| You better run - Elise&Jack |
| | (#)Mar 16 Juin - 1:45 | |
| Je sors ce soir, oui encore et alors ? J’ai été invité à faire une soirée. Une vraie soirée comme je les aime, celles où il n’y a que des personnes riches autour de moi. J’y vais non accompagné, je suis une femme indépendante et je ne vais pas m’amuser à chercher un vieux riche juste pour une soirée. Mais j’en trouverai peut-être un sur place. J’ai choisi une robe, de nouvelles chaussures, des bijoux, une pochette. Tout ce qu’il faut pour qu’on ne remarque que moi tout au long de cette soirée. Ca faisait longtemps que je n’avais pas été invité à ce genre d'événement. Il faut croire que certaines personnes ont fini par apprendre que Ivy Waterhouse était en ville. J’en suis ravie, alors je profite, on m’a donné une heure et bien évidemment je vais arriver en retard. Toutes les stars se font désirer.
J’arrive, avec un paquet de minutes en retard et beaucoup de personnes m’accueillent avec un grand sourire. Il faut faire bien devant la fille Waterhouse. Et ils me parlent de mon père, je n’ai pas plus de nouvelles qu’eux et ça me tend ces sujets de conversation. Alors je reste froide, et je tente de changer de sujet, ou juste d’éviter les personnes qui le lance. Je dis une fois que je suis actrice comme ma mère, une autre que je m’intéresse à la politique comme mon père, et ça me fait mourir de rire à quel point le monde est crédule. Je me retrouve dans un coin de la salle avec un verre de champagne à la main. Je regard autour de moi, je cherche des visages connus et je tombe sur celui de Jack. Jack dans ce genre d’événement ? Je me rapproche sans même regarder par qui il est accompagné. “Jack Epstein ici ? Comment tu t’es incrusté ?” Mon sourcil se hausse une seconde alors que je pose ma main sur son bras et que je viens poser mes lèvres sur sa joue pour le saluer. Je tourne rapidement la tête vers la brune. Je ris, je la connais. Un peu trop bien à mon goût. “Oh ton histoire est même pas intéressante tu te fais juste accompagner par Elise Williams.” Je lève les yeux au ciel. “Je te demande pas comment ça va hein, ça m’intéresse pas vraiment.” Je crois qu’elle pourrait être en train de mourir sur le bord de la route j’en aurais pas grand chose à faire. “Alors, ton mari est pas là ?” Sourire condescendant, ton le plus posé possible. “Il t’a jeté alors t’as choisi quelqu’un d’autre à ramener à ton bras pour pas être toute seule ?” Mon sourire s’agrandit, oh que cette soirée s’annonce intéressante.
@Elise Williams @Jack Epstein
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| | | | (#)Mar 16 Juin - 2:27 | |
| Tu as du mal à y croire qu'il soit vraiment là. Tu ne l'avais même pas cru quand il t'avais dit qu'il viendrait. N'importe quoi, il viendra pas. Pas ici. Pourtant, il est bien là à côté de toi dans l'ascenseur. Il est beau Jack, habillé en pingouin. Il déteste ça. Tu es aussi bien d'en profiter, c'est pas quelque chose que tu risque de voir souvent. « Tu es très élégant » Tu souris en venant replacer le col de sa chemise qui était déjà très bien avant que tu lui touches, mais c'était simplement ça le but, le toucher. « Tu le dit quand t'en a marre, on s'en va. » Vous n'êtes pas obligé de rester longtemps. Même pas une heure et c'est réglé. Et la voilà qui s'ouvre la porte sur ce monde paillette.
« Jack Epstein ici ? Comment tu t’es incrusté ? » Cette voix. Elle te fait grincer des dents en une seule phrase. Quoi en même pas cinq minutes elle vient déjà te faire chier ? Ah non, c'est pas toi qu'elle a remarqué. Pourquoi c'est lui et pas toi ? Elle pose sa main sur son bras, elle pose ses lèvres contre sa joue. Elle est charmeuse Ivy. Tu la vois faire depuis des années avec Saül. « Oh ton histoire est même pas intéressante tu te fais juste accompagner par Elise Williams. Je te demande pas comment ça va hein, ça m’intéresse pas vraiment. » Tu roules les yeux. Temps mieux ça t'intéresse pas toi non plus. Sauf si elle va mal. Ça, ça t'intéresse. « Alors, ton mari est pas là ? Il t’a jeté alors t’as choisi quelqu’un d’autre à ramener à ton bras pour pas être toute seule ? » Ah la garce. « Non. Il n'est pas là. Je commence à l'envier » Ton sourire, il est tout sauf honnête et il s'en cache pas. « T'as rien de mieux à faire ? » Bien sûr que non. Elle aime semer le chao envie. Elle aime foutre la merde partout où elle peut. « D'où est-ce que vous vous connaissez au juste ? » Tu demandes alors que ton regard passe de elle à lui. C'est pas comme s'ils étaient du genre à fréquenter les mêmes endroits... les mêmes personnes peut-être. Saül ?
@jack epstein @ivy waterhouse |
| | | | (#)Mar 16 Juin - 3:18 | |
| « Tu es très élégant » et très inconfortable. Il tire sur le tissu Jack, il replace ses manches, il sent la veste qui pèse sur ses épaules et la ceinture qui rend son pantalon bien plus droit et stable que ses vieux jeans d'habitude déchirés. « Le noeud est pas élégant du tout par contre. » il pouffe au fil des étages qui augmentent, le coup d'oeil qu'il partage avec elle décuplé quand elle se hisse à la hauteur de son col pour constater l'étendue des dégâts. Il a rien à faire ici, pourtant quand il hume le parfum d'Elise, ses pieds s'ancrent un peu plus au sol. « Tu le dit quand t'en a marre, on s'en va. » il a pu garder ses Converse au moins, et ça, c'est une petite victoire à ses yeux de gamin déphasé. « Tout va bien. » Epstein rassure, Epstein lui a dit merci déjà, et il le lui redira. C'est pour le studio qu'ils sont là. Oui, bien sûr.
Les portes s'ouvrent et d'office il inspire comme s'il avait besoin d'air dans un monde qui sent le parfum ambré, le fric exubérant et les potins enflammés. « Jack Epstein ici ? Comment tu t’es incrusté ? » d'ailleurs. « On le prend où, le champagne? » le sourire aux lèvres, pointant la flûte de champagne intouchée qu'Ivy tient du bout de ses doigts vernis. « Oh ton histoire est même pas intéressante tu te fais juste accompagner par Elise Williams. Je te demande pas comment ça va hein, ça m’intéresse pas vraiment. » elle grince, il désamorce, le regard qui passe par-dessus la tête de la blonde pour laisser sa voix s'effriter, perdue entre deux attaques à peine masquées. « C'est au bar ou y'a des serveurs? »
« Alors, ton mari est pas là ? Il t’a jeté alors t’as choisi quelqu’un d’autre à ramener à ton bras pour pas être toute seule ? » oh, Ivy. Il évite de regarder Elise, il évite de laisser transparaître le moindre signe de faiblesse aussi. Signe qu'il nie quand sa main se loge chastement dans le dos de la brune. Une fine pression à peine qui fait office de soutien. Prude, chaste il a dit. « Non. Il n'est pas là. Je commence à l'envier » oh, Elise. « T'as rien de mieux à faire ? »
Serveurs, bar, non, personne n'a la carte des bulles? Quelque chose de plus fort sinon, ça fait toujours le travail. « D'où est-ce que vous vous connaissez au juste ? » ça il sait, ça il peut répondre, ça il serait utile. « On s'est rencontrés via un des musiciens du studio. Vous avez été ensembles combien de temps, Ivy? » premier de classe qui récite la dite rencontre, édulcorant les faits simplement pour miser sur une question large. On lui a dit que dans ce genre de soirée, le small talk était de mise. Il apprend mal, mais il tente. « Paul Banks. » ça, c'est pour faire écho à sa conversation avec la Waterhouse lorsqu'il n'avait jamais cédé le nom, quand elle était passée au bureau. Jack et sa potentielle suite dans les idées.
Suite qui porte son attention vers les marques-places, vers la liste qui s'étale et l'ironie qui régale. Tout le monde, sauf eux trois, probablement. « Je pense qu'on est tous installés à la même table. » depuis quand on sert pas des bouchées, et de canapés à ce genre de soirée?
- tout va bien:
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| | | | (#)Mar 16 Juin - 3:43 | |
| Oh elle n’aurait pas dû lancer ce regard là, elle n’aurait pas dû jouer avec les mots de cette manière. Parce que je sais maintenant, qu’elle en a quelque chose à faire de où je place ma main sur le corps de Jack, de comment je lui parle ou comment je le regarde. Oh pauvre Elise qui ne sait toujours pas jouer correctement dans la cours des grands apparemment. C’est dommage, une seconde j’ai presque cru qu’elle allait être une adversaire à ma taille. Ca sera pour une prochaine fois j’imagine. Je suis presque déçue. Et la main de Jack qui se perd dans le dos de la brune me ferait presque lever les yeux au ciel. Affligeant. Elle aussi elle est devenue une de ses pauvres femmes fragiles qui ne sont pas capable de tenir le coup sans un homme à leur côté ? Moi j’aime gérer la situation, contrôler les hommes qui m’accompagnent, et même ceux qui ne m’accompagnent pas d’ailleurs. “Oh non tu vois j’ai croisé le visage de d’une très bonne occupation.” Hein Jack, t’es occupé là aussi ?
D’où ça la regarde ça ? Elle est sa mère pour poser ce genre de questions ? Non par contre elle est la mère de Cosimo, et ça aussi ça me fait bien rire. Il est mignon Cosimo, un peu perdu, mais gentil. Elle ne sait certainement pas que je passe du temps avec lui, à tenter de l’attraper dans mes filets chaque fois un peu plus. Mais Jack répond et mes yeux se tournent vers lui. Il est bien trop canadien, pourquoi il ne nous laisse pas gérer cette situation nous même ? Pourquoi il reste avec la brune alors que je suis une distraction bien plus intéressante ? Et je tique, et il n’aurait pas dû me tendre une telle perche Jack. Mes lèvres trempent une seconde dans le verre que j’ai entre les mains avant de le mettre dans ses mains à lui sans qu’il ne puisse dire quoi que ce soit. Il voulait un verre non ? Et j’en attrape un autre quand le serveur passe. “Oh tu te rappelles de son prénom maintenant ?” Je m’en fiche de ce prénom. “Mais t’avais pas dit que c’était un groupe.” Oh oui je me rappelle de cette après-midi Jack, autant qu’il s’en souvient lui aussi. “C’est bizarre j’avais cru comprendre que tu t’en souvenais plus.” Et là mon regard est totalement pour lui, il s’en souvenait donc. Il avait envie de jouer, c’est un joueur Jack.
Il y a des tables et un plan des places. Elise, Jack à côté, moi non. Mais depuis quand je suis les plans de table. “Oh oui, je suis ravie. On devrait aller s’asseoir.” Et on va autour de la table, Jack au milieu de nous deux. Je m’amuse déjà beaucoup, je n’ai rien à perdre à jouer moi. Contrairement à certaines. Est ce qu’elle peut faire une crise Elise, tout le monde ici sait qu’elle est mariée, elle est prête à laisser tomber les masque ? Je m’assois et mes doigts glissent une seconde malencontreusement contre la cuisse de Jack. Oups ? Mes jambes se croisent et sont dévoilées par la fente qu’il y a le long de cette robe. “On va passer une très bonne soirée.” Et mon sourire le plus faux part en direction d’Elise. J’aime la voir faire cette tête, j’aime la mettre dans tous ses états.
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| | | | (#)Mar 16 Juin - 16:32 | |
| Tu sens sa main qui se pose dans ton dos. Le contact te dérange. Trop public. Tu as presque envie de te dégager, mais tu es raide comme une barre, trop occupé à rager contre celle qui vient, encore une fois tput gâcher. « Oh non tu vois j’ai croisé le visage de d’une très bonne occupation. » Lequel ? Le tien ou le sien ? Tu n'as jamais compris ce que tu avais bien pu lui faire à celle-là, mais tu as quand même l'impression qu'elle est toujours sur ton dos dès qu'elle en a l'occasion. Parfois tu te dit qu'elle tourne autour de Saül juste pour t'emmerder. C'est pas la seule raison, mais ça en fait sûrement partie. Au moins, avec lui, tu as le droit d'être territoriale. Avec Jack ? Tu n'as aucun droit. C'est ça le problème.
« On s'est rencontrés via un des musiciens du studio. Vous avez été ensembles combien de temps, Ivy? Paul Banks. » « Oh tu te rappelles de son prénom maintenant ? Mais t’avais pas dit que c’était un groupe. C’est bizarre j’avais cru comprendre que tu t’en souvenais plus. » Okay, il se passe quoi là ? C'est que tu as presque l'impression d'être de trop entre Jack et les regards d'allumeuse d'Ivy. C'est des regards qui veut conclure ou qui veut recommencer ? C'est avant ou après toi ? Il n'y a rien que le trahit lui Jack, toujours aussi trop relax. Tu voudrais savoir juste en un regard, mais vous n'en êtes pas là pas encore.
« Je pense qu'on est tous installés à la même table. » Quoi ? Il est où le type qui organise la salle que tu ailles lui hurler dessus ? « Oh oui, je suis ravie. On devrait aller s’asseoir. » Blablabla. Va te faire voir. Et elle vient s'installer aux côtés de Jack, Ivy. Le chanceux pris entre vous deux. Tu n'ose même pas retourner la tête vers eux. Même si, malgré tout, tu vois tout du coin de l'œil. Tout comme les mains baladeuses d'Ivy qui s'impose sans gêne. À vouloir trop te détacher de tout ça, tu leur montres totalement l'inverse. Le silence parle autant que les paroles. Et t'as rien dit depuis trop longtemps. « On va passer une très bonne soirée » Ouais, la meilleure soirée qui soit. Il est où Jet avec ces machins pour relaxer ? « Il est où ton père ? » Si tu es pour l'endurer toute la soirée, tu oses au moins espérer que Monsieur Waterhouse sera présent. Ça, c'est un gros poisson. Tu n'aurais besoin que de lui pour Jack. Tu l'as déjà dans ta poche celui-là. Ce serait tellement facile.
@jack epstein @ivy waterhouse |
| | | | (#)Mar 16 Juin - 18:04 | |
| Encore une soirée. Encore une putain de soirée de merde à laquelle je dois aller pour la musique. Ca me gonfle, j’avais besoin de dealer ce soir et Sébastian m’a prévenu au dernier moment qu’il y avait ce repas. Apparemment je dois garder un oeil sur un dénommé Jack, un concurrent du label Fitzgerald. J’ai autre chose à faire, j’avais de l’argent à gagner ailleurs et ça m’énerve. J’ai des sachets dans les poches de mon costume trois pièces, je déteste toujours autant cette tenue. Mon noeud de cravate est à chier comme à chaque fois, et je ne connais personne. Je vais aller fumer mon joint sur la terrasse, faire acte de présence jusqu’à la fin du repas et c’est tout. Je dirai à Sebastian que Jack est un mou qui n’a rien fait de sa soirée, d’après ses dires c’est de toute façon ce qu’il est. Trop calme, trop gentil, un peu trop con donc.
Je passe dans l’ascenseur et j’arrive un peu en retard. J’espère que c’est assez en retard pour que le repas ait déjà commencé mais apparemment non. J’attrape un verre de scotch, le champagne c’est pas assez fort ce soir. J’observe les gens, et je vois un type qui ressemble au Jack dont Seb m’a parlé. Il est entouré de deux femmes, une blonde un peu greluche comme toutes celles qui traînent dans ce genre de soirées, et Elise. Ca me fait sourire, qu’est ce qu’elle fout avec un autre mec que son mari ? Elle aussi elle a décidé de commencer à s’occuper ailleurs que dans son lit conjugale. Ca me déçoit qu’elle ne m’ait pas choisi moi pour tromper Saül, si elle l’a trompé. Je ne sais pas après tout, peut-être que je lui demanderai quand je l’aurais approché avant la fin de la soirée.
Je reste dans un coin de la pièces et je les observe entre deux mots adressés à des personnes que je ne connais absolument pas. Elle est tendue, elle est énervée. Je la croise toujours quand elle est énervée la brune. Mais elle n’est pas du genre à accepter les trucs que moi j’utilise pour me détendre, alors je la laisse dans sa galère. Elle ne m’a sûrement pas vu de toute façon. Mais moi je la fixe alors qu’ils s’assoient tous les trois autour d’une table. Il faudrait que je trouve la mienne. Et mon regard croise celui d’Elise quand elle semble chercher quelque chose. Je hoche la tête et sourit un peu pour la saluer, je n’ai pas prévu de m’approcher pour le moment.
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| | | | (#)Mar 16 Juin - 23:48 | |
| “Oh tu te rappelles de son prénom maintenant ?” elle joue et il la laisse faire, elle s'amuse toute seule et tout va, tout va bien.
C'est rien, c'est juste une discussion, c'est juste des échanges de banalités, c'est juste trois personnes qui sont aussi mal à l'aise que possible, mais qui font royalement comme si tout allait bien. Tout va, qu'il disait. “Mais t’avais pas dit que c’était un groupe.” il en a dit pas mal, des choses, cette fois-là. Ça date, mais Ivy ça la dérange pas. “C’est bizarre j’avais cru comprendre que tu t’en souvenais plus.” « Ça m'est revenu depuis, c'est tout. » il a l'air de conclure une conversation qui n'a pas nécessairement besoin de l'être. Tout comme il a l'air de chercher à boire Jack. Une clope lui ferait du bien, aussi. Un joint.
Une clope qui s'éloigne de lui comme la terrasse où il pourrait aller fumer, quand ses pas vont vers la table où ils sont chaotiquement installés, et que leurs noms trônent (narguent) les uns à côté des autres. “Oh oui, je suis ravie. On devrait aller s’asseoir.” ce qui trône aussi, c'est la main de la blonde sur sa cuisse, qu'il prend à défaut une seconde et une seule pour sa serviette de tissus. “On va passer une très bonne soirée.” « Ivy. » doucement, il glisse ses doigts entre les siens rien que pour retirer sa paume de là et la poser sur la table, à la vue de tous. « Il est où ton père ? » à la vue d'Elise, qui se redresse un peu plus, droite sur sa chaise et sa voix avec. Les doigts de Jack quittent Ivy pour venir jouer avec les trop nombreuses fourchettes qu'on a mises de part et d'autre de son assiette. « Il est où le barman? » son humour de merde fait rire personne, personne et même pas lui.
« Blanc ou rouge? » mais au moins, le serveur entend l'appel à l'aide et arrive se poster devant leur trio désarticulé. La carte des vins qu'il brandit sous leurs yeux aux teintes décalées. « Les deux. »
- tout va très bien:
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| | | | (#)Mer 17 Juin - 0:12 | |
| C'est déjà ennuyeux à crever, cet endroit. C'est clinquant mais de mauvais goût, le temps y passe trop lentement, les gens rient trop fort et ne savent visiblement pas que le fait de mettre les mains dans les poches d'un costume en déforme le tissu. C'est un peu comme d'aller à la messe sans tremper les doigts dans l'eau bénite ni s'incliner trois fois devant l'autel, du sacrilège perpétré par les ouailles. Même le champagne est mauvais. Et la musique, surtout la musique, est terrible. Que fait-il ici, Saül, à regarder nonchalamment autour de lui ? Probablement est-ce juste faire acte de présence que de rester planter là, dans une soirée dont il a décliné l'invitation. Elise avait déjà quelque chose de prévu, aussi. Il ne pose plus de questions, Saül, quand il sait que c'est lui qui doit des réponses. Il n'a jamais du poser les bonnes, de toute façon.
D'une inspiration, l'italien perd ses yeux ailleurs. Il y a encore des points plus intéressants que d'autre, dans le paysage, décor de théâtre. Si Saül est encore loin de la foule, on lui a pourtant glissé une flûte de champagne entre les doigts. Il fait froid, contre sa peau. « Non, je te vois venir, on ne vole pas les tartelettes à la framboise. », qu'il lance à celle qui l'accompagne. Qui se pose encore la question de son identité quand elle a autour du cou les perles ridiculement bien alignées, offertes - presque volées par un autre - par Saül, le collier qu'ils auraient encore pu arracher à la toilette d'une bourgeoise. « Ni celles à la fraise. » Ses doigts se perdent déjà sur un plateau d'horribles toasts colorés, ceux qui piquent la langue en même temps qu'ils piquent les yeux de leur laideur.
Ils n'ont peut-être même pas de table réservée. Saül ne devait pas y venir, à cette soirée là. Mais évidemment, évidemment que d'autres la peuplent. C'est juste quand il porte la flûte à ses lèvres, juste quand sa main libre allait trouver du bout des doigts la peau de Ariane qu'il s'arrête dans sa course au contact, l'italien. La tignasse de Jack dépasse de derrière une autre table. Saül repère aussi Elise et ses yeux se figent sur son visage courroucé, vivant. Il y a Ivy, aussi, qui donne déjà la migraine à l'homme d'affaires. Les ennuis sont encore loin. Qu'ils y restent. « Prends toutes les tartelettes que tu veux. On file, j'en ai assez. » L'endroit l'irrite de plus en plus, alors que les liaisons se font difficilement dans sa tête - le champagne selon lui, t'es vieux selon Ariane - et que ses prunelles bleues quittent la table pour trouver les yeux de la trentenaire. Ivy a les mains qui baladent - ce n'est qu'une petite conne - et Elise est probablement juste outrée parce que la situation est inappropriée. Pas vrai ? Pas vrai ? « Tu ne sais vraiment pas sélectionner les bonnes soirées. », qu'il reproche encore à Ariane quand c'est lui l'instigateur de leur bond dans le monde. Mauvaise idée, donc.
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| | | | (#)Mer 17 Juin - 1:05 | |
| Ça parle de vin. Tu suis plus trop la conversation. Tu n'as déjà plus envie d'être ici de toute façon. Vous auriez du vous faire un code pour dire quand l'autre voulait s'en aller. Peut-être qu'il s'amuse bien Jack avec Ivy. Toi non. Pas du tout même. C'est lorsque tu tournes la tête pour éviter de voir ce qui se trame de l'autre côté que ton regard croise celui de Jet un peu en retrait. Il sourit et ton sourire suit rapidement le sien. Ton sauveur, encore une fois. « J'reviens dans deux minutes. » Oui carrément que tu abandonnes Jack dans cette soirée où il est tout sauf à l'aise. « De toute façon, j'voudrais pas vous déranger. » Et c'est le retour du plus beau sourire forcé qui laisse transparaître toute ta belle jalousie. Elle la sent Ivy cette jalousie et elle en jubile.
Tu te lèves de la table, ton regard retrouve rapidement celui de Jet. C'est lui que tu as en mire. Tu regardes pas vraiment ce qui se passe autour, et encore moins qui est autour. Tu es juste concentrer à pas lui éclater la gueule à cette connasse d'Ivy. À trop rager, à pas regarder, bien sûr que tu fonces directement dans quelqu'un. Bien sûr que c'est sa faute à lui et pas de la tienne. Ça ne t'en prends pas plus pour éclater, toi qui te retiens depuis les cinq premières minutes. « Tu peux pas regarder où- » Une phrase que tu ne termines pas en remarquant que tu le connais le connard dans qui tu viens de rentrer. Saül. Qu'est-ce qu'il fou là ? Tu figes pendant quelques secondes avant de te rappeler où tu es. Ah oui, c'est vrai joué la petite femme heureuse de voir son mari. Doucement, mais sûrement, un sourire s'installe sur tes lèvres. Un sourire auquel tout le monde croira, sauf Saül « Qu'est-ce que tu fais ici ? » La fameuse question qu'il pourrait te retourner. Tu n'y pense pas vraiment. C'est que tu as même l'idée de t'approcher. C'est que tu as presque l'idée d'aller l'embrasser. Il faut bien jouer le rôle. Mais non, elle est là, elle aussi. Comment il a osé ? Comment, toi, t'as osé ?
« Oh. Tu as ramenée ta petite-amie ? » Ton regard passe de elle à lui. Ton sourire qui fait presque peur. Qu'est-ce que t'as fait pour mériter une soirée aussi merdique ? Ton mari avec sa maîtresse. Ton amant(?) avec la sienne. La joie. Ton regard qui passe par dessus son épaule, celui qui vient retrouver celui de Jet. C'est le seul à vraiment comprendre. Au secours
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| | | | (#)Mer 17 Juin - 1:22 | |
| Je la regarde Elise, je vois qu’elle est tendue et ça me fait froncer les sourcils. Je ne m’approche pas, je reste au même endroit mais je la vois sourire. Ca aussi c’est bizarre. Depuis le toit on ne s’est pas revu, c’est bien dommage. J’ai bien aimé cette soirée avec elle. Même si c’était assez dramatique dans le fond. Mais ça nous a permis de discuter, d’apprendre à connaitre un peu l’autre loin des préjugés qu’on a pu avoir au premier regard. Elle se lève, elle se lève vraiment et elle vient vers moi. Pourquoi elle fait ça ? Elle va venir me demander ce que je fais là ? Me demander de lui montrer le chemin jusqu’au toit ? Oui je sais ici aussi aller sur le toit si ça l’intéresse la belle brune. Je ne la regarde qu’elle quand elle se rapproche, je ne me concentre sur personne d’autre. Et quelqu’un passe devant elle et la bouscule et je grogne.
Oh non. Pas elle. Pas eux. Je la connais cette chevelure rousse. Cette chevelure qui me dégoûte plus qu’autre chose désormais. J’attends quelques secondes, peut-être une minute avant de voir Elise qui me cherche des yeux. Très bien Elise, c’est parti. Je souris, j’attrape deux coupes et j’arrive vers elle. Le plus calme possible, plus calme que je ne l’ai jamais été auparavant. Je pose ma main dans le bas de son dos quand j’ai posé la coupe dans sa main. Bois un peu Elise, et ça ira mieux. Je me pose à son oreille une seconde. “Ca va aller.” Depuis quand je suis celui qui reste calme ? Depuis que j’ai décidé de faire une croix sur la rousse. Depuis que je sais qu’elle ne mérite plus rien venant de moi. Même pas un regard. Je ne les salue pas, je m’assure juste du regard que Elise gère la situation. Un regard qui veut dire beaucoup là, qui veut juste lui dire qu’elle doit être plus forte qu’eux. Parce que, elle aussi elle mérite mieux, elle mérite plus beau que ce que ce type est capable de donner. Je la tiens, quoi qu’il se passe. Je ne pensais pas qu’on aurait pu se soutenir un jour, personne n’aurait pu croire ça. Pourtant, ce soir, elle est le seul visage que je veux voir, la seule personne que j’ai envie de défendre même si je suis obligé de détruire Ariane pour ça.
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| | | | (#)Mer 17 Juin - 2:15 | |
| « Non, je te vois venir, on ne vole pas les tartelettes à la framboise. » « T'es nul. » « Ni celles à la fraise. » « À chier. »
Mes prunelles balaient la salle, mon rire avec, je suis affamée. Y'a rien à manger dans un format normal ici, ils ont fait un menu pour les nains et les nains ont des goûts de merde et leurs tartelettes sont à l'autre bout complètement de la pièce anyways. Ils ont mis les tables en plein dans le chemin aussi, tout le monde se fonce dedans, c'est d'une lourdeur. Mais je ricane, mauvaise, pour tout et pour rien parce qu'à chaque fois qu'un serveur arrive dans notre sillage l'un grogne l'autre râle. On inverse la chorégraphie on critique et on rage et on terrorise la populace. Sa soirée est presqu'autant relaxante qu'une séance de boxe à buter l'adversaire devant moi sans lui demander si ça va entre les attaques. « Comme cette soirée. » je sais même plus il voulait venir pourquoi, je sais même plus pourquoi j'ai accepté. C'était quoi, déjà, sa monnaie d'échange pour négocier? « Il est pas là, en plus. » les aiguilles à mon poignet multiplient les tic et les tac, Sebastian est même pas foutu d'être présent pour qu'on l'emmerde, pour qu'on le nargue des perles gagnées la veille et de celles qu'on gagnera dès qu'on quittera cette salle-là pour une autre tellement glauque où y'a bien plus de pierres précieuses et de diamants à la clé. « Prends toutes les tartelettes que tu veux. On file, j'en ai assez. » mon sourcil s'hausse au même moment où ma main se dégage sans plus aucun intérêt du plateau de tartelettes rattrapées au vol. Il dit que je peux ; plus aucun intérêt pour leurs dessers édulcorés à l'eau dans lesquels y'a pas de mascarpone, y'a pas assez de crème fouettée, y'a pas assez de café. Les priorités. « Tu ne sais vraiment pas sélectionner les bonnes soirées. » « Et toi les bonnes vacances. » pourquoi, déjà, on est rentrés?
« Qu'est-ce que tu fais ici ? » certainement pas pour ça. Quand des autres qui se foncent dedans, qui décalent les chaises et les meubles on passe à elle, qui lui fonce dedans. Y'avait déjà l'éternelle distance de sécurité entre Saül et moi, distance à laquelle j'aurais ajouté un pas de côté si j'étais une véritable conne, une hypocrite comme elle doit me qualifier en butant ma poupée voodoo à chaque nouvelle lune. J'ai jamais voulu casser sa famille et pourtant c'est ce qui se passe à voir son regard courroucé, celui qui jure à merveille avec le plus faux des sourires qu'elle gère comme une championne de condescendance. Dans une autre vie, Elise et moi on aurait été des meilleures amies. « Oh. Tu as ramenée ta petite-amie ? » pose pas de questions si tu veux pas entendre les réponses, que je pense de tout mon être. Mais ce sont pas mes affaires, c'est pas mon combat, c'est le leur, j'ai pas à être à nouveau une variable de plus dans l'équation de travers. De travers, comme l'air de merdeux de Jet qui, je m'en étonne plus, est toujours dans les parages quand ça sent la merde à plein nez.
« Trop aimable. » lui et ses deux flûtes, lui qui en donne une à Elise, lui qui se voit dérobé de la siennes par mes doigts acérés qui touchent même pas les siens dans le processus. Saül a ses trucs à régler avec Elise, moi j'ai les miens avec le bâtard qui se la joue lâche au point où il me regarde même pas dans les yeux. Son égo a encore mal et ça date d'il y a des semaines déjà - dans une autre vie, je l'aurais presque cru, tout ce qu'il m'a dit. |
| | | | (#)Mer 17 Juin - 2:39 | |
| J’avais ma main poser sur la cuisse de Jack, et le voilà qui fait le gêné. Je pêche les informations une à une. Chaque regard, chaque geste, chaque petit truc du quotidien qu’ils ne devraient pas faire je les vois. Et, plus je m’amuse, plus je vois qu’elle se crispe la brune. Elle ne devrait pas crisper son visage ça la rajeunit pas. Je hoche la tête, on va passer une très très bonne soirée. Où est mon père, et là mes dents se serrent, juste une seconde. Un tout petit moment. Mais je me détends immédiatement derrière. “Il est pas là ce soir, pourquoi tu voulais un rendez-vous avec lui ? Désolée il est déjà marié.” Pas sûr qu’il soit fidèle lui non plus. C’est certainement une manie chez les riches de bouffer à tous les râteliers. Bref, ma main finie sur la table mais déjà Elise ne fait plus attention à nous. Quelle tristesse, elle abandonne bien trop vite. Je suis son regard, il va vers un brun que je n’ai jamais vu. C’est qui ce type ? Il fait vraiment tâche dans le décors. Il fait un peu pervers à rester dans son coin là-bas. Les gens sont étranges.
Et elle se lève Elise, à quel moment toute cette soirée part en KO exactement ? “Bon choix.” On va effectivement avoir besoin de vin là. Elle s’en va et je tourne vers Jack. “Alors, qu’est ce que tu fais là ? Ca te va bien le costard.” Comme quoi il sait être élégant. Ca ne m’étonnerait pas qu’il n’ait absolument pas choisi ces vêtements. “T’as quoi à gagner ? Elise ?” J’ai vu les regard de la brune, je l’ai entendu dans son ton. “Elle est mariée.” Au cas où il ne s’en souvienne plus, au cas où il ait oublié que le mari de la jeune femme est aussi son ami de longue date. Et j’aurais pas dû tourner les yeux vers le quatuor. Pourquoi est ce que Saül est là avec Ariane ? Pourquoi est ce que l’inconnu bizarre est à côté d’Elise ? C’est quoi ce bordel. Et déjà je jubile d’avoir autant d’infos croustillantes sur tout ça. Je sais que Jack a vu à côté. “Si t’y vas j’y vais aussi. Sinon on peut aller fumer sur la terrasse.” Je sais que c’est un fumeur Jack, et je sais aussi qu’il est tendu.
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| | | | (#)Mer 17 Juin - 3:30 | |
| « J'reviens dans deux minutes. » « De toute façon, j'voudrais pas vous déranger. »
Et elle part. Et il peut rien dire parce que justement, elle est partie. C'est con de se sentir comme le pire des cons et il le réalise quand il voit juste son dos et qu'il se dit que c'est bel et bien ce qu'il devrait voir. Elle est pas là pour être à son bras ce soir, elle est juste là pour lui présenter des gens importants. Elle est sympa, mais elle fait pas ça pour lui. Elle a pas besoin de se justifier et pourtant il la justifie lui-même. C'est une grande fille Elise, avec des responsabilités et des devoirs, et des valeurs et tout un tas de trucs que lui comprend que dalle quand on l'a catapulté dans un monde qu'il comprend pas plus. Au moins, le vin, ça il capte.
Ivy reste et elle s'amuse la gamine, elle se complait dans son silence à lui et dans ses rires à elle. “Alors, qu’est ce que tu fais là ? Ca te va bien le costard.” son attention se perd sur la brune, elle qui se perd à la hauteur d'une silhouette qu'il voit pas parce qu'il détourne la tête la seconde d'après. « Apparemment y'a des gens intéressants à rencontrer. » s'il savait seulement qui vient d'arriver. “T’as quoi à gagner ? Elise ?” Ivy et ses questions, Ivy qui pose tous ses pions quand bien même elle connaît parfaitement la réponse. Il lui filerait presque un avertissement s'il n'avait pas un doute que de faire ça occasionnerait à ce qu'elle fasse pire en échange. “Elle est mariée.” « Je sais. » t'inquiètes pas, il est au courant.
Elle est mariée, et le mari est là. Et l'autre, aussi, celle dont elle parle pas mais celle qui est toujours un peu là derrière ses prunelles voilées. Mais c'est qui, ce type qui lui donne du champagne? “Si t’y vas j’y vais aussi. Sinon on peut aller fumer sur la terrasse.” il inspire. Le rouge à sa droite, le blanc à sa gauche, il les alterne, vide les deux coupes, expire ensuite. « Faudrait pas les déranger. » faudrait vraiment, vraiment pas. « Tu connais les deux autres? » demander ça, aussi, faudrait vraiment, vraiment pas.
Dernière édition par Jack Epstein le Jeu 18 Juin - 1:47, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 18 Juin - 1:42 | |
| Son pas n'est probablement pas assez rapide, même s'il le voudrait preste. Saül manque au passage d'attraper la main de Ariane. Pas maintenant, pas encore. « Et toi les bonnes vacances. » « Tu es déjà pénible. Je vais t'abandonner ici. » Jamais, même pas si elle faisait exprès de rester plantée là pour lui donner tort.
La seconde d'après, Saül manque de renverser la seule personne dont il ne désirait pas même croiser le regard dans l'assemblée. Madame sa femme a visiblement quitté la table - pour la bien portance de sa propre santé mentale - et l'italien ne peut faire autrement que de remettre en place son austère costume après le léger incident qui les oppose. Quand elle lève les yeux vers lui, Saül s'écarte d'un pas, mains croisées sur le torse, posture défensive. Elise aussi arme ses canons, sourire délicat et illusion dorée tout à fait en place. « Qu'est-ce que tu fais ici ? » « Je suis invité. » Voilà qu'elle sert, l'excuse de l'invitation, alors qu'il a même rejeté l'idée de se rendre à l'événement à peine le mail déposé dans sa boîte. « Je ne reste pas. » Plus maintenant. « Oh. Tu as ramenée ta petite-amie ? » Lui ne sourit pas du tout, les yeux solidement accrochés au regard papillonnant de Elise. Elle ne trompe personne, avec son sourire de façade, quand son courroux brille plus que tout derrière le masque. Le silence pèse encore quelques secondes, avant qu'il ne reprenne le réflexe de guetter l'heure à son poignet. Mais le temps est accroché au poignet de Ariane.
« Tes amis doivent t'attendre. » Saül ne se battra pas maintenant. Pas ce soir, pas ici. Pas sur un terrain aussi exposé. Pas alors que des yeux guettent partout, et que les vautours rôdent - l'autre petit con de musicien, cette pimbêche de Ivy. « Tu as de drôles de fréquentations. » Des fréquentations déplaisantes, si on lui demandait son avis. Il n'y a que Jack pour remonter un peu le niveau, et Saül ne se pose pas de questions quant aux raisons qui poussent son ami à se présenter à un événement pareil. Elle l'accompagne juste - n'est-ce pas ? « Maintenant, si tu veux bien m'excuser. » Adieu le champ de bataille, adieu le chaos naissant que Saül fuit probablement un peu lâchement. Son regard ne se défait de celui d'Elise que pour trouver celui d'Ariane, une fraction de seconde. Une fraction de seconde qui hurle "dehors". L'instant d'après, Saül a abandonné la foule, presque à reculons, le regard planté dans celui de Jack. |
| | | | (#)Jeu 18 Juin - 2:20 | |
| « Tes amis doivent t'attendre. » Tes amis, ouais carrément. Ivy en première place du palmarès. « Tu as de drôles de fréquentations. » Sérieusement ? C'est que tu pourrais l'assassiner juste en le regardant. Et puis, en parlant de drôle de fréquentation, il arrive Jet, à la rescousse. Il dit rien. Il est calme, trop calme. Ça lui ressemble pas. En fait, qu'est ce que t'en sais ? Tu le connais pas vraiment. Il vient poser une flûte de champagne entre tes mains. Honnêtement, tu aurais pris quelque chose de plus fort. Il y a sa main qui vient se poser dans le bas de ton dos. Okay, il abuse là. Tu n'es quand même pas au bout de tes surprises quand il vient te glisser un « Ca va aller. » à ton oreille. Ton regard se tourne vers le sien. Il est doux son regard, d'une douceur que tu ne lui connais pas, ou que tu ne pensais pas voir un jour. Pas à lui. Encore moins pour toi. Ça colle pas. Tu te perds tout de même là dedans quelques minutes, quelques heures franchement, tu as presque l'impression qu'il s'est arrêté le temps. C’est n’importe quoi cette soirée!
« Maintenant, si tu veux bien m'excuser » Ah oui, il est toujours là celui-là. Toujours là et elle aussi. Trouillard. Qui fuit encore une fois. Qui évite les questions, mais surtout les réponses. Pour une fois, ça fait presque ton affaire. Tu n'as pas plus envie de répondre aux siennes, si vraiment il en a. C'est pas le moment de toute façon. C'est jamais le bon moment... « Bien sûr. On se revoit à la maison. » Quoi, il habite encore avec toi ? Franchement tu ne le vois tellement plus qu'il pourrait ne même plus revenir que tu ne t'en rendrait même pas compte. Il s'éloigne dans la foule Saül. Tu le regardes s'éloigner quelques secondes avant de te retourner de nouveau vers Jet. « Viens. » Ah ce que tu peux être autoritaire parfois. Il a pas trop le choix de suivre Jet quand tu le traîne de force jusqu'à la terrasse.
« Quel con. » que tu rages entre tes dents dès que l'air frais vient soulager le sang qui bouille à l'intérieur de toi. « Tu peux m'aider ? » Va pas là, Elise. « À relaxer ? » Ah oui, tu y vas. Bravo. « Je vais massacrer quelqu'un sinon... » Sans trop savoir qui était dans le top de ta liste. Ivy ou Saül ? Mystère.
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| | | | | | | | You better run - Elise&Jack |
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