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 So why don't we go somewhere only we know • Calex 22

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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyMer 17 Juin 2020 - 19:21



So why don't we go somewhere only we know

Quelques jours plutôt.

Je redoutais un peu ce rendez-vous, alors que tout était prêt pour notre départ de quelques jours loin de tout. Les billets d’avion, l’hôtel de luxe, et même certaines des activités que je voulais à tout prix faire, tout était réservé depuis quelques temps maintenant mais il me restait à obtenir l’accord de mon médecin. Tout allait bien depuis le début du deuxième trimestre, à part la fatigue et mon émotivité exacerbée par les hormones, je me sentais bien mieux que durant le premier trimestre, moins anxieuse, moins nauséeuse, et plus épanouie et même si ce voyage en amoureux comptait beaucoup, jamais nous n’aurions prit le moindre risque si on m’avait déconseillé de partir. Alors j’espérais réellement que les nouvelles seraient bonnes et que je pourrais m’évader sereinement avec Caleb pour nos dernières vacances à deux. Nos derniers moments rien qu’à nous avant l’arrivée des jumelles, avant que de deux nous passions à quatre. Et après un examen minutieux, un énième examen, devenu presque banal tant j’avais l’impression d’en avoir tout le temps, la réponse était arrivée et c’était avec un soupir de soulagement et un sourire de satisfaction que j’avais accueilli la nouvelle. Je pouvais partir sans risque. Je pouvais prendre l’avion, je pouvais m’éloigner un peu de Brisbane et prendre du recul avec le côté médicalisé de ma grossesse pour profiter de ces derniers moments où je pouvais encore bouger avant de devenir trop énorme. « Je compte sur vous pour la surveiller. Pour l’obliger à se ménager et pour qu’elle pense à se reposer. Une randonnée de trois heures c’est à oublier, même si vous vous sentez en forme. Tout se passe bien mais ce n’est pas une raison pour forcer et risquer des complications. Profitez de vos vacances pour vous reposer aussi. » Elle s’était adressée à Caleb et si elle s’était sentie obligée de le dire à Caleb, c’était bien la preuve qu’elle ne le connaissait pas. Personne n’a besoin de dire à Caleb qu’il doit me surveiller ou s’occuper de moi, il le fait déjà de lui même. Mais j’avais acquiescé, pas forcément ravie mais tout de même consciente de mes limites. Même si me reposer j’avais l’impression de ne faire plus que ça depuis quelques temps, alors j’espérais quand même pouvoir profiter de ce lieu magnifique où nous allions pour la première fois ensemble. Ce petit paradis, oublié du reste du monde, sans réseaux, sans véhicules, juste de la plage et des montagnes, loin du stress de la vie quotidienne. Un moment à nous, rien que nous. Dix jours sans aucuns contacts quotidien avec le monde réel, dix jours sans téléphone portable, sans internet, dix jours sans doute dur pour lui, loin de son restaurant mais réellement plaisant pour moi. Dix jours de détente, et de plaisir sans aucune obligation, sans aucune contrariété. C’était tout ce que je voulais.

(...)

Ça fait déjà cinq jours que nous sommes installés dans cet hôtel magnifique et que nous sillonnons l'île à mon rythme, lentement et avec des pauses régulières, mais sans aucune pression à gérer. Juste les contrariétés habituelles de la grossesse qui ne sont pas restées à Brisbane malheureusement. Je dois boire régulièrement sauf que deux bébés qui appuient constamment sur la vessie ça m’oblige à visiter toutes les toilettes de l’île, mais j’ai Caleb pour moi toute seule et ça vaut toutes les meilleures vacances. Même si en tant que sportive, je regrette d’être privée de certaines activités à cause de ma grossesse mais comment ne pas apprécier le cadre de ce lieu ? Le calme. La beauté des paysages. L’accueil des locaux. Et cet hôtel si luxueux. Et si je dois dire adieu aux activités nautiques et à la plupart des randonnées trop longues pour moi, et un peu trop risquées, les journées au bord de l’eau sur des plages presque désertes à ce moment de l'année, les balades pieds nues dans la petite rue de l’île, les croisières, la découverte des restaurants de l’île et les soirées sur le sable blottie dans les bras de Caleb, emmitouflée dans une couverture à profiter de sa présence et de cette sérénité que je ressens grâce à lui, je ne peux pas attendre beaucoup mieux. Je me sens vraiment bien, heureuse, sereine, calme et j’ai l’impression que pour la première fois, je me sens réellement optimiste pour l’avenir. Et c’est justement ce cinquième soir alors que je me retrouve avec Caleb sur l’une des petites plages privées de l’hôtel que je me sens le mieux. Depuis longtemps. Très longtemps. Après une journée d’activités diverses et variées, un moment intime plein de tendresse, je me retrouve assisse contre lui, sourire aux lèvres, ma main qui caresse son avant bras, mon dos collé contre son torse, à observer le couché de soleil qui disparaît peu à peu derrière le vaste étendu d’eau. « C’est magnifique. On reviendra ici avec les filles, je veux qu’elles aient la chance de voir toute la beauté de cette île. » Je veux le meilleur pour nos filles et ce lieu c’est pas loin d’être le plus bel endroit que j’ai eu la chance de visiter. Je suis totalement subjuguée par  cette île. J’aime ce lieu, j’aime ce calme, j’aime cette sensation d’être dans un autre monde. Dans notre monde, juste lui et moi. Celui que l’on construit, celui pour lequel il m’a tout pardonné, celui pour lequel j’ai accepté de me faire soigner. Notre vie ensemble, comme ça aurait dû être depuis longtemps. Et c’est en général à ce moment qu’elles se réveillent, au moment où je suis là plus sereine et la plus calme. Elles bougent, se manifestent par des mouvements très légers, je souris en les sentant s’agiter en moi et si c’est encore imperceptible pour lui, par habitude j’attrape sa main et je la pose sous mon haut, sur mon ventre bien arrondi. « Elles sont réveillées. » Je dis juste ça à Caleb, et je regarde la mer qui est calme, en profitant de ce moment où j’ai vraiment l’impression de les sentir en moi, de les sentir avec nous. C’est notre futur, cette vie de famille avec nos deux filles, et j’en prends conscience pleinement désormais. Je ne sais pas si je suis prête, personne ne le sait vraiment non ? Mais je le veux et c’est le plus important. Elles sont là désormais et elles seront avec nous dans quelques semaines. Nos filles. Mes bébés. C’est assez dingue à imaginer, moi maman de deux bébés. Le bruit des vagues est apaisant mais je ne peux pas rester trop longtemps silencieuse, c’est pas mon truc ça. Et je pense à elles, à nos jumelles. Parfois je me demande ce que ma mère aurait pensé, parce que je vais devenir mère à mon tour et elle ne sera pas là pour le voir. Une lueur de tristesse m’envahit mais je ne veux pas que quoique ce soit puisse gâcher ce moment. Alors je me concentre sur les mouvements posant ma main sur mon ventre à côté de celle de Caleb. Nous deux, avec nos deux filles, nos deux bébés, notre famille et je réalise qu’on a toujours qu’un prénom. Je tourne un peu la tête pour regarder Caleb. « Tu devrais bientôt les sentir toi aussi. » Je sais qu’il attends ce moment avec impatience. Le moment où il pourra les sentir bouger à travers mon ventre et j’avoue que je ne suis pas aussi pressée que lui, parce que je redoute un peu le moment où les mouvements ne seront plus comme une légère caresse en moi et que ça deviendra le terrain de jeu de deux bébés mais j’ai encore le temps pour ça. Enfin j’espère. « Peut-être que d’ici là je pourrais différencier les mouvements de chacune de nos filles mais on a toujours pas trouvé de prénoms pour la deuxième et je ne compte pas dire bébé numéro 2 a bougé ! » Et si le premier prénom a été étonnamment simple à trouver et surtout à nous plaire à tout les deux, pour le second c’est beaucoup plus compliqué. J’ai essayé de lui glisser des idées de prénoms qui me plaisent de temps en temps. Au milieu de la liste de course, une idée. Sur des petits mots que je lui laisse sur la cafetière, ou dans ses tiroirs réservés aux ustensiles de cuisine dont je doute même de l’utilité. J’ai même essayé de lui faire regarder des films avec des idées de prénoms que j’aime mais je crains d’avoir échoué lamentablement. Il y a quelques temps, nous nous sommes mis d’accord pour que chacun de nous fassions une liste, et cette fameuse liste s’allonge de jours en jours. De toutes les choses que j’ai avec moi au quotidien cette liste en fait partie. Parce que c’est le prénom de notre fille dont il est question et c’est important. C’est la première chose que nous devons choisir pour eux et c’est quelque chose qu’elles vont porter toute leur vie. « On peut pas les appeler Lucy et bébé 2 tout le temps ça risque d’être un peu mal vu. » Et si on a encore un peu de temps pour se décider, c’est maintenant que j’ai envie d’en parler. Parce qu’on ne trouvera jamais un moment aussi calme que celui la pour parler de nos filles. Pour prendre le temps de se projeter avec elles. Je les sens bouger et c’est assez fou de se dire qu’elles sont deux à grandir en moi. Et encore plus fou de se dire que je vais devoir accoucher de deux bébés. Mais c’est encore une autre étape et d’ici là elles auront chacune leur prénom. Y’a intérêt. Mais pour le moment je veux les sentir toutes les deux, je veux savoir qui bouge et quand, je veux pouvoir créer un lien avec chacune d’elle, et je veux pouvoir les appeler par leurs futurs prénoms. C’est sans doute bête mais je crois que j’en ai besoin. Besoin de les imaginer. Besoin de me projeter dans une vie avec elles, avec Caleb, avec Lucy et cette deuxième petite fille.  « J’ai envie qu’on lui trouve son prénom ici. Sur cette plage. Tu as fini ta liste ? Tu l’as avec toi ? » Je regarde Caleb me tournant un peu vers lui l’air décidé. Je ne vais pas partir d’ici avant qu’on ait trouvé un prénom


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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyVen 19 Juin 2020 - 11:44

Alex & Caleb
“And if you have a minute, why don't we go. Talk about it somewhere only we know ? ”
Pour la dernière fois, on a décidé de partir quelques jours pour profiter de ces derniers moments à deux que l’on ne va pas pouvoir vivre avant de bien nombreuses années. Avant que notre vie ne change complètement avec la naissance des filles. Bientôt cinq mois de grossesse et je n’ai vraiment plus aucune appréhension. Le terme de la grossesse se rapproche de plus en plus et j’ai tellement hâte de pouvoir voir mes filles et les prendre dans mes bras. Le deuxième trimestre se passe beaucoup mieux que le premier, moins de dispute, moins de saute d’humeur pour Alex. Elle grossit de plus en plus mais semble l’accepter assez facilement alors qu’il y a encore quelques semaines elle ne supportait pas l’idée de devoir porter des jeans la taille au-dessus de ses habitudes. De toute façon pour elle les jeans seront certainement bientôt à bannir parce que je ne suis pas sûr qu’elle puisse trouver facilement des jeans assez grands – ou du moins élastiques – pour son ventre de plus en plus arrondi. Mais moi ce nouveau corps, je l’aime bien. Je l’aime même beaucoup. C’est le début d’une nouvelle aventure pour nous, un nouveau départ et je l’attends avec impatience. Mais pour l’instant il est temps que nous prenions le temps de penser à nous. Juste à nous, avant la naissance des filles qui risque de nous prendre tout notre temps et notre énergie. Ici on est tranquilles, surtout en cette période de l’année tout le monde n’a pas l’idée de partir en vacances sur une île. Le point positif ? Il n’y a pas beaucoup de monde, ce qui fait que nous sommes d’autant plus tranquilles. L’hôtel est beau grand et a ce petit côté luxueux qui, je sais, plaît beaucoup à Alex et tout ce qui la rend heureuse me rend heureux aussi. Parce qu’au final son bonheur est la seule chose qui m’importe. La fin du séjour approche déjà et comme presque tous les soirs nous profitons du coucher de soleil tous les deux sur une plage, son dos collé à mon torse, une de mes mains sur son ventre et l’autre sur sa cuisse je profite de cette magnifique vue que nous offre le coucher de soleil en présence de la femme de ma vie et de mes filles, que demander de mieux ? « C’est magnifique. On reviendra ici avec les filles, je veux qu’elles aient la chance de voir toute la beauté de cette île. » Comme à chaque fois que je l’entends parler de nos enfants en disant « les filles » je me mets à sourire. On va avoir des petites filles et je suis littéralement comblé de bonheur – et peut-être un peu de niaiserie – en y pensant. « On leur fera découvrir le monde, toutes les plus belles villes et les plus beaux coins. » Je le pense vraiment. Je veux que mes filles puissent voyager autant qu’elles le veulent qu’elles aient la chance de découvrir tous les pays qu’elles rêveront de visiter. Je veux simplement le meilleur pour elles. Tout comme je veux le meilleur pour Alex. J’embrasse doucement sa joue avant de lui murmurer à l’oreille ô combien je l’aime. Ici je me sens tellement bien. On est loin de tous les problèmes du quotidien, loin de toute la pression de la vie du restaurant, des rendez-vous de suivi de grossesse. Ici on peut s’autoriser à penser juste à nous. À notre bien-être. Alex attrape ma main pour la glisser sous son haut et je sais pertinemment ce que ça signifie, elles sont en train de bouger et à chaque fois j’ai un petit espoir de pouvoir les sentir moi aussi. « Elles sont réveillées. » Je ne dis rien, j’attends pendant quelques secondes, ma main ne bouge pas dans l’attente et dans l’espoir de pouvoir les sentir moi aussi. Mais rien. « Je sens toujours rien... » Je lui dis, un peu d’un air désespéré et certainement un peu triste également. J’ai plusieurs fois posé la question à sa gynécologue à savoir quand j’allais pouvoir sentir mes filles bouger. En fait, à chaque fois que j’accompagne Alex à un rendez-vous je la bombarde de questions, elle doit certainement en avoir marre. « Tu devrais bientôt les sentir toi aussi. » J’hoche doucement la tête. Oui, dans environ deux semaines d’après son médecin. Je vais bientôt pouvoir les sentir bouger, créer un premier vrai contact avec elles, rendre cette grossesse encore plus concrète et réelle pour moi. « Peut-être que d’ici là je pourrais différencier les mouvements de chacune de nos filles mais on a toujours pas trouvé de prénoms pour la deuxième et je ne compte pas dire bébé numéro 2 a bougé ! » Sa réflexion me fait rire alors que ma main caresse avec douceur et tendresse son ventre, mon sourire ne quitte définitivement pas mon visage. « Bah au moins bébé numéro deux c’est original, elle risque pas d’avoir une camarade de classe qui a le même prénom qu’elle. » Bien sûr que je ne suis pas sérieux. Et si le premier prénom a été étonnamment simple à trouver je sais que ça sera différent pour le deuxième. Lucy. On s’est très vite mis d’accord. Alex l’a proposé, j’ai tout de suite aimé alors on a décidé de rester sur ce prénom pour l’une d’entre elles. Par contre pour le deuxième c’est une autre histoire. Je n’aime pas les prénoms qu’elle me propose et elle n’aime pas ceux que je lui donne. « On peut pas les appeler Lucy et bébé 2 tout le temps ça risque d’être un peu mal vu. » Une nouvelle fois je lâche un petit rire et je resserre un peu plus mon étreinte sur elle pour la serrer un peu plus contre moi. « C’est toi qui est difficile, t’aimes aucun prénom que je te propose. » Cette fois je l’avoue oui, je suis peut-être un peu de mauvaise foi parce qu’on est deux à ne pas réussir à se mettre d’accord. « J’ai envie qu’on lui trouve son prénom ici. Sur cette plage. Tu as fini ta liste ? Tu l’as avec toi ? » Si elle est terminée je ne sais pas parce que plus j’y pense plus je vais trouver des prénoms que j’aime alors autant commencer par mettre nos listes en commun. Je sors mon portable et va dans les notes, le tenant de façon à ce qu’Alex ne puisse pas tout lire. Je veux qu’elle découvre cette liste petit à petit pour qu’elle puisse me donner son avis sur les prénoms donnés. « Je commence par te donner les trois premiers prénoms sur la liste et tu me dis si tu aimes ou pas. » J’espère sincèrement que nous allons réussir à se mettre d’accord ce soir, pour pouvoir les appeler toutes les deux par leur prénom. « Athénaïs ? Je l’aime beaucoup celui-là. » Et parce que je l’aime beaucoup je suis presque sûr qu’elle ne va pas l’aimer mais je tente quand même, au cas où. « Jude ? » Encore un de mes prénoms préférés mais une nouvelle fois, je doute qu’elle soit d’accord avec moi. « Evanna ? » J’attends patiemment son avis sur les trois prénoms que je viens de lui donner même si je ne pense pas que la conversation soit déjà terminée. « À toi, donne-moi trois prénoms qui sont sur ta liste. Peut-être qu’on en aura en commun. » On peut toujours être optimiste, on ne sait jamais. On a bien réussi à trouver Lucy en seulement quelques minutes.
© nightgaunt


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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyVen 19 Juin 2020 - 20:53



So why don't we go somewhere only we know

Que ce soit lors de notre voyage en Nouvelle-Zélande, ou ce voyage sur cette petite île, être seule avec Caleb, loin de Brisbane, loin de tout, me fait un bien fou. Ces dernières semaines ont été assez agitées, voir même totalement agitées enfaîte. Depuis l'annonce de ma grossesse, nous avons eu peu de temps vraiment à nous. Entre le déménagement, les premiers mois de ma grossesse compliqués, entre les complications et les hormones qui m'ont fait vivre trois premiers mois délicats et qui ont aussi fatigué Caleb, sans oublier les rendez-vous médicaux, et les questionnements liées à cette situation, me retrouver sur cette page blottie dans ses bras, à ne penser à rien d'autres qu'à nous, j'en avais réellement besoin. Vivre à un rythme plus lent, en pensant qu'à nos envies et nos besoins, tout en profitant du paysage que nous offre cette île, c'est un réel moment d'apaisement que je vis là, alors que je partage avec Caleb l'idée d'emmener nos filles un jour ici. « On leur fera découvrir le monde, toutes les plus belles villes et les plus beaux coins. » Découvrir le monde avec Caleb, avec nos filles, c'est un projet de vie qui me plaît, beaucoup. Je souris à ses mots, et si nos voyages ne seront plus jamais les mêmes, je m'imagine assez facilement regarder nos filles courir sur cette plage. Je ne pensais pas qu'un jour je pourrais avoir des projets de vie de famille, que je pourrais même un jour avoir une famille. Mais c'est pourtant bien ce que je vais avoir dans quelques mois, une vie de famille, avec Caleb. Le seul pour lequel j'en suis là aujourd'hui et le seul avec qui je veux vivre tout ça. Enceinte de jumelles, enceinte et surtout épanouie. Je suis heureuse grâce à lui et j'arrive à être sereine malgré tout. Tout ça c'est uniquement grâce à sa présence à mes côtés. Je suis heureuse aussi de sentir mes filles bouger, une chose assez folle au vue de mon passif. Et, je sais que lui n'attends que ça désormais. Ils leurs parlent, ils caressent mon ventre constamment en espérant sans doute pouvoir les sentir réagir mais il va devoir patienter encore un peu et j'entends sa déception quand il me dit qu'il ne les sent toujours pas. Et alors qu'il caresse mon ventre, j'ai l'impression de les sentir s'agiter un peu plus, mais je ne dis rien à Caleb pour ne pas lui donner de faux espoirs. Il les sentira bientôt, quand elles taperont contre mon ventre, au point de me réveiller la nuit, et à ce moment ce sera sans doute moi qui espéra qu'elles se calment, mais pour le moment, cette sensation est plutôt agréable et les caresses délicates de Caleb n'en sont que plus plaisantes. Et c'est presque à ce moment, alors que je sens les filles bouger, que je rappelle à Caleb que l'on a toujours qu'un seul prénom pour nos deux filles. Et si on a encore le temps, j'aimerais que nos deux filles aient chacune leur prénom. En soit pour le moment c'est 'les jumelles', 'les filles', mais on les a déjà vu plusieurs fois à l’échographie et elles sont bien deux, deux bébés et je trouve qu'il est temps qu'elles aient chacune leur propre identité pour pouvoir avoir un moment privilégié avec chacune d'elles. C'est très con puisqu'elles sont ensembles pour le moment, mais c'est ce dont j'ai besoin, ce que je veux pour elles. Je plaisante un peu sur l’appellation pour notre deuxième fille ce qui semble faire rire Caleb qui blague à son tour sur l’appellation 'bébé numéro deux'. « Mais dis donc, tu es drôle ce soir chéri ! » J'ironise un peu, rien qu'un peu en entendant sa remarque sur l'originalité du prénom, mais même s'il ne semble pas être sérieux, moi je le suis un peu plus quand je lui confirme que je ne veux pas avoir à parler d'elles en disant Lucy et bébé 2. Ça me semble si péjoratif à dire comme ça, et si je le dis sur le ton de la plaisanterie, au fond, je sais qu'il va falloir que l'on se mette d'accord Caleb et moi. Il me serre un peu plus contre lui et je laisse ma tête se reposer sur son épaule, laissant mon corps se détendre contre lui. Et je suis bien, détendue, si à l'aise que je ne suis même pas vexée une seconde par sa remarque. Je suis difficile ? Sans doute mais il l'est aussi mais je trouve ça normal d'être exigeante, on parle du prénom de nos enfants quand même. Pas du plat que l'on va manger, ou de la couleur de notre chambre. « Tu es tout aussi difficile que moi mon chou. » Mon chou, ce surnom horrible (un surnom parmi d'autre) que je m'amuse à lui donner quand je veux l'embêter. « Et si tu proposais des trucs biens peut-être que je serais moins difficile aussi. » Remettre la faute de notre indécision sur lui, c'est tellement moi, et il en a l'habitude mais là je le taquine, sans être sérieuse. Encore une fois, après tout c'est une décision important, une décision que l'on doit prendre ensemble et si on doit y passer la nuit, ça ne me pose pas de problème, mais on trouvera son prénom ici, et ensemble. Sur cette plage et pour ça, je lui suggère de partager enfin la liste des prénoms auxquels nous avons réfléchis et je le vois sortir son téléphone. Je tourne la tête pour l'observer faire, et je souris en voyant son fond d'écran qu'il a changé récemment pour mettre une photo qui met bien en évidence mon ventre arrondi. Je ne suis pas fan de toutes ces photos de grossesse, mais je sais que lui il aime me voir enceinte, énorme, alors je ne dis rien le laissant fouiller dans son portable pour afficher la note contenant les prénoms. Note qu'il cache en partie avec sa main. « Tu sais que si j'avais su que tu gardais la liste dans ton téléphone, j'aurais pas pu me retenir de fouiller. » Il est pas un grand adepte de la technologie alors j'ai même pas pensé à regarder dans son téléphone, et puis il aurait pas vraiment apprécié d'ailleurs. Moi j'ai opté pour la version papier et je sors de mon sac une feuille un peu chiffonnée d'avoir été trimbalée partout avec moi, tout en hochant la tête à sa proposition. « Va s'y je t'écoute. » Et tout en l'écoutant, je lis les prénoms affichés sur son écran de téléphone et quand je lis tout en l'entendant me prononcer ce premier prénom, je me dis qu'on est pas couché encore. Et alors qu'il me propose trois prénoms, je réfléchis à ce que je peux lui répondre pour ne pas trop me montrer catégorique même si pour l'un je vais être obligée de l'être. « Alors déjà Athénaïs tu oublies, je n'aime vraiment pas, mais pas du tout. Je préfère encore bébé numéro 2, c'est dire. » Bon peut-être que je suis un peu trop directive pour le coup, mais Athénaïs c'est un non catégorique. « Jude mouai ça peut passer mais je préfère Jade. » Je lui ai déjà dis par texto et je sais que lui n'aime pas, mais tant pis je lui rappelle et comme ça, s'il refuse Jade, ça me donne une excuse pour refuser Jude. « Et pour Evanna, c'est pas dans ma liste et sûrement pas le premier auquel je pourrais penser, mais étonnamment tu peux le garder de côté. Pour le moment du moins. » Je fais des efforts, essayant de ne pas refuser toutes ses propositions et essayant de garder mes non catégoriques pour les propositions du style Athénaïs. « À toi, donne-moi trois prénoms qui sont sur ta liste. Peut-être qu’on en aura en commun. » Je souris quand il ose penser qu'on aura un prénom en commun, parce que ça me semble mal embarqué pour le moment et puis on est franchement pas réputé pour avoir des goûts similaires. « C'est beau de rêver ! » Je lui souris tout en dépliant ma feuille essayant de cacher au maximum la longue liste, très longue liste, de prénoms que j'ai noté au fil des jours. Je la connais presque par cœur, je sais quels sont les prénoms que je préfère dessus, mais je choisis de lui donner trois prénoms que j'aime beaucoup mais qui ne sont ceux que j'affectionne le plus. « Alors moi j'ai pensé à Naya, Emmy et Julia. » Je marque une légère pause, toute petite avant de reprendre. « Lucy et Naya Anderson, c'est pas mal non ? » Je lui souris essayant de le convaincre avec mes atouts, mais je sais que ce n'est pas en clignant des yeux de façon un peu coquine que j'aurais le dernier mot, mais ça m'amuse quand même de le faire.


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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyMar 23 Juin 2020 - 22:28

Alex & Caleb
“And if you have a minute, why don't we go. Talk about it somewhere only we know ? ”
Depuis le début de notre voyage j’ai l’impression d’avoir la tête dans les nuages tant je me sens heureux. Comme on l’avait fait en Nouvelle-Zélande cet été, on s’est coupés du monde pour nous enfermer dans notre bulle et nous éviter tous les tracas du quotidien. Aujourd’hui notre couple est la seule chose qui m’importe. Et ça, jusqu’à la fin de nos vacances. Nous et bien sûr nos enfants qui arriveront enfin parmi nous dans quelques semaines. Parce que depuis quatre mois je pense à elles tous les jours, toutes les heures, tout le temps. Je me pose tout un tas de questions, j’ai douté de mes capacités à être un bon père et surtout je ne me pensais pas capable d’accueillir des jumeaux. C’est beaucoup de boulot, beaucoup de dépense et beaucoup moins de sommeil et je pense que si je m’en suis rendu compte bien plus rapidement qu’Alex c’est simplement parce que j’ai plus ou moins vécu ça avec la naissance de mes sœurs. Sauf que je ne me levais pas la nuit, mais je les entendais pleurer et je voyais bien qu’elles donnaient énormément de travail à mes parents. Mais maintenant toutes mes craintes ont disparu et je suis impatient à l’idée de pouvoir rencontrer mes filles, ou même simplement de pouvoir les sentir bouger. Parce qu’Alex peut déjà les sentir bouger et je ne sais pas si c’est étrange à dire, mais oui, je suis presque jaloux. Elle a une connexion avec nos enfants que je n’aurais jamais et dire que je ne me sens jamais un peu exclu serait mentir. Pourtant je sais que ce n’est pas volontaire de sa part mais oui, je me sens un peu mis de côté. J’ai lu que c’était assez récurrent chez les futurs papas. Encore une fois Alex les sent bouger et c’est naïvement avec un peu d’espoir que je pose ma main sur son ventre mais non. Rien. Encore une fois. Je suis déçu et j’ai beaucoup de mal à le cacher. Après la petite agitation de Lucy et bébé numéro deux Alex me fait justement remarquer que nous n’avons pas encore trouvé de prénom à notre deuxième fille et c’est avec humour que j’y réagis. « Mais dis donc, tu es drôle ce soir chéri ! » Oui parce qu’au final on a encre largement le temps de lui trouver un prénom alors que je me contente de sourire, me rappelant par la même occasion nos conversations passées pour lui trouver un prénom. Se mettre d’accord était littéralement impossible, c’est la raison pour laquelle la sœur de Lucy est toujours appelée bébé numéro deux. « Tu es tout aussi difficile que moi mon chou. Et si tu proposais des trucs biens peut-être que je serais moins difficile aussi. » Cette fois je ris un peu tout en la frappant doucement sur l’épaule. « Les prénoms que je te propose sont super, c’est toi qui a des goûts qui laissent à désirer. » C’est bien plus facile de rejeter la faute sur elle. En fait, on a juste des goûts complètement différents et je me demande encore comment on a réussi à se mettre d’accord aussi facilement pour Lucy. « Et puis, on devrait me laisser choisir moi. C’est toi qui a proposé Lucy. » Et j’ai accepté parce qu’il s’agit d’un prénom que j’aime moi aussi beaucoup mais ça, ça ne compte pas. Je sais que je suis de mauvaise foi avec cette histoire de prénom mais en même temps, ça me semble vraiment important. Pour elle aussi puisqu’elle me propose de choisir le prénom ce soir, idée que j’accepte avec grand plaisir tout en sortant mon téléphone pour relire cette fameuse liste. « Tu sais que si j'avais su que tu gardais la liste dans ton téléphone, j'aurais pas pu me retenir de fouiller. » Il est vrai que je ne suis pas du tout un adepte de la technologie et je suis moi-même étonné d’avoir eu l’idée de garder cette liste sur mon téléphone plutôt que sur une feuille de papier que j’aurais gardée avec moi ces derniers jours. Je commence par lui donner les trois premiers prénoms de ma liste : Athénaïs, Jude et Evanna. J’attends son avis sur chacune de mes propositions même si je m’attendais à l’entendre les critiquer toutes les unes après les autres. « Alors déjà Athénaïs tu oublies, je n'aime vraiment pas, mais pas du tout. Je préfère encore bébé numéro 2, c'est dire. » Je fronce les sourcils ne comprenant pas pourquoi elle déteste tant ce prénom que pourtant moi, j’aime tout particulièrement. C’est pourquoi je me permets d’insister un peu. « Mais pourquoi ? C’est super beau, original et assez mignon. »  Pourtant elle déteste et je suis persuadé qu’elle ne saura pas vraiment me dire pourquoi mais avoir de continuer à défendre Athénaïs, je la laisse me donner son avis sur les deux autres prénoms. « Jude mouai ça peut passer mais je préfère Jade. » Je grimace en l’entendant m’exposer sa préférence pour Jade. Elle sait que je n’apprécie pas parce que je lui en avais parlé par message. « Et pour Evanna, c'est pas dans ma liste et sûrement pas le premier auquel je pourrais penser, mais étonnamment tu peux le garder de côté. Pour le moment du moins. » Elle vient vraiment de me dire qu’elle acceptait qu’on laisse de côté une de mes propositions ? J’en suis presque choqué. Elle ne peut pas le voir mais je souris. Maintenant c’est à son tour de me donner trois noms de sa liste et alors que moi j’ai opté pour l’option portable, elle a choisi la feuille de papier. Comme quoi on peut tous les deux être très étonnants. Je laisse ma main caresser doucement sa cuisse et l’autre se pose à nouveau sur son ventre. « Alors moi j'ai pensé à Naya, Emmy et Julia. » Bon…C’est officiel, on est pas prêt de réussir à se mettre d’accord et c’est sans plus tarder que je lui réponds en secouant la tête de droite à gauche. « Il est hors de question que j’appelle ma fille Naya, c’est de loin la pire proposition que tu m’aies faite. » Je ne suis pas tendre mais en même temps elle ne l’est pas non plus quand elle n’est vraiment pas d’accord avec une de mes idées. « Et Emmy non. Ça me fait trop penser aux Emmy awards. » Drôle de comparaison oui, je sais mais c’est vraiment la première chose qui m’a traversée l’esprit quand je l’ai entendu me donner ce prénom. « Julia pourquoi pas. Enfin on peut quand même trouver mieux. Comme Athénaïs par exemple. » J’ai bien compris qu’elle détestait ce prénom mais j’essaie une dernière fois, juste a cas où. « Lucy et Naya Anderson, c'est pas mal non ? » C’est avec un sourire aux lèvres et en battant des cils de manière exagérée qu’elle tente elle aussi sa dernière chance, ce qui me fait rire mais je ne compte pas la laisser gagner. « J’ai dit non ! Abandonne ce prénom Alexandra. » Je l’embrasse doucement sur le coin des lèvres avant de regarder une nouvelle fois ma liste alors que mes doigts se baladent toujours sur sa cuisse. « Alaska ? Violet ? Amelia ? » Je sais déjà qu’elle ne va pas aimer Alaska, j’émets de sérieux doutes sur Violet mais je me dis qu’Amelia pourrait toujours subir le même sort qu’Evanna ; un peut-être. « Si on choisit une de mes propositions, tu pourras me demander de faire absolument tout ce que tu veux pendant deux jours. » Ces quelques mots sont murmurés dans son oreille et oui, je sais que c’est un peu moche de ma part mais je l’assume.
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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyJeu 25 Juin 2020 - 22:05



So why don't we go somewhere only we know

S'il y a une chose qui ne change pas même ici dans ce lieu magique, c'est nos goûts qui sont vraiment différents. Et si chez nous, nous n'avons pas réussi à nous mettre d'accord sur un deuxième prénom, je veux profiter de ce moment à part, de ce moment sans pression pour prendre le temps d'en discuter ensemble. Ici sur cette plage, bien calée dans ses bras, c'est le moment que j'ai choisi pour évoquer l'absence de prénom pour notre deuxième fille alors que je les sens s'agiter et se manifester. Mais visiblement, les choses ne vont pas être si simples que ça. « Les prénoms que je te propose sont super, c’est toi qui a des goûts qui laissent à désirer. » Qu'est-ce que je peux bien répondre à ça ? Je crains que l'on soit aussi difficile l'un que l'autre, ou du moins que l'on a chacun notre style et qu'il est bien différent. Mais alors qu'il me frappe doucement l'épaule en riant, je lui réponds avec une grimace. Une réponse très mature donc. Mais mes goûts ne sont pas si pourris qu'il ne le prétends, puisque comme il le dit si bien, c'est moi qui ais proposé Lucy et il a accepté et aimé. Donc mes goûts sont bons, mais au lieu de lui répondre ça, je réagis à ses mots. Enfin au soit disant fait que ce serait à lui de choisir le prénom de notre deuxième fille. Une suggestion qui ne me plaît guère, enfin il est bien hors de question qu'il choisisse tout seul. « Déjà tu étais d’accord pour Lucy donc techniquement on a choisi ensemble. Et c’est moi qui supporte tout les inconvénients de la grossesse, alors je devrais avoir le dernier mot sur tout tant qu’elles sont encore en train de me déformer tout le corps. » Jouer la carte des inconvénients de la grossesse c’est un peu facile et si lui n’a ni les hormones, ni les nausées, ni la fatigue, ni le corps qui change, ni les jambes lourdes, ni la vessie prête à exploser toutes les trente secondes (ou presque) il doit me supporter moi avec tout ça et c’est clairement pas un cadeau pour lui. Il aurait bien mérité le droit de choisir le prénom de nos filles lui aussi, mais c’est un choix trop important pour que seulement l’un de nous en soit satisfait. Et c’est bien pour trouver un compromis qui nous plaise à tout les deux que l’on a eu l’idée des listes. Une liste avec beaucoup d'idées en espérant qu'un miracle arrive et que l'on trouve le prénom parfait. Mais en me dévoilant les premiers noms, je comprends vite que la tâche s'annonce compliquée. Athénaïs c'est un non catégorique de ma part et pourtant il insiste. « Mais pourquoi ? C’est super beau, original et assez mignon. » Je lève les épaules parce qu'il veut savoir pourquoi je n'aime pas ce prénom ? Mais j'en sais trop rien moi, juste je l'aime pas. « Beau c'est très subjectif ça, et puis pour l'originalité d'accord c'est original mais j'aime pas. » Pas Athénaïs, pas Jade ni Jude non plus puisque je sais sa préférence et on a clairement pas la même. Par contre, dans le lot de ses propositions je me dis qu'Evanna peut être à garder, au moins en attendant la suite de sa liste. J'espère qu'il ne trouvera pas pire qu'Athénaïs. Sinon il restera toujours Evanna, ou mes propositions à moi. Je sors ma liste, une feuille avec un tas de prénoms, et alors que je propose mes trois premières suggestions, Naya, Emmy et Julia, ses mains se baladent sur mon corps, et ma main rejoins la sienne sur mon ventre. A défaut d'être prêt à se mettre d'accord, au moins le moment que l'on passe sur cette plage est sacrément agréable. Il critique à son tour mes propositions, faisant même preuve d'un non catégorique pour Naya. Bon au moins Athénaïs et Naya on oublie. Et Emmy aussi. Je rigole à sa remarque mais avant que je n'ai le temps de réagir, il semble être plutôt ouvert à l'idée de Julia. Enfin en apparence, puisqu'il relance l'idée d'Athénaïs. «  Désolée mon chou, mais notre fille ne s'appellera pas Athénaïs, mais là ou je suis d'accord avec toi, on peut trouver mieux que ça. » Je sais qu'il disait mieux que Julia, mais moi c'est clairement mieux qu'Athénaïs auquel je fais référence. Après pire, j'ai du mal à voir ce qu'il peut proposer de toute façon. Et puisqu'il a essayé d'insister avec son idée, j'insiste aussi de mon côté, avec des atouts que lui n'a pas. Ou qu'il n'ose pas mettre en avant. Et j'arrive à le faire rire, j'arrive même à obtenir un baiser, mais ça reste un non pour Naya. Je fais semblant de bouder quand il me dit d'abandonner ce prénom, et il me propose trois autres prénoms. « Tu es en train de te moquer de moi là ? Alaska ? Violet ? Et après quoi ? Washington, Paris, Rouge ? Et après tu oses dire que j’ai des goûts qui laissent à désirer. » Je rigole pour le moment, mais j’ai de plus en plus de doutes sur le prénom de notre deuxième fille. Parce qu’on est clairement pas d’accord et plus il me propose des choses plus je sens que ça se complique et si en plus j'y mets toute ma mauvaise foi on va pas s'en sortir. « Amélia au moins c’est un vrai prénom. On avance. » Pas du tout enfaîte mais j’essaye de garder un semblant de positif sans me dire qu’on risque de passer encore beaucoup de temps sur cette plage à ce rythme, pas que ça me dérange, loin de là mais à ce rythme on aura jamais assez de cinq mois pour trouver un prénom. « Si on choisit une de mes propositions, tu pourras me demander de faire absolument tout ce que tu veux pendant deux jours. » Et alors qu’il me fait un chantage bien particulier avec des mots murmurés au creux de l'oreille, je lève les yeux au ciel tout en riant un peu à sa proposition. « Seulement deux jours ? Ça vaut pas le coup. » Je me retourne pour lui faire face et je m'amuse de sa proposition. Il est joueur visiblement et je commence à comprendre pourquoi ses mains se baladaient avec insistance sur mes cuisses depuis quelques minutes. « Et puis on sait tout les deux que je n’ai pas besoin d’accepter ce chantage, tu fais déjà tout ce que je veux. » Je me penche vers lui mais je ne l'embrasse pas. Je reste à quelques centimètres à le regarder sourire aux lèvres, vraiment amusée par sa tentative de corruption. Il me surprends et m'amuse. Mes lèvres effleurent les siennes, avant de se poser sur sa joue. « Je salue ta tentative bébé, mais même si c'est tentant, tu ne m'auras pas comme ça. » On parle du prénom de notre fille quand même et je m'imagine mal lui expliquer que son prénom je ne l'aime pas mais pour du sexe j'ai accepté de céder et de laisser son père décider tout seul. Quand même pas. Je finis par l'embrasser quand même parce que j'en ai envie, et je finis par le pousser sur le sable en souriant. Je m'allonge à ses côtés et comme pour lui montrer que je suis décidée à ne pas me laisser avoir par son chantage, je propose d'autres prénoms. « Aya. » Juste parce qu’il a été si catégorique avec Naya, je lui propose Aya en premier. C’est sans doute mon côté qui aime l’embêter qui me pousse à proposer ce prénom que je n’aime pas spécialement en plus. « Haley, Zoey. Ça au moins c’est des vrais prénoms. » Sous-entendant pas comme ses propositions de villes, d’états ou de couleurs.


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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyDim 28 Juin 2020 - 17:31

Alex & Caleb
“And if you have a minute, why don't we go. Talk about it somewhere only we know ? ”
Quel que soit le lieu dans lequel nous nous trouvons, peu importe à quel point cette plage peut être paradisiaque il y a bien une chose qui ne change pas : notre incapacité à se mettre facilement d’accord. Et cette fois ça ne peut pas se terminer en pari, on parle quand même du prénom de notre deuxième enfant et il faut réellement qu’on finisse par se mettre d’accord et surtout qu’on trouve un prénom qui nous plait à tous les deux. On l’a déjà fait une fois, Lucy, ça a été rapide à trouver. « Déjà tu étais d’accord pour Lucy donc techniquement on a choisi ensemble. Et c’est moi qui supporte tout les inconvénients de la grossesse, alors je devrais avoir le dernier mot sur tout tant qu’elles sont encore en train de me déformer tout le corps. » Elle va sérieusement utiliser cette carte-là pour avoir le dernier mot ? Sauf que cette fois je ne compte pas la laisser gagner, moi aussi je veux pouvoir choisir le prénom de notre deuxième fille mais je sens qu’elle ne va aimer aucune – ou quasiment – aucune de mes propositions. « Sauf que comme tu aimes tant me le rappeler, c’est grâce à moi que tu es tombée enceinte. Donc je pourrais aussi avoir le dernier mot, parce que sans moi on aurait jamais cette conversation. » Même si généralement je lui réponds que je refuse de prendre toute la responsabilité de sa grossesse, pour une fois ça m’arrange plutôt bien et je suis sûr que pour elle ça sera l’inverse. Comme je m’en doutais, je lui donne trois prénoms et elle n’en retient qu’un seul et malheureusement pas celui que je préfère. Je comprends bien qu’Athénaïs ne sera pas envisageable parce qu’elle ne l’aime pas du tout mais pourtant j’insiste encore un peu parce qu’au final je n’ai rien à perdre. J’écoute ses propositions et mes doutes se confirment : nous n’avons vraiment pas les mêmes goûts. Sa main rejoint la mienne posée sur son ventre et instinctivement j’entremêle nos doigts. J’en profite pour critiquer à mon tour ces trois idées tout en appuyant encore une fois le prénom d’Athénaïs que j’aime particulièrement. « Désolée mon chou, mais notre fille ne s'appellera pas Athénaïs, mais là ou je suis d'accord avec toi, on peut trouver mieux que ça. » Mieux que Julia. On peut trouver mieux que Julia. Je sais qu’elle dit ça pour me provoquer encore une fois mais je ne réagis pas et je me contente de lui donner trois autres prénoms que j’apprécie. Alaska, Violet et Amelia. Je sais très bien qu’elle n’aimera pas les deux premiers mais je tente quand même ma chance. « Tu es en train de te moquer de moi là ? Alaska ? Violet ? Et après quoi ? Washington, Paris, Rouge ? Et après tu oses dire que j’ai des goûts qui laissent à désirer. » Je lève les yeux au ciel tout en tapant doucement sur son épaule. Je ne peux pas vraiment dire quelque chose parce que je savais très bien qu’elle n’allait pas aimer ces prénoms mais je vais commencer à désespérer. « T’es prévisible, je savais que t’allais pas aimer. » C’est avec plaisir que je la taquine un peu parce qu’en soit elle est tout sauf prévisible, elle parvient même à me surprendre un bien grand nombre de fois. « Amélia au moins c’est un vrai prénom. On avance. » Je lâche un petit rire amusé, le regard un peu perdu vers l’entendu d’eau. On avance oui. Elle aime bien Evanna, elle ne semble pas détester Amelia mais par contre elle a vraiment une dent pour les prénoms que je préfère. « Et ça te plait ? » Elle va certainement me dire que ce n’est pas catastrophique mais que ce n’est pas non plus un prénom qu’elle aime vraiment beaucoup et je suis déjà blasé de cette réponse qu’elle ne m’a pas encore donnée. Malgré le fait que nous sommes encore en train de chercher désespérément un prénom que nous apprécions tous les deux nous passons tout de même un bon moment. Elle dans mes bras, moi qui caresse son ventre et sa cuisse. J’accompagne d’ailleurs ce dernier geste d’une proposition qui pourrait potentiellement l’intéresser même en en soit, je doute qu’elle accepte. On parle quand même du prénom de notre deuxième fille, pas de la pizza à commander pour ce soir. « Seulement deux jours ? Ça vaut pas le coup. » J’étais en train de l’embrasser doucement dans le cou et je m’arrête. Parce qu’elle vient de trancher, elle refuse ma proposition alors elle n’aura pas d’autres baisers dans le cou. Elle se retourne vers moi et je n’hésite pas à lui répondre. « Deux semaines ? » Là, ça vaut le coup non ? Elle passe de deux jours à deux semaines au fond elle est gagnante. « Et puis on sait tout les deux que je n’ai pas besoin d’accepter ce chantage, tu fais déjà tout ce que je veux. » Une seconde fois je lâche un petit rire parce qu’au fond elle a raison. Elle approche ses lèvres des miennes et j’attends patiemment qu’elle m’embrasse mais elle ne le fait pas. Elle ne bouge plus, elle me regarde et alors que je me mords la lèvre mes yeux glissent sur les siennes. Elle s’approche encore de moi alors je me dis qu’elle cède et qu’elle va enfin m’embrasser mais non, ses lèvres se posent sur ma joue. « Je salue ta tentative bébé, mais même si c'est tentant, tu ne m'auras pas comme ça. » Depuis quand est-ce qu’elle m’appelle bébé elle aussi ? Cette constatation qui pourrait pourtant sembler banale ne l’est pas réellement pour moi parce qu’elle reste habituellement moins démonstrative que moi sur ce point. « Tant pis pour toi. » Je lui dis tout en haussant les épaules et en affichant un sourire amusé. De toute façon, je me doutais pertinemment que ma tentative de corruption ne fonctionnerait pas si facilement mais qui ne tente rien n’a rien, alors je ne regrette pas d’avoir tenté ma chance. Enfin, elle finit par m’embrasser et appréciant pleinement ce baiser je laisse ma main caresser sa joue avant de la passer dans ses cheveux. Mais elle ne semble pas prendre ce baiser autant au sérieux que moi parce qu’elle finit par me pousser sur le sable et ça semble l’amuser et moi aussi finalement, même si j’aurais préféré prolonger ce baiser. « Aya. » Un sourcil soulevé, je me redresse un peu en m’appuyant sur mes coudes tout en la regardant d’un air très sérieux. « Aya ? » Je lui demande une première fois. « Aya ? » Je me répète volontairement et j’attrape un peu de sable pour lui en lancer. Je l’embête je la taquine mais surtout je lui montre d’une autre manière que c’est un non encore plus catégorique que Naya. « T’es pas sérieuse j’espère ? » Non parce que sinon on ne va jamais réussir à se mettre d’accord et notre deuxième fille sera baptiser bébé numéro deux. « Haley, Zoey. Ça au moins c’est des vrais prénoms. » Je me contente d’un très long « non » secouant le visage de droite à gauche. « Jamais de ma vie j’appellerais ma fille Haley, t’es folle. C’est super moche. » Je ne mâche pas mes mots mais c’est aussi pour qu’elle comprenne que je n’aime vraiment pas et qu’il s’agit à nouveau d’un non catégorique. « Et Zoey…mouais. » Je baisse les yeux un instant et je regarde mes doigts avec lesquels je suis inconsciemment en train de jouer et j’hausse les épaules avant de lâcher un soupir. « Anaïs, Madison, Alyssa. » Je lève les yeux vers elle afin d’observer sa réaction et voir si l’une de ses propositions lui plaît vraiment, même si j’en doute. Je commence à désespérer.
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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyLun 29 Juin 2020 - 21:29



So why don't we go somewhere only we know

« En général quand je le rappelle c’est plutôt pour dire que c’est À CAUSE DE TOI et pas grâce à toi d’abord. » C'est une nuance importante quand même, parce qu’il est en général tenu pour responsable de tout les moments désagréables de la grossesse. Pour les bons moments, et la joie que je ressens à l’idée de les avoir dans notre vie, j’ai pas à le tenir pour responsable. Pour ça, je me contente de me dire que c'est un beau imprévu que nos deux filles. Un imprévu auquel nous avons tout deux activement participé. « Et sans moi non plus on aurait jamais eu cette conversation. Je crois que je suis quand même un peu impliquée dans la démarche enfin un tout petit peu quoi. » On est tout les deux impliqués dans leur conception et si je suis physiquement bien plus impliquée directement que lui, je pense qu’il s’est bien plus vite investi dans tout ça que moi. Et lui par choix, alors que moi c'était plutôt par obligation au début. Il est présent à tout mes rendez-vous, et j'ai pas besoin d'un calendrier puisque je l'ai lui. Il est complètement gaga devant les échographies, il est tellement investi dans la préparation de la chambre et de la préparation de leur arrivée en général. Il est tout simplement parfait avec moi depuis quelques mois et même si je sais que je vais regretter mes paroles, je veux lui faire plaisir. Un tout petit peu. « Je te laisserais PEUT ETRE avoir le dernier mot, je dis bien peut être, mais faut que ça me plaise aussi, alors t'emballes pas trop vite. » Il me connaît, et il sait de toute façon que même si je lui laisse le dernier mot, ce sera quand même dans une liste que j’aurais avant approuvé. Je ne vais pas risquer de lui laisser avoir le choix total sur une décision aussi importante pour nous. Et heureusement que j’ai mon mot à dire parce que ses premières propositions me font légèrement peur, voir même totalement peur enfaîte. Et si de toutes, j'ai accepté de laisser Evanna de côté, le reste me semble impensable. Athénaïs, Alaska, Violet, c'est beaucoup trop éloigné de ce que je peux aimer comme style, et je ne fais pas semblant quand je critique ses propositions, et je ne sais pas pourquoi mais j'ai presque l'impression que ça semble l'amuser puisqu'il me taquine. « T’es prévisible, je savais que t’allais pas aimer. » Cette fois c'est moi qui lui tape non pas l'épaule mais sur la cuisse. « Ba oui j'aime pas et c'est logique, c'est même pas des vrais prénoms. Tu te trouves drôle à faire exprès de proposer des trucs pourris juste pour dire que je n'aime rien ? » Je sais que ce n'est pas ce qu'il fait, ça serait plutôt mon genre ça, mais il veut me taquiner, et je compte pas le laisser se moquer de moi sans lui répondre. Mais puisqu'on a quand même une vraie tâche à accomplir et qu'il faut que l'on trouve un prénom, un vrai, je retiens vite fait Amelia. Au milieu de ses propositions, au moins celui là a le grand avantage d'être un prénom potable.  « Et ça te plait ? »  Est-ce que ça me plait ? Je secoues la tête de gauche à droite sans prononcer le moindre son, alors que je réfléchis à ce que je peux lui dire sans paraître trop négative. « Franchement tu m'aurais dis Amélia en tout début de discussion j'aurais dis non, mais après Alaska et Violet, franchement Amélia ça me semble potable. » En gros je n'aime pas, mais si c'est le moins pire de sa liste, je pourrais éventuellement accepté de faire un effort au moins le laisser dans la discussion mais pas par coup de cœur. Loin de là. Je pourrais être blasée, et lui aussi de voir à quel point notre discussion n'avance pas du tout. Pourquoi on ne peut pas avoir un coup de cœur, un choix évident comme ça le fut pour Lucy ? Mais c'est loin d'être le cas, et on va devoir encore creuser pour trouver une idée qui ne soit pas rejetée par l'autre. On est pas prêt de trouver, mais l'avantage d'être ici sur cette plage, c'est qu'on a tout notre temps. Aucune obligation pour nous presser, rien pour nous distraire de notre tâche, à part peut-être nous même. Parce que pendant quelques secondes, je sens bien qu'il est concentré sur bien autre chose. Sa proposition, ses mots murmurés dans le creux de mon oreille et mon cou qu'il couvre de baisers, il essaye vraiment de me faire craquer. Et c'est pas vraiment fair-play de sa part parce qu'il sait que mes hormones sont parfois difficilement contrôlables et même quand je refuse son offre, il ne lâche pas totalement l'affaire. Il augmente son offre. Deux semaines à obtenir absolument tout ce que je veux de lui. Et pendant quelques secondes, je réfléchis quand même à son offre. C'est pas vraiment très adulte ou mature, mais pendant quelques secondes je me questionne sur sa proposition. Parce que c'est tentant quand même. Le voir être obligé d'accepter tout mes petits caprices et être à mon service pendant deux semaines. Il est un peu fou d'ailleurs de proposer ça, et je comprends qu'il tient réellement à pouvoir choisir un prénom qui lui plaise vraiment, parce qu'il ne proposerait jamais ça sinon. Déjà qu'au quotidien, je suis pas toujours simple à vivre, que ma grossesse me donne le privilège de le voir être au petit soin avec moi, je ne suis pas sûre qu'il serait prêt à me supporter deux semaines à profiter à fond de sa proposition. Parce qu'il sait très bien que si on venait à passer un tel marché, je ne serais absolument pas raisonnable avec lui. Mais il va quand même échapper aux deux semaines d'esclavagisme moderne que j'aurais pu lui infliger si j'en avais eu envie, parce que malgré tout, je préfère vraiment pouvoir trouver un prénom à notre fille qui nous plaise à tout les deux. Même si je ne suis pas sûre que ce soit réellement possible finalement. Et alors qu'il a essayé de me perturber avec ses baisers dans le cou et ses mains baladeuses, je lui prouve que je peux aussi jouer à ce petit jeu en le laissant attendre un baiser que je ne lui donne pas. « Laisse tomber, tu peux pas me corrompre, et puis je t'assure que tu ne tiendrais pas deux semaines si je me décide de profiter à fond de toi. Je te fais un cadeau en refusant ton offre. » Je souris avant de l'embrasser cette fois vraiment mais alors que je le sens donner un caractère un peu trop sérieux à ce baiser, je met fin à cet échange, en le repoussant sur le sable. Ce n'est pas que je n'ai pas envie de lui, bien au contraire, mais je veux surtout pas qu'on se laisse déconcentrer dans notre objectif. « Tu auras tout ça quand on aura trouvé le prénom de notre fille, tu as cas accepter l'une de mes propositions et ça peut aller très vite. » Et après l'avoir poussé sur le sable, je me blottie contre lui, regardant le ciel étoilé un sourire aux lèvres, plutôt fière d'avoir réussi à utiliser sa tentative de corruption à mon avantage ou presque. Et comme si ce dernier moment ne m'avait pas un peu émoustillé, je reprends mes propositions, n'hésitant pas à le taquiner avec ma première proposition. Aya, juste parce qu'il n'aime pas du tout Naya, et je vois que ma proposition fait son petit effet et j'ai du mal à rester sérieuse et à ne pas rire quand il répète à deux reprises ce prénom que je sais qu'il n'aime pas du tout. Et quand il me lance du sable dessus, je finis par rire vraiment, lui confirmant que non je ne suis pas sérieuse. Du moins pas avec Aya. Mais je le suis en revanche avec Haley et Zoey, sauf qu'encore une fois je n'ai qu'une réponse négative de sa part. Un très très très long non, qu'il accentue même avec une phrase pleine de demi-mesure. « C'est pas plus moche qu'Alaska d'abord. » Et le problème que l'on a actuellement, c'est vraiment qu'on a pas du tout la même notion du beau et du moche pour ce qu'il en est des prénoms de filles. Parce qu'il n'y a pas vraiment de prénoms beaux ou moches, y'en a que l'on aime et d'autres que l'on n'aime pas, voilà tout et visiblement sur ce point on est encore une fois bien différent. Et quand il me propose encore trois prénoms, je grimace découvrant sans trop de surprise, qu'aucunes de ses propositions ne me plaît réellement. « Anais non tu pourrais te tromper et finir par écrire Athenais. Trop risqué. » C’est une fausse excuse, une excuse bidon pour me donner une raison de refuser. Je n’aime pas ce prénom mais je me sens un peu mal de critiquer toutes ses propositions même si finalement il en fait de même. J’essaye de faire un effort, il m’a quand même déjà proposé neuf prénoms, même si à mon goût il n’y en a que quatre vraiment valables. Mais j’ai beau faire un effort je ne peux pas accepter ses trois dernières propositions. « Je suis désolée, mais j’aime vraiment pas Madison. Et je suis pas fan d’Alyssa. » Je ne suis pas fan, pas DU TOUT même et je me demande sincèrement si cet enfant aura un prénom avant de naître. « Pourquoi c'est deux filles d'abord ? Au pire on les appelle les deux Lucy, tu imagines le gain de temps pour les appeler et aucun risque de se tromper de jumelles. » Je préfère encore rire un peu même si ça devient compliquée d'imaginer réussir à se mettre d'accord sur un prénom qui nous plaise réellement à tout les deux, sans que l'un n'ait à faire un gros effort. Je relis ma liste, essayant de réfléchir aux meilleures idées à lui proposer. Celles qui pourraient éventuellement lui plaire mais j’ai un gros doute de pouvoir trouver une idée qu’il ne rejette pas de façon catégorique comme il le fait depuis le début de la discussion. « Tu as proposé Evanna tout à l’heure et moi j’ai Elena sur ma liste. Ça se ressemble non ? » Un peu comme Jade et Jude, ça se ressemble à mes yeux et pourtant il en adore un et déteste l'autre alors je me dis que ce n'est pas les ressemblances qui vont pouvoir me faire gagner des points auprès de lui, mais qui ne tente rien n'a rien non ? Et avec tout ce que l'on tente depuis plusieurs minutes, on devrait déjà avoir quelque chose et pourtant on a rien. A peine quelques idées pas rejetées totalement mais rien de vraiment probant, et pas l'ombre d'un prénom pour notre deuxième fille. « Sinon j’ai Mélina, Lily-Rose, Léane, Nina. Tu dois bien aimer quelque chose quand même ? » Je n'arrive pas à garder pour moi cette lueur de désespoir dans ma voix en constatant que ça dure encore et encore sans aucune avancée significative. Alors, je lui propose plusieurs prénoms, j’ai bien remarqué qu’il avait une préférence pour les prénoms longs alors je prends les plus longs de ma liste en espérant pouvoir l’avoir à l’usure et qu’il finisse par aimer un de mes choix ou du moins à accepter un des choix les moins pires de ma liste. Je ne sais toujours pas comment on a fait pour trouver Lucy en si peu de temps et sans avoir à discuter très longtemps. C’est venu comme ça. Si naturellement finalement et j’aimerais que ce soit aussi simple pour notre deuxième fille. Que l’on ait un coup de cœur pour le prénom mais visiblement c’est bien mal engagé alors que j’arrive aux trois quarts de ma liste finalement.

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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyVen 3 Juil 2020 - 11:50

Alex & Caleb
“And if you have a minute, why don't we go. Talk about it somewhere only we know ? ”
Effectivement, elle prend un malin plaisir à me répéter encore et encore que sa grossesse est entièrement de ma faute. Comme si elle n’était pas heureuse de porter mes enfants - je sais que ce n'est pas le cas. - Certes ce n’est pas une grossesse attendue ni même désirée en premier lieu, on essayait pas de faire un enfant. À la base c’était juste du sexe pour du sexe, du simple plaisir et au final elle a fini enceinte de jumelles. Mais c’est pour mon plus grand bonheur, alors elle peut me blâmer encore une fois en me disant que tous les inconvénients de la grossesse sont de ma faute au final ça m’est égal parce que le résultat c’est le même : dans quatre mois je vais être papa de deux magnifiques petites filles et je suis plus comblé que jamais, plus heureux que je ne l’ai jamais été. Parce que cette grossesse je ne l’attendais plus. Pas avec Alex du moins, pas avec les nombreuses conversations à ce sujet qu’on a pu avoir et elles se terminaient toujours avec la même conclusion : elle ne voulait pas d’enfant. Ni maintenant et certainement jamais d’ailleurs. « Et sans moi non plus on aurait jamais eu cette conversation. Je crois que je suis quand même un peu impliquée dans la démarche enfin un tout petit peu quoi. » Je souris bêtement à sa prise de parole parce que ça peut paraître con mais je pense bien que c’est la première fois qu’elle avoue qu’elle a effectivement un rôle à jouer dans la conception de nos enfants. Comme si je les avais faits tout seul. « T’es carrément fautive, ouais. Tu étais beaucoup trop sexy pour que je ne te saute pas dessus ce jour-là. » Oui elle était en cure de désintoxication depuis quelques semaines, pas maquillée et elle vous dira même certainement qu’elle était habillée n’importe comment mais si vous saviez à quel point elle était belle ce jour-là. Je pense même que je ne l’avais pas vu aussi rayonnante depuis très longtemps. Les traits apaisés, détendus et surtout elle était sobre et ça, c’était plus important que tout pour moi. La voir tout le temps bourrée ou simplement alcoolisée, je dois vous avouer que ça ne me donnait pas envie de lui faire l’amour. Mais maintenant ça fait presque cinq mois qu’elle n’a pas bu une goutte d’alcool et c’est assez simple à retenir finalement, parce qu’elle est tombée enceinte au même moment. « Je te laisserais PEUT ETRE avoir le dernier mot, je dis bien peut être, mais faut que ça me plaise aussi, alors t'emballes pas trop vite. » Une nouvelle fois un grand sourire se dessine sur mon visage, elle m’a demandé de ne pas m’emballer mais ça serait trop me demander alors bien sûr que je m’emballe très vite. Elle vient quand même de me dire qu’elle pourrait potentiellement accepter me laisser avoir le dernier mot pour ce deuxième prénom. « C’est vrai ? » Je lui demande confirmation, juste au cas où et je continue. « Et en quel honneur je pourrais avoir le dernier mot ? » Parce que je n’ai rien fait pour, c’est quand même censé être une décision que l’on doit prendre ensemble même si on est bien incapable de se mettre d’accord là-dessus on a bien réussi avec Lucy alors je ne perds pas espoir que l’on puisse trouver un prénom en commun pour bébé numéro deux. « Ba oui j'aime pas et c'est logique, c'est même pas des vrais prénoms. Tu te trouves drôle à faire exprès de proposer des trucs pourris juste pour dire que je n'aime rien ? » Bien sûr que si ce sont des vrais prénoms. Je fronce les sourcils en guise de réponse et elle devra se contenter de ça. Elle n’aime aucune de mes propositions et je n’en aime aucune des siennes non plus. Comme quoi on est pas seulement des opposés dans notre caractère et nos centres d’intérêts mais également dans nos goûts en matière de prénom apparemment. Alors j’use de tous les stratagèmes possibles et inimaginables pour essayer de la faire changer d’avis et j’en viens même à lui faire une proposition qui pourrait en choquer plus d’un. Elle me laisse choisir le prénom et pendant deux semaines elle peut me demander absolument tout ce qu’elle veut. Tout. Je ne pourrais rien refuser. Et le pire c’est que je le pense vraiment et j’espère sincèrement que mes caresses et mes baisers la feront succomber. Mais non. Elle semble déterminée à refuser ma proposition. « Laisse tomber, tu peux pas me corrompre, et puis je t'assure que tu ne tiendrais pas deux semaines si je me décide de profiter à fond de toi. Je te fais un cadeau en refusant ton offre. » Bien sûr que si je pourrais facilement tenir deux semaines, surtout que comme elle l’a dit elle-même je fais déjà presque tout ce qu’elle me demande. Parce qu’elle est enceinte, elle porte mes enfants alors je me plie à tous ses désirs et ses caprices pour m’assurer qu’elle se sente le mieux possible. « Tu auras tout ça quand on aura trouvé le prénom de notre fille, tu as cas accepter l'une de mes propositions et ça peut aller très vite. » Elle a déjà choisi Lucy et j’ai accepté parce que j’aime aussi ce prénom mais elle devrait justement le laisser choisir le deuxième dans ce cas et je suis bien déterminé à cette fois ne pas lui laisser le dernier mot. C’est important pour moi et j’aimerais pouvoir me dire que j’ai choisi le prénom de notre deuxième fille. Je soupire tout en passant une main dans mes cheveux et à chacune de ses propositions je désespère de plus en plus. Naya, Haley, Aya. Rien ne va. Mais vraiment. Et je sais pourtant qu’on a encore du temps devant nous pour trouver un prénom qui nous convent à tous les deux mais je lui ai déjà partagé presque tous les prénoms féminins que j’aime et elle les a tous refusés. À croire qu’au final c’est elle qui le choisira parce qu’elle passera son temps à me rappeler que c’est elle qui les a portées pendant neuf mois. Elle serait capable de jouer cette carte-là, je vous assure qu’elle pourrait très bien le faire. « Anaïs non tu pourrais te tromper et finir par écrire Athénaïs. Trop risqué. » J’aurais pu rire, et en temps normal je l’aurais sûrement fait mais je retiens surtout que c’est encore une nouvelle proposition qu’elle refuse. « Tu sais tu peux juste dire que tu n’aimes pas ce prénom. » J’attends son avis sur Alyssa et Madison même si très sincèrement je ne me fais pas d’idée et je suis persuadé qu’elle ne va pas aimer. « Je suis désolée, mais j’aime vraiment pas Madison. Et je suis pas fan d’Alyssa. » Elle n’est pas fan donc dans le langage Alex ça veut simplement dire qu’elle n’aime pas du tout et que c’est un non catégorique. Je peux encore rayer ces trois prénoms de ma liste et elle commence très sérieusement à se vider, je n’ai plus beaucoup de proposition à lui faire. « Pourquoi c'est deux filles d'abord ? Au pire on les appelle les deux Lucy, tu imagines le gain de temps pour les appeler et aucun risque de se tromper de jumelles. » Cette fois je ne peux pas m’empêcher de rire un peu, secouant doucement la tête de droite à gauche. « Arrête de dire des conneries et sois sérieuse deux minutes. » Oui je sais, je lui dis ça alors qu’il y a cinq minutes j’ai essayé de la corrompre en lui faisant du chantage. « Tu as proposé Evanna tout à l’heure et moi j’ai Elena sur ma liste. Ça se ressemble non ? » Je fronce les sourcils en la regardant mais je ne tarde pas à lui répondre. « NON. » Il s’agit certainement du non le plus catégorique que je lui ai donné jusque-là. Pas réellement à cause du prénom en lui-même et je m’explique. « Je croyais que tu aimais bien Evanna ? Non, on le remplace pas pour un de tes prénoms. » Hors de question qu’on enlève Evanna de la liste des prénoms envisageables simplement parce qu’elle vient de se rendre compte que l’une de ses propositions lui ressemble un peu. « Sinon j’ai Mélina, Lily-Rose, Léane, Nina. Tu dois bien aimer quelque chose quand même ? » Sans pouvoir le contrôler je grimace et lui réponds presque au tac-au-tac. « J’avais une Mélina et une Nina dans ma classe quand j’étais plus jeune, c’était des vraies salopes. Oublie. » Je les entendais bien rigoler toutes les deux au fond de la classe à chaque fois que je prenais la parole en bégayant sur une bonne partie des mots. Des vraies connasses. « Par conte j’aime vraiment bien Lily-Rose, on peut le mettre de côté. » Tout en me redressant je lâche un léger soupir une nouvelle fois. Je regarde ma liste en cherchant désespérément des prénoms qu’elle pourrait aimer. Ou ne pas détester. « Nathanaëlle, Louise. Lena. » Je verrouille mon portable et le range dans son sac. « Maintenant ma liste est officiellement terminée. » Et on a toujours pas réussi à se mettre d’accord. Je suis au bout de ma vie, et ça se voit.
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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptySam 4 Juil 2020 - 16:23



So why don't we go somewhere only we know

« Donc nos filles sont là parce que je suis fautive d'être trop sexy mais bien sur. » Je le taquine parce que sa remarque m'amuse vraiment beaucoup, surtout quand je repense aux conditions dans lesquelles les jumelles ont été conçu. Il n'y a absolument rien de sexy la dedans. Ni les circonstances, ni mon apparence physique, et pourtant même si ce moment n'était pas le moment le plus romantique, loin de là même, que l'on ait pu vivre ensemble, de ce moment il restera nos filles. Et rien que pour ça, ce moment aura toujours une place importante dans mes souvenirs. Je le regarde, un sourire aux lèvres, alors que je repense à nos retrouvailles dans ce centre, et je le sais que je n'étais pas sexy. Du moins que je n'avais pas l'intention de l'être, mais visiblement à ses yeux je l'étais, en même temps je crois qu'à ses yeux quoique je fasse je le serais mais c'est pas une chose dont je vais me plaindre, bien au contraire. « Et puis, sexy, sexy c'est vite dit quand même. Tu étais surtout en manque de mon corps, assumes petit pervers. » Je l'étais tout autant que lui, en manque de lui, chose que je ne lui cache pas. « En tout cas moi, j'étais vraiment en manque de toi. » Et après plusieurs semaines à me priver d'absolument tout, j'avais enfin le droit de le retrouver lui. Je pense qu'on en avait autant envie l'un que l'autre et on avait pas vraiment hésité avant de succomber à notre désir et au final je ne le regrette pas. Puisqu'on est désormais tout les deux, sur cette plage à parler des conséquences de ce moment, de nos filles à venir. C'est dans ce centre que j'ai accepté d'aller de l'avant, que j'ai accepté de tourner la page sur pleins de choses, dans ce centre que j'ai renoncé à mon comportement d’autodestruction et c'est dans ce centre que nous avons conçu nos filles. Et finalement, si cette période fut très compliquée pour moi, pour lui et pour notre couple, je crois que ce qui en ressort aujourd'hui valait le coup de se battre. Il s'est battu pour nous, pour que l'on ait un avenir, et c'est cet avenir dont nous parlons aujourd'hui. Notre vie de famille, nos filles, Lucy et bébé numéro 2 pour qui nous avons toujours beaucoup de mal à trouver un prénom. Je vois son sourire s’agrandir sur son visage quand je le dis que je pourrais lui laisser avoir le dernier mot pour ce choix, parce que j'ai choisi Lucy, et parce qu'il est vraiment impliqué dans ma grossesse, et qu'il est déjà totalement gaga de ses filles. « Depuis le début tu es à mes côtés. Tu rends les choses plus simples et je n’aurais pas réussi à gérer sans toi. » Je sais qu’à ses yeux être présent et investi c’est normal et il en a envie, mais tout n’a pas été simple pour moi, pour nous avec cette grossesse mais dès le début, il a été la. A chaque moment, lorsqu’il fallait me tenir les cheveux alors que les nausées étaient mon quotidien. Il était là aussi à supporter mes sautes d’humeur. A recevoir mes remarques bien trop souvent injustes. A m’entendre me plaindre des effets de la grossesse sur mon corps. Il a été présent aussi, sans faiblir, quand j’ai perdu l’un de nos bébés. Il a assuré là où moi j’ai craqué. Je lui dis sûrement pas assez mais j’ai conscience de la chance que j’ai de l’avoir à mes côtés, de l’avoir dans ma vie et d’avoir la chance, à nouveau, de pouvoir fonder une famille avec lui. Et même si j’attache beaucoup d’importance au choix des prénoms de nos filles, je sais que c’est aussi important et que ça compte énormément pour lui. Comme tout ce qui se rapporte à nos deux bébés à venir. Et puisqu’il demande en quel honneur il pourrait avoir le dernier mot, je sais exactement quoi lui répondre. « Je sais comme tout ceci compte pour toi, tu es déjà parfait avec nous et tu mérites d’avoir le droit de choisir un prénom pour ta fille. » Il mérite d’avoir la joie de pouvoir choisir le prénom, et je sais à quel point cela pourrait le rendre heureux et fier, mais pourtant même si pendant quelques minutes j’ai été sérieuse, peut être un peu trop, je ne peux m’empêcher de le taquiner pour qu’il ne finisse pas par s’emballer totalement. « Et puis comme ça tu pourras pas dire que je suis pas gentille avec toi maintenant. Mais si tu veux être un super papa faut pas que tu me stresses alors évites de me tenir tête trop longtemps. » Parce qu’il peut avoir le dernier mot et choisir mais il ne choisira pas seul ça c’est une certitude et je lui rappelle avec cette petite touche d’humour. Et pourtant me tenir tête c’est bien ce qu’il fait, et c’est ce que je fais aussi. Parce que même si je lui ai dis qu’il pourrait avoir le dernier mot, on est loin, très loin, de pouvoir avoir une liste de prénom qui nous plaise à tout les deux dans laquelle il pourrait choisir. Parce que c’est à peine si je retiens deux prénoms de toutes ses propositions et lui c’est pareil, il aime visiblement pas ma liste de prénoms. Et il me le fait savoir. On n'y arrive décidément pas à se mettre d'accord et il essaye même de me corrompre avec une proposition alléchante mais que je finis par refuser. Je pense avoir bien fait, parce que même si l'avoir à mon service total et entier pendant deux semaines semble vraiment tentant, l'idée que ma fille puisse s'appeler Violet ou Alaska me refroidie rapidement. Les minutes avancent, et nous continuions de proposer des prénoms refusés par l'autre et l'espoir de trouver un prénom qui nous plaise à tout les deux semble de plus en plus compromis. J'essaye de mettre un peu de légèreté et d'ironie quand je refuse ses nouvelles propositions, mais il semble pas réceptif à ma pointe d'humeur. « Tu sais tu peux juste dire que tu n’aimes pas ce prénom. » Je le sens un peu dépité, voir même presque désespéré devant mon énième refus. Et pourtant j’ai essayé d’y mettre les formes, utilisant un peu d’humour pour refuser mais ça ne l’amuse pas. Ou du moins plus, alors que quelques minutes auparavant il me proposait du sexe contre le choix du prénom. J’arrive tout de même à obtenir un rire de sa part, ne désespérant pas, du moins pas encore. Et je souris quand je l'entends rire, parce que j’aime son rire. Presque autant que son sourire. La tête posée sur son épaule, allongée sur le sable à ses côtés, il veut que je sois sérieuse mais on peut pas dire qu’il l’ait toujours été depuis le début de la discussion. Mais je reprends le fil de la discussion, puisque c'est ce qu'il me demande et je lui propose Elena, pensant éventuellement que ce prénom pourrait lui plaire puisqu'il aime Evanna. Je me redresse quand j’entends sa réponse. Ferme, catégorique il m’étonne un peu par la détermination avec laquelle il m’a répondu. Je ne m’attendais pas à ce qu’il se montre si peu enclin à la discussion surtout que je ne lui ai pas demandé de retirer Evanna de la liste, c’est même le seul que je pourrais éventuellement aimé. Et c’est bien ce que je lui confirme, avec l’espoir de le calmer un peu alors que je le sens légèrement dépité. « Du calme chéri, j’ai pas parlé de remplacer Evanna, j’aime bien ce prénom, on le laisse sur la liste. » Ce n'est pas un prénom que j'aurais choisi de moi même, c'est sur. Mais il me plaît quand même et je ne remets pas en compte l'un des seuls prénoms pour lesquels je n'ai pas émis de refus catégorique. S’il y a bien une chose que je ne veux pas, c’est que cette discussion vienne perturber nos vacances si parfaites. Je ne veux pas qu’il soit agacé par cette discussion, et pourtant il semble l’être de plus en plus. Je lui propose des prénoms, puisque c’est à mon tour de le faire et il grimace avant de me surprendre par une vulgarité assez inhabituelle venant de lui. Caleb qui utilise le mot salope c’est réellement étonnant mais je comprends que Nina et Mélina sont deux prénoms qu’il refuse et dont il faut même éviter de parler. Alors je n'insiste pas et j’oublie comme il me le demande. Très bien la liste continue de diminuer alors et moi qui pensais que j’avais beaucoup trop de propositions je me rends compte que non parce qu’on aime décidément pas les même choses. Enfin presque pas puisqu’il finit quand même par dire qu’il aime l’un des prénoms que j'ai proposé. Et il l’aime vraiment bien en plus selon ses propres mots. Alors je sourie, presque soulagée pendant quelques secondes en réalisant que finalement c’est pas impossible de trouver une idée qui ne soit pas détestée par l’autre. Sauf que lui ça ne semble pas le rassurer puisque je l’entends soupirer en regardant encore une fois son portable et sa liste avant de me proposer d'autres prénoms. « Nathanaëlle, Louise. Lena. » Je relève la tête vers lui quand j'entends les trois prénoms qu'il me propose, surprise par l'une de ses propositions en particulier et alors qu'il semble vraiment dépité en annonçant que sa liste est terminée, il ne le sait pas encore mais il vient peut-être de mettre fin à notre débat et à notre incapacité à se mettre d'accord avec l'une de ses propositions. Je sourie largement, incapable de cacher ma surprise et ma joie d'entendre ce prénom qu'il vient de me proposer. C'est presque inespéré finalement, et pourtant il vient de proposer sans le savoir l'un de mes prénoms préférés, mais un prénom que je ne lui avais pas proposé pensant sincèrement qu'il n'aimerait pas. Et pourtant c'est lui qui le propose là et j'ai même oublié les deux autres prénoms qu'il a cité, parce que désormais je n'ai en tête que ce prénom. C'est presque une évidence maintenant à mes yeux et je ne peux vraiment pas cacher ma joie, parce que je ne veux plus d'autres propositions, je veux celle là, ce prénom là et ça tombe bien c'est lui qui l'a proposé. « Arrêtes de bouder chéri, j'ai une bonne nouvelle, je crois que tu viens de trouver le prénom de notre fille. » Et je m'avance un peu, beaucoup même, mais c'est sa proposition et il ne va pas pouvoir me dire que finalement il n'aime pas. C'est sa proposition et j'hésite à lui dire que ce prénom est aussi dans ma liste pour lui laisser croire que je me plie à son choix. « Si j'accepte l'une de tes propositions, le marché tient toujours ? » Je le regarde laissant mes mains glisser dans ses cheveux et mes lèvres dans son cou. Je m'amuse de la situation alors que je sais quel prénom de sa liste me plaît et quel prénom je veux pour notre fille. Je le fais languir un peu et je m'en amuse sans retenue en plus, mais il l'a bien fait lui aussi. « Tu me crois si je te dis que l'une de tes propositions fait partie de ma liste aussi ? » Parce que c'est bien la vérité et à mes yeux c'est réellement le signe que c'est le prénom qu'il nous faut, parce que maintenant qu'il a proposé ce prénom, c'est mort pour la discussion, je suis décidée à accepter ce prénom et aucun autre, parce qu'on l'aime tout les deux celui là. Mes doigts dans ses cheveux, je joue avec ses bouclettes profitant de ce moment ou je sais ce que lui ne sait pas encore. A savoir, le possible prénom de notre deuxième fille, même s'il sait, ou du moins il a une chance sur trois puisqu'il a proposé trois prénoms. « Lucy et Lena Anderson. Tu en dis quoi ? » Et si à mes yeux c'est parfait, mais vraiment, j'espère qu'il va me confirmer que l'on vient de trouver le prénom de nos deux filles, ici et maintenant, sur cette plage et que finalement, même si nos goûts sont différents pour nos filles nous avons réussi à trouver deux prénoms que nous aimons sincèrement tout les deux. Parce qu'au fond c'est ça le plus important.

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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyLun 6 Juil 2020 - 21:58

Alex & Caleb
“And if you have a minute, why don't we go. Talk about it somewhere only we know ? ”
J’hoche positivement la tête pour lui confirmer que oui, si j’ai fini par craquer ce jour-là c’est bel et bien parce qu’elle était beaucoup trop sexy. Mais effectivement la conception des jumelles n’est pas vraiment romantique. Pas du tout même, mais en même temps ça nous ressemble et ça donne une petite idée de notre couple et notre manière de fonctionner. « Et puis, sexy, sexy c'est vite dit quand même. Tu étais surtout en manque de mon corps, assumes petit pervers. En tout cas moi, j'étais vraiment en manque de toi. » Je souris à la suite de ses mots qui m’amusent plutôt bien. Et surtout qu’elle n’a pas franchement tort, oui son corps me manquait parce qu’on ne peut pas dire que les dernières semaines avant son entrée au centre nous étions très proches. C’est même tout sauf le cas. On s’éloignait un peu plus chaque jour et sa cure était même obligatoire pour sauver notre couple. « Il y a peut-être un peu de ça aussi, c’est vrai. » Un peu beaucoup oui mais ce jour-là elle était plus sexy et plus rayonnante qu’elle l’avait été depuis longtemps. « Et puis si je peux me permettre c’est aussi de ta faute, c’est toi qui avais décidé d’arrêter la contraception. » On est toujours en train de se renvoyer la balle refusant tous les deux d’accepter notre part de responsabilité alors qu’au fond je suis plus qu’heureux qu’on ait tous les deux un peu merdé parce qu’au final elle est enceinte et dans quatre mois nos filles vont venir agrandir notre famille. Se dire ça c’est bizarre. Parce que je ne pensais pas pouvoir parler d’une famille aussi vite. Lucy et sa sœur seront parmi nous dans quelques semaines et nous n’avons pas encore trouvé le prénom de bébé numéro deux malgré nos nombreuses heures de discussion à ce sujet. « Depuis le début tu es à mes côtés. Tu rends les choses plus simples et je n’aurais pas réussi à gérer sans toi. » Elle me donne bien plus d’importance que je ne le mérite parce qu’au fond moi, je n’ai pas fait grand-chose et elle a tout autant de mérite que moi. Doucement, je hausse les épaules. « Sans moi tu aurais fini par t’en sortir. T’es bien plus forte que tu ne le penses. » Moi aussi je me sens chanceux d’avoir une personne aussi incroyable qu’elle à mes côtés. Elle n’est certes pas parfaite mais je l’aime comme ça. Avec ses qualités et ses défauts. Je l’aime encore plus depuis qu’elle porte mes enfants, mais je sais bien que ça elle ne l’entendra pas et qu’elle va refuser de me croire quand je lui dis qu’elle n’a pas besoin de moi pour réussir à s’en sortir et à remonter la pente. Déjà si on ne s’était pas retrouvé elle n’aurait jamais replongé dans la drogue et elle n’aurait sûrement pas commencé à consommer de l’alcool de manière excessive. « Je sais comme tout ceci compte pour toi, tu es déjà parfait avec nous et tu mérites d’avoir le droit de choisir un prénom pour ta fille. » Je ne sais pas si elle est sincère ou si elle dit ça juste comme ça mais je ne me vois pas choisir le prénom tout seul bien que j’ai, effectivement essayé de la corrompre en lui faisant du chantage. « Et puis comme ça tu pourras pas dire que je suis pas gentille avec toi maintenant. Mais si tu veux être un super papa faut pas que tu me stresses alors évites de me tenir tête trop longtemps. » Ses mots me font rire alors que mon regard est complètement perdu dans le sien. Je la regarde dans les yeux sans pouvoir regarder ailleurs alors qu’un sourire me reste collé aux lèvres. « Je t’aime mon amour. » J’ai l’impression de ne pas lui dire assez. Mes yeux sont toujours perdus dans les siens et je viens caresser avec douceur sa joue. « Je suis fier de toi et de tout le chemin que tu as réussi à parcourir. » Sa sobriété mais pas seulement, elle a aussi grandi et gagné en maturité ces dernières semaines ce qui m‘a forcément beaucoup plu. La grossesse y est sûrement pour beaucoup, parce que même si elle n’a pas franchement paniqué je ne doute pas sur le fait qu’elle ait pu avoir peur en voyant que le test était cette fois positif. Parce qu’un peu plus de deux mois avant elle était encore terrorisée à l’idée de pouvoir tomber de nouveau enceinte – sûrement la raison pour laquelle j’avais réellement tiré un trait sur l’idée d’avoir des enfants avec elle. – Jamais je n’aurais pu penser que cinq mois plus tard on serait en vacances entre amoureux en train de chercher un prénom pour notre deuxième jumelle. « Arrêtes de bouder chéri, j'ai une bonne nouvelle, je crois que tu viens de trouver le prénom de notre fille. » Très vite mes sourcils se froncent et je tourne la tête vers Alex pour la regarder, étonné et je repense aux prénoms que je viens de lui donner. Nathanaëlle, prénom que j’aime beaucoup mais je doute que ce soit le cas pour Alex. Louise ? Je pense qu’elle pourrait effectivement l’apprécier mais au point de me dire que notre fille s’appellera ainsi ? J’en doute. Il reste alors Lena mais j’ai peu d’espoir pour celui-ci non plus. « Si j'accepte l'une de tes propositions, le marché tient toujours ? » On se regarde et je lui souris au même moment que ses mains trouvent place dans mes cheveux et ses lèvres dans mon cou. Mon sourire ne quitte pas mes lèvres alors que je me pince les lèvres. « Désolé mais non, t’as raté ta chance bébé. » Je retiens surtout qu’elle semble vraiment apprécier une de mes propositions mais elle ne semble pas vouloir m’en dire plus. « Tu me crois si je te dis que l'une de tes propositions fait partie de ma liste aussi ? » Ce qui voudrait dire qu’un prénom nous plait vraiment à tous les deux ? Non j’aurais du mal à la croire mais si elle le dit ça doit être vrai. J’éloigne un peu mon visage du sien pour la regarder, étonné mais un léger sourire reste présent sur mon visage. « T’es en train de me dire qu’on pourrait avoir des goûts en commun ? Non je te crois pas. » Je ris légèrement tout en secouant la tête de droite à gauche et de nouveau je la regarde dans les yeux, certainement les yeux un peu brillants et j’attends qu’elle m’en dise un peu plus. « Lucy et Lena Anderson. Tu en dis quoi ? » Un immense sourire se dessine sur mes lèvres. Lucy et Lena. Lena et Lucy. Alors ça y est, on a vraiment trouvé leurs prénoms ? Je souris encore et toujours, incapable de la quitter des yeux. « J’adore, c’est parfait. » Mes lèvres se posent sur les siennes et je l’embrasse doucement et avec tendresse alors qu’une main de mes mains se pose sur sa joue. « Lena te plait vraiment ? » Je lui demande tout en prenant sa main dans la mienne entrelaçant nos doigts. C’est parfait. Ces prénoms sont parfaits et je suis sur un petit nuage. « Pour le nom de famille tu préfères quoi ? Clarke-Anderson ? Ou Anderson-Clarke ? » C’est une question à laquelle on aurait pas forcément pensé mais au fond, on est pas marié et du coup je pense qu’il est important d’en discuter.
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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyMar 14 Juil 2020 - 0:03



So why don't we go somewhere only we know

On est sur cette plage à se rappeler les circonstances de la conception de nos jumelles. C'était il y a pas si longtemps et pourtant, j'ai déjà l'impression d'en avoir fait du chemin depuis ce moment passé avec lui dans ce centre lors d'une visite de sa part. Ce moment de retrouvailles qui a eu pour effet d'être plutôt efficace puisque je porte ses filles et si je remets souvent la faute sur lui, parce qu'au fond, c'est lui qui a pas été capable de bien mettre sa capote, il me fait rire avec sa remarque, rejetant à son tour la faute sur moi. « Et puis si je peux me permettre c’est aussi de ta faute, c’est toi qui avais décidé d’arrêter la contraception. »  Et il a pas tord, mais je partais dans un centre pour me sevrer, alors ma contraception c'était un peu le cadet de mes soucis dans ce lieu. « Excuse moi mais je pensais pas que j'en aurais besoin dans ce centre, je n'avais pas prévu de coucher avec le premier visiteur venu dans le placard à balai. » Je plaisante avec lui mais au fond c'est un peu vrai. Je ne pensais pas coucher dans ce centre, du moins c'était clairement pas l'idée première. Mais quand Caleb a pu venir me voir après trois semaines, c'était peine perdue de croire qu'on ne se retrouverait pas aussi sur physiquement. Alors il devait apporter les capotes, c'était son rôle et s'il l'a fait, le reste on le connaît tout les deux. Un moment fort intense, un moment rien qu'à nous, qui va faire de nous les futurs parents de deux bébés. Et si ce fut pas simple au tout début, avec les émotions, les hormones, les problèmes rencontrés en début de grossesse, sa présence m'a permis d'aborder les choses avec une sérénité et un autre regard. Il a donné à la grossesse une dimension que je ne connaissais pas, du moins pas encore. Il s'est réjouis de cette nouvelle. Il s'est montré enthousiaste, heureux de cette nouvelle. Et il a surtout été d'une patience remarquable et il a été présent à mes côtés pour m'aider à voir au delà de mes inquiétudes, de mes souvenirs, pour m'aider à me réjouir et à voir le positif dans tout ça. C'est lui qui a tout changé, lui qui m'a permit d'envisager tout ça sans réellement paniquer. C'est lui qui m'a permit de gérer en somme. « Sans moi tu aurais fini par t’en sortir. T’es bien plus forte que tu ne le penses. » Il continue à me le dire, encore une fois. Parce que ce n'est pas la première fois qu'il le dit et je sais qu'il le pense, alors que, de mon côté je sais que tout ceci est faux. Il me croit forte, il me voit forte mais je ne le suis pas. Du moins pas sans lui à mes côtés. Et si ce n'était pas pour lui, je n'aurais jamais eu la force de me faire soigner, je ne pense même pas que j'en aurais eu l'envie sans lui. Et il ne veut pas l'entendre, il ne veut pas me croire mais je suis persuadée que sans lui, j'aurais finis par replonger encore plus profondément, parce que c'est ce que j'ai fais à Londres. Pour Nathan, pour l'oublier lui aussi, pour oublier à quel point je l'aimais vraiment. Mais il ne l'entends pas, et il pense que si j'ai réussi à me sevrer c'est grâce à ma force, mais c'est surtout parce que j'avais peur de le perdre à nouveau. Que je voyais à quel point l'alcool était en train de nous éloigner, à quel point je le faisais souffrir à chaque fois que je rentrais alcoolisée et je voyais dans son regard cette colère, cette tristesse aussi et je savais que j'allais le perdre si je ne faisais rien. C'est pas ma force qui m'a permis de m'en sortir, c'est sa présence et surtout la peur de vivre sans lui à nouveau. « Je sais que tu n'es pas d'accord avec ça, mais c'est toi ma force chéri. » C'est en tout cas ce que je crois, et j'en suis intimement persuadée. C'est grâce à lui si j'ai pu retrouver une stabilité au point d'être désormais sereine et heureuse à l'idée de porter ses enfants. Et c'était réellement pas gagné au vu de notre parcourt et de nos antécédents, des miens surtout. Mais finalement nous sommes ici sur cette plage, en vacances loin de tout et de tout le monde, sur cette île un peu oublié du reste du monde et je me sens bien, tellement bien avec lui à mes côtés. Je me sens aimée, protégée et comblée finalement, surtout quand il me regarde comme il le fait, alors qu'il me dit qu'il m'aime. « Je suis fier de toi et de tout le chemin que tu as réussi à parcourir. » Il est fier de moi et si ça peut sembler assez con, à mes yeux ça ne l'est pas. Pas du tout. Parce que j'en ai fais des erreurs, des conneries. Je lui ai montré peut-être le pire de ce que je suis capable de faire (ou presque), et le savoir fier de moi c'est pas anodin, surtout qu'au fond, je n'ai pas eu pour habitude que les gens soient fiers de moi. Mais ça compte d'autant plus parce que c'est lui qui me le dit. « Je suis fière de nous et je suis fière de porter tes enfants. » Et si encore une fois ces mots peuvent sembler anodins, ils ne le sont pas du tout. Parce que j'ai accepté la grossesse, j'ai accepté les émotions, j'ai accepté tout ce que ça pouvait faire remonter de souvenirs mais désormais je me sens bien. Je me sens heureuse et oui, je suis fière de partager ça avec lui, bien que j'en avais vraiment pas envie il y a quelques mois. Je crois que l'émotion que ses mots me procure me ferait presque lâcher une larme, mais je retiens mes larmes, pour une fois je résiste pour ne pas me transformer en une fontaine de larmes et je me concentre sur nos discussions concernant le prénom de notre fille. Lucy et bébé numéro 2 seront bientôt avec nous, et s'il est encore un peu trop pour vraiment paniquer à l'idée d'avoir bientôt deux bébés dans notre vie, il n'est pas trop tôt pour trouver les deux prénoms. Et c'est loin d'être une partie de plaisir puisque comme souvent, nous partageons pas vraiment le même avis sur le choix des prénoms. On est pas d'accord, et on l'est assez souvent au fond, mais pour le prénom de notre fille c'est plus compliqué, parce que ce n'est pas un petit désaccord. Et après plusieurs propositions de part et d'autres, après quelques remarques ironiques de ma part, une tentative de chantage de la sienne et des soupirs de désespoirs, il finit par proposer un prénom que je retiens tout de suite. Il est parfait ce prénom, si parfait que je suis sûre au moment ou je l'entends que ce sera le prénom de notre deuxième fille. Et je lui dis, ce qui le fait réagir assez vite, les sourcils froncés, il me regarde sans doute qu'il est un peu perdu devant ma réaction aussi sûre. On vient de passer de longues minutes à échanger des idées sans succès et là, c'est l'évidence. Je peux comprendre que pour lui c'est dur à entendre. Surtout que j'ai décidé de jouer un peu avec lui, inversion des rôles oblige, il a essayé de m’appâter, je le fais aussi, ramenant dans la discussion sa petit proposition alors que mes mains se faufilent dans ses cheveux et mes lèvres dans son cou, juste pour le provoquer un peu. Mais cette fois c'est lui qui refuse, me disant que j'ai raté ma chance. « Qui te dit que c'est pas toi qui vient de rater la tienne ? » Je lui murmure ces quelques mots à l'oreille, un sourire clairement aguicheur planté sur mes lèvres. Même si au fond je sais que j'ai raté ma chance et peut-être que je le regrette maintenant. Surtout depuis que je sais qu'il avait un prénom dans sa liste que j'aimais réellement au point de l'avoir moi aussi dans ma liste. C'est d'ailleurs une chose si étonnante qu'il s'en amuse quand il m'entends lui avouer. « Eh pourtant c'est la vérité mon chou ! » Et s'il y a bien d'autres choses que nous aimons tout les deux, se retrouver avec le même prénom sur nos listes relève presque du miracle vraiment. Mais c'est un signe vraiment, en tout cas c'est ainsi que je le perçois. Et je finis par lui dire, alors qu'il me regarde dans l'attente d'en savoir plus sur l'identité du prénom que j'aime tout autant que lui. Je le regarde et je vois l'émotion dans son regard. Ce mec me fait craquer vraiment, et quand on parle des filles, il est si touchant, si parfait. Son sourire ne quitte pas son visage quand je prononce le prénom de nos deux filles. Lucy et Lena Anderson. Voilà comment elles vont s'appeler, du moins c'est ainsi que je le vois et il me le confirme aussi. « J’adore, c’est parfait. » Oh que oui c'est parfait, tout comme le baiser qu'il dépose sur mes lèvres. Ce moment est parfait. Ce lieu est parfait. Ce prénom est parfait et il est parfait. Je profite de ce baiser, de cet instant ou finalement rien d'autre ne semble avoir d'importance. De ce moment ou nous avons fini par trouver le prénom de nos deux filles, et sans que ça ne soit source de conflit entre nous.  « Lena te plait vraiment ? »  Je lui souris alors qu'il prends ma main. « J'adore. C'est parfait. » Je reprends ses mots, parce que c'est vraiment ce que je ressens aussi finalement. « J'aime  ce prénom, je crois même que c'est l'un de mes préférés, vraiment. » Je ne peux m'empêcher de lui confirmer encore que ça me plaît vraiment, parce que je veux surtout pas qu'il doute et qu'il ait une soudaine envie de changer de prénom. Ce prénom est parfait et il sera parfait pour notre fille. Et si on semble enfin être tombé d'accord sur les prénoms voilà qu'il me pose une question à laquelle je ne m'attendais pas vraiment. Mais même si je ne peux cacher ma surprise, je sais que ce sujet ne sera pas propice à de longues discussions. « Juste Anderson. » Et c'est presque avec trop d'assurance que je lui réponds mais je suis sûre de moi. Vraiment sûre. « Je ne veux pas qu'elles soient liées à mon père, je veux qu'elles portent ton nom et uniquement le tien. » Et c'est sans doute con puisqu'elles seront forcément liées à la famille Clarke mais je ne veux pas qu'elles portent ce nom, mon nom. Et tant pis si ça veut dire qu'elles n'auront pas le même nom que moi, je veux qu'elles portent le nom Anderson, et peut-être qu'un jour je le porterais aussi. Je ne sais même pas pourquoi cette pensée me traverse l'esprit à ce moment précis, mais une chose est sûre, elles s’appelleront Anderson. « Lucy et Lena Anderson, ça vous va ? » Et ce n'est plus à Caleb que je m'adresse à ce moment précis mais bien à mes filles. Une main sur mon ventre, l'autre dans celle de Caleb, je parle à mon ventre et si c'est devenu plus habituel à mesure que le ventre devenait plus imposant et la grossesse plus concrète, c'est toujours assez amusant au fond parce que je sais qu'elles ne vont pas me répondre et je ne peux pas interpréter les mouvements comme une réponse. Mais je crée un lien avec elles, du moins j'essaye, parce que c'est ainsi que ça doit se passer, c'est ainsi que je vais pouvoir me sentir mère, enfin je crois. Je finis par sortir mon téléphone, et même si je sais qu'il n'aime pas les photos, absolument pas, ce soir il n'aura pas le choix. Je veux immortaliser ce moment. Immortaliser cet instant ou tout semble si parfait. Me souvenir de ce moment et de ce que je ressentais à ses côtés. Me souvenir que c'est ce jour, sur cette plage que nous avons trouvé le prénom de notre fille. Me souvenir de tout l'amour que je ressens pour lui à ce moment précis. Me souvenir que c'est lui qui me rends heureuse, et en garder une trace pour ne plus jamais en douter. Je le regarde un sourire aux lèvres et mes yeux de biches pour tenter de l'attendrir pour qu'il se laisse prendre en photo avec moi. « Juste une ou deux, je te promets de ne pas t'embêter longtemps, je veux juste une photo de ce moment parce que je suis vraiment bien, heureuse et je veux qu'on se souvienne de ça. » Je suis sincèrement heureuse et c'est grâce à lui. Et j'espère qu'il a finit par le comprendre sincèrement que j'étais bien avec lui, que j'étais heureuse, qu'il pouvait me rendre heureuse parce que je sais qu'il en a douté et désormais, je veux qu'il soit conscient que grâce à lui je vais mieux, vraiment mieux.

@Caleb Anderson   So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 394614564  :l:  So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 3518815507

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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptySam 18 Juil 2020 - 11:43

Alex & Caleb
“And if you have a minute, why don't we go. Talk about it somewhere only we know ? ”
Au final, on peut dire tout ce qu’on veut on a tous les deux notre part de responsabilité dans cette grossesse. Mais c’est pas grave c’est une bonne chose. Parce qu’elle est enceinte, elle porte mes enfants et je ne me suis jamais senti aussi heureux de ma vie. Parce qu’en début d’année j’avais clairement tiré un trait sur la possibilité d’avoir un jour des enfants avec elle. C’était pas envisageable, et sa réaction à chaque fois que le sujet était abordé ne faisait que confirmer ma pensée. Elle ne semblait pas vouloir d’enfant. Jamais. Alors que moi je ne pouvais pas imaginer la possibilité de ne pas en avoir. Et environ un mois après sa sortie de cure elle m’a annoncé être enceinte, aucune crise de panique en vue. Rien. Et encore aujourd’hui je ne comprends pas comment en un mois de temps elle a pu changer aussi radicalement d’avis sur une possible future grossesse, ça n’a aucun sens mais en même temps, c’est Alex et elle n’a jamais été la personne la plus logique au monde. « Excuse moi mais je pensais pas que j'en aurais besoin dans ce centre, je n'avais pas prévu de coucher avec le premier visiteur venu dans le placard à balai. » Forcément, cette réflexion m’arrache un léger rire et ce qui est sûr c’est que ce moment n’avait absolument rien de romantique et pourtant j’en garderais toujours un merveilleux souvenir. Parce que c’est grâce à ce petit dérapage que l’on va avoir des enfants et je sais que j’ai déjà dû le dire environ un million de fois, mais je suis tellement heureux de pouvoir enfin devenir papa que je n’en trouve même pas mes mots. « Je sais que tu n'es pas d'accord avec ça, mais c'est toi ma force chéri. » Ce n’est pas la première fois qu’elle me dit quelque chose de ce genre et même si ça me touche je veux qu’elle arrête de toujours me dire que tout ça c’est grâce à moi et je veux qu’elle se rende compte qu’elle a aussi beaucoup de mérite. Bien plus qu’elle n’accepte de le dire. Je lui ai peut-être donné de la force mais elle ne doit pas oublier que c’est elle qui a fait tous ces efforts. Et puis au final je l’aime et je l’aimerai toujours. Avec ses qualités, ses défauts et malheureusement aussi avec toutes les erreurs qu’elle a pu faire dans le passé. « Je suis fière de nous et je suis fière de porter tes enfants. » Instinctivement un grand sourire se dessine sur mes lèvres et une main se pose sur son ventre certainement en attendant un peu un mouvement de la part d’une de mes filles mais elles décident toutes les deux de rester bien immobiles pour le moment. « Tu sais qu’avec cette grossesse tu m’offres le plus beau des cadeaux ? » Je ne sais même pas si je lui ai déjà dit. Certainement oui, en d’autres mots mais dans le doute je préfère lui dire une deuxième fois. Alors que je commençais sérieusement à perdre espoir elle m’annonce vraiment aimer une de mes dernières propositions. C’est apparemment le prénom de Lena qu’elle aime et même si j’ai presque du mal à y croire ça semble être la vérité et on dirait bien qu’elle semble être vouloir retourner ma tentative de chantage contre moi. « Qui te dit que c'est pas toi qui vient de rater la tienne ? » J’entends ses mots murmurés à mon oreille alors que ses mains sont dans mes cheveux, je me tourne vers elle tout en me mordant la lèvre, un petit sourire amusé ne me quittant pas. « Bébé, tu l’as dit toi-même. Je fais déjà tout ce que tu veux. Tu n’as qu’à me demander. » Même si dans ma phrase il y a clairement un énorme sous-entendu sexuel, je ne parle pas que de ça. Depuis qu’elle est enceinte je suis aux petits soins pour elle et si elle me demande une glace au chocolat à trois heures du matin je me débrouillerai pour lui trouver un magasin encore ouvert à cette heure-là pour accéder à sa demande.  Je veux qu’elle se sente bien, comblée et qu’elle vive au mieux la grossesse même pendant les moments les plus difficiles. Depuis qu’elle m’a avoué avoir un des prénoms que je viens de proposer sur sa liste je ne peux pas m’empêcher de sourire. Parce que je sais ce que ça signifie, on a trouvé le prénom dans notre deuxième fille et j’attends qu’elle m’en dise plus avec impatience. Ça sera donc Lena, et c’est parfait. C’est ce que je lui dis et elle semble plutôt d’accord avec moi. « J'aime ce prénom, je crois même que c'est l'un de mes préférés, vraiment. » Le sourire qui était déjà présent sur mon visage s’agrandit en l’entendant me dire cela. « Alors on part sur Lucy et Lena. » Bizarrement je trouve même que les deux prénoms s’accordent à la perfection, maintenant il ne nous manque plus qu’à savoir comment s’arranger pour le nom de famille. Si pour la plupart des couples la question ne se pose pas c’est parce qu’ils sont mariés, hors ce n’est pas notre cas et on se retrouve avec plusieurs solutions. Son nom de famille, ou le mien, ou bien un mélange des deux. J’opte plutôt pour la deuxième solution pensant cette fois qu’elle sera d’accord avec moi « Juste Anderson. Je ne veux pas qu'elles soient liées à mon père, je veux qu'elles portent ton nom et uniquement le tien. » Je ne m’attendais pas à cette réponse bien qu’en connaissant ses relations plus que conflictuelles avec son père j’aurais dû m’en douter. Je la comprends et je n’insiste pas plus. « Anderson, alors. Si ça te va, moi ça me convient aussi. » Et puis savoir que mes filles vont porter mon nom, bien sûr que ça me fait plaisir. Au final cette soirée aura été plus productive que ce que je ne le pensais et on peut profiter du reste de la soirée plus tranquillement. « Lucy et Lena Anderson, ça vous va ? » La voir parler à nos filles c’est quelque chose qui ne me laisse vraiment pas indifférent. Les yeux brillants, je la regarde faire un sourire attendri sur les lèvres. Je pourrais la regarder communiquer avec les filles de la sorte toute la journée sans jamais m’en lasser. « T’es adorable. » Je lui dis doucement alors que je m’approche d’elle pour déposer un léger baiser sur ses lèvres. C’est à mon tour de me baisser vers son ventre bien arrondi, j’embrasse doucement cette partie de son corps et je me mets moi aussi à parler à nos filles comme ça. « Vous savez que vous rendez votre mère un peu niaise ? C’est super mignon. » Vraiment très mignon oui. Je relève les yeux vers Alex un sourire aux lèvres et avant de remonter vers elle j’embrasse une dernière fois son ventre. Oui je sais, moi aussi je suis niais mais en même temps je le suis toujours contrairement à elle qui a toujours été plus sur la réserve. Alors au final pour moi, mon comportement ne change pas vraiment. « Juste une ou deux, je te promets de ne pas t'embêter longtemps, je veux juste une photo de ce moment parce que je suis vraiment bien, heureuse et je veux qu'on se souvienne de ça. » Elle a son portable dans les mains, me regardant avec ses yeux-là je comprends très bien ce qu’elle a en tête avant même qu’elle ne prenne la parole. Et oui effectivement elle veut prendre une photo. De nous. De moi. Dessus. Et je grimace parce que je déteste ça et elle le sait. Je n’aime pas me voir sur les photos je me trouve toujours tous les défauts du monde. Mes yeux se posent sur son portable que je finis par lui prendre des mains. « Je peux te prendre en photo si tu veux. » Je sais que ce n’est pas ce qu’elle veut, mais j’essaie quand même on ne sait jamais. « Je suis pas vraiment obligé d’être dessus, c’est pas une grande perte. » Je mets son portable en mode appareil photo et je me positionne déjà pour la prendre elle en photo. Juste elle, sur cette plage, enceinte et encore plus belle que jamais. Même si je sais bien que ce n’est pas ce qu’elle avait en tête, j’essaie bêtement de retarder ce moment. Parce que je ne suis pas photogénique du tout, et qu’une photo simple d’elle seule est bien plus jolie qu’une photo où j’apparais.
© nightgaunt


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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptySam 18 Juil 2020 - 23:39



So why don't we go somewhere only we know

Il a toujours voulu des enfants, enfin je crois qu'il en a toujours voulu même si c'est sans doute pas un fait que j'ai vraiment voulu accepter au début. Ni il y a quelques années, ni en le revoyant y'a plus d'un an. Et, c'est sans doute, parce que je savais ça, que j'ai choisi de ne rien lui dire quelques années plus tôt. Sans doute parce que je savais qu'il ne voulait pas la même chose que moi et ça me faisait peur. Comme l'idée de vivre une nouvelle grossesse me terrifiait. J'étais réellement terrifiée par l'idée d'être enceinte, par l'idée de me replonger dans cette expérience traumatisante pour moi, et mes peurs de la maternité auraient pu être une nouvelle source de rupture entre nous. Ça aurait pu vraiment, ça a au moins été une source de dispute, de grosse dispute qui a en quelque sorte entraîné mon départ en centre. Et, finalement, même si encore une fois, rien n'était calculé de notre part, ni vraiment sa faute, ni vraiment la mienne, ou en tout cas autant la sienne que la mienne, je me suis retrouvée enceinte, à porter ses enfants. Parce qu'il a fallu qu'il fasse les choses en grand. Mais avant même de savoir que c'était une grossesse multiple, j'ai accepté  l'idée d'être enceinte, pas sans craintes, pas sans peurs, pas sans pleurs non plus, mais sans rejet, sans panique. Et aujourd'hui, même si je suis encore loin d'être certaine de pouvoir assumer le rôle qui m'attends, je sais désormais que c'est une bonne chose. Est-ce je suis réconciliée avec mon passé ? Pas encore, pas totalement, mais je suis les conseils de ma gynécologue et je me concentre sur cette grossesse, évitant de penser au passé. Et, je suis heureuse, parce que je sais que c'est positif ce qu'il m'arrive. Pour moi, pour lui et pour notre couple. Tout est rapide, mais ça se saurait si on aimait prendre notre temps lui et moi. On avait rien prévu, pas aussi vite en tout cas, mais c'est arrivé et le voir un tel sourire sur les lèvres, une main sur mon ventre me dire que je lui offre le plus beau des cadeaux, me confirme une chose : il est heureux et c'est grâce à moi. Et j'ai passé beaucoup trop de temps à être la cause de ses souffrances, alors si je peux être celle qui lui fait le plus beau des cadeaux, alors j'en suis comblée. Je lui souris, émue par ses mots. Ma main caressant sa joue avec tendresse, je suis tellement bien ici avec lui sur cette plage. « C'est grâce à toi tout ça. » Et pas à cause comme j'aime souvent lui reprocher pour le taquiner. J'ai bien dis grâce à lui, parce qu'il s'est battu pour nous. Il s'est battu pour m'aider à aller mieux. Il a souffert pour nous, à cause de moi. Il m'a aidé à trouver la force de demander de l'aide. Il m'a donné une seconde chance, voir même une troisième et une quatrième. C'est finalement un cadeau que je lui fais peut-être mais c'est pas grâce à moi. Sans lui j'aurais abandonné il y a bien longtemps et surtout jamais je n'aurais revécu cette expérience avec un autre que lui. « Mais je suis heureuse de t'offrir ce cadeau en double en plus. » Oui, je suis heureuse et mon sourire depuis quelques temps et surtout depuis que nous sommes sur cette île rien que tout les deux le prouve. Je suis sereine grâce à lui et après quelques minutes, longues minutes, de discussion, nous venons de trouver le prénom de notre seconde fille. Et peut-être que savoir qu'enfin nos deux filles ont un prénom, me permet de penser à autre chose. A sa proposition que j'ai refusé quelques minutes plus tôt par exemple. Parce que cette fois c'est à mon tour de le provoquer un peu, parce que c'est aussi comme ça que l'on fonctionne lui et moi. « Bébé, tu l’as dit toi-même. Je fais déjà tout ce que tu veux. Tu n’as qu’à me demander. »  Ça m'amuse et ça l'amuse aussi visiblement, je le vois à son sourire et à sa réponse qui me fait sourire à mon tour. Et comme réponse, je l'embrasse au coin des lèvres, mordillant sa lèvre légèrement alors que ma main glisse le long de sa cuisse, juste pour l'exciter un peu, juste pour m'amuser un peu aussi avant de lui avouer le prénom de notre seconde fille, le prénom qu'il a proposé et que j'ai adoré. « Je sais que tu fais tout ce que je veux, mais toi de quoi as tu envie la maintenant ?» J'ai une vague idée de ce qu'il veut mais pourtant, il n'aura rien de plus, alors que je retire ma main qui caressait sa cuisse. Il n'aura rien en tout cas pas maintenant parce qu'il ne sait toujours pas quel est le prénom de notre seconde fille et c'est pourtant ça le sujet principal de notre discussion. Alors je finis par lui dire, par lui annoncer comme j'aime le prénom Léna et je vois que ça lui fait plaisir. « Alors on part sur Lucy et Lena. » Je secoue la tête positivement heureuse et un peu soulagée aussi d'avoir deux prénoms que j'aime énormément. Lucy et Lena Anderson, nos deux filles. Et si la question des prénoms a pu être un sujet de débat, celle du nom de famille est assez vite réglée. Je ne veux pas qu'elle porte le nom Clarke, et mon explication est simple et semble lui convenir puisqu'il ne négocie pas. Elles s’appelleront Lucy et Lena Anderson, et c'est avec cette idée que je m'adresse à elles, employant pour la première fois leurs prénoms définitifs ce qui semble faire sourire Caleb. « T’es adorable. »  Je lève les yeux vers lui et je lui souris légèrement alors qu'il me regarde un sourire aux lèvres. Il n'y a bien que lui qui peut me dire que je suis adorable. On ne peut pas dire que ce soit le premier mot qui me qualifie en temps normal. Mais comme il le dit en s'adressant à mon ventre, cette grossesse et les hormones ont tendance à influer sur ma façon d'être. « Vous savez que vous rendez votre mère un peu niaise ? C’est super mignon. » Oui je suis un peu niaise sans doute mais même s'il prétends que c'est super mignon -selon ses dires- je ne veux pas qu'il me le dise. J'attends qu'il ait finit d'embrasser mon ventre avant de lui répondre. « Ne l'écoutez pas, je suis pas niaise d'abord. Mon surnom à moi c'est pas Alexchou hein CALEBCHOU. Parce que, Chéri quoique tu en dises, c'est toi le plus mignon de nous. » Je sais qu'il risque de ronchonner et que sa virilité risque d'en prendre un coup mais si finalement la grossesse, les hormones influe sur mon comportement, c'est peut-être surtout lui qui me rends un peu niaise, chose que je lui rappelle. C'est lui qui déteint sur moi, mais ça ne me déplaît pas. Pas du tout même, les dernières années ont été assez difficiles pour que j'ai envie de profiter de ces moments de répits et de bien-être avec lui. Et si je peux juste savourer l'instant présent avec légèreté et un brin de naïveté et de niaiserie, je le fais parce que ça fait du bien. Et c'est sans doute parce que je me sens si bien que je veux immortaliser ce moment entre nous. Garder en mémoire cette légèreté que je ressentais et nos sourires ensembles le jour ou nous avons trouvé le prénom de notre deuxième fille. Sauf qu'il ne semble pas de cet avis, et si je m'en doutais, je pensais qu'il céderait quand même. Sauf qu'il grimace et il me prends même mon portable des mains dans l'idée de me prendre en photo. Encore. « Caleb ! Des photos de moi on en a plein. » Mais genre vraiment, vraiment pleins, parce que s'il refuse toujours d'être sur les photos, il n'hésite pas pour me prendre en photo, souvent et si ça ne me dérange pas, j'aimerais avoir plus de photos de nous, ou de lui sans avoir à le supplier ou à le prendre par surprise. « Je suis pas vraiment obligé d’être dessus, c’est pas une grande perte. » Je vois bien qu'il se positionne pour me prendre en photo mais je m'en occupe pas vraiment. Je préfère me concentrer sur ses mots plutôt que ses gestes. Il se dévalorise, encore allant jusqu'à assurer que ce n'est pas une grande perte s'il n'est pas sur la photo. Il est dur avec lui, beaucoup trop et même injuste, parce que déjà je le veux sur la photo avec moi, je veux voir son sourire à mes côtés et surtout parce que moi je le trouve beau, ici et maintenant, et sur les photos même s'il pense l'inverse. « Je t'interdis de dire ça. Dire que ce n'est pas une grande perte. Tu dois arrêter d'être si dur avec toi, tu n'es pas obligé d'être sur la photo c'est vrai, mais moi je te veux dessus. Parce qu'on a pas assez de photos de nous. » On en a vraiment pas beaucoup, parce qu'il évite ça la plupart du temps mais pas ce soir. Il peut me prendre en photo s'il veut mais on en aura ensemble aussi. « Tu es vraiment beau, tu rayonnes de bonheur je te jure, en tout cas moi je te trouve parfait laisses moi garder une trace de ce moment à deux. S'il te plaît bééébéééé ! » Est-ce que je le supplie un peu et que j'essaye de le faire craquer ? Oui totalement, mais je tiens à cette photo. Je tiens à l'idée de créer des nouveaux souvenirs de nous, de notre couple, de nos voyages, des moments forts. « Si tu ne fais pas cette photo avec moi, tu n'as plus le droit de toucher mon corps, y comprit mon ventre. » C'est petit, c'est mesquin aussi sans doute mais le chantage reste une arme que j'aime utiliser pour le faire craquer, et je tiens vraiment à cette photo avec lui et je lui prouve. « A l'inverse si t'acceptes, tu peux me demander ce que tu veux ! » Un véritable sourire aux lèvres, je ne regarde que lui ne m'occupant pas du téléphone alors que je retire mon haut, comme pour le motiver un peu et le faire céder. Qu'est-ce que je ferais pas pour qu'il se plie à mes désirs quand même.

@Caleb Anderson   So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 394614564  :l:  So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 3518815507

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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyLun 20 Juil 2020 - 22:13

Alex & Caleb
“And if you have a minute, why don't we go. Talk about it somewhere only we know ? ”
Il ne nous faut pas grand-chose pour qu’on soit heureux Alex et moi. Vous pouvez m’emmener n’importe où et je serais forcément comblé si elle est avec moi. Encore plus si on s’éloigne tous les deux de Brisbane et de tous les problèmes et tout le stress qui va avec. Tant qu’elle est avec moi je me sens bien et j’ai toujours ce sourire extrêmement niais qui ne veut pas quitter mes lèvres. Comme en ce moment même, je souris et je ne peux pas faire autrement. Parce que je suis heureux tant qu’elle est à mes côtés je le serai. « C'est grâce à toi tout ça. » Comme si c’était possible mon sourire s’agrandit davantage parce que oui, je vais être papa, je vais avoir des enfants. Deux. Des jumelles. Et même si j’ai déjà eu environ cinq mois pour m’en remettre et pour imprimer définitivement cette information dans un coin de ma tête, c’est compliqué pour moi. Au début c’était presque trop beau pour être vrai, elle pouvait changer d’avis si rapidement. Vouloir avorter. Partir, comme elle l’a fait la première fois. Il y avait toujours cette possibilité, cette idée loin d’être agréable pour restait très possible et ça me terrifiait. Mais maintenant je n’en doute plus et je n’y pense plus vraiment, elle ne partira pas. Ou du moins j’espère. « Maintenant c’est grâce à moi, et plus à cause de moi ? » Je lui demande alors qu’un grand sourire est toujours collé à mes lèvres. Un sourire niais sans aucun doute, mais un sourire que j’assume totalement quand on parle de cette grossesse qui va changer nos vies dans quelques mois et qui est déjà en train de la changer. « Mais je suis heureuse de t'offrir ce cadeau en double en plus. » Et ça aurait dû être en triple, normalement. S’il n’y avait pas eu cette fausse-couche en début de grossesse. Cette pensée ne quitte pas mon esprit et j’y pense encore bien trop souvent. Est-ce que ce troisième bébé était aussi une fille ? Ou un garçon ? Cette question risque de me rester en tête encore un bon moment et le pire c’est que je sais que je n’aurai jamais de réponse. « J’espère vraiment qu’elles n’auront pas trop ton caractère parce que je ne suis pas sûr de survivre à trois Alex.  » Je dis ça en rigolant un peu mais en fait je suis assez sérieux. J’ai beau aimer sincèrement Alex mais je sais qu’elle n’a pas le caractère le plus simple à gérer au monde bien au contraire. On peut même dire sans problème qu’elle a un sale caractère et je sais même déjà que j’aurais du mal à le supporter si mes filles seront de grandes fêtardes comme l’a été leur mère durant de nombreuses – un peu trop – années. En soirée il y a de l’alcool, beaucoup d’alcool, des mecs qui ont le regard un peu trop insistant et je le confirme : je ne veux pas ça pour mes filles. J’ai encore le temps pour ce genre de choses, mais si elles sont destinées à avoir le même caractère que leur mère, je sais qu’elles vont nous en faire voir de toutes les couleurs alors je préfère me préparer à ça. « Je sais que tu fais tout ce que je veux, mais toi de quoi as tu envie la maintenant ?» Elle le sait très bien puisqu’elle est même en train de me chauffer un peu. Je suis du regard le chemin de ses mains sur ma cuisse espérant les voir se diriger vers mon entre-jambe mais non. Bien sûr que non, elle s’arrête avant. Je la regarde, mi-amusé, mi-déçu. « Tu sais très bien de quoi j’ai envie. » Mais je ne lui en veux pas de ne pas avoir continué parce que j’attends toujours de savoir laquelle de mes propositions elle aime réellement. Je n’attends pas très longtemps parce qu’elle finit par me le dire. Lena. Donc ça sera Lucy et Lena Anderson et cette pensée encore une fois me fait grandement sourire. Lucy et Lena. C’est de plus en plus concret. On connait leurs prénoms maintenant et le nom de famille également puisqu’elle refuse que nos filles portent son nom, ce que je peux toujours comprendre quand on connait le lien qu’elle entretien avec son père. Il ne sait d’ailleurs sûrement même pas que sa fille est enceinte et qu’elle s’apprête à devenir mère à son tour. Il ne le sait pas mais je ne pense pas que ce soit une grande perte. Enfin non, j’en suis sûr. Tout comme je suis sûr de complètement craquer à chaque fois qu’elle s’adresse directement à nos filles. C’est adorable. Mais vraiment. Tellement mignon que je ne me gêne pas de lui dire même si je sais très bien que ça ne va pas vraiment lui plaire. « Ne l'écoutez pas, je suis pas niaise d'abord. Mon surnom à moi c'est pas Alexchou hein CALEBCHOU. Parce que, Chéri quoique tu en dises, c'est toi le plus mignon de nous. » Ouch. Je grimace légèrement, c’est difficile à encaisser. C’est moi le plus mignon d’entre nous et si elle n’a sûrement pas tort ça me fait définitivement perdre toute testostérone. « Merci, ma virilité vient d’en prendre un sacré coup. » Je lui avoue tout en grimaçant une nouvelle fois. Et c’est vrai mais c’est pas grave je ne lui en veux pas parce qu’au final ce n’est pas de sa faute si je me transforme en guimauve dès qu’on évoque la grossesse et nos enfants. Comme je lui ai dit, elle m’offre le plus beau des cadeaux et elle m’aide à réaliser l’un de mes rêves les plus précieux : devenir papa. Maintenant j’ai même presque l’impression de l’aimer encore plus depuis qu’elle est enceinte. Je la bombarde encore plus de photos et je la trouve tellement belle comme ça même si elle dit constamment le contraire. « Caleb ! Des photos de moi on en a plein. » C’est vrai, elle a souvent raison en ce moment mais ce n’est pas parce qu’on a déjà plein de photos d’elle que je dois arrêter d’en prendre. « Chaton, j’en ai jamais assez des photos de toi. » J’en profite pour en prendre une ou deux, même si elle ne pose pas elle reste tellement belle. Je lui dis alors que je ne suis pas obligé d’être dessus et elle semble bloquer sur le reste de ma phrase puisqu’elle a soudainement arrêté de bouger. « Je t'interdis de dire ça. Dire que ce n'est pas une grande perte. Tu dois arrêter d'être si dur avec toi, tu n'es pas obligé d'être sur la photo c'est vrai, mais moi je te veux dessus. Parce qu'on a pas assez de photos de nous. » Elle marque un point. On a pas beaucoup de photos tous les deux et la plupart de celles qu’on a déjà datent de notre première relation il y a dix ans. Et en dix ans on a bien changé tous les deux. Je baisse son portable lui montrant que je ne prendrai plus de photos d’elle et je la laisse parler. « Tu es vraiment beau, tu rayonnes de bonheur je te jure, en tout cas moi je te trouve parfait laisses moi garder une trace de ce moment à deux. S'il te plaît bééébéééé ! » Je lève les yeux au ciel tout en secouant la tête quand elle me dit que je serai apparemment beau et encore pire que je rayonne de bonheur. Elle use de toutes les stratégies possibles pour me faire accepter alors qu’en soit, si elle le veut vraiment, je vais lui faire sa photo. « Je risque de tout gâcher aussi, tu te plaindras pas. » J’hausse les épaules alors qu’elle utilise une toute autre technique pour me dissuader : le chantage. Je n’ai plus le droit de la toucher si je n’accepte pas cette photo. Elle enlève même son t-shirt, se retrouvant alors en soutien-gorge devant moi. Presque instinctivement mes yeux se baissent de suite sur sa poitrine à moitié découverte. Je détaille cette partie de son corps avec peut-être un peu trop d’attention jusqu’à ce qu’elle prenne de nouveau la parole. « A l'inverse si t'acceptes, tu peux me demander ce que tu veux ! » Je relève le regard vers ses yeux tout en soupirant légèrement, mais je souris tout de même un peu. « Tu fais chier Clarke. » Je m’approche alors d’elle et après avoir mis à nouveau son portable en mode appareil photo je lève celui-ci de façon, j’essaie de bien cadrer mais c’est un échec alors sans trop essayer beaucoup plus je lui rends son portable. « Tiens t’es beaucoup plus douée que moi pour ce genre de chose. » Et ça par contre elle ne peut pas le nier alors je la laisse faire. Mon plus gros problème c’est que je me sens toujours très con sur les photos, je ne sais pas quoi faire ou comment sourire. Elle prend une première photo alors je regarde l’objectif en souriant, moyennement convaincu du résultat avant même avoir vu la photo je tourne mon visage pour l’embrasser doucement sur la joue les yeux fermés lui laissant la possibilité de prendre le nombre de photos qu’elle désire. On verra moins mon visage comme ça, et ça sera forcément mieux. J’approche cette fois mes lèvres des siennes en souriant un peu, oubliant cette fois complètement les photos et je l’embrasse doucement et avec beaucoup de tendresse laissant une de mes mains glisser sur sa cuisse pour accompagner ce baiser. J’oublie tout. J’oublie les photos, j’oublie mon sourire que je n’aime pas et je l’embrasse, tout simplement.
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Message(#)So why don't we go somewhere only we know • Calex 22 EmptyMer 22 Juil 2020 - 23:53



So why don't we go somewhere only we know

« Maintenant c’est grâce à moi, et plus à cause de moi ? »  Je souris à sa remarque. « T'emballes pas trop chéri, parce que dans quelques semaines, le grâce à toi redeviendra à cause de toi. » Que ce soit parce que je serais énorme et que j'aurais mal partout, ou le jour de l'accouchement, ce sera sa faute, à cause de lui et sur lui que je passerais mes nerfs, parce que je sais aussi qu'il sera là pour moi à tout ces moments et que quoique je puisse lui dire, il saura me soutenir. Parce que c'est ses filles que j'attends et ça compte beaucoup pour lui, je le sais et il me le dit au cas ou je puisse en douter. Il me parle de ce cadeau que je lui offre mais finalement, c'est un cadeau dont nous sommes tout deux responsables et qui nous rends heureux. Parce que, oui cette grossesse me rends heureuse. Ces deux bébés me rendent heureuses, aussi incroyable que cela puisse paraître, je suis heureuse de vivre ça avec lui. D'être enceinte, d'être avec Caleb dans cette histoire, de construire cette vie de famille dont il voulait mais qui me terrifiait et que je ne pensais pas être en mesure de lui offrir un jour. Mais on y est tout les deux et bientôt tout les quatre. Deux filles vont venir agrandir notre bonheur, et j'ai parfois l'impression que notre bulle de bonheur est presque trop parfaite, mais je ne veux pas songer à tout ça. Je pense juste à cette grossesse, à cette chance que la vie nous fait, celle de vivre notre amour sans péripéties. Je souris sincèrement en pensant à ce bonheur dans lequel je nage depuis quelques temps, grâce à lui. Grâce à nous et l'amour qu'il me donne à chaque moment, un amour que je n'ai pas toujours mérité, bien au contraire mais aujourd'hui, je prends ce qu'il me donne sans chercher à savoir pourquoi il me le donne à moi. Sans me demander si je mérite tout ça. Je me contente de l'aimer, et d'essayer de lui donner autant qu'il me donne. Il me sort de mes quelques secondes de pensées, en se moquant de mon caractère.  « J’espère vraiment qu’elles n’auront pas trop ton caractère parce que je ne suis pas sûr de survivre à trois Alex.  » L'ai faussement outrée que je lui présente n'est aucunement crédible, parce que d'une part je sais que j'ai un caractère compliquée, pour pas dire un caractère de merde. Et d'une autre part, je suis ne pas sûre de survivre non plus à deux filles avec mon caractère, clairement pas. Je sais comme je suis et sincèrement, je ne voudrais pas qu'elle ait mon caractère, parce qu'en plus d'être dur à supporter pour les autres, il ne l'est pas non plus pour moi. Et l'idée de les voir se mettre dans les même situations que moi, euh non merci. Je ne veux même pas avoir à y penser. « Tu veux un secret, je pense pas survivre nous plus à deux Alex. Mais, toi tu sais y faire avec les filles Clarke. Et tu sais les rendre un peu plus douce, et je crois que tu mérites une médaille pour ça. » Une médaille ou un autre style de récompense. Mes mains qui se baladent sur ses cuisses, je le provoque un peu, il a bien essayé lui de le faire pour m'acheter et avoir le privilège de choisir le prénom de notre seconde fille. Sauf que cette fois c'est moi qui ait le contrôle, et je m'en amuse comme souvent d'ailleurs. Je m'amuse avec lui, je le provoque mais je ne lui donne rien, je le laisse sur sa faim alors que comme il le dit, je sais bien de quoi il a envie. Parce que sur ce point là, on a toujours été plutôt bien d'accord lui et moi. Mais si cette activité est plutôt bien tentante, on a un sujet de discussion important à terminer. Parce qu'il a proposé des prénoms et que j'en ai retenu un, un seul et ce sera celui de notre seconde fille. Lucy et Lena, elles ont désormais toutes les deux leurs prénoms, et leur nom. Elles sont là, je les sens bouger, et alors que je m'adresse à elles, Caleb se moque légèrement de mon côté niais, et adorable, selon ses dires et je ne me fais pas prier pour lui répondre ce qui a le don de le faire grimacer.  « Merci, ma virilité vient d’en prendre un sacré coup. » Je rigole à sa réponse, avant de déposer un baiser sur sa joue. Caleb n'est clairement pas le mec le plus viril que je connaisse, mais il sait l'être. Quand il faut, quand c'est nécessaire. Le reste du temps, il a tellement qualités que j'aime que je n'ai pas besoin d'un mec qui soit viril juste pour l'être. Caleb n'a pas besoin de ça, il a tellement plus. Et puis, c'est lui que j'aime, son côté cute autant que sa virilité dont je suis la seule à profiter. « Ta virilité saura revenir au moment opportun, là tu as pas besoin d'être viril, j'aime bien le Calebchou moi. » J'en rajoute encore une couche en utilisant ce surnom qu'il ne met clairement pas en valeur son côté masculin, mais il a bien osé dire que j'étais niaise. En vrai, je le suis peut-être, avec lui mais ça doit être l'effet qu'a le bonheur sur moi. Parce que je suis heureuse, et le sourire que j'affiche le prouve vraiment et je veux vraiment profiter que l'on soit heureux tout les deux pour en garder une trace. Sauf qu'il n'est pas forcément de cet avis et il préfère me prendre en photo, encore. Sauf qu'il passe son temps à le faire, à chaque fois pour éviter d'avoir à apparaître sur les photos, ce qui explique le grand nombre de photos que l'on a de moi, que ce soit dans mon téléphone ou dans le sien. « Chaton, j’en ai jamais assez des photos de toi. » Et si je pourrais revenir sur l'affirmation qu'il n'a jamais assez de photos de moi, je reste bloquée sur le surnom qu'il vient d'utiliser. « Chaton sérieusement Anderson ? » Je le regarde mi-amusée, mi-choquée quand même, parce qu'il en utilise des surnoms et si je me suis habituée à son 'bébé', le surnom chaton je m'y attendais quand même pas. « C'est vrai que c'est très viril comme choix de surnom ça. » Je rigole encore un peu, avant de l'entendre chercher une excuse pour lui éviter d'être sur la photo, d'après lui, qu'il ne soit pas sur la photo n'est pas une grande perte, idée que je réfute et j'essaye de le convaincre, parce que j'y tiens à cette photo, malgré ce qu'il dit et le fait qu'il ne semble pas réellement chaud pour apparaître avec moi sur ces clichés. « Je risque de tout gâcher aussi, tu te plaindras pas. » Cette fois c'est moi qui lève les yeux aux ciels en fronçant les sourcils. « Tu ne vas rien gâcher du tout. » En revanche, il pourrait peut-être gâcher ma bonne humeur à continuer de retarder l'échéance, parce que je veux cette photo et je vais tout faire pour l'avoir. Quitte à utiliser d'autres méthodes, et des atouts face auxquels il a bien du mal à résister. Je vois son regard qui fixe ma poitrine juste après que j'ai retiré mon haut, et je sais à ce moment que j'ai gagné. Je le laisse profiter de la vue, parce qu'au fond, j'aime qu'il me regarde ainsi, il se fait plaisir et moi je me sens désirer et je sens que je lui plais. Et j'aime sentir ce pouvoir de séduction que j'ai sur lui. J'en joue, beaucoup trop. Mais au moment ou il relève le regard vers moi, je sais que je vais obtenir ce que je veux, parce qu'il abdique en soupirant et en me disant clairement que je fais chier. Oui, je le sais mais mon sourire s'allonge encore un peu quand il s'approche de moi et qu'il tente de nous prendre tout les deux. Je ne me moque pas de sa capacité à cadrer la photo, je me tais et je le laisse essayer. Je ne voudrais pas le vexer et risquer de le voir changer d'avis. « Tiens t’es beaucoup plus douée que moi pour ce genre de chose. » Il lâche l'affaire et me donne le téléphone, me laissant finalement enfin immortaliser cet instant ensemble. Je me rapproche de lui, je me serre à lui pour obtenir la meilleure photo, parce qu'elles sont rares les photos de nous alors je ne veux pas la rater celle là. Je le vois hésiter sur son sourire, mais je m'occupe pas de ça, je sais qu'il sera parfait sur la photo parce qu'il sourit et si lui n'aime pas son sourire, moi je l'adore. Sans m'y attendre, je le sens qu'il m'embrasse sur la joue, et toujours en position pour prendre des photos je profite de ce moment assez inattendu qu'il m'offre pour photographier cet élan de tendresse de sa part. Des photos ainsi, j'en ai vraiment pas beaucoup et là il me fait un cadeau que je ne vais pas laisser passer. Je bombarde de photo ce moment, avant qu'il s'approche de mes lèvres pour m'embrasser. Et je continue à prendre des photos même si je ne regarde plus vraiment l'objectif me concentrant sur bien autre chose. Ses lèvres sur les miennes, après quelques photos prises je lâche mon téléphone pour glisser mes mains dans ses cheveux et prolonger cet instant. Sur cette plage, je suis entièrement avec lui, il n'y a que nous, et ce petit vent d'hiver qui ne sera pas suffisant à refroidir mes ardeurs. Je glisse mes mains sous son tee-shirt pour lui retirer à son tour. « J'ai eu mes photos, à toi de demander ce que je veux bébé. » Ces vacances sont tout bonnement parfaites, ce moment est magique, et à cet instant précis, je sais que tout ira bien entre nous. Pour nous et notre future famille, avec Lucy et Lena.

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