CINQ HEURES ! Quatre PUTAIN D'heures a attendre une fucking dépanneuse de merde, puis 30 minutes à attendre un putain de pote de la chauffeuse qui démarre avant même qu'on ait pu lui adresser la parole. J'ai vraiment VRAIMENT eu, à plus d'une reprise, envie de pêter un plomb. La chaleur, la faim et la soif n'aidant sans doute pas, j'étais persuadé à 100% que nous allions passer la nuit dehors. Et au final, après 5h d'attentes, notre délivrance arriva sous forme d'un van VW ! Un vrai van de hippie comme j'en ai eu, moi aussi, à mon arrivé en Australie. Evidemment, il s'arrête et, lorsque la porte s'ouvre, quelle n'est pas ma joie de voir l'homme qui était debout à côté de moi lors du début avant qu'on ne découvre nos binômes !

Ainsi donc, nous voilà en route. Quel soulagement que celui d'être dans ce Van qui sent la weed, les crèmes naturelles et les encens. Je suis tout de suite dans mon éléments et engage directement la conversation avec le couple qui sillonne l'Australie depuis plusieurs mois maintenant.

J'aurais vraiment adoré continuer la route avec eux, mais malheureusement, arrivés à Cameby, ils décident de sortir de l'autoroute et prendre une toute autre direction qui n'est pas du tout Charleville. Ainsi donc, ils nous déposent dans cette petite bourgade qui semble déserte.  « Oh Attend, Jack !» l'interpelle le chauffeur  « Je pense que vous en aurez plus besoin de nous. En plus on a notre guitare donc ...» et il lui tend le yukulele sur lequel le doyen de la course s'est amusé pendant le trajet. A son sourire et son regard, j'ai bien l'impression que le chauffeur à refait sa journée !

C'est donc, d'un commun accord que nous décidons tous les quatre de rester ensemble et trouver un endroit où dormir.Après avoir dépenser nos 25$ pour acheter de quoi préparer des sandwich, des fruits et faire un maigre petit déjeuné pour le lendemain, nous nous mettons en route. Malheureusement, aujourd'hui nous ne sommes vraiment pas chanceux et nous tournons en rond jusqu'à ce que la balise ne sonne la fin de la course.  «On a cas aller là ? » dis-je en indiquant un bâtiment abandonné  «Au moins on sera protéger du vent et des intempéries » expliquais-je en levant le nez au ciel, désignant les nuages menaçant qui sont entrain de se former au dessus de nous. Et, sans leur laisser le choix, je me dirige d'un pas décidé vers l'entrée de ce qui devait être jadis une école.

@May Glitters

Le trajet était long. J’ai pas pu fermer l’oeil. Je suis encore bien trop énervée pour ça. Et c’est pas Jack et sa musique qui m’ont calmé. Bon, peut-être un peu mais je ne le dirais certainement pas. J’ai toujours ma moue boudeuse sur le visage, mes bras croisés jusqu’à ce qu’on nous dépose là où le vent nous a porté apparemment. Sauf que le vent porte pas au bon endroit, j’avais dit des villes peuplées, avec maison et des habitants. J’avais pas dit qu’on devait s’arrêter dans un champ. Il n’y a pas de maisons, pas de vraies lumières à par celles de chaque côté de la route. Il n’y a personne qui roule là non plus. Et de toute façon, le beeper sonne. Est ce que cette journée aurait pu se passer plus mal que ça ?

On a acheté à manger, mais on a nul part où aller. Est ce qu’on va vraiment finir dans les tentes ? Il est hors de question que je dorme avec Martin, pas après cette journée. Il a été odieux, je l’ai certainement été un peu aussi. Mais pas tant que ça. Et puis j’ai trouvé une voiture, 2 fois. La première fois on s’en serait bien passé, et peut-être que la deuxième aussi. Il aurait peut-être mieux valu qu’on reste assis à côté de l’hôtel, au moins on savait où on pouvait dormir. On arrive devant le genre de bâtiments qu’on croise dans les films d’horreur. “Les films d’horreur commencent souvent comme ça.” Et c’est à ce moment là où derrière la télé on dirait tous que ces cons vont crever parce qu’ils n’auraient jamais dû aller là. Mais on a pas vraiment le choix maintenant qu’il commence à pleuvoir. “Cette journée pourrait pas être pire.” Je secoue la tête une nouvelle fois avant d’entrer dans ce truc.


@Martin Murphy @Jack Epstein @Colleen Sainsbury

Spoiler:

« Oh Attend, Jack !» et il le lui donne pour toujours, son ukulele. Un vrai enfant à Noël le gars, Jack qui jubile, il a le plus grand sourire de l'univers et il fera chier que que ce soit sera dans son sillage tant il va en jouer de sa guitare pour bébé.

Mais pour l'heure, ceux qui se font chier, c'est éternellement Ivy et Martin. Pas la peine de justifier quoi que ce soit, vaut mieux les laisser s'envoyer des vannes et des piques jusqu'à ce que l'un ou l'autre abandonne la guerre - ça arrivera jamais, ça.

“Les films d’horreur commencent souvent comme ça.”
« Yep, c'est exactement comme ça que commencent les films d'horreur»

Il les écoute d'une demie-oreille, laisse ses yeux dériver sur l'endroit qui en effet à tout de glauque. Une ancienne école qui aurait la base pour être hantée. Guidant ses prunelles vers Colleen avec qui il partage un coup d'oeil complice avant de souffler, espiègle, à son oreille. « En plus on a les caméras pour la faire à la Blair Witch. » vaut mieux pas que les deux enfants l'entendent fabuler, ils risqueraient de reprendre dans leurs scénarios en les adaptant avec une sorcière possédée. Leur silence rend l'endroit plus effrayant encore, mais Jack lui, ça lui prend un monde entier pour le terrifier.

“Cette journée pourrait pas être pire.”
« Presqu'insultant. » faussement outré, véritablement rieur. Dans la catégorie reine du drama, elle avait de la compétition Ivy mais elle restait toujours championne. «On fait quoi ? On reste ensemble ? Ou on se sépare ?  Pour voir si on trouve une meilleure place ? Dès qu'on trouve un endroit prévient les autres»

Pas fan, pas du tout fan de l'idée de se séparer, il étudie les possibilités. Colleen semble fatiguée, et l'étage a l'air d'être un peu plus calme que les bruits venant de la cave vers laquelle il s'inquiète pas Jack. Mais si c'est dangereux par là, il refuse que sa partenaire s'y expose. « On prend la cave. » Martin et Colleen pourront donc explorer sagement le haut qui semble sage lui aussi, quand il amènera Ivy et son caractère de merde passible d'effrayer n'importe quel démon dans son sillage avec lui. « Soyez prudents. » ça, c'est important. Le reste rien à foutre. Mais sortez-en vivants.

« Vous êtes vraiment pas obligés de nous suivre. » il dédouane les caméramans, tente au moins de. « La bonne télé commence souvent comme ça. » faut leur donner, ils ont de l'humour tout de même.

Il la ferme jamais ce type, vraiment jamais. Je ne lui parlais même pas à lui, je parlais au groupe qu’on a décidé de former pour la nuit. Je pense que c’est mieux pour tout le monde que je ne passe pas ma nuit seule avec Martin. Je le déteste, j’essaie de pas répondre. Ou répondre le moins possible mais c’est plus fort que moi. Il me cherche constamment, et je ne suis pas le genre de personne qui se laisse marcher sur les pieds. Lui aussi apparemment, et j’aurais préféré le contraire. On perd bien trop d’énergie à nous embrouiller sur le chemin, et dans les voitures, et tout le temps en fait. “Ouais je vais tous les réveiller, juste pour les jeter sur toi. Ca a du bon d’être Satan.” Je tourne pas la tête vers lui et je suis le groupe jusqu’à la porte. Je sens qu’on va passer une très, très mauvaise nuit.

On entre, et déjà on se demande qui doit aller vérifier quel endroit. Je soupire, j’aurais pu faire le tour de cet endroit toute seule pour voir s’il y avait réellement des démons à réveiller quelque part. Mais je n’ai pas vraiment le temps de réfléchir que je me retrouve en duo avec Jack pour aller vérifier la cave. “Faut jamais aller dans les caves.” C’est les expériences des films d’horreur que j’ai vu dans ma vie. Mais je suis sûre qu’il vaut mieux que je me retrouve avec Jack en bas plutôt qu’avec Martin. “On risque notre peau là je suis sûre. Si tu me perds c’est sur toi que je jette les démons.” Ok j’angoisse à peine, mais j’aime pas cet endroit. “Tu voulais de l’intimité ?” Je pouffe de rire quand il dit au caméraman qu’il n’est pas obligé de nous suivre. “Tu seras le premier sacrifié si y’a un problème.” Je me tourne vers le caméraman, je suis vraiment sérieuse. Ils en trouveront d’autres des mecs à mettre derrière la caméra. Ils trouveront pas d’autres Jack et Ivy. Alors je m’accroche au poignet de Jack et on commence à descendre les escaliers.

Etait-ce une bonne chose que de laisser partir Jack et Ivy seuls en bas, dans la cave ? Pour Jack je ne pense pas – paix à son âme . Avant que nous ne nous séparons et que j'hérite de sa binôme, je croise le regard du musiciens et formule un  « Sorry mate» silencieux avec ma bouche, croisant les doigts pour le retrouver vivant.

En attendant, j'embarque Colleen au premier étage. Nous en profitons pour faire plus ample connaissance et j'avoue que, pour le peu que je connaisse Jack, j'ai l'impression qu'ils vont bien ensemble tous les deux. Ils forment sans doute un bon duo bien complémentaire et je les envies un peu. Toutefois l'heure n'est pas à la jalousie mais au fait de trouver l'endroit le plus cosy de cette école. Et nous trouvons l'endroit idéal ; l'ancienne bibliothèque. C'est la seule salle qui est encore en meilleur état et la moins poussiéreuse. Et il y a des vieux livres avec lesquels ont peut faire du feu. Parfait.  «Bon et maintenant je propose qu'on fasse une blague aux deux autres coco » et Colleen, contre toute attente, elle me suis dans mon délire.

Alors, très discrètement nous descendons les escaliers et, restant tapis dans l'ombre loin derrière Ivy et Jack, nous faisons des petits bruits chelou et discret. Ayant une passion pour les films d'horreur, je sais parfaitement quels sont les bruits les plus flippant et j'essaie de les retranscrire. Comme le bruit de la craie qui écrit « I know everything about you and your fears » sur un des tableaux de la salle qu'ils n'ont pas encore visiter, un verre qui se brise parce que je l'ai poussé et des gloussements sonores qui ressembles à des rires d'enfants, le tout en étant toujours parfaitement bien caché et quasiment invisible aux yeux d'Ivy et Jack.

“Ouais je vais tous les réveiller, juste pour les jeter sur toi. Ca a du bon d’être Satan.” il pouffe de rire, prend rien, mal alors rien au sérieux dans une école qui n'est probablement pas hantée mais pour laquelle il fera tout comme, rien que pour faire de la bonne télé. « Brûle pas tous tes privilèges la première nuit. » il se moque mais il sait bien que c'est le traitement de faveur qu'elle lui brandit, Ivy qui nargue, là, juste sous les yeux.

Alors, où est-ce qu'il est, le risque? “Faut jamais aller dans les caves.” « On va à la cave. » comme une évidence, comme leur dernière chance quand Ivy et lui partent d'un côté, Colleen et Martin de l'autre. “On risque notre peau là je suis sûre. Si tu me perds c’est sur toi que je jette les démons.” lui, il roule des yeux, lui il a pas peur du tout quand le bâtiment craque bien plus parce qu'il est vieux que parce qu'il est envahi de fantômes et autres bestioles de l'au-delà. « Blablabla, allez suis. » il a vécu assez longtemps pour pas croire aux esprits, ce sera pas une autre nuit dans un endroit mal famé qui va le faire changer d'idée. “Tu voulais de l’intimité ?” et puis quoi encore? qu'il demande en silence, son rire se chargant du reste. “Tu seras le premier sacrifié si y’a un problème.” « Je pensais que c'était sur moi que tu voulais lâcher les démons. J'suis quasi jaloux. » à son tour de se moquer, avant de se détourner vers le caméraman pour s'assurer d'un coup d'oeil bienveillant qu'il avait pas peur lui non plus. Tout va bien.

« I know everything about you and your fears » sur lequel ils tombent, en duo, d'écrit à la craie sur un tableau fissuré d'une salle lambda qui fait partie de celles qu'ils ont fouillées. « C'est quoi ta plus grande peur?  » oh Jack, qui prend rien, mais alors rien pour du vrai, sauf peut-être bien la réponse à la question qu'elle va se tâter à lui donner. Des rires d'enfants les dérangent dans leur plaidoyer, il soupire, amusé. « Des gamins en plus. Même pas des adversaires à notre taille. » envoyez-leur au moins de gros démons passés la puberté.

Je lève les yeux au ciel. Je ne peux pas brûler tous mes privilèges puisqu’ils n’ont pas de limites. Même si, malheureusement, je ne suis ni Satan ni une de ses descendante (ou alors je ne le sais pas). J’attends que Martin s’éloigne, je n’en peux plus de lui aujourd’hui. J’aurais pu le tuer au moins 1000 fois. Je crois que Jack l’a compris puisque c’est moi qu’il emmène dans la cave. C’est flippant les caves mais lui a toujours l’air aussi serein. Je ne sais même pas comment c’est possible. Je grogne en renvoyant ma tête en arrière mais je le suis. “Mais on va pas aller dormir à la cave de toute façon.” Pourquoi il veut aller voir ce qu’il se passe en bas. On pourrait juste dire que cette pièce n’existe pas non ?

J’ouvre de grands yeux étonnés quand il se moque presque de moi. Je le bouscule pas trop méchamment sur le côté. “Tu vas avoir pire sur le dos que des démons.” Il va m’avoir moi et je pense qu’on peut dire que c’est pire parce que moi je suis à 100% réelle contrairement à ces choses de l’au-delà. Même si je pourrais remettre en cause ces croyances quand on descend quelques escaliers. “Toi tu m’as moi, lui il a juste les démons.” On se demande bien lequel des deux est le plus chanceux. Je suis pire que des démons, je suis pire que l’enfer.

On descend et c’est tout sauf rassurant alors instinctivement ma main retrouve celle de Jack. Ce n’est pas la première fois et sûrement pas la dernière. Des mots écrit sur un tableau et Jack ne panique pas quand moi je serre un peu sa main et ne m’éloigne pas de lui ou du caméraman finalement. Jack qui me ramène à la réalité en posant des questions. “J’en sais rien, perdre tout ce que j’ai sûrement ?” Est ce que c’est compté comme une peur ça ? “T’as peur de quelque chose toi ?” Pas des histoires de fantômes en tout cas. Des rires et je ferme les yeux, c’est quoi ce bordel. “Arrête de dire n’importe quoi c’est flippant.” Mais je pouffe de rire en croisant son regard. Le bruit d’un verre qui se brise me fait sursauter. “C’est vraiment pas drôle.”

Et oui je suis fier de ma connerie et oui j'espère que ça va faire flipper un peu les deux gugus qui ont décidé d'aller visiter la cave, ce qui, en soit, est idiot parce que tout le monde sait que ce n'est pas dans les caves qu'il y a les meilleurs emplacements pour dormir. Toujours tapis dans l'ombre, invisible aux yeux d'Ivy et Jack, Colleen et moi enchaînons les bruits de fantômes et autre créatures de la nuit, avant que Jack ne gâche tout. Il est trop rationnel le papy, il n'a pas peur. Et son courage risque de se reporter sur Ivy qui, pourtant, était bien partie pour flipper un coup. Mais peu importe.

Discrètement, j'indique à Colleen de retourner vers les escaliers que nous montons rapidement  «Jack ! Ivy ! » appelais-je les deux autres compagnons d'infortunes  « Rev'nez !» je lance un coup d'oeil vers Colleen puis descend à nouveau quelques marches  « On a trouvé l'endroit idéal pour dormir» j'attends quelques instants le temps que les têtes des deux autres apparaissent dans mon champs de vision  « venez c'est au premier étage» d'un signe de main je leur indique de me suivre et remonte les quelques marches vers l'étage au-dessus.

 «Tadaaaa » m'exclamais-je en entrant dans l'ancienne bibliothèque.  « On a commencé à débarrasser un peu le tout et on peut même faire un feu ici» indiquais-je en montrant un seau en métal.  « Qu'est-ce que vous en dites ? C'est pas mal non ?» ils n'ont pas vraiment le choix à vrai dire.

“Tu vas avoir pire sur le dos que des démons.” une véritable gamine dans une boutique de bonbons, c’est à ça qu’elle lui fait penser Ivy, et ce serait mentir de dire qu’il adore pas la voir comme ça. Elle relaxe un peu, elle pense à autre chose, elle rage moins, et c'est tout à son honneur de respirer un peu plus librement. “Toi tu m’as moi, lui il a juste les démons.” « Ça y est je suis terrifié. » à son tour de souffler, soulagé, rieur aussi. Il a clairement pas peur des bruits.

La cave est flippante, mais ils en ont rien à faire des enfants démoniaques qui eux ont rien pour terrifier qui que ce soit. “J’en sais rien, perdre tout ce que j’ai sûrement ?” il hoche de la tête, juge pas, c'est pas son boulot à lui de juger, c'est pas son boulot à lui de lui dire ce dont elle doit avoir peur ou pas. “T’as peur de quelque chose toi ?” « Perdre ma liberté. » perdre tout ce qu'il a est réducteur, parce qu'il a pas grand chose en soit, pas de possession, que des gens. Et jamais il serait égoïste au point de vouloir garder des humains autour de lui quand ils prendront eux-même la décision de partir ou de rester. Mais sa liberté, ça par contre, c'est la seule chose à laquelle il a tenu toute sa vie. Vieux sage hippie. “Arrête de dire n’importe quoi c’est flippant.” un nouveau rire, un nouveau roulement d'yeux. “C’est vraiment pas drôle.” « Ça l'est un peu quand même avoue. » du moins c'est ce que les pattes d'oie au creux de ses yeux et les fossettes de rire qui creusent ses joues semblent confirmer.

«Jack ! Ivy ! Rev'nez !On a trouvé l'endroit idéal pour dormir» la voix de gamin de Martin reprend des consonances un peu plus viriles.
« Un hôtel? » qu'il pouffe, nargue en secret à l'oreille d'une Ivy à proximité.
« venez c'est au premier étage» il initie le pas, entraîne la blonde à sa suite.
« Attention, les démons aiment avoir une belle vue. » une nouvelle vanne, lui qui s'amuse à son tour, lui qui concède.

«Tadaaaa » la bibliothèque a fière allure, Jack échange un regard encourageant avec Colleen, assuré qu'ils vont enfin avoir une bonne nuit de sommeil devant eux. « On a commencé à débarrasser un peu le tout et on peut même faire un feu ici» il hoche de la tête de plus belle, confirme le tout, prend ses aises et retrouve avec bonheur son ukulele aligné sur son matelas de fortune. « Qu'est-ce que vous en dites ? C'est pas mal non ?» « Super beau boulot. » un nouvel encouragement, un nouveau sourire, et une nouvelle chanson aussi, qu'il improvise, la dédiant à Martin et Colleen qui ont géré comme des champions cette partie de leur expédition.