| craving for revenge + Raelyn |
| | (#)Ven 12 Juin 2020 - 22:08 | |
| Les nerfs à vif, un mal à la mâchoire insoutenable à force de serrer les dents la nuit, la tristesse l’abattait à coup de massue mais la colère était le sentiment qui lui procurait assez d’énergie pour se lever le matin. Elle qui n’était pas croyante s’était surprise à demander à Dieu pourquoi avait-il pris son frère si rapidement. Peut-être que dans ces moments, où le désespoir se montrait bien plus sombre que les nuits, on trouvait refuge vers la spiritualité. Pensant que c’était seulement les cieux qui pouvaient donner une réponse concrète à la douleur du deuil. Bien évidemment, elle n’avait plus pointé le bout de son à l’université. Avery était parti, plus rien n’avait d’importance désormais. En plus de la tristesse qui la clouait au lit chaque soir, la culpabilité l’enfonçait toujours plus dans son matelas comme une gravité qui l’attirait avec force vers le sol. Sienna avait toujours su qu’il se droguait. Bien que ses parents eussent des doutes, elle n’avait jamais rien dit car son frère lui avait fait promettre de garder le silence. Elle s’était tue parce qu’il lui avait assuré que sa consommation n’était qu’occasionnelle et qu’il était bien trop fort mentalement pour céder aux tentacules dangereux de la cocaïne ou de l’ecstasy. Sienna l’avait cru, tout de même septique et ne pouvant s’empêcher de garder un œil sur son frère les quelques fois où ils avaient passé des soirées en boîtes de nuit ensemble. Elle s’en voulait tellement d’avoir regardé sa mère droit dans les yeux ces derniers temps en lui assurant que non Avery n’était pas un drogué, et que dans le pire des cas il savait se gérer. Quelques semaines plus tard, il avait été emporté par ce fléau d’une brutale overdose dans un appartement miteux de Toowong. Apparemment, une autre personne était avec lui ce soir-là, mais les policiers n’ont pas su la retrouver. La réalité était que l’enquête avait été négligée, bâclée. Sienna le savait, sa famille le savait. Ils avaient tant bien que mal tenté d’insister auprès des enquêteurs pendant un peu plus d’un mois, mais à vrai dire une affaire concernant un jeune homme mort d’une overdose ne les intéressait pas. Ils avaient d’autres chats à fouetter. Certes la drogue était une abomination, mais les policiers n’aimaient s’attarder sur des « accidents » tels que les overdoses. Ils préféraient s’attaquer aux gros, à ceux qui se trouvaient à la tête des réseaux.
« Tu es sûr que c’est elle ? » Presque deux mois après le décès d’Avery, Sienna avait rendu visite à Tom, un des amis proches de son frère. Elle savait qu’il fréquentait les mêmes soirées que son frère et partageaient ensemble rails de poudre blanche et pilule de l’amour. La police n’était pas déterminée à remonter vers le dealer d’Avery (même si sa famille avait tant bien que mal proposé aux agents de jeter un coup d’œil à son téléphone), alors Sienna allait le faire elle-même. Et évidemment, ça n’étonnait personne. Cette jeune femme ne se laissait faire que rarement. Ses actions étaient souvent dirigées par l’impulsivité et la témérité. Deux traits de caractère qui la perdront un jour. « J’en suis sûr. Regarde sur cette photo, elle est blonde, menue et très petite. Du haut de tes 1m75, tu la dépasses bien de 20 centimètres. » Après avoir enregistrer son numéro dans son répertoire, Tom lui montra un énième selfie de cette dénommée Raelyn. Elle arborait un sourire figé, une main sur l’épaule de son frère qui lui avait une bière à la main, le sourire franc et le regard plein de joie. Sienna retenait ses larmes devant Tom mais la peine lui broyait tous les organes. Elle allait la retrouver cette pétasse. C’est Avery. Electric Playground ce soir. On t’y verra ? Sienna se faisait passer pour son frère. Tom lui avait assuré que cette Raelyn n’était apparemment pas au courant du décès de son client, et se faire passer pour Avery était le meilleur moyen pour tomber sur elle. J’y serais. 23h30. Yes, ça avait marché. Ou peut-être qu’elle était au courant et qu’elle entrait tout simplement dans le jeu de l’usurpateur. Peu importait, le résultat serait le même. Il y avait probablement des chances, que dans les deux cas, que ces deux jeunes femmes n’auraient pas une discussion de courtoisie. Tom lui avait également renseigné que Raelyn et Avery avaient l’habitude de se retrouver au coin de la rue de la boîte de nuit, pour procéder à la transaction à l’abris des regards avant de passer un bout de soirée à l’intérieur de la boîte. C’était à cet endroit-même que Sienna attendait l’arrivée de cette blonde peroxydée. Vêtue d’un perfecto noir et d’un jean déchiré, elle patientait, adossée au mur. Elle ne s’était pas habillée pour une soirée dans un night-club, car elle n’avait pas pour ambition d’y entrer pour passer une soirée arrosée. Impensable pour elle de faire la fête alors que la culpabilité la rongeait jusqu’à la moelle. Néanmoins, l’alcool et la cigarette n’avaient jamais été si présents dans sa vie. La fumée de sa clope fit apparaître un nuage gris clair dans l’obscurité quand des bruits de pas se firent entendre, jusqu’à ce qu’une ombre fût faiblement perceptible grâce à la lumière blafarde des lampadaires. L’adrénaline et le stress s’emparèrent du rythme cardiaque de Sienna pour y instaurer un désordre dans les pulsations de son cœur. Son téléphone émit un petit bip. Là. C’est à ce moment qu’elle la vit. Encore plus petite dans la description de Tom. Si petite, mais avec un égo surdimensionné. Ça se voyait, et ça se sentait à des centaines de kilomètres. Le regard de Sienna était plus volcanique que jamais et l’envie de cogner sa tête contre le mur était trop forte. Mais elle se devait de rester calme. Elle aurait recours à la violence que si cette Raelyn la poussait à bout. Mais un rien suffisait à faire déborder le vase. « C’est toi Raelyn ? » Sienna s’avançait vers elle. Effectivement, cette pétasse était un nain de jardin. La jeune femme croisait les bras, baissant le regard pour analyser les traits de son interlocutrice. « Non non, Avery n’a pas laissé pousser ses cheveux et n’a pas pris d’hormones. Je suis sa sœur. Tu en as peut-être rien à foutre de ma gueule. Des clients, tu en vois des tas. » Mais elle tenait juste à la rencontrer pour assouvir sa faim de vengeance qui sera sans doute affamée éternellement. En l’observant, elle revoyait le selfie avec son frère. Autant de proximité entre eux lui arrachait un rictus de dégoût. « Tu as tué mon frère, sale ordure. Comment fais-tu pour te regarder dans la glace tous les matins alors que tu vends la mort en sachet aux gens ? » Tom se trouvant un peu plus loin, attendait un texto « feu-vert » de Sienna pour appeler les flics. Mais pour l’instant, cette idée était loin dans la mémoire de la jeune femme. Bien trop concentrée sur le contrôle de ses nerfs face à cette dépravée qui tuait les gens pour vivre.
@Raelyn Blackwell
Dernière édition par Sienna Hawkes le Jeu 2 Juil 2020 - 1:14, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 16 Juin 2020 - 15:45 | |
| craving for revenge Raelyn Blackwell & @Sienna Hawkes - Brisbane, 2010 fin 2010. Une année faste. Mes ventes sont plus que satisfaisante depuis des mois, et j’ai l’impression que Mitchell est prêt à me faire confiance pour plus. A me confier d’autres responsabilités, à m’aider à m’élever au sein de l’organisation. J’ai cessé de vendre à la sauvette dans la rue des années, depuis que j’ai découvert que l’endroit où je me faisais le plus d’argent sont les établissements de nuit. Un minois comme le mien, un penchant pour ce type de soirée, un certain bagou et une minijupe : j’écoule mon stock sans avoir besoin de clientèle régulière. Tranquillement mais surement, j’ai l’impression à cette époque de prendre le contrôle du monde. L’alcool et la drogue que je consomme moi aussi à outrance aident bien sûr, me procurant cette impression d’être invincible, et rien ne déclenche chez moi plus de jouissance que l’attention que je reçois à chacune de mes sorties. Difficile de ne pas faire partie de ceux à qui le monde de la nuit appartient lorsque je passe la plupart de mes soirées dans des club branchés, travaillant de nuit et en profitant pour refourguer la marchandise du Club. L’envers du décor c’est parfois de sacrés gueules de bois, une certaine difficulté à me lever avant midi, et parfois la désagréable sensation de se réveiller aux côté d’un inconnu sans forcément se souvenir de ce qui s’était passé la veille.
Mais le monde m’appartient, j’en suis persuadée, j’ai cet arrogance, caractéristique des jeunes femmes de mon milieu et mon âge, mais chez moi c’était quelque chose poussé à l’extrême. Ayant assisté à des soirées avec et vendu à la plupart des gros bonnets de la nuit, j’ai mes entrées dans tout le Brisbane nocturne, et cette sensation d’être quelqu’un d’important est grisante pour la jeune fille sortie de sa cambrousse et sa misère que j’étais. Rachel-Lynn a bel et bien disparu. En 2005 lorsque je suis arrivée à Brisbane et suis devenue Raelyn, et surtout lorsque j’ai commencé à user et abuser de différents psychotropes. Et si une part de cette jeune fille naïve et tendre a continué à subsister aux côté d’Aaron, elle était définitivement morte en 2008 avec lui. La blessure était loin d’être refermé et était toujours douloureuse, mais uniquement lorsque je suis sobre. Ce que m’efforce de rester le moins possible.
J’émerge à peine lorsque mon téléphone vibre et entre mes doigts. La soirée de la veille s’est terminée chez moi, elle s’est prolongé pour moi et mon amant du moment jusqu’au petit matin et alors que je tente d’attraper mon téléphone je sens une main s’enrouler autour de ma taille. « Dégage Shawn. » Je lui jette à peine un oeil, avant de déverrouiller mon téléphone pour dérouler les notifications. C’est Avery. Electric Playground ce soir. On t’y verra ? Le numéro est inconnu mais ce n’est pas rare que je reçoive des messages de contacts de contacts, et je connais Avery. Un type fun, sans prise de tête, un type qui me graisse la patte régulièrement pour pouvoir continuer à s’envoyer des substances en tout genre : un bon client, un bon compagnon de défonce aussi. « Bonjour à toi aussi. » Il n’est pas vexé Shawn. Il sait comment je fonctionne et j’aime penser que cela lui convient, surtout quand il le prouve en m’attirant contre lui. J’ai à peine le temps de répondre à Avery que les mains du bruns descendent le long de mes cuisses et finalement, je m’abandonne à ses caresses : est-il grave de prolonger un peu plus la soirée ?
Arpentant le dressing de mon loft à Spring Hill en sous vêtement, j’ai essayé plusieurs tenues, avant de me décider sur une robe blanche courte et moulante. Un rouge à lèvre carmin, mes cheveux blonds passés au fer, et des yeux charbonneux, il est facile de deviner que j’aime être remarquée : difficile de passer inaperçue dans ce type de tenue. L’idée seule d’être banale me terrorise. Devant la boîte de nuit je m’attarde quelques minutes auprès du vigile. Une bise sur sa joue, quelques rires et boniments : je suis dans mon environnement dès que je me perche sur des talons aiguilles pour arpenter le Brisbane nocturne. Je souffle une excuse à mon interlocuteur avant de m’éloigner pour retrouver mon client au coin de la rue. C’est un discret Avery, les pilules qui passent de main en main à l’intérieure du club attirent trop l’attention à son goût et si j’ai du mal à concevoir comment se retrouver à l’écart et dans une ruelle sombre peut lui paraître plus discret, le client est roi. J’allume une cigarette sur le trajet, et lorsque mes yeux se posent la blonde un lève un sourcil en l’attrapant entre mes doigts pour recracher l’air de mes poumons. « C’est toi Raelyn ? » Je croise mon bras libre sur celui qui tient ma cigarette en la toisant quelques secondes. Elle cherche à feindre un air assuré, mais elle ne m’impression pas. « Il paraît oui. » Ce genre de coup n’est pas le style d’Avery : il tient beaucoup trop à sa sacro sainte discrétion pour me rencarder avec l’une de ses connaissances.
« Non non, Avery n’a pas laissé pousser ses cheveux et n’a pas pris d’hormones. Je suis sa sœur. Tu en as peut-être rien à foutre de ma gueule. Des clients, tu en vois des tas. » « Ouais, j’en ai rien à foutre, tu veux quoi ? » Elle est pénible la soeur d’Avery. Elle parle trop. Je coince ma cigarette entre mes lèvres et déjà mes doigts filent dans mon sac, prêts à lui faire l’inventaire de son contenu. Sauf que le chihuahua recommence à aboyer pour attirer mon attention. « Tu as tué mon frère, sale ordure. Comment fais-tu pour te regarder dans la glace tous les matins alors que tu vends la mort en sachet aux gens ? »
Mes gestes se stoppent net et je relève les yeux dans sa direction. Je referme mon sac doucement avant de venir récupérer ma cigarette entre mes doigts, et croiser à nouveau un bras sous l’autre. Finalement, les choses vont être plus intéressantes que prévu et alors que je l’observe à nouveau, pour de vrai cette fois ci, un sourire étire mes lèvres. « La soeur d’Avery. Alors comme ça il a fini par y rester ? » C’était une blague récurrente entre lui et moi, de savoir qui rendrait l’âme en premier à cause d’une consommation trop excessive. « Tu me dois vingt dollars alors. Il avait parié que je claquerais la première et puisqu’il est plus là pour me les filer... » Un air innocent au fond des yeux, je hausse les épaules. J’aurais pu être sensible à sa peine. J’aurais pu faire un effort si elle avait pas sorti les crocs sans crier gare. Là, elle pique mes plus bas instincts. « Je te mets la même chose que ce qu’il prenait ? Promis c’est de la bonne, elle défonce à crever. » Une lueur amusée dans les yeux je l’observe, craquera, craquera pas ? Si elle s’attendait à tomber sur une poupée barbie dommage pour elle, elle risque d’avoir du mal à me destabiliser.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Jeu 2 Juil 2020 - 9:27, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 2 Juil 2020 - 0:19 | |
| Ses yeux étaient plongés dans les siens. La porte de son âme n’ouvrait pas sur quelque chose de très intéressant. Enfin, peut-être qu’elle était cette petite teigne, mais l’objectivité de Sienna était bien trop biaisée par la haine immédiate qu’elle lui portait, pour penser qu’elle pouvait avoir un bon fond. La dealeuse la regardait d’un assuré, même hautain. Sa clope d’une main, et son regard condescendant. Sienna serrait la mâchoire, elle avait tout d’une tête à claque. Mais la petite blonde ne semblait pas se démonter. Elle avait l’air d’avoir un caractère bien trempé, tout comme Sienna. Cet échange risquait d’être explosif si la petite blonde était aussi sanguine que Hawkes. « Ouais, j’en ai rien à foutre, tu veux quoi ? » Ok, d’accord. Elle avait réellement une petite hargneuse en face d’elle. Une petite merdeuse même. Le genre de pimbêche à la voix insupportable qui cherchait toujours à avoir le dernier mot. Elle était légèrement violente dans sa façon de s’adresser à elle, mais Sienna ne se démontait pas pour autant. Elle ne se laissait pas facilement intimidée et puis, ce n’est pas sur le haut de ses talons qu’elle allait l’effrayer. Qu’elle la fume sa clope, qu’elle s’étouffe avec, ça lui évitera de parler.
Même si la mort d’Avery était encore très récente, Sienna travaillait assez sur elle-même pour dissimuler sa tristesse lorsqu’elle prononçait le prénom de son frère ou qu’elle évoquait son décès dans un discussion. Une indifférence volontaire qui gênait plus d’un. Certains membres de sa famille lui reprochait son côté peu démonstratif dans cette situation alors que pourtant il voyait très bien qu’elle avait du mal à sortir du lit chaque matin pour affronter une énième journée sans lui. Ce qu’on lui reprochait plus précisément c’était de ne pas pleurer à chaudes larmes comme le faisait très bien sa mère. On lui reprochait aussi de ne pas beaucoup parler de lui, de ne pas évoquer des souvenirs en sa mémoire ou d’être distante lors des réunions de famille lorsque le sujet était mis sur la table. Elle n’avait juste pas assez de mots pour exprimer sa douleur, il n’y en avait pas assez dans le dictionnaire pour définir ce qu’elle pouvait ressentir chaque jour que la vie faisait. Sienna était également bien trop fière pour parler à coeur ouvert avec sa famille. Mais la troisième raison qui pouvait expliquer une telle pudeur dans son deuil était qu’elle se sentait horriblement coupable dans la disparition de son frère. Si de son côté, Avery voulait garder sous silence sa consommation de drogue, Sienna n’aurait pas dû faire de même et alerter ses proches de la situation. Se taire c’est cautionner, accepter dans un mutisme que son frère se soit glisser en lenteur dans les bras de la mort.
Raelyn marqua un temps d’arrêts lorsque Sienna lui annonça la mort d’un de ses clients. Peut-être un des plus fidèles, vu sa consommation de cocaïne. Comment Sienna a-t-elle pu être si aveuglée par les promesses de son frère ? À l’époque, il la rassurait en disant qu’il “gérait l’truc” et qu’elle n’avait aucun soucis à se faire. Elle l’avait toujours vu comme quelqu’un de fort, solide comme un roc, à qui rien ne pouvait arriver. C’était son grand-frère, il était doué et s’il avait une merde, il s’en sortait. C’est peut-être pour ça qu’elle lui faisait confiance et qu’elle se laissait berner. Les gestes de la petite blonde se firent plus longs, mais son sourire retrouva rapidement ses lèvres. « La soeur d’Avery. Alors comme ça il a fini par y rester ? » Elle détestait la manière dont elle se permettait de parler de lui. Comme si elle le connaissait assez pour se sentir familière avec lui. Sienna fronça les sourcils. Son téléphone vibrait dans sa poche, ça devait sans doute être Tom qui lui demandait si tout se passait bien. Mais, c’était pas du tout le moment d’espérer une réponse de Sienna là tout de suite. « Tu me dois vingt dollars alors. Il avait parié que je claquerais la première et puisqu’il est plus là pour me les filer... » En parlant de claquer, c’est plutôt Sienna qui la claquera pour ouvrir tant sa bouche pour jeter son venin dégoûtant. Pour en arriver à vendre cette merde, cette fille devait être drôlement perdue dans sa vie. Il y avait d’autres moyens pour gagner sa vie, moins dégradants et légaux surtout. Si elle s’était rabaissée à ce genre de job de merde, c’est qu’elle n’avait peut-être pas d’autres solutions. Elle lui faisait presque pitié. « Je te mets la même chose que ce qu’il prenait ? Promis c’est de la bonne, elle défonce à crever. » L’américaine n’avait pas placé un mot depuis tout à l’heure, tant elle exerçait un travail sur elle-même pour ne pas se laisser tenter de l’étrangler. Elle se voyait passer les mains autour de son coup et l’enserrer fort, très fort, sans la quitter des yeux. Parce qu’elle avait coté la vie à son frère pour se faire du biffe sur son dos. Quand il s’agissait de sa famille, elle pouvait se montrer sans pitié, elle le savait. Si ça ne tenait qu’à elle, dans quelques minutes, la Raelyn serait morte par strangulation. Quitte à aller en prison, la culpabilité la rongeait tant et si ça pouvait apaiser sa douleur ne serait-ce que quelques secondes, elle le ferait. Mais elle pensait à sa famille, et à sa mère qui avait besoin d’elle dans ce moment. Elle ne pouvait pas la quitter, elle aussi. Son téléphone vibra une énième fois et elle le sortit de sa poche pendant que l’autre crachait indéfiniment son venin. Tom lui demanda si c’était bon, Sienna lui lança le feu vert pour appeler les flics. Même si Raelyn ne devait pas peser lourd dans le réseau dont elle faisait partie, elle pourrait prendre déjà assez pour la masse de drogue que son sac contenait. Tom lui répondit d’un smiley pouce. Tout était ok. Sienna n’était pas du tout pour la délation, mais dans ce cas de figure elle n’en avait rien à foutre. Et puis dans ce secteur fréquenté par les jeunes de Brisbane, ils avait l’habitude beaucoup tourner.
Elle prenait sur elle pour ne pas la plaquer violemment contre le mur et lui dire ses quatre vérités. Sienna se contenta de respirer un bon coup pour apaiser ses pulsions meurtrières. « Écoute moi bien, c’est la première et dernière fois que tu parles de mon frère comme ça. J’te permets pas de lui manquer de respect parce que tu manques de respect à ma famille et à moi aussi. Mais ça, c’est des valeurs qu’on t’a pas trop inculqué, voire pas du tout. » Elle posa ses yeux sur son sac. « Et ton sac plein de merde, tu te le mets bien fort là où je pense. J’suis juste venue te dire que maintenant que je t’ai trouvé, t’es dans la merde. Tu m’as entendu ? T’es dans la merde. » Elle se rapprocha d’elle, l’envie d’écraser son visage dans la paume de sa main se faisait de plus en plus forte. « Et quoi tu puisses dire, quoi que tu puisses penser, tu t’en sortiras pas comme ça. Les petites connes comme toi qui jouent les invincibles, celles qui ne se laissent pas impressionner, j’en ai croisé plein et ça me fait pas peur. Je vais rendre ta vie encore plus merdique qu’elle ne l’est déjà, que ça me prenne des années ou trente secondes. » Elle allait sans doute prendre la fuite lorsque les flics arriveraient, elle avait sans doute un faire-valoir qui surveiller ses arrières au cas où le terrain n’était plus sécurisé. Mais elle ne l’oublierait pas pour autant, sa tête était bien gravée dans sa mémoire et elle pouvait la reconnaître entre mille. Sienna serrait le poing, lui en coller la démangeait de plus en plus. Si ça prenait des années pour causer sa chute ou l’admirer, elle attendrait. Sa volonté de s’en prendre à ceux qui ont causé la mort de son frère resterait intacte, elle en était sûre.
@Raelyn Blackwell godiche |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 2 Juil 2020 - 14:44 | |
| CRAVING FOR REVENGE Raelyn Blackwell & @Sienna Hawkes - Brisbane, 2010 Elle est pénible et drôle à la fois, la soeur d’Avery, à défaut d’avoir un prénom. La politesse aurait voulu qu’elle commence par là mais, ma foi, qui suis-je pour m’offusquer ? Surtout que ne nous mentons pas, je me fous du prénom de la brune comme je me fous bien de ce qu’il a pu arriver à son frère. Attention, je suis bien sûr attristée d’avoir perdu un bon client, agacée d’avoir perdu un partenaire de soirée - ce sentiment ne durera qu’un temps, deux minutes, cinq tout au plus - mais je ne vais pas fondre en larme face à la nouvelle dévastatrice dont elle est porteuse. Elle est pénible parce qu’elle m’ennuie, elle est prévisible. Bla bla bla, tu as tué mon frère, bla bla bla, tu es un monstre, n’aurait-il pas été bienvenu de préparer un minimum son discours au préalable ? Histoire de le rendre percutant, inoubliable, ou au moins d’arriver à faire passer le message qu’elle veut faire passer puisque pour l’instant elle peine à capter mon attention, et il ne fait que peu de doute que ce souvenir se perdra quelque part entre mon cinquième et sixième verre ce soir. J’ai fumé avant de venir, une délicieuse brume de bien-être m’enveloppe déjà, et je peine à poser mon attention sur la jeune femme.
Mais elle est drôle. Elle est drôle parce qu’elle s’offusque et moi, dans mon esprit embrumé, elle prend les traits d’un petit chien qui aboie pour impressionner mais auquel on aurait limé les dents pour des souci d’esthétique. Elle fait du bruit, c’est indéniable, elle a du cran, mais elle ne m’atteint pas. Ce sont ses sentiments qui parlent, et lorsque ces derniers s’invitent dans une discussion, lorsqu’on se laisse dépasser par eux comme c’est le cas de mon interlocutrice, on perd en puissance et en préciser. Elle est drôle parce qu’elle se débat, parce que je suis sûre qu’elle a envie de chialer, de hurler, ou encore d’écraser son petit poing du mon visage mais qu’elle se retient de toute ses forces. Elle devrait laisser sortir tout ça, d’une part ça lui ferait du bien et d’autre ça lui éviterait la ride du lion avant ses trente ans, puisque c’est ce qui lui pend au nez à froncer les sourcils à tout bout de champ. La drogue m’empêche de rester attentive, elle fait de moi une jeune femme distraite et je l’écoute à peine, concentrée sur ses froncements de sourcils intempestifs. Ça m’agace. Je ne vois plus que ça. « Écoute moi bien, c’est la première et dernière fois que tu parles de mon frère comme ça. J’te permets pas de lui manquer de respect parce que tu manques de respect à ma famille et à moi aussi. Mais ça, c’est des valeurs qu’on t’a pas trop inculqué, voire pas du tout. » Elle s’énerve, elle sort de ses gonds et elle récupère brièvement mon attention. Mon regard quitte son front pour se planter dans le sien et un large sourire étire mes lèvres. Je la laisse continuer, il a l’air bien lancé, mon chihuahua, il ne serait pas question de le couper. « Et ton sac plein de merde, tu te le mets bien fort là où je pense. J’suis juste venue te dire que maintenant que je t’ai trouvé, t’es dans la merde. Tu m’as entendu ? T’es dans la merde. » Quelle répartie. Elle est brute de décoffrage la demoiselle, elle manque à mon goût de cette subtilité qui la rendrait plus impressionnante, cette subtilité qui rend les arguments plus percutant qu’une simple rage sourde et aveugle.
Elle l’est. Elle ne vois pas que déjà je jubile. Qu’il ne sert à rien de m’aborder de la sorte puisqu’elle ne tirera rien de cette conversation. Pourtant, si elle m’avait abordée autrement, j’aurais peut être pu répondre à certaines de ces questions. Les addicts se voient, se reconnaissent et se comprennent et si elle s’était enquise des motivations de son frère, je n’aurais pas joué à la forte tête. « Et quoi tu puisses dire, quoi que tu puisses penser, tu t’en sortiras pas comme ça. Les petites connes comme toi qui jouent les invincibles, celles qui ne se laissent pas impressionner, j’en ai croisé plein et ça me fait pas peur. Je vais rendre ta vie encore plus merdique qu’elle ne l’est déjà, que ça me prenne des années ou trente secondes » Elle insulte, elle suppose, elle m’amuse, et elle perd un peu plus l’emprise inexistante qu’elle a sur moi à chaque fois qu’elle me laisse voir à quel point elle est en colère, à quel point elle souffre, à quel point elle a bien du mal à contenir ses émotions.
Moi, j’éclate de rire. « Détends-toi princesse. » J’ai du mal à calmer mon hilarité, la drogue aidant. « C’est dommage, j’aurais eu ce qu’il faut pour te calmer mais ma foi, c’est toi qui vois... » Un joint lui ferait pas de mal. Je porte ma cigarette à mes lèvres en l’observant de la tête aux pieds. « Ton frère c’était plutôt 30 secondes lui. » Je hausse les épaules, mon regard glisse sur son visage, la détaille, tandis que moi je prépare ma nouvelle attaque. « Non, je suis sévère. Cinq minutes. » Je m’adosse contre le mur tandis que mes doigts jouent avec ma cigarette. « Mes valeurs semblaient pas le gêner lui en tout cas. Mais t’as raison, c’était un chic type, il avait sa façon à lui de me respecter. » Si tu vois ce que je veux dire. C’est faux, évidemment que c’est faux, Avery ne m’a jamais touché, ses lèvres n’ont même jamais frôlé les mienne et pourtant j’échange bon nombre de baisers insignifiants soirées après soirées. Notre relation n’était pas de cette nature là, mais Sienna l’ignore, et moi je mens bien. Je fais mine de me perdre dans mes pensées, avant de hausser à nouveau les épaules et darder à nouveau mon regard dans le sien. « Ça ça me manquera. Du reste, chacun sa façon de faire son deuil, et ça me choque tu me juges si rapidement. » Le rôle de l’amie éplorée me va mal mais de toute façon je ne fais aucune effort. Je surjoue, je provoque plus que je ne cherche à la convaincre. « C’est quand l’enterrement ? J’enverrai des fleurs. » Nope.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mar 7 Juil 2020 - 23:27, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 6 Juil 2020 - 17:35 | |
| Sienna laissait clairement ses émotions parler pour elle. Savoir qu’Avery avait pu trainer avec une femme comme elle lui donnait la nausée, et elle s’en voulait tellement. Les mêmes questions, les mêmes reproches se répétaient dans sa tête, encore et encore. Elle aurait dû parler, elle aurait dû aider son frère. Elle qui était forte de caractère, s’était retrouvée dans un mutisme saisissant le soir où son frère l’avait mise en garde. Elle devait se taire et ne rien dire. De toutes façons, il n’y avait pas de soucis à se faire. Avery était grand et fort et il gérait la situation. Jamais, oh non, il ne flancherait d’une overdose. Elle avait été dupe. Elle s’était montrée naïve en le croyant et en lui promettant de ne se faire aucun souci. Ou du moins, juste dans sa tête. « Détends-toi princesse. » Sienna avait fini sa tirade, mais les nerfs étaient encore à vif et elle pouvait extérioriser sa colère autant qu’elle le souhaitait, elle ne le ferait jamais assez. Et entendre Raelyn lui demander de se détendre, d’un ton hilare, attisait un peu plus la braise de haine qui s’éveillait en elle. Qu’est-ce qu’elle serrait les poings Sienna. L’envie de lui en foutre un dans sa gueule la démangeait fortement. Trop fortement même. « C’est dommage, j’aurais eu ce qu’il faut pour te calmer mais ma foi, c’est toi qui vois... » Sienna riait jaune. Quant à elle, elle avait ce qu’il fallait pour lui faire fermer sa gueule. Raelyn ne se démontait pas, une petite teigne. Une tique qui s’accrochait à votre peau pour pomper votre sang de façon indéfectible et qui puisait toute son énergie en vous. Elle devait se délecter du malheur des autres. Ou non, même pas. Elle ne devait pas avoir de coeur ou de sentiment. Cette fille ne devait rien ressentir et pas la moindre misère du monde ne devait la toucher. C’était bien triste parce que le constat qu’en tirer Sienna était que cette fille ne devait pas recevoir d’amour, ni avoir de famille. Pour se conduire de cette façon et se laisser ravager par l’argent facile, la drogue et l’alcool, c’était que quelque chose ne tournait pas rond chez elle, et que c’était dû à un manque d’environnement familial et affectif stable et sain. Pas tout le monde avait la chance de naître dans une famille soudée, aimante et solidaire.
Sienna, elle, pouvait s’en vanter. Les Hawkes ont toujours été une famille qui traversait les épreuves ensemble, qui s’épaulait et qui ne se laissait pas se dénouer à cause des dramas familiaux. De toutes façons, chez eux, ça n’existait pas. Ils étaient tellement soudés qu’ils ne laissaient aucune place aux querelles familiales. Ils vivaient tous à moins de dix minutes des uns des autres. Ils se retrouvaient chaque dimanche pour le traditionnel repas dominical en famille. Après le décès d’Avery, ils avaient tenté tant bien que mal de garder cette habitude pour ne pas se laisser abattre et garder en vie cet enthousiasme de se retrouver. Ça avait marché au début. Ils le faisaient plus pour se soutenir et se rassurer mais au fil des années cette dynamique familiale s’était quelque peu estompée pour que ces rendez-vous en famille ne soient plus si récurrents qu’avant.
« Ton frère c’était plutôt 30 scandes lui. Non je suis sévère. Cinq minutes. » Raelyn s’adossa contre le mur telle une prostituée qui attendait son client, clope à la main. Elle était encore plus dégoûtée d’apprendre qu’Avery a pu coucher avec elle. Enfin, elle se permettait d’espérer que ce n’était pas le cas. Jamais de la vie il n’aurait été intéressé par ce genre de filles. Sienna restait silencieuse parce qu’elle sentait qu’elle pouvait craquer à tout moment. Cette naine jouait avec clairement avec ses nerfs et s’en amusait délibérément. « Mes valeurs semblaient pas le gêner lui en tout cas. Mais t’as raison, c’était un chic type, il avait sa façon à lui de me respecter. » Plus les secondes passaient et plus Sienna imaginait mille et un scenarii pour la tuer, l’étrangler ou éclater son crâne contre le mur en brique. Des pensées et des envies violentes la submergeaient, et sa mâchoire se serrait. « C’est quand l’enterrement ? J’enverrai des fleurs. » C’était la goutte trop. Cette jeune femme avait réellement dépassé les bornes. Elle ne savait pas ce qu’elle attendait en jouant à ce jeu-là. Ça lui plaisait de se faire frapper ? Ça lui plaisait de se prendre des coups à cause sa méchanceté ? Que Dieu s’occupe d’elle, il y avait relativement du chemin à faire. Sienna l’observait adossée contre le mur. Et c’est très rapidement qu’elle se retrouva à prendre la tête de Raelyn et à la plaquer un tantinet brutalement contre le mur. Assez pour qu’elle puisse lâcher un petit cri de douleur. Elle attrapa son bras de sa main libre et enserra sa poigne sur l’avant bras de la bonde. Elle voyait flou, Sienna. Elle n’acceptait plus aucune parole de cette fille. Elle ne voulait plus l’entendre parler d’Avery. Si elle pouvait l’étrangler à l’heure qu’il est, elle le ferait. Sa prise sur son crâne et ses cheveux peroxydés trahissait sa haine profonde qui était pourtant reliée à la culpabilité qu’elle éprouvait pour elle-même. « Ouvre encore ta bouche et c’est sans dents qu’elle va se retrouver parce que je t’aurais trop cogné contre ce mur. » Ses yeux étaient aveuglés par la rage, elle n’entendait même pas son téléphone sonner. Elle avait réussi à la rendre folle, elle avait gagné. Mais personne ne devait parler d’Avery comme elle se permettait. « T’as de la chance parce que les flics vont arriver, sinon ça ferait longtemps que je t’aurais étranglé. » Elle appuya un peu plus sa tête contre le mur. Elle avait tellement de mal à se raisonner et se contenir. Sérieusement, si elle le pouvait, de ses mains elle la tuerait. |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 7 Juil 2020 - 21:45 | |
| craving for revenge Raelyn Blackwell & @Sienna Hawkes - Brisbane, 2010 Elle parle, elle parle et dans ma tête je n’entends que ”bla bla bla bla”, pas uniquement parce que je suis défoncée mais aussi et surtout parce qu’elle n’a pas la moindre importance, Avery bis. Et je me délecte de ce constat, celui qui me souffle que si moi je l’aurais oubliée demain matin, elle en revanche se souviendra de moi, de mon visage et de mon rire provocateur toute sa vie. Il l’accompagnera à chaque fois qu’elle repensera à son frère puisqu’elle semble persuadée que je l’ai tué ou qu’en tout cas il est mort par ma faute. N’importe qui d’autre serait désolé pour elle. N’importe qui d’autre lui dirait des conneries du style ”il parlait tout le temps de toi, il t’admirait et t’aimait beaucoup”, mais je ne suis pas n’importe quoi et cela me fait bien plus planer de voir ses sourcils se froncer quand je sous entend qu’il ait pu se passer quelque chose entre son précieux ainé et moi. L’air dégouté sur son visage me donne envie d’enfoncer le clou et je ne me prive pas de ce plaisir, je n’essaye même pas de résister à la tentation. You mean.
Pourtant c’est faux. Ça aurait pu être vrai, cela va sans dire, mais je n’ai toujours croisé Avery qu’à des soirées où Shawn me collait au cul comme si j’étais sa copine, prêt à me faire une scène à chaque fois que je jetais un oeil à un autre type. Les types comme Shawn, les types comme Avery, je les méprise tous au fond. Parce qu’ils ont grandi en privilégié, que ce soit grâce à une famille aimante ou un père plein au as, ils pensent que tout leur est dû, qu’ils, peuvent te contrôler, qu’ils peuvent t’acheter où te dicter ta conduite. Je réagis mal lorsqu’on tente de me couper les ailes. Quoi qu’il en soit je débite mes conneries, je laisse mon imagination m’emmener là où bon lui semble, je la laisse les phrases provocatrices m’échapper sans contrôler ce qui sort de ma bouche. C’est le souci avec les filles comme elles : elles prennent les choses bien trop au sérieux et ça autorise les filles comme moi à avoir une emprise sur elles qu’elles ne devraient pas nous concéder. Parce que dès que je décèle une faille je m’y engouffre, parce que si la brune me voit comme une poupée barbie ou une simple petite connasse sans cervelle, elle va vite déchanter.
Mon interlocutrice réagit enfin et elle réagit au delà de toutes mes espérances. Mon état de défonce a entamé mes réflexes depuis bien longtemps, si bien que je n’anticipe rien du tout et lorsqu’elle fond du moi, je ne suis qu’une poupée de chiffon qu’elle écrase contre le mur sans le moindre mal. C’est toujours pire quand on résiste, de toute façon. Le cri de douleur, est-ce le mien ? Je me sens comme spectatrice de la scène et, sans douleur vive à l’arrière de ma tête lorsque mon crâne heurte le mur, je pourrais apprécier le spectacle. Une main sur mes tempe, l’autre qui attrape l’un de mes poignets pour me garder contre le mur, je ne tente pas de me débattre. Je ne me fais de toute façon pas d’illusions : elle a l’ascendant physique sur moi puisqu’elle me dépasse de presque vingt centimètre et pèse au moins quinze kilos de plus. Pourtant, lorsqu’elle me parle, c’est toutes dents dehors, un immense sourire sur les lèvres que je l’observe. « Ouvre encore ta bouche et c’est sans dents qu’elle va se retrouver parce que je t’aurais trop cogné contre ce mur. » Mon sourire s’étend encore et je sonde ses pupilles. Là, j’ai atteint sa limite, le point où, au lieu de ployer, elle casse. Il ne m’aura fallu que quelques secondes, moins d’une dizaine de phrases, et je suis presque déçue. Son frère au moins avait du répondant. « T’as de la chance parce que les flics vont arriver, sinon ça ferait longtemps que je t’aurais étranglé. » Les flics vont arriver. ll y a des phrases qui, quel que soit votre état, retienne l’attention et celle ci en fait partie. Je ne laisse pas mon sourire s’estomper mais rapidement je fais le calcul. Pour combien j’ai en marchandise dans mon sac ? Puis-je le faire passer pour ma consommation personnelle ? Certainement pas, mais avec l’aide de Mitchell et des types qu’il a en interne, je pourrais certainement m’en sortir d’une tape sur le doigt. « C’est marrant. » Je plaque mon bras libre contre le mur dans la même position que l’autre, celui qu’elle maintient fermement, prétendant ainsi lui être totalement soumise quand j’attends juste que l’on vienne me tirer de ce mauvais pas. S’imagine-t-elle qu’une fille comme moi s’aventure rencontrer un client dans une ruelle sombre sans personne pour la tirer d’un éventuel faux pas ? J’ai presque envie d’attendre qu’elle me demande ce qui est drôle, ce qui me fait rire, mais puisqu’elle manque cruellement de second degré et qu’elle a décidé d’écourter notre discussion, je lui fais gagner du temps. « Ton frère aussi ça l’excitait ce genre de trucs. » Je ferme les yeux, j’attends l’impact, mais il ne vient pas et à la place, je sens la pression qu’elle exerçait sur mon poignet et celle sur ma boite crânienne disparaître. Lorsque je rouvre les yeux je constate que Shawn l’a tirée en arrière par le col et qu’elle a dû trébucher, puisqu’elle est par terre, assise sur son cul. Ça, ou elle était fatiguée et à décidé que c’était le moment de se reposer. Doucement je m’approche d’elle et je m’accroupis à son niveau, rassemblant toute la concentration qu’il me reste pour m’adresser à elle sur un ton bien plus sérieux et froid. « C’était quoi ton plan blanche neige ? Me faire la conversation assez longtemps pour que les flics débarquent, qu’ils nous séparent et qu’ils me fouillent avant de me coffrer ? » Je penche la tête sur le côté sans détacher mon regard du sien. « Il était mauvais. » Elle a fait tomber ma cigarette par terre cette salope, alors j’en tire une nouvelle de mon paquet pour l’allumer et tirer quelques lattes en l’observant. « Tu m’ennuies déjà alors je fais faire assez court pour que même toi tu puisses comprendre. Tu me suis pas. Tu m’approches plus. Tu enterres ton frère et tu oublies que j’existe. » Parce qu’elle a pas envie de mettre les pieds dans un merdier sans nom dont elle ignore l’existence. Parce qu’elle a pas envie d’emmerder le Club et finalement, je lui rends presque un service, on devrait m’appeler mère Teresa. « Crois moi, je te dis ça autant pour ton bien que pour mon confort. » Moi ça me ferait chier qu’elle se mette en tête de me pourrir la ville. Juste ça. Mais elle n’a pas idée à quel point ce serait dangereux pour elle.
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| | | | (#)Mer 5 Aoû 2020 - 14:05 | |
| Peut-être que Sienna avait pensé à tort que tout ça serait facile. Peut-être qu’elle est loin de la réalité et que la discussion avec ce genre de personnes est impossible. Elle pensait que jouer les justicières porterait ses fruits, mais en soi, que voulait-elle tirer de cette conversation avec Raelyn ? Ces gens-là dans ce monde-là, avaient toujours un coup d’avance. Sienna avait beau eu l’intelligence de monter un petit stratagème avec Tom pour amener les flics jusqu’à cette ruelle, mais Raelyn avait sans doute une sécurité. Les dealeurs ne sont pas si idiots pour s’aventurer à la rencontre d’un client sans quelqu’un pour surveiller leurs arrières. Sienna lui annonça que les flics allaient arriver mais son potentiel complice devait déjà le savoir. Elle se sentait presque bête d’avoir penser avoir le dernier, en l’accablant de tous les vices du monde. En pensant qu’elle serait touchée, qu’elle aurait la mort de son frère aîné sur la conscience. Mais que nenni. Son frère était aux yeux de Raelyn, un client parmi tant d’autres, un toxico parmi des miliers. Un numéro de téléphone quelconque qui avait dû la solliciter maintes et maintes fois, voire régulièrement. Bien trop régulièrement pour qu’il en meurt du jour au lendemain. C’est pour ça, qu’est-ce qu’elle en avait à cirer la Raelyn ? Elle connaissait bien trop ce monde, elle y connaissait les vices et les déboires et elle était bien plus préparée que les autres overdoses. Pourtant, ça ne l’empêche pas de continuer à vendre ses merdes et de guider un peu plus ses clients vers l’addiction et la mort. Puis, rien que de penser au fait qu’Avery ait pu coucher avec elle… Beurk. Elle mentait, c’était sur et certain. Avery n’était pas du genre à fricoter avec les pestes comme elle, Sienna en était persuadée. Elle voulait juste titiller ses nerfs, et bien que Sienna n’eut cru en aucun de ses mensonges, Raelyn réussissait à l’agacer. « Ton frère aussi ça l’excitait ce genre de trucs. » La petite blonde ferma ses yeux, dans l’attente d’un coup violent aux dégât irréversible parce que là oui, si Sienna la frappe, elle sera défigurée à tout jamais. Cette femme ne semblait jamais s’arrêter de faire chier son monde. Raelyn était si insolente, si virulente et cherchera toujours à avoir le dernier mot même dans l’agonie. D’ailleurs, c’est dans cette situation qu’elle finira parce que Sienna avait levé le poing prête à lui casser le nez comme elle le mérite. Mais une force derrière elle qui la tira par le col l’éloigna de Raelyn. Et c’est violemment qu’elle tomba sur le sol humide, atterrissant sur les fesses.
Un peu prise au dépourvu, elle leva la tête et regarda autour d’elle pour y trouver un homme poster à côté la toisant de haut. Alors que le sourire narquois de Raelyn se fit bien plus grand, bien plus menaçant, celle-ci s’accroupit à son niveau et un duel de regard nerveux s’installa entre les deux jeunes femmes. « C’était quoi ton plan blanche neige ? Me faire la conversation assez longtemps pour que les flics débarquent, qu’ils nous séparent et qu’ils me fouillent avant de me coffrer ? » Son téléphone était un peu plus loin sur le sol, il a du voler pendant se chute. Impossible de prévenir Tom de toute façon, elle était nez à nez avec Raelyn et son caniche juste à côté d’elle. L’atmosphère était plus sérieuse, plus froide et elle sentait que Raelyn n’était plus là pour faire ses blagues de merdes. Mais tant mieux, cela signifiait qu’elle la prenait enfin au sérieux. « Il était mauvais. » Accoudée au sol, Sienna se redressa pour lui faire bien face, le regard haineux, prête à lui cracher à la gueule toute la méchanceté et le dégoût qu’elle ressent envers Raelyn. Son plan était peut-être mauvais, mais il aurait pu marché. Qu’elle croupisse en prison pour les conneries qu’elle vend. Qu’elle crève là-bas pour avoir tuer son frère. Mais aussi, peut-être, pour soulager la culpabilité de Sienna, parce que seul Dieu sait qu’au fond, c’est peut-être pour soulager ce sentiment qui la ronge qu’elle fait ça. « Tu m’ennuies déjà alors je fais faire assez court pour que même toi tu puisses comprendre. Tu me suis pas. Tu m’approches plus. Tu enterres ton frère et tu oublies que j’existe. » Parce qu’elle croit être effrayante et convaincante ? C’est mal connaître Sienna. Elle est déterminée et elle n’y renoncera pas. Même si ça doit prendre des années. Elle paiera pour ce qu’elle a fait, pour sa méchanceté. Ça lui apprendra à avoir trop confiance en elle et à se croire invincible parce qu’elle pense n’avoir plus rien à perdre. Elle croit que le monde est à ses pieds et que rien ne peut l’atteindre. T’as raison Barbie, crois le. « Crois moi, je te dis ça autant pour ton bien que pour mon confort. » Sans attendre plus, Sienna lui cracha à la figure. Ça la démangeait tellement. Au loin, les sirènes des voitures de police se firent entendre, ils allaient arriver d’une minute à l’autre. Et Sienna comptait bien profiter de ses derniers moments plaisants avec la Raelyn avant qu’elle ne s’échappe. Parce qu’elle le savait déjà d’avance, elle ne la croiserait pas de sitôt. Ce genre de personnes, c’est comme les rats, les cafards, ça se cache. « Je me suis peut-être manquée pour cette fois, mais ne t’inquiètes pas, la prochaine fois sera la bonne. Et tu as beau me faire toutes les menaces du monde, je me défilerai jamais. T’inquiètes pas pour ça, je vais honorer la mémoire de mon frère avec dignité. Mais par contre, je ne t’oublierai pas, j’oublierai pas ta face de salope que je peux reconnaître entre mille. Fais ta vie, je fais la mienne mais fais la hors de ma vue. J’te laisse prendre la fuite en courant pour échapper aux flics cette fois-ci, mais la prochaine fois que j’tombe sur toi, je te louperai pas. C’est ni une menace, ni un avertissement. C’est une promesse. J’te promet que notre prochaine rencontre sera inoubliable et tu regretteras toutes ces années de dealeuse. » Qu’est-ce qu’elle était belle avec sa salive sur le visage, de toute façon, elle doit avoir l’habitude de s’en prendre la gueule. La blonde et la brune, face à face, leurs yeux s’envoyant des éclairs électrisant. Les sirènes étaient encore plus proche et princesse Raiponce devrait prendre ses jambes à son cou si elle ne voulait pas croupir dans son donjon. @Raelyn Blackwell |
| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34341 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 6 Aoû 2020 - 19:41 | |
| Rira bien qui rira le dernier Raelyn Blackwell & @Sienna Hawkes - Brisbane, 2010 Le coup ne vient pas, il ne vient pas et il ne viendra jamais. Dommage, j’aurais aimé voir de quel bois elle se chauffe la brune. J’aurais adoré voir Shawn l’attraper par le col, la plaque contre le mur et écraser son poing dans son abdomen puisqu’il va sans dire que si elle m’avait frappé il ne se serait pas contenté de l’attraper et de la jeter par terre sans ménagement. Le coup ne vient pas puisqu’il le fait, que je sens les doigts de la jeune femme s’agripper à moi par réflexe tandis qu’elle se sent tirer en arrière puis me lâcher. Je rouvre les yeux, une moue déçue sur le visage, et je m’approche d’elle pour la surplomber. Je l’observe, fesses contre terre et tentant de se redresser sur ses coudes et pour l’heure, sa belle assurance a disparue. Elle est trop sanguine la brune, ça lui jouera des tours de ne pas savoir être plus vicieuse, de ne pas savoir être de ceux qui sortent de l’ombre au dernier moment pour frapper. Je m’accroupis finalement à son niveau et le ton de la conversation change rapidement. Sous mes airs détachés et sous cette impression que je donne que tout me glisse dessus se dessine une vraie hyène, la femme du Club, la professionnelle qu’une gamine en manque de reconnaissance n’impressionne pas. « Je me suis peut-être manquée pour cette fois, mais ne t’inquiètes pas, la prochaine fois sera la bonne. Et tu as beau me faire toutes les menaces du monde, je me défilerai jamais. T’inquiètes pas pour ça, je vais honorer la mémoire de mon frère avec dignité. » Je laisse échapper un sourire carnassier et, le clope au bec, je penche la tête sur le côté pour l’observer comme on observe un animal mignon dans sa cage, avant de saisir ma cigarette entre mes doigts et de l’y laisser se consumer quelques secondes.
« Y’aura pas de prochaines fois princesses, c’est ça que t’as pas compris. » Je porte à nouveau ma cigarette à mes lèvres et mes joues se creusent quand je tire dessus. Je souffle ma fumée sans prendre la peine de détourner la tête, parce qu’elle en vaut pas la peine. « T’avais l’effet de surprise, tu l’as gâché. Elle était là ta chance, l’unique, tu me mettais un coup de couteau, tu prenais le risque de passer ta vie en prison, mais au moins t’aurais eu le sentiment d’être vengée. » Elle aurait pu risquer gros. Les gens qui ne le font pas ne m’intéressent pas. « Mais par contre, je ne t’oublierai pas, j’oublierai pas ta face de salope que je peux reconnaître entre mille. Fais ta vie, je fais la mienne mais fais la hors de ma vue. J’te laisse prendre la fuite en courant pour échapper aux flics cette fois-ci, mais la prochaine fois que j’tombe sur toi, je te louperai pas. » Je laisse échapper un rire amusé, avant de détourner la tête pour croiser le regard de Shawn et échanger avec lui un sourire complice. « Il a l’air sympa ton monde. » Celui des bisounours et des happy endings. « Qu’est ce que je m’y ferait chier. » Parce que je vais pas prendre la fuite pour échapper aux flic. Je vais m’avancer dans la lumière, je vais faire la bise au videur et je vais entrer à l’intérieur de la boîte et elle, aussi insignifiante qu’elle est, ne pourra rien faire pour m’en empêcher. « C’est ni une menace, ni un avertissement. C’est une promesse. J’te promet que notre prochaine rencontre sera inoubliable et tu regretteras toutes ces années de dealeuse. » Une promesse donc. Je l’observe avec un air incrédule, un air moqueur et surtout profondément condescendant. « Génial. On fait une pinky swear ? » Je pousse la provocation jusqu’à lui tendre ma main, petit doigt levé comme si je comptais réellement m'exécuter. Elle le saisit pas, tant pis pour elle, et au terme d’une attente théâtrale, je hausse les épaules avant de jeter ma cigarette, sur elle évidemment, et de me redresser en prenant appui sur mes cuisses, pour l’observer de haut à nouveau. « Allez Rae, assez joué. » C’est Shawn, Shawn qui s’impatiente, Shawn qui veut rentrer dans la boîte pour la défonce et les danses lascives, Shawn qui m’agace profondément à se faire dessus à l’idée que les flics arrivent. « Relax Shawn, je disais au revoir à ma nouvelle amie. » Je fixe à nouveau mon attention sur elle. « Hésite pas à garder mon numéro de téléphone. C’était sympa. » Provocatrice jusqu’à la moelle, je lui adresse un clin d’oeil avant de tourner les talons et d’emboiter le pas du brun, jusqu’à l’intérieur de la boîte, bien décidée à ne pas laisser une empêcheuse de tourner en rond me gâcher la soirée.
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| | | | | | | | craving for revenge + Raelyn |
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