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 while you are young let your poor heart break (ginauden)

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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyJeu 11 Juin 2020 - 18:56

C'est juste un livre. C'est juste un carnet. Ce sont juste des fusains, ce sont juste des pastels, ce sont juste des pinceaux et c'est juste un sac à dos. C'est rien de plus qu'une maladresse, c'est rien d'intentionnel, c'est pas voulu, et c'est encore moins contre moi. Personne sait qui je suis ici de toute façon, mis à part que je suis l'une des nouvelles. Celle qui longe les murs et qui finit toujours par aller manger dans les toilettes, celle qui passe sa vie à en apprendre plus sur ses artistes préférés à la bibliothèque. Celle qu'on oublie, parce qu'elle ne rêve que de ça. C'est pas grave et ça va sécher, c'est sûr que ça va sécher, les pages dont l'encre coule sur mes doigts, les photographies dont les négatifs sont aussi bousillés que les originaux.

Il a pas fait exprès Bennett, mais il me rend pas la tâche facile de m'en convaincre. Quand il est hilare, quand il est calé sur l'une des immenses tables de la cafétéria à regarder le spectacle. Patiente, je mets en place un stratagème aussi discipliné que possible à prendre délicatement du bout des doigts chacun de mes effets personnels qu'il a noyés d'une canette de soda renversée par inadvertance dans mon sac quand j'ai coupé sa place dans la ligne d'attente pour aller ironiquement chercher une paille. Il rageait déjà parce qu'il s'est retrouvé assis à côté de moi pendant l'examen de physionomie la semaine dernière, et il rageait déjà encore plus parce que je ne l'ai pas laissé copié sur moi comme la totalité des autres étudiants le lui autorisaient. Il rageait bien sûr aussi parce que le prof s'en est rendu compte. Et parce que ce même prof m'a laissé la note complète et ne lui a donné que des miettes en négatif à lui, parce qu'il a bien remarqué à quel point il lorgnait sur ma feuille sans que je cède.

Et apparemment, sa vengeance est comique. Elle est comique parce qu'elle fait rire l'entièreté de sa bande, eux qui sont tous inscrits à l'Académie parce qu'ils veulent faire de la sculpture. Parce que c'est de l'art noble selon eux, mais qu'à la seconde où on les laisse de côté ils font que s'amuser à se menacer des outils brandis bien hauts bien forts et dégoulinants de testostérone et autres synonymes peu gratifiants.

Ça va, c'est okay, j'ai pas besoin d'aide que je me répète encore et encore dans ma tête. En silence, les yeux éparpillés autant que les doigts à rassembler tout ce que je vois, à tout faire sauf trembler, pleurer de voir tout tellement raté.
Ça va, c'est okay, il verra rien que je me convaincs de toutes mes forces, quand mes forces justement, elles sont occupées à garder contenance et certainement pas à prévoir la suite. La suite, qui se résume à une autre canette de soda, qu'il vide à nouveau sur mes affaires.
Jamais deux sans trois j'imagine, que je ravale maintenant, toujours muette, toujours interdite, éternellement prête au pire.
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyJeu 11 Juin 2020 - 20:03

Si j’avais été là une seule seconde avant, il n’aurait pas eu le temps de vider un peu plus de sa canette sur les affaires de Ginny. Si j’avais été là une seule seconde avant, je ne lui aurais cassé la gueule qu’à moitié, aussi. Il aurait préféré que je sois là avant, c’est certain. Les choses s’enchainent vite pour le gars dont j’ai même aucune idée du nom même si on partage tous nos cours ensemble. La seule chose que je fais de délicat, dans toute cette histoire, c’est d’attraper une large portion de mèches de cheveux à l’arrière de son crâne pour ensuite le forcer à lâcher prise et à se vriller en arrière. Il n’y a aucun mot qui sort de ma bouche, aucune remarque, aucun reproche, aucune leçon de morale. Il sait. Il sait, parce que tout le monde sait. Après avoir été plié vers l’arrière, son corps se retrouve propulsé sur le côté lorsque ses dents ne font plus qu’un avec le métal de la table. Pas la table où mangeait la brune, non, elle tremble déjà assez de ses propres membres pour que je n’en rajoute. Il a de la chance de ne pas être ma priorité pour le moment, sinon les coups de son crâne contre le métal se seraient conjugués au pluriel. Il s’en sort avec un seul impact, une bouche en sang et peut être quelques dents en moins. Demandez moi si j’ai une once de pitié pour lui ; demandez moi si j’en ai même quelque chose à foutre qu’il respire encore quand je n’ai absolument aucun problème à utiliser mes quelques années de plus et ma force supplémentaire pour lui faire comprendre qu’il ne peut pas agir comme bon lui semble. Pas ici. Certainement pas avec elle.

Ca n’étonnera personne que je passe mes nerfs sur un inconnu. Ce n’est qu’une journée comme une autre. Pour eux, tout est comme à son habitude. Pour moi, je n’ai jamais eu à la voir sans son sourire espiègle et ses yeux qui rigolent même quand elle tente d’être sérieuse. Non pas que ça me dérange, non pas qu’elle ait une quelconque importance. Non pas que cette poussée de colère ait quoi que ce soit en rapport avec elle, de toute manière, ce n’est que le plus pure des hasards si c’étaient ses mains à lui qui ont déversé le liquide sur son travail à elle. “Quelqu’un d’autre veut rigoler encore ?” C’est sa bande, ce sont les mêmes, ce sont le mêmes gueules de merde. Je me poste face à eux une seconde alors que mon regard les toise un à un, les nains de jardin de merde. La seconde d’après ils n’ont déjà plus aucune importance, eux qui ne vont de toute façon rien répondre. Les lâches.

La cafétéria toute entière est désormais silencieuse et je le suis tout autant, quand je prends bien moins le temps qu’elle pour sécher ses instrument un à un alors que je me contente de tous les mettre dans son sac et de le refermer. Elle tremble encore et je ne dis rien, je voudrais lui tenir les doigts pour que son corps cesse de n’en faire qu’à lui même. Pour autant ce n’est pas la bonne chose à faire et je ne fais aucun commentaire, je laisse mes yeux divaguer partout sauf sur la preuve de son humanité. Je lui tends ultimement le sac, elle qui est assez forte et qui n’a besoin de personne pour le faire à sa place. Mes doigts se posent quelques secondes à peine sur son bras pour l’inviter à sortir, ils se délogent de là la seconde qui suit. Ça aussi, elle le sait. Pour ça non plus, elle n’a besoin de personne.

Elle avance en tête alors que mes pas s’emboitent dans les siens, je me fais son ombre un mètre plus loin à peine. Elle veut partir à gauche, elle veut se cacher et je la comprends mais c’est vers la droite que ma main posée sur son poignet la tire doucement. Le campus est immense et les recoins ne se comptent même plus, elle n’a pas besoin de rester dans l’ombre alors que le soleil australien ferait tant bien à sa peau blanche d’anglaise. C’est juste moi, de toute façon. Juste moi. Je m’en moque, qu’elle pleure ou qu’elle sourie. Elle n’est qu’une gamine.

**

Laisse sécher au soleil, les teintes seront différentes et le papier gondolé. Tu pourras le donner comme oeuvre finale pour le cours du jeudi après midi. Ou du mardi, j’sais pas, c’est toi qui note les devoirs.” On est posés derrière un bâtiment et devant un autre, on voit tout le campus mais personne ne pense à nous observer de là. Ses yeux brillent encore des larmes qu’elle ravale avec tant de difficulté, je perds mon regard vers elle un instant de plus. J’étais occupée à vider de nouveau son sac pour faire sécher toutes les affaires ; on ira en racheter d’autres plus tard, de meilleures, bien plus adaptées à son art.

J’avance soudainement en sa direction, les gestes sont maladroits et précipités, je ne sais pas comment faire ce genre de choses là. Mon pouce sèche les larmes qui s’accrochaient encore sous ses yeux et ma main se pose un temps sur sa mâchoire, quand mes lèvres se déposent sur sa tempe. Un clignement de cils plus tard j’ai repris la place qui m’est due, j’éparpille ses affaires, je fais tout sauf la regarder. Elle n’a pas besoin de moi mais je reste là simplement parce que je n’ai rien de mieux à faire. “J’avais déjà envie de le cogner de toute façon, c’est qu’un con.” Je ne veux pas lui demander si elle va bien parce que je ne suis pas certain de vouloir en connaître la réponse.


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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyJeu 11 Juin 2020 - 20:57

Il arrive de nulle part et je lui en voudrais, je pense, je devrais. Je lui en voudrais de prendre part à mes drames et à ma vie, je lui en voudrais d'en prendre une part de responsabilité quand jamais je n'ai voulu que personne ne souffre ou ne se blesse ou même ne s'inquiète à cause de moi. Nocive et fragile petite Ginny qu'on doit toujours protéger, et la scène et les coups et les bruits secs et les soupirs et les craquements que j'entends en sourdine, que j'ignore sans arriver à le faire. Chacun d'entre eux me serre un peu plus le coeur parce qu'ils sont à cause de moi, que le monde entier rage à cause de moi, d'un examen que j'ai refusé de partager et d'une canette de soda que j'ai pas été assez forte pour ravaler. Mes doigts collent à cause des bulles déversées sur mes affaires et pas parce que j'ai mangé trop vite les cookies servis avec le menu midi et je devrais, vraiment, lui en vouloir. À Auden que j'ai entendu arriver bien avant de le voir être là. Je devrais lui en vouloir de s'immiscer là où il devrait vraiment pas, là où y'a rien de bon pour qui que ce soit, là où j'ai rien de bon, à donner, à qui que ce soit. Mais je lui en veux pas, pas une seule fois, pas une seule seconde, et certainement pas quand je les entends tous derrière qui le maudisse parce que c'est sûr que le sourire de jeune premier de Bennett a fini édenté.

La seule personne à qui j'en veux finalement, c'est à moi. Quand je le laisse ramasser mes affaires, quand il presse le tout et le pas, mais que mon sac noyé finit irrémédiablement entre mes mains à moi. Il ne donne pas l'impression de rien Auden, il donne à peine celle qu'il va me suivre, et c'est bien parfait ainsi, c'est nécessaire. C'est nécessaire pour que je reprenne l'air, pour que l'extérieur aide à ce que ma respiration retrouve un rythme normal. Juste une seconde, j'ai juste besoin d'une seconde pour respirer, une petite seconde pour arrêter de trembler. Sa paume qui tire vers la droite me fait sursauter, mais au moins l'expiration qui suit est un peu moins braquée, un peu moins difficile à lâcher. Ce que je ne lâche pas maintenant, c'est lui. Pathétique gamine qui suit au doigt et à l'oeil. je partirai dès que mon coeur arrêtera de marteler mes tempes, dès que ma vue ne sera plus brouillée. Je partirai quand je verrai au loin le prochain autobus de ville qui passe vers chez moi. Je partirai quand mes feuilles et mon cahier et mes notes et l'entièreté du contenu de mon sac bien trop rempli seront sèches, aussi. J'ai toutes les excuses de partir qui sont prêtes, alignées, à choisir au hasard ou à choisir dans la foulée. Je devrais pas rester.

Laisse sécher au soleil, les teintes seront différentes et le papier gondolé. Tu pourras le donner comme oeuvre finale pour le cours du jeudi après midi. Ou du mardi, j’sais pas, c’est toi qui note les devoirs.” je devrais pas rester parce qu'il va me faire rire. Et s'il me fait rire, je sais pas si je vais arriver à retenir les larmes encore. Je devrais pas rester parce qu'il en a pas envie, et plus longtemps je reste, plus longtemps il doit s'énerver à le faire. Il surveille la crise de nerfs Auden. Il surveille l'explosion, il brusque rien mais il doit être là pour les mêmes raisons qu'a Matt de ne jamais me lâcher des yeux quand papa refuse de passer aux expositions scolaires où maman promet de venir pour ne jamais y être, elle non plus. “J’avais déjà envie de le cogner de toute façon, c’est qu’un con.” ils ont tous peur que je craque, ils ont tous peur que j'implose - ils ne m'ont jamais vue pleurer, personne, tant je retiens tout si fort. Je devrais pas rester parce qu'il ne devrait pas voir.

Et pourtant je reste.
Et pourtant je redresse les yeux et attrape les siens.
Et pourtant y'a ses lèvres qui s'égarent sur ma tempe et y'a son contact sur ma peau et y'a ma salive que j'oublie comme mon inspiration au creux de ma gorge.
Et pourtant y'a mes mots qui volent vers ses jointures, quand mes iris ont troqué les siens pour son profil, ses prunelles qu'il perd sur le reste du campus qui continue d'évoluer comme si rien n'était arrivé. Rien de plus que d'habitude Ginny, c'est la routine, que tes doigts se triturent les uns les autres au point où ils ont presque autant mal que tu as mal, toi, à l'intérieur.

« Ça fait mal? » ses blessures à lui, donc, sur lesquelles je jette les projecteurs. Si j'ai mal, je refuse qu'il ait mal lui aussi.
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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyJeu 11 Juin 2020 - 21:33

Elle n’en fait aucun commentaire et tant mieux. On n’en parlera pas. C’était stupide et inutile alors oui, autant passer à la suite, autant tourner la page et oublier. Je ne sais pas ce que font les gens normaux, ceux qui savent parler à leurs amis quand ils vont mal ; mais c’est sûr qu’ils ne font pas ce que je fais moi. Je brusque et je dérange, je fais plus de mal que de bien parce que la vérité c’est que je fais toujours tout pour ne jamais me retrouver dans ce genre de situation là. Jamais je ne suis là pour recoller les morceaux quand, au contraire, je m’applique toujours très bien à les briser.

Je m’assois sur le mur face à elle, son regard va je ne sais où alors que le mien est tourné vers le campus et le monde entier qui continue de vivre comme si rien n’avait changé dans leur minable petite vie. « Ça fait mal? » Mon regard se pose sur la première fois sur mes jointures, je n’en avais pas eu le temps jusqu’alors. “Ça chatouille.” Maintenant que je vois ma main rouge je sais pourquoi elle me chauffait tant, pourtant il n’y a aucune égratignure et si elle devait réellement s’en faire pour quelqu’un je devrais être en bas de la liste. Non pas parce que je ne le mérite pas (hey) mais parce qu’il n’y a absolument rien dont elle devrait se soucier. Pour une fois je ne me ferai pas malade imaginaire, même si elle veut emmener notre attention autre part, même si elle ne veut pas parler du gars qui a perdu des dents. “Tu devrais lui donner les références de tes shampooings, ses cheveux étaient beaucoup moins doux.” J’esquisse un sourire dans le vide ; c’est stupide. Je lui dis ce qu’il me passe par la tête mais rien ne fait sens. “Mais faut pas qu’il apprenne à sourire de toutes ses dents comme toi, parce que sur lui ça fera moche.” Elle ne sourit pas, là. Elle pourrait tenter de toutes ses forces que ça ne serait ni le lieu ni la manière et je comprends, je force rien. Je suis le premier à me vanter de mon propre sourire mais qu’on me force à le faire ne serait qu’une énième raison pour frapper quelqu’un à mon sens. Elle sourira quand elle ira mieux, quand elle me volera mon crayon qui est bien sûr bien meilleur que le sien. Elle me volera mes idées et elle en fera des dessins de pastel, elle sourira et elle rigolera même et à ce moment là je saurai que tout va bien. Pour le moment elle a le droit d’aller mal. C’est humain, j’imagine. “Ils s’en souviendront pas de ce qu’il s’est passé.” Ils se souviendront du sang et de l’action mais le monde entier en oubliera l’avant et l’après. Ils en oublieront qu’elle était la première concernée quand j’ai justement fait de mon mieux pour prendre toute la place et lui voler la vedette, une fois de plus encore. “Ça reste entre nous.” Ce qu’il s’est passé là bas, ce qu’il peut se passer ici. Elle n’a pas besoin de retenir quoi que ce soit avec moi, et c’est mon pied qui pousse doucement le sien qui tente de le lui faire comprendre. On parle deux langages différents mais j’ai espoir qu’un jour on arrive enfin à se comprendre et à lire entre les lignes.


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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyJeu 11 Juin 2020 - 22:24

Ça chatouille.et ça chatouille, quand je fais ça?

Mes doigts qui dérivent mais touchent rien, rien du tout. Ils font juste tracer les lignes à un demi millimètre de sa peau, ils tracent des angles imaginaires sans le moindre contact le temps d'imaginer du bleu et du vert, du corail et du jaune se mariant à son épiderme. D'en faire des dessins sans début et certainement pas sans fin, comme ce moment qui sort d'un jamais et certainement pas d'un toujours.

On reprend des forces parce que je suis presque en larmes et presque tremblante, parce que je suis presque glacée et presque chambranlante. Parce qu'il aurait facilement pu se faire expulser à cogner autant encore et surtout que de mettre de la distance entre les étudiants et entre le directeur et entre les professeurs et entre le monde entier et nous semble être la chose la plus censée à faire. Au-dessus de nos têtes, on entend un avion qui file vers je sais pas où. Je me déteste d'être lâche au point d'espérer que si je ferme les yeux assez fort et que j'y crois tout autant, j'ouvrirai les paupières et je serai installée dans l'un des sièges, côté hublot. C'est pas comme ça que ça fonctionne Ginny, c'est jamais comme ça que ça fonctionne. Tu devrais lui donner les références de tes shampooings, ses cheveux étaient beaucoup moins doux.” il regarde partout et il regarde tout sauf mes cheveux propres aux shampooings que je pique à Matt, parce c'est lui qui est le roi des choix parfaits. C'est lui qui sait exactement lesquels sont bons pour que les pointes soient aussi douces que les racines. Il tuerait si ça se savait pourtant. “Mais faut pas qu’il apprenne à sourire de toutes ses dents comme toi, parce que sur lui ça fera moche.” il sourit pas, et je souris pas non plus, personne sourit mais au moins on respire un peu mieux. Et ça c'est une victoire je pense, je crois, j'espère, je sais - je voudrais. “Ils s’en souviendront pas de ce qu’il s’est passé.

Mais moi je vais m'en souvenir. Je vais me souvenir de mes affaires qui filent au vent une seconde et une autre, que je rattrape au vol du bout des doigts. Comme si ça allait les épargner alors qu'elles sont déjà toutes gâchées. Je vais me souvenir des moqueries de Bennett et des rires qui allaient avec. Et je vais me souvenir du pied d'Auden qui nargue mes Converse peinturées. Je vais me souvenir de sa chaleur qui se casse sur ma peau et de ses prunelles que je retrouve enfin tournées vers les miennes. “Ça reste entre nous.

Ce qui reste entre nous, c'est que je voudrais qu'il me prenne dans ses bras. Que je voudrais jouer les fragiles au moins juste une fois le plus volontairement du monde, les poupées de porcelaine que tout le monde s'attend à ce que je sois. Que je lui demanderais presque, si ça lui fera mal de juste relever le bras un peu, d'un centimètre ou deux, le temps qu'il le love autour de mes épaules et que je niche mon nez dans son cou. Que je suis fatiguée de tout porter sur mes épaules si jeune, que j'ai encore une vie entière à assumer et des démons avec qui ne se sont même pas encore profilés. Ça reste entre nous tout ça, parce qu'il le sait aussi bien que moi.

Mais plutôt je ravale, une fois de plus. « Tu pourrais me montrer? » du menton, je pointe ses jointures rougies, celles qui chatouillent apparemment. « Mon frère a jamais voulu. » je sais même pas s'il sait que j'ai un frère encore moins qu'il refuse que j'apprenne à me défendre lui qui aime bien plus s'en servir comme excuse pour le faire à ma place. On parle pas de ces choses-là Auden et moi, on parle pas de ce qui se passe hors de l'Académie, souvent, surtout. « Comme ça la prochaine fois, peut-être qu'à deux on pourrait vraiment ruiner son sourire. » je veux juste me sentir un peu plus forte, je veux juste me sentir un peu moins fragile. Je veux juste ressentir, tout court.
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STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
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LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyVen 12 Juin 2020 - 1:31

On est stupides à simplement chacun attendre de notre côté, mon souffle ne va nulle part ailleurs qu’entre les jambes que j’ai remonté au niveau de mon torse et de mes bras qui se posent dessus. Mes mains pendant dans le vide maintenant qu’elle n’y appose pas ses doigts, mon pied salit le bout du sien sans que cela ne soit réellement visible entre les centaines de touches de couleurs. On entend les étudiantes crier, on entend la vie continuer en dehors de notre bulle. On vit dans un endroit qui est à part entre nos deux bâtiments, on se croit invincible même si la réalité c’est qu’on est les plus imparfaits faux-invincibles qui puisse exister. On a rien d’invincible et ce que je lui ai dit pour elle compte autant pour moi, et un jour peut être je m’autoriserai à apparaître dans le même état face à elle. Ça semble fou et ça semble impossible, elle n’est qu’une gamine de passe, elle n’était qu’une raison pour casser la gueule à un quasi parfait inconnu que je détestais de toute façon déjà bien trop. J’aurais cassé sa gueule quoi qu’il advienne, ce n’est pas elle qui y a changé quoi que ce soit.

« Tu pourrais me montrer? » Ce n’est ni ce que je veux lui montrer, ni ce qu’elle veut sûrement apprendre. Je vois bien son cou se perdre de nouveau dans ses épaules à chaque fois qu’un os se brise, à chaque fois qu’un geste est trop violent ou à chaque fois qu’un mot est prononcé plus fort qu’il ne le devrait. Elle n’aime pas la violence, elle n’est pas faite pour ce genre d’accès là quand personnellement c’est le monde dans lequel je grandis depuis de bien nombreuses années. Quand elle est tremblante et que tout son corps ne demande qu’un simple réconfort, le mien aurait demandé un peu plus de sang et de douleur encore. On gère différemment. Je n’ai pas besoin de la connaître depuis longtemps pour savoir qu’on vient de deux mondes diamétralement opposés. « Mon frère a jamais voulu. » Je savais pas qu’elle avait un frère, elle sait pas non plus que j’en ai un. Le sien veut pas lui apprendre, le mien m’a appris à me battre avant de parler correctement. Il m’a appris les insultes avant les mots du quotidien. J’ai couru avant de marcher, avec lui, parce qu’il fallait aller toujours plus vite et toujours plus fort. Deux mondes différents. « Comme ça la prochaine fois, peut-être qu'à deux on pourrait vraiment ruiner son sourire. » Elle sort des arguments, elle veut vraiment essayer, elle veut être quelqu’un et si c’est là la seule chose qui peut la rassurer alors je n’y vois pas d’inconvénient. Pour autant, s’il faut quelqu’un pour frapper ceux qui s’approchent d’un peu trop près d’elle, elle a trouvé quelqu’un pour ça.

C’est seulement pour lui apprendre et seulement pour ça que mon bras s’étend de l’autre côté de son épaule et laisse sa main se lover entre les miennes. Je lui referme doucement le poing, appuie à peine sur ses phalanges alors que je pose son pouce par dessus. Ma main se pose à plat, démontre la solidité de son poing, prouve qu’elle n’a rien à craindre de personne et surtout pas d’un petit con au sourire de merde. “Tu frappes avec les deux premières phalanges. Protège toi, c’est le plus important.” Le conseil aurait été le même pour tout le monde mais il est encore plus important pour elle encore. Je sais qu’elle ne se battra pas, je sais qu’elle ne fait qu’attirer mon attention. Je sais aussi qu’elle tremble bien moins depuis que mon bras a épousé la forme du sien et que même maintenant que j’ai fini la démonstration il ne se déloge pas. J’aurais été mal à l’aise en toutes autres circonstances, j’imagine, mais pour le moment rien de mal ne se passe. Personne n’est mort, aucune météorite n’est venue s’abattre sur la Terre. Peut être même qu’on est pas si mal que ça, là, juste nous deux et son visage que je rapproche de ma nuque. Ses mains sont fermées, protégées entre les miennes qui chatouillent. Elle est glacée, ça pourrait être la cause de ses tremblements si je voulais me voiler la face. “Les laisse pas te voir comme ça.” Avec moi ça ne compte pas. Rien ne compte, ici. “Jamais.” Mais le reste du monde, c’est pas pareil. lls sont des ennemis, ils ne sont pas de confiance. Ils ne représentent rien de bon ; jamais. “T’as pas besoin de moi pour quoi que ce soit.” Elle aurait pu apprendre sans son frère, elle aurait pu apprendre sans moi. Ça ne m’empêche pas de poser ma joue contre sa tête, même si mon bras ne sait pas comment s’y prendre, même si il reste figé dans l’espace parce que c’est la première fois que je prends quelqu’un entre mes bras qui ne soit pas Jenna. Comme avec Jenna, ma main remonte entre ses cheveux et vient s’y loger doucement, quand mon pouce caresse sa nuque. “C’est pas parce que je réagis comme ça que tu dois faire pareil.” Avec les poings, avec la rage, ou avec l’étreinte que je lui dérobe, avec le baiser que j’y perds sur son front désormais sans que cela ne me ressemble aucunement.


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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyVen 12 Juin 2020 - 16:07

La vie du monde entier continue quand la mienne et accessoirement celle d'Auden semblent s'être arrêtées un peu entre le menu midi aux légumes jamais vraiment identifiés et la pelouse trop verte pour être vraie étendue devant les deux bâtiments de l'Académie qui me gratte les orteils. Mes Converse ont fini par quitter mes pieds, un peu après les quelques centimètres qu'il a gommés pour se rapprocher de moi et avant les autres qu'il a investis en passant son bras autour de mes épaules. C'était facile et tellement plus simple quand je pouvais m'occuper la tête et les mains à me débattre pour défaire les quinze noeuds malhabiles formés par mes lacets. C'était simple et tout sauf complexe quand je pouvais me demander à quel moment dans le temps s'apparentaient les nouvelles taches de peinture sur mes semelles. Il aurait aussi bien pu donner la bonne réponse que moi et certainement mieux en fait, parce qu'il est toujours là. Il est toujours là Auden, depuis la première journée, il en a pas manqué une seule au compteur. Parfois il m'embête pendant seulement cinq minutes, d'autres fois il me suit à la trace pendant des heures. Y'avait la vie avant l'Académie et y'a la vie après l'Académie, celle dont Auden fait instinctivement désormais parti.

Il forme un poing ridicule avec mes mains, minuscule petite paume fragile qu'il place de la sienne comme si ça pouvait vraiment me donner toute la confiance et toute la force nécessaires pour la suite, quelle qu'elle soit. J'ai pas l'étoffe de me battre, je l'aurai jamais, je veux même pas apprendre et il le sait. “Tu frappes avec les deux premières phalanges. Protège toi, c’est le plus important.” pourtant en l'instant c'est la seule chose à laquelle on se raccroche, et ça me permet de déglutir pour de bien nombreuses et autres raisons que celles d'anticiper quelle sera la prochaine attaque de Bennett quand on se croisera une nouvelle fois dans les couloirs. Avec lui, j'ai appris à toujours anticiper le pire, avec Auden, j'apprends chaque jour à voir le meilleur.

Les laisse pas te voir comme ça.” et lui, apparemment, il apprend à me voir un peu mieux. Il apprend à voir mes prunelles qui brillent et clairement pas parce qu'il me cède son dessert en grognant après avoir refusé de le faire une infinité de fois avant. Il apprend à voir mes doigts qui se triturent quand habituellement je les cache sous mon jeans pour que personne ne les remarque. Il apprend à sentir ma silhouette qui tremble, lui qui la garde encore calée contre la sienne sans que je n'oppose aucune résistance. Il apprend tout ça et je le laisse faire, occupée à apprendre son odeur et à apprendre le rythme de sa respiration par coeur. “Jamais.” « Promis. » ma voix de gamine se casse dans une promesse toute aussi enfantine, comme la stupide, l'inutile, la pitoyable larme qui creuse le coin de mes yeux. “T’as pas besoin de moi pour quoi que ce soit.” elle glisse vers le bas quand je sens son contact remonter vers le haut. Ce sont éternellement les antipodes et encore une fois les opposés quand ça fait si mal à l'intérieur mais que ses lèvres sur mon front font autant de bien. “C’est pas parce que je réagis comme ça que tu dois faire pareil.” « Ça te réussit bien, pourtant. » ma peau que je balaie du revers de la paume. J'efface les preuves de mon stupide mal-être de fillette pathétique incapable de supporter la moindre attaque en narguant ses preuves à lui, ses marques de guerre, ses cicatrices qui colorent autant ses mains que ses bras. Il en a une sur la nuque que je vois du coin de l'oeil, c'est elle que je pointe du menton, en tentant de me moquer, en tentant de rire, en trompant la planète au grand complet mais certainement pas lui. J'ai pas envie de lui mentir de toute façon, ni maintenant ni jamais.

Mes doigts libres ont arrêtés de trembler quand ils reprennent des gestes que je m'étais refusés la seconde d'avant, des gestes qui vont chasser son attention de mon visage et lui éviter d'y voir une nouvelle larme stupide et niaise et idiote de la fille allant avec. Des gestes qui consistent à passer sur les dites cicatrices, à les définir du bout d'un index glacé en espérant naïvement les effacer. « Pourquoi c'est toujours moi? » je me déteste de poser la question, je déteste la question aussi, probablement presque autant que je détesterai la réponse. « Pourquoi ils s'en prennent toujours à moi? » parce que t'es une cible facile Ginny, parce que tu les laisses faire, parce que tu ne répliques jamais et parce que t'es conne au point de pardonner tout le monde, de les pardonner eux aussi, bien avant de te pardonner toi-même.   « Oublie, t'as pas à répondre à ça. » je sais plus trop à quel moment j'ai cru bon qu'il en avait quelque chose à faire, de mes questions sottes, de mes doutes faiblards. Je sais plus trop à quel moment j'ai pu penser qu'il restait ici parce qu'il en avait envie, pas juste parce que j'étais un poids de plus à sa vie. Je sais plus trop, non plus, à quel moment ma tête s'est creusée une place contre son épaule, ni à quel moment les larmes se sont multipliées, en silence, éternellement cassée.

« Va encore falloir que tu le mettes à la lessive à cause de moi. » que je finirai par chuchoter, son pauvre hoodie que j'ai bousillé de ma peine du jour, et pas de ma palettes de corail pour une fois et une seule.


Dernière édition par Ginny McGrath-Williams le Ven 12 Juin 2020 - 19:41, édité 1 fois
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Auden Williams
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyVen 12 Juin 2020 - 18:31

Je souffle doucement, bien plus pour moi même que pour elle. Ses larmes imprègnent le tissu de mon vêtement, pour autant je les entends couler bien plus que je ne les vois et cette simple idée suffit à me serrer encore un peu plus le coeur. Jenna ne pleure pas. Jenna ne pleurait pas, quand elle était avec moi. Elle reniflait parfois mais jamais cela n’allait jusque là et jamais je n’ai appris à gérer ce genre de moments et ce genre de sentiments. Moi même je ne sais pas comment réagissent les autres gens face à cela, je n’observe pas les inconnus et c’est encore moins quelque chose que j’ai pu expérimenter de moi même.

Elle se trouve pathétique et je la trouve courageuse, pour une gamine. Je ne suis que celui qui erre sans cesse autour d’elle, qui lui vole ses réponses et ses crayons, qui vole aussi son sac quand il est moins lourd que le mien. J’erre et j'agace, je suis toujours présent pour souffler dans sa nuque dès qu’elle pense avoir gagné une second de répit dans cette Académie où le temps file à toute allure. Ses repas dans les toilettes deviennent les miens, j’invente des boissons faussement tirées des cuvettes, je la dégoûte de tout et pourtant elle reste toujours là. Et moi aussi, je reste toujours là, quoique je dise et quoi que je fasse. Les semaines et les mois s’écoulent et contrairement à toutes les autres fois dans ma vie, je e me suis pas lassé de rien. Je reste même quand elle pleure, peu importe ô combien je n’ai aucune idée de comment réagir ou quoi lui dire. Je copie sur les autres, j’invente de moi même.

Mes doigts glissent dans ses cheveux, ils la caressent par saccades parce qu’ils n’osent pas. Ils peuvent s’abattre encore et encore sur le visage de n’importe qui pour en voir peu à peu couler le sang et la chair s’ouvrir mais quand il s’agit d’être doux et utiles, ils ne savent pas faire. Ils n’ont jamais su faire. On ne leur en a jamais donné l’occasion. Elle concentre ses mains sur les cicatrices qui bordent les miennes, je le lui accorde pour la première alors que j’étais toujours celui qui changeait de juger à la dernière seconde pour ne pas avoir à en parler. On n’en parle toujours pas, là, quand ce n’est toujours pas ce qui importe. Ses larmes coulent, elle lutte pour les effacer alors que ma main s’enroule autour des deux siennes pour l’intimer à arrêter. Si je lui ai ordonné de ne pas se montrer aussi aux autres, je sous entendais aussi et surtout que je me faisais seule exception à cette règle. Je ne cherche pas à la faire pleurer ni à la voir dans de tels états et n’y prend là aucune satisfaction mais elle a besoin de s’exprimer. Elle n’est qu’une gamine, après tout. « Pourquoi c'est toujours moi? » Ma mâchoire se resserre et mes dents avec, j’enrage qu’elle ait à poser cette question tout comme j’enrage de ne pas en connaître la réponse. Je pourrais lui répondre pourquoi il n’y a qu’elle avec qui je fais tout un tas de chose, pour autant cette fois-ci je sais que je ne suis pas le centre de la discussion et que la question ramène bien plus de douleur qu’elle n’en extrait. « Pourquoi ils s'en prennent toujours à moi? » Je sais pas, je sais pas. J’ai la science infuse et la réponse à tout, même aux sujets que je ne maîtrise pas (surtout à ces sujets là, d’ailleurs). Pour autant je ne suis plus personne dès lors qu’il s’agit d’analyser les gens et donner une raison à leurs faits et gestes, encore plus dès lors que ceux de Bennett sont l’exact opposé des miens. Ce que je ne comprends pas, moi, c’est pourquoi je suis le seul à voir toutes ces choses chez elle alors que d’autres n’y voient qu’un souffre douleur. « Oublie, t'as pas à répondre à ça. » De sa nuque mes doigts passent sur sa joue, j’enrage de n’avoir aucune réponse à lui donner, j’enrage de ne pas connaître la vérité pour une fois dans ma vie que ça aurait réellement été utile. “Tu t’en fous, d’eux. Ils n’y comprennent rien.” Ils n’y comprennent rien à elle, à la vie, à ce qui importe réellement, ce contre quoi ils devraient se battre plutôt que de voir en elle une cible facile. Elle ne répond pas et elle se laisse faire, j’enrage de ça aussi alors que je sais que jamais elle n’utilisera les deux premières phalanges pour attaquer quand toujours elle va préférer se protéger encore et encore

Ses larmes se conjuguent à des pluriels bien trop nombreux et je ne me plains même plus de ses cheveux de gamine qui viennent titiller ma mâchoire. Au contraire, je me dégage doucement de son étreinte pour enlever mon hoodie, celui que je devrai encore une fois passer à la machine bien plus tôt que prévu. De mes bras ils passent aux siens, quand elle se fait enfant à qui je montre chaque étape, passant un bras puis un autre, laissant la tête ressortir enfin d’être les mailles de l’habit bien trop large pour son si petit corps. Il lui va mieux à elle qu’à moi, pourtant, mais je ne lui préciserai pas. Ses mains ne ressortent pas des manches, je laisse sa tête se perdre au milieu de la capuche que je rabats dessus elles. J’en tire les ficelles pour la refermer, elle n’est plus que dans son monde et un peu du mien désormais, parce que c’est sûr qu’elle va traîner mon odeur de partout. Elle est dans son monde et dans mon habit, sous ma capuche et plus rien de mal ne pourra lui arriver tant que les choses resteront ainsi. Mes pouces glissent de nouveau sous ses yeux pour en éradiquer les larmes, ses joues sont rouges et le reste de son visage tout entier l’est aussi. Cette vision brise quelque chose en moie et si d’abord le baiser de mes lèvres que je veux rassurant se pose sur son front, il finit ultimement par en arriver sur ses lèvres sans que je ne l’ai aucunement calculé ni même souhaité. Ce n’est qu’une pression de rien du tout, ce n’est qu’un baiser de gamine à son image. Mon pouce a doucement pris en otage son menton sans que cela ne rime à rien, ne signifie rien non plus. “Ils ne s’en prendront plus à toi maintenant.” Mes lèvres se sont délogées, pas mes mains. “C’est promis.


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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyVen 12 Juin 2020 - 20:13

Il est marqué partout sur sa carapace Auden et moi, je suis marquée partout derrière. Il a la façade bariolée de cicatrices et de griffures, il a des ecchymoses de je sais même plus quelle bagarre et quelques gouttes de sang séché sur sa manche et sur sa peau, desquelles c'est moi, aujourd'hui, la cause. Compter les siennes fait doucement disparaître les miennes ou du moins, elles se planquent de la plus malsaine des façons derrière mon besoin d'effacer ses blessures, de réparer ses cassures. Il aime pas que je les pointe, alors la majorité du temps quand il se bat je les nettoie. Il déteste que les autres et moi et le monde en entier on voit qu'il a été touché même de la plus minime des façons, alors j'ai pris l'habitude de gratter le sang séché, d'y passer du savon et de l'eau tiède, pas trop froide parce qu'il râle que ça le gèle, pas trop chaude parce qu'il râle que ça le brûle. Il aime surtout pas quand je m'improvise couturière à tenter de lui faire des sutures, la même chose que j'ai fait des tas de fois avec Matt de mes doigts bien moins tremblants au nombre d'occurences qui se cumulent les unes après les autres de la moins rassurante des façons.

Il déteste montrer ses faiblesses presqu'autant que je déteste montrer les miennes, celles qui s'étalent sur mes joues et maintenant sur son hoodie, celles qu'il m'empêche de cacher quand mes mains se font arrêter dans leur entreprise par les siennes. D'un coup d'oeil je retrouve ses prunelles, elles qui dérivaient tantôt vers le campus et tantôt vers les fourmis d'étudiants à nos pieds, elles qu'il me dérobait alors c'était moi, finalement, qui fuyait tout ce qu'il constitue comme miroir bien trop clair et bien trop vrai pour que je puisse l'ignorer finalement. Il voit tout Auden et il sait tout et il dit rien, et le simple silence qu'il m'offre fait beaucoup de bien. On me dit toujours de ravaler, on me dit toujours que c'est ma faute. On me dit toujours que je ressens tout trop fort et trop mal, que je devrais arrêter d'être si sensible. Ou alors on me surprotège. On me dit que je suis pas capable de le faire toute seule, on me dit que je dois laisser les autres agir et frôler les murs le temps qu'ils s'amusent à vivre, que moi j'ai arrêté de même aspirer à. On dit et on fait des tas de choses à cause de moi, mais on fait rien comme ça, comme ce que lui il fait là.

Et je souffle, et j'expire, et je ferme les yeux. Mes mots et mes questions se perdent loin, le plus loin possible, et mes paupières se ferment. Y'a pas besoin de donner la moindre réponse et personne ne veut l'entendre de toute façon. C'est comme ça que la vie est faite, c'est ainsi que ça s'est toujours passé et c'est ainsi que ça restera. La seule chose qui change sera la façon dont j'arriverai avec le temps à réagir à tout ça. “Tu t’en fous, d’eux. Ils n’y comprennent rien.” ils n'y comprendront rien, et je ne veux pas qu'ils y comprennent quoi que ce soit. Je ne veux plus leur accorder la moindre importance et je veux mettre un univers de distance entre eux et moi pour qu'ils n'arrivent jamais à comprendre le moindre petit détail. Je veux qu'ils m'oublient et pour ça, il faut juste que je les oublie à mon tour. C'est pas compliqué de tout couper, de tout fermer. C'est pas compliqué de les ranger dans les oubliettes et leurs opinions avec. Ils ne sont rien, pour moi, ils ne sont rien et Auden il est tout.

Et il est calme, il est lent, il est doux. Le baiser, et lui aussi.

Ils le sont tous les deux quand je laisse une longue seconde passer entre l'instant où ses lèvres se sont décalées des miennes et où mes yeux ont retrouvé les siens. Il chassait des larmes de nouveau, celles qu'il n'a pas su attraper de son pouce, il avait la joue pour cible mais il sait pas viser. Il a à peine pressé, ça compte même pas comme si on s'était embrassés. Il a une copine et je suis une gamine, et ça, ce qui redonne un second regain à mes battements de coeur désarticulés, ça n'a pas lieu d'être d'exister. Je me fais des idées, je me fais des idées pour tout et pour rien, et si la capuche et le hoodie en entier qui sont maintenant momentanément miens, le propriétaire lui, il s'est détaché, et c'est pour le mieux. “Ils ne s’en prendront plus à toi maintenant.” son pouce presse autant qu'il chauffe ma peau, mon souffle prend le relais de l'initiative quand il se casse sur son profil. La distance qui reste et le coup d'oeil partagé qui fait pareil. “C’est promis.

Il sent bon, son hoodie. Il sent lui. Il sent Auden quand il est dans mes pattes à piler sur mes talons et Auden quand il souffle par-dessus mon épaule à lorgner sur mes dessins. Il sent Auden quand il arrive dans la salle en fanfare mais qu'il aurait pu ne rien dire et ne rien faire que j'aurais su qu'il était là. Il sent sa voiture aussi, celle que j'ai repérée au loin garée, celle dans laquelle je suis embarquée qu'une seule fois et que j'ai refusée toutes les autres. Parce que je trouve bien plus drôle de dire qu'elle sent le sang de ses victimes et leur panique des derniers instants avant qu'il ne les tue toutes plutôt que de dire qu'elle sent lui, qu'elle sent Auden et que d'office si elle a son odeur c'est qu'il est pas loin et que c'est véritablement de ça dont j'ai besoin.

« Promets pas. » j'ai besoin aussi d'arrêter d'abaisser mes cartes, d'arrêter de retirer mes barrières, de remettre mon masque, de remettre ma façade. J'en ai besoin parce que ce sont mes lèvres maintenant qui sont sur les siennes, qui s'en décalent pour l'avertir, pour l'empêcher, l'arrêter, avant de faire l'erreur de le supplier de continuer. « Tu peux pas promettre ça. » il peut pas promettre ce genre de choses parce que ça sonne comme un toujours quand il est le premier à scander que demain c'est terminé. Il peut pas promettre parce que s'il le fait je vais le croire, parce que je vais lui faire confiance pour ça comme pour tout le reste, parce que lorsque mes iris retourneront se plonger dans les siens ce sera un oui, un okay, un merci, un je t'aime qui s'y ajouteront dans le plus pesant et le plus horrifiant des silences. Il peut pas et il devrait pas et j'ose pas lui donner le choix. Quand j'ose une nouvelle pression de mes lèvres sur les siennes. Jamais deux sans trois mais accordé à un tout autre diapason.
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
CODE COULEUR : darkgreen
RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyDim 14 Juin 2020 - 17:36

Elle doute, je ne vois que ça et c’est tout ce que je déteste le plus. Je déteste qu’elle pleure à cause d’un autre aussi, oui, bien sûr, mais je me dis égoïstement qu’au moins ce n’est pas ma faute et je peux manœuvrer pour qu’elle aille mieux. Là, pourtant, je sais que si elle doute ce n’est que de ma faute et de la seule mienne alors que depuis le premier jour je ne cesse de lui renvoyer des signaux toujours plus contradictoires quand elle tente seulement de se faire une place dans mon monde. Nos mondes, d’ailleurs, qui n’auraient jamais dû se rencontrer tant ils n’ont rien en commun et qui pourtant maintenant sont déjà indissociables l’un de l’autre. Mes doigts traînent sur son visage, là où ils ne se seraient sûrement même pas posés si cela avait été qui que ce soit d’autre et mes prunelles continuent de chercher les siennes sans véritablement y parvenir. Elle est effrayée non plus seulement à cause de Bennett mais aussi de moi et même si les raisons sont diamétralement opposées, n’en reste que je continue de m’en vouloir tout autant. Même si je ne devrais pas. Même si elle n’est qu’une gamine parmi beaucoup, une de celles que je pourrais facilement berner pour arriver à mes fins et ensuite m’en lasser.

Toutes celles que j’aurais pu et voulu berner ne m’auraient cependant jamais tenues tête. « Promets pas. » Ses lèvres reviennent et pressent doucement les miennes qui avaient déjà commencé à battre en retraite et même si j’aurais mille arguments à lui donner à la seconde pour lui prouver que je ne mens pas, je n’ajoute rien pour autant. Les circonstances sont différentes et cette fois-ci avoir raison ne semble plus aussi vital que cela l’a toujours été toute ma vie durant. J’ai les réactions d’un ado, entre mes yeux qui se ferment et mon corps tout entier qui cherche seulement à rassurer le sien. Le moment cesse dès lors qu’elle décide d’y mettre fin et que je me résigne à suivre son choix. A son rythme. Pour une fois, rien ne se fera à mon allure. C’est bien mieux pour tout le monde. « Tu peux pas promettre ça. » Et même si j’ai le plus long et douloureux des soupirs, elle en revient à m’embrasser de nouveau. Et même si avec qui que ce soit d’autre j’en aurai demandé plus, je me serais moqué de la pression si faible qu’elle aurait pu être inexistante et j’aurais rigolé avant toute chose il n’en est pourtant rien. Tout est déjà différent avec elle, à tous les niveaux, et c’est désormais à mon tour d’être incapable de lire en elle. Il y a ce que je voudrais y voir et il y a ce que je pense y avoir. Il y a aussi ce que je suis capable d’accepter et cette dernière catégorie restera inchangée pendant de bien trop nombreuses années.

Mes mains dérivent jusque dans son cou alors que mes doigts s’ancrent dans sa nuque et mes pouces se bloquent sous sa mâchoire. Je ne serre pas et je ne force rien, elle peut partir dans la seconde si elle ne veut pas entendre aucune promesse de moi. Elle sait bien mieux que personne que je mens toujours mais je ne lui ai pas encore assez prouvé que jamais je ne romps mes promesses. “Je te le promets, Ginny.” Promesse que je réitère lorsque mon front s’est posé sur le sien. J’aurais aimé pouvoir lui transférer toutes mes pensées sans exception et ainsi lui prouver que jamais je n’ai voulu autre chose que son bien. Je voudrais lui prouver qu’elle a déjà une place à part et indescriptible et que cette dernière ne sera jamais gommée au fil des ans, d’aucune manière que ce soit. Si j’avais pu me fondre dans le hoodie à mon tour et entrer dans un monde qui n’aurait été que le nôtre, je l’aurais fait à l’instant. “Je le peux et je le fais.” Je n’aurai qu’à être son ombre, je n’aurai qu’à être collant à souhait. Je n’aurai qu’à continuer à être simplement moi même, ce même lourd qui fait de ses journées un enfer depuis qu’elle est entrée dans ma salle de cours.

Je sais que mes mots ne valent rien, je sais que je suis et resterai le petit con du fond de la salle qui ne passe ses journées qu’à emmerder les autres. Je sais que je ne resterai qu’un antagoniste, celui qui jure en italien dès qu’il s’énerve (souvent, très souvent), celui qui se bat avec n’importe qui, celui en qui on ne peut absolument pas avoir confiance parce que regardez le, il est louche. Je le sais et je sais qu’elle le sait aussi. Mes paroles n’ont aucune valeur parce qu’il en est de même pour moi, alors j’ose et j’espère que ce sera différent pour les gestes que j’ai envers elle et que je n’ai jamais eu envers qui que ce soit. Jamais je n’ai embrassé quelqu’un avec autant de tendresse et de naturel qu’elle, même si tout se résume à mes lèvres qui glissent sur les siennes et elle qui ne fait sûrement pas exprès d’en faire de même. Il y a des mots qui pourraient calmer ses peurs mais qui ne feraient que raviver les miennes que bien trop vite, je me contente donc de ce que je suis capable de faire à défaut de ce que je voudrais réellement. “Tant que je suis là, personne ne s’en prendra à toi.” Elle n’aurait pas besoin de moi, si seulement elle osait émettre cette hypothèse là alors elle pourrait trouver en elle tout le courage nécessaire pour leur faire face. Elle n’a jamais eu besoin de moi, que ce soit en classe ou en dehors. C’est simplement ce qu’elle croit, c’est simplement l’ypothèse à laquelle j’adhère aussi parce qu’ainsi au moins je me sens utile. “C’est comme pour un mariage, où ils se promettent protection et blablabla. C’est ce que je fais.” C’est comme un mariage, ça pourrait être un mariage, ça pourrait être tout ce qu’elle veut si seulement elle pouvait gagner en confiance. Déjà mes yeux cherchent à aller au bout de mes idées, mes mains courent sur l’herbe et en dérobent deux grandes tiges que je noue en un seul nœud autour de son majeur. “Tu peux dire que t’es mariée et faire des doigts d’honneur en même temps que tu montres ta bague, comme ça. Tu vois qu’aujourd’hui était une belle journée.Finalement. J’esquisse un sourire et fais au mieux pour cacher la tristesse de son regard. Dans la manœuvre je pince sa peau un millier de fois seulement pour qu’elle pense à autre chose, quand j’aurais très bien pu lui glisser l’alliance d’herbe autour du doigt sans ne rien heurter. Je fais finalement la même chose autour de mon propre majeur et scelle notre mariage sans qu’elle n’ait eu à prononcer un seul mot, nouvelle question que je ne veux pas poser de crainte de ne pas recevoir la réponse escomptée.

Protection et blablabla. Protection et amour. C’est stupide. Aussi stupide qu’un mariage sur la pelouse du campus, aussi stupide que nos alliances faites en herbe, aussi stupide que mes lèvres qui ne peuvent faire autre chose que de retrouver les siennes alors qu’elles ne le devraient vraiment pas. Ce n’est ni le moment ni l’endroit, ce n’est pas ce qu’elle mérite non plus. “C’est le moment de dire non ou te taire à jamais.” Je m’écarte d’elle simplement pour parler mais continuer de rigoler contre ses lèvres alors que je peux toujours sentir son souffle et qu’une simple impulsion serait suffisante pour que je lui cède une fois de plus. “C’est ce qu’ils disent dans les films, en tout cas.


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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyDim 14 Juin 2020 - 21:25

C'est lâche de l'embrasser pour le faire taire mais en soi, je suis pas à une lâcheté près. Et au final, je sais même pas si ça peut compter comme un baiser tant mes lèvres pressent à peine, tant les siennes font pareil. C'est qu'une seconde et une autre, et une autre encore parce que ses doigts se perdent sur ma nuque et parce que personne ne m'a regardée comme ça ni avant ni jamais. J'imagine que c'est décuplé parce qu'il est proche et pas parce que j'entends son coeur battre, j'imagine que c'est parce que son front s'ancre au mien et j'imagine que c'est juste une question de prunelles à prunelles et non de souffle à souffle. Même si le frisson qui se casse sous son index brûle autant qu'il gèle, même si mes doigts meurent d'envie de reprendre les siens quand bien même l'angle reste impossible à atteindre. Lui aussi il l'est, impossible à atteindre. Il met de la distance entre lui et le reste du monde, il se braque à la moindre esquisse vers lui. Il se ferme et il se tait et il est insaisissable Auden - sauf là, sauf juste là. On en parlera pas parce que j'ai trop peur que ce soit la dernière fois, on en parlera pas parce que tout ça c'est qu'à cause de moi.

Je te le promets, Ginny.fais pas ça, fais-le pas. Le répète pas, le confirme pas, le dis pas et surtout, le promets pas. Je le peux et je le fais.” « Oh, Auden. » ça sonne comme un reproche quand ça ne l'est pas du tout. Et si ça l'est, ça l'est contre moi et moi seule. Il devrait pas parce que je suis qu'une gamine de plus. Il devrait pas parce que je vais y ajouter de stupides faux espoirs à la clé. Il devrait pas parce que je vais lui casser entre les doigts un jour, doigts qui s'avancent aujourd'hui sur ma peau comme s'il l'apprenait par coeur autant que j'apprends par coeur le grain de la sienne. Il a pas de comptes à me rendre ni maintenant ni jamais, il est libre de partir comme je le suis tout autant, pourtant personne ne bouge si ce n'est pour chasser ses lèvres des miennes quand l'inverse est toute aussi vraie. C'est nouveau, tout est nouveau et tout devient aussi naturel qu'instinctif, du moindre petit contact qui reste une miette édulcorée du monde extérieur que j'adore plus que d'habitude nier. Je ravalerai mes larmes et il dégagera son visage du mien, je retirerai la capuche de son hoodie et le lui rendrai, il verra qu'il a perdu de précieuses minutes pour rien avec mon cas aussi ennuyeux qu'à l'habitude et il s'inventera des excuses et des raisons de s'envoler quand tout dans mes gestes au-delà de mes mots le supplie de rester.  

Tant que je suis là, personne ne s’en prendra à toi. alors sois toujours là. Alors bouge pas, pars pas de la bibliothèque après qu'on se soit fixés une minute de trop, en disant que tu vas aller tuer ta prochaine victime celle qui a pris la dernière boîte de céréales préférées dont j'oublie toujours le nom sur la tablette au supermarché. Pars pas tagger la bagnole de Sanders plutôt que de rester avec moi à la salle quand t'as réalisé que je travaillais sur un de tes portraits au lieu de sur un de nos devoirs. Pars pas t'allonger dans la pelouse quand ma dernière expiration s'est cassée sur tes lèvres, pars pas maintenant arracher deux brins d'herbe et et et et - oh, Auden.  C’est comme pour un mariage, où ils se promettent protection et blablabla. C’est ce que je fais.” « Ça chatouille, ça aussi. » comme ses coups, comme ses cicatrices, comme ses attaques, comme tout le reste. L'anneau vert jure avec mon teint blafard, jure bien moins avec son homologue bronzé d'italien expatrié qu'il noue sur son propre doigt à lui. “Tu peux dire que t’es mariée et faire des doigts d’honneur en même temps que tu montres ta bague, comme ça. Tu vois qu’aujourd’hui était une belle journée.” et il sourit Auden. Il sourit et il est beau son sourire, il est vrai. Il l'associe toujours à un mauvais coup celui-là, un mauvais coup pour lequel je fronce toujours du nez avant de sourire à mon tour dès qu'il a le dos tourné. « Personne me prend au sérieux quand je fais des doigts d'honneur. » et il est beau son sourire, et il est beau Auden, et il est maladroit. Quand y'a un rire qui glisse contre un baiser, quand j'ai des dizaines de milliers de questions à lui poser mais que j'en reste terrifiée. Une seconde à la fois Ginny, juste une - oublie pas non plus, de respirer.

C’est le moment de dire non ou te taire à jamais.” c'est le moment de dire que c'était une blague, que c'est con, que c'est idiot, que t'es allergique à l'herbe et que j'ai mangé trop de caramel et que mes doigts sont dégoûtants. C'est le moment de mettre de la distance et c'est le moment de faire comme s'il y avait rien qui se passait, justement. “C’est ce qu’ils disent dans les films, en tout cas.” et j'éclate de rire. Les larmes ont eu le temps de sécher au coin de mes yeux, ma cage thoracique se libère, mes épaules relaxent. De toute la scène ce que je retiens, c'est qu'il s'est un jour posé devant un film où y'avait un mariage d'acté. Je l'imagine regarder des comédies romantiques et pleurer, je l'imagine hurler contre l'antagoniste quand il veut que l'histoire se termine bien, j'imagine son dark passenger qui au final n'en est qu'un amoureux de l'amour et pendant une seconde, une seule, on est nous à nouveau. « Je veux pas de riz, c'est du gaspillage et dans les cheveux y'en reste pour des années. » que je viens chuchoter à son oreille. Un nouveau secret que j'ajoute à la mince liste d'aujourd'hui, la bague artisanale qui sertit mon doigt comme argument en tête. « Si tu me promets ça, moi je te promets que je serai toujours là pour recoller les morceaux. » réparer ses os brisés et ses muscles foulés, réparer les marques de sang pas encore séché et les coupures plus ou moins profondes.

Si lui promet moi aussi je peux le faire. C'est comme ça, que ça se passe dans les films, il l'a dit et pour ça aussi, je l'ai cru. « Dans les films y'a des gens qui s'opposent parfois. » ma voix souffle, elle souffle et elle ne tremble plus pourtant. C'est déjà ça et il le remarquera tant notre proximité l'est encore un peu plus. Parce que c'est un autre baiser qui se vole au compteur, et parce que son hoodie je le retire que pour mieux l'utiliser comme couverture. Quand j'encourage sa silhouette à me suivre au sol, quand je pose docilement le tissu sur sa tête et sur la mienne. On a l'air de deux idiots face au reste de la planète mais il a raison quand il disait que je n'en avais rien à faire d'eux et je serais prête à parier que lui aussi. « Mais ici ils nous trouveront pas. » elle parle de Bennett Ginny, et elle parle de la copine d'Auden aussi. Lâche, encore et toujours.
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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyMer 24 Juin 2020 - 12:59

Je ne sais pas de quels morceaux elle parle et je ne veux pas non plus essayer de comprendre mais n’en reste pas moins que la réponse me vient le plus rapidement et naturellement du monde. “Pas de riz. Promis.” Il n’y aura pas de riz parce qu’il n’y aura pas de mariage non plus, cela va de soit, c’est évident, cela coule de source. Il y aura peut être du riz avec le parfait petit gars de bonne famille qu’elle épousera parce que j’imagine que c’est là qu’elle sera heureuse, quand elle aura trois enfants, quand elle leur fera faire leurs devoirs le soir et qu’elle leur préparera les meilleurs déjeuners du monde pour l’école. Elle aura une vie heureuse parce que c’est ce que tout le monde veut, elle se conformera à la société comme personne quand moi j’en serai encore à maudire la vie des gens que je ne connais même pas, vieux con aigri. Ce n’est pas contre mes lèvres qu’elle trouvera son bonheur, pourtant c’est contre les siennes que j’y trouve égoïstement le mien.

La caresse de mon pouce contre sa joue se fait plus ample alors qu’elle tente de gagner un peu de terrain et de temps avec. « Dans les films y'a des gens qui s'opposent parfois. » Mes yeux se ferment de nouveau, désolés. On sait tous les deux où elle veut en venir tout comme on sait tous les deux que cela n’arrivera pas. Elle aura un beau mariage dans une belle et grande église et moi je serai partout sauf - et de toute façon elle ne parlait pas de moi, c’est même stupide que de me penser personnage principal de cette histoire là aussi. “Ce ne sont que des films.” je souffle, désolé. Je l’attire de force sur Terre et l’empêche de rêver alors que c’est finalement tout ce que je voudrais lui souhaiter. A son tour elle m’approche du sol, on tombe silencieusement et sans aucun heurts dans l’herbe verte laquelle je ne me plains même pas de sa fraîcheur. « Mais ici ils nous trouveront pas. » J’observe toute l’attention qu’elle met à l’oeuvre, de ses bras fins qui semblent porter le poids du monde avec mon gilet jusqu’à la précision de ses gestes qui tentent de couvrir parfaitement nos deux visages, comme s’ils étaient la seule chose qui pouvaient nous trahir. Entre temps ce sont ses lèvres qui se sont approchées des miennes, ces dernières ayant oublié de résister d’une quelconque manière que ce soit.

Il y a bien des baisers encore que j’aimerais lui voler, il y a le monde que j’aimerais lui faire découvrir et il y a la vie que j’aimerais lui apprendre. Les rêves sont dangereux parce qu’ils amènent avec eux l’espoir pour que finalement la chute n’en soit que plus douloureuse, encore et toujours. Je me retourne en sa direction, ma joue imprimant un à un les brins d’herbe de la pelouse de l’établissement. “Alors ailleurs on n’en a pas le droit.” Si ici personne ne nous trouvera alors ici on pourra s’autoriser à rêver d’un futur impossible. Ici le temps s’arrête, ici l’univers est différent de celui dans lequel on évolue. Ici je ne suis pas le même, quand mes mains abîmées se posent le plus délicatement du monde contre ses joues de gamine à la peau de bébé. “Je veux que tu me le promettes.” Cette fois-ci cela n’a rien d’un jeu, bien au contraire. Mon ton se rapproche sans doute plus de la supplication plutôt qu’autre chose maintenant que j’essaye de trouver comment nous sortir du merdier dans lequel je nous ai précipité en toutes connaissances de cause. Je l’ai embrassé le premier, je n’aurais jamais dû. Pourtant je ne le regrette pas. Pas une seule seconde. “Fais moi penser à laver le hoodie, la prochaine fois. On va finir étouffés, sinon.” Je m’avance un peu plus encore en même temps que montent mes moqueries, mon nez frôlant désormais le bout du sien. Il y aura une prochaine fois, c’est aussi dangereux et inapproprié que c’en est indispensable.


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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyMer 24 Juin 2020 - 15:41

Pas de riz. Promis.
« Je veux des vermicelles de toutes les couleurs à la place, toutes les teintes de corail. »

Et l'espace d'un moment, j'ai le droit de tout dire, j'ai le droit de tout faire. J'ai le droit d'imaginer la cérémonie comme je la voudrais, comme je l'aurai jamais - parce que c'est pas comme ça, qu'on se marie, chez les McGrath. On se marie avec le garçon ou la fille que les parents ont déterminé(e) en se concertant et en ne nous donnant jamais le choix. On se plie à la journée comme à la robe, comme à la cravate, comme aux voeux, comme à l'église, comme aux diktats parce que c'est comme ça qu'ils nous le prennent, le choix. J'ai appris à faire avec en me disant que c'était pour mon bien, que c'était que pour s'assurer de mon bonheur, qu'on n'était pas au 16e siècle dans la tête d'Isaïah et de Marianne et que tout ça faisait du sens. Parce que jamais un mariage ne pourrait durer s'il était conçu comme celui dont je rêve stupidement depuis gamine.

« Et des tas de couvertures pour tout le monde mais surtout pour moi parce que je vais être congelée je le sais. » celui qui ridiculise l'institution, celui qui me retire tous projecteurs le jour venu, celui dans lequel je serais à l'aise parce que ce serait quelqu'un d'aussi weird et d'aussi freak que moi qui se tiendrait sur l'autel ; en soit, y'en aurait sûrement même pas, d'autel. « Et des macarons aussi. Pistaches, amandes, pas de gâteau, des macarons on peut en manger bien plus avant que ça se remarque. » on serait en plein milieu d'un supermarché allée pâtisseries, ou cachés dans forêt au bout d'un chemin qui aurait des allures de chasse au trésor, qu'on aurait parcouru pieds nus les cheveux en bataille. « Et je veux aller sur chaque continent après, tous les voir, que ça soit ça la lune de miel, de faire le tour du monde.  » on se dirait oui dans un musée en chuchotant pour pas déranger qui que ce soit faisant sa visite tranquillement, et ensuite on s'enfuirait à l'autre bout du monde en riant, en choisissant nos billets les yeux fermés le coeur tatoué d'amour. « Et - » “Ce ne sont que des films.” et ça n'arrivera jamais, tout ça. Parce que j'ai pas le droit, parce que j'ai pas le choix. « Oui, bien sûr. » il le sait autant moi.

Alors ailleurs on n’en a pas le droit.” le hoodie que je replace sur nos têtes, sa paume qu'il replace sur ma joue. “Je veux que tu me le promettes.” mes yeux ont depuis longtemps trouvé leur point d'ancrage dans les siens, les rayons de soleil passent par la fermeture éclair entrouverte, il est beau même quand il fronce des sourcils Auden, même quand il lutte pour des démons que je serai jamais assez stupide pour croire avoir la force de l'en défendre, de l'en protéger. “Fais moi penser à laver le hoodie, la prochaine fois. On va finir étouffés, sinon.” « Promis. » je pouffe, quand son nez chatouille le mien et quand son souffle se casse sur mes lèvres sans les toucher. « Pour ici et ailleurs, et pour le hoodie. » les promesses se suivent et se ressemblent, s'assemblent. Celle qu'on garde ça secret, celle qu'on garde ça le plus caché possible, pour que jamais qui que ce soit puisse nous l'enlever. Mais y'en a une qui reste de promesse, une qui s'ancre autant que mes doigts qui cherchent les siens, qui s'y enlacent, qui y dansent, pincent, caressent. Mes joues doivent goûter le sel, mes baisers autant que les siens. Aujourd'hui a fait autant de mal qu'il a fait de bien. « Tu peux embrasser la mariée. »
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Auden Williams
Auden Williams
le complexe de Dieu
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ÂGE : 40 ans. (25/12/1983)
STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle.
MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder.
LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde.
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POSTS : 23730 POINTS : 270

TW IN RP : violence physique et verbale
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui
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RPs EN COURS : (05)savannah #9james #25ginny #116akiragideon


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ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?

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damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.


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audeon #1 › uc.

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famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.

RPs EN ATTENTE : damon #16

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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.

RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens
AVATAR : Richard Madden
CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon)
DC : Swann & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 29/05/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t24284-auden-canicule-en-ete-mamie-va-y-passer
https://www.30yearsstillyoung.com/t37070-
https://www.30yearsstillyoung.com/t24554-auden-williams

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Message(#)while you are young let your poor heart break (ginauden) EmptyMer 24 Juin 2020 - 19:10

Elle aura des vermicelles de toutes les teintes de corail, elle aura la couverture qu’elle aura choisi (celle qui ira même jusqu’à ses pieds parce qu’ils sont toujours gelés quand elle les laisse glisser le long de mes jambes, parfois), elle aura des macarons bien meilleurs que ceux de l’épicerie en face de l’Académie qui est pourtant la seule à en vendre à des kilomètres à la ronde (et il y en aura tellement qu’elle ne pourra pas se plaindre que je lui en vole un ou dix ou mille) et elle ira sur tous les continents, et elle fera les Sept Merveilles, et elle sera heureuse. Elle s’arrachera des cheveux en les égarant près de son alliance gravée des prénoms des mariés et du plus beau jour de leur vie et jamais elle ne s’en plaindra, parce que jamais elle ne se plaint, parce qu’elle n’en aura de toute façon pas le temps puisqu’elle sera bien trop occupée à rayonner de bonheur.

Elle aura son mariage de rêve comme elle l’entend et moi je ne me marierai jamais, parce que c’est comme ça que tout est supposé se passer et c’est aussi comme ça que tout se passera, parce qu’il n’y a pas d’alternative possible. On peut changer les héros mais le script restera toujours le même, l’histoire et l’Histoire sont déjà toutes tracées et ce n’est aucun de nous deux qui pourra y changer quoi que ce soit. Pourtant on continue de s’accrocher à ce rêve idéalisé, la capuche nous coupe de la réalité, mes paumes s’ancrent sur ses joues brûlantes qui m’empêchent de retrouver la terre forme. On se ment à tous les deux et on se ment à nous même, on le fait en toutes connaissances de cause. Nous aussi, on est heureux de faire ça. Il y a un sourire sur ses lèvres que je n’ai jamais vu, pas de cette sorte en tout cas. « Promis. » Je souffle un peu mieux après ses mots et la promesse que je regrette déjà de lui avoir fait faire. J’ai beau me répéter que c’est pour son bien et que c’est mieux ainsi, tout sonne affreusement faux. Son rire est la seule chose qui me fait sourire. « Pour ici et ailleurs, et pour le hoodie. » Tant mieux. Pour ici et ailleurs. Pour le hoodie aussi.

Mes mains se laissent faire par les siennes comme jamais je ne les y autorise avec personne, nos doigts s’enlaçant naturellement les uns autour des autres comme si c’était la seule chose à faire au milieu de toutes ces promesses dangereuses. « Tu peux embrasser la mariée. » Toutes ces promesses dangereuses qui justement deviennent caduques à la seconde où ses mots s’élèvent pour faire autre chose qu’approuver mes paroles, quand de nous deux elle est la plus clairvoyante et que je me refuse encore à la croire. Je m’y refuserai pendant plus de dix ans tout en continuant à penser avoir été le plus mâture dans toute cette histoire. La gamine savait. La gamine savait depuis le début et la seule chose que je trouve à répondre à cela se fait de la façon la plus muette qui soit, mes lèvres se déposant une ultime fois sur les siennes, amoureuses libérées pour un laps de temps bien trop court. Je souris contre ses lèvres et profite de l’instant autant que puisse se faire, bien trop au courant de l’aspect éphémère de ce moment. Elle n’est mariée à moi que par un brin d’herbe et d’ici quelques années, on lui offrira or et diamant pour sceller une promesse bien plus réfléchie. Cet homme ci n’aura pas peur de se détacher de ses lèvres parce qu’il sait qu’il sera toujours à ses côtés pendant de longues années. Moi, je ne peux pas en dire autant et même lorsque je me détache doucement d’elle pour ensuite rouvrir les yeux, ma tête ne se recule pas pour autant et son souffle continue de réchauffer mon cou. Ses yeux ne sont plus rouges, ses joues ne sont plus rugueuses. C’est tout ce qui importe. “Le jour de ton mariage, tu n’auras pas pleuré avant.” Le jour de son mariage, elle le célébrera avec quelqu’un qui ne lui aura jamais fait de mal et qui ne sera bon qu’à la faire rire et sourire. C’est une nouvelle promesse que je scelle d’un baiser sur son front, ramenant finalement sa tête dans mon cou pour la choyer une seconde de plus encore.


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