Comme souvent ces derniers temps, Leah passa la porte de l’appartement en étant passablement éméchée bien qu’armée d’un sourire dont elle ne parvenait pas à se débarrasser et qui était précisément le but de toute la manœuvre. Ressentir une once de bien-être, l’espace de quelques heures, c’était tout ce qu’elle demandait. Parce que le reste du temps, la brunette avait surtout l’impression que sa vie n’avait plus le moindre sens et même son boulot chez les pompiers ne parvenait plus à lui donner le baume au cœur qui était parvenu, durant quelques semaines, à atténuer la douleur sourde qui lui martelait la poitrine dès que son esprit n’était pas occupé. La jeune femme multipliait ses sorties, retrouvant les sensations oubliées de la vie de fêtarde qu’elle avait rangé au placard quelques années auparavant, et si elle avait toujours pris sur elle de se montrer discrète lorsque Eirlys vivait encore avec elles, désormais elle ne se sentait plus obligée de se cacher. Car si son ancienne colocataire n’aurait pas hésité à émettre le moindre jugement à voix haute, Leah savait que ce ne serait pas le cas de Lucia qui, au contraire, avait toujours tendance à éviter le conflit et à arranger les choses comme elle le pouvait. Et en ce moment, la brunette ne se sentait pas capable de gérer une discussion empreinte de reproche sans entrer dans une colère noire et au fond d’elle, elle espérait sincèrement que la jeune Whitemore se tiendrait à son comportement habituel, car elle l’appréciait trop que pour entrer dans une dispute quelconque avec elle. Si une telle pensée lui traversait l’esprit, c’était uniquement parce qu’elle n’avait déjà que trop souvent croisé les regards tristes de la petite brune, comme si celle si s’inquiétait pour elle de la voir sortir autant – et peut-être que l’alcool avait aussi sa part dans l’inquiétude de son amie. Pourtant, il n’y avait pas de quoi s’en faire ; elle s’était rarement sentie aussi bien et légère que depuis qu’elle avait décidé de lâcher prise et de ne plus s’en faire pour quoique ce soit. La vie était courte, pas vrai ? Et puisque la sienne était déjà foutue, elle ne voyait pas bien pourquoi elle devait encore s’inquiéter de la suite des évènements. Refermant la porte derrière elle bien plus fort qu’elle ne l’aurait voulu, elle laissa tomber son sac et ses clés sur la table en s’étirant dans un petit bâillement avant de remarquer la présence de Lucia dans le salon qui l’observait, mine de rien. Le fait qu’elle soit là était plutôt étrange dans la mesure où Leah était persuadée qu’elle était supposée travailler tard ce soir, mais peut-être qu’elle avait inversé. Cela dit, c’était sans importance. Se dirigeant vers la cuisine afin de se resservir un verre – elle avait peut-être quitté le bar, mais l’envie de prolonger quelque peu son état ne s’était pas vraiment dissipée – elle croisa le regard de son amie et lui adressa un sourire amusé. « Salut Lucia. Je pensais que tu travaillais aujourd’hui, t’as décidé de sécher ? » Elle haussa les épaules dans un geste qui soulignait que peu importe la réponse, elle ne jugerait pas. Portant le verre à ses lèvres, elle interrogea la brune en haussant un sourcil dans sa direction. « Excuse-moi, je t’ai pas demandé… T’en veux un ? » Désignant la bouteille d’un geste brusque, elle frappa celle-ci du dos de la main et elle tomba sur le sol dans un bruit sourd avant de s’éclater en mille morceaux, déversant son contenu partout au passage – et en partie sur elle. « Merde. » Elle se précipita vers les morceaux pour les ramasser et se coupa en attrapant l’un d’entre eux, grimaçant alors que son sang se mélangeait avec les effluves d’alcool. « Et merde. » Autant dire que la maladresse et l’état d’ébriété ne faisaient pas vraiment bon ménage.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
This is how it goes down Lucia Whitemore & @Leah Baumann
Je crois que c’est le bruit des clés qui rippent contre la porte qui me réveille. Ou alors ce sont les jurons lorsque les clés lui échappent trois fois d’affilé des mains, et qu’elle n’arrive pas à trouver le trou de la serrure, et qu’elle butte dans quelque chose, certainement l’angle de la porte. Quoi qu’il en soit, grace à ce rafus, j’ai le temps d’ouvrir les yeux, de passer un coup de brosse dans mes cheveux, et même d’enfiler un short par dessus ma petite culotte avant de me diriger vers le salon, vêtue de mon plus beau t-shirt de pyjama rose bonbon, et j’arrive tout de même avant elle dans la pièce principale de l’appartement. Je me dis que je pourrais lui préparer un verre d’eau, elle en aura besoin Leah. Elle ne me fait pas l’impression d’être une grosse fêtarde, je ne la vois pas rentrer avec un homme différent chaque fois qu’elle sort et elle ne transforme jamais l’appartement en boite de nuit, seulement, ce que j’avais décelé avant le départ d’Eirlys s’est accentué lorsque nous nous sommes retrouvées toutes les deux : elle consomme de plus en plus d’alcool, et de plus en plus souvent. Je n’arrive pas à croire qu’elle le fasse pour s’amuser, elle n’a pas l’air de s’amuser et je l’ai déjà entendue sangloter plusieurs fois, si bien que j’en déduis qu’elle est triste, qu’elle cherche à oublier quelque chose, mais je n’ai jusqu’à pas osé poser la question. Je ne me le permettrais pas, parce que je n’ai pas envie de remuer le couteau dans la plaie et que je n’ai pas envie qu’elle pense que je le juge : loin de moi l’idée, l’impulsion ou l’envie. Je ne suis pas le genre de personne qui émet des jugements, je me dis simplement que j’aimerais pouvoir faire quelque chose pour l’aider parce que je l’aime de plus en plus la brune, et que la voir ainsi me brise le coeur.
Elle m’aide en plus, et alors qu’elle pénètre dans l’appartement aussi éméchée que ce à quoi je m’attendais, je me dis que c’est injuste que je n’arrive pas à savoir comment faire pour lui renvoyer l’ascenseur et pour, à mon tour, la soulager d’une partie de sa peine. Dans un premier temps elle ne semble même pas se rendre compte de ma présence, tandis qu’elle se dirige vers la cuisine pour attraper une bouteille de vodka et s’en servir un verre. Quelqu’un d’autre aurait dit tu crois vraiment que tu as besoin d’un verre de plus ?, mais je ne suis pas quelqu’un d’autre, et je n’ai pas envie d’envoyer le mauvais message. « Salut Lucia. Je pensais que tu travaillais aujourd’hui, t’as décidé de sécher ? » Je fronce les sourcils, avant de comprendre qu’elle n’a pas la moindre idée de l’heure qu’il peut être. « Hein ? Ah si, je travaillais avec Evelyn jusqu’à 17h puis j’ai fait un extra au bar. Mais on ferme à 1h du matin... » Mais il était 3h37 lorsque j’ai regardé mon téléphone en l’entendant rentrer. Qu’a-t-elle fait ? Avec qui était-elle ? A-t-elle quelqu’un à qui parler de tout ça, de vrais proches ? « Excuse-moi, je t’ai pas demandé… T’en veux un ? » Je secoue la tête doucement sans lui répondre. Je n’aime pas les alcool forts, elle le sait. Ou en tout cas elle le sait en temps normal, là elle doit avoir oublié. Je n’ai pas le temps de répondre de toute façon qu’elle fait tomber la bouteille en tentant de me la montrer. Le bruit de verre qui s’éclate au sol me fait sursauter, mais je me reprends rapidement. « Merde. » Honteuse et confuse, elle se baisse pour ramasser les morceaux. Mais, complètement bourrée, ses gestes manquent d’assurance et je vois de là ou je suis l’entaille profonde qui se met à goutter le sang sur le parquet. « Et merde. » Rapidement je parcours la distance qui nous sépare avant de me pencher avec elle et d’attraper ses deux mains avec douceur. « Attention, tu vas te faire mal ! » Je cherche à capter son regard qui semble balayer la pièce sans réussir à se poser sur quoi que ce soit. « T’en fais pas, Eirlys est plus là, elle pourra pas crier parce que t’as réveillé le plantes... » J’esquisse un sourire complice, un sourire qui se veut rassurant et je me relève en l’entrainant avec moi, ses mains toujours à l’intérieur des miennes. « Tu veux me suivre jusqu’à la salle de bain ? Que je désinfecte ça ? » C’est plutôt profond et je m’en voudrais de la laisser aller se coucher comme ça, toute seule et blessée. Je m’en voudrais tout court de ne pas faire ce qui est en mon possible pour l’aider, avec sa blessure et avec tout ce qu’elle voudra bien me confier d’autre...
Leah n’avait même pas pensé à la possibilité que Lucia puisse se trouver là, tout simplement parce qu’elle avait cessé de s’inquiéter pour ce genre de menu détail depuis quelques temps déjà. Depuis le départ d’Eirlys en fait, qui avait été le point de départ de nouvelles habitudes dont elle ne ressentait plus le besoin de se cacher. Une part d’elle savait qu’elle allait forcément déclencher une vague d’angoisse chez la petite brune qui n’était guère habituée à la voir dans cet état, mais Leah s’était suffisamment entraînée au lever de coude que pour savoir ce qu’elle faisait. Disons simplement qu’elle avait pris une petite pause de cette vie d’oiseau de nuit qu’elle retrouvait avec plaisir, ravie d’anesthésier sa peine dès que l’occasion se présentait. Passablement éméchée, son entrée dans l’appartement se fit dans un vacarme pas possible, même si elle ne s’en rendit pas vraiment compte. Faire tomber ses clés, ça arrivait à tout le monde – une fois, pas quinze. Une fois à l’intérieur, elle sentit le regard de Lucia se poser sur elle et mine de rien, elle fit un tout droit vers la cuisine où elle décida d’ouvrir une nouvelle bouteille, histoire de prolonger un peu plus cet état de bien-être qu’elle affectionnait tant ces derniers temps. Elle salua son amie avec bonne humeur, lui expliquant qu’elle ne pensait pas tomber sur elle puisqu’elle pensait qu’elle travaillait. Quelle heure était-il exactement ? Elle n’avait pas jeté un œil à son téléphone depuis un bon moment, ça n’était pas comme si elle avait des comptes à rendre à qui que ce soit. « Hein ? Ah si, je travaillais avec Evelyn jusqu’à 17h puis j’ai fait un extra au bar. Mais on ferme à 1h du matin... » D’accord, il était donc un peu plus tard qu’une heure donc. Leah hocha la tête dans un air de compréhension et lui adressa un grand sourire. « Et tu m’attendais ? Ou tu n’arrivais pas à dormir ? » Lui demanda-t-elle avant de hausser un sourcil en lui demandant si elle désirait boire un verre avec elle. Ça lui changerait du chocolat chaud habituel, mais ça ne lui ferait pas de tord de se lâcher un peu après tout. Sans attendre sa réponse, elle fit un geste pour s’emparer de la bouteille, mais c’était sans compter sa maladresse habituelle qui se retrouvait exacerbée par son état alcoolisé qui la poussa à rater son coup et à faire s’éclater la bouteille au sol. La brune se mit à jurer en fronçant les sourcils et se précipita vers les morceaux de verre afin de nettoyer le carnage au plus vite, mais elle se coupa profondément en tentant d’en attraper un à main nue. Blasée, elle observa le sang couler sans trop de réaction, réagissant uniquement lorsque Lucia plongea sur elle en lui attrapant les deux mains avec une douceur qui la fit toutefois sursauter. « Attention, tu vas te faire mal ! » C’était déjà fait, mais Leah se garda bien du moindre commentaire, légèrement déboussolée. « T’en fais pas, Eirlys est plus là, elle pourra pas crier parce que t’as réveillé le plantes... » Lucia lui adressa un petit sourire auquel la brune aurait aimé répondre, mais elle en était bien incapable. A présent, le sang lui martelait les tempes et ses mains tremblaient relativement fort tandis que son regard ne parvenait pas à se détacher des tâches rouges qui parsemaient le sol de la cuisine, ainsi que ses mains. « Tu veux me suivre jusqu’à la salle de bain ? Que je désinfecte ça ? » La jeune femme se contenta de hocher la tête dans un petit soupir, mais en se relevant, elle se retrouva déséquilibrée et s’appuya de ses deux mains sur le plan de travail afin de ne pas tomber, laissant un petit cri de douleur s’échapper de ses lèvres. « Putain ça fait mal. » Voilà, elle avait retrouvé ses esprits – façon de parler. Sans attendre Lucia, elle se dirigea vers la salle de bain, se rattrapant à peu près à tout ce qui était sur son passage afin de conserver un équilibre précaire, sans réaliser qu’elle étalait son sang partout et que l’appartement prenait doucement des allures de scène de crime. Ouvrant la porte de l’armoire, elle attrapa de quoi se faire un pansement, levant les yeux vers Lucia dans un sourire ironique. « J’ai eu de l’entraînement avec Camden, t’en fais pas. » Un petit rire s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle pensait avec cynisme que c’était grâce à ses mauvais traitements qu’elle s’y connaissait autant en premiers secours.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
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milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
This is how it goes down Lucia Whitemore & @Leah Baumann
Elle tente de ne pas faire de bruit mais j’ai l’impression qu’ils sont quinze avec elle, il ne s’agit bien là de l’oeuvre de l’alcool. Elle est éméchée, voir complètement bourrée cela ne fait aucun doute, mais je ne m’offusque pas, je ne la juge pas non plus : en ayant côtoyé une pseudo vedette de la musique et son groupe de pop rock adolescente, j’ai déjà ramassé des gens dans un bien pire état - mon petit ami le premier - et s’il faut lui tenir les cheveux au dessus de la cuvette pendant qu’elle vomit, je le ferais sans lui en reparler le lendemain matin dans le simple but de la mettre dans l’embarras. Pourtant, cela ne veut pas dire que je ne m’inquiète pas. Je souffre du syndrome de mère Teresa, et sans vouloir être envahissante je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer qu’elle ne faisait pas ce genre de chose avant, et je ne peux m’empêcher de supposer qu’elle s’enfonce dans une spirale négative, qu’il y a quelque chose qui ne va pas sans que je n’arrive à mettre le doigt dessus. Sans Eirlys pour en discuter et puisque pour l’instant nous n’avons pas encore retrouvé de troisième colocataire, je suis livrée à moi même pour aider Leah, et j’ai peur de ne pas être à la hauteur de sa détresse.
Au moins elle a l’air de bonne humeur. J’ai connu un certain nombre de personne qui avaient l’alcool très triste, la brune au contraire donne l’air d’avoir un poid en moins sur ses épaules. Son sourire est plus large, elle semble hilare, mais je sais que ce n’est qu’artificiel. A-t-elle des gens avec lesquelles elle se sent assez à l’aise pour se confier ? Ses frère ? Ses parents ou des amies ? Elle ne ramène pas grand monde à l’appartement, et je me demande souvent s’il s’agit de pudeur ou si elle est simplement bien mal entourée. Je n’ai pas osé poser la question, pas encore. « Et tu m’attendais ? Ou tu n’arrivais pas à dormir ? » Je fronce les sourcils et je réalise que je n’ose pas lui dire qu’elle m’a réveillée. Elle a l’air si joyeuse et je n’ai pas envie qu’elle se sente mal à cette idée, si tant est que l’on puisse se sentir mal et coupable dans un état comme le sien. « Oui c’est ça, j’arrivais pas à dormir. Je venais de me relever pour allumer netflix et regarder un épisode de ma série que tu trouves ridicule. » Elle l’appelle celle où des enfants de dix ans se battent contre des créatures irréalistes, et moi, je suis déjà contente qu’elle m’ait accordé assez d’attention pour savoir de quoi ça parle.
Je refuse un verre et je me demande certainement si je ne vais pas me préparer un chocolat chaud - je n’aime pas le goût de l’alcool ou seulement celui de ces cocktails très sucrés, ce qui n’est une surprise pour personne vu mon penchant pour les friandises - lorsqu’elle interrompt ma réflexion en envoyant valser la bouteille qu’elle vient de sortir. L’odeur de l’alcool me fait instantanément tourner la tête, mais c’est elle qui me brise le coeur en s’agenouillant pour ramasser les dégâts et en se coupant profondément. Au rhum se mélange à présent du sang sur le parquet, et moi j’accoure en prenant soin d’éviter les bouts de verre puisque je suis pieds nus. Heureusement, elle se montre docile. Son état extatique s’est envolé, elle me semble à présent parfaitement apathique, et je me fais la réflexion que je la préférais souriante et joyeuse, même si c’était faux. « Putain ça fait mal. » Je me mords la lèvre et attrape doucement son avant bras. « Oui je sais... » Le sang coule sur tout le trajet jusqu’à la salle de bain, celui là même qui me semble interminable au regard du nombre de fois où elle trébuche et se rattrape à moi. Pourtant, arrivées dans la salle de bain, elle semble vouloir se débrouiller toute seule sans mon aide. « J’ai eu de l’entraînement avec Camden, t’en fais pas. » Elle a eu de l’entrainement, sauf que là elle tient à peine debout, et j’attrape doucement le désinfectant et les cotons de ses mains. Elle n’a même pas pris la bonne crème, de toute façon. « Ça m’embête pas de le faire. » Je tente de lui parler de la voix la plus douce et posée possible. Je pose ma main sur son épaule, délicatement pour ne pas la surprendre et lui faire peur. « Pourquoi tu t’assoirais pas sur le rebord de la baignoire pendant que je fais ça ? » C’est plus stable, et avec un peu de chance c’est dedans qu’elle vomira plutôt que sur mon pyjama si l’envie lui vient d’un coup. « Ton t-shirt est plein de sang, tu veux que je t’aide à l’enlever ? »
Leah sentait le poids du regard de Lucia sur elle, mais elle l’ignorait sciemment afin de ne pas gâcher la bonne humeur artificielle que l’alcool avait amené en elle à force de descendre des shots sans se soucier un instant du carnage qu’elle risquait de provoquer en rentrant chez elle dans un état pareil. Plutôt que de défier sa colocataire en lui demandant ce qu’elle observait ainsi sans un mot, elle conserva son sourire et l’interrogea sur sa présence dans l’appartement à cette heure-ci – qu’elle ne pensait pourtant pas aussi tardive – en se demandant s’il s’agissait d’un manque de sommeil ou simplement de l’envie d’être là en tant que comité d’accueil. « Oui c’est ça, j’arrivais pas à dormir. Je venais de me relever pour allumer netflix et regarder un épisode de ma série que tu trouves ridicule. » La brune hocha la tête d’un air distrait, tout occupée qu’elle était à préparer le second round de sa nuit en attrapant la bouteille d’alcool – une des seules encore remplie dans l’appartement – afin de se servir encore un verre ou deux, désireuse de prolonger l’état de bonheur factice qu’elle ressentait et qu’elle craignait de voir disparaître à tout instant. A présent, elle buvait pour s’aider à s’endormir et ne parvenait plus à trouver le sommeil dans cette aide qui devenait bien trop nécessaire pour que cela soit très sain pour elle. « Ah oui la série avec les enfants là… Tu n’as pas encore terminé depuis le temps ? » Combien d’épisodes pouvait contenir un scénario aussi improbable que celui sur lequel la série s’appuyait, sérieusement ? Leah secoua la tête dans un petit sourire avant de proposer un verre à Lucia par pure politesse, même si une part d’elle se doutait déjà de la réponse. Face à son refus, elle haussa les épaules et s’empara de la bouteille, mais son geste manqua d’adresse et elle la fit tomber au sol et elle s’éclata en mille morceaux sous son regard atterré. Sans attendre, elle plongea pour nettoyer les dégâts mais encore une fois, agir dans la précipitation en ayant les sens aussi peu affutés était une très mauvaise idée, comme le prouvait la coupure profonde qu’elle venait de se faire en grimaçant. Le sang coulait à grosses gouttes et la brunette resta quelques instants l’air hagard avant de réagir sous l’impulsion de Lucia qui s’était penchée vers elle pour l’aider à se relever. « Oui je sais... » Leah se traîna jusqu’à la salle de bain en se retenant à tout ce qui lui tombait sous la main, laissant des traînées rougeâtres un peu partout sur son passage sous les yeux empreints de tristesse de son amie. Une fois face au miroir, la jeune femme se dégagea de l’étreinte de la petite brune en lui faisant signe qu’elle était capable de se débrouiller seule, arguant que son expérience de vie avec Camden lui avait fourni l’entraînement nécessaire pour venir à bout de blessures aussi superficielles que celle qu’elle venait de se faire. Et c’était vrai ; elle avait connu pire, bien pire. « Ça m’embête pas de le faire. » Lança doucement Lucia en attrapant le désinfectant et en posant ensuite sa main sur son épaule, faisant sursauter la brunette en dépit de la douceur de ses gestes. « Pourquoi tu t’assoirais pas sur le rebord de la baignoire pendant que je fais ça ? » Leah observa la baignoire d’un regard rapide avant de secouer la tête, constatant que celle-ci commençait à vraiment lui tourner plus que de raison. « Je risque de m’étaler dedans si je fais ça. » Elle prit plutôt appui contre le lavabo, même si la position statique ne risquait pas de l’aider à aller mieux dans les minutes qui suivaient. « Ton t-shirt est plein de sang, tu veux que je t’aide à l’enlever ? » La jeune femme hocha la tête sans rien dire, se contentant de tendre les bras et de commencer à passer sa tête en-dessous du tissu, cherchant à éviter le contact entre le vêtement et la coupure de sa main qui irradiait de douleur. Trop éméchée, elle ne réalisa pas un seul instant que Lucia allait forcément tomber nez à nez avec les nombreuses cicatrices qui parcouraient son corps abîmé par des années de mauvais traitement mais surtout, avec la fine ligne blanche qui traversait latéralement son bas-ventre. Baissant les yeux, elle remarqua le regard de Lucia qui ne la quittait pas et elle comprit, posant son bras devant son ventre, le visage fermé. « C'est rien. » Anticipa-t-elle, même si tout en elle criait l'inverse.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
This is how it goes down Lucia Whitemore & @Leah Baumann
« Ah oui la série avec les enfants là… Tu n’as pas encore terminé depuis le temps ? »« Y’a plusieurs saisons, tu sais, le principe d’une série. » J'esquisse un sourire amusé dénué de toute trace de moquerie. Au moins elle sait de quoi je parle et, peu habituée à ce qu’on me porte un peu d’attention je m’en contente largement. Eirlys était trop absorbée par ses propres combats pour réellement tenter de se lier à nous et je ne le lui reproche pas, mais c’est agréable que de vivre avec quelqu’un qui tente réellement de créer un lien. C’est ce que Leah fait, elle le fait même avec une insistance qui parfois, souvent, me désarçonne et me brusque, mais elle a rapidement gagné ma confiance et pris une place important dans mon quotidien et si je peux me le permettre, dans ma vie. J’ignore la façon dont elle me voit, mais ce que je sait c’est que je ne regrette pas de m’être battue contre notre ancienne colocataire pour me laisser prendre une troisième personne, je ne regrette pas la spontanéité qui m’a poussée à offrir cette place à Leah et je ne regrette pas la façon dont nous nous sommes rencontrées : sans ça j’aurais pu continuer à me cacher, prétendre que tout va bien et elle n’aurait jamais rien su de Lawrence et de mes combats puisque je n’en parle que peu, mais j’ai conscience que de m’être ouvert à quelqu’un, à elle, m’aide à avancer un peu tous les jours. Elle est la première à avoir détecté un changement en moi lorsque Swann est entré dans ma vie, et elle est la première à laquelle j’ai eu envie de confier que nous nous étions embrassés. Je l’ai réveillée en rentrant en sautillant comme une puce pour le lui raconter sur le champ, et je sais qu’elle était sincèrement heureuse pour moi. Elle est restée pudique, elle s’est contenté de me plaisanter en me disant qu’elle me l’avait dit et qu’elle avait toujours raison, mais partager mon allégresse avec elle m’a semblé naturel, comme si elle faisait partie de ma vie depuis des années.
Alors cela ne me dérange pas qu’elle m’ait réveillée. Je ne lui en veux pas de lutter avec ses propres démons et de le faire à travers une consommation accrue d’alcool et un rythme de vie effréné. Je suis simplement pénée qu’elle ne partage pas sa peine avec moi, persuadée que je pourrais l’alléger d’une partie de son fardeau. Je ne lui en veut pas de casser cette bouteille et de couvrir le sol de verre et de vodka, et cela ne me dérange pas de m’occuper d’elle, comme je le lui assure dans la salle de bain. « Je risque de m’étaler dedans si je fais ça. » Elle marque un point et, plissant les lèvres et réfléchissant, je la laisse se contenter de s’adosser contre le lavabo. « C’est bon, tu tiens là ? » Doucement j’attrape sa main, et je tapote doucement le coton imbibé de désinfectant contre sa blessure. Pour l’autre main, dans laquelle deux gros morceaux de verres se sont fichés, j’attrape une pince à épiler et je les retire, avant d’appliquer le même traitement. « Je suis désolée, je sais que ça fait mal. » Je la vois grimacer et ça me brise le coeur, assez pour que je m’excuse alors que je ne fais rien d’autre que m’occuper d’elle. Je fouille le meuble de la salle de bain à la recherche de compresse et de bandages : ma mère s’est assurée que je possède chez moi absolument tout le matériel de premiers secours. Doucement, je bande ses blessures avant de regarder son t-shirt plein de sang et d’alcool. Je lui propose de l’enlever et l’aide à le passer au dessus de sa tête en priant pour qu’elle ne perde pas équilibre, je ne suis pas certaine d’être capable de la soutenir, mais lorsqu’il tombe à terre mon regard est attiré par la fine cicatrice blanche le long de son abdomen. Pas les autres qui parsème son corps : je devine qu’il s’agit d’une résultat de sa maltraitance, juste celle là. Parce que je ne suis pas médecin mais je ne suis pas idiote et surtout ma mère possède la même, résultat de son second accouchement, Hannah avait décidé d’être casse pied dès le départ. Elle a subi une césarienne et mon coeur se serre. A-t-elle abandonné un enfant ? Perdu un enfant ? Je n’ose imaginer la peine incommensurable qui doit être la sienne et je me demande si c’est lié à son comportement de ces dernières semaines, et je me fustige d’avoir été aussi aveugle et autocentrée. « C'est rien. » Je relève les yeux vers elle, confuse de m’être attardée sur sa cicatrice qu’elle préfère certainement masquer. Voilà pourquoi je ne l’ai jamais vue sans un maillot de bain taille haute ou une pièce, alors je choisi de l’ignorer. « De quoi tu parles ? » Je hausse les épaules et fais comme si de rien n’était : j’aurais voulu qu’elle fasse ça, s’il s’agissait de moi. « On va te nettoyer. C’est à se demander si tu buvais avec ta bouche ou avec ton nombril et tout ton torse ce soir. » Elle empeste l’alcool en plus des traces de sang, et j’esquisse un sourire avant d’attrapper un gang que je passe doucement sur son corps.
Demain, je lui offrirai la possibilité de discuter de ce dont j’ai vu. Pas ce soir. Elle n’a besoin que d’affection et d’un peu d’aide pour être plus propre, alors je m’y emploie. Lorsqu’elle a - un peu - meilleure mine, j’ôte mon propre t-shirt de pyjama pour le lui tendre en masquant ma mince poitrine de mon bras droit. Elle doit se sentir mal, exposée de la sorte, plus vulnérable que jamais, et je n’ai pas envie qu’elle subisse ça une minute de plus. « Prends ça. » J’estime qu’elle peut tenir debout quelques secondes et je me retourne pour récupérer le premier t-shirt qui me tombe sous la main dans la panière de linge sale et l’enfiler. « Je propose qu’on te mette au lit maintenant, t’en dis quoi ? »
« Y’a plusieurs saisons, tu sais, le principe d’une série. » Leah hocha la tête d’un air absent, pas vraiment dans l’état d’esprit de faire la causette plus longtemps sur un sujet aussi lambda qu’une série pour les enfants, même si Lucia semblait y tenir. A la place, elle chercha à s’emparer de la bouteille d’alcool qui lui permettrait de prolonger le brouillard apaisant dans lequel elle se trouvait actuellement, suffisamment pour réussir à trouver le sommeil sans que son esprit ne parvienne à déjouer les obstacles de la brume afin de rappeler les souvenirs douloureux à son esprit, du moins l’espérait-elle. Mais la bouteille termina sa course au sol au lieu de finir dans son verre et dans un geste brusque, Leah parvint à aggraver la situation en étalant son sang partout en plus de l’alcool qui s’écoulait déjà entre les jointures du carrelage de la cuisine. Comme obnubilée par ce rouge qui se mélangeait par spirales dans le liquide transparent, la brune mis quelques secondes de trop à revenir à elle avant d’adresser un regard perdu à Lucia et de finalement la suivre en direction de la salle de bain. La douleur, elle la sentait, mais celle-ci était étouffée par la sensation que lui offrait son état d’ébriété et rien que pour ça, la jeune femme se félicita de ne pas s’être arrêtée quelques heures plus tôt. Consciente du regard inquiet de la jeune femme sur elle, Leah tenta de s’en sortir par elle-même – en refaisant la déco de l’appartement avec son sang par la même occasion – afin de lui prouver qu’elle allait bien, mais son équilibre précaire et ses grimaces contredisaient ce qu’elle s’appliquait pourtant à démontrer. « C’est bon, tu tiens là ? » La brunette hocha la tête, même si tenir n’était pas exactement le terme adéquat alors que tout vacillait autour d’elle dès qu’elle se concentrait un peu trop sur quelque chose, déclenchant au passage un mal de tête qui ne lui disait rien qui vaille. Soufflant légèrement, elle reporta son attention sur les gestes empreints de douceur de son amie qui désinfectait sa blessure avec des gestes précis, retirant au passage des bouts de verres qui étaient restés dans sa peau. « Je suis désolée, je sais que ça fait mal. » En effet, mais la brune avait connu pire, littéralement. Finalement, elle lui banda la main et l’aida à enlever son t-shirt, chose qui n’interpella pas Leah avait de sentir le regard insistant de son amie sur un endroit qu’elle aurait préféré ne pas exposer, mais il était trop tard. Rapidement, elle précisa que ce n’était rien, même si son ton et sa voix enrouée indiquaient clairement le contraire. « De quoi tu parles ? » L’ombre d’un sourire se dessina sur les lèvres de la jeune femme qui lui jeta un regard reconnaissant, pas vraiment prête à parler de ça ce soir, surtout pas quand l’alcool anesthésiait ses sens et qu’elle ne se sentait pas elle-même. « On va te nettoyer. C’est à se demander si tu buvais avec ta bouche ou avec ton nombril et tout ton torse ce soir. » Un soupir s’échappa des lèvres de Leah qui se demanda si cette question nécessitait réellement une réponse, consciente que son état était déplorable et qu’elle devait avoir l’air bien pire qu’elle ressentait actuellement. « La tequila ça s’imprègne plutôt vite. » Justifia-t-elle dans un petit rire nerveux avant de frissonner en sentant le contact du gant sur son corps, là où Lucia s’efforçait de nettoyer les traînées rougeâtres. « Prends ça. » Finalement, la petite brune lui tendit son propre haut et Leah l’accepta d’un signe de tête, pas vraiment à l’aise de rester exposée ainsi. Elle se sentait vulnérable, presque comme si elle était nue, car chaque cicatrice était le témoin silencieux de ce qu’elle avait traversé au cours des dernières années. Des évènements dont elle acceptait de parler, et d’autres qu’elle préférait garder sous silence, pour l’instant. « Merci. » Elle le passa rapidement, prenant soin de ne pas accrocher le bandage de fortune avant de reporter son attention sur Lucia, ne sachant quoi ajouter dans cette situation relativement humiliante. « Je propose qu’on te mette au lit maintenant, t’en dis quoi ? » Leah se sentait exténuée, mais pas vraiment prête à fermer les yeux. Cela dit, Lucia n’avait pas à continuer de s’occuper de la sorte et elle ne tenait pas à être un fardeau pour elle, il s’agissait simplement d’une cuite un peu plus violente qu’à l’ordinaire. « Je vais me mettre un peu dans le fauteuil avant si ça ne t’embête pas, tu peux continuer ta série si tu veux par contre, ça ne me dérange pas. » Souffla-t-elle en se dirigeant déjà vers le salon, peu désireuse de retrouver la solitude aussi rapidement.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
This is how it goes down Lucia Whitemore & @Leah Baumann
Mes yeux se perdent un instant de trop sur sa cicatrice. C’est humain, cela ne part pas d’un mauvais sentiment et je ne suis même pas du genre voyeur, seulement elle est là et, contrairement à toutes les autres qui marquent son corps, je l’explique bien facilement. Elle a été enceinte Leah, elle a accouché d’un enfant par césarienne, un enfant qui, de toute évidence ne fait plus partie de sa vie. J’aimerais ne pas m’imaginer le pire, mais je vois difficilement quelle autre explication trouver à tout ça. Elle traversait une séparation difficile quand je l’ai rencontrée. Etait-ce à cause de l’histoire tristement banale de la mort d’un enfant qui finit par séparer un couple ? Je maudirais le destin si c’était le cas : Leah n’avait-elle pas affronté assez d’épreuves dans sa vie ? Je tente de chasser toutes ces questions, consciente que cela ne me regarde pas et que Leah m’en parlera plus tard si elle en a envie, pas du tout si c’est trop douloureux, et je n’ai pas l’intention de tenter de lui mettre la pression.
Alors je change de sujet, j’attrape un gant pour tenter d’enlever les quelques traces de sang et l’alcool qui imbibe sa peau pour qu’elle passe une un peu meilleure nuit, même si l’idéal serait qu’elle prenne une douche. Sauf qu’elle ne tient plus debout, alors ça attendra demain. « La tequila ça s’imprègne plutôt vite. » Je hoche la tête doucement. « Je te crois sur parole. L’odeur me donne envie de vomir, j’ai jamais essayé. » Je n’ai jamais réellement bû rien d’autre que des bières, mais je préfère le cidre, et des cocktails ultra sucrés pour me donner une contenance en soirée : le goût de l’alcool m’est désagréable, dans l’ensemble. Une fois qu’elle est plus ou moins propre, je lui tends mon propre t-shirt sans hésiter : je sens qu’elle n’est pas à l’aise ainsi dévoilée, et cela ne me dérange pas de le lui donner. Je me dissimule derrière moi bras avant de fouiller la panière de linge sale à la recherche de quelque chose à enfiler. Le t-shirt que je trouve sens la transpiration, j’ai l’impression de sentir moi aussi l’alcool en étant dans la même pièce qu’elle mais tant pis, je me doucherais quand elle dormira. « Merci. »« Dis pas de bêtises, c’est normal... » Je ne reparle pas des cicatrices, je ne reparle pas de sa blessure, je me contente de lui proposer de la conduire pour sa chambre pour qu’elle puisse enfin se laisser tomber sur son lit, mais elle semble entendre les choses autrement. « Je vais me mettre un peu dans le fauteuil avant si ça ne t’embête pas, tu peux continuer ta série si tu veux par contre, ça ne me dérange pas. » Ah. Ma série. Ma série que je n’étais pas du tout en train de regarder avant qu’elle n’arrive puisque je dormais profondément. Je n’ose pas le lui dire cependant, j’acquiesce doucement de la tête avant de la conduire au salon, lui servant toujours de béquille pour qu’elle ne bute pas sur le premier obstacle et s’étale de tout son long, puisque son sens de l’équilibre semble sérieusement compromis.
Je la dépose doucement sur le canapé, avant de rester là quelques secondes, les bras ballants le long du corps. « J’avais éteins la télé. Mais de toute façon je vais d’abord nettoyer le petit accident, reste là. » De toute façon l’appartement n’est pas assez grand pour que ne puisse pas lui parler et la surveiller depuis l’espace cuisine. J’attrape un balais, la pelle et la petite balayette dans le placard à produit ménager et accessoires d’entretiens, avant d’enfiler une paire de basket entreposées dans l’entrée pour ne pas me couper. Je me diriger vers la cuisine et j’entreprends de rassembler les bouts de verres qui trempent dans une flaque de vodka et, en souriant, je m’adresse à elle. « Je sais pas comment tu fais pour boire ça. Rien que l’odeur de l’alcool me dégoute. » S’il n’est pas noyé dans un litre de jus de fruits sucré. « Tu vas où quand tu sors comme ça ? » Je lui jette un oeil, pour vérifier qu’elle n’est pas encore endormie sur le canapé. Je tente de lui faire la conversation pour lui renvoyer l’impression d’un semblant de normalité, pour qu’elle ne soit pas assommée par les sentiments, par la détresse ou je ne sais quoi. « Tu sors avec des potes ? » Je ne les ai jamais rencontré les amis de Leah, n’ose-t-elle pas les ramener à l’appartement ?
Leah s’en voulait de s’être montrée aussi imprudente, aussi distraite, montrant ainsi une partie d’elle à Lucia qu’elle aurait préféré ne pas encore dévoiler, rendant la chose trop réelle maintenant que même sa colocataire savait ce qu’il s’était passé – ou le devinait, plutôt. Ce genre de cicatrice n’offrait pas beaucoup d’alternatives et il était évident que la petite brune devait se douter de ce qu’elle représentait, même si aucun mot de plus ne sortit de sa bouche, en dépit du regard triste qu’elle posait sur elle dès qu’elle relevait les yeux dans sa direction. La brunette lui était reconnaissante de ne pas poser de questions maladroites, car elle ne savait même pas comment elle aurait réagi si tel avait était le cas. Avec colère, très probablement. Ce sentiment de haine traversait chaque parcelle de son corps depuis plusieurs mois, et même le visage doux et innocent de son amie ne parvenait pas à adoucir le feu qui lui brûlait les veines et décuplait son agressivité sur des sujets qui ne l’auraient même pas heurté autrefois. Elle ne connaissait que trop bien cette sensation pour l’avoir ressentie à sa sortie de l’hôpital près de deux ans plus tôt, et celle-ci était uniquement guidée par l’injustice qu’elle ressentait à son propre égard. L’injustice d’avoir été la cible d’un pervers narcissique violent, l’injustice d’avoir abandonné son travail et son appartement pour un homme qui ne s’était pas montré présent au pire moment de sa vie, l’injustice d’avoir perdu son enfant alors qu’il représentait l’espoir que son existence prenne un nouveau tournant, enfin. Mais cet espoir s’était envolé, et il ne lui restait désormais plus rien sur quoi se reposer. « Je te crois sur parole. L’odeur me donne envie de vomir, j’ai jamais essayé. » La jeune femme hocha la tête, consciente que l’alcool n’avait jamais été quelque chose par lequel Lucia se trouvait attirée. Fermant un instant les yeux, elle apprécia le contact de l’eau froide sur sa peau, réalisant à quel point il était agréable qu’on s’occupe ainsi d’elle. Son amie était là pour elle, et tout ce qu’elle trouvait à faire c’était de redécorer l’appartement d’hémoglobine et d’alcool… Elle avait vraiment touché le fond. « Dis pas de bêtises, c’est normal... » L’ombre d’un sourire se dessina sur les lèvres de Leah qui se releva tant bien que mal après avoir passé le t-shirt de la brune, décidée à tout sauf à retrouver la solitude de son lit. « C’est peut-être normal pour toi, mais crois moi quand je te dis que tout le monde n’est pas aussi gentil que toi Lucia. » Elle se dirigea vers le salon en se servant de la jeune femme comme appui – la tête lui tournait encore beaucoup et une migraine atroce se profilait à l’horizon – en lui proposant de continuer sa série si elle le voulait – ça n’était pas ce qui risquait de la déranger, ses paupières étaient déjà lourdes. « J’avais éteins la télé. Mais de toute façon je vais d’abord nettoyer le petit accident, reste là. » Quelle jolie façon d’interpréter la débâcle de la cuisine, elle avait presque rendu ça poétique. « T’es pas obligée, je peux le faire demain… » Lança Leah en jetant un œil dans sa direction avant de grimacer en portant une main à sa tempe, sachant que Lucia n’en ferait qu’à sa tête de toute façon. Posant sa tête sur le dossier du fauteuil, elle se laissa aller à la torpeur que lui offrait encore l’alcool tout en observant son amie, le regard un peu hagard. « Je sais pas comment tu fais pour boire ça. Rien que l’odeur de l’alcool me dégoute. » Leah haussa légèrement les épaules, non pas que la petite brune puisse le voir de là où elle était. « Je bois pas parce que ça a bon goût. » Précisa-t-elle, sachant que la naïveté de son amie risquait de provoquer l’appréhension la plus totale face à cette réponse pleine d’honnêteté. « Tu vas où quand tu sors comme ça ? » La question était vaste, sa réponse le serait d’autant plus. « Ici et là, dans des bars où j’aime aller. » Là où elle pouvait boire sans se poser trop de questions. « Tu sors avec des potes ? » Leah hésita un instant, persuadée que la vérité n’était pas vraiment la bonne démarche et qu’elle ne ferait qu’inquiéter Lucia, mais elle détestait le mensonge et il aurait été hypocrite de répondre à côté juste pour éviter un interrogatoire dans les règles. « Non je sors seule, mais parfois je tombe sur de vieilles connaissances. » L’absolue vérité, surtout lorsqu’elle revenait au MacTavish, là où elle avait travaillé tant d’années.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
This is how it goes down Lucia Whitemore & @Leah Baumann
« C’est peut-être normal pour toi, mais crois moi quand je te dis que tout le monde n’est pas aussi gentil que toi Lucia. » Je fronce les sourcils et je me contente de hausser les épaules. Je crois que je préfère ma réalité, celle ou ceux que je fais n’a rien de fantastique, ou il s’agit simplement de ce que tout le monde devrait faire. Leah est mon amie qui plus est, je ne pourrais me regarder dans un miroir si j’étais restée dans mon lit en prétendant ne pas l’entendre rentrer. Je ne réponds rien puisque je ne veux pas qu’elle interprète ma sollicitude comme de la pitié à cause de cette cicatrice que j’ai aperçu, au contraire, je mets un point d’honneur à agir comme si tout était normal, comme si je n’étais qu’une jeune femme en train de s’occuper d’une amie qui a trop bu.
Pourtant je n’en ai pas l’habitude. J’ai souvent aidé Lawrence dans cet état mais je redoutais ces mots pouvant le rendre agressif et un peu brut. J’avais toujours la boule au ventre lorsque j’entendais la clé tourner dans la porte après une certaine heure puisque s’il n’a jamais levé la main sur moi, l’alcool le rendait plus virulent encore et le privait de toute tendresse. Alors pour cacher mon malaise, je la dépose sur le canapé avant de trouver de quoi m’occuper et je choisis de joindre l’utile au vital : nettoyer le verre et l’alcool qui jonchent le sol de la cuisine. « T’es pas obligée, je peux le faire demain… » D’ici demain, l’odeur de vodka se sera incrustée et je n’ai pas envie d’avoir l’impression de vivre dans un bar. « Ça me dérange pas. » La vérité c’est que cela me dérange moins que de laisser les choses comme ça, mais je ne veux pas culpabiliser alors je me contente de respirer par la bouche pour ne pas que l’odeur de l’alcool me donne des haut le corps. « Je bois pas parce que ça a bon goût. » Sans relever la tête vers elle je fronce les sourcils. Je réfléchis à sa réponse en rassemblant les bouts de verre, avant de les vider dans la poubelle de déposer la serpillère par terre en la déplaçant du bout du pied. « Mais pourquoi alors ? » Je n’aime pas l’alcool : il ne me viendrait pas à l’esprit de me forcer à en boire autant. Je me force à prendre un verre lorsqu’il est noyé dans une tonne de jus de fruit, mais jamais je n’atteindrai l’ivresse. « Ici et là, dans des bars où j’aime aller. » En tentant de ne pas penser à l’alcool qui colle à mes doigts, j’essore la serpillière avant de recommencer à nettoyer le sol. « Non je sors seule, mais parfois je tombe sur de vieilles connaissances. » Je reste perplexe quelques secondes. Je sors une serpillière propre pour passer un dernier coup, avant de la rejoindre au salon. « Tu sors seule ? » Je me pose sur le fauteuil, la laissant s’étaler de tout son long sur le canapé. « Tes amis n’aiment pas ce genre de soirées ? » Je ne pourrais pas leur en vouloir puisque moi même, je n’en raffole, et le mot est faible. « Tu sais que tu peux les inviter ici parfois hein ? Moi ça ne me gène pas, faut pas que t’aies peur de ça en tout cas. » Je mets toute la bienveillance que je possède dans mon ton, et je la couve d’un regard affectueux. « Je sais que j’ai pas l’air très fun et que je sors pas du tout, mais ça me dérange pas d’avoir du monde à l’appartement. Ni de rencontrer ton entourage. » J’ai surtout à coeur qu’elle se sente chez elle dans notre appartement. « Tu veux un verre d’eau ? Quelque chose à manger ? Je me suis fait des pâtes carbonara avant d’aller me coucher et il en reste un peu, je me te les réchauffer. »
Egale à elle-même, Lucia agissait à la perfection en restant calme et en disant ce qu’il fallait tout en ignorant l’éléphant au milieu de la pièce, à savoir la cicatrice que Leah avait dévoilée en oubliant l’espace d’un instant qu’elle était là – un fait suffisamment rare pour être souligné. La brune se doutait que son amie avait deviné et elle la remercia intérieurement de ne pas poser la moindre question à ce sujet, car elle aurait été bien incapable de tenir cette conversation, surtout dans son état actuel. L’air morose et un peu pâle, la jeune femme se laissa guider jusqu’au fauteuil où elle se laissa tomber, ravie de glaner encore quelques minutes du temps de Lucia avant de se retrouver à nouveau seule avec ses pensées. Elle observa son amie commencer à nettoyer les conséquences de sa maladresse et une moue étira quelque peu son visage tandis qu’elle lui assurait qu’elle pourrait nettoyer elle-même demain. Elle l’aurait bien fait avant, mais quelque chose lui disait qu’elle risquerait d’empirer les choses si elle se retrouvait dans une position autre qu’horizontale. « Ça me dérange pas. » Peut-être était-ce un énorme mensonge, mais Lucia était plutôt douée pour donner l’impression que tout lui faisait plaisir, même se retrouver à nettoyer de l’alcool et du sang à trois heures du matin. « Je te revaudrai ça. » Lança la brune d’une petite voix, pas vraiment à l’aise avec l’idée de rester allongée sur le canapé pendant que son amie se retrouvait à nettoyer ses conneries. La jeune Whitemore s’interrogea sur les raisons qui la poussaient à apprécier autant l’alcool, pas vraiment au courant de ce que traversait Leah en ce moment. La brunette lui expliqua qu’elle ne buvait pas parce qu’elle aimait le goût que ça avait, et cette réponse déclencha immanquablement une lueur d’incompréhension dans le regard de la petite brune qui fronça les sourcils sans pour autant se détourner de la tâche qu’elle s’était imposée. « Mais pourquoi alors ? » Oh, Lucia. Un fin sourire étira les lèvres de Leah qui laissa sa tête retomber mollement contre un énorme coussin, toujours aussi étonnée de la naïveté dont faisait parfois preuve son amie. C’était adorable et elle l’enviait beaucoup tout en espérant que la jeune femme garderait cet esprit aussi longtemps que possible. « Pour l’effet que ça me procure. » Si Lucia ne buvait jamais, elle ne pouvait décemment pas savoir de quoi elle parlait. « Du moins quand j’arrive à rester dans la limite du raisonnable, pas comme ce soir donc. Ce soir est un mauvais exemple. » Précisa-t-elle en levant un index en l’air qui retomba aussi vite, son bras lui donnant l’impression de peser deux tonnes. « Tu sors seule ? Tes amis n’aiment pas ce genre de soirées ? » Que dire ? « Disons que mon entourage est un peu… dispersé en ce moment. » Oh, elle savait qu’elle pouvait compter sur les quelques personnes qui composaient son cercle restreint, mais loin d’elle l’envie de les convier à ses têtes à têtes avec elle-même. Elle ne se considérait pas de bonne compagnie en ce moment et une part d’elle craignait d’être jugée s’ils la voyaient dans cet état. Bien entendu, Lucia ignorait qu’elle se rendait régulièrement au bar pour y rechercher le sentiment de légèreté que lui procurait l’alcool et non pas pour y faire la fête comme elle devait se l’imaginer. « Tu sais que tu peux les inviter ici parfois hein ? Moi ça ne me gène pas, faut pas que t’aies peur de ça en tout cas. Je sais que j’ai pas l’air très fun et que je sors pas du tout, mais ça me dérange pas d’avoir du monde à l’appartement. Ni de rencontrer ton entourage. Tu veux un verre d’eau ? Quelque chose à manger ? Je me suis fait des pâtes carbonara avant d’aller me coucher et il en reste un peu, je me te les réchauffer. » Leah laissa planer un silence de quelques secondes avant de passer une main fatiguée dans ses cheveux et d’éclater en sanglots, sans pouvoir rien répondre. Était-ce le trop plein d’émotions accumulées au cours de ces dernières semaines ou tout simplement la gentillesse totalement désintéressée de Lucia, elle l’ignorait. L’alcool aidant, ses barrières tombaient et avec elles, les larmes ressortaient après un trop long moment à être contenues par la brune qui cherchait encore à se voiler la face sur son mal-être. « … Désolée. » Renifla-t-elle en essuyant ses yeux du revers de la main, aggravant d’avantage son air de panda apeuré ; elle avait vraiment touché le fond cette fois-ci, il était temps qu’elle se reprenne avant que Lucia ne se demande s’il ne fallait pas alerter ses frères ; tout mais pas ça.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
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« Je te revaudrai ça. » Elle n’est même pas obligée de dire ça et, à vrai dire, je ne vois pas du tout les choses comme ça. Je ne fais pas les choses pour que l’on me les retourne, j’agis comme j’agis simplement parce qu’il me semble naturel d’aider les autres, surtout ceux auxquels je tiens, et parce que ne pas agir me choquerait bien plus. Je ne fais certainement pas ça pour qu’elle me doive une faveur ou en espérant qu’un jour elle me tende la main à son tour parce que j’en ai besoin. Premièrement elle l’a déjà fait, rien ne l’obligeait à s’arrêter pour une inconnue en train de pleurer sous un abribus, ni même à accourir quand je l’ai appelée dans ce bar et encore moins à tenter de comprendre mes blessures pour m’aider à les guérir. J’ai l’impression qu’elle fait bien plus pour moi que ce qu’elle me laisse faire pour elle, et je me sens presque gênée qu’elle prenne la chose comme ça. « Faut pas vraiment, je te jure. » Demain, quand elle ira mieux, je lui proposerai si elle le souhaite de faire des pancake, et on sera quittes, aussi facilement que ça. En y réfléchissant bien je refuse qu’elle me soit redevable, lorsqu’elle sera gentille et altruiste avec moi, je ne pourrais m’empêcher de me demander si c’est parce qu’elle pense me devoir quelque chose.
Au contraire, j’aimerais même pouvoir l’aider plus que je ne le fais déjà. Pourquoi boit-elle à outrance si elle n’aime pas le le goût ? Je ne juge pas et ne veut pas paraître trop curieuse, mais l’idée qu’elle soit malheureuse me fait beaucoup de peine. « Pour l’effet que ça me procure. » Je fronce les sourcils avant de terminer de nettoyer le verre et la vodka, sommairement tout du moins, on fera le reste demain. « Du moins quand j’arrive à rester dans la limite du raisonnable, pas comme ce soir donc. Ce soir est un mauvais exemple. » Je m’installe sur la fauteuil en face du canapé dans lequel elle est allongée, tentant de comprendre ce qui l’empêche de prendre soin d’elle, ce qui lui fait ressentir le besoin de se mettre dans ces états là. « Et tu te sens comment ? » La question qui me brûle les lèvres c’est plutôt ”pourquoi as-tu besoin de te sentir comme ça” mais je juge que ce serait indélicat et trop brutal. Je n’ai pas à la bousculer pour satisfaire ma curiosité, ce serait mal. « Disons que mon entourage est un peu… dispersé en ce moment. » Je pose les yeux sur elle, et elle me brise le coeur. Elle hésite sur le dispersé et moi je comprends qu’elle se sent seule. Je tente de la réconforter, de lui dire qu’elle peut faire venir du monde à l’appartement et que je peux être fun quand j’en fais l’effort. J’essaye de faire tout pour lui remonter le moral.
Mais visiblement, je m’y prends comme un manche puisque mes mots ont l’effet inverse de celui escompté. Elle fond en larmes et moi je me relève de mon fauteuil en un bon en me maudissant et en me demandant ce que j’ai fait de mal pour qu’elle soit dans cet état là. « … Désolée. » Je ne supporte pas de la voir si mal, et je m’approche d’elle doucement, sans la brusquer. « Mais non c’est moi qui suis désolée. »”Si tu t’excuse sans savoir pourquoi tu le fais ça n’a aucune valeur Lucia.” je crois encore entendre la voix de ma mère et sa litanie, reprise par la suite par Hannah qui a toujours mis la blonde sur un piédestal. « J’ai dit quelque chose de mal ? Faut pas t’excuser tu sais, je crois que t’es surtout fatiguée. » Je sais qu’il ne s’agit pas que de ça, mais je préfère lui laisser le choix de prétendre le contraire. « Vraiment, t’es sûre que tu veux pas aller te coucher ? Ou même que je t’amène une couverture pour que tu t’installes sur le canapé et que tu dormes là ? On discutera demain. » Quand ses sentiments seront moins décuplés et sa chair moins à vif. « Je tombe de fatigue de toute façon. » Je préfère remettre la faute sur moi mais, soit dit en passant, ce n’est pas vraiment un mensonge.
Leah le pensait en disant qu’elle lui revaudrait ça, tout simplement parce qu’elle n’aimait pas se retrouver dans une telle position de vulnérabilité. C’était elle qui prenait soin de son entourage, pas l’inverse. Pourtant, les nombreuses épreuves que la vie avait mis sur son chemin avait fait en sorte de renverser cette tendance un nombre incalculable de fois et la brune ne voulait tout simplement pas se sentir redevable, même si c’était envers Lucia. « Faut pas vraiment, je te jure. » Elle savait qu’elle aurait réagi pareil à sa place et sans doute que les mêmes paroles seraient sorties de sa bouche, mais en étant de l’autre côté, elle désirait agir comme si cet évènement n’allait plus se reproduire et que Lucia n’avait pas à se poser en sauveuse dès qu’elle merdait, comme aujourd’hui. Ce n’était pas son rôle, loin de là. Elle avait immédiatement considéré la petite brune comme une sorte de sœur que la vie aurait mis sur sa route et à son sens, c’était à elle de se montrer présente. Pas l’inverse. « T’es un ange tombé du ciel, tu peux tout m’avouer tu sais. Ça restera entre nous. » Souffla-t-elle en fermant les yeux, son discours légèrement influencé par la quantité d’alcool qu’elle avait ingéré avant de rentrer chez elle. Tandis que Lucia continuait de nettoyer le sol, elle s’interrogea sur les raisons qui poussaient Leah à consommer cette boisson pour laquelle elle n’avait aucune attirance. Lorsqu’elle lui répliqua qu’elle buvait pour les effets et non pour profiter du goût de l’alcool, elle vit que sa réponse avait déclenché davantage de questions que de réponses. La naïveté de la jeune femme était touchante, surtout en ce moment. Elles n’auraient pas pu être plus différentes en cet instant et pourtant, elles parvenaient à se rapprocher davantage. « Et tu te sens comment ? » Lucia s’était installée dans le fauteuil d’en face et elle l’observait, conservant sa mine dubitative face au discours brumeux de la brunette. « Quand tu bois beaucoup, tu te sens grisée. Tu perds en inhibition et soudainement, c’est comme si tous tes problèmes n’avaient plus la moindre importance sur le moment. Ça apporte un sentiment de légèreté, de bien-être. Enfin, jusqu’au retour fracassant à la réalité. » Marmonna-t-elle en portant une main à son crâne tout en grimaçant, sentant ladite réalité frapper violemment sur ses tempes. Lucia lui demanda ensuite pourquoi elle sortait seule et lui proposa de faire venir du monde à l’appartement si le cœur lui en disait, et toute cette sollicitude provoqua une montée d’émotions que Leah fût tout simplement incapable de contrôler. Cela faisait trop longtemps qu’elle gardait tout pour elle, qu’elle s’efforçait de donner le change en prétendant que tout allait bien alors que son mal-être ne faisait qu’empirer, et le résultat était là ; elle fondit en larmes sous le regard impuissant de la brune qui se leva pour se diriger vers elle alors qu’elle s’excusait en secouant la main, comme si elle était prête à se reprendre dans la seconde. « Mais non c’est moi qui suis désolée. » Pour quelle raison ? Elle n’avait rien fait, à part se montrer présente pour elle, comme à chaque fois. « J’ai dit quelque chose de mal ? Faut pas t’excuser tu sais, je crois que t’es surtout fatiguée. » Leah secoua la tête en passa une main sur son visage, tentant d’essuyer les larmes qui refusaient de s’arrêter de couler. Une vraie fontaine. « Non, pas du tout… C’est pas toi. » Elle lui adressa péniblement un sourire avant de fermer les yeux un instant pour se concentrer sur sa respiration, c’était le seul moyen qu’elle connaissait pour se calmer. « Vraiment, t’es sûre que tu veux pas aller te coucher ? Ou même que je t’amène une couverture pour que tu t’installes sur le canapé et que tu dormes là ? On discutera demain. Je tombe de fatigue de toute façon. » Leah hocha la tête en se redressant, soudainement épuisée. Elle refusait de continuer de se donner en spectacle de la sorte et elle ne ferait qu’aggraver l’air de chien battu de Lucia si elle pleurait encore comme ça devant elle. « Si, je vais y aller. Et t’en fais pas, ça va passer. » Un jour, peut-être. « Merci pour tout, encore une fois. » Elle se fendit d’un sourire forcé et se releva péniblement en prenant appui sur le dossier. « Désolée de t’avoir réveillée. » Oui, elle n’était pas dupe. Lucia était une piètre menteuse.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
This is how it goes down Lucia Whitemore & @Leah Baumann
« T’es un ange tombé du ciel, tu peux tout m’avouer tu sais. Ça restera entre nous. » J’adresse à la brune un sourire radieux, avant de secouer la tête doucement en riant. Je suis touchée, je ne vais pas tenter de le cacher, mais sur ce sentiment l’emporte la peine que je ressens pour Leah. Il ne s’agit pas de pitié, celle ci sous entend quelque chose de péjoratif que je ne ressens pas. Je devine simplement l’histoire de ma colocataire sans qu’elle n’ait parlé, et ça me touche, ça m’émeut, et j’ai de la peine pour elle. « Et toi t’es beaucoup trop alcoolisée pour ce genre de déclaration. » Je lui souris doucement, terminant de nettoyer le sol de l’appartement.
La tâche me semble impossible et je manque de me couper à plusieurs reprises, mais au bout de quelques minutes je décide que je n’obtiendrai pas de meilleur résultat passé trois heures du matin. Le sol colle encore, je suis certaine qu’il doit rester des bouts de verres mais je ne peux sortir l’aspirateur à cette heure ci. « Fait attention, va pas dans la cuisine avant que j’ai pu passer l’aspirateur. Je le ferai demain. » Et je n’envisage même pas que ce soit son rôle. Non, demain je me transformerai en fée du logis, en colocataire parfaite, je me lèverai bien plus tôt qu’elle - ce qui risque de ne pas être compliqué - pour nettoyer à la lumière du jour, descendre la poubelle de la salle de bain qui doit être remplie de coton tâché de sang, faire disparaître toute trace de cette soirée puis je lui préparerai quelque chose de consistant à manger pour l’aider à se remettre de sa gueule de bois.
Je reviens vers elle au salon, réfléchissant déjà au brunch que je concocterai - parce qu’il y a plus de chance qu’elle se lève passé midi - et je l’interroge avec toute la douceur qui me caractérise. « Quand tu bois beaucoup, tu te sens grisée. Tu perds en inhibition et soudainement, c’est comme si tous tes problèmes n’avaient plus la moindre importance sur le moment. Ça apporte un sentiment de légèreté, de bien-être. Enfin, jusqu’au retour fracassant à la réalité. » Je fronce les sourcils. Sur le papier, l’idée semble plaisante et alléchante, il n’y a aucun doute à ce sujet. Seulement, si j’aimais le goût de l’alcool et ce n’est pas le cas, son état de la veille ou l’état dans lequel j’ai récupéré Lawrence de nombreuses fois aurait suffit à me dissuader. « Je vois. Tu voudrais pas trouver d’autres choses qui t’apportent un sentiment de légèreté ? Des choses qui ne te font pas mal après coup ? » Naïve et innocente, je ne pense qu’à des hobbies, des sorties, n’importe quoi pour lui permettre de se changer les idées.
Sauf qu’elle fond en larme et que je me sens démunie. Je ne sais comment l’aider, je ne sais quoi dire pour qu’elle se sente mieux et, en plus de tout ça, j’ai le sentiment que c’est de ma faute si elle pleure. Que j’ai dit quelque chose de travers, sur ses amis, sur ses soirées, je ne sais quoi mais quelque chose qui l’aura mise dans cet état. « Non, pas du tout… C’est pas toi. » Je m’approche d’elle doucement, et je m’installe à ses côté sur le canapé. Elle sent l’acool à plein nez, mais moi je ne sens que la détresse et la tristesse. Je pose sur elle un regard compatissant et, consciente qu’elle a surtout besoin de sommeil et de se reposer et pas d’un interrogatoire, je le lui propose à nouveau. « Si, je vais y aller. Et t’en fais pas, ça va passer. Merci pour tout, encore une fois. »« Je t’accompagne pas ? » Elle serait capable de trébuche et de s’ouvrir le front avec la chambranle de sa porte. Elle se lève, me fait signe qu’elle peut se débrouiller, et je me lève à mon tour, les bras ballants. « Désolée de t’avoir réveillée. »« Tu m’as pas... » Elle a deviné, et j’esquisse un sourire avant de rajouter. « Bonne nuit Leah. »
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Le lendemain, je fais exactement ce que j’avais prévu. Levée avant dix heures je termine de nettoyer l’appartement, mes écouteurs accrochés à mes oreilles, et je descends les poubelles pour faire disparaître toute trace de l’errance de mon amie. Je m’aventure même jusqu’à un café ou j’achète des donut’s pour un régiment avant de remonter dans l’appartement de faire griller du bacon et des oeufs. Ma musique dans les oreilles je n’entends pas qu’elle s’approche et ne réalise qu’elle m’observe que lorsqu’elle se hisse sur l’un des tabourets du comptoir. J’ôte mes écouteurs en lui adressant un immense sourire, avant de placer devant elle une assiette et de lui tendre la boîte de donut’s. « T’as bien dormi ? » Je ne parle pas d’hier, on ne le fera que si elle le souhaite.