça l’énerve le flic. De ne pas réussir du premier coup, de ne pas être meilleur qu’elle sur ce terrain et croyez-le ou non, il n’abandonnera pas ! Il l’aura, son dernier mot. C’était pas une gamine écervelée qui se croit drôle qui allait le battre. « En tout cas, vous êtes bien grincheux, hein. Si vous aimez rien, votre vie doit être chiante à en mourir. Comment vous le vivez ? » Il hausse les épaules et il fait presque mine de réfléchir un instant comme si ça avait son importance, comme si il voudrait lui répondre, mais au final il n’en faisait pas tant, juste du semblant. « Pas autant que la vôtre… C’est quoi le principe de pousser les autres à bout, une infériorité ? » Un magnifique sourire qui placarde ce visage bien trop tenace, et orgueilleux, elle n’savait pas à qui elle avait à faire… « Vous avez la volonté de vous lever, le matin, malgré tout ? Pour faire ce genre de tâches ingrates et tout ça ? » Il ricane en levant les yeux au ciel, qu’est-ce qu’elle croyait. « Pas plus ingrat que de voler ans un magasin, ou de jouer avec un caddie… » Elle n’a franchement pas dépassé l’âge pour ce genre de sottise ? « Mais faut croire qu’on a pas la même notion du mot ‘tâches ingrates’. » Ca aurait pu le faire rire, mais pas dans ce contexte, elle en serait trop satisfaite, et ça plutôt mourir ! « Je représente bien des choses mais la lassitude, non, je suis pas d’accord ! » Bien évidemment qu’elle allait se vexer, et lui dire haut et fort combien il a tort. Qu’elle n’est pas ce qu’il prétend, c’était même tellement prévisible, qu’il pose ses yeux elle, d’un air presque sur la défensive, « vous avez dit que vous vous froisserez pas… » Et c’est ce qu’elle fait pourtant… « Vous avez raison le mot chiante vous aurez mieux cerné… » Qu’il siffle entre ses dents, elle est contente comme ça ? C’est même pire que chiante à ce niveau. « Vous voulez parier ? » Ses yeux s’émerveillent d’un jeu inépuisable, sans fin, autant machiavélique que peut l’être le flic, un sourire se dessine au coin de ses lèvres même ça ne l’empêche pas de lui attacher les poignets à ses jolies menottes. Serrant l’emprise vers lui, ses lèvres viennent effleurer son oreille, « qu’est-ce que vous pariez ? » Le jeu est là, bien présent, entre eux. A voir qui possède le plus de cartes… « J’essaie de trouver un arrangement, c’est pas pareil. Un arrangement qui peut être fun, en plus. On peut joindre l’utile à l’agréable, vous voyez ? » Joindre l’utile à l’agréable ? Rien que ça… Ils avancent dans le magasin pour finalement mettre un pied dehors, dans la rue. Certains passants les regardent. « Ce qui va me chagriner, c’est d’avoir du sang partout sur mes fringues. Et ça sera entièrement de votre faute. Vous pourrez même pas blâmer la légitime défense, en plus. » Elle croit l’acheter avec ses petits yeux, son sourire en coin et cette manière qu’elle a de renverser les problèmes ? « T’auras plus qu’à acheter de la lessive pour nettoyer tes fringues ! » Chaque problème à sa solution et celle énoncé par la jeune Cadburry ne contredis en rien à ses plans. « La prochaine fois vous réfléchirez avant de vouloir jouer à la cascadeuse sans sous. » Et en plus elle ne sait pas mettre un pied devant l’autre, non mais sérieux ! De quoi bien l’exaspérer Elias. « Et bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. » Qu’elle avoue, penaude, se retenant à son bras, bien trop proche de lui, le regard l’un dans l’autre, il sait jouer de son charme Elias, c’est évident. Suffisamment pour que lui, sache garder son esprit sain, la compétition est rude. « Montez dans le véhicule. » Il souffle sur la peau de son visage, sans avoir détourner le regard à aucun moment avant de poursuivre, de la même voix qui fait fondre plus d’une femme, « ou je vous y mettrai moi-même ! » Le terrain est glissant, mais elle revient vite à la réalité, c’est du moins ce qu’il pense, il serait bien capable de la porter pour la déposer dans son nouveau carrosse. |
| | | | (#)Sam 8 Aoû 2020 - 23:46 | |
| « Pas autant que la vôtre… C’est quoi le principe de pousser les autres à bout, une infériorité ? » Birdie fait une moue qui réfléchit digne de Rodin lui–même, les yeux poussés vers le haut pendant un moment avant de secouer la tête. « Nan, c’est plus un état d’esprit. Un mode de vie, une façon de faire, vous voyez le genre ? C’est dans mes gènes, j’y peux rien. Et au moins, c’est assez distrayant. Regardez, on s’amuse un peu, non ? Je suis sûre que j’ai embelli votre journée. Mais bon, j’ai compris que vous avez les couilles trop lourdes pour vous avouer vaincu. » La Cadburn ne peut pas le laisser gagner en retour et de toute façon, c’est impossible pour elle de ne pas réagir. Il faut toujours qu’elle parle, qu’elle en dise plus qu’il n’en faut, débordant de façon incroyable. Et chatouillant ainsi les nerfs d’autrui – ceux du flic en l’occurrence. Qui sourit, fier de lui, mais dont Birdie imite parce qu’elle aussi, elle est fière d’elle. La balle est au centre, il faut croire. « Pas plus ingrat que de voler ans un magasin, ou de jouer avec un caddie… Mais faut croire qu’on a pas la même notion du mot ‘tâches ingrates’. » Le petit oiseau secoue les épaules tout en balayant les mains devant elle. « Expérience. E–X–P–E–R–I–E–N–C–E. 23 points au scrabble. Fonctionne en anglais et en français. » A croire qu’il ne cherche vraiment pas à comprendre, c’est fou, ça.
« Vous avez dit que vous vous froisserez pas… Vous avez raison le mot chiante vous aurez mieux cerné… » « Bon, pour cette fois, je laisse passer. On me le dit souvent, je commence à avoir l’habitude. » Qu’elle est chiante. Aussi chiante que son frère – non, Elwyn est bien plus chiant qu’elle mais ça, c’est un autre débat. Sa naissance veut ça, personne ne peut comprendre qu’elle n’a jamais demandé à être de la sorte, qu’elle ne peut pas s’en empêcher. Pourquoi ne pourrait pas être un peu compatissant pour une fois ? Sûrement parce qu’elle va insister lourdement encore, qu’elle va encore plus le faire chier et sûrement à la hauteur que lui la fait chier aussi. Seulement la blonde est bien plus habile à le cacher que lui.
« Qu’est-ce que vous pariez ? » Le souffle sur l’oreille, ça la fait frissonner et c’est à peine si Birdie ne se frotterait pas contre lui. « Ouh, monsieur le policier, je suis pas sûre qu’on vous conseille ce genre de proximité avec vos futurs détenus. Mais moi, ça me dérange pas du tout. » Bien au contraire. Mais il se détache avant de pouvoir faire quoique ce soit et la blonde fait une moue grossièrement triste. « T’auras plus qu’à acheter de la lessive pour nettoyer tes fringues ! La prochaine fois vous réfléchirez avant de vouloir jouer à la cascadeuse sans sous. » Il est vraiment impardonnable. Et surtout, intraitable. Elle allait pour répliquer mais en parlant de cascade, Birdie finit par s’emmêler avec ses propres pieds et se retenir par le bras du flic. « Montez dans le véhicule. » Et pourtant, elle ne bouge pas. « Ou je vous y mettrai moi-même ! » La Cadburn se mord la lèvre, ne bougeant pas plus que la seconde d’avant, distraite par une autre pensée – et sûrement aussi son regard profond. Qui n’est qu’un appel pour s’y arrêter. « Qu’est–ce que vous avez de plus précieux à parier ? » Elle n’a pas oublié qu’elle lui doit un pari. Qu’importe si elle gagne ou si elle perd, l’important est de participer. Et ce début de jeu, Birdie l’aime bien trop pour le voir retomber comme un soufflé. « Je monte mais devant alors. Je suis malade à l’arrière. » C’est faux mais ça, il n’est pas censé le savoir, n’est–ce pas ? Birdie l’observe de ses grands yeux bleus suppliants, qui se suffisent à eux-mêmes pour faire craquer n’importe qui.
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| | | | (#)Ven 28 Aoû 2020 - 23:09 | |
| « tu y laissera quelques plumes » birdie cadburry & elias sanders
Elias avait perdu l’habitude de chieuses dans ce genre dans sa vie, au même titre que la Doherty, et parce qu’elle a quittée Brisbane, il n’a pas cherché à retrouver ce même genre de nana, prête à le pousser à bout. C’était fatiguant mais il était bien là, pour accueillir la nana, et surtout ne pas lui permettre d’avoir le dernier mot, ça jamais ! Inconcevable pour lui, il irait donc puiser dans ses dernières forces, pour ne pas s’agacer davantage, sans réellement savoir si ça suffirait. Il se disait qu’une fois derrière la grille, elle ne la ramènera plus et se fatiguerait plus vite que lui. Mais c’était mal connaître la Cadburry – bien qu’il ne la connait absolument pas ! Elle prend bien le temps de réfléchir à sa question comme si elle analysait plusieurs réponses – pouvant peut-être heurter le flic pour certaines d’entre elles, il ne sait pas mais s’impatiente alors qu’elle lève les yeux vers le ciel. « Nan, c’est plus un état d’esprit. Un mode de vie, une façon de faire, vous voyez le genre ? C’est dans mes gènes, j’y peux rien. Et au moins, c’est assez distrayant. Regardez, on s’amuse un peu, non ? Je suis sûre que j’ai embelli votre journée. Mais bon, j’ai compris que vous avez les couilles trop lourdes pour vous avouer vaincu. » Une moue sur son visage alors qu’il lève les yeux au ciel à son tour, mais plus par dépit ! « C’est bien vous avez compris au moins, que je lâche jamais l’affaire ! » Il se contente d’ajouter à sa phrase, satisfait de ce peu qu’elle lui offre sans une once de gêne, le titillant à sa façon et sans doute pas de la meilleure manière mais qu’importe, « mais je suis vraiment désolé de devoir rompre votre amusement de la journée, vraiment… » En réalité, il ne l’est pas du tout ! Et ça se voit bien sur son visage et ça s’entend parfaitement à sa voix, qu’il fait semblant de l’être… « Expérience. E–X–P–E–R–I–E–N–C–E. 23 points au scrabble. Fonctionne en anglais et en français. » Et elle continuait dans son délire, mais la en voulant se faire passer pour une intelligente – et non pas qu’il la jugeait d’idiote, m’enfin. Jouer au scrabble quand même ! « Ne me faîtes pas croire que vous jouez au scrabble, pas vous… » Il la toise presque du regard, pour lui il doit y avoir erreur sur la marchandise. Grosse erreur même… « Bon, pour cette fois, je laisse passer. On me le dit souvent, je commence à avoir l’habitude. » Et peut-être qu’elle pourrait se remettre en question si il n’est pas le seul à lui dire ? Mais ce serait sûrement aussi le plus difficile pour ce genre de nana – qui veut avoir le dernier mot final. Pas avec lui en tout cas… Mais il joue Elias, parce qu’il sait que la distance elle sera de mise. Qu’il sera intraitable parce qu’il devine bien qu’au moindre dérapage elle va en profiter la nana. Et c’est évidemment pas ce qu’il recherche ! « Ouh, monsieur le policier, je suis pas sûre qu’on vous conseille ce genre de proximité avec vos futurs détenus. Mais moi, ça me dérange pas du tout. » Avant même qu’elle y croit, qu’elle tente quoi que ce soit – comme récupérer son arme si tenter qu’elle en soit capable, ou assez intelligente pour savoir comment s’y prendre, il se recule d’un pas, reprenant une certaine contenance, reprenant cet air agacé qui ne l’a à vrai dire jamais réellement quitter. « Quelle proximité ? » Il arque un sourcil, la provoque, sans scrupule jouant de son regard pour lui faire croire qu’elle s’invente elle-même un désir fondé. Il plait, il le sait, et il en joue… Aussi bêtement que ça et si dans un autre lieu ça aurait pu déraper, là dans l’immédiat, il garde foi en lui… Lui qui ne croit en rien… « Qu’est–ce que vous avez de plus précieux à parier ? » Il se détend légèrement, relevant ses yeux sur elle, pourtant son regard posé sur son corps il devine aisément à quoi elle pense, « c’est moi qui vous ai poser la question… » Il joue c’est certain mais ce n’est pas pour autant qu’il oublie son but initial : la faire monter dans cette putain de voiture ! « Je monte mais devant alors. Je suis malade à l’arrière. » En plus elle choisir, « vous pensez sérieusement que vous êtes en position de force pour choisir ? » Il n’a pas confiance Elias, elle va sûrement l’emmerder pendant la route et ça lui reste inconcevable. Il se tient toujours devant la porte arrière de son véhicule et attend patiemment qu’elle y monte… Mais ses limites ont certainement un bout… A elle de miser sur le bon argument ! |
| | | | (#)Ven 18 Sep 2020 - 11:09 | |
| « C’est bien vous avez compris au moins, que je lâche jamais l’affaire ! » Birdie analyse les gens aussi rapidement qu’elle s’en détourne. Avoir à faire à un flic qui pense que son insigne a plus de valeur que sa liberté, elle en a l’habitude, le petit oiseau bien casse pied. C’est bien pour ça qu’elle s’en amuse, qu’elle essaie de le détourner, de jouer avec. Parce que même s’il ne lâche pas l’affaire, il n’empêche que les expressions de son visage indiquent clairement qu’elle le blase et qu’elle le fatigue déjà. Quelle personne censée ne le serait pas ? Pourtant, Birdie n’est pas impressionnante. Elle n’a pas le visage de gros caïds, elle ne se rebelle qu’à peine quand on vient lui passer les menottes.
La Cadburn a bien appris avec le temps qu’il ne suffit pas d’avoir des gros muscles pour pouvoir faire flancher son adversaire. Et elle sent qu’avec le flic qu’on lui a attitré aujourd’hui, elle risque de passer un moment assez drôle – en tout cas pour elle. Lui n’a pas l’air de voguer sur la même vague qu’elle – quelle tristesse. « Mais je suis vraiment désolé de devoir rompre votre amusement de la journée, vraiment. » Birdie pose un doigt sur les lèvres du policier. « Chhht. Ne dites pas de choses que vous pensez pas. J’en aurai le cœur brisé si on vient à se mentir. Cela veut dire qu’on se cache déjà des trucs et ça va… Beaucoup trop vite dans notre relation. Je ne suis pas prête. » Et la Palme d’Or de la meilleure actrice spontanée revient à… La blonde qui se tient avec son doigt toujours sur les lèvres du flic et l’autre main posée sur le cœur, l’expression profondément marquée par la perspective que le mensonge puisse les blesser tous les deux, et surtout elle. Parce que lui, même un pieu dans le cœur, visiblement, rien ne le toucherait.
« Ne me faîtes pas croire que vous jouez au scrabble, pas vous. » « Et quand bien même que si ? Faut être ouvert d’esprit, coco. Je fais même du tricot, et ouais. » Bon, ça faisait un moment qu’elle n’en avait pas fait mais les écharpes de 4 mètres de long, toute sa fratrie en a eu le droit. « Je suis extrêmement polyvalente comme fille. » Et non, elle ne jette pas un regard sous-entendu et langoureux au flic, pas du tout. Birdie se contente juste de lui faire un clin d’œil avant qu’il passe derrière pour les menottes du conflit. « Quelle proximité ? » Cadburry relève les paupières au ciel, son sourire de coin au bord des lèvres. « Voyons voyons, soldat. Vous jouez avec mon pauvre petit cœur innocent, je vais pas tenir jusqu’au poste de police si vous continuez comme ça. » Et elle en rajoute des tonnes, elle secoue les paupières avec rapidité et absurdité, elle fait la moue la plus adorable qui soit – parce qu’elle sait qu’elle peut l’être. D’apparence au moins.
« C’est moi qui vous ai posé la question… » Birdie hausse les épaules. « C’est qu’un détail. Mais ça répond pas à ma question. C’est quoi votre petit grigri porte bonheur ? Une patte de lapin ? Une boule de billard avec le chiffre 13 ? Une carte du tarot ? Un collier d’un amour perdu ? Un gribouillis d’un enfant inconnu que vous avez sauvé ? » Elle n’imagine pas, l’oiseau, que le flic a des grigris bien plus gros et imposants que sa liste. « Vous pensez sérieusement que vous êtes en position de force pour choisir ? » Birdie implore une expression triste sur le visage, les lèvres abaissées et ses mains menottées qui viennent se secouer en l’air. « Vous avez vraiment pas de pitié derrière cette cage de glace ? Que je sois derrière ou devant, ça change quoi ? Allez, vous voulez pas que je vomisse dans votre bagnole, si ? Je dis ça pour vous. » Tu parles.
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| | | | (#)Lun 12 Oct 2020 - 11:08 | |
| « tu y laissera quelques plumes » birdie cadburry & elias sanders
Pourquoi il y a toujours des gens pour l’emmerder au plus haut point ? Si il n’était pas en plein boulot, il l’aurait envoyé chier elle, et son caddie depuis bien longtemps, à la seconde même où elle aurait protesté. Mais le sort en a voulu autrement, quand c’est lui qu’on appelle pour cette intervention qui aurait dû dure quelques minutes tout au plus, et qui commençait sérieusement à lui taper sur le crâne. Elle se sent en infériorité parce qu’elle est une gonzesse pour vouloir le faire chier de la sorte ? Il suffisait juste qu’elle rende ce qu’elle venait de voler, tout en s’excusant du désagrément, et Elias aurait pu plaider en sa faveur face au gérant. Mais non, il fallait qu’elle la ramène, qu’elle en joue grossièrement, qu’elle en soit même amusée de la tournure plus que désespérer de la situation. Et Sanders n’avait pas le cœur à ça, pas en ce moment, pas après ce qu’il est en train de vivre. Pas par la faute d’une chieuse comme a pu l’être tant la Doherty, dont son cœur se serra encore aujourd’hui à l’imaginer dans un autre univers que le sien. Il a cette nana dans la peau, bien plus ancré qu’il ne laissera personne entrevoir ce qu’il ressent encore pour elle, et ce besoin de croire que c’est le mieux pour tous les deux. Serait-il fautif de le penser ? Ils sont arrivés à un point de non-retour, la sage décision qu’à prit la Suédoise est la meilleure, mais bien trop difficile à l’accepter, - et c’est son ego qui en ressort ! « Chhht. Ne dites pas de choses que vous pensez pas. J’en aurai le cœur brisé si on vient à se mentir. Cela veut dire qu’on se cache déjà des trucs et ça va… Beaucoup trop vite dans notre relation. Je ne suis pas prête. » Sanders se retrouve immobile, agacé au possible alors qu’elle pose son doigt sur les lèvres du flic, digne d’une actrice de Hollywood, mais loin d’impressionner le flic. Il fait mine de chercher quelque chose dans sa poche, « attendez, je dois avoir un mouchoir qui traîne par là… » Faussement touché par les mots de la jeune femme, il lève les yeux au ciel, avant de se stopper dans sa recherche, haussant les épaules. Il n’a nullement l’intention de lui filer autre chose que des menottes et du temps à perdre en cellule ! « Tant mieux parce qu’on va aller à reculons ! » Et nulle doute que Sanders ne se laissera pas avoir aussi facilement, certainement pas après ce qu’il avait vécu. Si il y avait encore eu la Suédoise dans sa vie, les choses auraient pu être différente, il aurait certainement pu la draguer ouvertement pour rendre jalouse Freya, en boîte de nuit, ou en soirée, mais franchement dans une épicerie, il n’voyait pas très bien qui il pourrait rendre jaloux. Le commerçant ? Sans façon ! « Et quand bien même que si ? Faut être ouvert d’esprit, coco. Je fais même du tricot, et ouais. » Elle soutient son regard, d’un air sérieux, alors que Elias pouffe de rire tellement c’est pas crédible. « Je suis extrêmement polyvalente comme fille. » Et sur ça, elle n’avait sûrement pas tort ! « Je vois ça… Une liste plein de charme et d’atout… » Il se moque ouvertement de son possible cv avant de poursuivre, « vole à l’étalage, drague sur agent, chieuse à temps pleine, kamikaze à ses heures perdues, actrice digne des plus grands… » Il s’arrête là où il continue ? Il contourne la jeune femme en même temps qu’il lui offre ses propres caractéristiques, faîtes aussi pour l’amadouer, pour qu’elle se laisse un tantinet faire, alors qu’elle tente le tout pour le tout. « Voyons voyons, soldat. Vous jouez avec mon pauvre petit cœur innocent, je vais pas tenir jusqu’au poste de police si vous continuez comme ça. » Elle cherche avec ses yeux d’enfant perdu, ses mimiques qui en seraient mignons si elle n’en jouait pas trop vulgairement le jeu de la petite enfant perdue, « je suis certain que vous êtes plus fortes que vous ne le pensez… » Qu’il souffle, amusé de la situation maintenant qu’il possède les cartes en main. « C’est qu’un détail. Mais ça répond pas à ma question. C’est quoi votre petit grigri porte bonheur ? Une patte de lapin ? Une boule de billard avec le chiffre 13 ? Une carte du tarot ? Un collier d’un amour perdu ? Un gribouillis d’un enfant inconnu que vous avez sauvé ? » Elle le lâchera pas hein ? Il venait de le comprendre sans une once de difficulté, pauvre de lui ! « Et le mystère qui s’échappera de moi, à la seconde même où j’en ferai part, on l’oublie ?! » Parce que de toute façon, il n’allait pas parler de cette photo de la Doherty qui ne le quitte presque jamais, ou de sa voiture de course. Alors autant qu’il ferme son clapet avant d’en dire trop. Mais à ne pas dire assez, elle allait vouloir le travailler, à sa façon et il allait devoir s’empêtrer dans de jolies mensonges si ça continuait… « Vous avez vraiment pas de pitié derrière cette cage de glace ? Que je sois derrière ou devant, ça change quoi ? Allez, vous voulez pas que je vomisse dans votre bagnole, si ? Je dis ça pour vous. » Elle se retourne vers lui, elle lui fait du charme – à croire que ça fonctionnerait avec lui. « Et bien, vous la nettoierai alors… » Elle est jolie avec cet air faussement triste qui ne dupe pas le flic, mais le sans cœur, la brute en lui, rétorque alors, d’un air indifférent, très sérieux malgré tout, la tirant par les menottes pour qu’elle suive ses pas, « Sinon… Je peux proposer cette alternative, endroit silencieux et spacieux… » Qu’il avoue, un sourire narquois sur ses lèvres, sans scrupule, en ouvrant le coffre de la voiture. Décidemment, il n’en loupe pas une le Sanders ! |
| | | | (#)Dim 8 Nov 2020 - 16:32 | |
| « Attendez, je dois avoir un mouchoir qui traîne par là… » Birdie papillonne ses yeux de façon exagérée, la moue tout aussi grossièrement émue par ses propres mots. Elle a l’art et le talent de mener les gens vers leurs limites, de les tatillonner juste pour le plaisir de les voir froncer des sourcils, lever les yeux au ciel, soupirer et parfois faire preuve d’un répondant qui la réjouit plus qu’il ne l’agace. Elle aime les gens qui ne se laissent pas intimider, encore plus quand c’est quelqu’un qui n’est pas vilain à regarder. Les yeux bleus du flic ne sont plus sur elle mais les siens dessinent joliment ses traits sans aucune retenue. Y a pas à dire, il y a de beaux spécimens dans les forces de l’ordre. Birdie en vient à se dire qu’elle n’a pas totalement perdu sa journée ni même son expérience. « Tant mieux parce qu’on va aller à reculons ! » La Cadburry fait la moue et regarde à côté comme une enfant qu’on vient de priver de dessert. « Vous n’êtes pas très drôle, officier. » Puis elle retrouve son sourire. « Vous inquiétez pas, je suis sûre qu’on va avoir le temps de faire connaissance. » La perspective de finir sa journée en cellule lui parait bien plus attrayante soudainement. « Je vois ça… Une liste pleine de charme et d’atout… Vol à l’étalage, drague sur agent, chieuse à temps pleine, kamikaze à ses heures perdues, actrice digne des plus grands… » Au fur et à mesure qu’il liste, Birdie soulève ses épaules, secoue ses cheveux, sourit avec fierté avant de finir par faire un geste de la main vers l’officier. « Vous me flattez, sergent. » Le pire c’est qu’elle est au courant de tout ça et qu’il a plutôt bien fait son résumé superficiel. Birdie est satisfaite de ce portrait qui ne la dérange pas du moins du monde. Et il a quand même parler de « charme » et « d’atouts », elle ne risque pas d’oublier. « Je suis certain que vous êtes plus forte que vous ne le pensez… » Il souffle et Birdie scrute ses iris avec intérêt. Evidemment qu’elle est plus forte que cela. Tout ceci n’est qu’un jeu. Les règles sont les siennes et les autres en sont les acteurs comme les victimes. « Mon instinct me laisse à penser que je peux pas en dire autant de vous. » Pour être aussi grommelant et ronchon, le flic doit certainement avoir la tête pleine d’un quelque chose qui le tracasse. Forcément. « Et le mystère qui s’échappera de moi, à la seconde même où j’en ferai part, on l’oublie ?! » La Cadburn agrandit son sourire. Il est reluctant mais il joue le jeu. Intéressant. « Oh, vous vous tracassez pour si peu, monsieur l’agent. Il y aura plein d’autres mystères à résoudre de votre charmante personne, j’en suis persuadée. » Ses yeux vrillent sur ses lèvres puis sur le reste du physique qui accompagne le joli brun. Clairement, tout plein d’autres mystères à sa portée à résoudre. « Et bien, vous la nettoierez alors… » A ces mots, il la tire par les menottes et Birdie grince des dents face à la (vraie) douleur que cela procure à ses poignets. Mais ce n’est rien face au fait qu’il l’amène vers l’arrière de son véhicule pour y ouvrir le coffre. « Sinon… Je peux proposer cette alternative, endroit silencieux et spacieux… » Cadburry regarde l’agent avec un air désabusé avant de secouer la tête. « Ayez un peu de pitié. J’ai toujours eu envie d’être dans une voiture avec le gyrophare en fonction. Soyez chic, allez. Promis je serai sage comme une image. » Birdie lève les sourcils. « Et puis, si vous voulez, je peux conduire, je peux être ultra rapide derrière un volant. » Un talent pour la conduite qui n’est peut–être pas bon de s’en vanter devant un représentant des forces de l’ordre mais est–ce vraiment un problème au stade où elle en est ?
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| | | | (#)Lun 9 Nov 2020 - 15:02 | |
| « tu y laissera quelques plumes » birdie cadburry & elias sanders
Qu’est-ce qu’elle pouvait l’agacer à force de parler pour ne rien dire, elle avait l’impression d’être plus forte que lui à ce jeu ? Et de pouvoir en tirer un bénéfice ? Sérieusement, quel agent voudrait d’une cliente comme elle dans sa propre voiture ? Le genre de nana qui remet toujours tout en cause, qui se croit plus intelligente que l’autre moitié ? Est-ce qu’elle a l’impression d’agir en adulte là ? Où n’est-ce pas ce désir de le voir surenchérir qui fait qu’elle répond, rétorque, joue inlassablement avec les mots. Mais ça le déstabilise pas le flic, la Cadburn n’aura pas ce qu’elle souhaite de lui, pas ce soir, et d’ailleurs aucun autre soir, il prétendra. Dans d’autres circonstances, cela aurait été envisageable mais pas pour ce coup-ci. Qu’importe son regard incompréhensible, presque déçue, de pas pouvoir tirer le gros lot avec lui, une moue plaquée sur son visage, elle joue de lui et il le remarque plutôt sans sourciller. « Vous n’êtes pas très drôle, officier. Vous inquiétez pas, je suis sûre qu’on va avoir le temps de faire connaissance. » Elle souffle, avec un naturel qui l’empêche en réalité de stopper ce jeu. Pourtant, rien ne porte à présager qu’il s’amuse quand on l’observe de plus près, il semble plus désabusé de cette situation, agacé même qu’elle trouve toujours à redire. Qu’elle proteste, quoi qu’il arrive. « Justement, en arrivant, vous me remplirez un petit questionnaire… Histoire que je puisse faire plus ample connaissance… » Qu’il souffle dans son oreille, alors qu’il est dos à elle, plutôt satisfait même si en voyant le questionnaire, elle risque de vite déchanter. Il ne lui demandera pas ses mensurations, ni même ceux de sa poitrine, ou encore son cv de ses anciens prétendants. Rien de cela, mais tout ce qui a de plus officiel, pour la mettre derrière une grille. Et nul doute qu’il ne comptait pas la rejoindre, qu’il n’allait pas se joindre à elle. « Vous me flattez, sergent. » Il lève les yeux au ciel, si seulement elle savait combien il se fiche de cela. Que ça ne l’impressionne pas du tout ce genre de qualités. Et que c’était pas ainsi qu’elle l’aura dans son lit… Quoi que ça doit être comme ça que la Doherty l’a eu non ? « Mon instinct me laisse à penser que je peux pas en dire autant de vous. » Il hausse les épaules, « heureusement que je ne suis pas de l’autre côté alors. » Pourquoi est-ce qu’il joue encore à ce jeu ? Fallait croire qu’elle est douée la jeune femme, pour attirer une quelconque sympathie même quand on est pas censé en avoir pour elle. « Oh, vous vous tracassez pour si peu, monsieur l’agent. Il y aura plein d’autres mystères à résoudre de votre charmante personne, j’en suis persuadée. » Tellement de mystères qu’il l’emmène sans gêne et sans remord à l’arrière du véhicule. « Ayez un peu de pitié. J’ai toujours eu envie d’être dans une voiture avec le gyrophare en fonction. Soyez chic, allez. Promis je serai sage comme une image. Et puis, si vous voulez, je peux conduire, je peux être ultra rapide derrière un volant. » Et puis quoi encore ! « Femme au volant, danger au tournant… » Qu’il ne peut s’empêcher de marmonner, certainement son ego surdimensionné, plus son exagération soudaine pour la jeune femme qui l’agace toujours un peu plus, c’est sans doute son second boulot, « vous avez de la chance, je vous laisse choisir, le siège passager, ou le coffre… » Autoritaire, il ne lui laissera pas le monopole de l’avant du véhicule, fallait pas rêver… « Quelle musique vous aimez ? » Il demande, en fixant le rétroviseur intérieur, une fois installé derrière son volant. Mais sans même attendre sa réponse, il appuie sur la première touche, tiens, un débat houleux entre deux personnes, parfait pour la Cadburn.
FIN |
| | | | | | | | (birdie) tu y laissera quelques plumes... |
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