feeling alive for one night

elias & oakley

Cela fait bien longtemps que je ne suis pas sorti en boite de nuit, tellement longtemps qu’à vrai dire je ne me rappel pas à quand remonte la dernière fois. Cela date d’avant David, j’en suis certaines. Depuis que je suis sortie de cette relation, j’ai pris du temps pour moi, j’ai pris du recul et il m’a fallu du temps pour sortir dans un bar. Maintenant, je suis là, à sortir avec mes amis en boite de nuit pour la première fois depuis des années. Cela me fait un peu bizarre, je dois bien l’avouer et je ne suis pas sûr que ce soit le domaine qui me correspond encore. J’ai toujours beaucoup aimé sortir, faire la fête, danser, boire un coup ou deux, mais j’ai grandi, j’ai vieilli et sortir en boite de nuit me fait vraiment bizarre. Ce n’est pas désagréable, juste quelque chose qui n’est plus familier. Je regarde mes amies se rendre sur la piste de danse alors que je me dirige vers le bar pour tenter de prendre un verre. Je ne bois pas vraiment d’alcool, seulement un verre de temps en temps et cette soirée est la soirée idéale pour un petit verre de vin blanc. Je commande rapidement et reprends le chemin de la banquette ou nous sommes installés.

Il est près de deux heures lorsque c’est à mon tour de rejoindre le dance floor. J’adore danser, depuis toujours, et même si danser en boite de nuit est bien différent de danser sur une scène, c’est quelque chose dans lequel je me sens à l’aise. Je m’éclate, oubliant presque que je suis dans une boite de nuit bondé, et m’éclatant avec mes amis. Il n’y a au final rien de mieux qu’une bonne soirée entre amis pour se sentir bien. Lorsque je commence à avoir soif et que je me dirige vers le bar pour commander mon deuxième verre de vin de la soirée, je remarque alors un visage familier. Il me faut quelques secondes pour retrouver d’où je connais ce visage de beau brun. Je finis alors par m’approcher de lui. « Hey Elias c’est ca ? » Il semble surpris et surtout pas sur de me replacer tout de suite. « C’est Oakley, on s’est rencontré il y a quelques semaines, à une soirée chez James. Je sais pas si tu te souviens. » Elias avions parlé un peu, quelques minutes tout au plus, mais rien qui ne pouvait confirmer que l’homme se souvienne de moi et je ne peux pas lui en vouloir. Après tout, ce n’est pas parce que j’ai une bonne mémoire des visages que lui aussi.

@Elias Sanders

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Elias fréquente les boites de nuit sans jamais rechigner, les bars de manière général et la soirée se termine toujours de la même manière – plus encore depuis qu’il a perdu cette meilleure amie, ou plutôt qu’elle soit repartie chez elle en Suède sans même l’en avertir. Il aurait pu lui demander de rester bien qu’avec sa fierté, rien n’est moins sûr, mais il aurait pu essayer de la convaincre de rester, et c’est sans doute l’une des raisons pour laquelle, elle ne lui a rien dit. La fuite, jamais le flic ne comprendra. Alors qu’elle était sur Brisbane depuis gosse, étant celle qui a grandi dans un appartement à côté du sien. Mais Elias veut l’oublier, la zapper, faire ce qu’elle aurait sans doute voulu, pour la première fois, l’écouter. Et lorsqu’il foule le sol de la boite de nuit, son regard ne se pose même pas autour de lui. Il ne cherche pas encore sa future proie, celle qui finira dans son lit, mais sans prétendre à plus. Sanders a une façon bien à lui de s’attacher aux autres : il ne s’attache jamais – ou que très rarement ! Le barman qui l’a sûrement reconnu, lui fait signe de tête. Il ne regarde même pas en direction du dance-floor, il est de dos, à jouer avec son verre quand une voix l’interpelle. « Hey Elias c’est ca ? » Il tourne sa tête en direction de la voix qui parvient jusqu’à ses oreilles malgré le brouhaha. « Oui c’est bien moi, et… ? » Qu’il demande à la jeune femme pour essayer de la situer, en général le prénom et le visage suffit, mais il voit bien du monde qu’il ne parvient même pas tout de suite à la resituer, à moins qu’elle soit une ex à lui, auquel cas, qui n’a pas retenue son existence plus que cela. « C’est Oakley, on s’est rencontré il y a quelques semaines, à une soirée chez James. Je sais pas si tu te souviens. » Il réfléchit quelques secondes voulant remettre son visage. « Ah oui la soirée de James… » Heureusement ce soir-là, il n’était pas flic, parce qu’entre l’alcool, et les substances illicites qui passaient de main en main… « Je me souviens ouais, la nana discrète qui reste en retrait, mais qui finalement est partie danser un peu plus tard dans la soirée, il sourit, reportant son regard sur elle, t’es venue faire la fête ? » Elle revient bien de la piste de danse n’est-ce pas ? « Tu veux boire un verre ? » Qu’il propose avec un sourire charmeur au coin des lèvres.

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Me voilà au milieu d’une boite de nuit, un endroit où je n’ai pas mis les pieds depuis tellement longtemps que j’ai presque l’impression que cela faisait partie d’une autre vie. Les gens autour de moi dansent, rigolent, s’embrassent, se serrent dans les bras et la musique nous remplit les tympans. Je ne sais pas vraiment si je me sens à ma place ici, à regarder mes amies danser et à attendre que mon verre d’alcool soit servi. Je ne nie pas que je passe une bonne soirée, mais je n’ai pas vraiment l’impression d’être dans mon élément non plus, cela me fait vraiment bizarre de revenir ici. Je saisis le verre que le barman me tend et lui tend ma carte bleue en échange. C’est au moment où il me l’a rend que je remarque un visage vaguement familier non loin de moi. Sans vraiment réfléchir et sûrement aider un peu par l’alcool que j’ai déjà bu, je m’avance vers lui. « Oui c’est bien moi, et… ? » Le beau brun en face de moi ne me reconnaît pas et je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Nous ne nous connaissons pas vraiment, nous nous sommes juste vu une fois, à une fête d’un ami en commun. Je me présente alors pour tenter de lui raviver un peu la mémoire. « Ah oui la soirée de James… » J’hoche la tête et lui adresse un sourire. « Je me souviens ouais, t’es venue faire la fête ? » « Oui, des amies m’ont traîné dehors. Je dois avouer que je n’ai pas mis les pieds ici depuis ce qui parait des années. » Je remarque qu’il a l’air seul, personne pour l’accompagner, mais cela n’a pas l’air de le déranger.

« Tu veux boire un verre ? » Je lève un peu mon verre pour lui montrer. « Oh c’est gentil mais je viens tout juste de me resservir. Peut-être pour le prochain. » Si il y a un prochain parce que je n’en suis pas sûr. Je ne bois en général pas beaucoup parce que je ne suis pas vraiment fan des gens bourrés, cela me rappel bien trop de mauvais souvenirs. « Tu es tout seul ? » Je lui demande alors qu’il m’offre un sourire vraiment craquant. C’est marrant, je ne m’étais pas vraiment rendu compte à quel point il était mignon lors de la soirée chez James. « Tu peux te joindre à nous, enfin si tu n’as pas peur de taper la honte parce que je crois que mes amies ont déjà bien bu et en général quand elles picolent… Enfin tu dois sûrement connaître ca. » Je laisse échapper un rire en lui désignant le groupe de nanas qui font les folles sur la piste de danse. « Comment tu vas sinon ? »

@Elias Sanders

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Il ne pouvait pas dire Elias que ça fait un bail qu’il n’est pas venu ici, parce que ce serait faux. Il y vient souvent davantage ses derniers mois, une sorte d’échappatoire à sa vie, comme un regain de confiance en lui, alors qu’il trouve toujours de quoi s’occuper, qu’importe si il arrive dans le bar ou dans la boite de nuit, seul. Il ne repart pratiquement jamais bredouille. Il la regarde un instant, quand elle lui demande si elle l’a reconnue. Est-ce une de ses nombreuses femmes qu’il a emmené jusqu’à une chambre d’hôtel ? Il fronce les sourcils, il n’espère pas parce qu’il évite soigneusement de reproduire deux fois la même scène, comme si il pourrait tomber dans une roue infernale, comme si il déteste se répéter et ainsi que sa vie se répète inlassablement. Mais lorsqu’elle émet le prénom de James, il finit par sourire légèrement, soupirant presque. « Oui, des amies m’ont traîné dehors. Je dois avouer que je n’ai pas mis les pieds ici depuis ce qui parait des années. » Elle lui avoue sans mal alors qu’il hausse les épaules, un air dubitatif. « T’es pas venue depuis des années ? Faudrait me donner ta recette ! » Qu’il finit par avouer, rigolant malgré tout. Lui c’était un peu son repère ici, peut-être pour oublier sa vie, son travail et parfois la misère l’entourant. Il ne s’en plaignait pas, il adore boire un verre ou deux – ou parfois plus, les soirs. « Oh c’est gentil mais je viens tout juste de me resservir. Peut-être pour le prochain. » Il finit par lui lancer un regard amusé, « va pour le prochain alors ! » Et elle avait intérêt à le lui réserver il allait finir par vexer sinon. « Tu es tout seul ? » Elle demande alors qu’il répond oui de la tête, mais ça ne le dérange pas du tout, il est assez solitaire Elias. Si il aime aller dans les endroits où il y a du monde ça veut pas spécialement dire qu’il a besoin d’être entouré, ou nécessairement qu’il a besoin de parler avec tout le monde. Il observe Elias, toujours. Et ne décoche jamais son visage énigmatique. « Tu peux te joindre à nous, enfin si tu n’as pas peur de taper la honte parce que je crois que mes amies ont déjà bien bu et en général quand elles picolent… Enfin tu dois sûrement connaître ca. » Hum, il hésite un peu et franchement rester au milieu de pleins nanas c’est pas vraiment sa tasse de thé. Si c’est pour entendre ragot sur ragot, ou les voir pouffer au moindre mot, non merci. « J’vais pas vous déranger, je les connais pas… Et j’aime pas trop me mélanger quand je connais pas… » Ce qui était absolument vrai, il n’aimait pas ça du tout même. « Comment tu vas sinon ? » Il regarde en direction des nanas que Oakley lui montre d’un signe de tête, avant de revenir sur elle, « la routine tu sais, le boulot m’occupe quasiment tout mon temps, c’est pour ça qu’ici, ça décompresse un peu. Et toi alors qu’est-ce que t’es devenue ? »

Je ne connais pas Elias, pas vraiment du moins. On s’est rencontrés une fois, à une soirée chez des amis en commun, nous avions discuté, bu quelques verres ensemble et je me rappel qu’il m’a fait rire, plusieurs fois. Mais cela s’arrête là. Depuis cette fameuse soirée, je ne l’ai pas revu, je n’ai pas non plus cherché à le revoir il faut dire, mais pourtant de le croiser dans cette boite me fait plaisir. Avoir un visage familier, même un tout petit peu familier, au milieu de cette foule de gens inconnu me rassure un peu. La conversation se fait à nouveau simplement, comme lors de notre première rencontre et je lui avoue à demi-mot que je n’ai pas mis les pieds en boite depuis des années, ou du moins ce qui semble comme des années. Cela semble un peu le surprendre alors que lui à l’air d’avoir bien sa place dans ce genre d’environnement. « T’es pas venue depuis des années ? Faudrait me donner ta recette. » Je ris un peu avant de me tourner vers lui pour lui adresser un léger sourire. « Crois moi, c’est pas la meilleure recette, bien au contraire. » Vivre avec quelqu’un de violent, possessif et control freak est loin d’être quelque chose que je recommande à qui que ce soit. J’aurais préféré ne pas avoir mis les pieds en boite parce que je suis heureuse dans une relation plutôt que parce que mon petit ami me l’interdisait et me menaçait. Mais je n’en dit rien, après tout, il n’a pas besoin de savoir les détails.

Je prends une gorgée du verre que vient de me tendre le vendeur avant qu’Elias ne me propose de m’en offrir un nouveau. Le prochain, je lui dis, parce que je suis sûr que ca ne sera pas mon dernier verre. « va pour le prochain alors ! » Je lui adresse un sourire et hoche la tête. Je lui demande si il est seul, mais cela ne semble ne pas du tout le déranger. Il hoche simplement la tête et reporte son attention sur la foule qui remplit la piste de danse. Je ne sais pas comment il fait pour venir ici seul, je ne me sentirais vraiment pas à l’aise si je débarquais en boite toute seule. Mais cela est sûrement différent pour un homme. Je lui propose alors de se joindre à nous, à mes copines et moi, même si j’avoue que ce n’est peut-être pas la meilleure option quand on sait comment deviennent mes amies lorsqu’elles ont bu. Heureusement, ce soir je suis sortie avec celles qui sont déjà en couple, donc aucun d’elle ne fera de la drague à Elias et le rendra mal à l’aise. « J’vais pas vous déranger, je les connais pas… Et j’aime pas trop me mélanger quand je connais pas… » j’hoche la tête. « D’accord. »

Je lui adresse un sourire et lui demande de ses nouvelles. « la routine tu sais, le boulot m’occupe quasiment tout mon temps, c’est pour ça qu’ici, ça décompresse un peu. Et toi alors qu’est-ce que t’es devenue ? » « Ben écoute, toujours pareil. Je bosse pas mal aussi, et la danse me prend pas mal de temps, mais sinon je passe du temps avec mes amis et ma famille. » Je vais mieux, beaucoup mieux qu’il y a des mois et cela se voit rien qu’en me sachant dans une boite de nuit. Je cherche d’ailleurs mes amies du regard, mais impossible de les retrouvé. « Eh bien je crois qu’en fait ca sera tous les deux parce qu’il semblerait que je me sois fait abandonner. » Je ris légèrement et tourne les yeux vers lui, mon regard rencontrant ses beaux yeux bleus.

@Elias Sanders

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Elias Sanders ne connaît rien de sa vie, et peut-être que dans un sens, heureusement. Il n’est pas du genre à apprécier quand les femmes se font battre ou subissent un quelconque mépris. Il n’est pourtant pas celui qui est du genre à s’attacher aux autres, et dans un sens lorsque les femmes qui partagent ses draps se rendent compte quel genre de type il est : fuir la chambre d’hôtel après avoir tiré son coup par exemple, leurs permettent sans doute murir un regain de vengeance en son encontre. Mais il ne veut pas s’attacher, ce n’est pas la solution selon lui alors que la Suédoise vient de quitter Brisbane. Aucune femme ne saura la remplacer – du moins c’est ce qu’il prétendra sans une once de difficulté, ou de gêne.  Il ne cherche rien d’autre… « Crois moi, c’est pas la meilleure recette, bien au contraire. » Et il ne sait pas à quel point, mais il ne cherchera pas à en savoir plus, ça ne le regarde pas. Il veut juste se détendre avec un verre à la main, en profitant de la vue, de la soirée sans se prendre la tête, et sans vouloir jouer au super héros, pour une fois ! « D’accord. » Parce que de toute évidence, Elias est une âme solitaire, qui préfère de loin un duo, à un groupe entier. Il n’aime pas vraiment quand tous les objectifs sont posés sur lui, peut-être pour garder son anonymat secret qui sait. Il ne s’est jamais réellement posé la question, mais déjà enfant, il était de ceux qui voulait être qu’au fond, et qu’on lui foute la paix. Être au centre des intérêts, et des questions, c’est pas un truc où il est à l’aise, et aurait tendance à prendre ses jambes à son cou et à fuir ! « Ben écoute, toujours pareil. Je bosse pas mal aussi, et la danse me prend pas mal de temps, mais sinon je passe du temps avec mes amis et ma famille. » Il réfléchit un instant, et un sourire s’étend sur ses lèvres, « c’est vrai t’es danseuse. » Et ça le fait rire, parce que lui… « J’envie vraiment ceux qui savent danser, parce que c’est le fort de tout le monde… » Et en tout cas pas le sien ! « Eh bien je crois qu’en fait ca sera tous les deux parce qu’il semblerait que je me sois fait abandonner. » Il suit son regard et les cherche rapidement, mais il ne les a vu que de loin, ça risque pas de l’aider, « t’as qu’à rester, près de moi… » Qu’il souffle, un brin séducteur dans son regard. Il boit une gorgé de son liquide, posant son bras sur le rebord du fauteuil derrière la jeune femme.

Ce n’est pas ma scène ici, ce n’est pas un endroit où je me sens très à l’aise la boite de nuit. Seule je n’y mettrais sûrement jamais les pieds, mais avec des amis c’est différent. Alors quand les filles m’ont proposé de sortir, je n’ai pas dit non. Je les ai suivis et nous passons une bonne soirée, même si je les regarde un peu danser depuis mon coin. Et puis je tombe sur Elias, ce brun que j’ai rencontré à une fête que nous avons avec des amis en commun. C’est agréable de discuter avec le brun, c’est sans prise de tête et cela me fait me sentir un peu moins seule ce soir. Je lui avoue ne pas sortir très souvent alors que lui me fait comprendre qu’il a tendance à plutôt le faire souvent. Je me souviens bien avoir retenu qu’Elias est quelqu’un de plutôt fêtard, qui aime bien s’amuser. « c’est vrai t’es danseuse. »J’hoche la tête pour lui confirmer. « J’envie vraiment ceux qui savent danser, parce que c’est le fort de tout le monde… » Je ris un peu. « Si tout le monde savait danser ca serait pas drôle. On aurait pas… » Je jette un regard à la foule qui danse et lui montre discrètement un homme au milieu de la piste de danse. « Ce genre de personne. » Je ris un peu. Je ne me moque pas, je ne suis pas comment cela, mais jamais voire comment les gens dansent, que ce soit bien ou non. « Et puis, j’suis sur que tu dois bien te débrouiller. » Mais il est vrai que danser dans une boite et danser sur une scène ce n’est pas du tout la même chose.

Je scanne alors la foule pour essayer de trouver les amis avec qui je suis venu, mais impossible de les retrouver. Je me suis un peu fait abandonner, mais je ne leur en veux pas, pas vraiment. « t’as qu’à rester, près de moi… » Je regarde à nouveau le brun qui me sourit. Je vois bien ce qu’il essaye de faire, qu’il me drague, parce que cela se sent, cela s’entend, mais ce n’est pas désagréable. Je n’ai eu personne depuis David, personne depuis cette dernière relation qui m’a fait tant de mal et ce n’est pas désagréable de savoir que tout mon charme n’a pas disparu. J’hésite un peu à rentrer dans son jeune, parce que je n’ai pas été proche d’un homme depuis longtemps. Mais je finis par prendre mon courage à deux mains. « Alors je crois qu’il faut qu’on aille danser. » Je lui souris, un peu timidement avant de prendre sa main. Sur le dance flood, je me rapproche un peu de lui, remarquant alors ses beau yeux bleus.

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Il ne réfléchit pas vraiment Elias, quand il se rapproche d’elle, quand il la fixe dans les yeux, un sourire charmeur au coin des lèvres. Il ne réfléchit pas vraiment à la suite, ce qu’engendrera ce côté un peu séducteur en lui, parce qu’il ne voit pas le mal le flic. Il est encore trop dans l’optique de profiter de son célibat, d’oublier la Suédoise pour réagir autrement, il lui suffit juste d’avoir une jolie fille avec qui il sympathise, pour que tout s’emboite. Entre eux, c’est même détente, elle lui sourit, elle lui répond assez timidement, avant de finalement discuter de danse. Pas un domaine dont il raffole, et où il pourrait flirter en toute sérénité. D’ailleurs il se vante pas de savoir danser, parce qu’il ne sait pas faire et elle s’en rendra compte. Combien de fois sa cousine et sa sœur l’ont entraîné sur la piste de danse… Sans résultat fluctuant. « Si tout le monde savait danser ca serait pas drôle. On aurait pas… » Et ça le fait sourire, il relève son regard en direction de là, où Oackley regarde, « ce genre de personne.  » Et elle pointe sans arrière-pensée quelques personnes juste devant eux. Et ça le fait rire le flic. « Au moins le ridicule ne tue pas ! » Et c’est même plus que certain, elle profite pour chercher rapidement du coin de l’œil ses amies, mais ne les trouvant toujours pas, elle repose de nouveau son attention sur Sanders. « Et puis, j’suis sur que tu dois bien te débrouiller. » Il hausse les épaules, ce sera sûrement à elle de voir ça, d’autant plus que c’est quelque chose qu’il fait parfois. Quand il se retrouve en boite de nuit, c’est souvent ainsi qu’il arrive à attirer les femmes dans son filet, ne leur laissant guère le choix. « Alors je crois qu’il faut qu’on aille danser. » Elle lui prend la main sans perdre plus de temps et le tire sur la piste de danse avec elle, aurait-elle peur qu’il fuit ? Qu’il parte ? Ca le fait sourire et il ne se fait pas prier longtemps. « Faut pas me mettre la pression comme ça… » Qu’il avoue, presque à voix basse, sans quitter son regard du sien, elle devine aisément de quelle manière ça va finir, et elle semble pas réticente…

Ce n’est pas dans mes habitudes de me laisser tenter par un homme. Je n’ai jamais vraiment été du genre à me laisser draguer mais il y a quelque chose avec Elias qui me met en confiance. Je ne cherche rien de particulier, et lui non plus visiblement. Je connais un peu sa réputation au brun, on m’en a parlé, mais à vrai dire, ca n’a pas vraiment d’importance. Je n’ai jamais vraiment eu de coup d’un soir, mais je dois bien avouer que ce soir ce ne serait peut-être pas le genre de chose qui me dérangerait. Il est beau, il est gentil et je sais qu’au moins ce ne sera pas compliqué entre nous. Après ma relation avec David, la dernière chose que je veux c’est de quelque chose de compliqué, quelque chose qui me demande de m’impliquer plus que pour quelques heures. Et puis cela fait du bien de voir que je lui plais au brun. Il a ce sourire charmeur sur les lèvres et il ne m’en faut pas beaucoup plus pour craquer un peu. « Au moins le ridicule ne tue pas ! » Je ris un peu. « Non, c’est sur. » Je lui réponds en lui adressant moi aussi un sourire.

Et puis c’est à mon tour d’entraîner le brun sur la piste de danse. Je ne sais pas si il aime cela, mais il n’a pas l’air de refuser lorsque j’attrape sa main pour l’entraîner. J’en ai connu des mecs qui veulent draguer, mais au moins Elias ne fait pas partit de ces gros lourd qui ne savent pas prendre non comme réponse. « Faut pas me mettre la pression comme ça… » Mon regard se glisse dans le sien et je lui adresse un sourire. « Ca va, tu n’as pas l’air trop nerveux. » Je lui dis avec un petit rire alors que je me mets à danser. Il ne faut pas vraiment longtemps pour que nos deux corps se rapprocher, se touchent et bougent ensemble au rythme de la musique. Cela me donne l’impression de ne pas avoir dansé avec quelqu’un comme cela depuis bien trop longtemps. J’hésite un peu, mais viens passer mes bras autour de son cou, sentant à présent le souffle du brun contre mon visage. Avec lui je ne me sens pas mal à l’aise, malgré le fait que je le connais si peu, j’ai l’impression de pouvoir lui faire confiance, j’ai l’impression de pouvoir me laisser un peu aller. « Tu vois, tu débrouille pas si mal. » J’ajoute avec un sourire collé aux lèvres.

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Il se moque ouvertement du type en face d’eux, mais il est sans doute pire que lui, il n’a pas spécialement le rythme dans la peau, pas pour danser du moins. Pourtant ça lui arrive de danser (un peu trop rarement) et souvent parce qu’on a insisté. C’est rarement lui qui propose, parce qu’il ne trouve pas que ça fasse réellement mec, et que finalement, il n’est pas du genre à vouloir plaire dans cette optique. Pour autant elle semble bien avoir envie de découvrir ce talent en lui, et pour la connaître suffisamment, il sait que la danseuse en elle ne le décevra pas. Elle mènera la danse, et le pas de danse. Elle ne semble pas aussi à l’aise dans le plan drague, chose pas si étonnante que ça, Oakley a toujours été assez réservée, pas du genre à se mélanger aux hommes – et si c’est son cas pour Sanders, ce n’est pas vraiment pour la même raison ! Elias est quelqu’un de plutôt solitaire, qui ne prête pas vraiment attention aux autres, encore moins qui fait un pas en avant mais plus par indifférence. Alors que la jeune femme est plutôt à pas vouloir déranger, à avoir un peu peur du regard des autres sur elle, deux façons de voir les choses complètement opposés, mais qui ce soir, pourrait se rapprocher d’une façon comme d’une autre. Il tente d’apaiser la situation, en voulant la faire rire, et ça marche pas quand il l’entend rire de sa réplique, presque avec cet air désabusé en fixant le type, levant les yeux sur elle, « non, c’est sur. » Il n’a pas le temps de s’apercevoir de quoi que ce soit, ni de protester, qu’elle lui récupère la main pour le tirer avec elle, sur la piste de danse. Et il laisse faire sans rechigner, il n’attend pas grand-chose de ce moment de toute façon, vivant un peu au jour le jour sans se soucier du lendemain. « Ca va, tu n’as pas l’air trop nerveux. » Quelques pas suffisent pour qu’elle se rapproche de lui, alors qu’il la regarde discrètement du coin de l’œil, ça l’amuse. Elle tourne autour de lui, comme une abeille autour de son pot de miel, elle l’attire par le regard, et il ne la lâche pas du regard, jouant un peu trop au charmeur, avant qu’elle vienne entourer son cou de ses bras. Si Oakley relève un peu le regard en sa direction, lui baisse sa tête, il sait bien comment ça va finir si elle lui met pas un stop dans l’immédiat, et elle semble pourtant être du genre à vouloir poursuivre, continuer, alors qu’il pose ses deux mains en bas de ses reins, leur corps collés l’un à l’autre plus que jamais, plus qu’il n’aurait pu l’espérer. « Tu vois, tu débrouille pas si mal. » Les danses collés/serrés c’est pas réellement son domaine en réalité mais il se débrouillait pas trop mal comme elle le disait elle-même… « J’espère obtenir une bonne note… » Qu’il joue, de son charme.

« J’espère obtenir une bonne note… » Me dit le brun avec un regard charmeur, un regard dragueur. Je me doute de ce qu’il va se passer lorsque nos regards se croisent à nouveau. Il n’a pas l’air très à l’aise à danser, mais il a l’air de savoir ou il veut cette soirée de finir et bizarrement, je ne suis pas contre l’idée. Jamais je n’aurais pensé vouloir ce genre de chose, passer la nuit avec un homme que je connais à peine. Mais ce soir j’ai l’impression que rien d’autre ne compte. Lorsqu’il pose son regard sur moi, je me sens bien, importante alors qu’au fond je sais bien que les chances de revoir Elias sont sûrement inexistante. Je me doute qu’après cette nuit je ne le reverrais pas, ou alors qu’aux soirées avec notre ami en commun. Mais je m’en fiche, je me fiche de ce qu’il se passera demain. Alors je danse avec lui, jusqu’à ce que nos lèvres se rencontrent, naturellement, jusqu’à a ce nos mains se touchent, que nos corps se mêle. Il m’entraîne dans un taxi, puis chez lui, dans cet appartement où je ne serais plus demain. Il est doux, tendre dans ses gestes, comme si il pouvait lire que c’est exactement ce dont j’ai besoin. Je ne veux pas y aller trop vite et c’est exactement ce qu’il fait. Chaque baiser sur ma peau me fait du bien, me donne un plus confiance en moi. Et le reste se fait naturellement…

Le lendemain, lorsque je me réveille Elias est déjà debout, il a fait couler du café et je prends le temps d’en boire une tasse avec lui. Nous discutons un peu, et d’un commun accord, parce que nous le savions tous les deux, nous nous disons au revoir. Je savais parfaitement que ça n’irait pas plus loin, et je crois que je n’en avais pas envie de toute façon, tout comme lui.

- Fini -