Une nouvelle soirée avait lieu ce soir dans une des boîtes branchées de Brisbane. Aussitôt l’invitation reçue, aussitôt présence confirmée. En même temps, Wim ne refuse jamais d’aller à une soirée et de rentrer complètement pété chez lui, à ne plus savoir ce qui c’est passé durant la dite soirée. Il n’a pas perdu de sa côte de popularité, même après son séjour à Medellín. Au contraire, il trouve même qu’elle a continué à grimper un peu plus. Peut-être parce qu’Alana n’est plus là et qu’ils n’ont plus à se la partager ? Non il sait que ce n’est pas ça mais qu’il le doit à ce mensonge pour masquer la véritable raison de son retour. C’était censée être juste un petit bobard qu’il avait sorti pour qu’on lui fiche la paix avant qu’il casse la figure à un gars. Mais dans ce monde, les rumeurs vont vites et ça avait pris une grande ampleur. Wim aurait voulu garder ça discrètement sans que ça se repende un peu partout, même si c'était un gros mensonge. Ça fait bientôt un an mais pour autant c’est tout aussi douloureux dans son esprit. Puis tous les gens des soirées sont sans cesse en train de parler d’Alana. Forcément, ils l’avaient tous côtoyée pendant de nombreuses années et elle faisait partie du paysage des soirées depuis fort longtemps. Le fait qu'elle soit restée en Colombie (de la version officielle donnée par Wim) était donc étrange et incompréhensible à la fois pour eux.
Pourtant dans le fond de lui même, Wim sait très bien qu’il devrait arrêter d’enchaîner soirée sur soirée. Ainsi il évitera de recroiser des personnes qui ont connu Alana et qui lui ravivent à chaque fois des souvenirs pénibles. Mais boire, se droguer, il sait que c’est le seul moyen pour tout oublier un moment. Le Coster préfère enchaîner les bêtises pour noyer sa peine, comme il sait le faire. Quand il arrive enfin, non sans avoir quasiment une heure de retard, il est chaleureusement accueilli par les fidèles de ces soirées. Presque un accueil royal, mais le jeune homme aime se sentir regardé. Comme il aime si bien le dire, le meilleur est pour la fin. Pendant plusieurs heures il enchaîne les verres, circule un peu partout dans la salle et discute rapidement avec les personnes qui viennent l’aborder. Si jusque là il n’avait pas eu d’accrochage, une jeune femme vint le percuter. Un peu agacé de voir sa chemise maculée désormais d’une grosse auréole, il souffla d’un trait la fumée de sa cigarette. Le jeune homme allait s’apprêter à lui répliquer quelque chose, mais la voir boire dans le vide le fit rire. “C’est con hein.” commenta-t-il. “Un verre ça se refuse pas, surtout quand on me l’offre si gentiment.” Surtout que ça tombe à pic vu que lui même avait son verre vide. Wim termina de déboutonner le reste de sa chemise pour la laisser ouverte et laisser apparaître sa musculature.“En fait c’est un coup monté pour que je termine sans mon haut dès le début de la soirée ? Bien joué.” Ça lui arrivait très souvent c’est vrai mais plus dans les dernières heures de la party normalement. Le Coster recracha une nouvelle bouffée de son joint avant de continuer. “‘C’est la première fois que tu viens ici non ? Ton visage me dit rien.” demanda-t-il. Mais il est sûrement fort probable qu'il l'a déjà croisée mais ne s'en souvienne plus. Il aurait du tourner sa question dans un autre sens.
Se sentir autant adulé, c’est ce qu’il adore. Wim a besoin de voir qu’il est apprécié, aimé parce qu’il est en manque de ce sentiment surtout en ce moment. Mais il y aura toujours un vide dans son coeur parce que ce n’est pas la même chose que l’amour que lui portait Alana et inversement. On pouvait croire au vu de leur relation bizarre qu'il n’y avait pas de vrais sentiments entre eux, que tout était faux. Mais non, des moments complices entre eux il y en a eu des tas surtout en Colombie. Quand c’était devenu plus sérieux. Personne ne s’imagine un seul instant qu’il souffre intérieurement d’avoir perdu sa belle. Tout ce qu’ils voient c’est le gars avec une confiance en lui plus que développée, le même qu’avant mais dans une version encore meilleure. Tout n’est qu’une façade construite par le Coster. Heureusement qu’il baignait dans un milieu où on masque les apparences depuis tout petit, plus simple de faire semblant tout le temps.
Là, Wim se retrouve au bar avec une jeune femme et sa chemise dans un sale état et bonne à finir à la lessive. Il n’avait pas vraiment prévu de finir à moitié déshabillé dès le début de la soirée mais bon, l’imprévu ne lui fait pas peur. Au contraire, il adore ça. “Du houblon ? Carrément, tu lésines pas sur le choix.” fit-il en prenant le verre pour le poser sur le comptoir devant lui pour déboutonner son vêtement. “La dernière fois que j’en ai vu c’est lors d’une réception guindée qu’on organisée mes parents il y a au moins six ans.” Ces cocktails ennuyant, remplis de personnes haut placées dans la société, que Wim devait se coltiner au moins une fois par semaine autrefois. Heureusement que depuis son retour, ses parents le lâchaient avec ça. Mais pour combien de temps ? « Pas vraiment non mais si ça peut te faire plaisir d'y croire » Wim rit. “C’est pas à moi qu’on la fait celle-là m’enfin. J’espère que tu comptes me payer le pressing demain.” blagua-t-il. Ouhais il trouvait ça drôle de sortir la même phrase que son père quand ce genre d’accident lui arrive. Elle lui arrache son joint, elle grimace, il en rit “Faut pas jouer les grands, quand on pas l’habitude.” Oui il voyait bien qu’elle était jeune, guère plus âgée que sa propre soeur d’ailleurs. “C’est de la bonne, c’est bien fort mais c’est tout ce dont j’ai besoin”. Une chance qu’il y en a qui savent trouver ce qu’il faut quand il faut... « Nan je viens depuis janvier tous les week-end sauf que là, j'suis pas venue pendant deux mois » Il acquiesce puis reprend. “Je connais tout le monde ici pratiquement, ça fait des années que je viens ici et ce sont les mêmes qui reviennent souvent . Sauf que j'étais parti cinq ans et je suis revenu depuis un an.” Déjà… "Bizarre que je sois pas tombée sur toi avant dans ce cas.". ajouta-t-il. Même ceux qui vienne depuis peu, il est censé les connaître, de vu du moins. « Il paraît qu'on fait pas la fête quand on perd quelqu'un pourtant, c'est le meilleur moyen d'oublier » Puis il rit encore, en entendant cette phrase. “C’est quoi cette idée sortie de l’an Jésus-Christ sérieusement ? Au contraire t’as pas mieux ! Faut profiter.” Il boit son verre à moitié rempli cul sec et devient sérieux l’espace de quelques minutes. “Ouhais c’est la réalité, c'est pas des on dit. C’est mal de profiter de la vie qu’on a perdu quelqu’un.” Wim tape aussitôt dans le verre que lui avait donné Dylane. Prénom pas commun pour une jeune femme. “Ici on a tendance à m'appeler par mon nom de famille, Coster. Sinon c’est Wim. Enchanté”, répondit le jeune homme.
Wim constata que le frère dont il était question avait de sacrés goûts en matière d'alcool. Il y a des boissons que le Coster trouve un peu trop guindées et le houblon en faisait parti. Après malgré qu'il en critique certaines il les boit quand même, tant que c'est de l'alcool il prend. Tout ce qui lui permet d'avoir l'esprit anesthésié il ingurgite. Elle venait aussi de lui parler d'hommage, dans le sens positif ou négatif ? Il partirait plus sur la seconde option, avec ce qu'elle lui avait dit il y a quelques minutes seulement. De toute façon, pour lui ce mot ne rime qu'avec la mort. Aucune autre issue possible pour celui-ci. Est-ce qu'il va oser lui demander cash ? Non pas tout de suite, du moins il attendra que ça puisse se caser naturellement, sans forcer. « Moi c'était le verre que j'avais terminé juste avant que tu me fonces dedans. L'alcool préféré d'Alana. Dommage que tu ne l'aies pas connue, c'était une chouette meuf. » ajouta Wim avec une pointe de nostalgie. Là, il commençait à se maudire intérieurement, parce que le jeune homme brisé revenait au galop et il voulait tout sauf ça ce soir. Il a l'impression de ressembler à un homme âgé qui se souvient du bon vieux temps.
Le Coster s'étonne de voir qu'elle n'est pas réceptive à sa drague -ou plutôt son charme lourd-. Cette situation, ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve dedans et à chaque fois, faut pas cinquante ans avant que la magie de sa musculature opère. Enfin, il ne va pas insister davantage… ou peut-être si un peu quand même. Mais disons qu'il se confie un peu à elle là présentement et ça le refroidit de continuer dans cette direction. « Gosse de riche aussi non ? » demanda Wim ensuite. Il avait cette impression et le fait qu'elle lui rétorque qu'elle n'était plus à un pressing prêt confirmait aussi ses soupçons. « Je pensais que c'était une cigarette ou je me serais abstenue. » Il rit. « On voit que tu as pas ou perdu l'habitude plutôt de ces soirées. Moi à chaque fois, j'en vois très peu circuler. » Il tire une latte avant de continuer en rigolant, pour se moquer un petit peu au passage. « Je te propose pas la fin hein ? » Puis elle continue en lui posant une question sur le pourquoi du comment il fume des joints. « Vraiment tu veux savoir ? » Il avait trop parlé sur ce coup-là, cette question était un peu trop personnelle à son goût. Il va faire genre qu'il n'a pas compris, ou si ça se trouve c'est le cas et c'est lui qui se faisait des idées. « J'ai commencé un jour à en fumer en soirée il y a au moins dix ans de cela et depuis je peux plus arrêter. Je trouve que ça donne de bonnes sensations ensuite. » répondit-il. Il avait déjà tenté d'arrêter une fois et ce fut un échec cuisant soit dit en passant. «En Colombie, à Medellin plus précisément. C'était pas une destination choisie par hasard d'ailleurs. » répondit-il. Puis après elle lui révèle la véritable raison de sa présence ici, il a même pas eu à dire quelque chose qu'elle a répondu à sa question qu'il s'était posé tout à l'heure. « Je suis désolé, je savais pas. » s'excusa Wim. Cette histoire lui rappelait étrangement la sienne et ça le chamboulait un peu là maintenant. Il est certain que là il va finir comme un vieil ivrogne à la vitesse à laquelle il s'enfile les verres, tout ça quand il parle d'Alana… «Ça marche jamais quand tu perds quelqu'un dans un événement si tragique que celui-ci. J'ai toujours trouvé que l'alcool est là quand il s'agit d’oublier des bons moments mais pour les mauvais, c'est pas ouf.» Wim a la confirmation qu'elle n'est pas du tout intéressée, est-ce que son ego le prend mal de se faire stopper ? Pas tellement à vrai dire. « Les filles m'ont attendu cinq ans, elles peuvent très bien attendre une soirée de plus. Elles sont plus à ça près… Mais je reste là parce que tu as quelque chose qui donne envie de le faire. Sans ambiguïté. » ajouta le Coster. C'est pas comme si leurs histoires personnelles étaient plus ou moins les mêmes…
La vie parfois vous met dans de drôles de situations et les coïncidences sont impressionnantes. A aucun moment il ne se serait imaginé rencontrer ce soir une jeune femme qui partageait le même état d'esprit que lui et surtout une peine plus ou moins similaire à la sienne à propos de la mort d'un être proche. Visiblement ils étaient destinés à se rencontrer. « Toi aussi tu préférerais boire avec cette personne plutôt qu'en son funeste honneur ? » questionna Wim en sirotant sa boisson, quasi certain de la réponse. Ça lui en ferait presque du bien de savoir quelqu'un dans le même mood que lui. Bien qu'il aurait aimé profiter pleinement de la soirée, dans le fond de lui même ça ne lui déplaît pas d'en parler. Lui qui le fait si peu. Il espère juste que les murs n'auront pas d'oreilles et que cette conversation ne restera qu'entre eux. « T'amuses pas à répéter ce que je te dis. » qu'il prévient quand même au cas-où. « J'aime pas en parler et personne n'est censé savoir la vérité. » C'est certain qu'en plus de voir sa réputation en prendre un coup, il ne sait pas ce qu'il en serait si tout le monde apprenait qu'il avait conté un mensonge sur son retour sans Alana. On lui tournera sans doute le dos pour la plupart et la solitude il n'aime pas tellement ça. « Ouhais, mais je suis un faux gosse de riche disons. Je le suis que de nom parce qu'en vérité j'en suis bien loin. » continua-t-il. « C'est quand même rare d'en croiser dans les soirées comme ça. Du moins c'était comme ça pour les jeunes de mon époque maintenant je sais pas ce qu'il en est. Ils étaient plus soft, genre petit joint tu vois. » Wim avait l'impression de parler comme un vieux, il en est bien loin pourtant même si la trentaine arrive à grands pas.« L'argent fait pas le bonheur qu'on dit. » souffla-t-il.
Il eut un petit rire. « C'est bien, brave demoiselle tu tombes pas dans l'addiction. Quand tu commences la clope, tu l'arrêtes plus généralement. » Il était d'ailleurs un de ces nombreux exemples. « Oublier ouhais disons que ça te tranquillise l'esprit des choses dans ce style tu vois. Après en tant que consommateur régulier, ça me fait beaucoup moins d'effet. » ajouta-t-il.
« Tu sais pas ce que tu rates. C'est pas juste bien, c'est le feu ouhais ! » Il y a tout de bien là-bas, les filles, la drogue, les soirées. Il ne serait pas reparti s'il n'y avait pas eu ce tragique accident c'est certain. « Ma meuf était originaire de Colombie, elle a voulu retourner chez elle et je l'ai suivi. La bomba latina que tous les mecs envient. J'avais eu cette chance moi. » continua-t-il. Le mode dépression commençait à s'activer, à chaque fois ça démarre comme ça et ça finit mal. « Tu peux te sentir privilégiée, d'habitude je les envoie bouler ceux qui veulent rentrer dans ma vie comme ça. »fit Wim. Ouhais elle était un peu trop curieuse à son goût la petite Dylane mais elle ne demandait sûrement pas autant de détails. Mais il est tellement dans un mood à en parler que ça sort tout seul.
Sa proposition lui fit décrocher un sourire, ça avait de quoi lui faire remonter le moral. « Vas y ça a l'air cool comme plan. » Ça n'allait pas être rare si au passage ça allait jaser sur le pourquoi du comment il sortait de la boîte avec cette fille. « T'es majeure au moins pour acheter l'alcool ? » qu'il lance pour blaguer. « Nan parce que les magasins c'est pas comme ici où ils sont laxistes sur l'âge. » Il avait déjà vu plusieurs mineurs rentrer ici, c'était pas étonnant à son sens. « Sinon il y a l'option deux, on prend les bouteilles directement au bar d'ici. » Puis il demandera ensuite à mettre sur sa note ou une petite faveur de plus. « Je suis connu comme le Loup de Wallstreet ici, tout m'est permis. »
Dylane hoche la tête lui confirmant qu'elle ne dispersera pas ses confessions. Il est quand même dubitatif le Coster, parce qu'il y a quelques minutes à peine il ne la connaissait pas cette jeune fille. Est-ce qu'il pouvait réellement lui faire confiance ? « Vraiment je rigole pas avec ça. » dit-il dans un premier temps, l'air vraiment sérieux et qui ferait presque peur. « Je mettrai pas longtemps à savoir qui en a parlé de toute façon. » Vu qu'elle est la seule c'est sûr qu'il le saura instantanément. « Et tu auras des ennuis au passage. » Est-qu'il était crédible dans le rôle du gars qui fait le gros dur à faire des menaces ? Avec l'état dans lequel il est là, pas vraiment non. Puis après tout, quel serait l'intérêt de la jeune femme de partager cela alors qu'elle est dans la même situation que lui ? Surtout qu'il ne lui a rien fait en plus… « Nan ça va je déconne. » fit Wim finalement en riant, histoire de détendre un peu l'atmosphère. Il pose son verre d'un coup sec sur la table, un peu de liquide contenu dedans s'en échappe. « Shit ! » s'exclama-t-il. Vraiment niveau crédibilité ce soir on repassera parce que là il était loin d'en avoir actuellement.
La seule chose qu'il aime dans sa condition de gosse de riche, c'est qu'il profite de l'argent qui tombe quasiment du ciel si on peut dire ça comme ça. Travailler c'est loin d'être une priorité pour lui en ce moment, même s'il pense de plus en plus à s'y remettre. Dépendre un peu à nouveau de ses parents au niveau des finances ça a quand même ses limites. « Au final ce sont toujours nous les plus malheureux » ajoute Wim. Quand on a tout ce n'est pas ce qu'il y a de mieux non plus… Il sourit, quelqu'un qui ne tombe pas dans l'addiction c'est presque rare. Mais il y a encore des gens dans ce monde qui ont le courage de lutter face à la cigarette. Au moins d'un côté, c'est bien des économies parce que lui … n'en parlons pas ! Ensuite Dylane lui dit que ça ne la tente pas et il en rigole. « Je suis sûr que tu reverras ton discours quand tu seras une utilisatrice régulière. J'ai dit la même chose avant et maintenant je peux plus m'en passer. » Il n'irait pas non plus jusqu'à la pousser à la consommation, même si ça pourrait être son style en temps normal. Mais encore une fois, il n'aurait totalement aucune crédibilité à jouer le tentateur avec ce qu'il lui avait dit, dévoilant presque son petit côté vulnérable. « Rigole pas c'est vachement bien là-bas enfin presque mais bref. » S'il n'y aurait pas eu cet accident, c'est certain qu'il aurait kiffé pleinement son séjour là-bas. Cette fois-ci c'est à lui de pouffer de rire quand elle lui annonce son âge. « Désolé mais tu fais plus jeune que ça. Ceci dit, si je pouvais avoir ton âge je dirais pas non. » Oui parce qu'il approche de la trentaine et cette perspective ne lui plaît pas tellement.
Wim ne met pas tellement longtemps à négocier, trop facile il le savait qu'on lui dirait pas non de toute façon. Il a demandé un peu de tout et il a plusieurs bouteilles à la main, ça lui vaut plusieurs remarques moqueuses sur son passage. Tous pensent que ça y est il va faire un nouveau coup alors que non, c'est loin d'être ça. « Je te l'avais dit, pas besoin de se casser la tête à traîner dans un magasin.» répondit le Coster en lui montrant son butin. « J'ai fait la ballerine et regarde, pas une de cassée ! » Fendre la foule avait été super compliqué pourtant. "Enfin on peut toujours y aller si ça te suffit pas, mais à cette heure-là faudrait faire un casse." blagua le Coster. Ensuite ils se mettent en chemin, ils ont pas loin heureusement. Les boîtes à côté de la plage c'est vachement sympa. « T'es cool comme meuf franchement, même si au départ je trouvais quand même que t'avais pas l'air… de bonne humeur disons. » avoua-t-il.