« Il revit les énormes arbres s'arrachant du sol et voltigeant comme des brindilles dans la tempête, il revit la forêt et les collines détruites, aplanies. »
Aussi souhaitable soit le voeu d’atteindre la perfection, dès lors que l’on désirait s’en approcher un peu trop cette chimère fuyait au loin se perdant dans l’horizon doré de l’azur crépusculaire de Brisbane. Poétique le Simon en cette fin de journée ? Plutôt. La journée avait été rude après tout. Outre le fait qu’il ait peu dormi, trois heures, gloire aux insomnies il avait dû bosser tout la journée pour le cabinet de son père. Il est inutile de préciser quelles sont des les conditions d’un stagiaire dans le monde du travail et à quel point le monde se contrefiche, 90% du temps, de ce qu’il pense tant que le travail est fait. Le cadet Adams avait toujours eu cette tendance à faire du zèle dans tout ce qu’il entreprenait, pour le meilleur et le pire et qu’importait l’impact sur sa santé physique -et mentale-. Un vrai bourreau de travail en somme. Mais il savait que toute cette labeur finirait par sortir des bourgeons qui écloront et lui feront connaître le prestige qu’il recherche tant. Aujourd’hui il avait même eu la chance de terminer avec un peu d’avance de quoi faire un somme avant l’agitation de la nuit. Il venait tout juste de se réveiller d’ailleurs.
Ce soir, le brun sortait et pas n’importe où. Ce n’était pas une soirée mondaine ni un gala de charité ni une soirée étudiante. C’était une petite fête organisé par Lena Edwards que l’étudiant avait dans le viseur. Certes il n’y avait pas été convié, du moins directement, mais il s’y rendrait tout de même et ceci qu’importait l’avais de l’hôtesse de soirée. Bien malappris serait qui pensait qu’une interdiction verbale empêcherait un Adams de se rendre là où il souhait. Quand on désire quelque chose la règle de platine était de mettre soi-même les mains dans le cambouis afin de montrer qu’on s’investit un minimum. Certes c’était un risque à prendre mais Simon était quelqu’un qui pouvait se montrer particulièrement retors et parieur. La question est de savoir si cela se retournerait contre lui ou non dans moins d’une heure et demie maintenant.
Pas besoin de prendre la voiture ce soir, il se contenterait d’un transport public, l’écologie primait parfois un peu sur l’image. Il lui fallut une vingtaine de minutes avant d’atteindre la destination qu’il souhaitait et une dizaine de minutes de marches pour atteindre les lieux. Dans les cieux, les étoiles ne dansaient pas ou du moins elles n’étaient pas visibles. Une épaisse couche de nuage dominait indiquant que la belle saison était finie. Pourtant c’était bien l’hiver que l’on pouvait observer les plus belles voûtes célestes. Quel dommage. Seuls les lumières des lampadaires éclairaient sont chemins. Malgré la fraîcheur estivale il y avait un peu de monde. Encore plus devant le lieu de la soirée. Il pénétra sans aucune difficulté dans les lieux. Il fit un rapide tour des lieux, zigzaguant dans la foule afin d’atteindre le bar et de commander un cocktail, n’importe lequel. Il s’en fichait. Certainement aurait-il dû préciser sans alcool, mais ce n’est pas grave il fera avec. Il sirotait dedans tout en poursuivant son périple cherchant sa cible.
Lena était une vieille amie… était. Simon avait pris ses distances avec elle lorsque la jeune femme avait plongé dans un abîme de tourment. Il avait un temps essayé de la sauver toutefois, lorsque la personne refuse ce souhait, il ne reste plus qu’à la laisser sur le bas côté. Mais contre toute attente elle s’en était sortie. Comme quoi elle avait de la ressource. Il s’était récemment revu et l’échange avait été aussi glacial que bref. Toutefois, pour les prunelles de l’Adams ces quelques phrases avaient réveillé l’insatiable appétit de sa curiosité. Il voulait savoir si elle avait échappé à ses vices passés.
Alors qu’il poursuivait sa petite promenade. Il rentra dans quelqu’un, à moins que cela ne soit l’inverse. "Faites attention, ce cocktail aurait pu finir sur vo...". Il levait les yeux pour observer Lena. "Ohhh c’est toi. Quel curieux hasard." Pas du tout mais il mimait bien la surprise, si elle ne l'avait pas vu avant... "Comment vas-tu depuis la dernière fois qu’on s’est vu ?" Il finissait son verre afin d’être sûr de ne rien renverser.
(c) DΛNDELION
Lena Edwards
le roman-photo
ÂGE : 29 ans. (22/03/1995) SURNOM : lenny est son pseudo sur instagram, c'est sous ce nom qu'on la reconnaît la plupart du temps. lena est un prénom bien assez court sinon, mais elle ne se vexera pas peu importe le surnom qu'on lui donne. STATUT : son faux couple avec micah est en fausse pause et elle se demande quand sa vie amoureuse retrouvera un peu de vrai. MÉTIER : fondatrice d'eclipse events, son entreprise d'organisation d’événementiel qu'elle développe depuis 2020. sa réputation n'est plus à faire dans le milieu. en parallèle elle est payée pour partager sa vie sur les réseaux sociaux. LOGEMENT : elle vit depuis plusieurs années dans un loft moderne et trop grand pour elle au dernier étage du n°404 beachcrest road, dans le quartier de bayside. POSTS : 5588 POINTS : 500
TW IN RP : cyberharcèlement, deuil, consommation de drogue (cocaïne) et d'alcool. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a subit plusieurs vagues de cyberharcèlement depuis qu'elle est influenceuse et a disparu des réseaux pendant presque un an › élevée dans une école catholique intégriste › ne reste jamais sans lumière, même la nuit, car elle est phobique du noir › investie dans le monde associatif : elle a été bénévole au rspca shelter et a participé à des actions pour manzili › ses principaux passe temps sont le surf et le violon, quand elle a le temps de s'y consacrer › ancienne consommatrice de cocaïne › boit un peu trop régulièrement de l'alcool mais expliquera toujours que ça va de paire avec son métier.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkcyan. RPs EN COURS :
edwards › you must leave everything that you cannot control. it begins with your family, but soon it comes around to your soul. well i've been where you're hanging, i think i can see kow you're pinned : when you're not feeling holy, your loneliness says that you've sinned.
mina › i never meant to call you out, i've always seen behind your smoke and mirrors. oh sweetheart, please don't yell at me, it really isn't hard to see the truth that's rotting underneath.
i have nothing for you here @Simon Adams & Lena Edwards
Salle, traiteur, boissons, décoration, musique. Tout était réglé à la lettre, elle avait pris ses habitudes dans l'organisation de ses soirées Lena, déformation professionnelle oblige. Ses proches savaient à quoi s'attendre en répondant présent à ses invitations, de l'élégance, de la beauté, de l'ambiance. On était bien loin des soirées qu'elle avait pu vivre dans sa période noire, des nuits de débauche sans limites desquelles elle se réveillait sans souvenirs de la veille. Il lui arrivait encore de vivre ce genre de moments, mais ils étaient devenus plus rares depuis quelques temps ; depuis que la blonde avait décidé de se reprendre en mains pour elle même, pour sa santé, son avenir. Il était difficile de conjuguer ses déboires au passé. Après une enfance et une adolescence pieuse et respectable, il lui fallait se découvrir et découvrir la vie, la luxure, l'amusement. Elle avait plongé la tête la première dans un monde pour lequel elle n'était à priori pas faite, il lui fallait à présent en sortir et réussir à trouver un équilibre sain entre toutes celles qu'elle avait pu être au cours de sa vie.
Ce soir était son soir, elle avait invité une cinquantaine de personnes dans un charmant cadre pour fêter son nouveau contrat avec un marque de vêtements. Futile pour certains, pour elle faire la promotion de ce genre de marques et d'évènements était devenu clairement une partie de sa vie, exposée aux yeux de tous ceux que cela pourrait intéresser, sur internet. Elle savait ce qu'il en était Lena, que cette partie de sa vie s'arrêterait un jour, qu'il ne lui fallait pas compter sur cette notoriété - cette carrière éphémère ne dépendait que de sa beauté et de son activité. Sans doute qu'un jour elle s'éloignerait de tout ça comme elle s'est éloignée des choses qui lui ont fait du mal, mais pour l'instant elle ne se voyait pas vivre en tout intimité. Partager son quotidien lui permettait de tenir le rythme, de tenir sur un chemin moins douloureux, moins dangereux pour elle. Quelques photos furent prises avec son nouveau partenaire, et puis elle se dirigeait d'un coup vers l'extérieur afin de prendre un peu l'air. Mine de rien, ces bains de foules restaient toujours étouffants.
Mais elle n'y arriva pas. Heurtée de plein fouet par un inconnu, elle était prête à sortir de ses gonds Lena lorsqu'elle vit un cocktail dans les de son agresseur du soir. Elle l'imaginait déjà renversé sur sa robe blanche, elle s'imaginait déjà devoir rentrer chez elle pour se changer dans l'urgence. Non mais pu... Elle se stoppa net en voyant le visage de celui dans lequel elle venait de foncer. Simon ? Un instant d'hésitation et elle se rendit compte que oui, c'était bien lui. Ce qu'elle ne comprenait pas, en revanche, c'est ce qu'il pouvait bien faire à cette soirée à laquelle il n'avait visiblement rien à faire. Curieux hasard ? Je suis quasiment sûre que t'étais pas invité. Toujours franche, elle n'avait pas peur des mots Lena et sûrement pas de ceux qu'elle pouvait adresser à Simon. Il l'avait abandonné lorsqu'elle était au plus bas, l'avait jugée lorsqu'elle n'était plus "sur la bonne voie". Comme si la chrétienté lui avait apporté du bon, comme si s'en éloigner était une faute. Des mots, ils en avaient échangé bien d'autres, bien plus salés et douloureux, mais elle ne pouvait pas lui en vouloir au fond car elle se doutait bien qu'il ne pouvait pas comprendre ceux par quoi elle était passée, ce qu'elle avait vécu. Ça va très bien, merci. Et toi comment tu vas ? Un minimum de politesse ne l'étoufferait pas et elle s'en rendait bien compte, mais elle n'en revenait pas d'être tombée sur son ancien ami ici et en cet instant. Ils s'étaient déjà revus quelques jours auparavant, ils s'étaient bien rendus compte que tout avait changé entre eux, mais malgré ça elle ne le haïssait pas. Elle entretenait une certaine rancœur envers lui, s'était sentie abandonnée tel un vieux chiffon qui ne nous correspond plus alors que pour l'écossaise, une amitié représentait bien plus que des idéaux. Au fond, Simon ressemblait à leurs pères respectifs : tout dans l'apparence, mais tout dans le faux. Un regard furtif en direction de sa robe pour vérifier qu'elle était indemne de tâches, et son regard se posait à nouveau sur le jeune homme, un sourire presque gêné sur ses lippes. Et... comment tu as atterris ici ? Tu accompagnes quelqu'un peut-être ? Lena ne voulait pas paraître rustre, mais elle détestait perdre le contrôle dans son organisation et savoir que des personnes avaient réussi à s'inviter la dérangeait fortement - même si au fond, une bonne soirée sans surprises n'en serait pas une.
i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ?
Dernière édition par Lena Edwards le Mer 24 Juin 2020 - 21:18, édité 1 fois
« Il revit les énormes arbres s'arrachant du sol et voltigeant comme des brindilles dans la tempête, il revit la forêt et les collines détruites, aplanies. »
Il pouvait penser ce qu’il voulait de Lena, Simon ne pourrait pas lui ôter le fait qu’elle savait organiser une soirée. On reconnaissait pas là les talents d’une influenceuse. Il reconnut parmi la foule plupart personnes de marque sans mauvais jeu de mot avec le fait que c’était pour célébrait un accord avec une enseigne de vêtement qu’elle avait organisé ces festivités. C’était certainement une vie plein d’éphémérité qu’elle avait choisit et cela ne surprenait guère le brun. Et dire qu’elle était passé du droit chemin à un tourbillon de conneries pour ensuite tenter de se restabiliser de la sorte. Drôle de parcours auquel Simon aurait aimait assisté mais de loin. Est-ce qu’il regrettait le fait de l’avoir laissé sur le bas côté de la route et d’avoir fait comme s’il ne la connaissait plus pendant quoi ? Quelques années ? Non aucun, ou du moins pas vraiment d’assez solide pour lui triturer les méninges. Il ne pensait même pas un instant qu’il avait merdé pour dire.
Quelle était la probabilité pour qu’en la cherchant parmi tout ce beau monde, l’étudiant rentre dans Lena. Franchement les probabilités étaient ridiculement faible et pourtant une nouvelle fois Simon était devant le fait accompli. La blonde ne tarda pas à reconnaitre son ancien ennemi. Elle réagit à son curieux hasard en indiquant qu’elle est quasiment sûre de ne pas l’avoir convié ici. “Il aurait mieux valu être certaine de toi. Mais je te rassure non je n’ai ni eu l’honneur ni la joie de recevoir un carton d’invitation de sa part.” Bon apparement il était un intrus, il allait devoir trouver un moyen de s’en sortir sinon elle risquerait de le virer. Il tente quand même de lui poser la question pour savoir son état. Lena daigne lui répondre. Le brun peut ainsi considérer, peut-être à tort, qu’il n’est pas totalement un nuisible. “Cela va très bien merci. Je passais faire un tour ici.” Ce n’était peut-être pas la meilleure chose à dire. La blonde lui demande ensuite la manière dont il a pu accéder à cette soirée privée. “C’est exactement cela”. Il secouait la main. Une femme dans une robe rose au loin, lui répondit. Mona Therciers. “C’est elle qui m’a invité”. Ils se connaissent depuis 8 ans évidemment qu’elle allait répondre à son salut de main mais cela pourrait peut-être détendre son interlocutrice.
“En tout cas, sympathique soirée que voilà. Une vraie réussite dis-moi. Je ne pensais que tu t’en sortais si bien. C’est impressionnant.” C’était sincère même si cette phrase trahissait le fait que le cadet Adams pensait que jamais il n’aurait crû la blonde s’élevait aussi haut. “Cela fait quoi d’être dans le monde de la jet-set brisbanienne ? C’est drastiquement différent des cours de catéchismes qu’on a pu avoir” Il souriait, un peu niaisement, jouant certainement un peu trop imprudemment avec le feu. Il récupérait deux verres qui trainaient sur le plateau d’un serveur qui se baladait. “Tu en veux un ?” disait-il sur un ton neutre. Etait-ce une tentative pour renouer ? Certainement. Est-ce que cela allait marcher… le doute était très largement permit. Il éludait ses propos, son regard n'était pas fixe. Le brun regardait autours de lui. En somme, il tournait autours du pot quoiqu'en réalité il n'avait pas vraiment d'autre ambition, dans le fond, que d'observer la chose. Il voulait la voir, sans pour autant forcément interagir avec elle. C'était raté.
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Lena Edwards
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ÂGE : 29 ans. (22/03/1995) SURNOM : lenny est son pseudo sur instagram, c'est sous ce nom qu'on la reconnaît la plupart du temps. lena est un prénom bien assez court sinon, mais elle ne se vexera pas peu importe le surnom qu'on lui donne. STATUT : son faux couple avec micah est en fausse pause et elle se demande quand sa vie amoureuse retrouvera un peu de vrai. MÉTIER : fondatrice d'eclipse events, son entreprise d'organisation d’événementiel qu'elle développe depuis 2020. sa réputation n'est plus à faire dans le milieu. en parallèle elle est payée pour partager sa vie sur les réseaux sociaux. LOGEMENT : elle vit depuis plusieurs années dans un loft moderne et trop grand pour elle au dernier étage du n°404 beachcrest road, dans le quartier de bayside. POSTS : 5588 POINTS : 500
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edwards › you must leave everything that you cannot control. it begins with your family, but soon it comes around to your soul. well i've been where you're hanging, i think i can see kow you're pinned : when you're not feeling holy, your loneliness says that you've sinned.
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Cette soirée qui devait se dérouler sans accroc semblait virer non pas au cauchemar, mais à la pièce de théâtre. Qui aurait pu croire qu'une telle rencontre allait se produire ce soir ? Surtout que du côté de l'écossaise, rien de tel n'était prévu. C'est bien ce que je me disais. Sa condescendance avait le don d'agacer Lena, déjà bien survoltée par la soirée et le fait d'avoir retrouver Simon ici - de lui être tombé dessus serait plus juste. Il salua au loin une jeune femme dont Lena avait complètement omis le nom ; sans doute une personne qui avait été invitée uniquement pour son statut ou sa profession. Rien à voir avec un soutien ou un proche, rien à voir avec quelqu'un qu'elle appréciait - et sans surprise, puisque ses amis savaient bien à quel point elle haïssait les vieux démons qui réapparaissaient sans prévenir. Elle lui répondit en souriant, exaspérant encore un peu plus la blonde, qui leva les yeux au ciel en soufflant. Il n'avait même pas l'humilité d'avouer que sa présence n'était pas attendue, s'était trouvé une bonne âme pour s'inviter en toute impunité. Oh, charmant. Mais il ne fallut pas plus de dix secondes pour que Simon rouvre sa bouche, vomissant des mots dont la jeune femme se serait bien passée. Des compliments déguisés en critique d'un passé sombre. Une fois de plus il se montrait horrible, prêt à rabaisser la blonde parce qu'elle était tombée bien bas. A une époque elle aurait fait comme lui, sans doute, mais aujourd'hui elle trouvait son comportement horrible. Oui, il avait essayé de la sortir de ses frasques au début. Mais ce dont elle avait eu besoin, en ces instants, n'était pas de quelqu'un pour la sermonner comme on l'avait toujours fait. Non, elle avait simplement besoin d'être entourée, aimée, respectée. Peut-être que si ça avait été le cas, ses usages de drogue et sa relation au sexe ne seraient restés que récréatifs, mais ce n'était pas le cas. Et pour ça, elle s'en voulait Lena. Mais elle en voulait aussi et par dessus tout à la terre entière. Comme tu vois, je ne suis pas à plaindre. Je me suis construite par moi même, une vraie fierté. Pique à demi cachée, elle ne pouvait en vouloir à Simon de profiter du statut de son père pour voguer sur la réussite. L'écossaise, elle, n'avait pas eu la chance de capter cette opportunité et elle était pour cette raison un peu jalouse de son ancien ami. Elle ne lui avouerais jamais, bien sûr. C'est plutôt génial, je dois l'avouer. J'aime la vie que je mène aujourd'hui, elle est comme tu le dis bien loin de mes cours de catéchisme, mais bon, c'est pour le mieux. Simon n'avait pas la même relation à la religion que Lena. Il n'avait pas vécu les choses horribles qu'elle avait vécu, pas entendu les cris au fond du couloir ou senti les coups sur son dos. Il devait penser que son instruction du christianisme avait dû ressembler à la sienne : saine et pieuse. Ce n'était pas le cas. Il avait raison d'y croire, car elle n'avait jamais parlé de tout ça, des cauchemars qui restaient ancrés dans son esprit. Leurs expériences différentes les avaient menés à avoir une vision complètement opposée de ce qui les avait unis au début de leur amitié. En tout cas, il n'avait pas conscience d'à quel point Lena avait pu en souffrir. Merci. Elle s'empressa d'empoigner délicatement le verre de champagne, se demandant ce que le brun pouvait bien vouloir au fond. Renouer ? Étrange, lorsque l'on sait que c'est lui qui a coupé les ponts. Sans doute n'étais-ce que de la curiosité mal placée, une façon de voir si la jeune femme qui s'affichait avec une image parfaite l'était réellement. Non, elle ne l'était pas, bien au contraire. Mais ça, personne n'avait besoin de le savoir. Et on trinque à quoi, dis moi ? A notre chère amitié ? A nos joyeuses retrouvailles ? Ou au fait que je m'en sois très bien sortie sans toi ? Finit-elle par lâcher, les yeux piquants, énième façon de l'attaquer. Parce que oui, Lena avait beau avoir touché le fond, en réfléchissant au positif, elle était contente aujourd'hui d'avoir pu vivre toutes ces expériences. Tout ça, elle l'aura vécu sans Simon, qu'elle pensait pourtant à l'époque être un ami fidèle. Alors non, elle ne pouvait pas lui demander de la suivre dans ses frasques, mais la soutenir, il aurait pu.
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Dernière édition par Lena Edwards le Mer 24 Juin 2020 - 21:19, édité 1 fois
« Il revit les énormes arbres s'arrachant du sol et voltigeant comme des brindilles dans la tempête, il revit la forêt et les collines détruites, aplanies. »
Comme à son habitude Simon jouait sur une fine corde, à croire qu’il appréciait la chose et dans le fond c’était certainement le cas bien qu’il ne l’avouerait pas. Ce n’était pas particulièrement par amusement ou par jobarderie mais bien plus par une curiosité d’une rare neutralité. Le brun se demandait sincèrement comment Lena avait évolué. En avait-il le droit après l’avoir laissé tomber ? Normalement, les gens diraient plutôt non qu’il la laisse en paix. Mais le cadet Adams ne l’entendait pas de cette façon bien au contraire. Est-ce qu’il souhaitait particulièrement renouer avec son amie d’antan ? Pas particulièrement pour le moment. Il souhaitait juste voir comment elle s’en sortait, ni plus ni moins. La finalité n’est pas réprouvable donc contrairement à l’acte qui s'approchait du stalking, mais cela l’étudiant n’en avait strictement rien à faire. Lorsqu’elle lui demande, railleusement, si c’est elle qui l’avait invité, le brun répond avec assurance que non. Pourquoi mentir sur un tel fait, toutefois sa réplique semble être juste puisque l'hôtesse de soirée ne remet pas en question son excuse. Premier set remporté bien que son interlocutrice soit très loin de baisser sa garde au contraire. Cela promettait d’être intéressant.
Elle affichait un joli sourire de façade qui gâchait assez mal son animosité. Autant cacher un tractopelle dans un buisson d’un mètre de haut. C’était cela le risque d’inviter des gens de la haute sans connaitre suffisamment leur relation, se retrouvait avec un parasite dans les parages. La blonde apprendrait au moins celle leçon. Simon poursuivait non sans se montrer quelque peu acide par certains sous-entendu. Il ne savait si cela afffectait particulièrement ou non son interlocutrice. Dans l’esprit de l’étudiant, si c’était le cas, alors c’est qu’elle n’avait pas totalement réussi à passer outre les épreuves qu’elle avait vécu. autant dire qu’il pouvait se trouvait totalement à côté de la plaque.
Il lui dit qu’elle peut-être fier. Elle confirme en lui envoyant à son tour une pique, c’était de bon jeu. Simon ne le prends pas mal. Même pas une égratignure. “C’est vrai que tu n’es pas la plus à plaindre, d’apparence au moins. Pour le reste, tu connais la réponse mieux que personne”. Propos nébuleux, ou du moins qui se voulait comme tel. Il sous-entendait simplement, et de manière neutre, que ce qu’elle montrait ne faisait pas forcément son bonheur. Ce n’était ni une critique, ni un constat. Le brun ne savait que trop qu’en paraître et être il pouvait y avoir une sacrément différence sur l’état du bonheur entre les deux choses. Il relance sur le catéchisme en référence au passé. Sa réponse ne l’étonne guère bien qu’il arque son sourcil gauche pour feindre la surprise.
Il récupère deux coupes de champagne qu’un serveur transportait. Elle accepte d’en prendre une. Comme quoi, pour quelqu’un qui détestait une autre personne… Peut-être l’Adams la sous-estimait un peu trop. Elle était bien facilement rentrer dans son jeu. Trop. La question était de savoir comment cela allait se finir. Lena questionne à quoi les deux trinquent. Au départ la chose aurait pu être sympathique jusqu’à l'assaut d’une nouvelle charge. La blonde n’en démordait, et à raison. “On peut trinquer au quatre je pense non ? Et à ce que je vois, tu m’en veux encore” Le ton de voix était moins prétentieux que précédemment. Le cadet baisse même pendant quelques secondes le regard. “Tu sais, si tu veux me voir partir, tu peux le dire, je comprendrai et je ne ferais pas d’histoire. Cela serait la moindre des choses.” Il prit deux gorgés de l’élixir dans la coupe de verre. “En soit je voulais juste savoir...” Il rectifiait. “... voir comment tu allais”. Ni plus ni moins et c’était vrai. “Et certes, j’avoue que j’aimerai bien que cette animosité entre nous deux disparaissent mais là encore, j’entend totalement la raison de son existence.” Simon l’avait abandonné du point de vue de Lena. Pour lui c’était elle qui l’avait lâché en tombant dans son infernale spirale mais il ne lui dirait pas cela. C’était donner le bâton pour se faire battre.
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De nombreux sentiments se mélangeaient dans l'esprit de Lena lors de cette discussion. Sa première réaction avait été de la colère, du dégoût. Lorsqu'elle avait aperçu le visage de Simon, les souvenirs de son abandon, de ses jugements avaient refaits face d'un seul coup, la prenant par surprise. Puis, la situation évoluant, elle ne pouvait s'empêcher de noter que Simon perdait un peu son air condescendant et sa supériorité, comme s'il était vraiment venu pour elle. Elle ne se laissait cependant pas faiblir pour autant. Tu devrais savoir que je suis rancunière. Enfin bon, si on en est là... santé ! Dit-elle en trinquant avec Simon avant de boire une gorgée dans son verre. Il admit ne pas être à sa place, proposant même de s'en aller sans faire d'esclandre, de se retourner sans laisser de traces. Pourtant, Lena sentait qu'il avait un fond sincère, et sa curiosité de la situation l’amenèrent à ne pas le mener à la sortie. Après tout, elle se demandait pourquoi le brun avait réellement fait l'effort de venir jusqu'ici pour la revoir - ou avait-il d'autres objectifs ? Maintenant que tu es là tu n’as qu’à rester, tu n’es pas le pire indésirable auquel j’ai déjà dû faire face dans une de mes réceptions. finit-elle par avouer, l'invitant à demi mots à rester. Après tout, cela laisserait une occasion à son ancien ami de voir à quel point elle avait réussi. A quel point elle avait changé, et ceux peu importe si tout n'était pas aussi parfait de l'autre coté du rideau. Après tout, elle avait peut-être hérité de ce talent ci de son paternel, qui privilégiait sans cesse l'image à la vérité, aux émotions. Se retrouvant exposée au public, ayant une carrière dépendant beaucoup de ce qu'elle pouvait refléter, Lena était coincée dans ce rôle. Finalement, elle se rendit compte qu'elle l'avait été toute sa vie. D'abord en petite fille parfaite, puis en pieuse fervente de Jésus, avant de passer par la case fêtarde invétérée pour finir aujourd'hui où elle en était, femme accomplie, forte et indépendante. Comme tu peux le voir, je vais très bien. Elle essayait en même temps de se convaincre elle même - chose qu'elle réussissait à force de se répéter. Plus les jours avançait et plus les nombreuses cicatrices qui restaient ouvertes en elle se refermaient. Plus elle arrivait à avancer, se reconstruire. Mais il semblait qu'elle avait besoin de remettre certaines choses au clair par rapport à ses relations passées.
Commencer par Simon semblait être un bon départ. Lui, en tout cas, semblait réellement être venu pour recoller les morceaux ; ou du moins se repentir pour ses fautes. La blonde avala une nouvelle gorgée du liquide or avant de se lancer dans ses explications. Simon, je crois que tu n’as pas compris. Je t’en veux de t’être éloigné c’est certain. Mais ce que je te reproche surtout ce sont tes jugements. Elle restait calme, de manière surprenante. Aussi neutre que possible. Pour ne pas attirer l'attention et ne pas montrer à tous ces invités qu'elle n'était pas la plus à l'aise en ce moment précis, mais également pour ne pas s'énerver ou au contraire fondre en larmes. Elle devait réussir à gérer ses émotions, et elle le faisait plutôt très bien en cet instant. Des vrais talents d'actrice. Pour toi j’étais en déchéance totale. Si tu t’étais vu, quand tu me regardais… on aurait dit un théoricien en collapsologie qui voyait le monde s’écrouler sous ses yeux comme il l'avait prédit. J’ai connu des périodes compliquées j’avoue, mais pour autant je ne regrette rien. Même pas son overdose, même pas les nuits et soirées dont elle n'avait plus aucun souvenir. Parce que malgré tout, elle vivait. Elle vivait vraiment depuis qu'elle avait rencontré certaines personnes. Depuis qu'elle avait découvert la passion, la folie. Et ceux, même si la drogue et de nombreux aspects négatifs avaient intégré sa vie en même temps que tout le reste.
i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ?
« Il revit les énormes arbres s'arrachant du sol et voltigeant comme des brindilles dans la tempête, il revit la forêt et les collines détruites, aplanies. »
La situation semble tourner à son avantage. Lena lui narre qu’il devrait savoir qu’elle est rancunière. Le brun ne le sait que trop bien et c’est bien justement pour cela que l’exercice à de l'intérêt. Simon sera-t-il capable d’éteindre les braises ardentes de son interlocutrice. Peut-être que oui, peut-être que non. C’était un simple entraînement pour tester sa capacités à faire taire les velléités d’autrui à son égard. Certes l’Adams ne prenait pas trop de risque avec la blonde, mais il fallait bien commencer quelques parts. Est-ce que cela voudrait dire qu’elle lui pardonner. Non et il fallait mieux espérer pour elle qu’elle ne soit pas aussi niaise, après tout elle avait le très sérieux atout de savoir de quel bois était fait le drageon de patricien. Il ne répondit bien évidemment pas à sa question, cela pourrait être pris comme un affront et Simon n’avait nullement le désir de faire de nouveau jaillir une animosité. Au contraire il continuait à montrer patte blanche. Sincérité ou non, lui même s’y perdait. C’était probablement mieux ainsi, cela lui évitait d’afficher un air trop assuré qui était certainement l’un de ses plus méphitiques défauts. La maîtresse des lieux l’autorise à rester. Il ne se fait pas prier. “Je te remercie” dit-il. Le ton est humble bien qu’au fond, il n’en était rien. A vrai dire le fait qu’elle lui dise qu’il n’était pas le pire indésirable l’amuse et témoignait indirectement du fait que le major de promo n’était pas, encore, en terrain conquis. “J’imagine qu’il y a bien pire, comme bien mieux” soulignait-il sur un ton ironique en insistant sur le mieux. Simple moyen d’énoncer clairement pour ses oreilles la position à laquelle il se plaçait actuellement. L’étudiant avait cette fâcheuse tendance à prendre rapidement la confiance, trop. Un simple avertissement qui lui était pleinement destiné à lui, tout être égocentrique qu’il soit.
Il narre son malaise, ou plutôt ce qu’il considère comme l’élément pouvant être un malaise pour son interlocutrice. Elle réplique qu’il ne comprend pas et exprime son ressenti plus clairement. A l’instar du train qui en cache un autre, un reproche en dissimulait un second. Il préfère ne pas répondre se doutant bien que son explication n’est pas finie. Quelle belle maîtrise de soi notait-il néanmoins dans son esprit. Il semblerait que le brasier qu’elle était ait appris à tempérer ses ardeurs. Celle Lena 2.0 était impressionnante. Elle poursuit, il acquiesce par un simplement mouvement de tête et fronce légèrement ses sourcils. Lorsqu’elle parle de collapsologie, ses lèvres pincées marquent un léger rictus. La jeune femme savait certainement que pour lui ces types, les collapsologues, étaient les grands clowns du XXI siècle. Ou alors elle ne l’avait pas fait exprès mais qu’importait, Simon avait désormais le fond de sa pensée ce qui est était un pas assez gigantal et témoignait de l’envie de Lena d’avancer. “Tu peux être fière de ta vie, après tout c’est la tienne même si certaines expériences auraient pû être éviter, cela a permis de forger ton caractère au moins”. Il souriait niaisement en dissimulant son dédain pour lesdites expériences. Il descendit la fin de sa coupe. “Je conçois que j’ai certainement été trop dur avec toi. Te voir sombrer a été difficile et j’ai effectivement pris l’option de facilité en fuyant et t'abandonnant” Il le reconnaissait, c’était véridique. Néanmoins derrière ces mots ne se trouvaient aucunement trace de chagrin ou de regret. Présentement, sa méthode, toute radicale soit-elle, lui paraît encore avoir été judicieuse. “J’ai parfaitement conscience que le temps perdu ne saurait être rattrapé et je n’aspire aucunement à restaurer ce qui a été perdu...” C’était son pessimisme naturel qui parlait “...échanger avec toi me convient amplement et montre que tu as bien grandi.” Finalement, elle était rentrée dans un carcan imposée par la société. Pour le meilleur espérait-il.
“Pour être honnête je n’aurais pas parié que tu finirais influenceuse” Il se reprenait comprenant que sa phrase pouvait être tendancieuse. “Je veux dire que je te voyais dans quelque chose de créatif, mais dans un domaine artistique disons plus commun que celui de l’organisation de soirée” ce qui a ses yeux, à l’instar de la politique pouvait être un art. “Puis au rythme où tu es partis tu vas bientôt pouvoir organiser les galas pour de grandes célébrités”.
(c) DΛNDELION
Lena Edwards
le roman-photo
ÂGE : 29 ans. (22/03/1995) SURNOM : lenny est son pseudo sur instagram, c'est sous ce nom qu'on la reconnaît la plupart du temps. lena est un prénom bien assez court sinon, mais elle ne se vexera pas peu importe le surnom qu'on lui donne. STATUT : son faux couple avec micah est en fausse pause et elle se demande quand sa vie amoureuse retrouvera un peu de vrai. MÉTIER : fondatrice d'eclipse events, son entreprise d'organisation d’événementiel qu'elle développe depuis 2020. sa réputation n'est plus à faire dans le milieu. en parallèle elle est payée pour partager sa vie sur les réseaux sociaux. LOGEMENT : elle vit depuis plusieurs années dans un loft moderne et trop grand pour elle au dernier étage du n°404 beachcrest road, dans le quartier de bayside. POSTS : 5588 POINTS : 500
TW IN RP : cyberharcèlement, deuil, consommation de drogue (cocaïne) et d'alcool. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a subit plusieurs vagues de cyberharcèlement depuis qu'elle est influenceuse et a disparu des réseaux pendant presque un an › élevée dans une école catholique intégriste › ne reste jamais sans lumière, même la nuit, car elle est phobique du noir › investie dans le monde associatif : elle a été bénévole au rspca shelter et a participé à des actions pour manzili › ses principaux passe temps sont le surf et le violon, quand elle a le temps de s'y consacrer › ancienne consommatrice de cocaïne › boit un peu trop régulièrement de l'alcool mais expliquera toujours que ça va de paire avec son métier.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkcyan. RPs EN COURS :
edwards › you must leave everything that you cannot control. it begins with your family, but soon it comes around to your soul. well i've been where you're hanging, i think i can see kow you're pinned : when you're not feeling holy, your loneliness says that you've sinned.
mina › i never meant to call you out, i've always seen behind your smoke and mirrors. oh sweetheart, please don't yell at me, it really isn't hard to see the truth that's rotting underneath.
i have nothing for you here @Simon Adams & Lena Edwards
Elle semble dure, Lena, mais selon elle elle n'est que juste. Juste face à son ancien ami, face à celui qui était l’énième personne a l'avoir abandonnée dans sa vie. Si jeune, un quart de siècle à peine et la blonde avait déjà cumulé un nombre d'abandons plutôt faramineux. Ses parents, son premier amour, nombre de ses amis. Elle en sortait plus forte, mais plus méfiante aussi. Une carapace s'était formée autour d'elle, la rendant parfois froide, souvent rancunière. Elle était devenue comme ça, Lena, à force de devoir panser ses blessures seules, de devoir grandir seule, d'avoir ces mille et unes cicatrices qui lui écorcheraient le coeur jusqu'à la fin, sans doute. Devant le brun, elle restait de marbre. Mieux valait rester neutre lorsque l'on évolue dans un monde public, dans un monde qui ne pardonne pas. Elle se contentait d'écouter ce qu'il avait à dire, de boire littéralement ses paroles, en même temps qu'elle prenait de temps en temps des gorgées de champagne.
Elle restait bouche bée, Lena, devant Simon qui lui faisait son mea culpa. Elle avait un bien fou à entendre ces mots, qu'il prononçait, et elle aurait aimé qu'il ne s'arrête jamais. Tu peux être fière. Une phrase qui lui fit passer des frissons dans tout le corps. Comment un être qui avait bien pu l'abandonner pouvait-il dire qu'il était, aujourd'hui, fier d'elle ? Elle ne comprenait pas, mais ne le coupa pas pour autant, trop heureuse d'entendre Simon se repentir. Elle n'était pas sûre qu'il était tout à fait sincère, ne pouvant s'empêcher de se dire qu'il attendait quelque chose en retour, que ce n'était qu'une vile manigance pour arriver à ses fins - quelles qu'elles puissent-être. Mais elle prenait chacun de ses mots, s'en imprégnait profondément. Ça lui faisait un bien fou, finalement, d'entendre du positif. Elle en avait besoin, et même si ça venait d'une personne dont elle n'attendait plus rien, ça comptait pour elle. Il finit par dire qu'il était surpris de voir la voie qu'elle avait choisi - sans doute avait-il été surpris de ne pas la retrouver dealeuse ou prostituée. Je ne m'y voyais pas non plus. Elle s'était longtemps imaginée violoniste, la belle, mais il était trop dur pour elle d'en jouer sachant que c'était une passion qu'elle avait en commun avec sa mère qui l'avait abandonnée, sa mère qui avait disparue sans laisser de traces. Ça s'est goupillé comme ça, j'ai sauté sur les occasions qui me sont tombées dessus, et me voilà. Finalement, c'est comme ça qu'on arrive à évoluer et à réussir dans la vie, j'imagine que tu t'y connais, en opportunités. Lança-t-elle, piquante, au fond toujours un peu jalouse de lui d'avoir pu profiter des connaissances et du statut de son père, contrairement à elle qui avait dû se construire seule. Et elle ne s'arrêterait pas là, bien au contraire, ce n'était que le début d'un grand quelque chose. Je l'espère bien, je suis bien lancée pour en tout cas. Et toi alors, que deviens-tu ? Mis à pars un fils à papa insupportable et imbu de lui même ? Bon, ça, elle ne lui dirait pas en face, pas maintenant, dans de telles circonstances, en public.
i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ?
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La règle numéro lorsque vous souhaitez faire avaler des couleuvres à votre interlocuteur -ou en l'occurrence à son interlocutrice dans le cas présent- ? Croire en vos niaiseries. Des excuses étaient énoncées mais lui-même ne connaissait pas exactement la véracité de leur profondeur. Ce n’est pas comme si de toute façon cela lui importait présentement. Finalement pour le patricien il était plus facile de ne pas se poser la question, cela ne rendait sa démarche que plus sincère dans la constellation de mensonges dans laquelle il vivait. Une manière de se rassurer en disant qu’ainsi l’étudiant en dernière année faisait le bien. Doux tranquillisant qu’il offrait là à son esprit qui ne tarderait pas à le tourmenter sur ses choix dans les nuits à venir mais pour le moment il taisait les pensées qui lui font le plus peur. D’ailleurs le brun ne se posait même pas la question de savoir si Lena croyait ses paroles ou non préférant avoir la surprise plus tard. Après tout, elle le connaissait suffisamment pour savoir qu’il n’agissait que trop rarement par pure charité chrétienne. Néanmoins Simon étant ce qu’il était ses desseins pouvaient parfois être bien nébuleux.
Il la complimente sur ce qu’elle est devenue et dans un rare moment de franchise lui avoue la surprise de son choix de carrière. Elle acquiesce et se montrait même bravache en lançant un sous-entendu, trop explicite au son de sa voix, au patricien. Chose dont il ne se vexe nullement considérant au contraire la capacité de saisir les opportunités comme un atout, certes quelques peu éloignés de certaines morales mais il fallait cela pour s’élever. Le brun aurait presque tenté de dire qu’elle a eu un bon mentor dans le domaine, lui, mais il s’abstint de cette boutade qui l’aurait certainement agacé. “Disons qu’il faut parfois faire des choix compliqués qui ne sont pas forcément les meilleurs”. Phrase réchauffée mais il ne pouvait pas ne pas répondre à ce petit assault, c’était quelque chose qui était plus fort que lui, bien trop pour sa propre résilience mentale.
Puis finalement dans la suite logique des choses, la blonde posait la question du devenir du brun. “En bon fils à papa que je suis…” il savait que c’est ce qu’elle voulait entendre. Jouer de soi-même était le premier des talents de Simon. “... j’ai poursuivi tranquillement mes études en m’évertuant à terminer major de promo. Cette dernière année n’échappera pas à la règle. Et je bosse au cabinet sénatorial de mon père. Je crois que c’est tout. Rien de bien grandiose.” Pas besoin de se perdre dans de longues tirades qui n'intéressaient pas son interlocutrice de toute façon, autant aller à l’essentiel. “Je vais essayer de me lancer dans la politique dès l’année prochaine. Je verrais bien où cela me mènera”. Indirectement c’était un présent qu’il lui faisait puisqu’il n’avait encore rien dit à Ash sur son avenir. “Il va falloir continuer à garder cette image de premier de classe.” nasardait-il. Là il y avait évidemment une pique dissimulée. Malgré les frasques d’une époque désormais révolue, Simon était certainement celui qui avait le moins écorné son image et c’est l’une des raisons qui l’a poussé à s’éloigner de ses pseudos-amis qui, selon lui, étaient tombés dans des vices qui risquaient de nuire à son image. Image qu’il plaçait évidemment au dessus de beaucoup de choses dont bons nombres de ses frugales relations. Cette phrase avait été placé à dessein et il s’impatientait d’observer la réaction de la blonde. Simple moyen de prévenir qu’il n’avait que peu changé finalement. Il terminait son verre.
“Mais dis-moi pour quelqu’un qui semble me détester, je suis surpris que tu t'intéresses à ce que je deviens, à moins que cela ne soit simple échange de politesse conformiste.” Un léger rictus naquit de ses lèvres. “Tu n’es pas obligé de t’infliger cette peine avec moi tu sais.” Il cherchait simplement à faire l’excavation des sentiments de la nouvelle influenceuse vis-à-vis de sa personne.
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Lena Edwards
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ÂGE : 29 ans. (22/03/1995) SURNOM : lenny est son pseudo sur instagram, c'est sous ce nom qu'on la reconnaît la plupart du temps. lena est un prénom bien assez court sinon, mais elle ne se vexera pas peu importe le surnom qu'on lui donne. STATUT : son faux couple avec micah est en fausse pause et elle se demande quand sa vie amoureuse retrouvera un peu de vrai. MÉTIER : fondatrice d'eclipse events, son entreprise d'organisation d’événementiel qu'elle développe depuis 2020. sa réputation n'est plus à faire dans le milieu. en parallèle elle est payée pour partager sa vie sur les réseaux sociaux. LOGEMENT : elle vit depuis plusieurs années dans un loft moderne et trop grand pour elle au dernier étage du n°404 beachcrest road, dans le quartier de bayside. POSTS : 5588 POINTS : 500
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La soirée battait son plein mais l'ambiance n'était pas au beau fixe, la rencontre quasi glaciale entre Simon et Lena n'était pas anodine. Mais il fallait qu'ils se confrontent, c'était nécessaire pour que la blonde puisse avancer comme elle l'avait entrepris ces derniers temps. En bon fils à papa que je suis… Il avait prit la balle au bond @Simon Adams, avait clairement interprété la pique de Lena et elle n'en attendait pas moins de lui. Sa façon d'être l'avait toujours impressionnée, il semblait toujours calme derrière son orgueil, et ceux malgré ses tentatives répétées de déstabiliser son ancienne amie. Il continua en répondant à ses questions, ils en avaient, du temps à rattraper - même si elle n'était pas vraiment sûre de vouloir le rattraper, mais qu'importe. Impressionnant. Qu'elle lâchait en entendant Simon parler de son parcours. Son ton était quelque peu narquois, mais au fond elle savait que ça l'était. C'était celui auquel il était destiné de par son héritage, à cause de son père, de sa famille. Celui qui aurait pu être aussi le destin de Lena si elle s'était rangée de côté de son père, si elle avait choisi de taire ses réelles envies, ses questionnements. Elle le jalousait un peu, Simon, il avait tout reçu sans travailler, et même lorsqu'il lui était nécessaire de travailler son statut de privilégié l'avantageait nettement. Lui n'avait pas été abandonné par toute sa famille à l'instar de @Jordan Fisher et elle. Mais elle ne lui montrerait jamais le fond de sa pensée la blonde. Il en rajoutait une couche, admettant vouloir se lancer dans la politique à son tour, devoir garder une image parfaite pour réussir dans la carrière pour laquelle il se destinait. Une image parfaite aux yeux du public, une image parfaite sans se soucier du fond, de la passion, de la vraie vie, celle que @Rudy Gutiérrez lui avait appris à elle. Il l'avait connue Simon, pendant un temps lui aussi participait à certaines frasques, s'orientait vers le côté sombre comme on pourrait l'appeler. Mais il s'était arrêté à temps, selon lui. Lena, non. Pourtant elle aussi était coincée dans une sorte de rôle a présent, elle ne pouvait décevoir les milliers de personnes qui scrutaient sa vie scrupuleusement au quotidien, ou des personnes comme @Ivy Waterhouse risquaient de tout mettre en péril pour la défier. Mais elle se sentait bien plus elle-même que si on lui avait dicté ses choix. Elle grinça des dents, serrant la mâchoire, mais s'empêcha de répondre. Parce qu'une image correcte, elle devait en garde une dans le cadre de son travail, et ce soir n'était pas le soir où se lâcher et critiquer une personne influente à la face du monde. Je m'intéresse à toi car contrairement à certains je ne peux pas me détourner entièrement de quelqu'un que j'ai apprécié. On appelle ça la loyauté, il me semble. A son tour de jeter une pique, à son tour de chercher Simon. Oui, Lena lui en voulait de leur amitié perdue. Elle avait déjà perdue trop de monde autour d'elle, @Wim Coster et @Leah Baumann en faisant partie. Elle en avait trop souffert et se refusait à s'éloigner de ses proches. Elle lui en voulait d'avoir fait presque imploser le groupe d'amis qu'ils composaient à l'université. Elle lui en voulait aussi de ne pas avoir évolué en même temps qu'eux, d'avoir changé de voie sans lui laisser une chance, à la blonde, de se raccrocher à lui. Elle craignait même qu'il ne réserve le même sort à @Elora Dawson, mais elle se chargerait de ça plus tard. Même si elle ne regrettait rien de ce qu'elle avait vécu, une petite voie latente ne pouvait s'arrêter de lui dire que tout aurait été plus simple si elle était restée sur le droit chemin. Une hôtesse responsable passe du temps avec chacun de ses invités, voyons, tu devrais connaître ces règles élémentaires. Lui lança-t-elle. Mais en parlant de peine infligée, t'es tu donné la peine de parler à nos amis ces temps-cis ? Elle parlait bien sûr de @Claire Michaelson, @Ash Shephard, @Gael Burgin et tous les autres, mais ça elle n'avait pas besoin de lui préciser, il savait parfaitement de qui Lena voulait parler. Elle voulait savoir si elle avait été la seule sur la liste à avoir eu droit à une visite de Simon.
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Un impressionnant bien vide de sens. A quoi songeait-elle en ce moment ? C’est dans ses moments là que Simon regrettait de ne pas être médium ou mentaliste. Elle tournait autours de pot, jeu auquel le drageon de patricien excellait. Elle pouvait se construire une nouvelle vie comme elle l’entendait jamais elle ne parviendrait à échapper à certains carcans de son ancien monde. D’ailleurs Simon pouvait d’une certaine manière incarne cela lorsqu’il y réfléchis un peu plus, mais cela lui importait peu dans le fond. Après tout il avait toujours eu ce curieux sentiment d’apprécier quand sa présence dérangeait. Que se cachait-il derrière la façade de l’influenceuse modèle à qui tout semble réussir ? Sa vie était-elle aussi calme qu’elle le prétendait. C’était peu probable, comme quoi la blonde avait enfin compris les codes des grands et arrêtait d’être dans une constante immaturité. Toutefois les mauvais penchants ont la vie dure. A quel point maîtrisait-elle vraiment son numéro d’équilibriste. Le brun n’insistait pas par hasard sur l’image qu’il renvoyait et au contraire continuer à creuser. Cherchait-il à l’irriter ? Pas de manière directe mais certainement avait-il cette arrière pensée.
Il lui avoue sa surprise de s’intéresser à elle. Un autre sous-entendu vole, la rose s’est enfin dotée d’épine. Cette pensée qui avait fusé dans son esprit sonnait presque comme la cloche d’un ring bien qu’en réalité de combat il n’y en avait pas encore. Pour se battre il faut être attaché à la personne, présentement ce n’est pas le cas et il ne se fourvoie pas sur cela. “Ohh c’est génial, il semblerait qu’on soit dans le même cas...” Oui c’était pleinement de l’ironie. Plutôt défensif jusque là et à faire le dos rond, il se montrait désormais plus abrasif. Il n’y a qu’un pas entre loyauté et hypocrisie mais cela elle le savait pas besoin d’énumérer une évidence. “...Sinon je ne serais pas là. Et je réitère qu’il n’y avait d’autres idées que de voir comment tu as évolué”. Finalement elle en vient à invoquer l’argument de l'hôtesse. Incohérence de propos. Soit c’est sa fonction qui t’oblige à venir lui parler, soit ses anciens sentiments amicaux. Superposer les deux est d’un ridicule totalement aberrant. Mais il n’en rajouterai pas... de suite du moins.
“Pourquoi cette question ? Tu crois que je suis en tournée de reconquête des coeurs ? Laisse moi rire.” Ce qu’il fit de manière supposément exagéré. “Depuis avril je côtoie Ash de temps en temps et il m’arrive de croiser Gaël à la fac sans que nos échanges aillent plus loin que les salutations de formes. Je suppute que tu es restés assez proche d’eux et que cette question n’était nullement désintéressée.” Le brun ne lui demanderait pas s’ils vont bien, il s’en fichait. Chacun suivait sa propre voie après tout et son départ de ce groupe était motivé par des raisons qu’il jugeait encore aujourd’hui largement valable. “A mon tour de poser une question. Tu as su totalement arrêter tes petites gourmandises ou pas ?” Oeil pour oeil, dent pour dent, il parlait de drogue. Elle avait lancée une question brûlante, il en lançait une autre. Toutefois son ton était bien loin de la condescendance dont il faisait preuve auparavant. A vrai dire si l’on observait bien une once d’inquiétude était naît dans son regard et il avait eu la décence de ne pas dire le mot tabou à voix haute.
(c) DΛNDELION
Lena Edwards
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Orgueil et préjugés, c'est ainsi qu'on pouvait au mieux décrire leur relation. D'après Lena en tout cas. Simon n'avait été pour elle qu'un bourreau la jugeant de tous ces actes. Il était passé d'ami à traître, l'avait traitée d'inconsciente, de folle de se laisser tellement aller. Au fond, elle comprenait bien qu'il était venu vers elle pour se rendre compte de sa situation actuelle, voir ce qu'elle avait bien pu devenir alors même qu'il l'avait vue tomber au plus bas. Quoi qu'il l'avait déjà abandonnée lorsqu'elle était au plus bas, mais ça n'était qu'un détail anodin et finalement, mieux valait-il qu'il ne soit pas au courant de tout non plus. Il s'amusait à lui répondre en ping-ping, renvoyant ses propres piques vers la blonde. Non ils n'avaient rien à voir, lui avait surfé sur la vague offerte par son père, sur le chemin tout tracé qui se destinait à lui ; elle, en revanche, était retombée à zéro pour tout recommencer. Venir à Brisbane c'était ouvrir un nouveau livre, changer complètement d'univers, de vie. L'influence de son père, qui aurait pu l'aider et lui garantir un confort sans failles en Écosse, ne faisait pas effet jusqu'à l'autre bout du monde en Australie. Bien. Il semblerait que nous soyons tout deux des personnes aux intentions honorables. Il était bien étrange pour elle de l'aborder de cette façon, avec tant de politesses et de finesse dans les mots alors qu'à une époque ils enchaînaient les soirées entre amis, finissaient dans des états peu recommandables. Lui avait simplement tout arrêté avant de dépasser trop de limites, elle avait foncé tout droit sans regarder en arrière. Je me demandais simplement où tu en étais dans ta vie affective. Vu ton comportement exaspérant, j'ai peur que tu aies fini complètement seul. Ou avec plus que ton père pour te sécher tes larmes. Ravie de voir que tu es encore capable d'entretenir des amitiés. Surprenant, en revanche, qu'aucun de ses amis ne lui ait parlé du retour de Simon dans leurs vies, mais ce serait une question à régler plus tard. Lena joua avec sa coupe de champagne entre ses mains avant d'en avaler une dernière gorgée avec laquelle elle faillit s'étouffer en entendant la question du brun. Je te trouves bien curieux. Réussit-elle à sortir d'entre ses lippes crispées. Disons que je fais tout pour me sortir des problèmes que j'ai pu me causer. Tu n'en sauras pas plus. Elle restait évasive la blonde, inutile qu'il n'en sache de trop : il avait perdu ce droit depuis longtemps déjà. J'imagine que tu as d'autres questions qui te brûlent les lèvres ? Vas-y, je vois que tu en meurs d'envie. Elle le défiait de continuer son inquisition, persuadée qu'il n'attendait que cela, qu'il n'était venu vers elle que pour cette raison.
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« Il revit les énormes arbres s'arrachant du sol et voltigeant comme des brindilles dans la tempête, il revit la forêt et les collines détruites, aplanies. »
La blonde était aussi tumultueuse et pleine de surprise qu’un Château-Margaux de dix ans d’âge et encore. A l’instar des liqueurs elle pouvait se montrer aussi douce qu’acide dans ses propos et cela amusait énormément le cadet. Lena, Lena, Lena… il n’était pas déçu de l’avoir revu et d’échanger avec elle. Jeu finalement dangereux d’autant plus que la confiance du cadet Adams se faisait aussi galopante qu’un soulard ayant obtenu assez d’argent pour aller s’acheter sa canette de bière. L’orgueil était la première des qualités lorsqu’on était en quête de perfection et au diable le reste. Finalement c’était un peu comme de l’alcool… non mieux, du vin. Boisson des Dieux ou boisson du Diable, breuvage exquis ou condamnable, il est aussi sacré que détesté. L’orgueil c’est finalement la même chose. Les individus véritablement humbles sont si peu nombreux de toutes façons ils ne sont que des exceptions confirmant la règle. Finalement des étincelles fusaient. Leur duel de shot de tequila prenait simplement une forme plus civilisée et encore. "Aussi honorable qu’une bouteille d’Henri IV Dudognon Heritage Cognac. Tu en as d’ailleurs acquis la finesse de goût à n’en point douter." Douce ironie qui rappelait l’un de leur délire passé d’un jour acquérir l’une des ses bouteilles de cognac hors de prix. Autant dire que ni lui ni elle ne croyait vraiment en les paroles de l’autre.
Finalement elle renvoie une charge bien plus directe et pleine de vérités. Au revoir douceur du sauternes. Il riait, jaune, très jaune, autant qu’une bouteille d'absinthe de la dite couleur. Toutefois, c’était une vérité qu’il s’était lui-même imposé. L’homme de pouvoir comme décrivait Churchill n’a que pour seul ami son verre de whisky et son cigare. D’une certaine façon Simon se noyait dans le courant d’eau-de-vie de ses relations, toujours plus nombreuses mais toujours plus éloignées de lui. Néanmoins comme tout un chacun, il avait un boucanier puant le rhum pour le surveiller se chargeant de jeter l’ancre quand il fallait. Elle n’aurait eu qu’à enchaîner sur le père de Simon pour vraiment commencer à l’agacer, chose qu’elle ne fait. Celui-ci était toujours resté en dehors de l’attraction que pouvait exercer le cadet, à l’instar un oenologue fuyant la piquette. “Comme quoi tout arrive tu vois. Le monde est merveilleux, on trinque avec nos coupes de champagne ?” vides, en tout cas la sienne. Au diable les manières c’était à lui d’attaquer et il ferait avec toute la rusticité des buveurs de cervoises.
Curieux lui ? J-A-M-A-IS, tout devait être aussi translucide que la couleur de la vodka. Son désir d’y voir clair dans chaque situation était assez dramatique. Comme un certain artiste en quête d'inspiration, il serait capable de s’étouffer au kirsch pour obtenir ce qu’il cherchait et même sérieusement tombé. Fortuitement pour lui, il avait ce talent de la modération et il avait bien aperçut le rempart qu’avait dressé Lena. “Pas de souci je comprends.” Il n’aurait pas l’audace de lui demander pourquoi cette réaction. “Mes questions me brûlent autant les lèvres que les tiennes souffrent de celles que tu as envie de me poser”. Il posa sa coupe en verre. “Je ne sais pas si ce lieu est le plus propice à la remontée des flots du passé. Que dirais-tu d’un bon verre de rhum. Je te laisse même choisir où et quand. Comme au bon vieux temps, Lenouille ?” Il insista sur ce dernier mot. Pour lui, dans son esprit, il était désormais temps de tirer sa révérence.
(c) DΛNDELION
Lena Edwards
le roman-photo
ÂGE : 29 ans. (22/03/1995) SURNOM : lenny est son pseudo sur instagram, c'est sous ce nom qu'on la reconnaît la plupart du temps. lena est un prénom bien assez court sinon, mais elle ne se vexera pas peu importe le surnom qu'on lui donne. STATUT : son faux couple avec micah est en fausse pause et elle se demande quand sa vie amoureuse retrouvera un peu de vrai. MÉTIER : fondatrice d'eclipse events, son entreprise d'organisation d’événementiel qu'elle développe depuis 2020. sa réputation n'est plus à faire dans le milieu. en parallèle elle est payée pour partager sa vie sur les réseaux sociaux. LOGEMENT : elle vit depuis plusieurs années dans un loft moderne et trop grand pour elle au dernier étage du n°404 beachcrest road, dans le quartier de bayside. POSTS : 5588 POINTS : 500
TW IN RP : cyberharcèlement, deuil, consommation de drogue (cocaïne) et d'alcool. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : a subit plusieurs vagues de cyberharcèlement depuis qu'elle est influenceuse et a disparu des réseaux pendant presque un an › élevée dans une école catholique intégriste › ne reste jamais sans lumière, même la nuit, car elle est phobique du noir › investie dans le monde associatif : elle a été bénévole au rspca shelter et a participé à des actions pour manzili › ses principaux passe temps sont le surf et le violon, quand elle a le temps de s'y consacrer › ancienne consommatrice de cocaïne › boit un peu trop régulièrement de l'alcool mais expliquera toujours que ça va de paire avec son métier.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkcyan. RPs EN COURS :
edwards › you must leave everything that you cannot control. it begins with your family, but soon it comes around to your soul. well i've been where you're hanging, i think i can see kow you're pinned : when you're not feeling holy, your loneliness says that you've sinned.
mina › i never meant to call you out, i've always seen behind your smoke and mirrors. oh sweetheart, please don't yell at me, it really isn't hard to see the truth that's rotting underneath.
i have nothing for you here @Simon Adams & Lena Edwards
Il se voulait flatteur, il se voulait gentil. Ce n'était pas lui, Simon, non ça ne lui ressemblait pas mais pourtant il s'exhibait tel un bon samaritain venu pour sauver leur relation, venu pour se repentir. Il y allait à coup de sous entendus rappelant leur passé, des délires qu'ils avaient eu ensemble autour de l'alcool, à l'époque où Simon et elle étaient encore en phase, amis. Les flatteries ça ne te va pas, de ta bouche, cela sonne faux. Elle ne pouvait malgré tout pas le laisser l'atteindre si facilement, la blonde, se défendait comme elle pouvait, profitait de chaque opportunité pour lui lancer encore un pique ou deux - il les méritait bien. On trinque. A nos joyeuse retrouvailles. Cette fois ci elle se voulait bien moins acerbe que la première fois où elle avait prononcé ses mots ce soir là, que la première fois où ses yeux s'étaient posés sur le brun. D'invité indésirable il était passé à haut du panier, un talent qu'il avait depuis toujours. Elle ne se méfiait pas moins de lui pour autant, mais elle s'était adoucie au fil des minutes passées en sa compagnie, un peu. Il fallait bien, après tout, sans famille seuls ses amis constituaient son entourage et pour elle, celui ci était précieux. Même ceux qu'elle détestait, même ceux à qui elle en voulait. Le tintement des verres retentit, puis Lena avala une gorgée du breuvage doré. On trinque. A nos joyeuse retrouvailles. Joyeuses, pas vraiment. Car elle ne se résignait pas à lui parler de tous ses secrets, qu'elle se refusait à s'ouvrir à lui comme elle l'aurait fait à l'époque. Mais Simon insista et il avait raison, l'un comme l'autres avaient des choses à se dire, des questions à poser, des reproches à faire. L'un comme l'autre avaient besoin d'une deuxième rencontre dans un cadre différent, un cadre où les restrictions seraient moindres. Elle hésita un long instant, scrutant au passage la salle du regard, avalant encore une gorgée de champagne avant de reposer son regard sur son ancien ami, avant d'ouvrir la bouche pour enfin mettre fin au silence qu'elle entretenait. Bien, on fera ça. Un pas en avant, un seul. Mais ne m'appelles plus comme ça, c'était une ancienne personne, ça. Oui, ce surnom ne lui ressemblait plus. Il représentait la gentille blonde naïve avec laquelle il allait à l'Eglise, celle qu'il avait connu tout au début de leur relation. Mais cette fille là, elle était bel et bien morte et enterrée.
i'm not asking for a lot just that you're honest with me. my pride is all i got. please have mercy on me, take it easy on my heart even though you don't mean to hurt me, you keep tearing me apart. would you please have mercy ?