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 Welcome to the police department (ft Delilah)

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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptyMar 16 Juin 2020 - 22:21




Welcome to the Police Department

Avec Delilah Priest

A ma descente de l'avion qui reliait Perth à Brisbane, je m'étais octroyé quelques jours de congé, juste assez pour me laisser le temps de m'installer dans mon nouvel appartement et de prendre la température de Brisbane, tout en acquérant une voiture d'occasion pour pouvoir me déplacer librement. Même si cela faisait plus de huit ans que je n'avais plus mis les pieds dans la région, j'avais néanmoins su trouver l'un ou l'autre bar sympa pour passer mes soirées et une salle de sport pour me tenir en forme. J'étais donc bien occupé et ces quelques jours de tranquillité filèrent bien trop vite, me rappelant qu'il était temps de revenir aux affaires ; ma nouvelle affectation à la police de Brisbane.
C'était une belle journée qui s'annonçait, comme souvent sur la côte est de l'Australie, et même si le soleil amorçait déjà son ascension dans le ciel quand mon réveil sonna, je dois avouer que j'étais un peu nerveux à l'idée de retourner dans des bureaux. Cela faisait des années que j'étais sur le terrain, si longtemps infiltré que j'avais même faillit oublier parfois de quel côté de la ligne j'étais, alors, revenir à un rôle plus classique ne m'emballait pas spécialement. J'étais amoureux de l'adrénaline, j'aimais l'action, le risque, et compulser des dossiers ou auditionner des témoins n'étaient pas vraiment des activités dont j'étais fan.
Alors, après une douche rapide et un petit-déjeuner réduit au strict minimum, oui, je n'étais pas fan des repas matinaux...à part les petits-déj' allemands à base de saucisses, oeufs, et autres saloperies carnivores qui prennent beaucoup trop de temps à préparer pour moi, j'étais devant ce bâtiment à l'apparence claire qui serait ma nouvelle base d'opérations. J'étais en avance, comme un lycéen bien élevé, mais bon, c'était juste pour le premier jour, bien évidemment, je n'étais pas forcément connu pour être d'une ponctualité toujours indéfectible. En tant que membre de l'équipe anti-gang, je ne portais pas l'uniforme classique des agents de terrain, certes, j'en avais un pour les cérémonies protocolaires, mais mon uniforme quotidien, je ne l'avais plus mis depuis que j'avais intégré la même brigade à Perth.

Le planton à l'entrée analyse tranquillement ma lettre du service du personnel actant ma mutation à Brisbane, le visage aussi expressif qu'une moule attachée à son bateau. Avec l'amabilité d'une porte de prison, il finit par me rendre le papier et m'indique le panneau du sous-sol avant de replonger devant son écran d'ordinateur où je suppose, se déroule la partie de poker de l'année vu la concentration qui lui déforme les traits et qui lui donne un air ahuri. Même pas besoin de le remercier...et après on s'étonne de l'image de la police aux yeux du contribuable australien...

Les bureaux de la brigade anti-gang ressemblaient à ceux de tous les autres districts ; à savoir, un foutoir impossible, des bureaux recouverts de dossiers, des murs et des panneaux recouverts comme dans les films, des photos, des fils de laine et des élastiques partout sur des plans de la ville et des luminaires aussi chaleureux que l'architecture stalinienne. La plupart des bureaux étaient vides, les gars étant principalement sur le terrain.
Le capitaine de l'unité, Adam Rivers, était déjà terré dans un bureau, sous une lampe de bureau, la chemise froissée et l'air particulièrement fatigué.

Ben tiens...encore le genre qui pionce au travail...on se croirait dans les séries télévisées.

Je frappe à la porte et le quadragénaire au visage fermé me regarde avec une expression perplexe. Il m'invite à entrer et je lui tends ma lettre d'affectation en me présentant.

-Ah ouais, je me souviens...Flake c'est ça ?

-Flawkes monsieur, lieutenant Jayden Flawkes.


-Ouais bon...vous allez prendre le bureau en face de Dornan, là-bas. J'ai cru comprendre que vous sortez d'une grosse mission, exact ?


-Tout à fait capitaine.

Je sentais encore par moment la douleur de ma cicatrice à la poitrine, là où Elena avait tenté de m'exploser le coeur. Trois années de ma vie qui s'était terminée dans le sang.

-Bon...on va pas se mentir, je vais pas te taper directement sur une affaire, les gars ont pas le temps de vous rencarder sur leurs affaires, alors, pour commencer, tu vas lire les dossiers qui traînent sur le bureau pour prendre la température de la faune locale. C'est pas aussi gros que ton cartel à Perth, mais on a quelques gangs intéressants par ici, apprends leurs noms et la gueule de leurs membres, on en reparle après...

Putain c'est quoi l'embrouille...me dit pas que je vais bosser comme un archiviste à attendre que le Père Noël veuille bien me donner une affaire potable...

-On t'a déjà fait faire le tour de la maison ?


-Pas encore eu cet honneur, capitaine.

-Y a pas d'honneur à ça. Je t'en prie, tu peux aller voir. Rez-de-chaussée, le service proximité, plainte et section locale de recherche. La crim au premier, les moeurs à l'arrière, les stup et les autres au second. Ah ouais, la cuisine, l'armurerie et le stand de tir sont au rez-de-chaussée, entre la section roulage et le bureau des services d'intervention. Tu peux disposer Flak.


-Flawkes capitaine...

Mon supérieur me lance un regard des plus affectueux et je sais déjà qu'il ne m'apprécie pas. Au moins, je ne risquais pas de devoir partir en vacances avec lui. Il veut déjà se débarrasser de moi quelques heures en m'envoyant à l'aventure dans les différents services, principalement déserts à cette heure de la matinée. Les rares collègues que je croise se montrent polis et courtois mais n'ont pas trop de temps à m'accorder. J'erre sans but, passe d'un service à l'autre comme un touriste, j'observe à gauche et à droite, jusqu'à arriver devant le labo, juste à côté des bureaux de la criminelle. J'ai toujours été attiré par les labos, ils ont un côté énigmatique et très rangé qui me plait beaucoup. Je rentre sur le territoire de la scientifique...

La police scientifique...ceux qui en chient des barres parce que les séries télé les décrivent comme des super scientifiques aux résultats instantanés et à l'efficacité proche du sans faute. La réalité est bien moins glorieuse ; trouver un indice qui, comme par hasard, ne peut avoir qu'une provenance hyper précise relève du fantasme.
Les lieux sont déserts, mais je ne peux pas résister à l'envie d'approcher tous ces appareils. Centrifugeuses, étuves, spectromètres de masse, éprouvettes, boîtes de Pétri. Mon regard se pose sur les différents appareils près desquels quelques rapports traînent en attente de finalisation.
Je tourne quelques pages sans rien comprendre aux valeurs affichées jusqu'à ce que j'aperçoive cette petite lumière...vous savez, ce petit éclat qui attire votre regard, une saloperie rouge qui clignote juste au-dessus d'un petit interrupteur qui vous murmure "clique moi dessus ! Clique moi dessus !" à chaque pulsation lumineuse.
J'essaie bien de l'ignorer mais ce spectromètre d'absorption atomique m'attire comme une jolie fille abandonnée dans un bar, je le regarde...une fois...deux fois...trois fois.
Je n'y tiens plus, je me déplace jusqu'à cette machine qui a l'air de valoir le PIB d'un pays africain et observe l'affichage numérique "RDY"...RDY comme...ready ?
Personne à gauche, personne à droite, mon doigt presse le bouton. La machine, sortie de sa léthargie, commence à lâcher toute une gamme de sons plaintifs, j'appuie à nouveau pour couper le spectromètre mais évidemment, la situation commence à déraper, les sons deviennent similaires à ceux d'un animal de la savane qui agonise. La coque de polymère commence à vibrer, j'ignore si c'est normal mais l'odeur qui commence à s'en dégager m'indique qu'il est temps de mettre un terme à mes expériences hasardeuses.
Le personnel du labo n'allait pas tarder à arriver. Je n'avais plus le choix...pour l'arrêter, il fallait arracher la prise d'alimentation comme la dernière des brutes. Je dégage la chaise de bureau et entreprend de me faufiler dans cet enfer de câble afin de mettre fin au supplice de la bête de technologie.

Bordel...et comment je sais sur quel câble je tire ?
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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptySam 20 Juin 2020 - 13:45


welcome!
Delilah & Jayden.
La blonde gare sa voiture sur la place prévue. Elle se tourne tandi que Noëllie est en train de détacher sa ceinture. "Passe une bonne journée ma chérie !" La petite tête blonde se rapproche de sa mère et vient déposer un baiser sur sa joue. Rituel matinal oblige ! "Je devrais pouvoir venir te chercher." Noëllie regarde sa mère. "Sauf si t'as une affaire. Je sais." Delilah sourit. "Mais c'est que t'es intelligente." Elle est loin d'être bête, Noëllie. Elle grandit. Jour après jour. Sa princesse. La prunelle de ses yeux. Quand bien même c'était pas prévu qu'elle soit là, elle ne regrette pas. Non. Il n'y a pas un jour où elle regrette de l'avoir mise au monde. Et pas qu'un peu d'ailleurs. Oui.

Quoi qu'il en soit, Noëllie descend donc de la voiture. Il est temps pour Delilah de prendre le chemin du bureau. Où des dossiers vont encore l'attendre. Où ils vont devoir examiner des preuves. Ou peut-être même retourner sur les lieux du crime pour savoir ... pour savoir si y'a pas des petites choses, encore, à récupérer. Fort heureusement, Delilah et le terrain, c'est pas ce qu'elle fait le plus souvent. Non. Elle chapeaute tout ça. Elle décide de qui va sur le terrain. Et de qui reste tranquillement au bureau, enfin, au labo, afin de regarder les preuves. De les étudier. Est-ce qu'elle passe ses journées penchée sur les preuves ? Disons que ... disons qu'elle fait les deux. Elle va sur le terrain. Ou elle étudie les preuves. Ca dépend de son humeur du jour. Aujourd'hui ? Elle ne sait pas. Elle verra bien ce qu'elle fait. Et comme elle le fait. Oui.

Elle s'arrête prendre des cafés pour son équipe. Elle en prend toujours un ou deux supplémentaires. Histoire de ... Et bien, si jamais elle rencontre des charrettes, en cours de route, qui chercheraient à s'incruster. Ca peut arriver. Qui refuserait un café gratuit de toute manière ? Delilah salue quelques personnes et elle se dirige vers le laboratoire. Quelques uns finissent par arriver et elle dépose les cafés sur la petite table qui est juste devant l'entrée du labo. Comme à chaque fois. On ne change pas une équipe qui gagne, si on peut dire ça ainsi. Oui. Elle voit qu'il y a un spectromètre qui est en route. Ou plutôt, elle l'entend. Et c'est en rentrant das la pièce qu'elle voit quelqu'un à quatre pattes qui est en train de jurer. "On ne tire sur aucun câble !" dit-elle. Elle se rapproche du spectromètre et de l'ordinateur qui est juste à côté. Elle pianote sur le clavier et après quelques secondes, c'est terminé. Les cris d'agonies du spectromètre s'arrêtent. "Je peux savoir qui vous êtes ?" Elle observe le jeune homme qui se relève. "Et surtout, pourquoi vous vous amusez à toucher mes joujous ?" Delilah ne dira pas que ... et bien, elle ne dira pas qu'il n'y a qu'elle qui a le droit d'y toucher. Non. Ses collègues de travail peuvent le faire. Mais ils sont habilités à le faire. Et lui ... Lui, elle ne sait pas qui il est. Elle ne sait pas ce qu'il fait ici. Et pourquoi il s'amuse à toucher quelque chose dont il ne sait pas se servir. "Vous savez, c'est comme ça qu'on fout le feu ou qu'on fait exploser un bâtiment. En touchant à des choses qu'il ne faut pas." Oui, oui, elle insiste. Elle lui fait la morale. Mais c'est normal ! Il n'a pas à toucher ... à tout ça. Elle attendrait un nouveau membre de la police scientifique, elle comprendrait qu'il puisse toucher. Sauf que ... sauf qu'elle n'attend personne.
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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptySam 20 Juin 2020 - 18:21




Welcome to the Police

Department

Avec Delilah Priest

J'en avais isolé deux, deux câbles qui pourraient correspondre à l'alimentation du spectromètre fou. Il suffisait de choisir, un peu comme des films avec les démineurs...à part qu'ici, les deux câbles étaient noirs. Même pas moyen de faire une petite blague sur les couleurs, rien.

Bon ben...quand il faut...

"On ne tire sur aucun câble !"


Cette voix, je ne m'y étais pas préparé, je sursaute, allant écraser ma tête sur la table au-dessus de moi dans un "boum" sonore.

Aie aie aie aie...

Je bats en retraite aussi vite que possible pour sortir du fourbi de câblage dans lequel je m'étais empêtré. Je finis par retrouver ma liberté pour voir une femme blonde, la quarantaine, qui pianote sur un ordinateur à côté du spectromètre.

Evidemment...espèce de crétin...le pc...tu ne pouvais pas y penser ? Bordel Jayden...

"Je peux savoir qui vous êtes ? Et surtout, pourquoi vous vous amusez à toucher mes joujous ? Vous savez, c'est comme ça qu'on fout le feu ou qu'on fait exploser un bâtiment. En touchant à des choses qu'il ne faut pas."

Les reproches partent à la vitesse d'une rafale de mitraillette. Et vu le mécontentement de son visage au moment où la machine s'arrête, j'en déduis qu'elle est du service et comme tous les scientifiques, elle n'aime pas que les petits cons comme moi viennent foutre leurs pattes sur leurs "joujous" comme elle dit.
Je me passe la main nerveusement à l'arrière de la tête, mentir pour m'en sortir risquait d'être un jeu très dangereux. Et puis, c'était pas mal comme premier contact, mentir tout de suite, c'était un peu partir sur de mauvaises bases. Mais sincèrement, est-ce que j'avais une chance qu'elle croie à mon histoire sans me prendre pour un fou ? Parfois, le mensonge est la manière la plus humaine de ne pas passer pour un crétin fini.

-Euh...Jayden Flawkes, de la société Watson Grave's Solutions, solutions informatiques depuis 1969. Nous sommes occupés à améliorer l'informatique du service anti-gang à l'étage en dessous et suite à un problème routeur récurrent qui semble provenir de cet étage, il m'a été demandé de faire le tour des services pour détecter la panne réseau.


Je n'avais aucune idée de comment se comporter les nerds informatiques lorsqu'ils intervenaient dans des services étatiques. J'avais passé les trois dernières années en infiltration, en essayant de ne plus ressembler à un flic mais à un foutu sociopathe mafieux, j'espérais juste que cette scientifique n'allait pas remarquer l'ersatz d'hybrides que j'étais en ce moment pour y voir qu'un technicien paumé. Je reprends :

-Et en passant devant le labo, je suis rentré, parce que vous avez de beaux appareils...et là, il y avait cette lumière rouge...qui m'invitait à appuyer dessus, vous savez, comme lorsque Morpheus propose la pillule bleue ou la rouge à Néo dans Matrix...ben voilà, et puis...bah...j'ai appuyé dessus, votre bébé est parti en vrille et vous m'avez trouvé en train d'envisager une solution pour préserver tout le monde. Evidemment, tout était sous contrôle, je n'allais pas foutre le feu à la baraque...normalement...

Une référence à un film, rien de mieux pour passer pour un technicien informaticien qui n'y connait rien en spectromètre, histoire de peaufiner le déguisement. J'arbore mon sourire le plus innocent en y ajoutant une bonne dose du gars un peu gêné. Bien évidemment, il est hors de question d'avouer mon grade si jamais je devais être découvert, parce que si cela remonte qu'un lieutenant de l'anti-gang faisait des conneries dans les labos de la scientifique, Rivers allait vraiment vouloir ma peau, mais plus au sens littéral du terme qu'au figuré.

-Et vous, vous êtes...agent...sergent...lieutenant...capitaine...commissaire ?

Grands dieux, il fallait espérer qu'elle ne soit ni capitaine, ni commissaire ou encore au-dessus parce que là, l'avion pour Perth m'attendait déjà. Il était temps d'arrêter de fanfaronner un peu.

-Je suis désolé d'avoir touché à votre machine m'dame.

Petit sourire en coin, je baisse les yeux comme si j'étais intimidé par cette femme, qui, il fallait le reconnaître, possédait un charisme qui transparaissait sans peine. Elle devait être plus qu'un agent lambda, le contraire aurait été étonnant et m'aurait poussé à me demander comment les ressources humaines faisaient pour choisir leurs leaders.

-La bonne nouvelle, c'est que l'erreur réseau ne vient pas de votre labo. Je pense que je vais aller voir aux moeurs. On m'a dit qu'ils avaient quelques serveurs en souffrance, ça peut venir de là.

Voilà Jay...c'est bien...doucement...en arrière, recule...recule...encore quelques pas et tu pourras partir...en espérant ne jamais avoir à revenir.
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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptySam 27 Juin 2020 - 16:35


welcome!
Delilah & Jayden.
Est-ce qu'elle est en colère ? Non. C'est pas la première fois qu'un type rentre dans le laboratoire et qu'il essaie de faire mumuse avec les outils du labo. Elle déteste ça. Elle déteste quand les gens ... touchent et qu'ils ne savent pas ce qu'ils font. Ca arrive, parfois, d'avoir des petits stagiaires. Des petits diplômés qui veulent s'essayer à tout ça. Et voir si ça pourrait leur plaire. Et quand ils touchent aux outils, et qu'il les dérègle, ça la fout en rogne. Parce qu'il faut croire, il faut ensuite tout remettre d'aplomb. Et c'est pénible. Vraiment pénible. Mais bon.

Qu'est-ce qu'il fait là ? Oui. Elle a envie de savoir qui il est. Ce qu'il fout. Et pourquoi ... pourquoi il était en train de toucher à tout. Et surtout, pourquoi diable il voulait débrancher la prise ! Il se racle la gorge. Il sait plus vraiment où se mettre. Et voilà qu'il est en train de lui dire qu'il fait partie d'une société informatique. Ca pue le mensonge. "Notre réseau va très bien." Puisqu'il n'y avait personne avant l'arrivée de Delilah. Ou bien l'arrivée de ce type. Est-ce que ça pourrait être le cas ? Est-ce qu'il serait vraiment là pour améliorer le système de l'anti-gang ? En fait, il donne trop de détails. Il ne faut pas oublier que Delilah est flic. Et même si c'est elle qui dirige le labo, ça ne veut pas dire qu'elle ne sait pas ... quand on lui raconte des conneries. Et elle irait quasiment mettre sa main à couper qu'il est pas honnête. Pourtant, elle lui laisse une chance de s'expliquer. Elle lui laisse une porte de secours. "Et on ne vous a pas appris de ne jamais toucher les boutons ? Même si ça semble vous attirer ?" Elle fronce des sourcils. Après, elle sait très bien qu'il n'aurait pas tout fait péter. Parce que c'était juste une analyse du système. Une sorte d'entretien journalier. Pour s'assurer que tout va bien.

Il est ... il est pas bien dans ses baskets. Non. En même temps, hein, qui serait bien après s'être fait prendre en flag ? Il lui demande son grade. Ou plutôt, qui elle est. "Lieutenant Priest. Bientôt capitaine." Parce qu'elle a passé le concours dernièrement. Ca changera pas grand chose à son boulot. Mais ça rendra mieux. Oui. "Et je suis en charge de tout le laboratoire. Et je veille aux bons soins de mes outils." Elle l'observe du coin de l'oeil. Il s'excuse. "Oh oui. Vous pouvez être désolé." Elle appuie sur un interphone après qu'il ait fait son petit laïus. Sur le fait qu'il essaie de s'éclipser pour aller voir si ça vient pas d'un autre service. "Rivers. T'as un informaticien qui fait une maintenance sur ton service ?" On peut entendre une voix dans l'interphone. Et un non catégorique. Et un pourquoi. "Laisse tomber." Elle appuie sur un autre bouton pour verrouiller les portes. Et éviter que ce cher Flawkes s'en aille. "Avant que je ne vous passe les menottes, vous allez me raconter la vraie histoire de votre présence ici." C'est ça le risque avec un mensonge. C'est qu'on s'enlise. Et au final, on est dans la merde. "Je redemande donc. Qui êtes vous. Et que faites-vous ici ?" Elle le regarde. "Ou vous préférez peut-être que je vous passe les menottes et que nous ayons cette discussion dans une salle d'interrogatoire." Mais en tout cas, hein, s'il veut sortir d'ici, il va devoir s'expliquer.
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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptyMer 1 Juil 2020 - 13:40




Welcome to the Police


Department

Avec Delilah Priest

Parfois ça passe, parfois, ça ne passe pas.

La clé pour une infiltration réussie, est la préparation. Il faut se concentrer, se laisser investir, laisser infuser l'avatar qu'on voulait incarner pour devenir ce personnage et être apte à faire face aux imprévus qu'entraînaient des situations délicates comme l'infiltration.
Simplement, cette fois-ci, je m'étais fait avoir, j'avais baissé ma garde parce que je ne m'étais pas attendu à devoir tenter de mentir à mes propres collègues. Surtout qu'en termes de mensonge, à moins d'incarner véritablement un rôle, je n'étais pas le plus convaincant. Et apparemment, la policière en face de moi semblait être du même avis.
Je me mords l'intérieur de la lèvre en réalisant que mon histoire est bancale, et qu'elle le sait. Putain quel piètre flic je fais depuis que j'ai remis les pieds à Brisbane, c'en est risible.

"Notre réseau va très bien. Et on ne vous a pas appris de ne jamais toucher les boutons ? Même si ça semble vous attirer ?"


Je pousse une grimace en l'entendant, oui bien sûr que je sais qu'on ne chipote pas aux outils des autres, que ce matériel coûte aussi cher qu'une voiture de service et que les flics de la scientifique sont comme des petits despotes sur leur territoire et n'aiment pas que les autres viennent foutre leurs mains sur leurs affaires, comme si elles leurs appartenaient.
Que ce soit ici ou à Perth, le débat était toujours le même, la scientifique était de mauvaise humeur dès qu'on mettait un pied sur ses terres.

-Ca se pourrait qu'on ne me l'ait jamais dit. Après tout, je n'ai jamais été très obéissant quand j'étais gosse. Et puis, votre bouton là, il éclaire jusqu'au Mexique, c'est difficile de ne pas avoir envie d'éteindre ce truc, Lieutenant Priest, enfin... Future capitaine Priest.


J'ai encore le petit air arrogant que je porte toujours sur le visage quand j'essaie de me sortir d'une situation merdique. J'ai bien compris que l'air contrit ne passera pas, alors, je me comporte comme le connard que je sais être. Et en plus...

"Et je suis en charge de tout le laboratoire. Et je veille aux bons soins de mes outils. Oh oui. Vous pouvez être désolé."


Encore mieux, c'est la responsable de la scientifique...évidemment, je ne pouvais pas tomber sur un de ses larbins qui aurait fermé sa gueu**, il fallait encore que je me fasse intercepter par une pote à cet enfoiré de Rivers. Et en plus, elle me prend pour un con en me toisant de haut. J'ai dit que j'étais désolé, je n'ai pas besoin de ta confirmation, madame je suis bientôt capitaine.
Et là, en bonne garce, elle pousse l'intercom, histoire de rajouter au confort de la situation.

"Rivers. T'as un informaticien qui fait une maintenance sur ton service ? ... Laisse tomber."

Evidemment, il ne fallait pas demander à Rivers de faire preuve d'un peu de tact ou d'intuition. Je ne pouvais pas lui en vouloir, mais je ne pouvais pas m'empêcher de le trouver encore plus antipathique. Il aurait fallu un miracle pour se dire que le blaireau qui traînait à la scientifique pouvait être son nouveau lieutenant non ? Bon, désormais, ça allait être sportif pour sortir de là, encore plus avec le "claac" du verrouillage des portes.

Putain, c'est qui qui a eu l'idée de foutre un verrouillage sur les labos ? Ils sont parano ou quoi ? Faut sérieusement être taré pour pouvoir se verrouiller de l'intérieur.


Le lieutenant Priest veut la jouer serré là. Serait-ce le sketch du mauvais flic ? D'ici à le croire, il n'y a qu'un pas.

"Avant que je ne vous passe les menottes, vous allez me raconter la vraie histoire de votre présence ici. Je redemande donc. Qui êtes vous. Et que faites-vous ici ? Ou vous préférez peut-être que je vous passe les menottes et que nous ayons cette discussion dans une salle d'interrogatoire."

-Voyez-vous Lieutenant Priest, généralement, je préfère jouer avec les menottes dans d'autres circonstances, mais si vous tenez absolument à jouer avec vos menottes, on peut peut-être s'arranger. Je lui lance volontairement un regard faussement charmeur avant de redevenir plus sérieux. Vous m'avez démasqué, je ne suis pas informaticien...en réalité, je suis un dangereux terroriste, je repérais les lieux car mes copains et moi avons l'intention de détruire vos bureaux. Quant à savoir qui je suis, je ne vous ai pas menti, je m'appelle Jayden Flawkes, je passais dans le couloir pour visiter les locaux quand j'ai vu votre méchant petit bouton rouge, brrrrrr. Si vous ne me croyez pas, menottez-moi, au moins, j'aurais droit à un siège et un avocat non ? Ou bien la scientifique outrepasse-t-elle les droits des suspects en les séquestrant dans leurs labos ?


Cette situation me rappelle sans mal les interrogatoires de Marquez...le fer chauffé à blanc en moins. Je n'ai pas envie de rentrer en conflit avec le lieutenant Priest, mais cette situation commence à m'énerver. D'accord, je ne lui ai pas tout dit, mais à part le mensonge de l'informaticien, et du terroriste, ce que j'espérais qu'elle ne prendrait pas au premier degré, je n'avais rien dit de mensonger...j'avais peut-être été juste un peu moqueur. Puis, je me souviens de Claire, de la raison pour laquelle nous avions été séparé si longtemps. Je devais arrêter de faire le con, ranger mon égo et cesser de toujours entrer en conflit avec les gens qui me faisaient face. Le lieutenant Priest était certainement une femme bien, brillante même, et elle faisait que son travail, se foutre d'elle n'était pas forcément la meilleure manière d'entamer une collaboration fructueuse, et dieu savait que je risquais à un moment ou l'autre de devoir collaborer avec elle.

-Bon, lieutenant Priest, je crois que nous sommes partis du mauvais pied. Je suis de la maison, vous voyez ?

Lentement, je relève le pan de ma veste pour dévoiler l'insigne que j'avais attaché à ma ceinture.

- Je suis désolé d'être entré sans permission dans votre labo, et d'avoir touché à votre machin là. Comme je vous le disais, je passais dans le coin et voilà quoi. Maintenant lieutenant, si vous voulez bien ouvrir cette porte, je m'en vais, aucun mal n'a été fait, je vous présente encore mes plus plates excuses et nous pouvons passer à autre chose tous les deux ? Est-ce que ce serait...envisageable pour vous ? ...On vous a déjà dit que vous aviez de jolis yeux ?

Hors de question d'avouer que j'étais lieutenant, il en valait de ma réputation et du mépris que Rivers me réserverait encore pour avoir sali la réputation de son service.


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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptyVen 10 Juil 2020 - 19:54


welcome!
Delilah & Jayden.
Il faut de l'humour le jeunot. Mais est-ce que c'est une bonne chose pour autant ? Pas vraiment. Delilah ne dira pas qu'il perd des points. Mais il perd en crédibilité. De plus en plus. Elle ne fait pas ce boulot pour rien. Elle le fait depuis plus de seize ans maintenant. Dix-sept. Et elle sait. Elle sait quand on lui raconte des cracks. Elle sait quand les gens ne sont pas à leur place. Elle n'est pas la meilleure dans son domaine. Non. Elle sait très bien qu'il y a d'excellents flics un peu partout. Mais lui, il est jamais venu. Et quand bien même il y aurait eu un problème de réseau, ils auraient envoyé ... quelqu'un qu'ils connaissent. Qui est déjà venu. Et lui ... Non. Elle ne l'a jamais vu. Et elle reconnait les visages. Elle a ce petit truc. Delilah a une très très bonne mémoire. Heureusement ou malheureusement pour elle, ça dépend un peu d'ailleurs. Mais passons. "Quand bien même il éclaire jusqu'au Mexique ou que c'est un bouton qui pourrait déclencher une guerre nucléaire, on ne touche pas ... aux choses qu'on ne connaît pas. C'est le B.A.Ba." Delilah est loin de se douter qu'elle a affaire à un de ses collègues. Enfin, un petit nouveau même. Mais ça fait chier. Ca fait chier parce que ... parce qu'elle n'aime pas que les autres dérèglent les jouets ! Parce qu'après, il faut les régler à nouveau. Et que c'est toujours une foutue perte de temps ! Delilah détester ça ! Oh, bien sûr, y'a bien quelques techniciens sous ses ordres qui savent comment faire. Mais elle vérifie toujours. Et là, elle va devoir ... Elle va devoir vérifier qu'il n'a touché à rien d'autre. Que tout fonctionne bien. Et ça l'enchante pas. Mais elle perdra du temps et elle le fera. Au besoin.

Quoi qu'il en soit, histoire de vérifier son histoire, elle fait appel à Rivers. Du moins, elle l'appelle par le biais de l'interphone. Il a voulu se foutre de sa gueule ? Qu'il assume. Mais elle ne va pas faire en sorte que la situation soit confortable pour lui ou quoi que ce soit dans le genre. Non. Delilah finit par vérifier les portes. Elle ne peut pas le laisser partir. Pas comme ça. Non. Alors, oui, elle verrouille les portes. Et ça lui fout ... peut-être encore plus la haine ? Elle donne le ton. Soit il s'explique rapidement. Là. Tout de suite. Soit elle lui passe les menottes. Sauf que monsieur décide de jouer les rigolos et avoue qu'il préfère jouer avec des menottes dans d'autres circonstances. Elle n'a pas besoin qu'il lui fasse un dessin pour comprendre. "J'peux peut-être aller chercher les plus gros dur du poste de police pour qu'ils puissent jouer avec vous." Il veut se foutre de sa gueule ? Elle peut en faire de même. Hein. Ca ne la dérange pas. Mais alors pas du tout. Il essaie de reprendre contenance. Avoue qu'il n'est pas informaticien. Bien. Elle avance un peu ! Sauf qu'il lui dit qu'il est un dangereux criminels et qu'il est là pour tout faire péter. "Et donc, vous avez décidé de vous pointer au labo pour tout détruire." Et bah ... Il a pas dû inventer la lumière moi ! "Enfin, je sais pas. Je serais une terroriste, la première chose que j'ferais, c'est d'aller directement à l'armurerie pour piquer les armes." Mais bon. A chacun son truc. Si on peut dire ça comme ça. "Tant que vous n'avez pas les menottes et que je ne vous ai pas arrêté, je peux vous séquestrer autant que je veux dans mon labo." C'est un rapport de force entre eux, d'une certaine manière. Oui.

Finalement, après quelques minutes, il lui donne la véritable raison. Il est de la maison. D'ailleurs, il finit par lui montrer sa plaque. Il s'excuse. Une nouvelle fois. Et essaie de l'amadouer en lui indiquant qu'elle a de jolis yeux. "Vous savez ... me complimenter ne va pas arranger les choses." Mais bon, il a été ... honnête. Même s'il a fallu longtemps pour lui arracher les vers du nez. Elle appuie sur un autre bouton pour déverrouiller les portes du labo. Elle sort la première et se rapproche de la petite table où il y a les différents cafés. "Un café ?" Lui demande-t-elle. "J'en ai toujours un ou deux en plus." Dans le cas où elle trouve des charrettes. "Ca aurait pas été plus simple de me dire tout de suite que vous venez d'arriver ?" Au lieu de lui faire tout un manège. "Vous venez d'où ?" Le véritable interrogatoire commence, en quelque sorte. "Je sais que vous venez pas chez moi. Parce que j'aurais reçu un mail pour votre venue." Elle porte son café à ses lèvres. "Vous allez dans quel service ?"
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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptyMer 15 Juil 2020 - 7:55




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Avec Delilah Priest

J'étais un sale con. Jusque-là, rien de bien nouveau, j'aimais un peu trop me foutre de la tête des gens, j'étais amoureux de l'action et de l'adrénaline au point d'en devenir tellement imprudent qu'on pouvait aisément se dire que je n'avais pas inventer le fil à couper le beurre. Et pour en rajouter au tableau, je me délectais déjà des rumeurs qui pourraient courir si on venait à savoir que le lieutenant Priest m'avait enfermé avec elle dans son labo. Les gens étaient tellement grégaires qu'ils ne manqueraient pas de se créer un scénario fantaisiste de toute pièce et inventer des rumeurs qui circuleraient dans tous les services. Pour ma part, j'avais l'habitude d'affronter les rumeurs en en rajoutant des tonnes, en en faisant courir moi-même pour leur démontrer l'idiotie de leurs croyances, mais l'humour n'avait pas l'air d'être le fort du lieutenant Priest, je n'étais pas convaincu qu'elle apprécierait ma manière de gérer les choses...tout comme ma manière de gérer la situation actuelle d'ailleurs.
Apparemment, ma petite improvisation avec le spectromètre lui reste en travers de la gorge. Je m'étais déjà excusé mais à ses yeux, rien ne semblerait en mesure de lui faire oublier cet incident.

"Quand bien même il éclaire jusqu'au Mexique ou que c'est un bouton qui pourrait déclencher une guerre nucléaire, on ne touche pas ... aux choses qu'on ne connaît pas. C'est le B.A.Ba."


En même temps, si personne n'avait jamais fait preuve de curiosité et d'audace, l'humanité en serait encore à l'âge de pierre. Ce n'était pas une petite pression sur un bouton "interdit" qui allait mettre la journée du lieutenant Priest en vrac quand même.

-Chaque route commence par un premier pas Lieutenant...vous ne devriez pas vous mettre en rogne pour si peu...


J'ai presque envie de rajouter que ce serait mauvais pour son teint de râler mais je suis certain que dans un questionnaire à choix multiple, ce serait la meilleure option pour passer pour un connard, alors, avec lucidité, je me tais.
Je hausse les épaules quand elle me menace d'aller chercher les gros durs du poste pour qu'ils jouent avec moi. Là encore, je note que, premièrement, le lieutenant Priest n'est pas d'humeur à rigoler, ou bien souffre d'un manque d'humour, ce qui nécessiterait de la connaître un peu mieux pour vérification...et deuxièmement, qu'elle pense que je vais avoir peur des "lopettes" qui jouent les durs au commissariat...quand vous avez été dans un cartel qui a pour habitude de découper les gens comme des carcasses de boeuf...et quand ils sont encore en vie, le jeu du mauvais flic, ma foi, c'est bon pour les enfants de cinq ans.
Vous voulez faire parler quelqu'un, tranchez-lui une phalange à chaque fois que vous posez une question...au bout de la troisième, ils ont tendance à déballer tout ce qu'on veut...au bout de cinq, ils avouent avoir tué eux-même Jeanne D'Arc.
Mais dans un souci d'apaisement, une nouvelle fois, je bascule sur le "mute". Cependant, après le contact avec mon cher supérieur, Rivers..."chassez le naturel, il revient au galop", comme dit l'expression, et je bascule à nouvelle fois dans l'ironie en prétendant être un terroriste fou, ce qui me vaut encore une réaction tout en pragmatisme de ma collègue de la scientifique.

"Et donc, vous avez décidé de vous pointer au labo pour tout détruire. Enfin, je sais pas. Je serais une terroriste, la première chose que j'ferais, c'est d'aller directement à l'armurerie pour piquer les armes. Tant que vous n'avez pas les menottes et que je ne vous ai pas arrêté, je peux vous séquestrer autant que je veux dans mon labo."

Cette réponse me laisse pensif une ou deux secondes, milles et une possibilité de réflexions tendancieuses me traversent l'esprit mais chacune représente un litre d'essence supplémentaire que je pourrais verser sur une situation déjà assez tendue comme ça.

-Personnellement lieutenant, je préfère faire sauter le labo. Se ruer sur l'armurerie, c'est bien, mais vous finirez toujours par tomber sur quelqu'un de meilleur que vous au tir...en première position, en seconde, ou bien la cinquième...ça limite l'impact...par contre, faites sauter le labo avec tout son personnel...vous neutralisez toute la capacité de la police à bénéficier des preuves scientifiques pour résoudre ses crimes...sans parler du remplacement du personnel qualifié car, comme vous me le faites comprendre depuis mon arrivée ici, n'importe quel quidam n'est pas en mesure de se servir du matériel...sans parler du fait que piéger un labo me laisserait une chance de partir d'ici en vie...au contraire d'une visite à l'armurerie.


Par la suite, je lui offre quand même un compliment mais qui a l'air de faire aussi mouche que mon humour. Décidemment, cette femme n'était pas simple à cerner au premier abord...déjà que je devais lui avoir fait une impression calamiteuse.

"Vous savez ... me complimenter ne va pas arranger les choses."


Après, en toute honnêteté, je m'étais quand même douté que la flatterie ne fonctionnerait pas. Le lieutenant Priest n'était pas le type de femme à rougir à un compliment, néanmoins, je n'avais pas été hypocrite pour autant. D'une pression du doigt, mon interlocutrice déverrouille les portes du labo et se dirige en direction de ses cafés.

-Je n'arrange peut-être rien, mais je suis certain qu'on ne vous le dit pas assez souvent...mais vous avez de beaux yeux. Et...non merci, je ne bois jamais de café, mais c'était aimable de m'en proposer.

"Ca aurait pas été plus simple de me dire tout de suite que vous venez d'arriver ? Vous venez d'où ? Je sais que vous venez pas chez moi. Parce que j'aurais reçu un mail pour votre venue. Vous allez dans quel service ?"

Ah ben dit donc, en trois questions, le lieutenant Priest montre plus d'intérêt que n'importe quel autre des collègues rencontrés auparavant. Elle était la personne avec qui le départ avait été le plus mauvais, et pourtant, celle avec qui j'avais déjà discuté le plus. Comme quoi...les apparences...si seulement j'arrivais à la dérider un peu, elle pourrait vraiment se montrer sympa, j'en étais convaincu.

-C'est vrai, ça aurait été plus simple, mais j'avais espéré m'esquiver sans vous faire officiellement mauvaise impression. Mais bon, loupé pour être loupé n'est-ce pas ? C'est mon premier jour à la police de Brisbane. Jusqu'à la semaine dernière, j'étais à l'antigang à Perth. Mais je suppose que vous connaissez un peu Rivers, ma venue en son service ne l'a guère enchanté. Il s'est empressé de m'envoyer faire le tour de la maison au petit bonheur la chance, ce qui m'a amené dans votre labo. Dès lors, je suppose que des présentations officielles s'imposent.

Je lui tends la main, calant un sourire sur mes lèvres.

-Lieutenant Jayden Flawkes, de la brigade antigang. Je suppose que nous aurons certainement l'occasion de collaborer ensemble à un moment ou l'autre, et j'espère que cela se passera un peu mieux que ce matin. A vrai dire, j'aime beaucoup l'humour et la dérision même si je reconnais qu'ici, j'ai dû vous paraître particulièrement stupide...et aussi, je tiens à vous féliciter pour votre future promotion. Capitaine de police, c'est une belle concrétisation. Vous êtes l'épine dans le pied de tous ces vieux débris qui pensent qu'une femme ne peut pas se hisser dans la hiérarchie...et pour ça, vous avez tout mon soutien.

Jayden ne l'avouera pas mais il prend un plaisir malsain à tout ce qui peut placer la hiérarchie rétrograde de toutes institutions en défaut. Il n'était pas spécialement féministe, mais savait que beaucoup de grosses huiles ne voyaient pas d'un bon oeil une femme monter trop haut, alors, quand c'était le cas, Jay n'était pas le dernier à savourer cet instant avec un délice sadique. Pire, il espérait que le lieutenant Priest serait même commissaire un jour, ça foutrait un sacré coup de latte dans les noisettes de tous ces machos rongés d'orgueil.



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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptySam 18 Juil 2020 - 21:35


welcome!
Delilah & Jayden.
Un vrai emmerdeur. Une putain d'aiguille dans son pied. Mais ça ne veut pas dire pour autant que ... Et bien, ça ne veut pas dire pour autant que la quadragénaire va se laisser faire. Oh que non. C'est pas le genre de la maison. Et puis, Delilah est habituée à remuer la merde avec le boulot qu'elle fait. "Me mettre en rogne pour si peu ?" Delilah le regarde. Presque hallucinée. "Vous vous amusez à toucher à des appareils qui coûtent des millions de dollars. Vous les déréglez. Mais j'me mets en rogne pour si peu ..." C'est juste du foutage de gueule. Un sacré foutage de gueule d'ailleurs. Et pas qu'un peu d'ailleurs. Oui. Mais bon. Il n'est pas question de le laisser filer. Hors de question. Non. Il va rester là. Et elle va ... elle va lui tirer les vers du nez. Elle va finir par apprendre ce qu'il fait véritablement là. Parce que son histoire de terroriste et de vouloir tout faire péter, à dire vrai, elle y croit moyennement. Non. Un vrai terroriste serait en train de suer à grosses gouttes. Et un vrai terroriste n'aurait pas lancé tout ça aussi ... facilement et rapidement d'ailleurs. Non. Alors oui, elle se doute que c'est un mensonge. Où est la vérité ? Elle va le découvrir. Du moins, elle va essayer de le faire, c'est certain. Il reprend sur cette histoire de faire péter le laboratoire. Il affirme que se rendre à l'armurerie, c'est du suicide. Il pourrait se retrouver face à quelqu'un qui pourrait le dégommer d'un coup et ... il n'a pas réellement envie de tenter sa chance à ce sujet. Il poursuit son raisonnement sur le comment du pourquoi du laboratoire. En le faisant sauter, la police ne pourrait plus étudier les preuves. Et les criminels ... auraient bien moins de risque de se retrouver derrière les barreaux. "C'est pas un mauvais raisonnement." Elle secoue la tête. "Manque de chance, vous êtes tombé sur moi. Et si vous êtes véritablement un terroriste, vous avez loupé votre chance de tout faire péter." Elle s'est déjà retrouvée dans une explosion. Y'a de ça quelques années. C'est pour ça que ... le labo est sécurisé. Mais peut-être pas encore assez. Peut-être qu'il faudrait qu'elle fasse une demande pour rajouter des protections en plus. Histoire de s'assurer qu'une telle histoire ne se produise pas. Il tente de s'en sortir avec quelques pirouettes. Il tente de la compliment. Mais ça ne fonctionnera pas. D'une, parce qu'elle doute que ça soit sincère. De deux, parce qu'elle est plus ou moins en couple. Et elle ne compte pas se laisser abuser par de faux compliments.

En tout cas, elle finit ... Elle finit par obtenir la vérité de la part de Jaylen. Et elle aurait préféré, bien évidemment, qu'il commence par là. Au lieu d'inventer une histoire merdique. Abracadabrantesque. Oui. Il ne veut pas de café. Il n'en boit jamais. A contrario de Delilah. C'est pas ... c'est pas sa boisson préférée. Non. Mais ça aide. Ca aide à avoir les idées claires, surtout en plein milieu de la nuit. Les enquêtes de nuit, c'est la plaie. Mais ça arrive. Souvent. Malheureusement. C'est la vie. Le crime ne dort jamais, non ? Delilah enchaîne les questions. Normal. Maintenant qu'il a décidé ... de dire la vérité, oui, elle veut en savoir plus. Et c'est normal, non ? On pourrait dire que c'est une déformation professionnelle. Mais pas tant que cela. Il confirme que ça aurait été mieux de dire la vérité mais bon, il avait peur ... de faire mauvaise impression. "J'crois que c'est un peu raté." Bon, après, elle ne dira pas qu'il a réellement fait mauvaise impression. Mais disons que bosser avec lui, ça va pas être chose aisée. Du tout. Il avoue, finalement, que c'est son premier jour. Qu'il était encore, y'a pas si longteps, à Perth, à l'anti-gang. Et n'hésite pas à balancer Rivers en expliquant que ce dernier ne semble pas vraiment enchanté de l'avoir dans son service. "Ah, c'est sûr que vous êtes pas tombé sur le chef d'unité le plus agréable au monde." Delilah ne dira pas qu'elle est un ange avec ceux qui bossent pour elle. Mais elle ne leur fait pas la misère. Pas comme Rivers en tout cas. Elle est plutôt ... disons qu'elle est sympa. Elle est arrangeante. Dans la mesure du possible en tout cas.

Il tend la main vers elle. Et se présente officiellement en tant que membre de l'anti-gang. Il suppose qu'ils vont avoir l'occasion de travailler ensemble. A quelques reprises. "J'espère aussi. Si vous arrêtez de dire des cracks, ça devrait bien se passer." Du moins, elle le suppose. Il en profite pour la féliciter pour sa future promotion. Normalement, c'est dans la poche mais il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, non ? "Être une femme, ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas porter la culotte pour vous foutre minable." Par vous, elle entend les mecs en règle générale. "Mais merci." Est-ce que ça compte ? D'avoir son soutien ? Pas vraiment. Mais elle aime le fait ... Elle aime le fait qu'elle fait quelque chose ... qui compte. Tout simplement. Oui. "Et Perth ... Nous prête vos services ? Ou bien vous êtes là pour une quelconque punition ?" lui demande-t-elle en buvant un peu de son café.
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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptyMer 22 Juil 2020 - 18:11




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Avec Delilah Priest


Est-ce que le fait de se foutre mal avec la scientifique était un argument valable pour que Rivers me foute la paix ? Pas certain, mais une chose était certaine, le premier jour où je posais les pieds dans ce commissariat, j'arrivais déjà à me foutre la responsable du labo à dos. Ce qui voulait dire que les enquêtes risquaient d'être particulièrement compliquées à chaque fois qu'il faudrait bosser avec la scientifique.
Le lieutenant Priest et moi n'avions, de toute évidence, pas vraiment le même humour et le moins qu'on puisse dire, c'est que j'avais un peu foiré les présentations. J'aurais préféré rencontrer une collègue à Rivers dans de meilleures circonstances. J'allais devoir tenter de sauver les meubles...encore...ça devenait une habitude un peu trop courante à mon goût ces derniers temps. En tout cas, le fait d'avoir touché à l'appareil à la lumière rouge semble avoir transformé le terrain entre eux en patinoire. Va falloir être rusé pour passer en évitant les mines.

"Me mettre en rogne pour si peu ? Vous vous amusez à toucher à des appareils qui coûtent des millions de dollars. Vous les déréglez. Mais j'me mets en rogne pour si peu ..."

Ouais ben rien qu'à voir sa tête, j'ai plus que l'impression qu'elle va se mettre en rogne. J'avoue avoir l'envie de lui dire qu'elle en fait des masses mais bon, les scientifiques n'ont pas le même recul que le commun des mortels, tout simplement. Essayer de raisonner un rat de laboratoire, c'est comme demander à un mathématicien de prouver qu'un carré est en réalité un cercle, c'est faisable, mais rarissime.

-Oh là, j'ai chipoté à un spectromètre, pas à Air Force One...faut pas s'emballer lieutenant, c'est bon, j'ai compris le message.


Bon, en réalité, pour faire une conversation, il faut être deux, et si je lui fais une mauvaise impression, je suppose qu'on pouvait dire aussi que l'image que j'avais d'elle n'avait rien d'amusant. Bornée, coincée et sans humour...tout ce qu'il fallait pour s'amuser n'est-ce pas ? Je regrette sincèrement d'avoir foutu les pieds dans ce labo et de ne pas avoir passé mon chemin, au moins, les choses auraient été plus simples.
Me voilà à devoir justifier comment j'aurais agi en tant que terroriste...pourquoi acceptais-je de perdre du temps pour avec ces bêtises, franchement, je l'ignore. D'autant que la responsable du labo en face de moi ne semble pas se dérider, au contraire.

"C'est pas un mauvais raisonnement. Manque de chance, vous êtes tombé sur moi. Et si vous êtes véritablement un terroriste, vous avez loupé votre chance de tout faire péter."

-Voilà, si j'avais souhaité faire sauter votre labo...ce qui n'est pas le cas.

Mais je ne dirai pas que si j'avais été un terroriste, il y a longtemps que je lui aurai collé une balle entre les deux yeux. Un terroriste ne discute pas, il agit. Chaque seconde à discuter est une seconde perdue où sa couverture risquerait de sauter. Et j'avais un peu trop aimé me comporter comme un terroriste durant mon infiltration, avec ce que ça impliquait d'actes peu éthiques. Mais cela, je n'en parlais jamais, c'était une part du métier qu'il valait mieux taire, même aux collègues.
Quoiqu'il en soit, le regard de Delilah se durcit, presque imperceptiblement au moment où je complimente ses yeux. Apparemment, c'est tombé à l'eau. Dommage, elle a de beaux yeux pourtant. Après, je ne vais pas la supplier d'accepter le compliment. Si elle ne veut pas l'entendre, c'est son choix.
J'essaie de répondre avec diligence à ces questions qui filent et qui dans d'autres circonstances se seraient trouvées au croisement d'un interrogatoire de la Stasi et d'un entretien d'embauche. Avec, au final, la même impression de part et d'autre ; peu mieux faire en termes de première impression.

Naturellement, j'aurais tendance à abréger et à m'en tamponner si je ne lui plaisais pas. Cependant, cette fois, j'accepte de faire un effort, de ne pas passer pour un enfoiré dès le premier jour mais quelque chose me dit que la mission ne va pas être facile. Sans même faire attention, je laisse transparaître la mauvaise entente que j'ai avec le capitaine Rivers. Encore un responsable qui ne m'apprécie pas...une chose est certaine, je ne serai pas élu employé du mois...

"Ah, c'est sûr que vous êtes pas tombé sur le chef d'unité le plus agréable au monde."

Là, je trouve enfin mon premier point commun avec le capitaine Priest. Nous allons dans le bon sens, c'est déjà ça. Je hausse les épaules, une manière d'acquiescer à ce que me dit mon interlocutrice.

-Le pire dans l'histoire, c'est qu'avant de m'envoyer chier hors de son bureau, je ne suis même pas certain qu'il ait levé la tête de ce qu'il faisait. En matière d'amabilité, c'est clair qu'on a déjà fait mieux...mais s'il assure niveau boulot, je suppose qu'on peut passer au-dessus de ces compétences en management aussi développées que celles de l'homme préhistorique.


A nouveau, je suis incapable de la fermer et de ne pas en remettre une couche sur mon supérieur. Je pourrais craindre que Delilah ne rapporte tout ça à qui de droit mais je sais que d'une manière ou l'autre, ce ne serait qu'une question de temps avant qu'il n'apprenne quelque chose. Blacklisté aujourd'hui ou demain, ça ne change pas grand-chose finalement. Néanmoins, j'espère avoir l'occasion de travailler avec la future capitaine Priest, et cette fois, sans un spectromètre pour foutre le bordel entre nous.

"J'espère aussi. Si vous arrêtez de dire des cracks, ça devrait bien se passer."


-Promis, j'ai compris la leçon, et vu que je ne vais plus chipoter à vos machines, je ne devrais plus avoir de raisons d'inventer des histoires...même si j'avoue avoir beaucoup d'imagination par moment.


Mes paroles pro-féministes rencontrent une façade de suspicion. Je suppose que c'était prévisible, après tout, elle doit plus souvent avoir droit au dédain qu'aux félicitations...et puis, MES félicitations doivent avoir l'importance de sa première purée, autant dire, le bas de l'échelle. Mais soit, parfois, un compliment suffit à illuminer une journée, alors qui sait, peut-être que cela suffira à embellir un peu la sienne. Une femme qui réussit à se hisser dans les forces de l'ordre, c'est rare, pour bien des raisons, alors, quand une réussit à le faire, ça mérite d'être remarqué positivement. Néanmoins, je ne m'engage pas plus sur ce terrain, conscient qu'il pouvait s'agir d'un terrain sensible...et vu que je marchais déjà sur des oeufs avec Delilah, je n'avais pas spécialement envie d'en remettre une dose.

"Et Perth ... Nous prête vos services ? Ou bien vous êtes là pour une quelconque punition ?"

La question qu'il risquait d'entendre souvent. C'est vrai qu'un transfert Perth-Brisbane, c'était plus de 4000 km, un peu loin pour un déplacement "normal".

-Je vous rassure tout de suite, en dehors de mes blagues de mauvais goût, je ne suis pas un agent à problèmes. Ma venue à Brisbane, ce n'est pas pour une punition, juste une question de sécurité suite à ma dernière enquête...une mission d'infiltration qui a duré trois ans. Alors, je n'ai pas besoin de vous faire un dessin, quand le dernier acte se termine et que les acteurs se révèlent, on se fait pas mal d'ennemis au passage. D'où mon retour ici, parce que oui, à la base, je suis originaire de Toowoomba. J'sais pas si vous connaissez...c'est pas loin d'ici, un coin un peu paumé...rien de très intéressant à voir au passage...

Doucement, je m'appuie sur le montant de la porte du labo, le regard posé sur les verrous dont je pouvais voir une partie des mécanismes sur la porte. C'était quand même dingue cette sécurité pour un labo.

-Et vous lieutenant, ça fait longtemps que vous êtes à la scientifique ? Ca doit pas être facile tous les jours...entre les gens qui espèrent les mêmes résultats que dans les séries télévisées et les sales cons qui trafiquent les spectromètres...

Ben quoi ? Un peu d'autodérision n'a jamais tué personne...jusqu'à présent...



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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptySam 25 Juil 2020 - 20:12


welcome!
Delilah & Jayden.
Delilah espère que le message est bien passé. Elle espère qu'il ne s'amusera pas à revenir au laboratoire et à tout toucher. Parce que ça l'embêterait de devoir lui coller un blâme. Delilah est du genre cool quand il le faut. Toutefois, jouer avec ... jouer avec les appareils qui coûtent une fortune, non, ça, elle ne cautionne pas. Que les flics s'amusent lors des tests ballistiques, par exemple, pourquoi pas. Qu'ils tirent dans tout un tas de matières différentes, ok. Ca lui va. Mais qu'on touche, sans savoir ce que c'est, à des appareils qui coûtent des millions de dollars. Qu'on s'amuse à les dérégler, ça, non. "Bien. J'espère que le message est bien passé !" Totalement oui. Dans le cas contraire, et bien ... il aura ... il aura des ennuis, c'est certain.

Quoi qu'il en soit, elle finit par démêler le vrai du faux. Parce que le jeune homme accepte, finalement, de lui dire la vérité. Et elle préfère ça. Et de loin d'ailleurs. Bon, après, s'il avait fallu lui tirer les vers du nez, et bien, elle l'aurait fait. Elle fait ça bien souvent au travail, bien sûr. Mais pour obtenir la vérité, hein, elle ne va pas ... vraiment se gêner pour jouer des coudes et obtenir la vérité. Au besoin. Ils en profitent pour parler de Rivers. Un con. Un vrai con à dire vrai. Mais bon, elle ne va pas le chanter sur les toits. "Ca ne m'étonne même pas. J'ai eu plusieurs de mes collaborateurs qui ont eu affaire à lui. Il fait ça avec tout le monde." Et c'est assez chiant à dire vrai. En fait, elle déteste ça. Et elle a déjà ... Eu l'occasion, elle-même, de franchir les portes du bureau de Rivers. Et bah, c'est loin d'être amusant ! Il reste le nez, ou presque, sur ses affaires. Comme s'il se foutait un peu de ce qui l'entoure. "Y'a des fois où j'ai bien envie de lui jeter une bouteille ou un verre d'eau au visage. Histoire de voir comment il pourait réagir." Et surtout, s'il réagirait. Mais elle se fiche bien. Elle se fiche bien d'être pote avec lui. Ils sont là pour faire leur travail. Voilà tout. Elle, en tout cas, c'est ce qu'elle fait. Elle se fiche bien qu'il puisse ... qu'il l'apprécie ou aps. Et inversement d'ailleurs. Tant qu'il fait son boulot, qu'elle fait le sien,c 'est tout ce qu'elle demande, non ?

Est-ce qu'ils auront l'occasion de travailler tous les deux ensemble ? Elle n'en sait trop rien. C'est bien possible. S'il arrête de dire des conneries, s'il arrête de ... Et bien, de mentir, et qu'il est honnête, y'a pas de raison que ça se passe mal, non ? Enfin, c'est tout ce qu'il y a à espérer. Il semble avoir retenu la leçon. Et il promet, par la même occasion, de ne plus s'amuser à toucher aux objets du labo. "L'imagination, c'est bien, j'en conviens." Elle a un hochement de la tête. "Malheureusement, avec le boulot que nous faisons, j'doute que l'imagination ait réellement sa place dans notre job." Delilah est terre à terre. Disons que la quadragénaire se base sur la raison. Sur les preuves. Tout simplement. Le reste ... Elle ne dira pas que le reste n'a aucune importance. Mais presque. Les preuves. Et rien que les preuves. L'imagination, c'est quand elle est en présence de sa princesse. Le reste, ça lui importe peu à dire vrai.

Elle en profite pour lui demander si Perth ... l'a prêté. Enfin, s'il est là en tant que prêt. Ou bien est-ce que c'est une punition ? Sans doute qu'il aurait aimé ne pas avoir à répondre à cette quesiton mais bon. Jay' finit par lui confier que s'il est là, c'est pas à cause d'une punition. Juste ... à cause de sa mission d'infiltration qui a un peu foiré. Du moins, certains ont appris ... ont appris que Jay' était loin d'être le membre idéal. Elle a été. En infiltration. Durant ses plus jeunes années. Mais ça remonte à loin. Elle préfère le travail qu'elle fait en ce moment. C'est tout ce qui l'intéresse. Se faire passer pour quelqu'un d'autre, c'est pas quelque chose que Delilah pourrait faire à longueur de journée. "Je connais Toowoomba." Elle hoche la tête. Elle connaît la géographie des environs. Oui. "Donc, si j'comprends ... votre sécurité n'étant plus vraiment assurée, vous voilà dans le coin." A faire de mauvaises blagues. Et à toucher à tout. Après, peut-être qu'il sera une bonne recrue. Une très bonne recrue même. C'est sans doute Rivers qui va se mordre les doigts avec ce phénomène. "Seize ans que je suis dans la police." Le temps de coupler l'académie de police et les études scientifiques. "Et presque autant que je suis à la section scientifique." Elle a un hochement de la tête. "C'est quelque chose que j'apprécie beaucoup. Et j'me vois pas vraiment ailleurs." Et c'est pas comme si elle avait envie de ... et bien, pas comme si elle aurait pu être à la tête d'une autre unité que celle dont elle a la charge actuellement. "J'compte bien continuer comme ça pendant un moment." Oui. Elle se doute qu'à un moment ou à un autre, elle devra prendre sa retraite. Mais elle a encore le temps avant d'y songer
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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptyLun 3 Aoû 2020 - 7:48




Welcome to the Police


Department

Avec Delilah Priest


A écouter le lieutenant Priest, ça fait un sacré bout de temps qu'elle se trouve au service scientifique, et certainement, à la tête du service depuis un bon moment aussi, à veiller sur ses rats de laboratoire, accro aux machines hors de prix. Je n'avais jamais eu de grandes affinités avec ces types, qui avaient des orgasmes rien qu'à utiliser un vocabulaire qu'eux seuls comprenaient. Se rendre compte que leur responsable en chef était une personne "normale" n'en était que plus étonnant.
Maintenant, comme on dit, les chiens ne font pas les chats...le lieutenant Priest peut quand même paraître étrange, notamment sur son manque d'humour à première vue. L'histoire du spectromètre semble avoir créé un froid entre nous, là où moi, j'y aurai vu une situation cocasse.

"Bien. J'espère que le message est bien passé !"


-Reçu cinq sur cinq.

On ne chipote pas avec le matériel de la scientifique, jamais. S'il y avait une seule règle à encadrer et à placarder aux murs de ce foutu labo, ce serait celle là. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que Délilah insiste pour bien ancrer cette règle dans la tête de ceux qui y vont à l'encontre. La prochaine fois que le spectromètre aura un voyant rouge, il pourra aller au diable s'il espère que j'appuierai dessus. Après tout, c'était de la faute de cette foutue machine, c'est elle qui m'avait poussé à appuyer dessus.
J'avais espéré que ma première impression de mon supérieur hiérarchique ait été erronée mais à entendre le lieutenant Priest, ce n'était malheureusement pas le cas ; Rivers était bel et bien un enfoiré de première catégorie. Le seul point rassurant, c'est que je n'étais pas le seul à avoir droit au traitement d'indifférence qu'il m'avait déjà offert ce matin.

"Ca ne m'étonne même pas. J'ai eu plusieurs de mes collaborateurs qui ont eu affaire à lui. Il fait ça avec tout le monde. Y'a des fois où j'ai bien envie de lui jeter une bouteille ou un verre d'eau au visage. Histoire de voir comment il pourait réagir."

Et bien, le mec est une foutue machine si en plus il se comporte de cette façon avec ses collègues responsables d'équipe de la sorte. Rivers semble être le genre de gars qui en a rien à carrer des relations entre collègues ou de ce qu'on peut penser de lui. Le type est là pour une mission, et rien ni personne ne pourra l'en détourner. Il est ce que j'appelle "one minded track", obtu et incapable de faire preuve d'ouverture d'esprit pour ce qui sort de sa trajectoire à lui.

-A première vue, je ne suis même pas certain qu'un seau d'acide concentré suffise à attirer son attention. Ca ne m'étonnerait pas que le genre humain le dégoûte. Il me fait penser à ces gens qui sont plongé dans une routine et dont rien ne peut transpercer la carapace, ça laisse présager de ses capacités de management. Vous n'imaginez pas comme j'ai hâte d'être traité comme un pot de fleurs...

A l'antigang, certes, il ne fallait pas être trop empathique, sous peine de passer sa vie à craindre pour la vie de ses agents ou collègues infiltrés, mais l'inverse n'était pas bon non plus. Et Rivers était de ceux qui voyaient leurs effectifs d'un point de vue statistique, comme des pions qu'on remplace lorsqu'ils sont perdus. Avec eux, pas de "bon anniversaire" ou même de "comment ça va". C'était plutôt du "ah, encore en vie...bon, tu vas bosser là dessus alors".
Mon interlocutrice semble partager mon avis à demi-mots, malgré son caractère terre à terre. Délilah Priest ne semble pas du genre à vouloir être pote avec les autres, alors, qu'elle-même reconnaisse le travers de mon supérieur veut dire beaucoup. Néanmoins, son manque d'imagination au boulot me désole. Ce doit être tellement compliqué d'être en permanence pragmatique, cartésien.

-Vous n'en avez peut-être pas besoin à la scientifique, mais croyez-moi, sans imagination, il y a longtemps que j'aurais explosé en cours de route. Vous devriez essayer de temps en temps, ça détend. Et puis...

Sans m'en rendre compte, je deviens pensif, me rappelant de Jorge, ce brave Jorge, immigré mexicain sur le sol australien qui a cru que le cartel ne le retrouverait pas...je peux encore sentir l'odeur du sang, comme un chien affamé.

-Et puis...c'est dingue tout ce qu'on peut obtenir en faisant preuve d'un peu d'imagination...


On m'avait déjà reproché le côté malsain que je pouvais laisser transpirer depuis ma précédente mission. Je ne m'en rendais pas compte mais trois ans au coeur même de la folie des Marquez m'avaient laissé bien plus de marques qu'il aurait été escompté. Heureusement, Delilah arrive à m'arracher au souvenir des images qui se dessinaient devant mes yeux ouverts. Je parle un peu des raisons de mon retour à Brisbane, pas un choix, mais une obligation, parce que le système n'a pas envie de me retrouver avec une balle dans le front. Les funérailles coûtent cher, et la police n'a pas envie de devoir intervenir dans les frais liés à la mort d'un agent en mission. On préfère m'éloigner contre mon gré pour des raisons de sécurité. Je reconnais néanmoins être étonné que le lieutenant Priest connaisse le trou paumé qu'est ma ville natale au nom exotique.

"Donc, si j'comprends ... votre sécurité n'étant plus vraiment assurée, vous voilà dans le coin."


-Exactement, vous avez parfaitement résumé la situation...malheureusement. Je ne sais pas si vous avez entendu parler des arrestations récentes dans le groupe criminel dirigé par la famille Marquez ? Eh bien, c'est dans le cadre de cette affaire.


J'ignorais si la nouvelle s'était répandue jusqu'à Brisbane, mais à Perth, les arrestations avaient fait la une des médias de la côte ouest tant l'influence néfaste du cartel était connue. Bien évidemment, en tant que taupe, je n'avais bénéficié d'aucune gloire ni reconnaissance, simplement la satisfaction du travail accompli et un formulaire de transfert pour Brisbane. Et j'avoue qu'encore aujourd'hui, il m'arrive de penser avec une certaine nostalgie à mes "camarades"du cartel, que j'avais appris à connaître, dont j'avais pu voir le visage au-delà du vernis de la crapule endurcie. Ce qui était effrayant, c'était que finalement, rien ne les différenciaient de nous ou presque.
J'esquisse même un sourire en repensant à Elena Marquez...elle me manquait, l'air de rien.

-Il m'arrive, étrangement, de regretter ces jours, à Perth...on ne croirait pas, mais en trois ans, on arrive à voir du bon, même chez les pires d'entre nous...bon, peut-être pas chez le capitaine Rivers, mais lui, c'est un cas à part.

Une petite touche d'humour pour cacher l'amertume qui commençait à laisser un goût de cendres sur mes lèvres et j'embraye avec la question de l'ancienneté du lieutenant Priest à la police.

"Seize ans que je suis dans la police. Et presque autant que je suis à la section scientifique. C'est quelque chose que j'apprécie beaucoup. Et j'me vois pas vraiment ailleurs. J'compte bien continuer comme ça pendant un moment."

Seize longues années dans la police et presque autant à la scientifique, ça en fait de la bouteille. Ca prouve aussi une certaine dévotion et un amour de son travail.

-Eh bien, si vous vous épanouissez dans votre travail, il n'y a pas de raison que vous changiez, en effet. C'est une bonne chose pour les nouvelles recrues, d'avoir une cheffe qui est en place depuis un moment, ça permet d'avoir une personne référence qui connait le job. Quoiqu'il en soit, et même si nous sommes parti de manière un peu bancale, c'est un plaisir de faire votre connaissance, lieutenant Priest. Pour être honnête, vous me semblez exigeante, mais au moins, vous n'êtes pas méprisante comme le capitaine Rivers. Je sais que je peux avoir l'air souvent ironique mais promis, je viendrais plus dans votre labo sans autorisation. Maintenant, peut-être pourriez-vous me faire visiter votre domaine...officiellement...et quand vous aurez le temps bien sûr, je n'ai pas pour prétention de vous imposer ma présence mais puisque le capitaine Rivers m'envoie visiter les lieux, je me dis que ça pourrait être l'occasion pour nous d'entamer une saine collaboration. Qu'en dites-vous ?

Je fais preuve de la plus polie des courtoisies. Après tout, je lui demande de m'accorder un peu de son temps, qui doit être précieux, mais ça, Rivers s'en balance, il ne prendra pas le temps, lui, de montrer les choses, il préfère refourguer la patate chaude à ses collègues, et au pire, ben...je pataugerai au moment de faire appel au labo, ce serait pas la première fois...mais j'avoue que ce serait du gâchis parce que j'avoue, j'ai un bon feeling avec le lieutenant Priest, même si on a pas fait connaissance dans la joie et la bonne humeur, c'est une femme qui a la tête sur les épaules et je suis convaincu qu'il y a beaucoup de choses à apprendre chez elle.




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Message(#)Welcome to the police department (ft Delilah) EmptyMer 12 Aoû 2020 - 20:41


welcome!
Delilah & Jayden.
On ne touche pas. Non. On ne touche pas aux objets du laboratoire. Aux machines et tout ça. Pour la simple et bonne raison qu'après, il faut tout reparamétrer. Et que Delilah déteste faire ça. Oui. Après, quand c'est quelque chose qui a à peine été déréglée, ça peut aller. Mais quand c'est pire ... quand des analyses sont faussée ou des choses dans le genre, là, oui, c'est pas ... c'est pas agréable du tout. Donc, elle espère bien qu'il va arrêter les conneries et qu'il ne viendra pas au laboratoire simplement pour faire chier les scientifiques et foutre son nez dans des affaires qui ne le regardent pas vraiment ! Du tout.

Ils en profitent pour parler de Rivers. En fait, Delilah ne l'apprécie guère. Mais de toute manière, y'a pas grand monde qui apprécie Rivers. Non. Parce que ... c'est un imbécile. Parce que c'est un boulet. Parce que c'est un crétin. Et qu'il n'aime pas trop voir les femmes au pouvoir. C'est peut-être pour ça, d'ailleurs, que son épouse a préféré demander le divorce. Parce qu'il jouait les empafés de première et qu'elle devait en avoir marre de tout ce machisme. Enfin. Elle n'ira pas poser la question. Mais si elle devait fouiner un peu, oui, sans doute qu'elle comprendrait aisément les ... et bien, les motivations de l'échec de ce mariage. Mais passons. Ca la regarde pas plus que ça. Tout ça pour dire que ... Et bien, oui, qu'il insupporte beaucoup de monde. Et qu'il vaut mieux être un homme et avoir du répondant pour bosser sous ses ordres. "Faut avoir les épaules très solides pour bosser avec lui." Elle a un hochement de la tête. "Parce que j'en connais plusieurs qui ont fait ... qui ont essayé de bosser avec lui. Et ils ont préféré tout lâcher et aller dans d'autres services." Elle ne connaît pas Jay'. Elle ne sait pas vraiment s'il va s'adapter facilement avec Rivers. Ou bien s'il lâchera l'affaire. "J'vous souhaite bien du courage en tout cas." Est-ce qu'elle est prête à lui ouvrir son bureau pour l'écouter pleurer ? Non. pas vraiment. Elle doit déjà s'occuper des membres de son équipe, et de ceux qu'elle doit ramasser à la petite cuillère quand ... quand ils doivent affronter Rivers. Mais vu comment il parle, Delilah ne se fait pas trop de souci pour Jay'. Du moins, c'est ce qu'elle pense. Quant à l'imagination, hein, elle n'a pas vraiment le temps pour ce genre de choses. Non. Elle est là pour ... Elle est là pour bosser. Après, en dehors du boulot, oui, elle ne dit pas. Elle peut en faire preuve. Mais pas au travail. Certes, peut-être que la vie est moins drôle. Mais c'est pas en faisant preuve d'imagination que ça va aider à mettre les méchants derrière les barreaux. "Peut-être. Mais quand on analyse des preuves, l'imagination n'a pas sa place." Et ça ne sera jamais le cas. Extrapôler pour ... chercher ce que ça veut dire, oui. Mais le reste, autant l'éviter. Dans la mesure du possible.

Ils en viennent à parler de la présence de Jayden en ces lieux. En cette ville. Oui. Sa sécurité n'étant plus assurée, oui, il n'avait pas le choix. Non. Il n'avait pas le choix de partir. D'aller ailleurs. "J'en ai entendu parler, effectivement." Elle a un hochement de la tête. "Je devine que vous y êtes pour beaucoup dans cette histoire." Il lui avoue, sans détour, qu'il regrette un peu sa vie sur Perth. Et que ... et que ça lui manque. Elle peut comprendre. Il y a passé trois ans de sa vie. Peut-être plus. Et c'est comme si ... comme si tout avait été jeté à la poubelle, ou presque. Oui. Ca doit être dur pour lui. "Oh, peut-être que vous arriverez à trouver du bon chez Rivers." Elle hausse les épaules. "Après tout, vous allez travailler en étroite collaboration avec lui." Delilah, elle, elle a baissé les bras. Elle ne va pas essayer de convaincre Rivers d'accepter qu'elle ne va pas quitter son boulot. Pas de sitôt en tout cas. Non. Ca n'arrivera pas. Parce qu'elle aime ce qu'elle fait. Parce qu'elle est douée dans ce qu'elle fait. Et qu'elle va continuer comme ça pendant longtemps. Oui.

Ils évoquent également les années de service de Delilah. Elle a ... Disons que ça fait pas mal de temps qu'elle fait ce boulot. Elle aime ce qu'elle fait. Et elle n'a pas vraiment envie d'en changer, non. Ca serait stupide d'en changer alors qu'elle est très douée dans ce qu'elle fait, non ? Jay' en profite pour lui faire quelques compliments, oui. Essayer de la brosser dans le sens du poil, ça ne va pas fonctionner. Mais elle ne dira rien à ce sujet. Non. Pas plus que ça. "Vous pouvez venir. Mais vous ne touchez pas aux machines." C'est tout ce qu'elle demande à dire vrai. Oui. C'est tout ce qu'elle souhaite d'ailleurs. Il lui pose une question. Il voudrait ... visiter officiellement le laboratoire. "D'accord pour une visite." Elle a un hochement de la tête. "Mais j'veux que vos mains soient dans vos poches." Parce qu'ils vont voir pas mal de machines. Et qu'il serait bien capable de lancer une guerre nucléaire, sans le vouloir.
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