Pourquoi cet amour querelleur, cette haine amoureuse, ce tout créé d’un rien, cette pesante légèreté, cette vanité sérieuse, cet innommable chaos des plus aimables formes… (Romeo + Juliet)
☆ Yelahiah & Eve ☆
Le rite du vendredi soir. Comme toujours la tradition voulait que ma bande de copines débarque le vendredi, m’enfile une robe de force et des talons pour m’emmener dans des lieux divers. Ce soir, elles n’avaient pas eu trop à insister. Puisque nous avions quelque chose à célébrer. Ma sortie de la torpeur, mon réveil. J’avais enfin recouvré un brin d’espoir et cela faisait du bien. Même si Séléna voyait mon déménagement comme la pire chose au monde, je ne voulais pas rester en ville. Les enfants ne s’y plaisaient pas. La maladie de Jacob, bien qu’inconnue, empirait sérieusement. Et je ne voulais pas risquer la vie de mon tout petit alors qu’il serait mieux à la campagne. Et puis, je me rapprocherai de l’animal sauvage qui partageait désormais ma vie. Lui qui demeurait très réticent à m’avoir au téléphone. Autant me rapprocher un maximum pour donner une chance à la cabane que nous étions en train de bâtir. Je me fixe dans le miroir, vêtue de ce maquillage trop tape à l’œil pour moi. Réticente à cette idée de suivre les autres en boite de nuit. Clac, clac faisaient mes talons alors que je les suivais à l’intérieur du lieu bondé.
Un tas d’odeurs vinrent prendre d’assaut mes narines. Je n’étais plus habituée à sortir, à me mêler à la foule. J’étais certes revenue un peu à la vie mais ce n’était pas pour autant que je me devais d’écumer les boites de nuit. et je me sentais mal vis-à-vis d’Ezechiel de rentrer dans cet endroit. Mon amie me prit par la main alors qu’on me colla un verre dans la main. Que je jetai aussitôt pour aller m’en chercher un en mains propres. Mon échange avec Elias m’avait appris que je devais voir ce que me mettait le barman dans le verre. Je ne voulais pas risquer de me retrouver droguée une fois de plus. Seulement, il y a tout un tas de gazelles qui campent devant le bar et je ne peux m’empêcher de rouler des yeux. Malgré ma petite taille, je parvins à me frayer un passage jusqu’au comptoir avant de commander un mojito. Qui mit du temps à arriver.
Lorsque le barman, tout sourire, me donna mon verre. Je ne lui rendis pas. J’étais douée pour éconduire les hommes. Même si je restai sceptique quant au fait que je pouvais plaire. Je fixai le verre avant de me retourner et bam. Mon verre rencontre une chemise. Le contenu tout entier se déverse sur une tenue visiblement plus onéreuse que mon appartement. « oh je suis dé-… » Je vins lever le regard pour croiser un semblable à celui que je voyais fréquemment. Je déglutis avant de reconnaitre malgré le faible éclairage de la boite. Le fils de Satan. Bien entendu. Je vins donc arquer un sourcil avant de venir poser le récipient vide derrière moi et de bousculer la progéniture diabolique pour me fondre dans la foule. Avec un peu de chances, il ne m’avait pas reconnu. Et je n’aurai pas à faire chauffer ma main sur sa joue anguleuse au gré du délicieux son d’une baffe dans sa tronche. Connard.
Il boit encore ce soir, il traine dans un bar avec la rousse. Il a gagné au poker et c’est apparemment elle qui organisait la partie. Elle traine souvent autour de Saül, et Yele aussi depuis quelques temps. Donc ils allaient forcément se rencontrer. Ils jouent au poker, il gagne à la loyale même si la rousse a l’air de savoir comment tricher et voler. Il lui demandera peut-être des conseils un jour, mais pour le moment, il espère fortement que tout va bien se passer pour lui et que Saül va lui permettre d’atteindre le monde dans lequel il veut entrer. Il n’aura aucun scrupule, pour personne.
Il a perdu celle qui l’accompagnait au bar, et il se débrouille tout seul pour boire. Il n’a jamais eu besoin de personne pour passer une bonne soirée, alors elle était juste un plus, une possibilité pour avoir une conversation avec quelqu’un qui sait parler poker. C’est rare les gens qui s’y connaissent vraiment alors il en profite de temps à autre. Il attend au bar, pas longtemps. Il est grand et charismatique Yelahiah, il lui faut moins d’une minute pour attirer l’attention d’un serveur et récupérer son verre. Il n’aurait pas accepté attendre plus longtemps de toute manière. Il se concentre une seconde sur ce qui se passe autour de lui. Et il y a un truc, une gamine de 12 ans vu sa taille, qui renverse un verre sur son torse. C’est une blague c’est ça ? Elle vient de pourrir un costume qu’il venait d’acheter spécialement pour les soirées où Saül l’envoyait. Il croise le regard de la blonde, et il la reconnait vaguement. C’est la fille qui s’est cassée la figure et qu’il a voulu jeter à la porte de l’atelier avant que Ginny la sauve. Il se souvient s’être pris un préservatif au visage aussi, même dans sa tête apparemment elle a 12 ans la petite blonde. Et le regard de Yele est dur et froid. Il la détestait déjà il y a quelques secondes, et là, elle ne fait qu’augmenter la liste des raisons pour lesquelles il a envie de lui éclater la tête contre le bar. “T’es pas excusé.” Oh que c’est étonnant. La gamine qui court vers un endroit un peu plus isolé, et étonnement, il la suit Yele, il a peut-être envie de s’engueuler avec quelqu’un ce soir. “Tu me dois un costume.” Entier, sinon c’est pas drôle. “Et je pense que tu peux travailler genre 2 ans sans t’arrêter avant d’être capable de me racheter un truc pareil.” Il abuse à peine.
Je ne sortais pas beaucoup. Mais le fait qu’Evelyn Zimmer sorte de son célibat méritait d’être fêté apparemment. Je n’en voyais pas l’intérêt. Oui, j’avais quelqu’un. Oui, j’avais posté une photo sur internet pour Mira mais cela s’arrêtait là. Je ne voulais pas étaler ma vie privée aux yeux de tous et ce qui s’est passé avec Zeke restait avec Zeke. Il s’agissait de mon jardin secret et même si je déménageai pour me rapprocher de lui et aussi pour mon fils. Mais comme d’habitude et parce que j’étais une bonne pâte, je me suis retrouvée engoncée dans une robe à paillettes avec beaucoup de maquillage dans une boîte de nuit. Comme je ne tiens pas en place, je me suis retrouvée au bar pour commander mon verre et l’avoir en mains propres. Verre qui ne tarde pas à atterrir sur la chemise d’un parfait inconnu. Beaucoup tape-à-l’œil. Alors que je m’apprête à m’excuser car j’ai appris la politesse, je me retrouve confrontée à un regard rageur que je connaissais bien. Le fils de Satan. Alors qu’on se le dise, je ne déteste personne. Je n’ai aucune aversion pour le genre humain même si certaines nanas et leur agissement pour le moins douteux sont bonnes à ranger dans la catégorie des trainées. Mais lui, je le hais. Désagréable, une voix insupportable, une tête si grosse qu’on se demande comment il fait encore pour tenir sur ses jambes. Non, je ne l’aime pas. Alors que mes excuses sont avancées, je me retrouve à fermer de nouveau la bouche pour finalement passer mon chemin. Je ne suis pas friande des conflits et gueuler pour gueuler amène des rides et frise le ridicule. Mais c’était sans compter sur l’espèce de chose qui se veut être un homme. Et qui décide de me poursuivre. “T’es pas excusé.” Encore cette voix insupportable. En même temps, si l’on pouvait changer de voix, on pourrait également le faire avec le caractère. Je ne suis pas excusée. Il faut dire que je ne l’ai pas fait donc ses paroles ne me font ni chaud, ni froid. Casse-toi sombre naze. “Tu me dois un costume.” Et puis quoi encore ? Tu veux cent balles et un mars ? Il a cru que c’était la foire à la saucisse lui ? Je viens hausser un sourcil avant de me coller contre le mur, toujours muette. “Et je pense que tu peux travailler genre 2 ans sans t’arrêter avant d’être capable de me racheter un truc pareil.” Ah le mépris. Il doit sans doute bien dormir la nuit pour mépriser les autres. Ou alors est-ce qu’il a une vie de merde ? « Je me pose une question. » J’ose argumenter à voix haute sans pour autant daigner poser mon regard sur lui. Non cela reviendrait à regarder de l’acide et les vapeurs peuvent vous coûter la vue. « Est-ce qu’on a fait un procès à votre mère… ? » Emploi volontaire du vous, aucune trace du tutoiement. Nous n’avons pas eu des enfants, je ne l’ai pas laissé passer par-dessus mon corps et je n’ai pas pris le petit déjeuner un dimanche en sa compagnie. « Pour avoir mis au monde une tâche pareille ? » Sur le coup, je serai presque fière de ma répartie mais je m’en moque. « J’en doute. Alors ne venez pas m’en faire un pour une maudite tâche sur une chemise somme toute très clinquante. Et si vous saviez vous servir de vos dix doigts ce dont je doute, vous seriez capable de la mettre dans une machine à laver au programme chemise. Et profitez-en pour vous coller avec. Cela vous apprendra peut-être que quand on commence une conversation, on salue la personne et ensuite on ne la tutoie pas. » Ma bouche se ferme alors que je porte le peu de boisson qu’il me reste aux lèvres pour rafraichir ma gorge. Il y a vraiment des connards partout. Et s’il voulait du mépris, il allait être servi.
Elle a vraiment cru qu’il la laisserait s’échapper aussi facilement ? C’est pas parce qu’elle fait la taille d’un enfant qu’il ne la voit pas se faufiler au travers du monde. Alors il suit et la rattrape en deux enjambées. Elle est lente, elle fuit mal, elle a vraiment aucune qualité cette fille. Et elle parle, elle piaille ? Sa voix est bien trop aigu pour qu’elle puisse réellement passer pour une adulte face au monde entier. Combien de fois ils lui ont demandé sa carte d’identité avant de la laisser entrer d’ailleurs ? C’est une question qu’il poserait bien Yelahiah. S’il trouvait que la blonde méritait juste un peu d’attention. Spoiler : Elle le mérite pas.
Et elle parle encore trop lentement, au lieu d’en venir aux faits. Il lève les yeux au ciel, elle est ennuyante. Bien plus ennuyante que la rousse qui l’accompagnait il y a encore quelques minutes. Il avait juste envie de gueuler sur une personne qui est incapable de répondre. Et ça tombe bien, la blonde est apparemment encore aussi cruche que la dernière fois où il l’a vu. D'accord, donc c’était peut-être une blague qu’elle tentait. Donc en plus de pas être capable de répondre de façon décente elle n’a pas d’humour. Pauvre fille qui devrait en finir avec la vie tant qu’il en est encore temps. “Non la mère Blythe a toujours crié sur les toits que je suis la perfection incarnée.” Et elle a terriblement raison la mère de Yelahiah. “Par contre pose peut-être la question à la tienne elle aura un avis bien tranché sur la question.” Je peux jouer à la même hauteur qu’elle si elle n’est pas capable d’entretenir ni une engueulade ni une conversation d’adulte. Ce n’est pas donné à tout le monde il faut dire. Un monologue, il faut toujours qu’elle sorte des phrases bien trop longues et pas du tout recherchées. Elle parle de chemise cliquante alors que Yele est parfaitement habillé, et il la regarde de haut en bas. Elle et son maquillage bien trop présent et sa robe qui la fait ressembler à une boule à facettes. “Je préfère payer des gens pour faire ça, t’as peut-être besoin d’un job !” Elle n’a pas l’air assez intelligente pour être capable de faire autre chose que laver des chemises. “Je salue et je vouvoie uniquement les gens que je respecte.” Donc, pas elle. “Quand on est pas trop conne on s’excuse après avoir fait une connerie comme ça.” Et elle les a pas fini ses excuses, et il n’est pas près de s’éloigner tant qu’elle n’aura pas fait de plates excuses. Il a tout son temps certes, mais déjà, il en a marre de l’entendre parler.
Je n’ai jamais été à l’aise en société. Je me suis toujours trouvée trop petite, trop chétive pour être à ma place dans des endroits bondés. J’avais sans cesse l’impression que cette dernière risquait de m’avaler. Et j’avais raison à juste titre. Il y ‘a peu de personnes qui pouvait me faire peur. Et la personne qui me faisait face en faisait partie. Sa manière de me toiser comme si je n’étais qu’un insecte, sa manière de cracher son venin, j’étais certaine d’une chose. Il serait capable de frapper une femme. Cette sous-race me terrorisait car j’avais peur qu’il m’agresse. Et à vrai dire, il était en train de le faire. Là où une personne saine d’esprit aurait sans aucun doute insulter ma personne en passant son chemin, mon interlocuteur lui cherche le conflit. Et je ne suis pas à l’aise avec les conflits. Généralement, je trouve une bonne répartie et après j’angoisse. J’angoisse parce que je suis agoraphobe et parce que ma sortie dans le monde est gâchée. Je ferme alors la bouche pour l’écouter, pour supporter les injures et sa manière de traiter les gens. “Non la mère Blythe a toujours crié sur les toits que je suis la perfection incarnée.” Je pense que vu l’égocentrisme dont faire preuve mon assaillant il ne remarque pas que je blanchis quelque peu. Blythe. Il ne me faut pas trente secondes pour comprendre qu’il s’agit du petit frère. Zeke l’avait vaguement mentionné, demeurant évasif. Mais je savais que le jeune homme n’était pas quelqu’un branché famille. Et maintenant le comportement de mon copain prenait tout son sens alors que le cadet était ainsi. Je choisis cependant de fermer la bouche. Rester mutique, me renfermant sur moi-même alors que la pression sur mon verre devient si forte et que la question ne cesse de tourner dans ma tête. “Par contre pose peut-être la question à la tienne elle aura un avis bien tranché sur la question.” La pique est basse. Très basse. Surtout quand on sait que j’avais été la première à lancer les hostilités. Mais là où j’ai regretté mes paroles à peine les mots avaient franchi la barrière de mes lèvres, que lui le pensait sérieusement. Et cela me fendait le cœur. La famille était pour moi un sujet sensible. Il ne fallait pas être un génie pour voir que mon teint était désormais pâle et que je luttais pour ne pas fondre en larmes. Le comportement de Yelahiah Blythe me brisait le cœur car vu sa manière de se tenir avec des étrangers, il devait sans doute être pire avec sa famille. Je doutais sérieusement que ses parents soient fiers de lui. Mais je préférai me taire, me contentant de faire tourner le liquide alcoolisé dans mes mains. “Je préfère payer des gens pour faire ça, t’as peut-être besoin d’un job !” Et avec quel argent ? Il n’avait plus de travail. Mes lèvres demeurèrent cependant scellées. Je restai statique, sans bouger, accueillant ses piques sans battre des cils. Même si une larme se hasarda à couler sur mes joues. Je ne voulais pas lancer de l’huile sur le feu. Je ne voulais pas perdre Ezechiel. Car le cadet serait capable de tout faire pour qu’il me quitte. Et j’avais cette peur au fond de perdre le seul homme que j’aimais sincèrement et avec qui le lien était plus profond que ce que j’avais vécu auparavant. Donc je subissais tout en silence, pleurant dans l’ombre, sentant clairement qu’il allait sans doute cracher son venin à la figure. “Je salue et je vouvoie uniquement les gens que je respecte.” Encore une fois, cela fit mal. Je n’étais pas méchante comme fille. Et je ne comprenais pas comment on pouvait être aussi méchant pour un simple verre renversé. “Quand on est pas trop conne on s’excuse après avoir fait une connerie comme ça.” S’en fut trop sans doute pour mon petit cœur. Mais il fallait remettre les choses dans leur contexte. Je souffrai d’une pathologie handicapante. Très handicapante. Et je me retrouvais fustigée sur la place publique. Mon corps commença de lui-même à trembler alors que ma main lâcha mon verre qui termina sa course au sol. « Je suis navrée. » Et je l’étais. Je ne comprenais pas la raison de cette haine viscérale envers moi mais j’étais profondément désolée. Désolée que son frère ait un quelqu’un d’aussi hautain, d’aussi mauvais dans sa vie. Désolée que ses parents qui étaient des gens biens aient un fils aussi peu reconnaissants et aussi imbus de sa personne. « Je suis désolée pour le verre. C’était une maladresse. Mais tu me fais peur. » Sans doute se réjouira-t-il de cet aveu ? J’ose le regarder. Ses yeux n’ont rien en commun avec son frère même si je discernai quelques ressemblances. « Je refuse de me battre avec toi, Yelahiah. Fais-le tout seul. » Puis, je le laissais pour venir me fondre dans la foule. Consciente du tutoiement employé, de l’aveu confessé et également du fait que j’avais employé son prénom. Sans doute allait-il me poursuivre pour reprendre ses assauts mais je n’en serai pas l’instigatrice. Uniquement pour Zeke car s’il n’avait été qu’un étranger, je l’aurai castré.
Il parle et elle se tait, voilà, ça c’est bien mieux. Il la voit se décomposer sous ses yeux, il ne sait pas à quel moment elle a décidé de fermer sa grande gueule et il s’en fiche complètement. Elle change de couleur, passe du rouge au blanc, elle ressemblerait presque à un cadavre. C’est bien ça. Ca lui va bien cette couleur. Il ne la laissera pas bouger tant qu’elle ne se sera pas excusée, vraiment. Il aurait pu dire qu’il ne la laisserait pas bouger tant qu’elle n’aurait pas sorti son chéquier pour rembourser la chemise. Mais il est dans une bonne soirée Yelahiah, il va faire sa bonne action de l’année et seulement demander des excuses. Il pique avec ses mots, il fait certainement mal. En tout cas il l’espère parce que c’est exactement ce qu’il cherche. Elle est trop facile à détruire la petite blonde, c’est pas assez marrant mais il continue quand même. Il s’occupe tant qu’Ariane est encore un peu plus loin. Elle a loupé quelque chose d’assez fun, tant pis pour elle.
Il lui fait peur, il lève les yeux au ciel. Quelle drama queen. Il est à plus d’un mètre d’elle et la seule chose qu’il utilise pour la terroriser sont des mots. Elle est ennuyante, elle n’a vraiment rien pour elle la gamine. Blablabla elle parle pour rien dire à part qu’elle flippe, elle flippait moins quand elle était à deux doigts de lui mettre une gifle après avoir seulement croisé son regard. Elle la joue victime la blonde, alors qu’elle montrait une toute autre personnalité il y a quelques minutes. C’est peut-être une grande manipulatrice ? Non elle n’a pas l’air d’être assez intelligente pour faire un truc pareil. Elle fuit, et ça le fait rire. Un rire sonore qu’il espère qu’elle entend. Elle pleure en plus, c’est le meilleur combo ça non ? Elle a refait sa soirée, elle a redonné le sourire à Yelahiah. Une belle soirée qui s’annonce, peut-être qu’il la recroisera pendant la soirée pour lui jeter son verre à la gueule. Elle pourra se mettre entièrement dans une machine à laver, elle ne manquerait sûrement à personne.