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 ROA - Colleen & Jack #1

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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyLun 15 Juin 2020 - 22:40

Il aurait bien eu envie d'un burger. Un truc graisseux, un truc avec du fromage, le pain moelleux et la sauce qui lui colle les doigts. Il aurait envie de ça et il y pense un peu trop, pauvre gars qui n'entend pas les détails, qui écoute les données et qui retire son bandeau après tout le monde. Mais il est là et il lui a serré la main, à Colleen. Elle a l'air brillante, vive. Elle a l'air d'avoir retenu les données aussi, quand elle sourit avec confiance, et qu'elle engage la marche sans qu'il n'ait même opposé aucune résistance.

La tête en l'air, il lui imagine une vie, il lui imagine une famille. Est-ce que c'est quelqu'un d'autre qui l'a inscrite elle aussi, Colleen? C'est bien un accent qu'il a dénoté dans sa voix cristalline, ou il s'est fait des idées lui qui écoute chaque bruit bien plus que chaque donnée? Sa poignée de main était ferme, elle est à l'aise, et ça devrait le rassurer Epstein, si seulement il était stressé. Mais pour lui, vivre avec peu de moyens, barouder sur la route et parcourir le pays, c'est chose faite encore et revue. Il a même esquissé un sourire quand il a entendu Charleville, parce que c'est un bled, parce qu'il y a déjà joué dans un vieux bar crade dont il se souvient même plus du nom. Un coin où son band de l'époque avait écumé les restes de bouteilles de bière et de mégots de clopes en fin de set pour se donner l'impression d'avoir eu un minimum de vices à gérer.

Il la suit et son sac à dos sur l'épaule devient son nouvel intérêt, une minute et une autre quand il en fait l'inventaire. Sac de couchage, boussole, carte, vêtements, gourde, lampe torche - c'est presque du luxe tout ça, tellement la moitié de ces trucs il en avait jamais eu la moindre trace du temps où il se la jouait Kerouac sur les routes du Canada. « T'es déjà allée, à Charleville? »  qu'il demande, le gars, quand tous les autres binômes partent d'un sens, mais que son esprit de gamin rebelle le porte de l'autre. Y'a un ton moqueur dans sa voix, lui qui sait bien que c'est un endroit perdu et que justement, y aller ne rime pas du tout avec une potentiel destination touristique fameuse à ajouter à sa bucket list.

« Les gens sont sympas - peu nombreux, mais sympas.  » il le dit bien plus pour rassurer les troupes que pour narguer. Il le dit parce qu'à ses yeux, petite bande d'habitants veut dire plus de facilité pour créer des liens, pour se trouver un endroit où dormir, pour faire les choses bien.

Et apparemment, pour le voir, faut s'y rendre. Son pouce tendu lance la danse, il laisse ses prunelles océan dériver sur la grande route en bord de laquelle il se sont postés. Advienne que pourra.

@colleen sainsbury ROA - Colleen & Jack #1 206649278
@may glitters ROA - Colleen & Jack #1 873483867
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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyLun 15 Juin 2020 - 23:53

Tout allait vite. Très vite. La moitié des binômes s’était déjà élancée à la recherche d’une voiture tandis que Colleen, elle, peinait encore à s’accommoder de la lumière vive qui lui brûlait la rétine après avoir passé autant de temps aveuglée par le bandeau sombre. Elle parvenait néanmoins à discerner le sourire de son nouvel acolyte, un sourire chaleureux et engageant qui, à défaut de mettre immédiatement en confiance la jeune femme, ne l’effrayait pas le moins du monde. Avant de se lancer dans cette aventure, elle avait mille fois imaginé la personne qui deviendrait son futur binôme. Elle ne regardait pas beaucoup la télévision – et encore moins les émissions de téléréalité – mais elle se doutait qu’il serait tentant pour la production de former des binômes explosifs, susceptibles d’apporter à la chaîne un audimat satisfaisant. Pour cela, elle miserait sans doute sur les couples potentiels et les opposés. Or, si Colleen avait bien insisté lors de son casting sur le fait qu’elle ne participait absolument pas à l'émission dans l'espoir de trouver son âme sœur, la production aurait pu être tentée de l’associer à un fort tempérament capable de lui faire perdre patience et de tester ses limites. Ainsi, dans ses pires cauchemars, elle s’était retrouvée avec des gamines insupportables, capricieuses et bornées, qui n’écoutaient aucun de ses conseils et piquaient des crises à tous les coins de rue. Des gamines superficielles, dont le seul intérêt pour l’aventure résidait dans la présence des caméras autour d’elles, capable de les propulser sous le feu des projecteurs, même de manière éphémère – après tout, en 2020, faire le buzz était bien plus important que de remporter les 100 000 dollars promis aux vainqueurs de l’émission, non ? Colleen aurait été bien ennuyée de se retrouver avec des profils pareils, et pourtant elle l’aurait été encore davantage si elle avait trouvé en son partenaire une copie conforme de son ex-époux, dominateur et macho à souhait. Il s’agissait là du pire cauchemar de la presque quadra.
Si elle se fiait au sourire qu’il lui adressait et à la bienveillance naturelle qu’elle semblait lire dans son regard clair, Jack ne semblait pas répondre à cette description. A priori, du moins. En l’observant, Colleen pensa qu’elle avait les cinq prochains jours devant elle pour le découvrir.

Tirant de ses deux mains sur les lanières de son sac à dos afin d’en ajuster la position et équilibrer le poids sur ses épaules menues, Colleen se mit en route, suivie de son partenaire dont elle ne connaissait que le prénom. Alors qu’ils longeaient le bord de la route, suivis par les cameramans qui braquaient déjà leurs caméras sur eux, Jack lui demanda si elle s’était déjà rendue à Charleville, leur destination, et elle secoua la tête. « Pas du tout. Pour être honnête, je ne vis pas en Australie depuis très longtemps et n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir le pays… ». Elle avait cru déceler un léger accent dans le timbre de sa voix également, et se demanda s’il était un Australien pure souche contrairement à elle, ou si les producteurs s’étaient amusés à associer deux étrangers. « Tu es Australien, toi ? » Lui demanda-t-elle, curieuse – et soucieuse – d’en découvrir un peu plus à son sujet. Elle savait lire une carte sans problème mais s’il connaissait l’Australie, ce serait incontestablement un vrai bonus pour leur équipe. A la façon qu’il eut de décrire Charleville, elle en déduisit que c’était probablement le cas et se sentit légèrement rassurée. « Tant mieux, peut-être qu’ils ne seront pas contre l’idée d’héberger deux parfaits inconnus dans ce cas » Fit-elle, déjà rêveuse. La perspective de s’inviter chez des étrangers ne lui faisait pas si peur que ça étrangement, et elle espérait que ce serait pour elle l’occasion de faire de belles rencontres. Imitant Jack, elle leva le pouce pour espérer attirer l’attention d’un automobiliste. Contrairement à certains candidats elle ne s’était pas élancée vers la route en courant et préférait aller à son rythme, persuadée qu’elle ferait fuir les voitures si elle se jetait devant celles-ci…


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Dernière édition par Colleen Sainsbury le Mar 16 Juin 2020 - 6:15, édité 3 fois
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ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé.
STATUT : marié au hasard.
MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a).
LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines.
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PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.
AVATAR : je suis tout le monde.
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PSEUDO : le destin.
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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyMar 16 Juin 2020 - 5:34

C'est sans se poser la moindre question qu'il initie la marche le plus naturellement du monde. Il n'a pas pour habitude de forcer qui que ce soit à faire quoi que ce soit, et si tout le monde autour d'eux semble se presser, ce n'est pas pour autant qu'il va accélérer de rythme. Il réfléchit même s'il n'en donne pas l'air, le musicien à la tête pleine de partitions et surtout de solutions.

« Pas du tout. Pour être honnête, je ne vis pas en Australie depuis très longtemps et n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir le pays… » busted. Elle n'est donc pas d'ici, et il s'en réjouit le brun, parce qu'ainsi peu importe le sort qu'ils auront elle aura au moins vu un peu de pays. « Laisse-moi deviner, attends. » il en fait un jeu, il hausse le pouce et appréhende les dizaines de voitures qui passeront quand la destination est claire dans sa tête mais que le comment reste encore autant nébuleux que tout le reste. Il se laisse guider Jack, et elle semble être aussi à l'aise que lui à le faire. Ellie s'était moquée, la gamine de 17 ans qui l'avait inscrite en dédiant au profil de son père les pires traits comme les meilleurs. Elle rigolait comme un petit démon en remplissant le formulaire, lui qui n'avait su pour son inscription et encore pour sa participation une poignée de jours seulement avant de partir. Derrière eux, caméramans et infirmier se positionnent, enclenchent caméra et setup, il les voit pas le gars, il voit rien anyways. « Europe? » il tente, il s'amuse, ils ont tout le temps du monde là, il tergiverse. « Royaume-Uni. » ça sonne comme une affirmation mais c'est plus comme une question au final. Il lui imposera jamais l'obligation de donner une réponse. « Tu es Australien, toi ? » « Canadien.» pas de mystère, pas de suspens, il est plat Jack, il donne tout et prend rien. « Mais je suis venu dans le coin pas mal souvent avant. On est emménagés à Brisbane y'a presque cinq ans - ma fille et moi. » Epstein et ses détails, il s'en étonnerait presque s'il avait pas ses prunelles rivées sur une bagnole qui ralentit à leur hauteur sans s'arrêter. Égoïstes. « Tant mieux, peut-être qu’ils ne seront pas contre l’idée d’héberger deux parfaits inconnus dans ce cas » c'est le plan, et il lui confirme d'un sourire.

Et y'a un camion, qui arrive. Un camion même qui ralentit, qui se poste devant eux, qui s'arrête même. D'office il est celui qui passe d'un pas, Colleen suit à ses côtés. Il allonge la nuque, mentionne Charleville quand le camionneur grommelle un truc qui ressemble à un ouais ouais monter vous foutez quoi qui aurait bien pu sonner plus agressant qu'il ne l'est vraiment à cause de la pression d'une épreuve qui presse pas Jack apparemment. Ils montent donc. Un coup d'oeil et il s'assure que Colleen est à l'aise - si le type elle le trouve louche il insistera jamais. Mais ils s'installent, et il démarre.

« Vous allez où, déjà? » il avait dit qu'il allait vers Toowomba. Il l'avait dit y'a 2 heures de ça. Mais c'est pas Toowomba qu'ils voient se dessiner devant eux, et c'est certainement pas là qu'il les dépose, rageur. Apparemment, c'est leur faute, même s'ils ont rien dit, même si ils ont rien foutus autre que d'attendre avec l'équipe de tournage d'arriver à bon port.

Inglewood que les panneaux disent. Il sait même pas s'ils sont dans le bon sens, Jack.


Dernière édition par Jack Epstein le Mar 16 Juin 2020 - 13:46, édité 2 fois
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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyMar 16 Juin 2020 - 9:34

Un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme quand son partenaire essaya de découvrir sa nationalité. Etrangement, quand elle lui avait révélé son arrivée récente en Australie, il n’avait pas semblé lui en tenir rigueur. Pourtant, Colleen ne pouvait s’empêcher de penser que son ignorance du territoire Australien pouvait être un vrai handicap pour elle. En effet, elle ne doutait pas que d’autres candidats plus aventuriers qu’elle seraient plus facilement en mesure de se repérer dans ce vaste pays dont, pour sa part, elle ne connaissait que les villes principales. Certes elle avait potassé ces derniers jours, tentant de mémoriser les axes principaux du pays et de se familiariser avec ses six états. Elle avait également appris à se servir d’une boussole – elle qui n’en avait jamais eu la moindre utilité auparavant – et même entrepris de regarder plusieurs épisodes de la dernière saison de l’émission américaine The Amazing Race avant son départ, dans l’espoir d’y repérer des techniques. Mais cela serait-ce suffisant ? Cela lui permettrait-il d’atteindre au moins la seconde étape ? Guère ambitieuse sur ses chances de réussite, c’était l’objectif que la jeune femme s’était fixée : ne pas éliminée d’entrée de jeu, après la première étape.

Jack visa juste en devinant qu’elle était Européenne, et se rapprocha encore un peu plus de la vérité en mentionnant le Royaume-Uni. Certes son accent anglais était très prononcé, mais son partenaire n’en était pas moins perspicace. « Bien joué : je suis née en Irlande mais j’ai vécu presque toute ma vie en Angleterre » Lui répondit-elle, le regard rivé sur la route alors que les voitures défilaient sans s’arrêter. Elle lui demanda s’il était Australien – espérant secrètement que c’était le cas – mais quand il lui révéla sa nationalité Canadienne, étrangement elle s’en réjouit… Était-ce un cliché que de penser que les Canadiens étaient des personnes à l’aise avec la nature et les grands espaces ? Sans doute. Il lui raconta qu’il s’était installé en Australie cinq ans auparavant avec sa fille et elle hocha la tête d’un air approbateur, lui glissant un regard furtif avant de reporter son attention sur la route. De son binôme, elle connaissait trois choses à présent : le prénom, la nationalité et la paternité. Ils avaient même un point commun : une fille chacun. C’était plutôt un bon début. « Moi aussi je me suis installée ici avec ma fille » Fit-elle. Elle se doutait qu’ils auraient l’occasion de faire plus ample connaissance par la suite et ne chercha pas à en savoir plus dans l’immédiat. « Si tu connais le coin, on devrait pouvoir s’en tirer pas trop mal alors ».

Et justement, un véhicule s’arrêta enfin sur le bord de la route : un camion imposant d’apparence assez sinistre. Jack prit les devants et Colleen s’empressa de le suivre. Ses yeux se plissèrent en découvrant le visage de l’automobiliste. Crane dégarni, visage creusé, petits yeux sombres… Il scruta sa silhouette de haut en bas avant d’accorder de l’attention à Jack, puis accepta de les prendre jusqu’à Toowomba. Quand son binôme la dévisagea à la recherche de son approbation, elle hocha légèrement la tête. Elle n’était pas du tout rassurée par le regard lubrique que lui jetait le type assis derrière le volant, mais la présence de Jack et du cameraman à ses côtés parvint à lui insuffler suffisamment de courage pour qu’elle s’installe finalement à l’avant du camion, le plus loin possible du chauffeur. Elle installa son sac à dos sur ses genoux et entreprit d’en extirper la carte afin de la consulter. Le trajet dura un moment et Colleen, attentive aux panneaux, réalisa peu à peu qu’ils faisaient fausse route. Ses doutes se transformèrent en conviction quand elle aperçut le panneau d’Inglewood, situé bien trop au sud par rapport à leur destination. La jeune femme enfonça délicatement son coude dans le flanc de Jack pour attirer son attention sur la carte. Au même instant, le chauffeur ralentit et s’arrêta finalement sur le bas-côté. La route était déserte. Le panneau indiquant Inglewood pile sous leurs yeux. Toowomba, à plus de cent kilomètres de là si les estimations de Colleen étaient correctes. Pour un premier trajet, on ne pouvait pas dire que c’était une réussite… Avec la chance qu’ils avaient, il y avait fort à parier qu’ils soient déjà les derniers du classement. Elle essaya de ne pas paniquer pour autant, ni se montrer défaitiste, et accrocha avec résolution le regard de son acolyte. « On s’est fait avoir une fois… On fera en sorte que ça nous serve de leçon pour la prochaine fois ». Elle jeta un coup d’œil à la carte puis fixa la boussole avant de désigner la route vers la gauche. « Toowomba est au Nord-Ouest. La route nationale 82 peut nous y emmener directement mais je te préviens… C’est pas la porte à côté ».

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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyMar 16 Juin 2020 - 14:02

Le conducteur est louche. Il est louche et il racle sa gorge grossièrement, il écoute de la musique de merde et il fume clope par-dessus clope. Il a un nez d'alcoolique aussi, rouge et gorgé, il grommelle et il grogne. Il maudit chaque véhicule qui passe dans le sens inverse bien moins que ceux qui s'alignent devant et derrière lui. Il envoie des regards courroucés à Colleen par le rétroviseur, il a déjà insulté et maudit dans sa tête une dizaine de fois l'équipe technique pour pas que jamais ils le fassent apparaître à l'écran, il a tout d'un type qui aurait fait un carton comme serial killer dans un film d'horreur de série B et en plus, le pire du pire, c'est qu'il boit son café extra sucré, extra crème. Ew.

Mais ça, Jack, il le remarque pas. Il voit rien le con, quand son regard dérive par la fenêtre ouverte du camion immense dans lequel il est grimpé devant, lui qui joue les mecs patients. Ils ont trouvé de quoi les déplacer rapidement, il est presque ravi que le karma se soit pas acharné sur eux au départ quand il était pas le genre de gars à qui peu de bons trucs arrivaient dans la vie. Il est toujours celui qui échappe ses rôties côté beurre et il est toujours celui qui perd ses affaires sans la moindre chance de les retrouver. Là par contre, ils en ont de la chance à ses yeux, quand chaque kilomètre les rapproche naïvement de Charleville et que la marque des 19h où la journée prendra fin jusqu'au lendemain et où ils auront à s'arrêter lui paraît relativement rassurante dans l'instant.

Puis, le camion ralentit. Puis il leur dit de dégager. Y'en a un qui a respiré trop fort ou un autre qui a pas respiré assez, il sait plus trop ce qu'il leur reproche le conducteur, mais lui, il se reproche clairement de pas avoir été plus au taquet. Il se méfie jamais des gens Jack, il leur laisse le bénéfice du doute envers et contre tout et si pour lui y'a jamais de mal - il s'en veut là, d'avoir entraîné Colleen dans ses élans de confiance désabusée.

« On s’est fait avoir une fois… On fera en sorte que ça nous serve de leçon pour la prochaine fois »
« Je suis désolé. » oh qu'il est canadien Epstein, quand il s'excuse pour la pluie et le beau temps. Pourtant il le pense franchement.
« Toowomba est au Nord-Ouest. La route nationale 82 peut nous y emmener directement mais je te préviens… C’est pas la porte à côté »
« Et si on essayait quand même de continuer à avancer? C'est un peu plus long, mais Toowomba nous ferait reculer. » sa voix gratte, un peu parce qu'il a envie d'une cigarette maintenant, surtout parce qu'il réfléchit à voix haute lui qui est habitué de vivre presqu'exclusivement dans sa tête.

La route est broussailleuse et y'a des dizaines de milliers d'hautes herbes autour d'eux. Le soleil lui, commence doucement à entamer sa course vers l'horizon ; il leur reste encore une poignée d'heures avant de devoir arrêter pour la journée et il est déterminé Jack, à réparer sa merde. Il l'était du moins, avant de redresser le menton parce qu'un bruit plus louche que leur conducteur - ça se peut, apparemment - craque dans l'angle. « T'as entendu un truc ou c'est juste moi? »

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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyMar 16 Juin 2020 - 14:02

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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyMar 16 Juin 2020 - 16:44

C’était ce qui s’appelait se faire avoir. Et en beauté. Délaissés sur le bas-côté par le chauffeur au regard malveillant, Colleen et Jack avaient non seulement perdu un temps précieux mais se trouvaient également sur une route complètement déserte. A croire que le destin se moquait ouvertement d’eux. Certes, l’odeur de cigarette qu’elle avait inhalée pendant deux heures à l’intérieur du camion ne lui manquait pas, mais la présence d’un conducteur susceptible de les amener à bon port, si. En désespoir de cause, Colleen jeta son dévolu sur la carte et la boussole, tentant malgré tout de faire face et de ne pas laisser la panique gagner du terrain. Jack était à ses côtés. Le cameraman aussi. Et le reste de l’équipe, composée du second cameraman et de l’infirmier, venait tout juste de les rejoindre. A priori, elle était suffisamment entourée pour ne pas dépérir, et puis ils possédaient quelques ressources dont ils pouvaient se servir pour se dépêtrer de cette situation. Elle se raccrochait à cette certitude et comptait bien redoubler de prudence pour ne pas tomber dans un nouveau traquenard de sitôt.

Quand Jack s’excusa, elle planta son regard dans le sien et secoua la tête. « Tu n’as pas à être désolé. Et puis, on va bien trouver une solution » Ajouta-t-elle en brandissant sa carte. Elle lui proposa de rejoindre malgré tout Toowomba, mais il argua qu’il serait peut-être préférable de poursuivre la route sans faire étape dans cette ville, puisqu’elle se trouvait si loin d’eux à présent. Elle acquiesça et jeta un nouveau coup d’œil à la carte. Suivant du doigt la courbe de la route 42, elle lui proposa un plan B : « Si on suit cette route, on peut rejoindre St George puis Cunnamulla avant de remonter vers Charleville. Ça vaut le coup d’essayer non ? Goondiwindi se trouve à une centaine de kilomètres, on peut essayer d’avancer jusque-là pour commencer ». Elle leva le menton pour croiser le regard de son binôme et remarqua qu’il ne l’écoutait déjà plus. L’oreille tendue, les sourcils froncés, le quadra semblait concentré sur quelque chose, une chose qui avait visiblement échappé à la vigilance de la jeune femme. Quand il se tourna vers elle, il lui affirma avoir entendu un bruit et à son tour, elle écouta. Après quelques secondes de silence elle se redressa. « Je n’entends rien et toi ? Peut-être que ce n’était que le vent ? » Suggéra-t-elle. L’endroit dans lequel ils se trouvaient était si désert que la moindre bourrasque pouvait les surprendre par son intensité. Elle n’était pas rassurée, cependant. Instinctivement elle se rapprocha de Jack alors qu’ils continuaient à avancer le long de la route.

Les minutes passèrent et ils ne prirent même plus la peine de lever le pouce, tant la route était désespérément déserte. Aucune voiture à l’horizon pour voler à leur secours. Au bout d’une heure environ, ils atteignirent enfin les abords d’Inglewood. Cependant les voitures restaient rares et les habitants peu nombreux ; Colleen ne connaissait pas le nombre d’habitants à Inglewood mais de toute évidence il s’agissait d’une petite bourgade assez peu animée. « Tu as l’heure ? » Demanda-t-elle à Jack au bout d’un moment. Si elle se fiait au soleil qui disparaissait peu à peu à l’horizon, il devait être presque l’heure de s’arrêter. Et en effet, au bout d’un moment, leur biper retentit, mettant un terme à la course pour cette première journée. Elle se retourna vers Jack, penaude. Pour une première journée, le constat n’était vraiment pas glorieux et Colleen était intimement convaincue qu’ils étaient à la traîne par rapport aux autres binômes, ce qui n’arrangeait pas son moral. « Bon… Je suppose qu’il va falloir trouver un endroit où dormir maintenant ». L’avantage de cette bourgade, c’est qu’ils trouveraient peut-être un toit sans trop forcer. Ou du moins, Colleen se raccrochait à cet espoir, parce que jusqu’à présent, on ne pouvait pas dire qu’ils aient été très chanceux…

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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyMar 16 Juin 2020 - 20:50

Elle laisse aller et il respire mieux, le gars. Pas qu'il se stressait, pas qu'il paniquait, mais elle aurait très bien pu lui mettre toute la faute sur les épaules et ils auraient fini par se la jouer dispute de Vaudeville sur petit écran. Il est pas du genre rageur Jack, et si elle elle avait ragé, il l'aurait juste laissée faire, le temps qu'elle laisse la poussière retomber.

« Si on suit cette route, on peut rejoindre St George puis Cunnamulla avant de remonter vers Charleville. Ça vaut le coup d’essayer non ? Goondiwindi se trouve à une centaine de kilomètres, on peut essayer d’avancer jusque-là pour commencer » mais à la place, elle est constructive Colleen, elle est utile. Elle explique et elle prend le temps, elle analyse et il réalise que lui, la seule analyse qu'il a faite jusqu'à maintenant, c'est celle du bush autour d'eux au cas où un prédateur ait envie de leur sauter à la gorge. Dans la catégorie binôme organisé et appliqué, on repassera. Par chance, elle l'est pour deux. « T'as déjà fait ça ou t'es une naturelle? » qu'il complimente, pudique. Il cherche pas à l'amadouer, il cherche juste à la remercier. Il ignore si elle a la moindre expérience dans ce genre de concept ou même d'aventure, mais pour l'instant et pour la poignée d'heures qu'ils ont passées ensemble déjà, elle semble totalement à sa place. Ils ont peut-être une chance de gagner - s'il arrête de les perdre, ouais. « Je n’entends rien et toi ? Peut-être que ce n’était que le vent ? » et s'il arrête de flipper pour une branche qui craque. Quel con.

D'un hochement de la tête docile, il acquiesce au plan qu'elle a mené de front quand leurs pas s'agencent et leur rythme de marche reprend. Y'a pas d'âmes qui vivent sauf les leurs sur cette route, mais ça rend le tout encore plus beau sûrement, à la caméra. Y'a des plans de malade qu'ils doivent pouvoir faire, les caméramans qui restent dans leur sillage, qui prendront des images quand eux deux s'apprivoisent d'une conversation muette où il ressasse les derniers détails qu'elle lui a donnés pour se dresser un portrait de celle avec qui il va cohabiter.  « Tu as l’heure ? » il a pas de montre, il a pas d'horloge biologique, il a pas d'agenda mais il sait lire les étoiles et la position du soleil comme personne. Son regard qui se lève instinctivement vers le ciel et son analyse qu'il en fait, quand derrière on grommelle rapidement la réponse. « Il vous reste une heure. » à l'oreille de la brune il se penche, moqueur. Le sourire en coin du calme que leur marche ramène après leur autre conducteur de merde de tout à l'heure. « Il nous reste une heure. » les mêmes mots, comme s'ils venaient de lui. Premier de classe en carton. Ça le fait rire, le pire.

18h donc, une heure avant la fin, de la journée du moins. « Bon… Je suppose qu’il va falloir trouver un endroit où dormir maintenant » apparemment, même si lui est pas trop fatigué. Ils auront à s'arrêter à un moment ou un autre de toute façon, ils auront pas le choix. « J'peux porter ton sac. Il est moins lourd vu que tu utilises le matériel et pas moi. » qu'il rigole, bon enfant, parce qu'il a même oublié ce qu'il contient, le sien, c'est pour dire. « Et ça me fera une arme pour me défendre au cas où un autre coup de vent m'attaque. » le fameux coup de vent, dont il prévoit se moquer de lui-même encore longtemps.

Et leurs pas, ils se pressent vers la fin. Quand au compteur il ne leur reste que trente minutes seulement lorsqu'un bâtiment lambda se dresse devant eux. Community church qu'on peut voir, en lettres de bois. Eux, ils vont leur donner asile et eux, ils ont l'air d'un drôle de signe de la providence. Jack croit pas du tout en Dieu ou en une quelconque religion, mais que si ça lui évite de faire face à face avec un porc-épic ce soir, ça a du bon. Taquin, espiègle de pacotille, il s'arrête, lève l'index, ricane l'immature. « Attends, pour le capital de pitié. » ils en ont pas besoin mais c'est drôle, de se foutre de la terre sur les joues et sur les jeans. La poignée de sable qu'il pose délicatement dans la main de Colleen ensuite après s'être tatoué la peau et les vêtements. Qu'ils fassent comme s'ils ont survécu à la nature et aux éléments qui se déchaînent rendra sûrement l'hospitalité des gens de l'autre côté de l'immense porte devant eux plus évidente. N'est-ce pas?
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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyMer 17 Juin 2020 - 15:05

Que Jack puisse penser qu’elle était une naturelle était aussi flatteur qu’ironique. Une naturelle. Elle qui avait rarement eu l’occasion de voyager dans sa vie ne pouvait assurément pas être qualifiée de la sorte. Elle ne s’était jamais lancée dans une telle aventure, n’avait jamais été confrontée à de telles conditions. En revanche, elle avait toujours su où elle mettait les pieds. Dans sa vie rangée de femme au foyer, elle avait organisé sa vie avec méticulosité, veillant à ne pas laisser de place au hasard dans son quotidien bien chargé. Contrairement à ce que la plupart des gens pouvait penser, être femme au foyer était une occasion à part entière, qui exigeait un sens aiguisé de l’organisation. Il ne s’agissait certainement pas de passer des journées entières à lézarder nonchalamment sur le canapé, en attendant tranquillement le retour des enfants de l’école. Colleen, qui n’avait eu qu’une enfant pourtant, avait rarement disposé d’une minute à elle pendant toutes ces années. Ce qui expliquait sans doute pourquoi elle pouvait se targuer d’être une personne aussi organisée à présent. Or, d’après ce qu’elle avait pu déceler du caractère de son acolyte, elle aurait sans doute besoin de prendre les devants et mener la barque si elle souhaitait avancer dans la course. Non pas qu’elle pensait que Jack était un boulet, bien au contraire. Il leur avait trouvé le premier véhicule, et même si cela avait finalement été un échec, l’essentiel était qu’il avait pris la situation en main.

« Jamais » Répondit-elle sereinement avant de tendre l’oreille et de se concentrer sur les bruits tout autour d’eux. Fort heureusement pour eux, ils en vinrent à la conclusion que Jack avait été victime d’une hallucination auditive, et qu’aucun animal ne rôdait autour d’eux. Une chance, car Colleen aurait sans doute pris ses jambes à son cou si tel avait été le cas. Elle n’en avait encore jamais croisé, mais se doutait qu’elle ne serait sans doute pas très rassurée si cela devait arriver. Leur marche finit par reprendre à une cadence régulière, direction Inglewood. L’Anglaise se voulait optimiste, mais force était de constater que le manque de voiture ne les mènerait plus très loin ce jour-là, et elle en vint à la conclusion que pour une première journée ce n’était pas franchement une réussite. Alors que le soleil entamait sa descente, Colleen comprit qu’ils n’auraient d’autre choix que de passer la nuit à Inglewood et qu’elle se berçait d’illusions si elle pensait vraiment pouvoir atteindre Goondiwindi avant l’heure fatidique. Elle demanda justement l’heure à Jack avant de jeter un coup d’œil à son poignet et de se rendre à l’évidence : une montre, c’était un luxe dans une aventure pareille. Elle entendit l’un des caméramans lui répondre, et sursauta presque quand Jack se rapprocha d’elle subitement pour lui répéter l’information à l’oreille. Surprise, elle le regarda avec des yeux ronds avant que son visage ne se fende d’un sourire amusé. La bonne humeur de Jack et son sens de l’humour étaient contagieux. Elle qui avait craint de se retrouver avec un binôme trop sérieux, trop tyrannique, trop dirigiste, pouvait être rassurée : Jack n’était rien de tout cela. Et elle commençait à avoir l’impression qu’elle n’allait décidément pas s’ennuyer avec un loustic pareil. Quand il lui proposa de porter son sac en grand gentleman qu’il était, elle secoua néanmoins la tête. « Ça ira, mais merci de me le proposer » Fit-elle en souriant du sens de l’auto-dérision de son partenaire. « Bon, si tu y tiens vraiment par contre… Tu pourras toujours me le reproposer demain ou après-demain, quand mes muscles commenceront à protester ».

Ils parvinrent finalement à Inglewood, village assez modeste dont le slogan semblait être Catch the country spirit, si elle se fiait aux écriteaux qu’ils ne cessaient de rencontrer. Ils auraient pu s’adresser aux rares passants qu’ils croisèrent pour leur demander le gîte, au lieu de ça ils s’arrêtèrent devant une bâtisse d’apparence modeste. Une community church. Colleen fronça les sourcils, mais quand elle croisa le regard de Jack elle comprit l’idée qu’il avait derrière la tête… Non, décidément, elle ne s’ennuierait pas avec lui ! Les yeux ébahis, elle le vit se couvrir le visage et les vêtements d’un mélange de boue et de sable. Mais le pire était à venir, et quand il tendit la main pour lui en laisser une bonne quantité dans la paume, elle ne réagit pas tout de suite. Il n’espérait quand même pas que… Si, apparemment, si. Colleen se retourna vers le caméraman un moment pour voir s’il s’agissait d’une blague entre eux, mais non. Jack n’avait pas besoin de suivre un scénario pour la télé-réalité : il était le scénario à lui tout seul. Alors, elle joua le jeu. Poussée par le regard espiègle qu’il posait sur elle, et parce qu’elle n’avait jamais eu peur de se salir les mains, elle secoua la tête et lentement, étala le sable sur son front, ses joues, son menton, son débardeur et son short. Elle traîna même ses baskets dans la boue pour rendre le tableau encore plus convaincant. « C’est mieux comme ça ? » Demanda-t-elle à Jack sans une once de sérieux. La vérité était que maquillée de la sorte, elle avait tout d’une aventurière à présent – et même d’une guerrière. Se détournant de Jack, elle grimpa les quelques marches menant à la porte d’entrée et frappa de deux coups distincts. Ils patientèrent un instant avant qu’un homme ne vienne leur ouvrir la porte. Un homme, et pas n’importe quel homme : crane rasé à blanc, un air solennel, une toge rouge et orange. La mâchoire de Colleen faillit se décrocher. Le dalaï-lama en personne ? Non, apparemment, il ne s’agissait que d’un moine tibétain. Mais quand même ! Et dire qu’elle se trouvait face à lui, couverte de sable... Elle avait l’impression d’être une usurpatrice. Quand elle retrouva l’usage de la parole, elle se lança. « Bonjour, nous participons à une émission télévisée : Race of Australia. Nous cherchons un endroit où passer la nuit. Cela serait-il possible pour vous de nous accueillir ? ». Il la regarda mais ne réagit pas. Alors elle se retourna vers Jack pour chercher son soutien.

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STATUT : marié au hasard.
MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a).
LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines.
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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyJeu 18 Juin 2020 - 0:07

« Ça ira, mais merci de me le proposer » il aurait eu l'impression de pas servir qu'à les perdre, qu'à foutre de la poussière sur ses baskets. Mais elle dédouane tout Colleen, il reconnaît bien la fibre maternelle en elle lui qui ironiquement n'a jamais vraiment reconnu la paternelle en lui. Il fait au mieux, pour s'occuper des gens autour de lui depuis des décennies, mais il a été tellement à côté de la plaque longtemps avec Ellie que ce serait mentir de dire qu'il se considère comme un bon père, qu'il se considèrera comme un bon père plutôt, un jour proche. Il essaie, il s'améliore, il évolue, il tergiverse, il échoue, il continue, avance. Chaque jour amène son nouveau lot de défis mais au final, il se couche toujours un peu plus satisfait. Il essaie. « Bon, si tu y tiens vraiment par contre… Tu pourras toujours me le reproposer demain ou après-demain, quand mes muscles commenceront à protester » « Je ferai comme si l'idée venait d'eux, comme ça l'égo de tes muscles sera pas froissé. » du pouce le poing fermé, il pointe avec malice par-dessus l'épaule les caméramans qui les suivent alors que le soleil devant eux se couchent. Leur mettant la faute sur le dos, il se réjouit ainsi de ne pas avoir l'air du mec qui croit que sa coéquipière n'est pas assez forte pour gérer ses affaires. Elle est probablement bien plus forte que lui, et qu'eux tous, elle a probablement un caractère aussi solide que son côté terre à terre qu'il découvre avec ravissement au fil des heures éphémères qu'ils passent doucement ensemble.

L'église de communauté apparaît comme leur salut - Jack en grognerait presque lui qui n'associe à la religion que des dimanches matins à ronger les bords des bancs de bois vernis à la messe et les pages de la Bible utilisées pour se rouler des joints derrière le cimetière durant son adolescence rebelle. Le papier de riz, c'était impeccable à brûler. Si Jesus avait été un fumeur, il aurait été bien nanti. « C’est mieux comme ça ? » elle joue le jeu la brune, son visage comme ses baskets qui prennent du mal alors qu'il rigole. Deux gamins presque pris sur le fait qui en ont oubliés les caméras tant ils s'amusent des quelques conneries qu'on place sur leur chemin - littéralement. « T'es parfaite. » qu'il ajoute, le pauvre mec sale qui se salit encore plus. Ils font un drôle de duo mais le naturel de la chose doit aider à la bonne cause puisqu'à peine ont-ils cogné à la porte du sanctuaire qu'on leur ouvre presqu'instantanément. « Bonjour, nous participons à une émission télévisée : Race of Australia. Nous cherchons un endroit où passer la nuit. Cela serait-il possible pour vous de nous accueillir ? » elle arrive à garder son calme Colleen, quand Jack scrute l'homme devant eux dans toute son impolitesse tout sauf menaçante. Il détaille et il analyse, il comprend vite et pourtant il ne lâche pas le profil du moine qui semble bien avoir fait l'aller simple Népal-Australie tant il sort de nulle part dans ce bled perdu qui a tout de béni.

L'index qu'il lève, les yeux qu'il ferme. On l'entend qui inspire aussi, différents paliers d'expiration plus tard qu'il rejoint le sol, front posé sur les dalle de parquet glacé. Par dix fois il se redresse, regarde le ciel, Jack les compte sur ses doigts de la plus fascinée des façons.  « Je pense qu'il veut qu'on reste? » il chuchote à l'oreille de Colleen, incertain, bien trop pudique pour échanger le moindre rire. « Ou qu'on entre? » il articule, maintenant immobile, face et au dos du moine qui les quitte pour retourner à l'autel. Là où il se positionne dans une posture incompréhensible. Les bras deviennent jambes, les jambes passent inaperçues, il lance des ommmmmmm d'une gorge rauque et d'un bol à son qui laisse résonner le métal dans toute l'immense pièce édulcorée. « Qu'on parte? » ça, ça vient presque vingt minutes après, quand le moine expire longuement, mains en prières et yeux ouverts, prunelles renversées lui donnant l'air d'être autant possédé par le bien que par le mal. Terrifiant - et quand même un peu amusant.

« Ça, ça veut dire qu'on doit se convertir au bouddhisme maintenant, j'crois. » il leur fait signe d'entrer, finalement. Si c'est ce que ça leur prend, de croire en Bouddha, pour avoir une bonne nuit de sommeil et un peu de gruau pour la peine, soit, il se prêtera au jeu. Suivant tout le monde, il reste attentif, le moine leur désignant trois stations, donc trois options pour la suite quelle qu'elle soit.

il avait l'air gentil en vrai:
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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptyJeu 18 Juin 2020 - 0:07

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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptySam 20 Juin 2020 - 11:45

Couverte de sable et de boue de la tête aux pieds, Colleen avait fière allure. En cet instant, elle n’avait plus grand-chose à voir avec la mère au foyer Londonienne, la sage-femme respectable ou l’apprentie yogi. Non, elle avait l’air d’une aventurière. D’une vraie aventurière. Bien sûr tout ceci n’était qu’une illusion car après une seule journée de course, elle pouvait difficilement prétendre être l’ultime aventurière. Mais le principal était d’y croire. Elle qui manquait parfois d’assurance en avait besoin. Et la moue approbatrice de son coéquipier était suffisante pour qu’elle ait soudain la conviction d’avoir sa place dans l’aventure, pour la toute première fois depuis qu’elle en avait rejoint le casting.

Passées les quelques secondes d’hésitation en découvrant l’apparence de leur hôte, elle s’était finalement adressée à lui le ton empreint d’une bienveillance naturelle. Dans un premier temps le moine tibétain n’avait pas cillé. Ses yeux plongés dans les siens, il s’était contenté de l’observer en silence. Colleen avait alors échangé un regard avec Jack, confuse qu’elle était, puis s’était retournée pour constater avec surprise que le moine avait fermé les yeux et inspirait profondément. Il n’allait tout de même pas… Et si. Il s’assit, jambes repliées, le dos bien droit, avant de s’incliner vers le sol et de poser brièvement le front contre les dalles. Les mains jointes, il répéta l’exercice un nombre incalculable de fois. Et Colleen et Jack, de le regarder avec des yeux ronds, frappés de stupéfaction, le visage toujours recouvert de sable. Le tableau qu’ils offraient était assurément comique, et il y avait fort à parier que les caméras tournaient à plein régime dans leur dos. Colleen éprouvait un immense respect à l’égard des personnes de foi… Toutefois l’heure n’était pas à la méditation.

Ils patientèrent néanmoins. Jack vint lui souffler à plusieurs reprises ses suggestions, et bien que les lèvres de l’Anglaise ne trahissent pas la moindre ébauche d’un sourire, ses yeux rieurs scrutaient les siens avec amusement. Rester ? Attendre ? Repartir ? Etrangement ils choisirent de rester, contemplant avec un mélange d’admiration et d’horreur le moine tibétain, reparti vers l’autel et enchaînant les positions les plus improbables.

Finalement, il se redressa et fit signe aux deux compères de le suivre. Colleen et Jack ne se firent pas prier et s’exécutèrent, suivis de leur petite équipe. Jack émit l’hypothèse que le moine avait peut-être l’intention de les convertir au bouddhisme, mais elle ne l’espérait pas. En réalité, il avait une toute autre idée derrière la tête. Il les guida dans l’église, traversant plusieurs salles désertes à l’arrière, jusqu’à déboucher sur une pièce exigüe. Un genre de placard à balais. Le moine s’arrêta, leur désigna les seaux et les produits ménagers, avant d’hocher la tête en direction de la pièce précédente : les toilettes. Puis posant ses deux mains à plat l’une contre l’autre, il les glissa sous son oreille pour représenter le sommeil, et acquiesça. Aussitôt, il se redressa et mima l’action de manger, hochant encore une fois la tête une seconde plus tard. Colleen n’était peut-être pas experte en langage des signes mais le message était limpide : s’ils se pliaient aux tâches ménagères, le moine leur offrirait le gîte et le couvert. Un comble pour l’ex-femme au foyer : elle participait à l’aventure pour sortir de sa zone de confort et se retrouvait à jouer les agents d’entretien. Le moine avait-il seulement conscience que couverts de sable, ils auraient bien eu besoin d’une bonne douche avant de se lancer dans une entreprise pareille ?

Il ne leur laissa pas le temps de protester néanmoins, et fit volte-face pour revenir sur ses pas. Colleen jeta un coup d’œil à son binôme. « Je crois qu’on a tout intérêt à être efficace si on veut pouvoir manger à notre faim et se reposer par la suite… ». Elle soupira. Lâcha son gros sac à dos sur le sol. Attrapa une lavette qui semblait en avoir connu, des cuvettes de toilettes. Puis la jeta à Jack, un large sourire aux lèvres. « Je parie que tu n’as jamais fait ça de ta vie » Le provoqua-t-elle avec malice. « Non ! Ne me dis rien » Fit-elle avant qu’il ait eu le temps de protester. « Prouve-moi le contraire plutôt : ce sera bien plus efficace ».

Cette journée n’était pas terminée, mais tout portait à croire qu’après le chauffeur louche, la route déserte, la rencontre du moine tibétain et maintenant cet exercice de tâches ménagères, le duo n’était pas au bout de ses surprises.

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Message(#)ROA - Colleen & Jack #1 EmptySam 20 Juin 2020 - 16:57

« Je crois qu’on a tout intérêt à être efficace si on veut pouvoir manger à notre faim et se reposer par la suite… » efficace étant relatif, il regarde l'étendue des dégâts avec l'air de celui qui en a vu bien d'autres. Il est pas du type rangé Jack, ça c'est pas une surprise, préférant d'ordinaire son bordel organisé qu'il désorganisait facilement lui-même. N'en reste que le deal est le deal, et qu'une salve de planchers à récurer, de carreaux à brosser et de poussière à souffler ne lui fait pas peur du tout si ça peut leur offrir de quoi manger et dormir. Galant, il évalue même la possibilité de garder les tâches les plus éreintantes pour lui, laissant à Colleen le plus facile de la to-do list pour qu'elle puisse se reposer plus longtemps, convenablement. C'est elle le cerveau de l'opération, c'est elle qui maîtrise carte et boussole, c'est elle qui est leur logique sur deux pattes - et c'est elle qu'il a perdue. La moindre des choses sera donc de se racheter, un coup de balai à la fois.

« Je parie que tu n’as jamais fait ça de ta vie » il pouffe de rire, elle a pas totalement tort quand bien même il sait se servir d'un chiffon et de savon. Il aime à dire qu'il laisse la nature faire son oeuvre et que tant que ça pue pas c'est bon, mais à la place il fait une révérence, rempli un sceau d'eau et de mousse, menace de le lui lancer quand le caméraman derrière la brune se décale de peur de voir son matériel entièrement noyé. « Non ! Ne me dis rien » il s'arrête et dans ses mots volés et dans son faux élan, lui qui reste docile et attentif à la suite que la brune ajoute, la lueur d'espièglerie couvant adorablement son regard. « Prouve-moi le contraire plutôt : ce sera bien plus efficace »

Il n'est pas un homme de mots mais bien d'actions, et il le lui prouvera pour la prochaine heure du moins. Fier d'eux, il contemplera même le résultat final qui aura sûrement des allures de montage ménage express à la télé s'ils se grattent un spot dans le premier épisode avec l'étrangeté de leurs uniques aventures. « Demain, on rattrape tout le monde. » qu'il lui chuchotera à l'oreille, l'estomac rempli de gruau et la tête calée dans une tentative d'oreiller contre un matelas qui n'est pas plus confortable que ça, mais qui fera amplement l'affaire pour leur nuit ici. Si ça sonne comme une promesse, c'est que ça l'est. Il lui promet qu'il fera tout pour la faire gagner.
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