| ARIANE & AMOS #2 ► CHALLENGE ACCEPTED |
| | (#)Jeu 11 Juin 2020 - 13:43 | |
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CHALLENGE ACCEPTED
Je ne suis pas ressorti indemne de ma visite avec Molly. Son histoire familiale m’a ébranlé et je me suis senti particulièrement coupable d’être incapable de l’aide. Et, comment aurais-je cependant ? Lui offrir mon soutien m’a semblé la meilleure chose à faire, mais toutes mes pensées convergent vers elle dès lors que j’attends, de pied ferme – et devant le bon enclos cette fois – Ariane et son neveu. Je lui ai fixé rendez-vous sans attendre parce que la rousse incendiaire m’a lancé un défi lors de notre précédente rencontre et que mon tempérament de joueur n’a pu l’ignorer. Elle voulait un Koala ? Elle en aura un et, si je suis fier d’avoir relevé le pari haut la main – c’était presque trop facile – je ne peux m’empêcher de mettre à profit mes heures impatientes pour réfléchir à comment je pourrais venir en aide à ma protégée. La vétérinaire est la douceur incarnée. Elle ne méritait pas que le sort la taquine d’un pied de nez aussi insultant. Mais, est-il seulement juste, le destin ? N’est-il pas qu’un félon prêt à abattre quiconque lui semble plus fragile et trop bon ? Je nourris cette impression et mes traits s’étirent sous la pression de la morosité. Je pense à Sofia également, Sofia qui n’aura pas été épargnée quoique je ne me risquerais pas de verser dans la comparaison. Les situations sont deux opposés, mais la jeunesse de l’une me ramène à l’autre, fatalement. Alors, assis sur le banc devant l’enclos des wombats, je regrette qu’il soit interdit, en ces lieux, de griller une cigarette. Je n’aurais pas hésité afin de me détendre. La rousse incendiaire à laquelle j’ai fixé rendez-vous dans le quart d’heure ne tardera pas et, si j’ai appris quelque chose la concernant, c’est qu’il faut être assertif pour tenir droit. Au contraire, elle aurait tôt fait de nous écraser à renforts de boutades cyniques à mi-chemin entre la vérité et la provocation. Mais, je l’ai trouvée amusante et sacrément maligne, assez pour que j’envisager de poursuivre l’accord entériné dans le temps, assez pour que je me recompose et que je m’arme pour l’affronter, assez pour que je me redresse de mon siège alors que je l’aperçois au loin. « Je n’ai rien trouvé de mieux que cet animal, par contre. » Mensonge. J’ai obtenu exactement ce qu’elle espérait, mais il n’y a que la plaisanterie qui vaille cet après-midi. Il est l’heure de balancer sur le bord la route soucis et traqués et de les semer à des kilomètres pour une petite heure.
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| | | | (#)Jeu 11 Juin 2020 - 21:29 | |
| Gabriel a dormi pendant tout le trajet, c'est pas pour rien qu'il est parfait.
Ils diront qu'il pleure tout le temps et ils diront qu'il grogne, ils diront qu'il fait pas ses nuits et que ses p'tits ongles sont foutument traîtres à vous rentrer dans la peau comme si sa vie en dépendait. Mais la vérité c'est que quand je le prends direct il se calme le terrifiant bambin de même pas un an. Léo aussi est impeccable quand il le gère, à deux on serait des parents de folie si on devenaient pas rapidement candidats à l'urticaire grimpant à la simple mention d'un "c'est votre fils?" de quelqu'un qui nous croise dans n'importe quel coin branché de la ville - on s'assure que Gab fréquente que les meilleurs endroits et que sa cote de popularité soit au top déjà on est pas des sauvages. Pas mon fils, mais mon neveu, ça je gère et ça je prends.
Et Amos lui, il gère le sanctuaire à force d'y passer sa vie que je pense. Il a pas de nouveau plâtre donc ça serait con de dire qu'il a de nouveaux travaux publiques à y faire. Et s'il a fait le con et qu'il a vraiment pas relevé le défi qu'il suggère avoir accompli dans ses dizaines de textos spammy - ok, juste deux textos rien de bien choquant - c'est là où je pense que je vais apprendre à Gab à non seulement défoncer les tympans de ses attaquants avec ses pleurs mais aussi leur crever les yeux avec ses petits doigts traître de bébé.
« Je n’ai rien trouvé de mieux que cet animal, par contre. » « C'est vrai qu'il te ressemble. » si ça sonne comme un "tu m'as fait venir ici avec lui pour rien, t'es mort, enfant présent ou pas" c'est que c'est le cas. Mon sourire fait écho au sien, mes paupières battent la mesure. Il a cinq secondes pour ne pas passer de la colonne Pourrait devenir un pote à Pourrait devenir un cadavre, qu'il fasse vite et bien. |
| | | | (#)Jeu 11 Juin 2020 - 23:23 | |
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CHALLENGE ACCEPTED
Quoiqu’il ne m’en faudrait plus – je me sens trop vieux et usé – je ne suis pas de ceux qui détestent les bébés. Si je les évite, c’est à cause de ce qu’ils font naître dans ma tête en souvenir heureux qui tend souvent vers la peine. Je me rappelle de Sofia, à moins d’un an, qui apprenait à marcher et qui tendait les mains vers moi quand j’étais de retour de mission. Je me souviens de mes regrets de n’avoir su profiter de sa présence et de son enfance tant que j’en avais la possibilité. Et, ceci étant, je n’ignore pas le bambin dans sa poussette qui semble dormir à poing fermés. Je lui jette un coup d’œil et son minois de poupon m’attendrit aussitôt. J’en aurais presque oublié le répondant de sa tante – marraine ? – si elle ne m’avait pas servi une blague un peu réchauffée. « Change de disque, Parker. Déjà dit. » ai-je donc rétorqué en lui consacrant mon attention. Je devine aussitôt qu’en réalité, elle ne me taquine qu’à moitié. La chute de ma facétie n’a pas eu l’effet escompté et j’en conclus que l’adage de mon père a toujours porté fruit : les plaisanteries les plus courtes sont toujours les meilleures. « Détends-toi, Ariane. Je ne t’ai pas fait venir pour rien. Viens, on nous attend. J’ai déjà fait remplir les papiers au nom de Gabriel, le meilleur des jumeaux. » J’ai conclu d’un clin d’œil et j’ai ouvert la marche. J’ai quitté Molly il y a à peine quelques heures, mais je suis heureux de la retrouver, d’appréhender la santé de moral après notre récente discussion. J’espère qu’elle n’est pas trop ébranlée et que l’idée d’avoir trouvé parrain pour le nouveau venu lui aurait mis du baume au cœur. Sauf que je n’en suis pas certain et, dès lors que nous approchons du quartier des vétérinaires, je me demande s’il ne serait pas bon d’inviter Ariane à brider son tempérament. J’hésite cependant. On n’exige pas d’un cheval fougueux qu’il se laisse tomber pour une pomme dans le gosier. Et pourtant, je freine le pas et j’amorce le mécanisme destiné à susciter sa prévenance. « Je suis surpris. Je pensais que tu serais curieuse de savoir comment je me suis débrouillé pour t’obtenir un koala. » ai-je avancé à tâtons. Nul besoin de la brusquer. Le cas échéant, pourquoi accèderait-elle à ma requête ?
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| | | | (#)Sam 13 Juin 2020 - 2:37 | |
| « Change de disque, Parker. Déjà dit. » et ça, je l'ai déjà dit? Quand mon majeur se lève à son intention, mon sourire immense qui s'additionne à la scène. La tête de Gab est bien calée dans ma nuque lui qui voit rien d'à quel point sa marraine est une conne en puissance. Il m'entend rire par contre, et dans un autre monde il doit être content que je sois contente, and all is good in the world.
C'est entre un bâillement de bébé et son reste de bave collé contre ma joue qu'Amos décide de jouer les papas autoritaires à me gronder sans que ni lui ni moi ne prenions la scène au sérieux. Y'a des koalas à aller voir, y'en a un à Gabriel aussi apparemment, et c'est la seule chose qui compte il le sait lui aussi. « Détends-toi, Ariane. Je ne t’ai pas fait venir pour rien. Viens, on nous attend. J’ai déjà fait remplir les papiers au nom de Gabriel, le meilleur des jumeaux. » ma main libre qui n'est pas celle occupée à lover le petit corps éternellement bouillant, éternellement parfumé aux céréales de blé contre moi s'attarde à retirer mes solaires de mon nez, les perdre sur ma tête entre mes mèches enflammées. « Tu parles beaucoup mais je vois encore rien de ce que t'avances comme mise. » mes paupières sont ravies de battre la cadence, mes pas sont ravis de gommer la distance entre lui et moi aussi. Hop, des preuves. Hop, on nous attend.
« Je suis surpris. Je pensais que tu serais curieuse de savoir comment je me suis débrouillé pour t’obtenir un koala. » et il a le don de se faire désirer le gars, il étire chaque seconde et chaque moment et chaque parole. Il les choisit ses mots, il fait gaffe et il le fait à la perfection au point où j'aime autant que je déteste. La dualité fait chier, fait rire aussi. « Allez, raconte tes prouesses, vante-toi, t'en meurs d'envie. » un rire et un autre, mon menton que je redresse vers lui avec un évident air de défi. « Si jamais tu te demandes, ouaip, dès que je le vois, je vais te dire merci. » le vois, le koala pas kidnappé, véritablement adopté. |
| | | | (#)Sam 13 Juin 2020 - 3:09 | |
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CHALLENGE ACCEPTED
Et comment ne pas rire face à son mauvais caractère ? Son doigt d’honneur, quoique preuve de son côté mauvais perdant, m’en arrache un frais, un sincère, un qui l’amuse tout autant et qui échappe au regard du petit bonhomme – le meilleur des jumeaux - et je me dis qu’il lui reste au moins assez de bienséance que pour épargner ses innocentes pupilles. « Allez, sois pas mauvaise perdante. » ai-je néanmoins renchéri non sans l’avoir invité à se détendre et à me suivre vers les voies impénétrables des dieux en ces lieux : les vétérinaires. C’est là que Gabriel pourra rencontrer le petit koala à peine plus grand que lui. Il est fragile, d’après Molly. Il ne peut pas encore rejoindre l’enclos avec les autres occupants de son espèce et je me dis que c’est un cadeau supplémentaire qui mérite plus d’égard que son scepticisme. « Est-ce que tu douterais moi, Parker ? » Ai-je l’air du genre d’homme qui me jouerait d’elle ? Elle me connait mal, parce qu’elle me connait peu et je n’ajoute rien. Rien d’autre que l’amorce qui me permettra d’introduire Molly dans cette conversation et d’inciter la rousse à ne pas la brusquer de son humour incisif et de ses boutades horripilantes à mon sens, mais qui heurteront peut-être ma fragile amie. « Puisque je vois que tu en meurs d’envie. J’ai une amie vétérinaire. Amie de ma fille en réalité. » Pas envie qu’elle puisse s’imaginer que je les choisis au berceau. Rae est plus jeune que moi, certes… elle l’est de dix ans, mais c’est une femme quand Molly est une petite fille à mes yeux. « Elle m’a fait visiter l’envers du décor et le wombat ou koala, je ne sais plus. » Plaisanterie. J’ai souvenir d’avoir déjà éclairci la question. « … venait tout juste d’arriver. Un rescapé. J’ai sauté sur l’occasion ; ça lui a mis du baume au cœur. » A cette amie, pas au koala, et elle est fine, Ariane, elle comprendra. « Elle traverse une période un peu…délicate. Alors, s’il te plait. Vas-y mollo, ok ? Tu seras dispensée de me dire merci si tu fais l’effort. » Et je suis sincère. Je l’ai fait autant pour la rousse que pour la brunette. Je l’ai fait pour moi aussi, parce que Sofia serait fier de moi. Et, plus égoïstement, j’ai pensé à mon avenir professionnel aussi. Tout du moins, à l’argent facile.
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| | | | (#)Sam 13 Juin 2020 - 13:34 | |
| Je suis pas mauvaise perdante c'est lui qui est mauvais gagnant. Ceci statué par un geste aussi puéril que le sont les rires qui suivent avec, n'en reste qu'il a du courage le gars quand même. Il doit penser avoir fait sa bonne action du siècle sûrement, quand je vais probablement passer les quinze premières minutes à trouver de quoi tout critiquer sans rien en penser sur la boule de poils qu'autant Gab, Léo et moi on va adorer en un claquement de doigt. genre de dire que ses yeux sont pas assez fous, que ses dents sont pas assez pointues, qu'il grogne pas suffisamment et qu'il sourit presque que c'en est agaçant. « Est-ce que tu douterais moi, Parker ? » « Je doute toujours jusqu'à preuve du contraire. » je doute pas de lui et j'ai pas douté de lui une seule seconde depuis qu'on s'est rencontrés. Mais ses chevilles me pardonneraient jamais s'il savait. Autant faire ma bonne action à moi et préserver son égo dans la foulée.
« Puisque je vois que tu en meurs d’envie. J’ai une amie vétérinaire. Amie de ma fille en réalité. » j'en ai rien à battre des acteurs présents pendant la scène, moi je suis là pour le koala. Mais il a l'air d'être le genre de gars qui aime y aller dans l'histoire et dans le contexte d'abord, je me plains pas. Ça me permet de cumuler des infos sur son cas par le fait même, les deux on semble être aussi secrets sur une grande part du privé de toute façon. Alors il a une fille. « Elle m’a fait visiter l’envers du décor et le wombat ou koala, je ne sais plus. » et sa fille est assez sympa pour avoir au moins une pote. Et il est assez sympa pour connaître et tolérer la dite pote. Okay. « … venait tout juste d’arriver. Un rescapé. J’ai sauté sur l’occasion ; ça lui a mis du baume au cœur. » l'amie était déprimée? Elles se sont disputés les gamines, et il a joué au médiateur? Oh Ariane, depuis quand tu te poses autant de questions sur les gens? Depuis quand ça t'intéresse? C'est un futur partenaire de poker, je ramasse les cartes qu'il me donne. « Elle traverse une période un peu…délicate. Alors, s’il te plait. Vas-y mollo, ok ? Tu seras dispensée de me dire merci si tu fais l’effort. »
Le jeu du sourcil qui se hausse, du regard qui roule et du soupir qui va avec commence à être parfaitement maîtrisé en sa compagnie. « Hey oh je suis pas un monstre quand y'a le meilleur jumeau présent. » ma main libre joue tendrement (le plus tendrement dont je suis capable, jugez pas) avec ses mèches désordonnées de petits cheveux de bébé pas encore totalement poussés. Gab m'a déjà entendu user de tout un registre de mots qui sonnent comme des insultes mais qui n'en sont pas, j'ai du respect pour ce petit gars. Vous seriez surpris de tout ce qui rime avec fuck you et qui est chaste aux oreilles d'un bambin en vrai. « C'est bon, je me comporterai comme une lady. » la révérence qui vient avec même, à laquelle j'additionne un coup du bout de mes baskets dans la terre sèche du refuge, terre qui vole vers ses mollets pour les salir un peu en guise de rébellion de bac à sable. Very ladylike.
Wombat, koala, il cède pas l'info, alors j'en gratte d'autres. « Pourquoi tu l'as pas gardé pour toi, le wombatoala? Ou pour elle et sa mauvaise passe? La zoothérapie c'est pas que de la merde, mon chat quand j'étais gamine me rendait presque supportable, parfois. J'pense. » |
| | | | (#)Sam 13 Juin 2020 - 14:37 | |
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CHALLENGE ACCEPTED
Incarnation de Saint-Thomas. Elle croit uniquement à ce qu’elle a sous les yeux et c’est tout en son honneur. Je ne peux pas la blâmer, je suis de la même trempe à ce niveau-là. Du reste, je suis moins vulgaire, moins vindicatif et j’ai largement moins d’humour. Je suis bon public en revanche et je ne m’offusque pas. Ce serait idiot de se vexer devant un personnage comme Ariane Parker d’ailleurs. Elle aime chatouiller et je suis convaincu qu’afficher une mine renfrognée rendrait la sienne jubilatoire. Suivant le même raisonnement, nul besoin d’être devin pour comprendre que sous ses airs de pas y toucher, elle est curieuse à ses heures, Parker. Elle prétend ne pas être intéressée par les circonstances de ce parrainage, mais elle écoute, elle enregistre et je serais à peine surpris qu’elle brosse mon portrait à l’aide de toutes informations aujourd’hui retenues. Qu’elle fasse… je ne livre pas grand-chose. Mes secrets les plus impénétrables le reste. Rien de ce que je dis n’est engageant, mais toutefois à un but. Un but précis. Qu’elle s’assagisse un moment, qu’elle ne brusque pas ma protégée, qu’elle la traite avec égard et sans la chatouiller pour le bonheur de se faire mousser. Est-ce possible ? Je n’en mettrais pas ma main à couper. Mais, ne dit-on pas que “qui ne tente rien, n’a rien“ ? « C’est pas ce que j’ai dit, Parker. » ai-je répliqué en secouant la tête songeant qu’il est un point commun à toutes les femmes de caractère : elles interprètent. Elles confondent la bienveillance envers autrui avec une tentative de brider leur indépendance. En l’occurrence, il n’en est rien aujourd’hui. « Je t’en remercie par avance. » Et, pour peu, je me serais incliné devant cette Lady qu’elle prétend devenir. Au moins, je suis soulagé et je sors de ma poche mon téléphone pour prévenir @“Molly Ivywreath“ d’un message : « On est là. » Simple. Concis. Pas besoin de chichis. Je sais qu’elle nous attend. Elle doit trépigner d’impatience tant sa cause envers les animaux lui tient à cœur. Un parrainage, c’est l’assurance qu’un animal de plus survivra. C’est alimenter les caisses des soigneurs bénévoles engagés dans la préservation de la faune après les dramatiques incendies de cet été. Elle doit avoir le cœur en joie et je suis heureux d’adoucir sa peine après les tristes nouvelles qui l’ont bousculée. Quoi qu’il en soit, j’attends en silence qu’elle montre le bout de son nez. Qu’ajouter ? Nous n’avons plus, Ariane et moi, à négocier les termes d’un contrat. A ce stade, notre seul dessein est d’égayer les visages de poupon de Gabriel qu’elle tient toujours fermement dans ses bras, Gabriel qui babille comme tous les bébés de son âge. Et puis, elle rompt le silence, Ari et, honnête, je n’alimente pas de mystère : « Pourquoi je l’aurais fait pour moi ? Moi, ça ne m’aurait rien apporté et tu avais l’air d’y tenir, pour lui. » J’ai désigné l’enfant de l’index. « Quant à elle, elle en perpétuelle zoothérapie. Je pense qu’elle doit parrainer son lot d’ailleurs. Elle a un grand cœur. » Plus grand que la normale, plus grand que celui de la majorité des gens.
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| | | | (#)Sam 13 Juin 2020 - 15:15 | |
| J’attends depuis quelques heures déjà. Je fais des allers-retour entre les enclos, je parle avec les gens qui veulent parrainer de nouveaux animaux. Mon sourire est ancré sur mon visage depuis que j’ai ouvert les portes du Lone Pine. Je sais qu’Amos doit passer dans la journée avec son “amie”. Je me demande à quoi elle ressemble, je me demande surtout si elle est gentille. En fait je me pose beaucoup de questions sur elle. Je ne les poserai pas à voix haute, je ne veux pas qu’elle pense que je suis trop curieuse, et qu’elle finisse par ne pas m’aimer. Si elle est importante pour Amos je veux qu’on puisse bien s’entendre. J’attends et je continue à discuter avec tout le monde. J’ai promis à Amos que je serai celle qui leur montrerai l’animal et ferai signer tous les papiers. Alors mon téléphone est en sonnerie dans ma main.
Il vibre et je n’ai même pas besoin de regarder pour savoir que c’est lui. Je pars dans la seconde pour le rejoindre. Je l'aperçois et fais un signe de la main. Mon regard et mon sourire bienveillant se pose sur une jolie rousse qui l’accompagne. Elle est vraiment belle. “Salut !” Je pose mes lèvres sur la joue d’Amos et tends ma main sans trop savoir quoi faire pour saluer son amie. “L’amie d’Amos donc ?” Je regarde Amos du coin de l’oeil en gardant un grand sourire sur mon visage. Ils vont bien ensemble si on me demande, mais personne ne demande rien donc je me tais et je tourne la tête vers le bébé. “Ooooh et c’est le neveu ?” J’aime beaucoup les enfants, et je suis ravie qu’un si jeune bébé ait le droit d’avoir un animal aussi original qu’un koala à parainer. Je me mets à croupi pour le voir de plus près. “Comment il s’appelle ?” Il est magnifique ce petit bébé. Et je me relève, je me rends compte que je ne me suis même pas présentée. “Pardon, je me suis pas présentée, je m’appelle Molly.”
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| | | | (#)Lun 22 Juin 2020 - 17:53 | |
| « C’est pas ce que j’ai dit, Parker. » je sais même plus ce qu'il disait le gars, j'ai les doigts collants de Gab qui se sont réveillés avant lui et qui m'arrachent diaboliquement des mèches là, mon attention est rivée ailleurs qu'il m'en tienne pas rigueur. « Je t’en remercie par avance. » « Don't mention it. » on fonctionne comme ça, je l'ai décidé. Il fait un truc pour moi, je fais un truc pour lui, la suite sera construite ainsi et on se donnera l'impression que notre lien n'est qu'un ramassis de coups de main quand on est trop détachés avec le monde entier pour capitaliser sur le fait qu'on s'aime bien.
C'est pas mon neveu qui d'entre nous trois est le plus gamin. « Pourquoi je l’aurais fait pour moi ? Moi, ça ne m’aurait rien apporté et tu avais l’air d’y tenir, pour lui. » ouais bon okay arrête de faire dans le larmoyant, ça va j'ai compris t'as vu que je le voulais, t'as vu aussi que tu le pouvais, t'as fait 1 + 1 et on en est là. Passons. « S'il savait faire autre chose que baver et morver j'pense qu'il te dirait merci lui aussi. » c'est difficile de faire confiance à quelqu'un de nouveau, c'est difficile et ça gratte et je suis pas habituée, faut donc se préparer à quelques piques à travers pour mieux équilibrer. « Quant à elle, elle en perpétuelle zoothérapie. Je pense qu’elle doit parrainer son lot d’ailleurs. Elle a un grand cœur. » elle donc, qu'il avertit de notre présence, et elle qui arrive comme une fleur. “Salut !” elle a la voix qui chante et l'oeil qui pétille. Elle a rien vu rien vécu et elle aime tout le monde, son portrait de poupée est dressé en une seconde top chrono dans ma tête, tête qui affiche un air aussi impassiblement doux que je suis capable. Tenir un sourire en coin genre je suis quelqu'un de gentil pourquoi les gens s'imposent ça en vrai c'est de la torture le monde est maso. “L’amie d’Amos donc ?” sa remarque me fait rire, pas un rire méchant, un rire amusé je promets. « Sa meilleure amie même, on se fait des tresses, on accorde nos manucures ensemble et on potine sur nos garçons préférés du moment. » c'est pas pour autant que je peux pas vanner en travers.
“Ooooh et c’est le neveu ? Comment il s’appelle ?” Ariane la maman ours qui resserre un peu plus ses bras autour du gamin rien que pour la dissuader de vouloir me l'arracher - rien que ça - des bras. « Gabriel. » c'est bon, elle fait que l'admirer, elle essaie pas de le toucher. J'expire donc doucement, la crise est avortée. “Pardon, je me suis pas présentée, je m’appelle Molly.” « Ariane. » et je jure, je jure que contrairement au reste du monde, elle associera pas mon nom à une des nouvelles plaies d'Égypte. Pas aujourd'hui du moins. « Comment il s'appelle, le nôtre? » notre koala, donc. Notre raison à tous d'être là. |
| | | | (#)Lun 22 Juin 2020 - 19:24 | |
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CHALLENGE ACCEPTED
Le merci de la gratitude. Je le devine derrière les remarques d’Ariane, mais je n’ai pas agi dans le but d’obtenir son adhésion. Je crois que, égoïstement – quoiqu’elle me soit de plus en plus sympathique ave son franc-parler et son exubérance – j’ai tenté d’asseoir une collaboration sur le long terme, de saisir une opportunité de continuer à jouer, à organiser des parties de poker, non plus au compte d’un autre, mais pour mon propre plaisir. L’heure du dénouement de mon projet approche. Je ne serai bientôt plus qu’un vétéran de guerre qui aura remué la merde avec un bâton et qui s’attirera les foudres de celle qui compte et ne faudra-t-il pas que je rebondisse ? Que je me trouve une activité qui me permettra de rembourser mon prête auprès de Maeve Fox ? Quand on est persuadé que nos seules compétences ne sont plus exploitables, il ne reste plus que la ruse pour s’en sortir et, dans le fond, je suis certain qu’Ariane en est consciente. Elle est trop intelligente pour que s’imaginer mon geste gratuit. La réalité, c’est que ça l’arrange bien elle aussi et que, dans l’absolu, je ne réfute pas l’idée que nous puissions entretenir un semblant de relation à mi-chemin entre l’amitié et le professionnel. A voir. Seul le temps détient la réponse à cette question de toute façon. « Chuchote-lui à l’oreille qu’il n’y a pas de quoi. Je ferai semblant de pas voir ta mièvrerie. » l’ai-je taquinée alors que j’informe Molly de notre présence. Lorsqu’elle est apparue, elle m’a rassuré d’emblée par rapport à notre conversation de la matinée. Elle semblait sereine et heureuse surtout, heureuse et enthousiaste d’avoir trouvé un parrain à son nouveau protégé. J’ai également soupçonné que ses pupilles aient traduit un intérêt trop particulier pour Ariane et moi. Ce donc, à la fin de sa phrase, m’a laissé peu de doute sur ce qu’elle est en train de se monter un film dans sa tête de romantique. Dois-je dès lors préciser que j’aurais bien museler la rousse incendiaire ? Je n’ai rien à me reprocher, bien sûr. Ceci étant, je ne suis pas à l’aise vis-à-vis de Raelyn au vu de la décrépitude de notre relation. « Mouais. En fait, entre deux manucures, il nous arrive de travailler ensemble, Molly. » Pas encore, mais c’est en bonne voie. « Et elle n’a pas de nom, cette bête à poils. » ai-je rétorqué au terme des présentations d’usage. « C’est toi qui peux choisir, Ariane. Je t’ai dit, c’est une avant-première. » L’ai-je réellement expliqué ? Je ne sais plus ! « Et si on allait la voir d’ailleurs ? La présenter à son filleul ? » Nul doute qu’il en sera moins sage. « Je suppose qu’il n’y a pas de risque ? » Et, cette fois, j’attends l’assentiment de la vétérinaire.
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| | | | (#)Dim 28 Juin 2020 - 0:33 | |
| Je ne sais pas pourquoi, mais je suis presque angoissée à l’idée de rencontrer cette fille qui accompagne Amos. Je ne sais pas qui elle est pour lui, mais j’aime l’idée qu’elle puisse être la femme qui partage sa vie. J’arrive vite vers eux. Les larmes n’ont plus leur place sur mes joues, mon sourire à repris sa place et personne ne pourrait se douter que je pleurais quelques heures plus tôt. Le koala est toujours au même endroit, et j’ai déjà hâte que ce bébé puisse le voir. Je fronce les sourcils quand la rousse commence à parler, je ne sais pas quoi penser. Elle rend les choses entre elle et Amos encore plus floue. Même si je suis sûre qu’Amos ne serait pas le genre de type à faire une manucure. “Oh..” Je ne sais toujours rien, et je ne vais certainement pas poser les questions ici et maintenant alors que je ne connais pas la jeune femme.
Elle se présente, elle présente le petit bonhomme et je souris. Je ne sais pas si elle m’apprécie, je n’aime pas vraiment quand les gens ne m’aiment pas. Alors je reste souriante et j’attends qu’elle me pose ses questions. Je pourrai répondre à absolument tout et lui parler des koalas pendant des heures. J’ouvre la bouche pour répondre mais Amos répond avant moi. Alors je ne fais que hocher la tête. “Oui il nous attend dans la pièce là-bas.” Toujours du côté VIP, il n’a été présenté à personne et j’ai fini les examens après que le brun soit parti. Il est prêt à croiser le regard de son nouveau parrain. “Non tout va bien se passer, il faut juste rester calme elle est encore assez stressée du voyage. Mais elle aime beaucoup les câlins.” Je l’ai encore vu ce matin quand elle ne voulait plus se détacher de moi. Et je les emmène jusqu’à la pièce avant de fermer la porte derrière nous.
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| | | | (#)Ven 3 Juil 2020 - 21:54 | |
| Blablabla sois polie Ariane gnagnagna fais pas peur aux gens Ariane. « Chuchote-lui à l’oreille qu’il n’y a pas de quoi. Je ferai semblant de pas voir ta mièvrerie. » « Creep. » je critique, à mi-chemin entre le sourire en coin et le regard espiègle. On vient probablement de jouer la seule et unique scène larmoyante nous mettant les deux en vedette pour cette vie et pour la prochaine et entre vous et moi ça me va. « Mouais. En fait, entre deux manucures, il nous arrive de travailler ensemble, Molly. » Molly, donc. À qui il explique de mille justifications dont elle se tape sûrement qui je suis. Le gars a besoin de valider ma présence, il a besoin de clarifier les cartes. Sa copine connaît Molly et elle est jalouse? Là, c'est moi qui s'en tape, faut dire.
« Et elle n’a pas de nom, cette bête à poils. » pas besoin d'avoir de nom pour lui apprendre à voler des portefeuilles et à crever des yeux, ça sonne presque comme un défi en vrai. « C’est toi qui peux choisir, Ariane. Je t’ai dit, c’est une avant-première. » je choisirai pas sans Léo, c'est un boulot d'équipe d'élever le meilleur jumeau, on le fait à deux ou le fait pas du tout. « Et si on allait la voir d’ailleurs ? La présenter à son filleul ? » bon, enfin un truc constructif. « Je suppose qu’il n’y a pas de risque ? » mes sourcils se haussent, ma nuque s'arque. C'est qu'il dévoile son jeu de plus en plus Amos. Une copine jalouse, et maintenant un instinct protecteur presque paternel. Il a un gosse à surveiller, lui aussi? Parce que le regard dont il couve Gab avant qu'on entre dans l'enclos le vend direct, facilement.
Molly nous guide et c'est là où je me dis que je l'ai déjà vue à quelque part mais que je sais pas où - d'office, ça devait pas être important, pas marquant. “Non tout va bien se passer, il faut juste rester calme elle est encore assez stressée du voyage. Mais elle aime beaucoup les câlins.” « C'est une elle, alors. »
Une elle pendue à une branche, une elle qui nous dévisage. Une elle en mode amazone qui s'avance doucement, et qui d'instinct rôde autour d'un Gabriel tellement émerveillé que je jure que je vais me vanter de ce spectacle pendant des années. « Tu fais gaffe, on tire pas le poil et on lui dit pas qu'elle a pris du poids. » |
| | | | (#)Lun 27 Juil 2020 - 1:45 | |
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CHALLENGE ACCEPTED
Cette rencontre inopinée a une succession d’aparté destiné à l’une et l’autre. Le premier m’a valu une insulte qui a étiré mes lèvres d’un sourire. J’aurais pu ajouter que, moi aussi, je la trouve charmante, Ariane. J’aurais pu, mais je n’ai pipé mot parce que je ne suis pas certain d’y croire. Elle m’amuse, beaucoup. Son franc-parler est rafraîchissant, mais elle me crispe par moment à cause de son côté imprévisible. Elle réveille également mon appétit du jeu et, tandis qu’elle raconte à mon amie des bobards auquel j’ajoute une dose de plaisanterie, je ne sais que penser de l’interjection de Molly. Nous imagine-t-elle sérieux ? Possible. Sa naïveté n’est plus à prouver et j’ai aussitôt levé les doutes en aparté : « C’était une blague» Je ne m’adresse qu’à Molly évidemment. Mon accompagnatrice connaît les tenants et aboutissants de notre relation. Quoi qu’il en soit, je chemine vers l’enclos en réclamant quelques détails : quel est le nom de l’animal ? Est-il possible de modifier son identité ? « Et ça fonctionne comment ces parrainages en fait ? » ai-je enfin demandé un rien trop tard néanmoins. Je me suis embarqué dans l’aventure sans réfléchir, happé par l’appât du défi. Un jour, ça me perdra. Sur l’heure, je m’en tracasse moins que de la réaction de l’animal et du jeune bambin dès lors qu’ils seront confrontés l’un à l’autre. A se demander lequel de nous deux, entre Ariane et moi, est supposé se tracasser de la sécurité du petit Gabriel puisque c’est moi, dans un premier temps, qui m'enquiers des mesures de précaution. « Une elle qui n’a pas encore de nom a priori» ai-je insisté sans trouver d’explications cohérentes à mon entêtement : la curiosité peut-être. J’en suis nanti démesurément, ce n’est pas un secret. C’est aussi flagrant que l’humour de la rousse au caractère en béton armé. Ce conseil, en rapport au sexe du koala, m’a arraché un rire qui, je n’en doute pas, mettra en route la turbine à question de Molly lors de notre prochaine rencontre. Nul doute qu’elle nous imagine en couple et, ceci fait, être au plus loin de la réalité. « Tu devrais filmer...» lui ai-je aussitôt conseillé. « Tu as de quoi là émerveillé la mère autant que le fils… et je pourrai te rappeler de la regarder quand tu te montreras ingrate.» Un clin d’oeil plus tard, je remerciais Molly d’un signe de la tête et de ce mot usuel mimé par mes lèvres.
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| | | | (#)Dim 2 Aoû 2020 - 22:14 | |
| J'en ai rien à faire du monde entier quand Gabriel a l'air d'être si heureux et que c'est indirectement grâce à mes commentaires de merde et à mes vannes vaseuses qu'il réussit à l'être. « Et ça fonctionne comment ces parrainages en fait ? » parlez, parlez, faites vos trucs d'adultes. Moi pendant ce temps je fais qu'errer à côté, je fais que jubiler de voir à quel point Gab bave comme un roi, ses yeux brillants d'émoi. Molly fait son job et Amos fait son lourd, nous on vit notre meilleure vie en comptant toutes les branches que notre strong female lead de koala grimpe comme une amazone, comme une reine qui n'a besoin de personne. « Une elle qui n’a pas encore de nom a priori» il agit comme un père et il ajoute un filtre de plus aux dizaines d'autres qu'il comporte à mes yeux.
Mais le temps est pas aux questions, pas maintenant. Elles viendront après, un scotch entre les mains. « Tu devrais filmer...» apparemment me négocier un koala lui donne le droit de me dire quoi faire et la confiance qui vient avec. Ah ouais. « Tu as de quoi là émerveillé la mère autant que le fils… et je pourrai te rappeler de la regarder quand tu te montreras ingrate. » mon sourire est immense là. Il est immense et il prend toute la place et il semble lui dire fuck you dans toutes les langues possibles pour son autorité répétitive. Pourtant c'est docile que je dégaine mon téléphone pour le lui foutre entre les mains, lui déléguant le boulot sans aucune gêne. « Tu parles trop, profite du moment un peu. » que ma voix nargue, enclenchant la caméra dont il sera désormais en charge. « C'est ton moment de gloire Spielberg ; tu mets un pouce devant la lentille et t'es mort. » |
| | | | (#)Dim 30 Aoû 2020 - 21:46 | |
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CHALLENGE ACCEPTED
Je n’ai pas dégoté ce koala en parrainage dans l’espoir d’impressionner Ariane. Ce n’était pas non plus une contrepartie ayant pour but de nous assurer une franche collaboration future. Je l’ai fait parce qu’elle m’a paru sympathique et assez authentique pour qu’elle m’aide, en toute inconscience, à remonter le moral de Molly. La passion de cette dernière pour les animaux est sans borne et, à présent que je l’observe expliquer les tenants et aboutissants de la démarche à l’heure couple ébahi devant la bête à poil, je me dis que j’ai bien fait. J’ai rehaussé mon karma qui en aura bientôt bien besoin. Entre l’accident, mon mensonge envers Rae et la catastrophe qui s’annonce lorsque la vérité sur ma vengeance éclatera, il chutera en bas de ses échasses. Pour redorer son blason, je pourrai envisager de me dévouer à de bonnes œuvres d’ailleurs. Si mon but est louable, les moyens utilisés pour arriver à mes fins sont dignes d’un machiavel moderne. Et, qu’importe, finalement. Il sera temps d’y penser le moment venu. En attendant, je me gausse des bénéfices de bonnes actions et je songe peu à peu à m’éclipser sans demander mon reste. Je n’ai plus rien à faire ici à présent. Je me sentirais presque comme un intrus au milieu de ce tableau touchant. Je n’ai pas non plus envie d’accorder un regard à cet enfant qui, malgré son sexe me rappellera que j’ai perdu le mien. Aussi, ai-je mis mon plan à exécution. Je suis sorti de cette salle vétérinaire à pas de loup, me suis dirigé au-delà des portes de la réserve, retrouvé ma voiture et, appuyé contre la carrosserie, je me suis allumé une cigarette. J’ai observé danser la fumée avec un intérêt tout particulier. Elles ont dessiné le visage de toutes ces femmes que j’ai blessées un jour et j’eus une pensée pour celle que j’ai laissée derrière moi. Je leur souhaite le bonheur et le meilleur. C’est tout ce que je puisse faire désormais.
Sujet clôturé.
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| | | | | | | | ARIANE & AMOS #2 ► CHALLENGE ACCEPTED |
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