Ça faisait tout juste un an que Frederick était arrivée à Brisbane. En réalité, pas tout à fait un an, puisqu’elle était arrivée en août 2019, donc bientôt une année dans cette ville qu’elle connaissait de plus en plus et loin de son ancienne vie. Autant dire que Fred était heureuse et libre, en Australie. Il n’y avait plus de problème et elle n’avait plus peur pour sa vie. Bref, une véritable libération dont elle profitait pleinement. En effet, en déménageant à Brisbane, Fred a décidé de se concentrer à sa véritable passion, la peinture. Durant trop longtemps, elle avait mis la peinture de côté, puisque ses parents étaient convaincus que ce n’était qu’une passion et non un véritable métier. De plus, son fiancé trouvait cela ridicule. La belle blonde en avait eu marre de ne pas pouvoir être elle-même, donc être devenue artiste peintre était l’une des meilleures choses qui lui soit arrivée. Frederick se réveilla vers dix heure du matin. Normalement, elle se levait plus tôt que cela, mais, la veille, elle avait fait la fête avec quelques amis et était revenue à trois heure du matin. Avec uniquement sept heures de sommeil dans le corps, Fred alla prendre une douche et mangea rapidement un petit-déjeuner vegan. Depuis trois ans, Fred ne mangeait plus de viande, de poisson et d’aliments animaliers. Fred trouvait que c’était mieux comme ça. Elle se sentait beaucoup mieux et sa conscience était tranquille. Par la suite, elle décida de quitter sa petite maison dans le quartier Toowong et se rendit dans un des plus beaux parcs de Brisbane. Il y en avait tellement qu’elle ne savait pas lequel choisir exactement. Cette ville était tout simplement sublime aux yeux de l’artiste. Elle aimait les gens, les paysages, la culture et tout le reste. Il y avait tellement de belles choses à voir, dans cette ville d’Australie. De plus, le fait qu’elle était située très loin de l’Angleterre était un énorme avantage. Frederick avait emmené tout son nécessaire pour peinturer dans le parc. Il s’agissait d’un endroit où elle aimait peindre. Dans le parc, elle trouvait toujours de l’inspiration. Il y avait tellement de choses à admirer, comme les gens, les animaux, les arbres, les fleurs et d’autres trucs. Une fois arrivée, elle s’installa à sa place habituelle. C’était tout à fait extraordinaire que sa place soit encore libre, vu le nombre de personnes dans le parc. Frederick commença alors à peindre, se perdant immédiatement dans ses pensées. Soudainement, elle entendit une voix lui dire que c’était joli. Fred se retourna et vit une jeune demoiselle qu’elle ne connaissait pas. « Merci, c’est gentil. » La belle blonde sourit discrètement, rougissant légèrement à l’autre compliment de la demoiselle. « Merci. C’est ma plus grande passion et j’ai décidé de devenir artiste peintre. » Fred se sentait à l’aise avec cette fille dont elle ne connaissait pas encore le prénom. « Est-ce que tu peints? »

Fred a toujours été passionné par l’art, mais surtout par la peinture. Dès qu’elle a su comment dessiner et peindre, la belle blonde a décidé de dessiner plus souvent et de faire des beaux tableaux, afin de faire plaisir à ses parents. Évidemment, ceux-ci étaient convaincus que ce n’était qu’une passion et qu’elle ne voudrait pas en faire son métier. Ils voulaient tellement qu’elle devienne médecin et qu’elle ait un brillant avenir. Toutefois, elle est devenue agente immobilière, afin que ses parents comprennent que la médecine n’était pas une option et qu’elle pouvait quand même laisser la peinture de côté. Malheureusement, les années ont passés et Fred s’est perdue dans cette vie qui n’était pas du tout la sienne. La belle blonde était plus heureuse en Australie qu’en Angleterre. Elle était enfin elle-même, après tout ce temps et autant dire qu’elle ne comptait pas quitter cette ville tout simplement magnifique. Elle était enfin arrivée au parc, après quelques minutes de marche avec tout son équipement pour peindre. Fred pourrait s’acheter une voiture, mais la belle blonde en n’avait pas encore les moyens et, de toute manière, c’était mieux de marcher et de prendre le bus. Pour elle, c’était mieux pour l’environnement. Elle s’installa dans le parc et commença à peindre. Quand elle peignait, Frederick était perdue dans ses pensées et se changeait les idées. La belle blonde faisait ce qui la passionnait le plus. Pendant qu’elle faisait de la peinture, elle était elle-même et heureuse. N’importe qui pourrait le dire, juste en la voyant. Fred entendit alors une voix qu’elle ne connaissait pas. Elle se retourna et vit alors une jeune femme qui lui disait que c’était joli. Fred s’arrêta de peindre et déposa son pinceau, afin de ne pas faire tomber de la peinture sur le sol, sur sa toile ou encore sur ses vêtements. Frederick ne voulait pas rater cette toile. Lorsqu’elle sera terminée, elle compte la vendre. « Peu-être pas toute la journée, mais durant plusieurs heures, en effet. » Généralement, Fred se mettait un sarreau, afin de ne pas salir ses vêtements. Toutefois, elle l’a oublié, mais elle s’était arrangée pour ne pas se salir. De toute manière, en faisant de la peinture, il y avait toujours un risque de tâcher un vêtement ou son visage. « J’ai commencé par le dessin. J’adore cela aussi. J’aime aussi le noir et blanc. » Que ce soit une photo ou un dessin. Fred aimait presque tout en art. Elle n’était pas du tout difficile. « Il faut croire que nous avons beaucoup de choses en commun. » Fred sourit, heureuse de pouvoir discuter d’art avec quelqu’un. « J’ai vendu quelques toiles, mais je ne suis pas encore assez connue… je ne désespère pas. » Fred était une grande rêveuse, donc elle espérait réaliser son rêve de devenir une artiste peintre reconnue. « Et toi alors? »

Frederick n’a jamais compris les gens qui n’aimaient pas l’art, comme ses parents et son ancien fiancé. La jeune femme ne pouvait littéralement pas vivre sans art. Ça faisait partie de sa vie et autant dire que ça allait toujours en faire partie. Malheureusement, durant plusieurs années, Fred avait laissé cette passion de côté un peu trop longtemps. Elle s’était sacrifiée pour faire plaisir à ses parents et à son fiancé de l’époque qui trouvait cela également ridicule. Contrairement à Fred, il était trop cérébral et il prenait la vie trop au sérieux. En même temps, il était avocat et avait toujours appris à ne pas prendre la vie à la légère. Si bien qu’il ne riait pas souvent, mais seulement quand Fred l’a rencontré. Sans doute pour que Fred ait une bonne impression de lui. Ça l’a fonctionné, mais ça ne s’est pas bien terminé. La belle blonde l’avait appris à ses dépens qu’il n’était pas quelqu’un de bien. En arrivant à Brisbane, Fred s’est promis d’être elle-même, peu importe les circonstances. De plus, elle s’est aussi promise qu’elle allait toujours écouter son cœur et vivre de sa passion. Depuis environ un an, l’art était son métier. Ce n’était pas facile à tous les jours, mais elle ne regrettait pas du tout sa décision d’avoir repris sa vie en main. C’était même la meilleure décision qu’elle ait prise de sa vie. Elle discutait depuis quelques minutes avec une demoiselle également blonde et qui semblait autant passionnée par l’art que Fred. Elles allaient pouvoir en discuter longtemps, si la demoiselle le désirait. En tout cas, ça ferait plaisir à Frederick. « En effet, surtout pour le dessin. En peinture, je préfère mettre des couleurs. » Les détails ressortaient plus avec des couleurs, mais c’était son avis. « Je suis d’accord. » Moins salissant, mais Fred allait continuer à peindre avec de la couleur. C’était important de mettre de la couleur, dans la vie. Surtout dans la sienne. « Oui, je suis très contente de pouvoir me consacrer à ma passion à plein temps. C’est très différent de mon ancien boulot. » L’immobilier n’avait rien à voir avec la peinture. Elle n’avait pas détestée son ancien métier, mais disons que ce n’était pas ce qu’elle voulait réellement faire. Elle avait voulu faire plaisir à ses parents et ça l’a fonctionné, durant un moment. « C’est bien aussi de dessiner pour le plaisir. » Fred le faisait également. « Je crois que la plupart des artistes se sont tous dit la même chose. Tout comme moi. J’avais peur de ne pas être à la hauteur. » Fred n’avait pas encore regagné toute sa confiance en elle, mais ça allait arriver. Il lui fallait seulement du temps. « Enchantée, Amy. Je m’appelle Frederick, mais appelle-moi Fred. » Elle préférait son surnom que son prénom complet. « Est-ce que tu as des dessins sur toi pour que je les voies? »

Lorsqu’il s’agissait de l’art, Fred pouvait en parler durant plusieurs heures, sans jamais se tanner. Les gens devaient l’arrêter, afin qu’elle parle de d’autre chose. Il s’agissait d’une véritable passion qui n’allait jamais cesser d’exister pour la belle blonde. Quoi qu’il arrive, cette passion allait toujours faire partie de sa vie. Même quand elle a dû mettre cette passion de côté, Fred en rêvait à toutes les nuits et aimait se rendre dans des musées en compagnie de son fiancé et de ses amis, même avec les membres de sa famille. Bref, Frederick aimait l’art et ça n’allait jamais changer. La belle blonde était ravie de pouvoir en parler avec d’autres personnes. Il y avait tellement de gens qui aimaient l’art. Pourtant, elle n’en rencontrait pas tout le temps. Cette jeune fille était passionnée et Fred allait en parler avec elle. Aussi longtemps qu’il le faudrait. « J’imagine que ça doit être moins facile de peinturer en noir et en blanc. Heureusement, en dessin, c’est plus facile. » Fred sourit. Ses mains étaient légèrement tâchées par la peinture, donc elle essayait de ne pas toucher ses cheveux ou ses vêtements. Les deux demoiselles discutaient depuis quelques minutes, lorsque la jeune femme lui demanda quel était son précédent boulot. « J’étais agente immobilière. J’aimais ce que je faisais et tout, mais ça ne me correspondait pas réellement. Je ne me sentais pas à ma place. » Fred aimait discuter. Elle ne savait pas si elle devait faire confiance à cette personne, mais elle avait l’impression qu’elle pouvait lui faire confiance. Il n’y avait aucun mal à faire des nouvelles rencontres. « Ce n’est pas fait pour tout le monde et je comprends. J’aurais pu décider de ne pas m’investir à temps plein pour la peinture, mais je voulais me retrouver et la peinture me permet d’être moi-même. » Fred sourit et lui donna son prénom. Par la suite, elle lui demanda si elle pouvait voir des dessins d’elle. Oui, elle était curieuse et l’a toujours été. Autant dire que ça n’allait jamais changer. Elle regarda alors les photos qu’Amy lui montrait. Il s’agissait de très beaux dessins. Fred était clairement impressionnée. « C’est très beau. Je suis très surprise du talent que tu as. Est-ce que tu as pris des cours? » Si elle avait apprise par elle-même, Fred serait davantage surprise. En même temps, Fred n’avait pas pris de cours pour apprendre à peindre. Il suffisait de regarder des vidéos sur Internet ou de lire des livres sur le sujet, afin de devenir meilleur. La plupart des gens n’avaient pas besoin de prendre des cours pour être doués.

Frederick n’avait pas beaucoup d’amis qui étaient passionnés par l’art comme elle. Du coup, quand elle faisait la rencontre d’un passionné de l’art, c’était toujours un pur bonheur pour elle. L’artiste en elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle ne se rappelait même pas quand elle a découvert cette passion pour l’art. En effet, ses parents n’aimaient pas forcément les arts et les autres membres de sa famille préféraient aller à l’église que de penser à la peinture ou à autre chose qui faisait référence à l’art. Bref, la belle blonde devait avoir découvert cette passion par elle-même ou durant l’école. Elle avait un professeur qui leur faisait faire de la peinture, afin de les stimuler avec autre chose que de l’anglais ou de l’algèbre. La belle blonde a beaucoup apprécié ce professeur qui avait eu une grande importance dans sa vie. Dans le fond, c’était clairement grâce à lui qu’elle aimait autant la peinture. Fred avait déposé ses pinceaux depuis quelques minutes. Lorsqu’il s’agissait de son matériel pour la peinture, elle en prenait très bien soin. Fred ne dépensait pas une petite fortune pour la peinture, puisqu’elle trouvait toujours des bons rabais pour s’acheter du matériel. Frederick regarda alors la jeune femme et se mit à rire à ses paroles. « En effet. C’est pour cette raison que je ne peinture pas en noir et blanc. J’en utilise, de temps en temps pour mes toiles, mais la couleur est ce que j’aime le plus. » Comme le jaune, le rose, le mauve ou même le bleu. Il y avait tellement de couleurs qui existaient et qui étaient magnifiques. Frederick aimait quand il y avait de la couleur un peu partout. « Tu finiras par comprendre. » Il était vrai que la demoiselle semblait encore très jeune, donc avait tout le temps du monde pour découvrir ce qu’elle aimait réellement et ce qu’elle n’aimait pas. « C’est exactement ça. Être agente immobilière ne me rendait plus heureuse. » Frederick était fière de pouvoir travailler comme artiste peintre. L’argent ne tombait pas des arbres, mais elle s’en fichait. Après tout, l’argent ne faisait pas le bonheur. En tout cas, pas pour elle. Elle regarda ensuite les dessins qu’Amy avait faits et les trouva magnifiques. La belle blonde lui demanda si elle avait pris des cours. Ce n’était pas le cas. « Je suis vraiment impressionnée. Tu as ça dans le sang. » Fred aimait encourager les gens, quand ils avaient du talent. Il fallait toujours encourager et faire comprendre aux autres qu’ils pouvaient réussir. « Par curiosité, c’est quoi ton emploi? »

Fred ne pouvait pas être plus d’accord avec Amy. « En effet. Je dois avouer que, dans ma maison, il n’y a pas une tonne de couleurs, mais je préfère en mettre sur mes toiles. J’en ai accroché quelques-unes, donc ça ajoute un peu de couleur. » La belle blonde pourrait littéralement discuter de peinture pendant des heures, mais peut-être qu’Amy était occupée et devait retourner au boulot ou rejoindre quelqu’un. Bref, Frederick espérait seulement que la jeune demoiselle ne s’ennuyait pas trop en sa compagnie. « S’il y en a, elles doivent être rares. » L’artiste sourit et passa une main dans ses cheveux. Elle était naturellement sociable, surtout depuis qu’elle était arrivée à Brisbane. Dans son ancienne vie, elle l’a été durant quelques années, mais, quand elle était fiancée, Fred a perdu cette qualité qui la caractérisait si bien. Maintenant, elle pouvait enfin être elle-même, sans avoir peur de ce qui pourrait lui arriver. « Je te souhaite sincèrement que ça ne t’arrive pas. Si ça ne t’arrive pas, tu auras eu la chance de trouver le boulot qui te convient parfaitement et qui te rends heureuse. Il y a trop de gens qui n’exercent pas le boulot qui les rends heureux. C’est dommage. » La vie devrait être plus simple, mais ne l’était pas pour certaines personnes. Fred n’avait pas eu une vie facile et autant dire que sa vie actuelle ne l’était pas plus, mais son bonheur était plus immense qu’en Angleterre. « Non, ce n’est pas top. Mes parents désiraient que je devienne médecin et ça l’aurait été encore pire, je crois. » Fred aimait aider les gens et admiraient les médecins qui travaillaient durant plusieurs heures d’affilées pour aider les gens à s’en sortir, mais ce n’était pas son domaine. « On a souvent tendance à ne pas trop croire les gens qui sont proches de nous, quand ils nous disent qu’on est doué. Mais je crois qu’ils nous encouragent et nous trouve doués. » Frederick n’avait jamais montré à ses parents ses peintures, de peur qu’ils ne trouvent pas cela beau. Toutefois, il y avait d’autres personnes qui aimaient ce qu’elle faisait. Du coup, ça la soulageait et ça l’encourageait de continuer, malgré le fait que ce n’était pas facile. « C’est impressionnant. Ce n’est pas un métier qui est angoissant? » Fred n’aurait pas pu exercer ce métier. Elle aurait été très angoissée. « Et tu aimes ça? »

La peinture était quelque chose de très important pour Fred. Tous les gens avaient une passion et celle de Fred était la peinture. D’ailleurs, elle se rappelait que ses parents n’avaient pas trop apprécié qu’elle aime la peinture. Pour eux, il n’y avait que Dieu qui comptait. La belle blonde trouvait cela désespérant, mais son père était prêtre, donc autant dire que ça faisait partie de sa vie. Fred trouvait cela étrange de dire aux autres que son père était prêtre. Quand elle était une enfant, ses amis trouvaient cela drôles et les autres ne disaient pas grand-chose. Ils pensaient sans doute que Frederick n’avait pas le droit de faire ce qu’elle désirait et de se comporter comme tous les autres enfants. Dans un certain sens, c’était la vérité. Fred ne pouvait pas tout se permettre, mais, en devenant une adolescente, elle s’était permise plus de truc et s’était éloignée de ses parents, surtout en ce qui concernait l’église et la religion. « Tout à fait. » Elle aimait quand une œuvre était unique. Fred ne pouvait pas se permettre d’acheter une véritable œuvre de Picasso ou d’un autre grand artiste, donc les siennes étaient parfaites. « Oui, c’est quelque chose qui me rend très fière. » Il n’y avait rien de mieux comme sensation de voir un tableau qu’elle a fait accroché au mur. Parfois, elle devait se pincer, afin de vérifier si c’était vrai ou un simple rêve. « Je te le souhaite. » La belle blonde sourit, espérant sincèrement pour Amy qu’elle n’ait pas à changer de boulot. Même pour Fred, ça n’a pas été évident de changer de boulot. Ça ne lui plaisait plus, mais il fallait quand même qu’elle fasse un changement et autant dire qu’il s’agissait d’un énorme changement. Ce n’était pas une simple coupe de cheveux. C’était une nouvelle vie pour Fred. Maintenant, tout allait beaucoup mieux. « Je suis comme toi. J’étais douée à l’école, mais je ne me sentais pas tellement à ma place. » Heureusement que Fred n’avait pas fait des études en médecine. Elle aurait sans doute fini par faire une dépression. « Tu as eu beaucoup de chance. Mes parents ont encore du mal à accepter le fait que je sois devenue artiste peintre. » Fred enviait Amy. Si seulement ses parents avaient été plus compréhensifs. Sa vie serait sans doute moins compliquée. « Peut-être, mais je préfère quand mes amis sont honnêtes avec moi. Dans ce cas-là, il s’agit de véritables amis. Nous pouvons leur faire confiance. » Pour Fred, les amis étaient très importants. Ils étaient comme sa véritable famille. « Je comprends. J’imagine que ce n’est pas tout le monde qui est fait pour ce boulot, mais il en faut. » Ces personnes pouvaient permettre de sauver des vies. C’était quelque chose d’extraordinaire. « On s’y fait, comme n’importe quel métier. Il faut seulement se sentir à sa place. »