| (jo & nicky) my heart is like a haunted house |
| | (#)Dim 21 Juin 2020 - 2:52 | |
| ≈ ≈ ≈ {my heart is like a haunted house} crédit/ (thefirstagreement/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter "… Baby, you know time apart is beneficial… It's like I'm the universe and you'll be N-A-S-A…" Quand il s’agit de consommer de l’alcool, tu as une technique plutôt simple et qui t’a déjà tiré de plusieurs situations et faux pas désastreux, une méthode très simple, oui. Te limiter à deux verres, ne jamais dépasser ces deux verres et surtout, rester le plus loin des shots de tequila que Dahlia affectionne tant, car si ta meilleure amie est capable de boire son poids en n’importe quel alcool et de se faire des amis pour une nuit et pour toute une vie, ce n’est pas vraiment ton cas. Et c’est quelque chose que tu as accepté depuis très longtemps, tu l’as admis, en plus de tout, tu es faible physiquement, tu le sais et les règles sont faites pour être respectées, pas vrai ? Pas ce soir, tu ne sais pas vraiment pourquoi tu n’as pas été raisonnable, tu ne sais même plus comment tu as fini dans ce bar en particulier, coincé entre Dahlia et Vance sur un sofa un peu trop mou et à partager des verres avec eux et à suivre leur rythme un peu effréné. Et maintenant que Dahlia a réussi à convaincre le DJ local de passer de la pop, vous êtes en train de vous égosiller sur une chanson que tu ne devrais peut-être pas connaitre par cœur, mais au moins, vous chantez juste. Alors le reste n’a pas vraiment d’importance. Tout va bien, tu as même eu la permission d’Esmée pour vivre un peu, c’est dimanche soir et rester tout seul à la maison, avec ta grand-mère pour seule compagnie n’est définitivement pas la bonne chose à faire, alors tu n’as absolument aucune raison de t’inquiéter. Ce raisonnement arrive au moment où la chanson touche à sa fin et Dahlia déclare que vous ne pouvez pas rester avec vos verres vides et tu pousses un soupir, laisses ta tête retomber sur l’épaule de Vance et tu fermes les yeux pendant quelques secondes. Ce n’est pas le noir complet, des étoiles dansent devant tes yeux, de plusieurs couleurs, particulièrement dorées et tu peux presque les entendre, au milieu de tout le bruit, de la musique, des conversations et du reste. Tu devrais peut-être t'en inquiéter... Mais c’est difficile à faire quand tu te sens aussi léger et que ton cœur ne bat pas trop vite ou trop fort comme il a souvent l’habitude de le faire, et puis il fait un peu chaud, tu devrais abandonner ta veste et ton pull pour pouvoir respirer. Hmm…. Abandonner ton pull ? Tu rouvres les yeux à cette réflexion-là, signe que tu as sans doute un peu trop bu et que tout ceci ce n’était pas une bonne idée. Tu hoches cependant la tête quand Vance parle la seconde suivante, il te pose une question, le surnom arrive, hey Nicky, les mots aussi et il te pointe une direction, une autre dans le bar, comme si tu étais censé le suivre et reconnaitre la personne en question. Tu te redresses un peu, le coller autant n’était pas la meilleure chose à faire, mais pour ta défense, il est très confortable. Tu fais cependant un effort, considérable, pour te redresser, pour prétendre que tu maitrise cette situation-là et tu finis par regarder ce qu’il te montre ou plutôt qui il te montre. Et en reconnaissant ton ex, là, ton cœur se manifeste une nouvelle fois, un peu trop vite, un peu trop fort et tu te retrouves à hocher la tête, car oui, tu le connais, pas un visage qu’on oublie facilement. La prochaine question tu l’évites quand Dahlia refait son apparition, les bras chargés. Alors de quoi vous parlez ? Ton visage en dit trop, elle suit ton regard et tu as presque envie de la prendre dans tes bras quand elle reconnait l’indésirable. Ça va aller ? Tu hausses les épaules, c’est stupide comme question, ça fait presque deux ans que vous n’êtes plus ensemble, Anton est libre de faire ce qu’il veut, de boire avec qui il veut, de rire avec qui il veut et de se pencher vers l’oreille de qui il veut pour avoir des conversations très, très privées. Tu finis le verre que Dahlia a mis devant toi rapidement, tellement rapidement que tu as presque l’impression de t’étouffer et tu te retrouves à tousser, comme un idiot, t’attirant quelques regards et un en particulier. "Ouais… Je crois que j’ai dépassé mes limites, je vais… rentrer." Les protestations arrivent et tu fais de ton mieux pour garder ton attention sur Dahlia et Vance et tu t’entends prononcer des excuses à peine valables, promettre que tu vas bien appeler un taxi et non, tu ne pars pas à cause de l’autre. Pas que. C’est une partie du problème, car il a fallu que vos regards ne se croisent qu’une seule seconde pour que d’un simple claquement de doigt tu te retrouves un an et demi en arrière. Avec toujours les mêmes questions : est-ce que c’était aussi facile que ça pour lui de trouver quelqu’un d’autre ? De mentir ? De juste …. De juste faire ce qu’il voulait et de repartir ? Tu n’as jamais eu les réponses à ces questions-là et tu ne les auras jamais. Aussi, tu ne protestes pas trop quand Dahlia insiste pour te conduire dehors et attendre avec toi pour le taxi, tu te laisses entrainer, t’appuyant sûrement un peu trop sur elle, aussi bien physiquement que moralement, la laissant faire la conversation pour deux, tandis que ton esprit fonctionne à plein régime. Un simple regard et tu te sens complètement idiot, tout revient et se mêle avec ce qui circule dans tes veines, si bien que lorsque l’air te fouette le visage, tu prends une profonde inspiration comme si tu venais de courir des kilomètres. Tu veux que je rentre avec toi ? "Non, ça va." Tu réponds automatiquement, tu mens, mais tu fais un effort pour sourire, sourire un peu et tu finis par te pencher pour déposer un baiser sur le front de la brune, pour lui dire d’avoir une bonne fin de soirée et pour grimper dans le véhicule qui est arrivé sans que tu le réalises. Tu donnes ton adresse avec une voix tremblante, fermant déjà les yeux et attendant que Dahlia ne te voit plus pour laisser échapper les premières larmes. C’est complètement stupide, tu le sais, tu décides que c’est la fatigue, les dernières répétitions particulièrement intenses, ce rendez-vous chez le médecin avec Esmée où on t’a fait comprendre que sans une grosse opération, elle pourrait finir dans un fauteuil roulant de façon permanente… tout ça sont des raisons valables d’avoir ces larmes-là sur ton visage, pas une histoire ratée à laquelle tu as mis fin. Tu n’en es pas fier, du tout et tu te retrouves à étirer ton pull, pour que la laine te cache une partie du visage, pour enfouir tout le plus loin possible et pour tout oublier et ne plus être aussi sensible. Si seulement tu pouvais te réveiller dans la peau de quelqu’un d’autre… Tu sursautes presque quand le chauffeur t’annonce que tu es arrivé et tu lui tends sûrement trop d’argent, lui disant de garder la monnaie, c’est complètement mérité pour le coup. Tu dois t’y reprendre à deux fois pour sortir du taxi, est-ce que le monde tangue autant d’habitude, tu ne sais pas, tu finis par le faire, seulement pour te laisser tomber devant les marches qui mène jusqu’à chez toi, juste devant ta porte. Tu ne peux décidément pas passer la porte dans cet état-là, Esmée doit dormir mais tout de même, tu ne peux pas le faire. Aussi tu prends une autre inspiration et t’enfouis le visage entre les mains, espérant que cette soirée ne soit qu’un mauvais rêve. |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Mer 24 Juin 2020 - 16:43 | |
| "Pourquoi tu veux jamais qu'on se voit en dehors du taf ?" La voix de Ray se fit entendre par la gauche – rauque de trop d'excès, suave d'avoir trop essayé. Il avait le chic pour la trapper juste après son service, un peu comme si le fait qu'ils pointaient tous les deux pour le même patron aurait dû les rapprocher. Une fatalité triste, basée sur une connivence construite sur des anecdotes qui n'étaient bonnes que lorsqu'ils se retrouvaient ici, fatigués de leur nuit passée à divertir. Etaient-ils amis ? Sûrement pas. C'était en vérité autre chose qui les rapprochait. La manière dont ils avaient vécu dans le passé, la manière dont ils interagissaient avec autrui, la manière dont ils s'accordaient un crédit qu'ils croyaient valables même aux yeux des autres… et tant pis si ça ne passait pas toujours. Ils n'avaient jamais creusé, Ray disait vrai ; et c'était à son grand déshonneur d'ailleurs. On ne pouvait pas tout avoir, il était bien placé pour le savoir. Sa question, la même que le milliard de fois avant, força Josephine à retenir un léger sourire qui disparut complètement lorsqu'enfin, elle reclaqua la porte de son casier. Elle tourna la tête dans sa direction, et passa sans sourciller sur l'impression d'être l'héroïne d'un nanar hollywoodien qui la mettait dans la position de la niaise en train de se faire alpaguer par le gars populaire du campus, pour mieux le regarder. Ray, la joue presque collée à la rangée de casiers, la fixait par-dessous la rangée épaisse de ses cils, la lèvre inférieure retenue par des dents droites et entretenues. Ses grands yeux bruns scannèrent le visage basané du jeune homme chez qui il n'était pas difficile de deviner la valeur des excès, malgré ses efforts pour paraître aussi sain de corps que d'esprit. Certain dirait qu'il nourrissait le cliché de leur génération… et c'était sans doute vrai. Dans le fond, il aurait vendu père et mère pour toucher ce à quoi, elle, elle avait eu accès. Et probablement que c'était pour cette raison, plus que pour piocher plus profondément dans le marbre de sa peau brune, qu'il s'obstinait tant à vouloir l'approcher. Ray n'était pas le plus subtil de ses collègues, il était celui qui lui ressemblait le plus. Ce n'était pas suffisant pour que Jo accepte de le faire entrer dans sa vie en dehors de l'Electric Playground. Sans aucune raison particulière soit dit en passant, et sûrement pas parce que maman Dina veillait au grain, trop souvent collée aux basques du DJ pour qu'il réussisse à accorder plus de deux mots à la fameuse miss Carter. Finalement, c'était peut-être la seule chose qui aurait pu la pousser à lui accorder l'honneur de faire ami-amie avec elle. On avait le sens de la contradiction, ou on ne l'avait pas. Mais pour l'heure, il était tard ; trop pour qu'elle daigne jouer à ce jeu-là. Le visage macérant dans le maquillage qu'elle avait appliqué avant son service, les pieds douloureux d'avoir piétiné entre les tables et les corps, elle ne songeait qu'à la fraîcheur de ses draps sur sa peau nue débarrassée des relents de tout et n'importe quoi qui souillaient encore le velours de son corps drapé dans une robe serrée, sans doute un peu trop. Ce n'était pas contre Ray. Encore que "Parce que j'aime pas ta gueule, Ray." Il la fixa encore plus intensément avec un sourire. Ayant anticipé sa réplique, il la prit pourtant en plein cœur, une main théâtrale posée sur son torse musclé, les épaules se rejetant en arrière comme pour contrer une deuxième, et imminente, rafale "Et que tes goûts musicaux me donnent envie de me jeter du haut d'une falaise." Ça méritait d'être clair, même si ce n'était pas tout à fait honnête ; il faisait peut-être saigner ses oreilles à longueur de set, il n'en restait pas moins un homme charmant sur qui elle posa un regard rapide avant de quitter le vestiaire des employés sans même lui souhaiter de trouver une autre distraction pour terminer sa soirée. Elle, elle avait un bus à attraper.
Elle en sortit quelques longues minutes après, lasse de se traîner dans sa tenue de travail, bien qu'elle eût changé de chaussures pour que ce soit plus confortable. Un casque sur les oreilles résonnant au rythme d'une balade jazzy qu'elle avait choisi parce qu'elle cadrait bien avec la nuit, elle avança dans l'obscurité sommaire du quartier dans lequel elle vivait. Elle avait cette délicatesse insoupçonnée, Josephine, d'accompagner ses trajets par la bande-son qui collait parfaitement, sans dénoter. Ce n'était pas évident, elle ne laissait personne l'atteindre, cette fameuse délicatesse, trop consciente que ça en disait davantage sur elle que les piques assassines et les regards peu amènes. Sa musique, celle qu'elle aimait depuis qu'elle était petite, elle l'avait partagée au plus grand nombre à un moment donné et on avait voulu la lui voler… alors désormais, elle la gardait pour elle, en faisant un jardin dont elle était la seule à avoir la clef. Du dos de sa main, elle écrasa un bâillement en même temps qu'elle dépassait l'angle de la rue qui la menait jusqu'à chez Nana – cette dernière devait dormir, elle l'espérait en tout cas. Encore quelques pas seulement et elle pourrait profiter d'un peu de repos mérité, elle aussi. Retrouver le confort d'une peau libérée, sa panoplie de serveuse remisée dans le panier de linges sales et les propositions de Ray accompagnant son sommeil réparateur… quelques pas de plus, et une ombre sur sa droite happa son attention à la seconde où elle s'engouffra dans l'allée de la maison qu'elle partageait avec sa grand-mère. Elle ne s'arrêta pas, jetant simplement un regard par-dessus son épaule avant de remarquer que c'était juste Nicholas. Un soupir lui échappa. Ce n'étaient pas ses affaires ; mais que faisait-il là à cette heure de la nuit ? Elle baissa son casque pour s'en faire un collier, amorçant un arrêt au milieu de l'allée pour se retourner et s'assurer que c'était bien lui. Et ça l'était… alors quoi ? Ne s'était-elle pas promis de ne jamais plus poser un regard sur lui, lui le pleurnichard de service, à se cacher derrière des bonnes intentions pour mieux dormir la nuit ? Sa musique jouant encore en sourdine et accompagnant ses pensées immédiates, elle se mordit l'intérieur de la joue. Puis, se grattant brièvement le coin des lèvres, elle lui lança avec toute la douceur qu'elle n'avait pas pour elle "Hey." Une pause, et ses yeux scannèrent sa silhouette ratatinée, assis devant chez lui, la mine aussi impassible que le ton de sa voix qui se réverbéra sur l'asphalte quand cette fois-là, elle ajouta "Reste pas là." Elle se jugea. Pourquoi, pourquoi, POURQUOI "Avec la chance que t'as, tu vas te faire envoler par un chauffard." Ou te faire ramasser par la police qui pensera sans doute à un clochard trop plein pour marcher droit. Mais curieusement, elle garda ce complément de mauvaiseté pour elle, toujours tournée, les bras ballants, vers son voisin retranché de l'autre côté de la rue. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Lun 29 Juin 2020 - 16:02 | |
| ≈ ≈ ≈ {my heart is like a haunted house} crédit/ (thefirstagreement/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter Les paupières closes, les mains posées de part et d’autre de ton visage, le regard perdu dans l’obscurité, en temps normal, ce sont des éléments qui finissent par te rassurer. Et par te calmer, car si le quotidien des autres est facile à souhait, qu’ils peuvent juste revoir leur ex, une ancienne flamme, comme ça, avec un sourire aux lèvres, sans aucun regret, les choses n’ont jamais été aussi simples pour toi. Faire la part des choses est un exercice difficile, très douloureux et tu dois te rappeler constamment à l’ordre. Te rappeler de ne pas en faire des tonnes, que c’est normal, que c’est la vie, on respire, on passe à autre chose et on continue d’avancer. Pas la peine de voir des montagnes quand une petite difficulté arrive, pas la peine d’identifier des monstres quand des zones d’ombres font leur apparition… Oui, tu dois constamment te faire des piqûres de rappel, pour ne pas trembler en permanence, ou regarder par-dessus ton épaule et respirer de façon normale et ne pas sentir le muscle en plein milieu de ta poitrine s’emballer pour rien. Tu le sais, que tu es ridicule à souhait, que tu as passé l’âge d’avoir des angoisses et des peurs non-justifiées, mais non, le quotidien n’est pas aussi léger. Cela ne l’a jamais été et c’est bien pour cela que tu es fan des habitudes et de tout ce que tu connais déjà, pas d'imprévus, aucun pli qui ne peut survenir et te prendre de court et te surprendre. Sauf que voilà, ce soir tu n’avais absolument pas le contrôle de la situation, tu t’es retrouvé propulsé dans une situation complètement inconnue, avec la tête qui tourne et les regrets qui arrivent. Donc dans un sens, c’est de ta faute, c’est toi qui l’as cherché, toi qui as oublié de quoi tu es fait, et toi, l’idiot. Et les larmes, chaudes et salées, qui roulent sur tes joues, sont à toi et à personne d’autre. Tu les chasses du bout des doigts, rapidement, trop rapidement, le geste a été effectué une centaine de fois, tout comme le souhait non-formulé pour qu’elles disparaissent. Là tout de suite, tu aimerais être dans la peau et dans la tête de quelqu’un d’autre. De plus ajusté, de moins pathétique, juste de mieux que toi. Mieux que Nicky et ses larmes, Nicky, ses regrets et sa mélancolie. Tu devrais arrêter, te lever, aller prendre une très longue douche, mettre un pull encore plus confortable que celui-ci et aller dormir. C’est tout ce qui te reste à faire, pour espérer passer pour un adulte et ne pas admettre, que quelque part, si tu es aussi chamboulé par la preuve que oui, Anton a continué sa vie, sans toi, c’est parce que tu es complètement jaloux. Et envieux. Parce que ça a l’air facile pour lui, qu’il a dû t’oublier en quelques minutes et se retrouver un remplaçant en claquant des doigts. Comme il avait l’habitude de le faire. Cette pensée t’empoisonne l’esprit, t’empêche de penser correctement et elle n’arrête pas les larmes, bien au contraire, tellement que tu es en train d’essuyer tes joues avec la manche en laine de ton pull quand tu entends du bruit, des pas qui se rapprochent, se rapprochent de toi. Ou de l’autre porte, celle des voisins. Tu sais que c’est Joséphine, tu n’as pas besoin de te redresser ou de relever le regard pour le savoir, c’est elle. Et tu prends une profonde inspiration, tu n’as pas ce qu’il faut pour encaisser une insulte ou une réflexion, un seul mot d’elle et tu seras fini pour la soirée. Pourtant, tu ne bouges pas pour autant, tu sens le regard de la brune sur ta silhouette et tu répètes, comme un gamin complètement perdu le premier mot qu’elle a pour toi. "Hey." Un murmure décidément pas digne de la voix que tu peux avoir parfois, mais c’est assez pour que tu te redresses un peu, assez pour affronter son regard et son air à elle. Come on, do your best, this night can’t get any worse, I’m already crying so… Alors qu’elle t’abatte, qu’elle appuie sur la détente et tire le coup final, tu n’attends que ça, avec sans doute une petite lueur d’espoir dans le regard, parce que cela te donnerait une bonne raison de laisser tomber, de ne pas essayer et de te dire que oui, tout le monde t’en veut. Oui, qu’elle te donne une excuse pour te laisser envahir par tout ce que tu ne dis et tout ce que tu gardes enfoui la plupart du temps. Mais la chute n’arrive pas, c’est une vraie mise en garde qu’elle te donne et tu te retrouves à scruter son visage, voulant voir ses sourcils parfaitement dessinés se froncer et sa bouche s’ouvrir pour t’insulter, pour prononcer des mots pas dignes d’une femme aussi jolie qu’elle et qui choquerait probablement Ava si elle était là. Tu es presque… déçu, oui, c’est le bon mot et tu te retrouves à prendre davantage appui contre ta porte, étendant tes longues jambes devant toi, signe plus que clair que tu ne comptes pas bouger. "Hmmm… ? Tu as probablement raison, c'est vrai que j'ai la poisse en permanence ces temps-ci. Pas que ces temps-ci, de manière générale." Les mots t’échappent avant que tu ne puisses les capturer, ta voix un peu plus assurée qu’il y a quelques secondes, ou les autres fois où tu lui as adressée la parole. C’est l’alcool, c’est la fatigue, c’est l’énergie que tu ne dépenses plus pour être gêné ou pour faire semblant, c’est tes yeux fatigués et un peu rougis. Qu’est-ce que tu as de plus à perdre ou à cacher de toute façon … ? Absolument rien. "Je ne veux juste pas qu’Esmée me voit dans cet état-là, ou qu’elle ait la chance ou la possibilité de. Elle dort mais pour qu’un peu que ce soit la nuit ou ce n’est pas le cas." Tu te dis que ça au moins, elle peut le comprendre, elle qui a débarqué ici juste pour Ava et qui s’inquiète autant que toi pour son aînée. Si quelqu’un peut le comprendre, c’est Jo. Tu pousses un long soupir la seconde suivante, tes yeux trop humides à ton goût, ta tête trop lourde et l’air de la nuit un peu trop épais, tellement qu’il te colle à la peau. Il faudrait que tu bouges. "Je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça, je crois que j’ai un peu trop bu. Et l’alcool n’est décidément pas fait pour moi." Ou tu pourrais lui parler de ton système, deux verres et c’est tout, une bonne règle que tu n’as pas respectée. Mais c’est elle qui bosse dans un club, tu ne sais même plus comment tu le sais, sûrement une conversation entre Ava et Esmée, elle qui doit avoir l’habitude de tout ça. Comment les gens normaux font, Joséphine ? Tu ne prononces pas la question, ni toutes les syllabes, de son prénom, sachant déjà que cela ne sera pas bien reçu. "Du tout." Du tout, du tout, du tout, d’ailleurs. Tu peux l’ajouter sur la liste des choses de grands que tu ne sais pas faire, pas correctement en tout cas. "Et toi ? Ta soirée ? Bien mieux que la mienne je l’espère ?" Tu devrais te taire, la culpabilité refait surface facilement, elle n’est jamais bien loin de toute façon, et c’est toi qui as dit à la brune que vous n’étiez pas amis et que son opinion n’avait pas de poids dans ton monde. Mais est-ce vraiment ton monde, cette situation-là ? Tu as bu, il est tard, tu as le cœur en miettes, la logique voudrait que quelqu’un vienne marcher dessus, histoire de te prouver que tu es bien en vie et que tout va continuer. Tu tends littéralement le bâton pour te faire battre. Pourquoi ? C’est comme ça que tu as été élevé dans un sens et toutes les phrases et l’amour d’Esmée ne peuvent pas corriger ni effacer tes toutes premières leçons. "Ou alors je devrais me taire, parce que ce n’était pas de l’inquiétude dans ta voix, probablement autre chose. Désolé, je me la ferme maintenant." Tu hoches la tête, fermant de nouveau les yeux, quand tu les rouvriras, Jo sera probablement partie. Tu l’espères pour elle.
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Jeu 2 Juil 2020 - 15:04 | |
| Sur l'échelle des choses qu'elle aurait préféré faire plutôt que d'être confrontée au tableau d'un Nicky larmoyant dans un de ses pulls hideux, se taper le DJ Snake du pauvre contre un mur de l'Electric Playground en écoutant le dernier tube d'Ariana "I'm actually Italian" Grande prenait des allures d'éventualité plus que réjouissante. Si elle avait su qu'en rentrant aussi tard, elle allait tomber sur son voisin en train de se morfondre sur son propre sort, sans nul doute qu'elle aurait accepté de remonter sa robe sans que Ray n'ait à beaucoup insister. Mais la vie était faite ainsi, pleine de petites surprises, plus souvent désagréables qu'autre chose. A cette pensée, on ne peut plus philosophique d'ailleurs, un soupir semblable à un grognement lui monta dans la gorge. Portée par ses pieds usés d'avoir trop marchés, elle traversa la rue pour s'arrêter à bonne distance du perron des Hurley. Clairement, elle aurait pu déguerpir sans prendre le temps d'écouter Calimero renifler sa morve et ses regrets. Mais le fait était qu'elle avait une conscience tout de même… qu'elle n'écoutait que rarement certes, elle décida pourtant de s'y plier cette fois pendant qu'elle lui rappelait qu'elle lui devait une fière chandelle par rapport à l'effort incommensurable qu'il avait accompli la dernière fois en l'aidant à rechercher Nana. Alors d'accord, tout ne s'était pas déroulé comme prévu, et elle s'était retrouvée à le trouver franchement injuste de s'adresser à elle comme il l'avait fait, avec le ton pédant de ceux qui se cachent derrière de bonnes intentions pour avancer dans leur vie triste à chialer. Mais il avait pris du temps pour l'accompagner dans sa quête ; pas parce qu'ils étaient amis, il le lui avait bien faire comprendre et quelque part, c'était parce qu'ils n'étaient pas amis qu'elle pouvait se permettre de poser sur lui le regard qu'elle fit vriller le long de sa silhouette plutôt massive. En vrai, il lui faisait pitié, et c'était un sentiment qu'on ne pouvait pas ressentir pour ses amis – ça cadrait bien avec la déclaration du jeune homme de fait, qu'il lui inspire des sentiments qui ne correspondaient absolument pas au cahier des charges de l'amitié. Du moins, c'était ce qu'elle pensait, mais elle n'avait pas eu beaucoup d'amis dans sa vie alors finalement, qu'en savait-elle ? Pour plus tard, l'introspection Jo sembla-t-elle se dire en baissant le son de son casque pour mieux entendre les complaintes de son voisin qu'elle fixa sans prendre le temps de battre des paupières.
Lui répondant, les bras croisés sur sa poitrine débordant légèrement de son bustier, elle émit un très léger rire "Oh j'imagine que c'est le moment où je dois sortir le violon et me mettre à pleurer avec toi ?" Nan parce qu'elle était loin d'être prête à se lancer dans ce cercle vicieux, et il fallait qu'il le comprenne, Nicky chéri. Elle ne l'encouragerait pas dans son auto-apitoiement – pas gratuitement en tout cas. C'était étrange, car le peu de temps qu'ils s'étaient côtoyés, il n'avait pas passé un seul moment sans paraître sur le point de s'effondrer. Il y avait des gens comme ça, où la fragilité était aussi distincte que la couleur de leurs yeux, qui s'obstinaient tout de même à faire bonne figure. Ce soir, Nicholas avait dit stop aux faux semblants, et ça le rendait presque touchant. Presque, mais pas assez pour qu'elle daigne se montrer plus douce dans sa manière d'envisager sa détresse. Fallait pas pousser non plus. Il avait l'air d'avoir bu, et elle côtoyait assez de poltrons pour savoir qu'ils méritaient leur gueule de bois. Nicky ne faisait pas exception à la règle, il savait ce qu'il faisait quand il avait levé le coude, aussi il pouvait bien pleurer autant qu'il voulait, s'il comptait sur elle pour éponger le vomi, il pouvait toujours rêver. Et pourtant, elle resta là à le regarder, la mine aussi dubitative qu'emplie d'un jugement qui ne faisait pas un pli. Elle parvint à comprendre sa justification signifiant qu'il préférait rester ici que de rentrer en risquant de tomber sur sa grand-mère. Esmée serait sûrement la plus à même de le réconforter, elle ne le lui fit pas remarquer néanmoins, lui donnant juste son assentiment en hochant nonchalamment la tête "Ouais, tu tiens pas bien l'alcool. Tu devrais t'en tenir au chocolat chaud, je crois que ce sera mieux pour tout le monde." lui fit-elle sans une once de nuance dans la voix, le regard perché en hauteur, plus précisément sur la corniche du perron qu'elle observa en se disant qu'elle n'était définitivement pas bonne pour cet exercice-là. Pourquoi s'y efforçait-elle alors ? Peut-être parce qu'elle non plus, elle n'aurait pas aimé que Nana la voit dans un état pareil. Elle qui s'obstinait à garder la tête haute en toutes circonstances, accepter de tomber le masque pour faire entendre à sa grand-mère qu'elle était morte de trouille à l'idée de la voir peu à peu se désintégrer ? Ce n'était pas envisageable. Alors oui, elle comprenait. Elle se racla la gorge, baissant le regard pour le poser sur Nicky qui reprenait la parole. Elle arqua un sourcil, les yeux mi-clos pour parfaire la mine blasée qui était la sienne et qui ce soir, n'était pas aussi feinte qu'à l'accoutumée. Josephine était fatiguée, il lui restait assez d'énergie pour rétorquer ceci dit "Je suis pas là en train de pleurer sur mon sort après m'être méchamment cuitée… je suppose que ça veut dire qu'elle a été bien meilleure en effet." Et elle aurait pu s'énerver à ce moment-là, lui dire effectivement de se la fermer et de ne pas lui prêter des intentions parce que ça l'arrangeait de croire que c'était toujours elle la méchante dans le semblant de relation qu'ils entretenaient, qu'importe de quoi elle était faite. Mais encore une fois, elle ne lui dit rien, lâchant plutôt un gros soupir qu'elle accompagna par un grand coup de pied dans ceux du jeune homme pour le faire réagir "Yo, je plaisantais pas que je t'ai dit de pas rester là. Bouge ton cul, Nicholas." lui dit-elle dans une vaine tentative d'encouragement prononcé sur le ton d'un très léger aboiement tout en pointant la maison derrière elle avec son pouce "Nana fait des nuits complètes. Elle se rendra compte de rien si tu rentres avec moi." Elle laissa un blanc, énorme et palpable, s'installer tandis que ses yeux marquaient une observation hésitante sur le côté. Soudain, elle ajouta, un ton en dessous de son ton ordinaire "On a du chocolat chaud." Le pouce toujours pointé en direction de chez elle, ses yeux trouvèrent ceux de Nicholas et un nouveau silence s'installa ; juste le temps que de son côté, elle prenne sens de ce qu'elle venait de lui dire et de l'effroi que ça lui provoqua de se dire qu'elle faisait preuve d'un égard qu'il ne méritait pas, pas après la façon dont il l'avait rabroué la dernière fois. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Dim 12 Juil 2020 - 2:26 | |
| ≈ ≈ ≈ {my heart is like a haunted house} crédit/ (thefirstagreement/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter Ce n’est pas de cette façon-là que tu avais envisagé la fin de ta soirée. Pas du tout. Pour dire la vérité, les lignes ont commencé à devenir un peu floues à partir du moment où tu as accepté ton premier verre. A partir du moment où tu as décidé de jouer les grands comme Vance et Dahlia, tu ne sais pas vraiment ce qui t’a pris, pourquoi tu t’es dit que ce soir-là en particulier, serait différent de tous les autres. Et que tu ne te feras pas rattraper par tout le reste, par les pensées incessantes de ne pas être assez, par ton cœur qui bat un peu trop… tu es conscient que par bien des critères, tu ne devrais pas te plaindre, tu n’as aucune raison de te voir ou même de te croire malheureux. Tu as un toit au-dessus de ta tête, un métier que tu aimes, un entourage proche et une famille, biologique et adoptive, que tu as su construire au fil des années et des gens qui répondront toujours à ton appel si tu leur demandes de l’aide. Tu le sais, tu devrais être la personne la plus heureuse de la planète, tu es un homme blanc, célibataire et sans enfant, ton opinion sera toujours entendue et le monde est fait pour toi dans un sens. Tu devrais, sauf que tu n’as absolument rien d’un roi et que tu ne peux pas vraiment contrôler tout ce que tu ressens où décrire toutes ces émotions-là. Ou tenter d’y appliquer une certaine logique ou du sens, tu aimerais sourire, tu aimerais ne pas voir arriver la défaite aussi facilement, cependant… tu n’es pas fait de cette manière-là malheureusement. Et tu attends juste que Joséphine te le fasse remarquer, te rappelle que tu n’es qu’un idiot et que tu ferais mieux de te lever et juste… quoi ? Passer à autre chose ? Sauf que c’est cela le nœud du problème, tu ne sais pas comment faire, tu ne sais pas comment passer à autre chose, tu ne sais pas comment tourner la page, comment aller de l’avant et croquer la vie à pleines dents. Et prétendre que tu sais où est ta place et que tu as la moindre idée de ce que tu fabriques. Ce n’est pas le cas, au moins aux côtés d’Anton, tu avais un semblant de place. Ridicule et insignifiante certes, mais pas besoin de réfléchir autant ni d’angoisser autant … c’était simple. Et tu te maudis presque de penser de la sorte l’instant d’après, rappellé à l’ordre par les mots de Joséphine et les vérités qu’elle lance dans ta direction. " … the joke’s on you, I love hot chocolate." Que tu murmures à demi-voix, parce que tu n’es pas si drôle que cela et que vous le savez tous les deux, toi sûrement plus qu’elle. Quand elle te confirme que oui, elle a une soirée bien meilleure que la tienne, tu ne peux pas vraiment empêcher le rictus, froid et sans aucune saveur qui t’échappe, la note plus que fausse. Il faut dire que tu ne la maitrises pas vraiment et que tu ne te retrouves pas souvent dans ces chaussures-là. Toute cette situation est ridicule et dramatique à souhait, tu en as parfaitement conscience, ce n’est pas pour autant que tu bouges et tu sursautes légèrement en entendant ton prénom complet, et pas les surnoms affectueux qu’elle a pour toi d’habitude. Pas de Nick, pas de Prick et encore moins de Nicky. Elle sonne presque faux elle aussi, comme une adulte, mais Joséphine est encore plus sérieuse, tu le sais, quand elle ramène sa grand-mère à elle au beau milieu de votre conversation. On ne plaisante pas dans ces cas-là, tu le sais mieux que personne et tu captes avec une seconde de retard ce qu’elle tente de te dire. Que tu peux rentrer avec elle, chez elle, pas chez toi, et ne pas affronter le regard d’Esmée ou la possibilité de la réveiller et de tomber sur l’autre Hurley en plein milieu du salon. Un seul regard d’Esmée et tu sais que tu te briseras en mille morceaux, dans un état encore plus lamentable que celui-ci. "Okay, je me lève." Tu annonces cela, tu ne sais pas qui tu cherches à convaincre, toi, Joséphine, un éventuel passant qui pourrait douter de ta sobriété ? Tout ce joli monde à la fois, tu prends tout de même le temps d’essuyer les restes de larmes que tu peux encore sentir sur tes joues, avant de te relever, prenant largement appui sur le pan de mur, te sentant encore plus idiot et faible en le faisant. Mais tu es debout, le monde ne tangue pas autant qu’il y a quelques minutes et Joséphine est toujours en face de toi. "Je…" Tu prends une profonde goulée d’air, à la recherche des bons mots et de quelque chose de censé et d’approprié à dire, rien ne vient. Alors autant faire simple, pas vrai ? "Merci." Simple, efficace, sincère et propre. Un très bon début, oui, tu t’encourages intérieurement, pour cesser d’avoir peur de ta propre ombre. "Tu n’es pas obligée de … De faire tout ça. Mais merci. Je te revaudrais ça, promis." La brune aurait très bien pu continuer son petit bout de chemin et sa journée, ou finir sa soirée tranquillement, tu ne sais pas pourquoi elle s’est arrêtée et tu ne veux même pas savoir si c’est juste la pitié qui l'a rattrapée, ça n’a pas vraiment d’importance dans la seconde. "Et contrairement à la plupart des hommes blancs de mon âge, je ne fais pas des promesses dans le vent ou pour espérer que tu baisses ta culotte ou écartes les cuisses hein… Ce n'est pas ce genre de promesses." Une admission de vérité qui ne peut être qu’attribuée à l’alcool qui circule encore dans ton système, tu n’en reste pas moins sincère et sérieux au possible. "Je te revaudrais ça… vraiment." Que tu admets enfin, pour lui faire comprendre que tu prends tout ceci très à cœur et ce malgré ton état physique du moment.
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Ven 17 Juil 2020 - 16:31 | |
| Nicholas déplia ses grands membres pour se lever, tanguant un instant au point de devoir poser une main sur le mur pour se rééquilibrer. Oh putain, le caractère pathétique de cette scène venait de lui faire monter la bile à l'orée de sa bouche charnue qu'elle vint toucher avec la pulpe de ses doigts pour retenir un renvoi légèrement surjoué. Mais à croire que les astres étaient alignés pour faire de Josephine Ophelia Carter une foutue sainte en cette soirée pénible, car tout de suite après, suivant ses mouvements comme une toute jeune maman qui surveille les premiers pas de son bébé, elle lui demanda, le sourcil arqué en virgule inversée "T'as besoin d'aide pour marcher, ou tu peux te débrouiller sans te vautrer ?" Et puis quoi encore ? C'était lui qui avait décidé de se descendre une bouteille d'elle-n'en-savait-fichtre-rien, alors c'était à lui de gérer les conséquences de ses actes, et tant pis s'il devait ramper. C'était bien beau de prétendre avoir une bonne descente, encore fallait-il savoir supporter la remontée, et autant dire qu'il ne fallait pas être médium pour deviner que celle-là, elle serait particulièrement acide. Quand même, qu'est-ce qui pouvait bien pousser Nicky à noyer sa peine dans le fond d'un, ou d'à l'évidence, de plusieurs veres ? Certes, sa vie ne paraissait pas la plus joyeuse qui soit du point de vue de quelqu'un avec d'autres aspirations que ça ; du point de vue de la moyenne, elle le trouvait cependant plutôt bien loti. Elle avait beau avoir envie de lui coller des baffes chaque fois qu'elle le croisait, il n'était pas vilain à regarder, et puis il était insupportablement gentil, et plutôt ravi de mener l'existence qu'il menait, ainsi protégé par l'aura chaleureuse de sa grand-mère Esmée. Alors quoi, qu'est-ce qui lui arrivait ? Elle aurait pu lui demander, enquêter sur les déboires secrets de Saint Nicholas, mais pourquoi faire finalement ? Pour se faire dire à la fin qu'ils n'avaient rien en commun, qu'ils n'étaient pas amis ? Une fois ça suffisait, merci. Merci. Comme un écho à ses propres pensées, la voix rauque, moins mélodieuse qu'à l'accoutumée, de Nicholas se réverbéra sur l'asphalte de la rue dans laquelle ils vivaient, chacun de leur côté du trottoir. A distance de lui, plongée dans une obscurité sommaire, elle lui renvoya un regard dépourvu de tout. C'était bien sympa tout ça, mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien en faire de ses remerciements ? "Ouais, bah me remercie pas tout de suite." entama-t-elle, agressive "J'avais prévu de cracher dans ton chocolat, tu vas me faire culpabiliser d'y avoir pensé, alors ferme-là." A peine qu'elle culpabilisait ; peut-être même qu'elle le ferait quand même, on n'était à l'abri de rien avec Josephine.
Même si elle tachait de faire bonne figure, restant aussi stoïque que lui permettait son expression d'une neutralité insolente, elle resta interdite dans le fond. Surprise par sa propre gentillesse, c'était la première fois depuis des années qu'elle tendait la main à quelqu'un d'autre que sa grand-mère, et il fallait que ce soit à ce petit con de Nicholas Hurley qui ne manquerait sans doute pas une occasion de lui pleurer sur l'épaule et de déverser sa peine, la laissant avec l'envie de se pendre. C'était bien sa veine, ça. Etait-il trop tard pour lui dire qu'elle avait piscine et se défiler ? Elle le regarda encore un instant, se laissant distraire par la silhouette qu'il avait déployée, se décontractant pour mieux lui faire réaliser à quel point il était grand, quand ce qu'il ajouta lui fit croiser les bras sur sa poitrine et creuser une de ses dents du fond avec le bout de sa langue "T'es pas obligé de me le revaloir. C'est un cercle vicieux ce genre de conneries." fit-elle avec toute la confiance qu'elle avait en elle, ne le lâchant pas des yeux, pas même pour ciller quand elle explicita, la voix traînante de fatigue, de lassitude aussi, grimaçant par intermittence "Tu me rends un service, je t'en rends un. Tu te sens obligé de m'en rendre un autre, et ainsi de suite… garde tes bons sentiments pour quelqu'un d'autre qui fait partie de ton cercle restreint d'amis, Nicky." Décidément, sa pique de l'autre jour n'était pas passée. Seulement, elle fit mine que cette rhétorique-ci n'était rien de plus que celle à laquelle elle l'avait habituée, tandis qu'elle se mettait à se marrer devant la suite de ses paroles qui lui firent hausser les sourcils, puis s'animer pour mieux cesser de le regarder "C'est pas qu'un truc d'hommes blancs, et contrairement à ce que tu sembles penser, t'es pas mon type, mon grand." Autant les faire redescendre de ses grands chevaux tout de suite, lui et ses bonnes intentions. Josephine décroisa les bras et à nouveau, elle arqua un sourcil de la même façon que tout à l'heure. Tout en continuant, elle se retourna pour s'engager dans la rue et réduire la distance entre leur deux maisons de quelques pas, petits, mais déterminés "Ma culotte restera là où elle se trouve, pour une fois que j'en porte une en plus…. allez, magne-toi." Elle ne l'attendit pas, mais elle s'arrêta à hauteur de la boîte aux lettres de la maison Carter pour vérifier s'il ne faisait pas faucher par une voiture. Le seul danger dans cette rue, c'était le van des Hurley quand Esmée était aux commandes, aussi il ne risquait pas grand-chose, sauf que ça aurait été dommage de faire preuve d'autant de bonté pour qu'il se fasse réduire en galette à même pas une minute de rentrer se mettre au chaud. Une main qu'elle plaqua sur sa poitrine pour l'arrêter, et elle lui dit "On va passer par derrière, on fera moins de bruit." lui indiqua-t-elle donc pour combler le léger silence qui accompagnait leur chemin jusqu'à l'arrière de la maison. La musique s'échappant de son casque n'était pas suffisante pour lui donner l'impression que cette situation n'avait rien de normal, c'était même trop étrange pour qu'elle soit complètement à l'aise… mais elle fit mine de rien, Jo, cherchant son trousseau de clef dans son sac, éclairée par le luminaire fatigué de leur quartier "Enlève tes chaussures par contre, et espère même pas que je vais t'aider." lui cracha-t-elle en retirant les siennes, les laissant à l'entrée de la cuisine qu'elle éclaira après l'avoir rejointe avec un soupir de bien-être, l'odeur de cannelle qui les accueillit lui indiquant que Richard était sans doute passé avec des douceurs pour Nana ; ce qu'elle constata après s'être débarrassée de son sac et de son casque qu'elle posa sur la table, et de son manteau qu'elle glissa sur le dos qu'une chaise qu'elle tira pour que Nicholas puisse s'y laisser asseoir. Devant lui, elle déballa les restes de roulés à la cannelle que l'amoureux transi de sa grand-mère avait soigneusement emballée dans du papier aluminium. Josephine l'interrogea avec une certaine hésitation, une main posée sur sa hanche légèrement sortie, dans une posture qui rappelait plus que tout Ava "Tant que tu m'en laisses au moins un, tu peux te servir à ta faim. Je m'occupe du chocolat." Mais pourquoi elle faisait ça ? POURQUOI. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Dim 26 Juil 2020 - 21:16 | |
| ≈ ≈ ≈ {my heart is like a haunted house} crédit/ (thefirstagreement/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter Comment ne pas la remercier ? Tu es bien des choses, mais ce n’est pas quelques verres qui vont te faire oublier tes manières, qui tu es et de quoi tu es fait. Elle te tend la main, à sa manière et tu hausses un peu les épaules, te levant à la demande explicite de Joséphine, qui te dit aussitôt de te taire et te donne de bonnes raisons d’y repenser à deux fois avant de la suivre. Elle pourra faire des horribles choses à ta boisson sucrée si elle le souhaite, il n’en reste que, là, elle te propose son aide, et ce même si cela vient avec des conditions, des attaches, cela reste un geste tout de même. Un geste que tu n’oublieras pas tout de suite, heureux qu’elle ne se soit pas contentée de juste passer son chemin et continuer sa petite soirée, sans encombre, sans Nicholas et ses petits problèmes qui lui paraitront très probablement ridicules à elle. "Okay, okay… je me tais alors." Que tu marmonnes, pour indiquer que tu as très bien compris qu’elle faisait un gros effort et que tu devais vraiment être reconnaissant. Tu l’es, vraiment, le monde tangue un peu là, tu as le cœur à la fois trop lourd et éparpillé en plein de petits morceaux presque invisibles à l’œil nu, et pourtant, tu es bien là, sur tes deux pieds, à respirer un peu trop fort pour ton propre goût. Tu formules toujours ce souhait invisible de vouloir disparaître, dans la présente, sauf que cela ne sera pas pour maintenant, ni pour ce soir... Ce soir tu suis Joséphine. Qui te fait remarquer que tu n’es pas obligé de lui retourner la pareille. Oh c’est mal te connaître, de croire que tu ne vas pas trouver un moyen de la remercier ou d’être là quand il le faut. Tu ne laisses pas tomber les gens, même quand tu devrais, même quand tout indique qu’ils ne méritent pas autant, c’est dans ta nature, c’est comme ça que tu es fait. Tu te tiens un peu plus droit que d’ordinaire face à elle, pas courbé sur toi-même, parce qu’elle t’a vu pleurer, tu ne vois pas vraiment ce que tu peux lui dissimuler de plus, du moins pour le moment et tu hoches encore la tête, piqué à vif par l’utilisation du surnom, par le Nicky qui annonce un retour à la normalité et peut-être votre dynamique habituelle. Peut-être. "Je te suis." Docile, tu ne remets pas en cause son jugement ou ce qu’elle avance, tu commenteras plus tard, pour le moment, tu veux juste t’installer et oublier un peu tout ce qui pèse trop lourd sur tes épaules. Elle avance, tu es sur ses talons, littéralement, pouffant légèrement quand elle parle de l’état de ses sous-vêtements et du fait que oui, elle en porte aujourd’hui. Une remarque que tu aurais trouvé déplacée à un autre moment, mais qui t’arrache un son, complètement stupide, de gamin, que tu ne peux pas vraiment contrôler. Ta main trouve ta bouche la seconde suivante, parce que c’est toi le débile, pas elle, et tu la suis sans broncher. L’endroit est familier et étranger à la fois, tout te semble de trop de nuit et tes yeux, encore plus bleu que la normale, se posent d’eux-mêmes sur les chaussures qu’elle veut que tu enlèves. Oh okay. "Je ne suis pas aussi bourré que ça… enfin, c’est beaucoup pour moi mais… je me tais, je me tais." Tu y vas aussi rapidement que te le permettent tes sens et ta jugeotte, défaisant les lacets comme tu le peux et abandonnant les chaussures à l’endroit indiqué, seulement en chaussettes, dépareillées, comme à ton habitude. La lumière de la cuisine te fait cligner des yeux un peu trop et tu te laisses retomber sur la chaise qu’elle a tiré pour toi. De nouveau assis, dans une position un peu plus confortable et stable. Joséphine est la seule distraction pour le moment, aussi, tu la suis du regard, attendant qu’elle te donne le prochain ordre, qu’elle te dise quoi faire, comment penser et comment respirer. La remarque arrive, probablement parce que ton air perdu doit l’agacer, et tes mains se portent vers les pâtisseries sans hésitation. "Merci. Je crois que j’ai besoin de me remplir l’estomac." Tu en prends une, perdant un temps fou à découper la presque oeuvre d’art en morceaux, morceaux que tu portes à tes lèvres la seconde suivante, mâchouillant, presque incertain au début et avec plus d’assurance la seconde suivante. Et tes yeux tombent une nouvelle fois sur Joséphine, parce que tu ne vas décidemment pas fixer le micro-onde et que c’est la bonne chose à faire et tu hausses les épaules, pour toi, pour elle, parce que tu réfléchis encore. "Et aussi te dire que je ne voulais vraiment pas te blesser la dernière fois quand j’ai dit qu’on n’était pas amis hein… ça me paraissait juste évident qu’on vit sur deux planètes complètement différentes." Une évidence même, la brune bouge avec une aisance folle, que ce soit dans cette cuisine et n’importe quel espace que vous avez dû partager, comme si tout lui appartenait, comme si elle n’avait peur de rien. Tu ne sais pas faire ça, tu ne sais pas te tenir droit en permanence et juste sans exister sans tes angoisses permanentes. "Je veux dire, regarde-toi… Personne ne te marche sur les pieds et je peux respecter ça. Tu sais comment envoyer les gens se faire foutre, un talent que je ne possède pas, et ce même avec de l’alcool dans les veines." Tu pousses un soupir, avant de te remplir le gosier encore une fois, avec deux morceaux cette fois-ci, rassuré par le goût du sucre sur ta langue. Et parce que le constat de la soirée n’est pas vraiment glorieux, tu as fui tout simplement, plutôt que de devoir faire face à une éventuelle confrontation. Et parler à Anton ? Non, tu n’aurais juste pas pu, tu as tout de même rompu avec lui en lui laissant une lettre sur son oreiller, alors avoir une discussion complète, avec des phrases ? En gardant ton calme ? Sans perdre ton sang-froid ? Pas dans cette vie-là. Tu sors de tes pensées, tu n’y trouves jamais de réconfort dans tous les cas, et Joséphine est une bien meilleure distraction et elle est beaucoup plus rassurante. C’est sûrement cela qui te pousse à reprendre la parole : "Si on était amis, ou que c’était un très mauvais film cliché à souhait, là, c’est le moment où je t’explique pourquoi j’ai décidé de boire. Je parle de mon ex, de son stupide sourire et de sa conquête du moment et tu t’épanches sur ta soirée et tous les types qui ont essayé d’avoir ton numéro de téléphone." Ou alors elle te dirait de soigner ton alcool avec plus d’alcool et il y aurait une séquence montage de vous deux en train de boire, de rire, de danser tout en essayant de ne pas réveiller Ava. Qui elle serait là au petit matin pour commenter de l’état de sa cuisine. Quelque chose comme ça. "Ce que je voulais dire c’est qu’on ne se connait pas, et que je ne saurais pas par où commencer pour te parler, mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas faire des efforts." Tu appuies ta phrase par un froncement de sourcils, pour marquer le ton. "Il y a que les cons qui ne changent pas d’avis, tout ça, tout ça."
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| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Mer 29 Juil 2020 - 15:18 | |
| Jouer au saint, c’est comme tenter le Diable au final : ça vous revient toujours à la gueule, et pas de la façon la plus agréable qui soit. Cette constatation, tandis que Jo se demandait secrètement pourquoi elle acceptait d’apporter son aide à Nicholas, c’est ce qui la fit toupiller sur ses pieds nus et douloureux, et se détourner de la table de la cuisine à laquelle il s’était assis pour entamer son encas de minuit - bien que minuit était passé depuis longtemps, les aiguilles de l’horloge accrochée juste au-dessus du frigo affichant 4h15. Elle avait des frères, Josephine. Elle en avait cinq, elle savait plus ou moins comment fonctionnait la logique masculine, et c’était peut-être même pour ça qu’elle se sentait plus à l’aise avec eux, ces créatures du démon. Mais lui là, le grand gaillard à la bouille d’ange qu’elle regarda par-dessus son épaule quand il reprit la parole, s’affairant de son côté pour réunir un mug unique, la bouteille de lait, une casserole et le paquet de cacao en poudre sur le plan de travail à côté de l’évier, il ne faisait même pas partie de sa famille. Elle n’était pas obligée de l’écouter, elle n’était pas obligée d’essayer de comprendre pourquoi il s’était mis dans un état lamentable. Et à vrai dire, elle n’en avait même pas envie, rêvant de se glisser dans les draps tièdes de son lit, et d’oublier Ray et ses tentatives… mais elle le faisait quand même. Et ça, ça échappait à la sienne, de logique, d’autant qu’elle avait conscience qu’à un moment où un autre, sa niaiserie notoire et ses bons sentiments l’agaceraient assez pour qu’elle le chasse de chez sa grand-mère sans lui laisser le temps de cacher l’ignominie que représentait à ses yeux, encore une fois, son choix de coupler deux paires de chaussettes différentes. Un cas social, voilà ce qu’il était. Et d’ailleurs, l’agacer, il le fit bien plus tôt que prévu, revenant de lui-même sur les paroles qu’il avait prononcé lorsqu’ils s’étaient vus la toute dernière fois. En fait, elle aurait pu le foutre à la porte directement par souci de vengeance, et scander jusqu’à ce qu’il comprenne que ça ne lui avait rien fait du tout de l’entendre déclamer l’évidence comme il l’avait fait, et ce avec toute la mauvaise foi dont elle était détentrice. Mais ce serait trop prévisible, même pour elle. Et puis d’un côté, il n’avait pas eu tort.
"J’ai pas été blessée, ça va." se défendit-elle néanmoins, parce qu’il fallait bien qu’elle le fasse pour préserver son amour propre légèrement écorché, et cela même si elle n’était coupable de rien si ce n’était de s’être vexée toute seule d’entendre Calimero faire preuve d’un tant soi peu d’honnêteté alors que d’ordinaire, comme maintenant d’ailleurs, il semblait toujours sur le point de se mettre à chialer. Allumant le feu pour y poser la casserole qu’elle avait rempli de lait, elle poursuivit comme si elle ne s’était pas interrompue "J’ai juste trouvé ça dégueulasse que tu te lances dans un règlement de comptes alors que j’étais morte d’inquiétude pour ma grand-mère." Comme s’il avait attendu qu’elle soit dans un moment de faiblesse pour lui faire payer d’être une connasse ; ce qui était de bonne guerre par ailleurs mais elle, elle avait beau avoir des défauts aussi gros que son arrière-train, elle avait assez de jugeote pour ne pas ajouter à la souffrance d’un homme déjà à terre. Pas cette fois-là en tout cas, elle savait choisir ses moments "Et ce que tu racontes là, au sujet des deux planètes qu’on occupe chacun de notre côté, tu veux que je te dise ce que c’est, huh ?" fit-elle en se retournant sur elle-même, le bas de ses reins appuyés contre le meuble de la cuisine, la mine aussi intransigeante que d’habitude, quand bien même l’éclairage de la pièce était doux et chaleureux, comme l’était Ava dans ses bons jours "Bah c’est rien qu’une excuse pour pas faire un effort de sociabilité et rester dans ta zone de confort." Elle haussa les épaules, le fixant pendant une poignée de secondes suffisantes pour qu’elle lui trouve le teint vert. Jo secoua la tête, et se retourna dans l’autre sens pour vérifier le lait qu’elle ne quitta plus des yeux jusqu’à ce le tout soit prêt, battant des cils pour chasser l’impression de fatigue qui lui voila la rétine "Mais pour ce que j’en sais, moi, sur ma planète." chuchota-t-elle pour elle-même, trifouillant en même temps dans le tiroir qu’elle ouvrit pour s’emparer d’une cuillère en bois avec laquelle elle remua le lait et le chocolat. Elle ne prépara q’un mug pour Nicholas, y mettant autant de coeur qu’elle en était capable, à défaut d’y mettre son ADN, se retenant difficilement de cracher dedans comme elle le lui avait dit quelques instants plus tôt. Dans un soupir, elle l’écouta reprendre à nouveau la parole, et après avoir déposé son mug fumant devant lui, elle s’installa, elle aussi. Poussant la chaise qui faisait face au jeune homme, elle se laissa tomber dessus et fit glisser le plat de roulés à la cannelle jusqu’à elle pour en prendre un entre ses doigts, et attaquer sa dégustation tout en posant sur Nicky un regard aux paupières mi-closes "Hum, heureusement qu’on est pas amis, du coup. J’aurais pas aimé devoir te poser des questions du genre… comment il s’appelle, qu’est-ce qui s’est passé entre vous pour que ça termine aussi mal, et pour que tu te sentes obligé de te la mettre minable quand tu penses à lui." fit-elle nonchalamment sans se demander si elle se méprenait sur le pronom utilisé ou pas, et se laissant basculer en arrière, ses jambes se tendant sous la table. Cette manoeuvre lui arracha un soupir d’aise que la sucre rendit plus profond encore, alors qu’elle avalait sa bouchée en ne baissant pas les yeux, toujours campés sur les traits altérés par l’alcool de Nicholas "Et ça tombe bien, j’ai pas besoin de parler de ma soirée, et des types qui ont essayé d’avoir mon numéro." Elle termina son roulé à la cannelle, ce qui la força à marquer une pause plus ou moins longue pour observer plus longuement encore le jeune homme qu’elle avait en face d’elle. Le sucre du roulé à la cannelle, qu’elle termina lentement en se promettant de féliciter Richard pour ses talents de cuistot, empli sa bouche. Il fondit lentement sur sa langue, coulant dans sa gorge pour lui apporter la dose nécessaire de réconfort afin qu’elle accepte de poursuivre la conversation sans agressivité, mais avec une lueur de rancune dans le fond de ses iris brunes, surplombées par deux sourcils parfaitement dessinés qu’elle haussa en ouvrant la bouche pour lui dire, du tac-au-tac "Donc t’admets que t’as fait aucun effort pour apprendre à me connaître depuis qu’on se côtoie ?" Les jambes toujours tendues, elle croisa les chevilles sous la table, inclinant la tête sur le côté en s’obstinant à ne pas quitter le jeune homme des yeux "J’ai cru deux secondes que tu me ferais encore porter le chapeau, parce que je suis sauvage, et tout le tralala… mais je te rappelle que moi, je t’ai déjà posé des questions sur… comment il s’appelle ton groupe déjà ?" Elle le laissa répondre, puis elle se ranima pour se lever de son siège et se diriger vers le réfrigérateur duquel elle extirpa une petite bouteille d’eau qu’elle debouchonna sur le chemin inverse "T’es peut-être moins débile que t’en as l’air, ouais. Comme quoi, faut pas se fier aux apparences, Nicholas." conclut-elle en portant le goulot de sa bouteille d’eau fraîche à sa bouche, le regardant toujours avec insistance, et ce tout en buvant, un peu comme si elle essayait de lui faire passer un message dont elle ignorait elle-même le contenu, mais qui sur le fond devait contenir tout un paragraphe sur l’idée que tous les deux, ils s’étaient mépris l’un sur l’autre. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Jeu 6 Aoû 2020 - 21:48 | |
| ≈ ≈ ≈ {my heart is like a haunted house} crédit/ (thefirstagreement/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter Si on t’avait dit que tu finirais ta soirée, ou que tu commencerais ta journée dans la cuisine des Carter, tu n’y aurais tout simplement pas cru. Cela ne fait pas vraiment de sens au final et si Joséphine n’avait pas fini par arriver, tu serais encore assis sur le pas de ta porte. Probablement à essuyer tes larmes, une par une, à lancer une insulte de plus dans ta propre direction et tenter de faire taire les tremolos de ton cœur. Sauf que tu essayes, vainement, de le faire depuis 36 ans, alors pourquoi est-ce que cela fonctionnerait ce soir, hmm ? Pourquoi ? Aucune raison que tout s’accorde et tout s’aligne comme lors d’un très bon morceau de musique, aucune raison. Ta petite soirée a été ruinée par une vision du passé et si tu avais dû envisager les prochaines heures tout seul, peut-être, qu’éventuellement, tu aurais traîné ta carcasse jusqu’à chez toi, pour t’effondrer sur le canapé. Pour attendre dans un silence presque religieux qu’Esmée se réveille, probablement aux alentours du 7 heures du matin et se mette à faire le petit-déjeuner. Tu l’aurais aidée avec des cernes et les vêtements froissés, mais tu aurais conservé ton silence. Tu peux même t’y voir maintenant que tu y penses. Mais non, ici c’est mieux, ici il fait plus chaud et au lieu du silence, tu as les mots de Joséphine. Et tu préfères largement te concentrer sur la brune que sur toutes les choses qui te hantent encore l’esprit et qui vagabondent dans ta tête, c’est certain. Pour prononcer des excuses et revenir sur votre dernière… conversation ? "Ce n’était pas un règlement de compte." Que tu lances, sans savoir si elle t’écoute ou pas, elle s’anime, pour te préparer ta boisson préférée et tu suis chacun de ses mouvements, comme tu le fais d’ordinaire quand quelqu’un joue d’un instrument que tu pratiques devant toi. Prêt à copier, imiter et reproduire la seconde suivante. Sauf que tu restes bien assis, à la place qu’on t’a donnée, qu’elle t’a donné, écoutant la jeune femme exposer son point de vue, toujours avec tout le tact qu’elle possède. Les mots sont justes et son ton l’est tout autant, tellement que tu retrouves à pousser un soupir la seconde suivante, pas parce que tu es ennuyé par cette discussion, mais bien parce que tu considères ce que Jo vient de dire, tes yeux bleus se posant finalement sur le mug qu’elle pose devant toi. Elle a vu juste, bien sûr que oui, tu es transparent au possible et ton attitude réfractaire et timide au possible dissuade généralement les gens d’aller voir plus loin. Sauf que dans votre cas vous êtes voisins directs, obligés de vous voir à cause de ce qui lie Ava et Esmée et que tu sais très bien qu’Esmée a le même avis que la jeune femme assise en face de toi désormais. Tu l’observes manger une pâtisserie à son tour et ton regard croise celui de Jo quand elle utilise ton prénom complet. Les trois syllabes et tout. Sans une once de sarcasme, ou alors, tu choisis de ne pas l’entendre. Tu as un léger sourire sur le visage, il t’en faut peu, vraiment, et tu finis par porter la tasse à tes lèvres, prenant une gorgée. Pas dérangé par la température, bien au contraire, tout est familier, du goût à la dose de sucre et tu fermes les yeux pendant quelques secondes, pas préparé pour cette dose d’honnêteté-là. Elle mérite une médaille, vraiment. "Tu as… raison ?" Que tu finis par avouer en reposant ta tasse. Ta langue passe sur ta lèvre inférieure, pour effacer toute trace de la boisson sucrée et tu hausses les épaules, ne voyant pas vraiment comment tu pourrais mentir ou changer de sujet. Tu mens très mal déjà, et changer de sujet impliquerait d’avoir quelque chose d’intéressant à dire. Ou pas, penses-tu la seconde suivante. "Oui, je ne vois même pas pourquoi je tourne ça en question. Tu as totalement raison. Je fais ça à chaque fois, je reste dans ma bulle, je prétends ne pas avoir entendu les questions des autres, histoire de ne pas faire d’effort et de me dire que je suis timide pour les bonnes raisons. Mais je n’essaye pas en fait." Et Joséphine n’est pas la première à le mettre en avant, Esmée le fait parfois. Dahlia aussi de temps en temps, mais les deux femmes de ta vie ont réalisé qu’il était trop tard pour te changer et que tu étais une cause perdue. Et puis à quoi bon de toute façon ? Oui, c’est stupide comme raisonnement, mais tu ne veux vraiment pas déranger, parler de toi, expliquer pourquoi tu es comme ça ou juste parler de la pluie et du beau temps comme si de rien était… c’est un effort considérable pour toi, un effort que tu ne fais plus, parce que les gens finissent par partir, se lasser, trouver des distractions ailleurs. Ou pire, on trouve tes excuses pathétiques au possible et on essaye de te faire comprendre que ce n’est pas si mal au final. Et non, tu ne joues pas les martyrs et tu ne te complais pas dans ton malheur, tu as trouvé la bonne formule et la bonne méthode de vivre, pour éviter le pire. Le pire étant les crises de panique à répétition, les mauvais souvenirs qui reviennent sous forme de cauchemars ou, le plus ennuyeux, ne pas parler et simplement t’exprimer en langue des signes. Cela n’est plus arrivé depuis quelques années maintenant et tu sais parfaitement bien qu’Esmée déteste quand tu lui réponds de cette façon-là, elle ne l’a jamais dit et ne le dira probablement jamais, c’est lisible sur son visage… alors pour éviter tout ça, tu restes dans tes habitudes. Mais hey… ce soir (ce matin ? à voir…), sort complètement de l’ordinaire alors. "Et ça ne date pas d’hier, et ce n’est pas parce que je cache de gros secrets ou une affreuse personnalité, c’est juste…" Tu laisses ta phrase en suspens quelques secondes, pas parce que tu es dramatique au possible, mais juste parce que tu cherches le meilleur moyen de résumer tout cela. "… C’est juste plus simple comme ça." Oui, très vague, parfait, tu es certain que Jo appréciera. Tu te maudis intérieurement, te réfugiant quelques secondes dans ton mug. Cela ne serait pas la pire chose du monde de lui en révéler un peu plus. Au moins, Jo est franche, c’est une constante chez elle, ainsi, tu pourras voir venir et tu sauras toujours à quoi t’attendre… n’est-ce pas ? Quand tu reprends la parole, tu sembles déjà avoir pris ta décision, oui, puisque tu réponds enfin à ses questions : "15 possible girlfriends. C’est le nom de mon groupe de musique. Et oui, Dahlia et moi on était bourrés quand on a trouvé le nom et même quand on a eu cette idée mais c’est resté, et on se débrouille plutôt bien." Tu n’ajouteras pas que Jo devrait s’incruster à une cérémonie et vous voir jouer, mais tu le penses. "Et l’ex en question s’appelle Anton. C’est le genre de mec qui pourrait passer pour un mannequin, et je sais que si jamais tu venais à le croiser, tu aurais envie de lui en coller une au bout de quoi… dix secondes ? Cinq s'il l'ouvre. C’est un beau-parleur, très beau, et oui, au cas où tu ne le savais pas, je suis complètement superficiel." Parler d’Anton à quelqu’un qui ne fait pas parti de ton cercle d’amis proches te paraît étrange, cependant, quelque chose te dit que Jo se ferait une opinion de lui, et la bonne en plus, en quelques secondes. Tu ne te fais aucun doute là-dessus. Et en parler ne ruine pas la soirée ni ta boisson, le ciel ne s’est pas effondré alors…"Merci… Joséphine." Tu es sincère pour le coup et tu ponctues ta phrase par un léger sourire. "Et pour que ça marche maintenant c’est à ton tour de faire des confessions gênantes, ou tu peux te contenter de commenter."
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MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
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LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 16:42 | |
| "Je sais que j’ai raison." Pourquoi faire dans l’humilité après tout ? Pour une fois qu’elle était d’accord avec Nicky en plus de ça. Elle n’en donnait pas l’air, Jo l’avait pourtant observé, et malgré sa propension à ne pas vouloir se mélanger au commun des mortels, s’estimant beaucoup trop bien pour ça, elle était d’une curiosité de son prochain qui frôlait le maladif. Et puis elle était douée pour les analyses rapides d’une personne à un moment donné, et Nicholas Hurley était aussi facile à déchiffrer qu’une liste d’ingrédients sur le carton d’une bouteille de lait "C’est bien de le reconnaître. Merci à la bibine, on dirait bien que ça te rend plus honnête." allongea-t-elle en même temps que ses courtes jambes sous la table, le regard toujours posé sur le jeune homme qui continuait à s’expliquer avec le ton doux et timide qui était le sien. Même s’il y avait une grande probabilité quand au fait qu’elle était capable de le bouffer tout cru, encore plus de se durer les dents avec ses os après avoir terminé son festin, ça la gêna un peu de le voir aussi tatillon pour s’exprimer en sa présence. Poser ses yeux sur lui, c’était comme être témoin de quelque chose qu’on n’est pas supposé voir tant il était transparent ; toutes ses émotions étaient visibles, et soudainement ça lui parut si indécent de s’y attarder alors que lui-même semblait pourtant si conscient de sa capacité à être… facile à lire ? Josephine détourna brusquement les yeux "Si tu le dis. J’ai pas d’avis à te donner sur la question." apposa-t-elle à la fin de la rhétorique du jeune homme qu’elle évita un instant de regarder, ses doigts effilés par ses longs ongles furetant au-dessus du plat de roulés à la cannelle qu’elle finit par repousser dans sa direction pour qu’il se resserve ; il fallait éponger tout ça "Mais c’est quand même drôlement lâche de se contenter de la simplicité, tu rates des trucs." De s’en remettre à la simplicité des choses, de choisir ce qui était facile pour vivre… en effet, c’était lâche de se contenter d’aussi peu que ça. Ça ne demandait pas beaucoup d’efforts au quotidien et elle pouvait en témoigner, elle en savait quelque chose. Ne se reposait-elle pas sur sa bonne répartie pour toujours arriver à ses fins ? Elle n’aimait pas penser comme ça, persuadée d’avoir été extirpé de la cuisse Jupiter, restait cependant que c’était une réalité : plus c’était simple à vivre, plus c’était simple à faire, plus c’était simple à assumer, plus ça plaisait à Jo. Elle avait brillé par son talent pour la musique à de maintes reprises, ça lui était tellement inné… mais une fois qu’elle avait échappé à la sécurité que représentait le cocon formé par son père qui lui promettait une certaine gloire, elle s’était vautrée sans s’y attendre. Elle s’était reposée sur des acquis qui l’avait en vérité totalement desservie. Alors oui, dans le domaine du moindre effort, elle savait parfaitement de quoi elle parlait, c’était un fait. Mais l’admettre ? Et puis quoi encore ? "Enfin encore une fois, qu’est-ce que j’en sais hein." ponctua-t-elle pour de bon s’en remettant à une observation fugace du visage de Nicholas qu’elle regarda à nouveau sans déroger à sa nouvelle politique de ne pas se laisser distraire par la somme des émotions qui s’échappaient de lui comme une aura trop bonne pour être contenue.
Doucement, elle se redressa et posa ses avants-bras bardés de bracelets sur le bord de la table de la cuisine pour écouter les réponses aux questions détournées qu’elle lui avait posé à propos de ses déboires, à propos de son groupe aussi. Une aubaine sur laquelle elle sauta sans se priver, ses petits yeux blasés brillants délicieusement d’une lueur indescriptible qui contamina le son éraillé de sa voix qu’elle amenuisa en chuchotant pour ne pas perturber le sommeil d’Ava. "Donc pas de frottis-frotta avec ta meilleure amie ? Merde alors, j’étais persuadée que tu ferais dans ce genre de clichés. Je suis presque déçue, j’avais déjà commencé à imaginer et tout." Ce n’était pas vrai, mais il y avait fort à parier que Saint-Nicholas trouverait un moyen de s’offusquer de son esprit distordu par le vice qu’elle dissimulait à peine sous le tissu léger de sa tenue du soir. Elle ne savait même pas à quoi ressemblait Dahlia, mais avec un prénom de ce type-là, c’était sûr qu’il y avait quelque chose chez elle qui ne laissait pas indifférent ; la plus belle fleur d’un parterre de mauvaises herbes, une connerie de ce genre. Joignant ses deux mains, elle laissa sa tête basculer sur le côté en prenant sens de ce que Nicky ajoutait. Elle soupira, fort, donnant presque le sentiment de s’impatienter en l’écoutant se justifier de façon détournée d’accorder de l’importance à l’apparence de ceux qu’il laissait entrer dans son lit. Encore heureux, c’était au moins une garantie de prise "On l’est tous. Tu crois que je sors sapée comme Beyoncé dans l’espoir de passer inaperçue ? Nan, je suis belle, et ce serait un putain de gâchis de prétendre le contraire." Il y avait toujours plus vaniteux que soi-même et elle, elle endossait parfaitement le rôle de la prétentieuse de service si ça pouvait rendre moins morose le jeune homme qui lui faisait face. Pas pour le réconforter à vrai dire - juste parce que ça lui faisait mal au bide de continuer à évoluer dans un monde où chacun se regarde dans le miroir en prétendant se trouver hideux, mais qui affiche sa gueule passée sous filtre sur les réseaux sociaux en attendant fébrilement des likes pour se rassurer. Elle, elle se contentait du maquillage, et tant que ça lui plaisait, les autres pouvaient bien aller se faire foutre. Tout comme ce Anton d’ailleurs "S’il te donne envie de boire, c’est que c’est pas le bon." débuta-t-elle sans faire dans la dentelle, se fichant de heurter la sensibilité du jeune homme - peut-être même qu’elle voulait le provoquer un peu, histoire de constater par elle-même si ses émotions, celles qui dansaient autour de sa tête dont elle suiva les contours des yeux, la tête encore plus penchée qu’auparavant, changeaient de couleurs lorsqu’il était sous tension "On s’en fout des légendes autour du si ça fait souffrir, c’est que c’est le véritable amour. Conneries." Et là par contre, elle essayait peut-être de le réconforter un peu, et ça ne lui demandait même pas un effort surhumain de le faire, alors elle continua sur sa lancée en se recalant convenablement sur sa chaise "Tu devrais pas avoir à te sentir mal pour lui même s’il a une belle gueule et qu’il ta promis la lune et les étoiles." poursuivit-elle, jugeant secrètement pathétique le fait que Nicholas se soit mis la tête à l’envers pour quelqu’un qu’il décrivait comme le connard de base. Hum, elle l’avait deviné parce que dans le fond, sa description aurait pu coller à sa propre personne et comme, et bien… elle était une connasse de base - CQFD "Tu t’en remettras. Peut-être pas ton foie, surtout si tu continues à avaler autant de sucre en plus de ça… mais autrement, y a d’autres choses qui valent davantage que tu te morfondes, Nicholas." Combien de fois l’avait-elle appelé par son prénom ce soir ? Trop de fois pour elle, si bien qu’elle se jura de faire plus attention tandis qu’il détournait l’attention sur elle. Elle qui n’était pas du genre à refuser un peu de lumière, elle se montra bien farouche quand elle sentit les deux billes bleus qui servaient de projecteur à son interlocuteur se braquer sur elle. Jo empoigna sa bouteille d’eau sur laquelle la condensation s’était déposée. Ça la fit un peu râler, puis s’essuyer la paume sur la cuisse de sa jupe trop courte, et enfin lui répondre sur le même ton courroucé "J’ai pas de confessions gênantes à faire. Je suis pas du genre à pas assumer ce que je fais, et je suis aussi transparente qu’on peut l’être." Pas autant que Nicky, c’était une certitude qu’elle tut avec sur le visage, un léger sourire carnassier qui disparut derrière la gorgée d’eau qu’elle but lentement avant de reprendre la parole "On est pas obligés de faire ça en mode échange de bons procédés. J’ai rien à cacher, j’ai eu une enfance différente des autres, mais je le vis bien." Elle fit la navette avec son index entre elle et lui lorsqu’elle parla d’échange de bons procédés, et continua sur sa lancée, un haussement d’épaules lui échappant entre deux mots prononcés "De là à dire que ça a pas forgé celle que je suis aujourd’hui, faut pas pousser… mais je vais pas me mettre à chialer en te racontant que mon père préférait mes frères." C’était pourtant vrai dans le fond, elle l’avait toujours su. Mais qu’est-ce que ça pouvait bien faire ? Elle reporta sa bouteille à ses lèvres, donnant l’impression de ne pas être perturbée parce qu’elle venait de laisser échapper - ce n’était qu’une impression "Bois ton truc avant que ça refroidisse." lui conseilla-t-elle dans la foulée, noyant le poisson en même temps que ses émotions dans la longue gorgée d’eau qu’elle avala lentement. i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Lun 31 Aoû 2020 - 15:52 | |
| ≈ ≈ ≈ {my heart is like a haunted house} crédit/ (thefirstagreement/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter Tu parles. Tu parles à quelqu’un qui ne fait pas parti de ton cercle d’amis proches, qui n’est pas un membre de ton groupe et qui ne porte pas le même nom de famille que toi. Car il faut bien l’avouer, Jo est pour toi une parfaite inconnue et ce malgré le flot de paroles incessant qu’elle manie avec une facilité déconcertante. Comme si c’était son métier et comme si elle était payée à la parole près et qu’il fallait qu’elle atteigne son quota quotidien pour pouvoir repartir avec un chèque plus que conséquent. A côté de la jeune brune, tu dois paraitre bien effacé, bien perdu dans ton propre monde, un peu trop timide et trop innocent et ce malgré le fait que tu sois beaucoup plus vieux qu’elle. Ce n’est pas elle qui devrait donner des conseils mais bien toi, ce n’est pas elle qui devrait être la plus assurée de vous deux et pourtant c’est le cas et chacun de ses mots à elle te fait encore l’effet d’une petite tape sur les épaules. Comme si elle essayait de te dire que tu dois absolument te réveiller et faire quelque chose. Quoi ? Tu ne le sais pas encore, c’est Joséphine qui a les cartes en main pour le moment et il s’agit assurément d’une main gagnante, cela ne peut pas en être autrement pas vrai ? Tu en es certain et tu hoches la tête aux mots de la jeune serveuse, y trouvant un semblant de vérité, marmonnant un simple : "Je sais…" lorsqu’elle te fait remarquer que tu te contentes de vivre simplement et sans prendre de risque. L’admettre à voix haute était une première étape et tu écoutes Jo enregistrer cette information importante et proclamer que non, elle n’est pas une experte. Tu ne l’es pas non plus, voilà ce que tu as envie de lui dire, 36 années passées ici et tu n’as pas la moindre idée de comment tout cela fonctionne, tu n’as jamais su et tu n’as jamais eu la prétention d’avoir trouvé une bonne méthode de vivre. Parfois, les journées sont longues et les nuits le sont encore plus, surtout quand tu dois faire face à des erreurs, surtout quand tu aimerais oublier et que ton esprit ne te laisse pas le faire. Oui, maintenant que tu y songes, boire autant était une belle erreur et cela n’effacera pas le souvenir d’Anton ni tout ce que vous avez partagé. C’est toujours logé là, dans ta tête, dans ton cœur, et presque deux ans n’ont pas rendu les choses plus faciles, l’admettre n’est pas forcément lâche, c’est un simple constat. L’autre chose plus audacieuse aurait été de lui faire face, peut-être de l’envoyer lui et son nouveau prétendant sur les roses mais… c’est une belle illusion, en pratique ? Tu n’es pas taillé pour ce genre de choses. Peut-être que tu pourrais envoyer Jo ou même Dahlia pour se venger à ta place et en faire voir de toutes les couleurs à ton ex, une jolie pensée, assez pour t’arracher un semblant de rire, seulement pour revenir à la réalité quand Jo mentionne l’autre femme de ta vie, celle qui n’est pas Esmée. Tu hoches négativement la tête, jouant négligemment avec une autre pâtisserie, pour la découper encore une fois en plein de morceaux, c’est assez reposant en fait, assez pour que tu hausses les épaules. "J’adore Dahlia de tout mon cœur, mais elle a un peu trop de caractère pour moi, et je n’ai jamais pensé à elle de cette manière-là. Ce serait comme imaginer le faire avec ma sœur… c’est glauque et je doute que même toi tu puisses faire une blague à ce sujet." Tu relèves les yeux pour que vos regards se rencontrent et tu es certain qu’elle pourrait en plaisanter, trop facilement, mais tu es plus dérouté par l’usage qu’elle fait de ton prénom complet encore une fois, prodiguant un semblant de conseils. Tu ne sais pas vraiment si c’est le reflet de sa propre vie amoureuse, tu n’es pas assez audacieux pour lui poser la question de vive voix, la pensée est là cependant et tu te contentes de l’avoir pendant une seconde ou deux, poussant un soupir l’instant d’après. "Définitivement pas le bon, il était du genre à aller voir si l’herbe était un peu plus verte ailleurs, et régulièrement en plus… pas un homme qui est prêt à s’engager. Du tout." Tu arrives à parler de tout cela, ta relation passée avec une certaine légèreté maintenant, mais cela n’a pas toujours été le cas, les blessures faites par Anton sont profondes et plus que de jeter un froid sur votre relation, cela ne t’a pas aidé à te dire que tu avais de la valeur ou que tu étais fait pour les relations en général. Tu as même raccroché depuis cette rupture fracassante, préférant célébrer l’amour et le bonheur des autres plutôt que d’envisager le tien. C’est une porte qui est fermée à double tour et tu ne comptes pas la rouvrir de sitôt, ou jamais pour le cas. Perdu dans tes pensées, dans les souvenirs ou les soudains aveux de Jo, tu es rappelé à l’ordre par son ordre précis, lâchant un simple : "Okay, okay…" avant de t’emparer de ta tasse et de finir le précieux liquide qui s’y trouve. Juste de quoi te réchauffer le cœur et faire en sorte que tu ne subisses pas trop les séquelles de tes actes dans quelques heures. La dernière chose que tu veux c’est avoir la gueule de bois devant Esmée, et ce, même si tu sais très bien que cela ne choquerait pas du tout ta grand-mère. Tu préfères te concentrer sur autre chose que sur les prochaines heures à venir, le lever du soleil et tout ce que le petit matin va apporter avec lui, autre chose comme Jo encore une fois. Tes yeux bleutés reviennent encore sur elle, encore une fois, elle est là, comme un phare dans une nuit un peu trop sombre, et la tasse vide, tu reprends la conversation. "Quelque chose me dit que tu étais la seule fille de ta famille et que c’est comme ça que tu as appris à marcher sur les pieds de tout le monde ? Et pas la peine de t’excuser, mes orteils s’en remettront. Ils s’en sont déjà remis." Une simple supposition, tu n’en sais rien, tout ce qu’Esmée t’a dit à propos de la jeune fille à quelques centimètres de toi c’était qu’elle était là pour Ava et uniquement pour Ava. Tu n’as aucune raison de remettre en cause ses motivations et tu ne sais rien du tout de sa vie en dehors de Brisbane ou de la demeure qu’elle partage avec l’autre Carter. "Et qu’on se le dise, ils ont connu bien pire, tu es juste franche, toujours au moment où je m’y attends le moins." Tout le temps ? Quelque chose comme ça, mais tu ne l’ajoutes pas, c’est assez évident, pour que Jo comprenne ton sous-entendu et qu’elle s’empare de cette perche-là si elle le souhaite. "I guess you’re not that bad… you’re actually nice." Un compliment pour la jeune femme, que tu avais déjà jugée et rangée dans la catégorie des personnes avec qui tu ne pourrais pas avoir une conversation de plus de deux minutes. Tu avais tort, complètement et tu es content, dans un sens, de t’être trompé sur toute la ligne et que ce soit Joséphine en personne qui te prouve que toutes les histoires que tu as construit dans ta propre tête… ne sont rien d’autre que cela au final, de simples histoires, élaborées pour te protéger toi avant toute chose et faire en sorte que tu ne sortes jamais de ton concon. "Non, je ne partagerais cette information avec personne, je l’emporte dans la tombe et tout." Une promesse que tu lui fais dans la présente, signe que personne ne sera au courant de son acte de gentillesse, qu’il soit éphémère, sincère ou juste passager… personne. "Et regarde, j’ai même terminé mon chocolat chaud, et je crois que je peux faire le chemin jusqu’à ma porte d’entrée sans finir par terre…" Tu lui montres même ta tasse vide, en signe de bonne foi, un fin sourire se dessinant déjà sur ton visage. |
| | | ÂGE : âge fixé à 27 ans (03.11) et c'est pas la peine de chercher sur internet pour connaître son année de naissance. trouve-toi une vie STATUT : plus de où, quoi, comment, depuis quand au sujet de sa relation avec midas : c’est officiel, assumé, le peuple peut respirer (dans le déni de la PAuSe since août 2024) MÉTIER : chanteuse à suivre, grande gagnante (plus ou moins légitime) de la version all star de l’émission qui l’a fait connaître il y a huit ans : the x-factor australia (25 mars 2023). son contrat avec sony music australia vaut $1000000, autant dire qu’elle a plutôt intérêt à se donner — et c’est le cas, son premier album est sorti le 15 mars 2024, presque un an après son pseudo-sacre, suite du succès mondiale de son duo avec midas, lui récompensé par un grammy award LOGEMENT : n’a plus aucune adresse fixe, crèche à l’emerald hotel depuis début août, n’a pas eu le temps de se chercher un endroit à elle avant de partir en tournée, ayant quittée le château de midas après quelques semaines à peine après avoir emménagé avec lui ; elle s’en chargera quand elle sera rentrée pour de bon. en attendant, ça fait très chic, très star qui claque son fric dans des options à la con pour retrouver un semblant d’impression d’être chez elle, mais ça l’emmerde bien comme il faut d’en être réduite à traîner son boule qui chamboule dans un peignoir qui ne lui appartient même pas POSTS : 10984 POINTS : 2510 TW IN RP : langage cru et grossier, humour de beauf t’as peur, mention de violence paternelle, mention de maladie d’alzheimer, (très) mauvaise gestion de la colère (impulsivité, violence, débordement de paroles), décès d’un proche, mention d’overdose, deuil, dépression, mention de traitement médicamenteux (somnifère) et suivi thérapeutique, célébrité (surexposition médiatique, slutshaming, bashing) sassiness high level, judgmental asf (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : 6éme enfant, unique fille des carter ◦ chanteuse née, pianiste acharnée, recrutée jeune pour faire partie du groupe managé par son père baptisé six times motown ◦ diva sur les bords ◦ eyebrows on fleek, lipstick classic ◦ finaliste 2016, gagnante 2023 de the x factor aussie; magouilles et trahison++++ ◦ proche de sa mamie malade d'alzheimer, ruinerait la vie de quiconque oserait lui faire du mal ◦ trop petite (1m54), compense avec son trop gros ego ◦ estime mériter mieux que tout le monde, c'est important d'y croire ◦ pas la peine de lui donner ton prénom #dontcare ◦ pro du bingo ◦ jazz 4ever DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #A4508B RPs EN COURS :
MINE ◦ when i hear you sing it gets hard to breathe can't help but think every song's about me and every line every word that i write you are the muse in the back of my mind don't want to ask about it 'cause you might brush it off i'm afraid you think that it means nothing at all i don't know why i won't admit that you're all i want
CARSON ◦ we're all here the lights and noise are blinding we hang back it's all in the timing it's poker he can't see it in my face but i'm about to play my ace we need love but all we want is danger we team up then switch sides like a record changer the rumors are terrible and cruel but honey most of them are true
JOSEEGAN ◦ girl just come 'round mine tonight i've got wine and make-up wipes i’ll hold you we can put the kettle on talk 'bout how he's not the one i told you but i'm never gonna say i told you so
ollie#2 ◦ midas#35 ◦ micah#11 ◦ megan#14 ◦ cleo#2 ◦ kendall RPs EN ATTENTE :
LEROY ◦ he played the drum in the marching band his parents cared more about the bible than being good to their own child he wore long sleeves 'cause of his dad and somehow we fell out of touch hope he took his bad deal and made a royal flush don't know if i'll see you again someday but if you're out there i hope that you're ok (scénario libre)
DAFNE ◦ when i grow up i wanna be famous i wanna be a star i wanna be in movies i wanna see the world drive nice cars i wanna have groupies be on tv people know me be on magazines fresh and clean number one chick when i step out on the scene (scénario libre)
STEFANI ◦ you don't have to lift a finger it's lucky for you i'm just like my mother (and my sisters) all my (all my friends) the girl outside the strip club getting her tarot cards read we love to read the cold hard facts and swear they're incorrect we love to mistake butterflies for cardiac arrest (scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : alexa demie CRÉDITS : ©ssoveia (av, gifs profil, sign, joseegan, dafne) ◦ ©rampld (gif mine), ©xcertifiedgifsx (gif carson), ©corneliagifs (gif leroy), ©imperfectgifs (gif stefani) ◦ ©astra (code) DC : mavis barnes & alma bartonPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 07/02/2020 | (#)Sam 5 Sep 2020 - 15:16 | |
| "Ne sous-estime pas mon talent pour faire des blagues sur ce sujet en particulier. J’ai une imagination débordante." Et elle le dit en battant de ses longs faux cils, sa langue luisante jouant aux abords de ses lèvres pulpeuses qui s’étirèrent en un sourire provocateur. C’était le moins que l’on puisse dire, mais en vrai, dépasser la barrière de ce sujet controversé, trop peu pour elle. Josephine venait d’une famille nombreuse, ça lui donnait de l’urticaire à des endroits inaccessibles à l’oeil quand elle y pensait, alors autant tourner la page et s’arrêter sur la propension du jeune homme à faire tout un drame de sa rupture avec son ancienne moitié. Si elle avait eu le temps de pleurer, elle l’aurait sans doute fait histoire d’ajouter encore plus de dramatique aux paroles du jeune homme qui se livrait bien trop pour quelqu’un qui avait prétendu ne pas la vouloir comme amie. Au fond du fond, elle le trouvait touchant à se languir d’une relation qui était terminée depuis longtemps ; les bonnes chansons étaient faites de ça généralement, de la souffrance induite par une séparation, aussi vu la manière dont Nicholas le vivait mal, il devait être particulièrement doué en tant qu’auteur. Un jour peut-être, elle lui demanderait si lui aussi écrivait des chansons juste pour avoir le plaisir d’affirmer sa théorie et de se dire qu’elle l’avait toujours senti, ce petit quelque chose en plus chez lui. Mais pour l’heure, elle avait d’autres chats à fouetter "C’est comme le père Noël, un homme prêt à s’engager, ça existe pas. Même si ça dure dans le temps, y a toujours un moment où ça part en sucette… dans tous les sens du terme d’ailleurs, mais tu veux pas entendre mes théories sur les bienfaits d’une bonne infidélité. Nan, je crois pas en la monogamie, c’est ça mon vrai sale petit secret." Le contraire aurait été étonnant, elle était trop cynique pour croire en l’idée de rester toute sa vie avec la même personne. Elle avait eu un bon exemple pourtant, ses parents s’aimant toujours assez pour ne pas aller voir ailleurs… encore que, elle avait un temps soupçonné sa mère d’entretenir une relation extra-conjugale avec son professeur de piano. Mais elle était jeune, et son caractère n’étant pas ce qu’il était aujourd’hui, elle n’avait pas été assez habile pour démêler le vrai du faux et d’une certaine façon, elle avait préféré ne pas savoir pour conserver une image idyllique de cet aspect-ci de sa famille. Elle haussa les épaules, abandonnant à nouveau sa bouteille d’eau, les paumes de ses mains refroidies par la condensation qu’elle avait fini par essuyer sur sa jupe "Mais c’est un sujet pour un autre soir." tempéra-t-elle en émettant un long soupir fatigué, le poids de sa journée commençant à peser lourd sur ses paupières qu’elle frotta avec la pulpe de son doigt pour ne pas se blesser avec ses ongles acérés, grimaçant au passage, se moquant bien de ruiner les restes de son eye-liner qui avait tenu le coup jusque-là.
Jo n’avait pas prévu de parler d’elle, elle n’avait pas prévu de rendre la monnaie de sa pièce à Nicky en lui dévoilant une ou plusieurs informations à son sujet. Toutefois, elle l’avait fait, et bien que ça ne représentait pas quelque chose d’exceptionnel, elle se sentit encore une fois gênée d’avoir été assez sotte pour se laisser abuser par la fluidité de leur échange. Mais elle ne se laisserait pas prendre à deux fois : c’était tout, elle ne comptait pas en dire plus sur l’enfance qu’elle avait vécue, ou sur la manière dont elle avait été utilisée pour faire briller son père ; et quant à ses frères, elle n’avait pas grand-chose à dire sur eux qui ne traitaient pas du talent qu’ils avaient tous car au fond, ils n’avaient pas partagé autre chose que de longues soirées sur scène. C’était triste, mais c’était comme ça, et si elle l’avait accepté, ce n’était que normal que les autres le fasse aussi. Elle n’attendait aucune pitié, et de personne. Sa gorgée avalée dans un bruit de dessin-animé, elle reposa ses yeux sur le visage de Nicholas. Josephine ne s’attarda pas cependant, elle trouva soudain un intérêt certain dans la découpe du roulé à la cannelle dans laquelle il s’était lancé, ses longs doigts de pianiste débitant les morceaux spongieux avec une grâce évidente, fruit de ses heures à caresser les touches "Plus 100 points pour le sens déduction. T’es définitivement moins idiot que t’en as l’air." dit-elle seulement, sonnant la fin de ses révélations, et démontrant une certaine détermination à l’idée de ne plus revenir dessus. Faire pleurer dans les chaumières en se reposant sur ses traumas d’enfance, elle laissait ça aux autres, merci bien "Je comptais pas m’excuser." rétorqua-t-elle sans animosité, écoutant l’analyse faite par Nicholas de sa personne. L’avait-il bien cerné ? Sans doute plus qu’elle ne serait tenté de l’avouer. Est-ce que l’agaçait ? Sans doute moins qu’elle ne serait tenté de l’avouer. Mais là encore, c’était un débat pour un autre moment, un débat qu’elle devrait mener toute seule ; quand elle rejoindrait ses draps, et qu’elle retournerait dans tous les sens le déroulé de cette conversation qui s’éternisait et qu’elle relança sans tout à fait s’en rendre compte, un coude se calant de lui-même au bord de la table vers laquelle elle se pencha pour créer une sorte d’aparté avec le jeune homme "Mais t’es conscient que t’es en train de tendre l’autre joue ? Tu le fais constamment, c’est grave." Il avait la fâcheuse tendance à se dénigrer et ça par contre, ça l’agaçait plutôt. Pas parce qu’elle le trouvait particulièrement digne de recevoir des compliments toute la sainte journée, mais parce qu’il semait les graines de la critique faite par autrui "Faut arrêter de faire ça hein, de supporter trop de trucs juste parce que t’as pas le courage de te défendre. Faut pas t’étonner que des gens comme moi ou comme machin te tournent autour et réussissent à te toucher." Sans appel, le verdict fût prononcé sur un ton usuel pour elle alors que de son côté, Nicky en faisait un autre qui étrangement, lui fit monter le rose aux joues - elle gentille, franchement - et considérer de se soustraire à son regard. Ce qu’elle fit d’ailleurs, se levant pour aller remettre sa petite bouteille d’eau dans le réfrigérateur tandis qu’elle se murmurait à elle-même, les yeux réverbérant la lueur de l’appareil qu’elle finit par refermer "Ouais, tout est relatif." Le bruit feutré de la porte du frigo qui se reclaque doucement accompagnant les paroles de Nicholas, elle se déhancha pour marquer un stop près de la chaise qu’elle avait quittée et posa une main sur le dossier "Je voulais pas te chasser mais hum, il se fait tard, et je comptais pas t’inviter dans mon lit - je sais, t’es déçu -, donc…" Dans un grand geste de la main, elle montra la porte de la cuisine par laquelle ils s’étaient faufilés, et poursuivit "Si tu te sens vraiment capable de rentrer tout seul sans te faire faucher par la première voiture qui passe, je vais juste te reconduire à la porte." proposa-t-elle alors, s’activant déjà pour contourner la table et se diriger la porte. Mais avant ça, elle désigna le plat du menton, puis elle ouvrit la porte de la cuisine en même temps "Tu peux prendre ce qui reste pour votre petit déj à toi et Esmée. Ce sera notre secret." i'm a real tough kid, i can handle my shit. they said, babe you gotta fake it 'til you make it, and i did. lights, camera, bitch smile, even when you wanna die ; he said he'd love me all his life. but that life was too short, breaking down, i hit the floor, all the pieces of me shattered as the crowd was chanting more.
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| | | | (#)Mer 9 Sep 2020 - 14:31 | |
| ≈ ≈ ≈ {my heart is like a haunted house} crédit/ (thefirstagreement/tumblr) ✰ w/ @Jo Carter Tu ne sais pas vraiment comment la conversation a dérivé sur la famille de Jo et vos "aspirations" respectives. Tu ne le sais pas vraiment, la soirée avait commencé sur une autre note, les rires de Dahlia et de Vance te semblent bien loin maintenant, de même que ta mélancholie. Quoi que.. elle est toujours là, bien accrochée dans ton cœur et tu es bien conscient que tu ne pourras pas t’en débarrasser, pas aujourd’hui du moins, pas d’un simple battement de cils et pas après une simple conversation de quelques minutes. Mais au moins, le chocolat chaud t’a réchauffé le cœur, les pâtisseries t’ont remplies l’estomac et la répartie de Joséphine a au moins eu le mérite de te faire oublier tes problèmes. Et puis les larmes sur tes joues ont fini par se sécher aussi, elles ont disparu et un semblant de sourire a fini par apparaitre sur ton visage, et c’est déjà un début. Le début de quoi ? Tu ne sais pas, le début de tout il semble, car tu n’avais pas prévu de parler de toi, tu n'avais pas prévu d’en apprendre, de façon détournée ou non, sur Joséphine mais vous en êtes là maintenant. Et elle ne t’a pas corrigé, au contraire alors c’est que tu dois avoir raison. "100 points c’est beaucoup…" Que tu marmonnes, résistant à l’envie de lui demander combien de frères elle a exactement. Vient-elle d’une grande famille ? Est-ce qu’elle a dû jouer des coudes pour se faire entendre et en piétiner certains, aussi littéralement que physiquement ? Ce sera une conversation pour un autre moment, tu le sais déjà, tout comme tu ne prends pas personnellement ce qu’elle ajoute. Sur ta propre personnalité un peu trop malléable et le fait que tu ne répliques pas vraiment. Qu’est-ce que tu pourrais dire de toute façon ? Face à elle ? Face à Anton ? Non, tu préfères garder le silence, tu n’es pas taillé pour le dehors et le monde des grands, tu le sais déjà, s’il faut briller, s’il faut se faire remarquer ou même juste s’élever au-dessus des masses, tu ne sais jamais comment le faire. Avec talent, avec ambition, avec tout ça à la fois, s’il faut être fan de l’attention et aller la chercher, alors tu préfères courir dans l’autre direction. Peut-être que cela fait de toi un faible et un lâche fini, mais ce n’est pas comme ça que tu as été élevé. On t’a d’abord chassé dans le royaume du silence, tellement tôt, avant que tout ça ne fasse de sens, et quand il a fallu inverser la balance, c’était déjà trop tard. Alors tu préfères hocher la tête quand il faut donner un avis, tu préfères sourires, te dire que les autres ont les meilleures intentions du monde et si ce n’est pas le cas… tant pis, ils vivent une existence bien différente de la tienne. "C’est une conversation pour un autre soir je crois mais ouais…" Que tu conclus simplement, car tu n’as pas envie de lui donner particulièrement raison et tu ne veux pas démarrer un autre débat. Il se fait tard et elle a raison, tout est relatif. Tu hoches la tête face aux mots et aux regards de Joséphine, ne voyant rien de négatif dans sa prochaine phrase ou la façon qu’elle a de te congédier. Tu trouves ton chemin jusqu’à la porte de la cuisine, tu en profites même pour remettre tes chaussures, un peu plus rapidement cette fois-ci, glissant les lacets à l’intérieur de tes chaussettes sans vraiment y penser. Tu ne vas pas bien loin de toute façon et tu te sens beaucoup mieux maintenant, tout à fait capable de marcher quelques mètres et d’affronter le regard d’Esmée si tu finis par véritablement la réveiller. Tu lui diras que tu étais avec des amis, ce qui ne sera pas très éloigné de la vérité en fait. Chaussures de nouveau aux pieds, tu te redresses, reprenant la parole, tout à fait conscient que les mises en garde de Joséphine sont justifiées. "Je vais essayer de survivre jusqu’à demain matin et de rester en un seul morceau. Histoire que tu puisses continuer de me donner des leçons de vie." Tu ne plaisantes qu’à moitié en disant cela, tu n’as pas été capable de faire le chemin du taxi jusqu’à ta porte d’entrée, qui sait si tu pourras vraiment cette fois-ci. Tu le sais cependant, tu en es presque convaincu et tu es surpris par la proposition de Joséphine cette fois-ci, finissant simplement par attraper le plat qu’elle désigne d’un simple signe de la tête. "Merci." Vos regards se croisent de nouveau, et c’est encore une de ces fois où tu voudrais avoir les bons mots, savoir quoi dire afin de pouvoir la remercier de manière un peu plus sincère. Peut-être que pour elle, tout ça ne compte pas, que c’est une nuit de plus et tu n’étais qu’un petit arrêt sur sa route. Elle va s’engouffrer dans sa propre chambre, se laisser retomber dans les bras de Morphée, oublier ton existence et votre petit échange. Et très sincèrement ? Tu ne lui en voudrais pas, ce n’était pas très mémorable et c’est tout toi de vouloir accorder de l’importance à des moments empreints d’une normalité flagrante. Sauf que c’est toi justement, et ça compte qu’elle ne se soit pas contentée de passer son chemin, et que ce soit elle qui de vous deux, ait été la première à faire un véritable effort. Ça compte, tu es bien incapable d’expliquer pourquoi ni comment, donc tu ne le fais pas, bien conscient que tu ruinerais tout si tu le faisais. "Je suis sincère Jo, merci." Pour les pâtisseries, pour le chocolat chaud, les conseils et même les piques acérées, même pour cela. Et tu pourrais lui serrer la main, mais cela semble un peu trop formel, et la prendre dans tes bras ? Non, décidemment beaucoup … trop, tout simplement et vous n’en êtes pas encore là, aussi, tu te contentes d’un unique hochement de tête. "... Bonne nuit." Derniers mots que tu murmures avant de tourner les talons, faisant le chemin en sens inverse, seul cette fois-ci, les bras chargés. Et tu ne penses même plus à Anton, ou le goût des regrets mêlés à celui de l’alcool tandis que tu trouves les clefs de ta demeure ou lorsque tu ouvres la porte. Non, tu penses à autre chose.
rp terminé |
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