| (knox & evelyn) don't blame me |
| ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 2 Juil 2020 - 11:16 | |
| ≈ ≈ ≈ {don't blame me } crédits gif & code fiche/ (blakehelps & malibu) ✰ w/ @Knox Baxton L'opportunisme, ou la chose qu'Evelyn détestait le plus au monde. Pourtant, dans le domaine professionnel dans lequel elle évoluait et qui se reposait quasi-essentiellement sur le bouche-à-oreille, c'était une façon de faire qui avait fait ses preuves. Promettre à untel de parler de lui pour s'attirer une ristourne conséquente et rester dans le budget imposé par ses clients, ou se faire mousser pour apprivoiser les dits clients et les contraindre à ouvrir davantage le porte-monnaie ; autant de petites manœuvres pour lesquelles elle excellait avec une élégance folle, un sourire de princesse de dessin-animé affiché sur son visage parfait, quand bien même ça la faisait grimacer de s'en remettre à ce qu'elle avait tant craint étant plus jeune. Parce que l'opportunisme, elle avait pratiqué sommairement durant son adolescence – du moins par omission car jamais, au grand jamais, profiter d'autrui ne lui aurait traversé l'idée à l'époque, pleine de principes alambiqués dans l'espoir réconfortant de mettre sa mère en boule. Elle ne se souvenait plus exactement combien de fois elle s'était retrouvée avec un parterre de nouveaux amis, tous agglutinés à la promesse susurrée par l'héritage de sa famille, prêts à faire de la fille ingrate du clan leur nouvelle meilleure amie. Les paparazzis, les repas à l'œil et les rencontres triées sur le volet… tous enthousiasmés par la célébrité, ils s'étaient accrochés à elle avec un entrain qu'elle exécrait. Evie s'était vite aperçue qu'elle ne pouvait compter que sur elle-même. Tout ça, ça l'avait rendue méfiante à bien des égards, creusant les fondations de la paranoïa latente qu'elle traînait depuis lors, et l'enfonçant dans une solitude qu'elle avait vaguement soulagé en rencontrant Owen. A cette époque-là, elle n'avait pas su détecter les relents d'opportunisme qui se dégageait du jeune homme, aveuglée par les sentiments sourds qu'elle lui portait et qui l'avait poussée à lui accorder toute sa confiance. Pourtant, lui-même lui avait avoué quelques mois plus tôt qu'au tout début, lui aussi avait fait partie de ceux qui s'étaient rapprochés d'elle dans l'espoir de briller un peu. Pourquoi pensait-elle à tout ça ? Pourquoi pensait-elle à Owen maintenant ? Un soupir contenu s'échappa à peine de ses lèvres peintes en rose naturel quand elle retira ses lunettes de travail qu'elle largua sur le dossier lourd qu'elle avait devant les yeux. Ça la torturait encore, cette histoire de mutation. Non pas que ça aurait changé quelque chose que le prêtre soit resté dans les environs, leur rupture étant actée depuis un bout de temps maintenant, et le poids de leur secret s'étant allégé avec le temps ; elle avait entendu des bruits de couloirs ici ou là néanmoins, et elle s'était vaguement sentie coupable de remarquer qu'on se retournait davantage sur son passage depuis qu'il était parti, présageant une fuite dans les rangs de l'église laissée à l'abandon par ce cher père Baxton. Dans le fond, ça avait toujours fait jaser que la fille Pearson soit aussi impliquée dans les activités de la paroisse. Alors pourquoi s'était-elle soudain absentée, pourquoi lui était-il parti quelques temps après ? En somme, les sempiternels fantasmes des ménagères excitées par les grandes lignes d'une romance qui finalement s'avérait plus réelle que fictionnelle… mais personne n'était censé le savoir. Elle avait beau se fustiger dès lors qu'elle laissait son esprit divaguer de ce côté de cette histoire avortée, un goût amer lui restait en bouche chaque fois qu'elle y pensait. Elle aurait tant aimé garder un bon souvenir d'Owen comme la première fois, sauf que tout ce qu'elle réussissait à conserver de leur seconde idylle, c'était la manière dont les choses s'étaient terminées ; trop abruptement pour que ce soit acceptable pour elle. Elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même cependant – encore qu'il fallait être deux pour gâcher une histoire, alors sans doute qu'elle n'était pas la seule responsable, loin de là. Un fait qu'elle tacha de garder à l'esprit quand, les yeux dérivant de sa trajectoire, elle fixa les aiguilles de sa montre.
C'était à cause de son prochain rendez-vous de la journée qu'elle pensait à Owen en vérité. Trifouillant brusquement dans ses papiers, la jeune femme rechaussa ses lunettes, puis se leva de son bureau pour sortir de la pièce avec dans les mains, une carte professionnelle sur laquelle les coordonnées de Knox Baxton étaient inscrites. S'insérant dans le très court couloir de l'agence Pearson, elle vérifia si Lucia était dans les parages en l'appelant de sa voix douce, son accent hybride résonnant dans le salon réservé aux clients, et marqua un stop lorsqu'elle comprit qu'elle était seule pour mieux fixer intensément le petit bout de carton calée entre deux doigts manucurés, avec l'impression soudaine de tenir un détonateur prêt à être actionné. Knox, Evelyn l'avait contacté en début de semaine. Se présentant comme l'opportunité que le frère cadet de son ancien amant ne pouvait refuser, elle l'avait convié à venir la trouver à l'agence pour un rendez-vous. Et c'était en ça qu'elle se trouvait opportuniste ; parce qu'à côté de la bonne réputation du jeune homme et de ses talents de DJ qu'elle comptait positionner sur des contrats juteux, elle avait tenu à le voir pour… pour quoi d'ailleurs ? Son instinct lui soufflait qu'au-delà de tout, se rancarder sur ce qui se passait du côté d'Owen sans avoir à le contacter directement était la vraie raison de sa subite attention à l'égard de Knox – qui lui fit tourner la tête lorsqu'il entra dans l'agence en faisant tinter le carillon de la porte. Elle redescendit sur terre. Evie lui accorda alors un sourire tout en fossettes. Après avoir glissé la carte du jeune homme dans la poche poitrine de son chemisier légèrement ajouré, elle le rejoignit pour l'accueillir avec la bienveillance qui la caractérisait. D'après les souvenirs qu'elle gardait de lui, elle ne put s'empêcher de le trouver changé… un peu comme un adolescent qui avait brusquement pris plusieurs centimètres au cours d'un été long et chaud, alors qu'il ne devait pas être beaucoup moins âgé qu'elle ne l'était. Elle pencha la tête sur le côté, la cascade de ses longs cheveux suivant le mouvement, et remonta du bout de l'index le cadre de ses lunettes tout en réduisant l'écart qui les séparait pour le saluer. Est-ce qu'il ressemblait à Owen ? Ce n'était peut-être pas le bon moment pour le déterminer, aussi se pressa-t-elle en face de lui, le cliquètement de ses talons hauts la précédant. Evelyn lui dit "Je suis contente que tu sois venu." Un sourire, sincère et lumineux, échangé avec le jeune homme qu'elle toisa brièvement, avant de lui montrer l'élégant sofa sur lequel elle recevait ses clients habituellement, et ce avec un geste aussi gracieux que l'aura qu'elle dégageait "Je t'en prie, installe-toi. lui proposa-t-elle en le précédant, la tête tournée dans sa direction pour lui accorder un regard par-dessus son épaule 'Tu as trouvé facilement ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 3 Juil 2020 - 14:19 | |
| J’ai été surpris lorsque Mme Pearson m’a contacté il y a quelques jours de cela. Mes opportunités pour du travail sont assez limités depuis mon retour à Brisbane il y a maintenant quatre ans. J’ai bien bossé un peu à droite et à gauche les premiers temps, essayant de trouver quelque chose qui pourrait me plaire, et lorsque j’ai trouvé ma place en tant que DJ dans la boite de nuit, je n’ai pas vraiment cherché autre part. Je sais parfaitement qu’une réputation a commencé à se faire autour de moi, je sais que beaucoup des gens de la nuit me connaissent pour mes couchages à droite et à gauche, mais lorsqu’il s’agit de mon boulot, c’est différent. J’ai toujours mis un point d’exclamation sur le fait de séparer ma vie professionnelle du reste, et cela a sûrement porter ses fruits. Lorsque je suis au taf, je prends soin d’être professionnel, de respecter les règles et de faire les choses correctement. C’est pour cela que j’ai apparemment été recommandé par mon patron auprès d’une organisatrice de mariage qui cherche un DJ pour la fête. Si je sais rester professionnel, je n’ai cependant jamais été très doué avec les entretiens d’embauche. Ce genre de choses me rend toujours extrêmement nerveux et c’est pour cela que c’est au moins la quinzième fois que je tire sur la manche de ma chemise. Bien habillé, j’ai l’impression de ressembler à un véritable pingouin et je suis loin d’être à l’aise dans ce genre de tenue. Ce n’est que pour une petite heure au plus, je me répète.
Lorsque je me gare devant le bâtiment pour mon entretien, je suis en avance, ce qui n’arrive jamais ou presque jamais normalement. Je prends donc le temps de m’allumer une cigarette pour me détendre un peu. Si je prends ce boulot, cela va bien m’arrondir la fin du mois et peut être me permettre de continuer à faire d’autres mariages de temps en temps, le genre d’événement ou la paye est plutôt bonne. Je tire alors longuement sur ma cigarette, tentant de ne pas trop laisser voir que je suis nerveux. Ce n’est tellement pas habituel que je le sois que j’ai presque l’impression de ne pas être moi-même. Lorsqu’il reste cinq minutes avant l’heure de mon entretien, j’écrase ma cigarette et vais sonner à la porte d’entrée. Un simple regard autour de moi et la porte s’ouvre pour que je me retrouve face à une très belle brune. Si les circonstances avaient été différentes, et qu’elle n’était pas la nana qui me fait sûrement passer l’entretien, je serais sûrement déjà en train de la draguer… Ou du moins, c’est ce que je me dis avant de reconnaître son visage familier. « Je suis contente que tu sois venu. » « F… » Je me retiens de jurer. Pearson. Evelyn Pearson. Comment est-ce que je n’ai pas fait le rapprochement plus tôt ? Bien sur il existe plus qu’une personne nommée comme ca sur Brisbane, mais je n’ai même pas fait attention que le nom me paraissait familier. Je n’ai pas vu Evelyn depuis des années, depuis que mon frère et elle ont rompu il y a des années de cela. Je sais qu’ils ont repris contact il y a quelques temps, qu’elle allait souvent dans sa paroisse avant qu’il ne parte de Brisbane, mais je ne l’avais pas revu. Elle n’a pas vraiment changé à vrai dire. Elle est toujours aussi belle et je comprends bien pourquoi mon frère est sorti avec elle il y a des années de cela. L’ex de mon frère me fait passer en entretien d’embauche, je n’arrive pas vraiment à savoir si c’est une bonne ou une mauvaise chose. J’ai presque l’impression que si elle me connait autant qu’elle me connaissait a une époque, ce n’est même pas la peine que j’essaye de la convaincre.
Elle m’invite cependant à entrer et je la suis dans le bureau. « Je t'en prie, installe-toi. » Je jette un regard autour de moi avant de m’asseoir sur le canapé. Elle te connaît peut-être, mais tu peux toujours faire bonne impression Knox, alors ne fais pas le con, je me répète dans la tête. Après tout elle semble savoir parfaitement que c’est à moi qu’elle a proposer cet entretien. « Tu as trouvé facilement ? » « Oui oui, c’était pas vraiment compliqué. » Je lui adresse un sourire. « Je dois avouer que je m’attendais pas à tomber sur toi à vrai dire. Je n’aurais jamais pensé que l’ex de mon frère puisse m’appeler pour me faire passer un entretien. » Est-ce que je suis censé la vouvoyer ? Parce que je ne pense pas en être capable, même si elle devient ma patronne. J’ai toujours aimé charrier Evelyn et mon frère lorsqu’ils se fréquentaient, j’ai toujours aimé la taquiner, mais tellement d’année ont passé. Je ne sais pas vraiment comment m’adresse à elle, surtout que mon sarcasme à bien envie de reprendre le dessus, et je me mords la langue pour ne pas me laissé faire. « Donc… Tu organises des mariages maintenant ? Ironique de penser qu’un jour j’ai cru que c’est avec mon frère que tu finirais marier. » Ta gueule Knox
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 10 Juil 2020 - 14:25 | |
| ≈ ≈ ≈ {don't blame me } crédits gif & code fiche/ (blakehelps & malibu) ✰ w/ @Knox Baxton Evie se somma de ne pas penser au caractère étrange de ce rendez-vous. Après tout, c'était elle qui l'avait initié, aussi se sentait-elle capable de le gérer sans se perdre en réflexion distraite. Fermer son esprit au monde extérieur pour se concentrer sur ce qui faisait briller son regard quand elle pensait à son travail, elle n'en était pas à son premier coup d'essai, c'était son quotidien à vrai dire. Elle se connaissait maîtresse de ses émotions, à rester fixée sur un objectif qu'elle menait avec toute la force douce qu'elle avait pour elle. Knox n'était qu'un prestataire de service comme un autre, ce serait facile ; il ne s'agissait que d'un entretien professionnel impliquant son business, business auquel elle tenait plus qu'à la prunelle de ses yeux, se répéta-t-elle inlassablement. Aucune bévue n'était tolérée, pas quand elle se trouvait entre les murs de son agence. A ce moment-là, elle ne craignait absolument pas de perde son sang-froid, assez sûre d'elle pour mener à bien la conversation sans se sentir profondément gênée par l'idée que quelque part, elle avait fait venir Knox pour autre chose que se renseigner sur ses disponibilités et lui proposer un partenariat régulier. Une aubaine qu'il ne pourrait pas refuser, elle le savait déjà, convaincue de ses arguments et de la réputation qu'elle s'était battit dans le milieu du wedding planning. Tout se passerait bien. D'ailleurs, la réaction du jeune homme lorsqu'il s'aperçut de qui il avait en face la fit sourire en coin, mais elle fit mine de ne rien avoir remarqué, secrètement fière de son effet.
Une main s'enfonçant délicatement dans ses longs cheveux bruns, qu'elle finit par coincer derrière son oreille, elle l'invita à s'installer sans perdre de temps tandis qu'elle, elle prenait le siège positionné derrière une table basse en verre jonchée de revues spécialisées. Rendue à cette distance, elle observa brièvement Knox sur qui elle posa le regard pour déterminer pour de bon que non, il ne ressemblait pas à son frère aîné ; si ce n'était l'air effronté qui affermissait les angles réguliers de leur visage respectif, un sourire taquin faisant briller leurs yeux clairs, les frères Baxton n'avaient rien en commun. C'était plus fort qu'elle, et alors qu'elle laissait vadrouiller ses pupilles sur le profil du jeune homme, Evelyn se rémora les quelques fois où elle avait eu l'occasion de le côtoyer. Elle n'avait fait que passer dans le quotidien des Baxton à l'époque, Owen étant déjà assez âgé pour mener sa vie sans s'encombrer de présenter ses petites amies à sa famille, elle avait tout de même eu de vagues contacts avec Knox et Jane ; pas suffisamment prolongés pour se faire une idée de leur personnalité. Au fond, elle avait davantage l'impression d'avoir à faire à un inconnu plutôt qu'à une vieille connaissance ; vraiment ? Les premières paroles du DJ signifiaient le contraire toutefois. Pendant qu'un sourire remontait graduellement ses pommettes surplombées d'un coup de blush en harmonie avec son teint caramel, elle devina que qu'importe l'énergie dont elle userait pour se faire croire que tout ça n'était pas étrange, qu'ils étaient ici pour disserter sur les honoraires du jeune homme, elle ne réussirait pas à passer outre l'idée que foncièrement, quelque chose d'autre les liait. "Je ne t'ai pas fait venir ici en tant qu'ex de ton frère, mais en tant que potentielle employeur." tint-elle à lui dire, agrémentant sa correction du même sourire dont elle gratifiait les futurs époux indélicats qui essayaient de s'offrir une aventure avec la charmante organisatrice de leur mariage – ils étaient rares, mais ils existaient. Ça aussi, c'était plus fort qu'elle : son côté féministe ressortait toujours. Elle ne supportait pas l'idée que le jeune homme puisse la voir autrement que comme la patronne déterminée d'une entreprise florissante, la réduisant à une idylle qu'elle avait vécue avec l'homme qui se trouvait être son frère aîné. Elle lui pardonnait cependant, elle n'était pas aussi rancunière qu'elle voulait se laisser croire. Pour lui aussi, les choses devaient être un peu étranges… et puis quelque part, elle mentait peut-être un peu en lui affirmant l'avoir fait venir sans autre idée derrière la tête que le bon maintien de sa carrière de DJ. Elle sourit plus fort, le désignant de bas en haut d'une main encourageante, les sourcils levés pour marquer son point "On m'a beaucoup parlé de toi. Tu as l'air d'avoir réussi. Et le plus important, tu as l'air d'aller bien." constata-t-elle en croisant les chevilles dans cette posture élégante allant de paire avec son éducation qu'elle évita de laisser se craqueler quand il reprit parole pour lui porter un coup involontaire quelque part dans la région de son cœur. Elle ne s'y était pas attendue, à la remarque de Knox, comme à la pointe de douleur qui obligea son cœur à palpiter un peu plus vite. Et pourtant, elle était bien obligée d'admettre que sa boutade venait de la heurter. Mais ce n'était rien. Ça lui passerait. De son côté de la pièce, Evie resta de marbre. Gardant les lèvres étirées dans une expression qui s'affermit à la seconde où elle reposa directement son regard sur le visage anguleux de Knox. Elle inclina la tête sur le côté pour être sûre de bien capter ses yeux, les siens restant aussi fixes que possible "C'était il y a très longtemps. De l'eau a coulé sous les ponts et d'après ce que je sais, il est plus ou moins marié aujourd'hui." Elle pointa un doigt vers le ciel, désignant l'entité que son ex-petit ami servait aujourd'hui. Une petite pique à son encontre que Knox saurait apprécier alors qu'elle revit brièvement l'expression qu'Owen arborait lors de leur dernière et houleuse conversation. Un nouveau coup au cœur "Tout est bien qui finit bien." conclut-elle néanmoins, s'engouffrant dans la brèche avec une facilité déconcertante. Ça témoignait de son talent pour tourner toutes les conversations à son avantage, malgré la manifestation protestataire de son palpitant qui s'était emballé dans sa poitrine à l'instant où Knox avait mentionné son frère. Sur le ton de la conversation, elle lui demanda "Comment va-t-il d'ailleurs ? J'ai appris qu'il avait quitté la ville récemment." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 21 Juil 2020 - 11:31 | |
| Reste professionnel, c’est la première pensée que j’essaye de garder en tête lorsque j’arrive devant l’immeuble pour mon entretien. J’ai besoin de l’argent que peut me rapporter ce gig, j’ai besoin de trouver des trucs en plus de la boite de nuit, et cela me permettrait peut-être même un jour de devenir DJ pour des événement plus sympa que simple dans une boite de nuit. Je ne cesse de me répéter de donner ma meilleure image, mais lorsque la porte s’ouvre sur le visage de l’ex de mon frère ainé, je me dis que c’est déjà grillé. J’ai beau ne pas connaître Evelyn plus que ca, j’ai beau ne l’avoir vu que quelques fois dans ma vie à l’époque ou elle sortait avec mon frère ainé, elle doit sûrement connaître ma réputation d’aujourd’hui. Lorsqu’elle m’a connu, je n’étais qu’un pré-ado, j’étais malade avec un cancer et j’étais un véritable pitre, mais les choses ont bien changé. C’est d’ailleurs pour cela que je me demande pourquoi elle a fait appel à moi. Pourquoi moi alors qu’elle a toujours vu l’image du petit clown ? Pourquoi moi alors qu’elle doit sûrement avoir une liste longue comme le bras de gens qui pourrait être DJ au mariage qu’elle organise ? Est-ce que je suis là grâce à Owen, est-ce lui qui a parlé de moi à Evelyn ? Ou alors peut être qu’elle ne se rappel pas tant que cela de moi. Espérons-le du moins. « Je ne t'ai pas fait venir ici en tant qu'ex de ton frère, mais en tant que potentielle employeur. » Bien sûr. Je lui offre un sourire un peu désolé mais préfère ne rien dire. Je suis souvent le premier à pourtant éviter ce genre de référence, surtout quand on voit la femme qu’est devenu l’ex de son frère. Elle a monté sa propre boite, organise des mariages et elle a l’air d’avoir plutôt franchement bien réussi. « Est-ce que je dois te vouvoyer du coup ? » Je demande pour tenter de détendre un peu l’atmosphère qui, mine de rien, semble un peu tendue.
Je la suis dans son bureau et m’installe sur la chaise qu’elle me montre. Je jette un regard autour de moi, un peu curieux de savoir ce qu’elle est vraiment devenue. « On m'a beaucoup parlé de toi. Tu as l'air d'avoir réussi. Et le plus important, tu as l'air d'aller bien. » Je tourne à nouveau la tête vers elle et ne peux m’empêcher de me faire remarquer une nouvelle fois à quel point elle est belle. Owen avait définitivement de bon gout, avant qu’il ne décide de tout mettre au placard. Je lui adresse un sourire. Vends toi Knox, après tout, c’est un entretien d’embauche, je pense. « Oui. Ca va faire environ 3 ans que je bosse en tant que DJ dans une boite de nuit. J’ai commencé à faire mes propres sons aussi. » Je lui offre un nouveau sourire avant de reprendre la parole. « Et je vais bien, merci. Mais il faut croire que toi aussi tu as bien réussi. Ca a vraiment l’air super ce que tu as monté. » Est-ce qu’Owen est au courant de ce qu’Evie est devenue ? Je me le demande. C’est d’ailleurs à demi-mot que j’avoue à la brune qu’un jour c’était mon frère et elle que je voyais marié. Je sais à quel point mon frère a aimé Evelyn à l’époque, je sais ce qu’il ressentait pour elle, et je m’étais toujours dit qu’ils finiraient ensemble, mais cela n’a pas été le cas. « C'était il y a très longtemps. De l'eau a coulé sous les ponts et d'après ce que je sais, il est plus ou moins marié aujourd'hui. » J’hoche la tête. Marié, oui en quelque sorte, à Dieu, à sa religion. Je ne comprendrais jamais vraiment comment il peut croire en tout cela. « Oui, je suppose, en quelque sorte. » Je lui souris. « Tout est bien qui finit bien. » Elle dit cela simplement, mais pourtant il y a quelque chose dans son expression de visage, quelque chose qui crie presque le contraire. Y a-t-il quelque chose en plus que je ne sais pas ? Mais je n’ai pas vraiment le temps de deviner ce qu’est son expression qu’elle remet un sourire impassible sur son visage. « Comment va-t-il d'ailleurs ? J'ai appris qu'il avait quitté la ville récemment. » « Ouais… Un peu du jour au lendemain. Je pense qu’il s’est passé quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Et il va bien sinon, enfin… Je crois. Il n’a jamais été facile à lire. » C’est de famille il semblerait. « Je l’ai assez souvent au téléphone. » Et c’est souvent un moment que j’attends avec impatience. J’ai une connexion spécial avec Owen, même si on ne se comprend pas sur tout, il sera toujours très important à mes yeux. « Tu n’as jamais gardé contact avec lui ? » |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 27 Juil 2020 - 13:33 | |
| ≈ ≈ ≈ {don't blame me } crédits gif & code fiche/ (blakehelps & malibu) ✰ w/ @Knox Baxton Un léger rire dépassa le seuil des lèvres d’Evelyn tandis qu’elle se levait gracieusement du fauteuil qu’elle avait investi pour mener l’entretien auquel elle avait convié Knox. Elle se souvenait de lui comme d’un jeune homme avec une très bonne répartie, alors elle ne fût pas déçue de constater que même plus de quinze ans plus tard, il avait conservé ce talent qui faisait défaut chez certain. Debout, s’avançant au rythme de ses talons haut qui marquèrent la cadence sous ses pas déterminés, elle lui répondit, toujours avec un sourire flottant au coin de sa bouche bien dessinée "Je pense qu’on peut passer sur ce genre de politesse, Knox. On se connaît depuis assez longtemps pour ne pas s’en encombrer aujourd’hui malgré les circonstances." La formalité était un atout qu’elle avait pour elle, sa bonne éducation lui permettant d’y succomber sans donner l’impression d’être trop stricte. Mais lorsqu’il s’agissait d’interagir avec de vieilles connaissances, elle préférait mettre de côté le caractère impératif des choses en devenant plus chaleureuse, plus amicale aussi. Elle marqua une halte suffisamment longue pour accorder un regard au jeune homme par-dessus son épaule "A moins que tu te sentes plus à l’aise à l’idée de me vouvoyer, dans ce cas…" laissa-t-elle traîner sans terminer sa phrase, son accent hybride s’éteignant lentement sous le silence qu’elle s’imposa en reprenant son petit parcours. Elle avait dans l’idée de placer Knox sur quelques contrats juteux, il n’en restait pas moins évident qu’elle ne réussirait pas à le considérer comme un vulgaire prestataire de services, la faute à la nuance de bleu qu’elle décernait nettement dans ses grands yeux, et qui lui rappelait immanquablement ceux d’un autre. Ce ne serait pas facile, d’être confrontée au semblant de ressemblance entre lui et Owen, quand bien même elle s’escrimait, avec une évidente mauvaise foi d’ailleurs, à ne pas vouloir lui en trouver. Mais le fait était là, visible comme le nez au milieu de la figure, et sans doute qu’au fond, la manière dont elle se leva pour rejoindre un coin opposé au petit salon était une façon pour elle de se soustraire à l’éventualité qu’elle avait mal estimé sa capacité à pouvoir faire face au mimétisme inconscient des frères Baxton.
Dans un soupir discret auquel elle ajouta la fluidité de ses doigts qui, d’eux-mêmes, retrouvèrent le long rideau raide de cheveux qu’elle coinça délicatement derrière son oreille, elle s’arrêta devant un chariot où quelques rafraichissements étaient soigneusement entreposés, et commença à s’activer pour se servir un grand verre d’eau. Sans réfléchir, elle en servit un à Knox qu’elle emmena avec elle une fois qu’elle fit volte-face pour le rejoindre tout en l’écoutant disserter sur ses états de service "Tiens. C’est frais, attention." fit-elle doucement en lui tendant son verre d’eau. Elle posa le sien sur la table basse après s’être rassise face à lui, tachant de ne pas s’attarder sur les détails de son visage plus longtemps que nécessaire. Mais de nouveau, elle constata que c’étaient bel et bien ses yeux qui avaient le plus de similarités avec le souvenir qu’elle se faisait d’Owen. Enfin ça, c’était avant qu’elle ne se somme intérieurement de ne pas en faire une affaire d’état. Ça la poussa à décider que ce n’était qu’une fausse idée finalement, et qu’à cette distance, ses yeux étaient plus vert qu’ils n’étaient bleu. Le gardant en tête, se le répétant inlassablement comme un mantra inutile, elle fût plus encline à rester concentrée, l’observant sans craindre de flancher d’une quelconque manière "J’ai entendu dire que tu étais doué, c’est pour ça que j’ai tenu à te voir aujourd’hui." enchaîna-t-elle avec un nouveau sourire, la tête très légèrement inclinée sur le côté pour mieux capter toute son attention "Mais je suis consciente que les deux mondes sont très différents. Ce n’est pas la même chose de faire danser les gens en boîte de nuit que de les faire danser à un mariage, je comprendrais que tu ne sois pas intéressé. Ça demande de se plier à certaines requêtes qui ne doivent certainement pas rentrer dans ta vision du métier, surtout si tu composes." continua-t-elle sur le ton professionnel qui était le sien avant que la conversation ne dérive très légèrement, et finisse par se porter sur le sujet indirect de cet entretien. Le cœur battant sous son chemisier léger, Evelyn fût la première à véritablement mentionner le départ d’Owen dont elle demanda des nouvelles sur l’inflexion usuelle de la conversation ; comme si ça ne lui faisait rien d’y songer, comme si elle n’avait pas déjà le sentiment d’être le cause de sa démission et de son éloignement soudain, comme s’il ne lui manquait pas déjà, même si ce n’était rien qu’un tout petit peu. C’était son but de toute façon, de savoir de quoi il en retournait véritablement, et elle y était parvenue en donnant l’air de ne pas y toucher. Mais soudainement, elle eut besoin d’occuper ses mains qu’elle sentit grouiller sous une sensation inédite de nervosité qu’elle noya tout de go dans une rasade du verre d’eau qu’elle empoigna en prenant sens de la réponse de Knox. Elle avala sa gorgée, doucement, sûrement, gardant son verre dans ses mains en essayant de ne pas démontrer plus qu’un intérêt fugace à propos de tout ça pendant que le jeune homme soupçonnait que quelque chose avait dû se passer pour inciter son frère à s’en aller. Si seulement il savait. Son regard dériva un court instant, s’attardant sur un point au-dessus de la tête de Knox. Elle finit par sortir de sa brève rêverie, se réinsérant dans la conversation avec une facilité déconcertante malgré son trouble, malgré l’élancement étrange qui partait de son coeur pour se nicher dans les tréfonds de son ventre qu’elle sentit se contracter en entendant sa question. Une seconde, il lui fallut une seconde pour reprendre sur elle, et reposer son verre qui avait laissé une pellicule fraîche sur ses doigts qu’elle joignit à nouveau "En fait, on s’est revus plusieurs fois depuis mon retour, toujours par hasard." tint-elle à préciser, et ce n’était d’ailleurs pas un mensonge "Et puis j’ai fait quelques heures de bénévolat pour la paroisse dont il s’occupait à un moment donné… c’était peu de temps avant qu’il ne s’en aille, d’ailleurs." ajouta-t-elle en opinant du chef, laissant un sourire filer pour faire bonne figure, quand elle conclut avec gentillesse, ses yeux trouvant ceux de Knox pour plus longtemps, trop sans doute "Je suis heureuse qu’il aille bien, c’est ce qui compte." Elle aurait pu s’arrêter là, ne rien demander de plus et enchaîner sur la suite de leur conversation en ne revenant jamais plus sur le sujet. Sauf qu’après un court silence durant lequel elle s’efforça de rompre le contact visuel, elle lui demanda "Et… où est-il allé ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 9 Aoû 2020 - 11:31 | |
| « Je pense qu’on peut passer sur ce genre de politesse, Knox. On se connaît depuis assez longtemps pour ne pas s’en encombrer aujourd’hui malgré les circonstances. » Elle n’a pas tort, quand on y réfléchir on se connait depuis de nombreuses années. Même si nous n’avons fait que nous croiser lorsqu’elle était en couple avec mon frère, je l’ai toujours apprécié et me remettre à la vouvoyer me semble vraiment étrange. « A moins que tu te sentes plus à l’aise à l’idée de me vouvoyer, dans ce cas… » Je laisse échapper un léger rire à la remarque de la brune. « Je ne suis même pas sûr que j’y arriverais honnêtement. Je crois que le fait de te connaitre un peu rend ca impossible. » Je lui adresse un sourire avant de me perdre un peu dans mes pensées. De tomber sur Evelyne, aussi inattendu que cela soit, me fait penser à Owen. Cela me fait penser au fait qu’il a quitté la ville un peu du jour au lendemain, sûrement pour ne jamais revenir s’installer dans le coin et cela ne me plaît pas. Si j’avais pu avoir mon mot à dire je l’aurais fait rester, mais malheureusement ce n’est pas à moi de prendre ses décisions pour lui. C’est la voix de la brune qui me sort de mes pensées. « Tiens. C’est frais, attention. » « Merci. » Je saisis le verre qu’elle me tend et prend une gorgée.
Il ne faut pas longtemps bien sur pour rentrer dans le vif du sujet, la raison pour laquelle je suis ici. Parce que malgré le fait qu’elle a visiblement entendu parler de mon professionnalisme et de mon boulot, je ne peux m’empêcher de me demander si le fait que je sois le frère d’Owen y a fait pour quelque chose. Est-ce qu’Owen lui a parler de moi ? Ou alors y a-t-il une autre raison complètement différentes ? « J’ai entendu dire que tu étais doué, c’est pour ça que j’ai tenu à te voir aujourd’hui. Mais je suis consciente que les deux mondes sont très différents. Ce n’est pas la même chose de faire danser les gens en boîte de nuit que de les faire danser à un mariage, je comprendrais que tu ne sois pas intéressé. Ça demande de se plier à certaines requêtes qui ne doivent certainement pas rentrer dans ta vision du métier, surtout si tu composes. » J’hoche la tête avant de prendre la parole à mon tour. « Je sais bien que ce sont deux milieux très différents, mais ca m’intéresse beaucoup à vrai dire. J’aimerais sortir un peu du milieu de la boite de nuit, me concentrer sur d’autres projets, trouver des choses plus intéressantes à faire. En boite de nuit, les choix de musiques sont limités et assez réduit au goût et demandes des managers, alors que pour des mariages il y a plus de libertés, plus de choix pour mixer et composer et je trouve ca vraiment plus intéressant. » Je prends une gorgée et souris. « Je sais, bien sûr, que je pourrais pas jouer tout est n’importe quoi. » Et puis il faut admettre que cela peut m’ouvrir plus de portes, surtout si je me mets à bosser avec Evelyn.
Et puis le sujet dérive, vers Owen, vers son départ. Je ne suis pas vraiment surpris qu’elle le mentionne, qu’elle veut avoir un peu de ses nouvelles. Cela fait un moment que j’ai compris qu’ils se recroisaient de temps en temps, Owen l’a mentionné quelques fois, sans pour autant donner plus de détails. Il me disait simplement qu’il avait croisé Evelyn, ca n’allait jamais vraiment plus loin. Mais il semble y avoir quelque chose, quelque chose qui m’échappe mais qui fait que la brune me questionne sur mon frère. Elle semble encore se soucier de lui, beaucoup et si je n’avais pas été en entretien d’embauche je me serais sûrement permis une remarque sarcastique, comme je le fais souvent. Je me contente pourtant simplement de lui donner les quelques nouvelles que j’ai eues de mon frère ainé depuis son départ. « En fait, on s’est revus plusieurs fois depuis mon retour, toujours par hasard. Et puis j’ai fait quelques heures de bénévolat pour la paroisse dont il s’occupait à un moment donné… c’était peu de temps avant qu’il ne s’en aille, d’ailleurs. » J’hoche la tête. « Il me l’avait dit, rapidement. » Parce qu’Owen ne dit jamais grand-chose sur sa vie après tout. Savoir qu’il a revu Evelyn est déjà quelque chose. « Je suis heureuse qu’il aille bien, c’est ce qui compte. Et… où est-il allé ? » Je n’arrive jamais vraiment à me rappeler le nom de la ville où il est parti s’installer. Cette petite ville le long de la côte, perdu à quelques centaines de kilomètres de Brisbane. Je cherche quelques secondes avant de me rappeler du nom. « Sunshine Coast, un peu plus au nord de Brisbane. » Je la regarde quelques instants. Que cache-t-elle si bien par rapport à mon frère ? « Vous aviez l’air plus proche que vous le dites tous les deux. » Je laisse échapper. Après tout, ils se sont aimés une fois. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 23 Aoû 2020 - 10:06 | |
| ≈ ≈ ≈ {don't blame me } crédits gif & code fiche/ (blakehelps & malibu) ✰ w/ @Knox Baxton Le temps d’un instant, le professionnalisme d’Evie s’étiola. Mélanger affaires et vie privée ne faisait pas partie de la charte stricte à laquelle elle se cantonnait d’ordinaire. Les seules fois où elle avait véritablement fait tomber les barrières qu’elle se mettait à ce sujet, c’était à l’époque londonienne, quand elle travaillait avec Neal. Il avait réussi à atteindre quelque chose chez elle, il avait réussi à lui faire caresser la possibilité que sa rigidité était peut-être de trop, en plus d’être parfois un peu surjouée lorsqu’on connaissait le tempérament profondément chaleureux de la jeune femme, et qu’elle n’avait définitivement pas besoin de ça pour démontrer qu’elle était une femme ambitieuse et indépendante. Il l’avait rendu plus ouverte à l’éventualité de partager davantage avec ses employés, de ne pas considérer qu’une fois que la porte de son bureau était fermée, la magie était rompue tandis que chacun retournait à la maison pour vaquer à des occupations qui n’incluaient pas de nouer des liens profonds avec ses collègues de travail. Cette époque lui semblait si lointaine désormais. A peine le prénom d’Owen prononcé, une gêne certaine déferla en elle comme une vague d’émotions à laquelle elle s’était mal préparée. Est-ce que si les choses s’étaient mieux terminé entre eux, elle aurait été plus à même de prendre de ses nouvelles sans se sentir illégitime de le faire ? Rien n’était moins sûr, puisque les enjeux de leur histoire reposaient entièrement sur l’idée qu’elle était interdite, que quoi qu’il se passerait, l’échec était assuré. Et l’échec avait une saveur particulière pour Evelyn, elle ne le supportait pas. Alors était-ce pour ça qu’elle vivait aussi mal la manière dont ils avaient cessé de se voir, ou tout était beaucoup plus profond que ça ? La nouvelle réflexion de Knox, celle qui suivit l’information à propos du lieu dans lequel Owen s’était retiré, la força à méditer sur la question. Bien sûr que c’était plus profond, il avait été son premier petit ami. On avait beau prétendre de ne pas se souvenir de ses premières fois, souvent désastreuses, Owen ne lui avait pas donné l’opportunité de le placer dans la case souvenirs de sa psyché. Elle n’avait pas beaucoup pensé à lui au cours des quinze dernières années, recluse dans un pays dans lequel elle s’était davantage senti chez elle, mais lorsqu’elle le faisait, c’était toujours avec une tendresse qui faisait se creuser des fossettes sur son visage constellé de taches de rousseur. Et puis elle était rentrée, et le revoir avait ranimé des vieilles sensations qu’elle pensait endormies, le temps faisant son oeuvre et la distance créant des attentes en matière de relation amoureuse qui ne comportaient pas de s’enticher à nouveau du protagoniste d’une histoire qu’elle avait toujours pensé achevée. Et pourtant, il avait fallu quoi… un regard pour lui faire comprendre que si elle n’avait jamais regretté leur rupture, il l’avait marqué assez fort pour retomber dans ses bras sans aucune anticipation de leur part, pris tous les deux dans un tourbillon de nostalgie qu’elle, elle regrettait beaucoup aujourd’hui.
"Sunshine Coast." répéta-telle pour mieux enregistrer l’information, sa tête opinant pour marquer la cadence de la turbine qu’était son cerveau lorsqu’elle songea au fait que ce n’était pas très loin d’ici. Entendre le son de sa propre voix répéter le point de chute de son ex-amant, ça rendait les choses encore plus réelles, aussi elle sortit de sa rêverie pour reprendre le court des choses et se concentrer sur le visage de Knox à qui elle sourit. Se préparant à se défendre de cette réflexion qu’il laissa échapper et qui mettait le doigt sur leur proximité, elle prit un instant avant de lui répondre. Penchant la tête sur le côté avec un calme qui fût très succinctement dérangé par la palpitation d’un nerf au-dessus de sa lèvre supérieure, Evie l’observa fixement, sans vraiment s’en apercevoir alors que ses yeux scannaient la moindre ligne taillée à la serpe du visage du jeune homme qui lui faisait face ; elle finit par cligner des yeux et redresser la tête en même temps "On a été ensemble quelques temps, et on s’est quittés en bons termes." commença-t-elle, parlant de cette première fois où il avait été question qu’ils se séparent ; la seconde fois avait été plus intense, plus difficile aussi. Mais elle n’en parlerait pas. Elle n’en parlerait jamais "Je n’ai jamais été fâché contre ton frère. On ne s’est pas séparés parce qu’on ne s’entendait plus, on s’est séparés parce que j’avais décidé depuis longtemps de m’en aller sitôt mes études terminées. Il savait dans quoi il s’engageait, tout comme moi d’ailleurs." Il n’avait pas semblé le regretter cela dit, cette rupture-ci était passée facilement ; sans scène d’adieux déchirants, sans supplications, sans pleurs, sans cris - ils s’étaient montrés plus adultes à l’époque "J’ai… j’ai toujours eu de l’affection pour lui, et j’en aurais probablement toujours." Et ça la perturbait plus qu’elle voulait bien le prétendre, l’avouant à voix haute avec une légère émotion bien qu’un nouveau sourire se dessina sur son visage bronzé - tout passait mieux avec un sourire "Si c’est que tu veux dire quand tu dis qu’on avait l’air plus proches, je ne peux pas prétendre le contraire. Il restera important pour moi et j’espère que quelque part, je resterais importante pour lui aussi." Un souhait puéril qui la laissa coite une courte seconde avant qu’elle ne baisse la tête sur ses mains pour constater qu’elle avait de nouveau noués ses doigts, à un point tel qu’ils blanchirent tant elle serrait fort. Dans une inspiration, elle se recentra ; elle se sentait mal à l’aise, elle n’aimait pas ça "Très bien, revenons-en à ce pourquoi tu es ici, tu veux bien ?" reprit-elle, enchaînant sans demander son reste "Quelles sont disponibilités ?" Ses yeux retrouvèrent ceux de Knox alors qu’elle revêtissait sa casquette de femme d’affaires sans se faire prier. Elle se redressa, et séparant ses doigts gourds, elle se pencha sur la table basse pour prendre son verre d’eau laissé momentanément à l’abandon "Généralement, les mariages se déroulent le weekend, et je crois savoir que l’activité des clubs est aussi plus dense en fin de semaine. Tu pourrais t’arranger pour que tes deux activités ne se télescopent pas ?" Elle passa sur son impression de se mélanger les pinceaux, puisqu’elle prit conscience qu’elle ne lui avait pas exactement expliqué ce qu’elle lui proposait comme marché, mais elle le ferait plus tard. En attendant, elle but longtemps, plus disposée à se noyer dans son verre d’eau que dans ses émotions qu’elle arrosa abondamment. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 24 Aoû 2020 - 14:02 | |
| Je sens bien que la mention de mon frère réveille quelque chose en Evelyn. Je ne la connais pas vraiment, pas depuis des années du moins, mais je connais parfaitement ce genre de regard, celui qui mélange un peu de culpabilité et de manque. Mon frère lui manque-t-il ? Je ne serais pas vraiment surpris d’apprendre qu’ils aient pu rester de très bons amis, surtout si elle avait été bénévole au sein de la paroisse d’Owen. Peut-être qu’elle en sait peut-être même plus sur son départ qu’elle ne le laisse paraître. À vrai dire, je ne sais pas vraiment ce qu’il se passait dans la vie de mon frère ces derniers temps, et encore moins depuis qu’il a quitté Brisbane si soudainement. Il me manque, évidemment qu’il me manque. Nous n’avions jamais vécu à plus d’une heure l’un de l’autre et ne plus l’avoir dans la même ville que moi me fait vraiment bizarre. Me dire que je ne peux plus débarquer chez lui quand je veux, ou même venir le voir à la paroisse… Je m’habitue à ce changement, doucement parce que les changements ce n’est pas quelque chose qui est facile pour moi, c’est comme cela depuis que je suis tout petit. « Sunshine Coast. » Murmure la brune, me sortant de mes pensées. Sunshine Coast, à quelques heures de Brisbane, c’est là-bas qu’Owen est parti s’installer, une ville qu’il a choisi pour je ne sais quelle raison. « On a été ensemble quelques temps, et on s’est quittés en bons termes. » Je m’en souviens, du jour de la rupture. Owen avait aimé Evelyn, vraiment, ca j’en suis sur, je m’en souviens et même si leur séparation c’était bien passé, je sais que cela avait été difficile pour mon frère. « Je n’ai jamais été fâché contre ton frère. On ne s’est pas séparés parce qu’on ne s’entendait plus, on s’est séparés parce que j’avais décidé depuis longtemps de m’en aller sitôt mes études terminées. Il savait dans quoi il s’engageait, tout comme moi d’ailleurs. » Une relation vouée à finir un jour, c’est pour cela que je ne me lance jamais dans ce genre de choses. Pourquoi se laisser s’attacher à quelqu’un alors que l’on sait parfaitement que cela finira un jour. « J’ai… j’ai toujours eu de l’affection pour lui, et j’en aurais probablement toujours. » « Je crois qu’il en aura toujours pour toi aussi. » Parce que malgré son métier, malgré les années, je connais mon frère et je sais que Evelyn aura toujours une place particulière dans son cœur, je sais qu’il se souciera toujours d’elle. Et je vois bien qu’elle parle de lui avec ce regard, celui qui veut dire que l’on s’est vraiment attacher à quelqu’un. « Si c’est que tu veux dire quand tu dis qu’on avait l’air plus proches, je ne peux pas prétendre le contraire. Il restera important pour moi et j’espère que quelque part, je resterais importante pour lui aussi. » « Tu le seras toujours. » Tous le monde le sait.
Evelyn fini alors par changer de sujet, me laissant avec quelques questions sur mon frère et Evelyn, mais je laisse le sujet derrière nous. « Très bien, revenons-en à ce pourquoi tu es ici, tu veux bien ? » J’hoche la tête, prends une gorgée du verre d’eau avant de le poser sur la table devant moi. Après tout, je suis là pour un entretien d’embauche, pas pour parler de mon frère. « Quelles sont disponibilités ? » « En temps normal je bosse le jeudi, vendredi, samedi et dimanche soir. Mais j’ai des horaires qui peuvent varier et je change avec un autre DJ de temps en temps. » Modifier mes horaires ou mes jours de boulots n’est en général pas un trop gros soucis parce que je m’entends plutôt bien avec mon patron et que l’autre DJ qui remplit les jours que je ne fais pas chercher à faire plus d’heures. « Généralement, les mariages se déroulent le week-end, et je crois savoir que l’activité des clubs est aussi plus dense en fin de semaine. Tu pourrais t’arranger pour que tes deux activités ne se télescopent pas ? » Encore une fois, j’hoche la tête. « Je pense que je peux changer mes jours sans soucis, et aussi réduire mes heures sur certains semaines si j’ai besoin pour être dispo pour des mariages. » Je lui adresse un sourire. « L’offre que tu me proposes est sur un seul mariage ou ca serait sur plusieurs pour l’année ? Ou alors même un truc récurrent ? » De savoir en avance pourra me permettre de m’arranger, de poser des jours si il le faut ou de changer mes jours de boulot. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 1 Sep 2020 - 10:50 | |
| ≈ ≈ ≈ {don't blame me } crédits gif & code fiche/ (blakehelps & malibu) ✰ w/ @Knox Baxton La voix grave de Knox lui vint aux oreilles pour appuyer l’idée que si elle, elle aurait toujours beaucoup d’affection pour Owen, ce serait également le cas pour lui. D’un côté, elle fût touchée par l’énergie qu’il mettait à vouloir l’en convaincre ; tous les deux, ils ne se connaissaient pas plus que ça finalement, il n’était donc pas obligé de la réconforter à ce sujet, pourtant ça lui venait naturellement de rebondir sur ses propos et de ça, elle lui en fût secrètement reconnaissante. Mais de l’autre, elle fût prise d’un doute. Sa bouche très légèrement entrouverte témoignait de son envie de l’exprimer d’ailleurs, ce doute qui ne datait pas de la minute… seulement, loin d’être du genre à verser dans la confession inutile et impudique, elle ne le fit pas, gardant le silence à la place, les mains entourant son verre d’eau avec une force imparfaite, une force aussi fébrile que sa respiration qui fit trembler ses lèvres que, les secondes s’égrenant, elle finit par pincer doucement. Dans une inspiration à demi contenu, Evelyn releva la tête. Elle soumit son regard à celui du jeune homme, abandonnant l’observation du fond de son verre d’eau qu’elle finit par reposer sur la table basse. C’était compliqué d’avoir une vue précise des relations entretenues par autrui ; elle-même malgré son expérience auprès des jeunes mariés avait parfois un peu de mal à comprendre les mécanismes de fonctionnement des couples dont elle s’occupait. Chacun étaient différents, chacun avaient sa propre définition de l’amour et du bonheur engrangé par l’action de faire confiance à l’être aimé à qui on scellait son destin pour - si tout allait bien - l’éternité. Est-ce que Knox savait qu’à l’époque son frère s’était tourné vers la fille Pearson à cause de son nom, à cause de la réputation de sportif de haut-niveau de son père, plus précisément ? A elle aussi, ça lui avait fait un choc de l’apprendre. Toute jeune, elle s’était laissée abuser par l’idée que peut-être, une fois dans sa vie, un jeune homme l’approchait avec les meilleures intentions du monde. Quinze ans étaient passés avant que la farce ne lui soit révélée, semant les graines du plus gros conflit qu’elle avait eu avec Owen… elle était donc en droit de se poser sincèrement la question et d’hésiter lorsqu’une rétrospective s’imposait à elle, et qu’elle était tentée, plus naïvement qu’elle l’aurait souhaité, de mettre ses sentiments à égalité avec ceux de son ancien partenaire. Au plus profond de son coeur, elle avait toujours eu conscience d’être plus éprise de lui qu’il ne l’était d’elle, et quelque part c’était pour cette raison qu’elle était si honteuse aujourd’hui : elle avait eu beau savoir qu’il n’y avait aucun équilibre entre eux, elle s’était obstinée à ressentir pour lui des choses qu’elle n’avait ressenti pour personne d’autre, et ça lui posait un problème intime qu’elle se savait incapable de résoudre, pas assez armée pour gérer les débordements de grands sentiments .
Encore, elle garda le silence ; puis la gêne de se laisser atteindre par la gentillesse de Knox, et par la sensation d’être percée à jour, s’insinua en elle. Manifestement, se redressant sur son siège, elle reprit rapidement sur elle pour dériver complètement en revenant au sujet supposé de leur rencontre. Evie s’en remettait toujours au travail pour avancer, aujourd’hui ne ferait pas exception. Elle se réinséra dans la conversation, en prenant les rênes avec le port de tête altier qui était le sien, se sommant de ne pas s’arrêter sur le poids qui lui comprimait la poitrine en songeant à la proximité du lieu dans lequel Owen s’était exilé. S’il avait voulu qu’elle soit au courant, il aurait certainement trouvé le moyen de la prévenir qu’elle n’avait pas loin à aller. Mais il n’en avait rien fait, il était parti du jour au lendemain, et il fallait qu’elle l’accepte - comme il avait stoïquement accepté qu’elle parte, à l’époque. Leur histoire s’arrêtait ici. Définitivement. "L’offre que je te propose n’est pas fixe, non. Je t’explique ça tout de suite." fit-elle en joignant les genoux, les mains doucement dressées devant elle pour désigner un plan invisible pendant qu’elle s’interdisait de ressasser la conclusion émise par son coeur et son esprit qu’Owen Baxton ne faisait plus, et ne ferait plus jamais, partie de sa vie "Depuis que je suis installée ici, je travaille avec les mêmes prestataires de services. J’ai préféré une équipe réduite le temps de m'implanter, et c’est un marché qui convient plutôt à ceux à qui j’ai proposé ce dont je vais te parler maintenant." Elle leva la tête, s’autorisant un sourire pour chasser les reliefs de la tristesse et du regret qui étaient tombés sur son visage à la mention de son ex-petit ami "Durant les entretiens préliminaires avec mes clients, je leur propose un catalogue de services dans lesquels ils piochent en fonction de ce qu’ils souhaitent pour leur mariage. C’est à leur appréciation évidemment, et je n’oblige personne à se référer à ce catalogue en particulier, d’autant que mes clients savent souvent ce qu’ils veulent. Mais…" Elle continua sur le même ton, utilisant ses mains pour dérouler plus spécifiquement sa pensée "Ce catalogue est accompagné d’une liste de prestataires, de fleuristes, de traiteurs, de photographes, et tout ce qui s’en suit auprès de qui je m’engage à faire leur promotion. C’est le deal : en échange d’une publicité gratuite, je négocie les meilleures formules pour mes clients s’ils sont intéressés, et tout le monde y trouve son compte." Elle hocha la tête pour apposer son point, préférant ne pas s’arrêter sur le caractère de prestige accolé au nom qu’elle portait, et qui forçait parfois ses clients àf aire appel à elle et à personne d’autre. Knox saurait faire le calcul sans qu’elle ne soit forcée de tomber dans le manque d’humilité, ce qu’elle détestait par-dessus tout "C’est pour ça que je te demande tes disponibilités. La demande sera parfois plus dense qu’à d’autre, et tu devras toi aussi rencontrer les clients à qui je parlerais de toi. Organiser des mariages, c’est de la relation publique, et si tu es intéressé, je serais là pour te guider." Elle affirma son regard, penchant la tête pour mieux affronter celui de Knox 5 "On sera amenés à se voir régulièrement, c’est moi qui suis en charge, et je reste en contact régulier avec tous les gens avec qui je collabore de toute façon." Du point de vue professionnel en tout cas. Et c’était là que la bât blessait finalement, car Knox, même s’ils n’étaient que des connaissances, restait un fragment de souvenir profondément, et douloureusement, enfoncé dans son coeur qui se mit à battre lorsqu’elle comprit que ce challenge-là, elle aimerait bien le relever et faire pour de bon la paix avec toute cette histoire pour avancer sans ne plus jamais s’y attarder. Elle pouvait travailler avec lui, elle s’en sentait capable "Tu n’es pas obligé d’accepter. J’ai conscience que, compte tenu des circonstances, les choses pourraient être un peu étranges." tint-elle à le rassurer, espérant tout de même qu’il prendrait au moins le temps d’y réfléchir. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 3 Sep 2020 - 12:50 | |
| Ce n’est pas forcément facile de parler d’Owen, pas parce que nous sommes fâchés, pas du tout, mais parce qu’au fond cela me fait bizarre de ne pas l’avoir à Brisbane. Owen et moi avons beau être différents, avoir des vies complètement différentes, cela n’a jamais empêché que nous avions toujours eu l’habitude de nous voir souvent. Notre relation est basée sur un amour fraternel un peu vache, parce que nous sommes toujours en train de nous chercher, de nous taquiner, moi en particulier d’ailleurs, mais c’est comme cela que ça a toujours fonctionné. Nous avons toujours été dans la même ville, toujours partagés les mêmes repas de famille, mais maintenant que ce n’est plus le cas, cela me fait vraiment bizarre. Je sais que mon frère ainé n’est pas parti trop loin, qu’il reviendra de temps en temps sur Brisbane mais je crois que, dans le fond, je lui en veux d’être parti comme cela. Il est parti du jour au lendemain, sans vraiment aucune explication. Je sais bien que nous sommes tous les deux adultes, que les décisions concernant sa vie lui appartienne, mais je n’avais rien vu venir, je n’avais jamais pensé qu’il puisse quitter Brisbane, je pensais qu’il y était bien. Alors j’écoute Evelyn me parle du blond, je l’écoute être un peu nostalgique et m’avouer qu’elle tiendra sûrement toujours à lui. Je ne connais pas les détails de leur relation et je ne veux pas les connaître, mais je vois bien qu’il y a quelque chose. Je me demande même si elle ne me cache pas quelque chose, mais je ne la connais pas assez bien pour savoir cela. Je ne cherche pas vraiment à en savoir plus, peut être que cela viendra avec le temps si on commence à travailler ensemble.
Evelyn repart d’ailleurs sur un territoire plus sûr, un territoire qui semble la rassurer, celui de l’offre d’emploi qu’elle me propose. « L’offre que je te propose n’est pas fixe, non. Je t’explique ça tout de suite. » Je pose mon verre sur la table face à moi et me concentre sur la belle brune. « Depuis que je suis installée ici, je travaille avec les mêmes prestataires de services. J’ai préféré une équipe réduite le temps de m'implanter, et c’est un marché qui convient plutôt à ceux à qui j’ai proposé ce dont je vais te parler maintenant. Durant les entretiens préliminaires avec mes clients, je leur propose un catalogue de services dans lesquels ils piochent en fonction de ce qu’ils souhaitent pour leur mariage. C’est à leur appréciation évidemment, et je n’oblige personne à se référer à ce catalogue en particulier, d’autant que mes clients savent souvent ce qu’ils veulent. Mais… Ce catalogue est accompagné d’une liste de prestataires, de fleuristes, de traiteurs, de photographes, et tout ce qui s’en suit auprès de qui je m’engage à faire leur promotion. C’est le deal : en échange d’une publicité gratuite, je négocie les meilleures formules pour mes clients s’ils sont intéressés, et tout le monde y trouve son compte. » J’hoche la tête. Elle a l’air d’avoir bien monter son affaire toute seule, et surtout de bien marcher vu ce qu’elle propose. Peut-être que c’est une bonne opportunité après tout, m’éloigner un peu du monde de la boite de nuit, trouver quelque chose qui paye bien mais qui me permet d’avoir un peu plus de temps à moi. Je dois avouer que l’offre me plait bien. « C’est pour ça que je te demande tes disponibilités. La demande sera parfois plus dense qu’à d’autre, et tu devras toi aussi rencontrer les clients à qui je parlerais de toi. Organiser des mariages, c’est de la relation publique, et si tu es intéressé, je serais là pour te guider. On sera amenés à se voir régulièrement, c’est moi qui suis en charge, et je reste en contact régulier avec tous les gens avec qui je collabore de toute façon. » J’hoche une nouvelle fois la tête. « Tu n’es pas obligé d’accepter. J’ai conscience que, compte tenu des circonstances, les choses pourraient être un peu étranges. » Je comprends bien qu’elle parle de mon frère, du fait qu’elle est son ex mais je dois avouer que je n’y vois pas vraiment d’inconvénient. Je secoue alors un peu la tête avant de prendre la parole à mon tour. « Non, non ca m’intéresse. L’offre a vraiment l’air bien, puis j’essaye de sortir un peu du monde de la nuit. Je crois que j’aimerais vraiment tester autre chose et je dois avouer que ce que tu me proposes me donne bien envie. » Je lui adresse un sourire. « Peut être qu’on pourrait commencer avec un mariage et voir comme ca se passe ? Si ca nous convient à tous les deux ? » Bosser avec Evelyn ne doit pas être vraiment déplaisant et découvrir un autre monde tout en restant dans la musique et le monde de DJ m’attire. Et puis, cela permettra de faire mes preuves, de lui montrer que je suis professionnel, que je sais garder mon côté boulot et ma vie privé bien séparer. « Enfin, si cela te convient bien sûr. Est ce que tu as déjà entendu ce que je fais ou il te faudra peut être également un démo ou quelque chose comme ca ? » Si il faut que je fasse mes preuves, je suis prêt à les faires. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10420 POINTS : 660 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 11 Sep 2020 - 16:46 | |
| ≈ ≈ ≈ {don't blame me } crédits gif & code fiche/ (blakehelps & malibu) ✰ w/ @Knox Baxton Travailler avec le cadet Baxton c’était prendre le risque de faire de l’aîné de la fratrie l’éléphant dans la pièce. Evie le savait parce que finalement, c’était déjà un peu le cas pour elle ; même si elle le cherchait parfois, exactement comme lorsqu’elle avait contacté Knox sans vraiment oser se l’avouer, un manque étrange la prenant dans les moments les moins opportuns, elle ne se sentait pas sereine de parler de son frère. Seulement, la manière dont le jeune homme qu’elle avait en face d’elle faisait preuve de délicatesse en l’écoutant mettre un terme aux questionnements qu’il avait démontré à propos du vrai lien qui les liait, elle savait que ça ne serait sans doute pas un problème sur la durée. Au début, ça le serait sans doute un peu ; la faute à cette ressemblance qu’elle leur trouvait, et à cette même aura de bienveillance qu’ils avaient. Elle se souvenait que son ex-petit ami avait tendance à décrire son petit frère comme un amuseur, une tête-brûlée qui trouvait sa source dans les épreuves qu’il avait connu dans son passé, sauf que la vérité c’était qu’ils n’étaient pas aussi différents qu’il avait prétendu qu’ils étaient. Un oeil plissé, Evelyn se laissa rattraper l’espace d’une nanoseconde, et remarqua qu’ils avaient la même lueur rieuse dans le regard, et c’était peut-être en ça que les choses seraient les plus pénibles pour la jeune femme qui dériva pour de bon, s’éloignant du sujet de ses contrariétés avec la ferme intention de ne plus y revenir.
Elle avait toujours su gérer ses émotions, elle avait toujours su reprendre le dessus lorsqu’elle se sentait flancher dangereusement, et c’était d’autant plus aisé ici qu’elle était dans son fief, son agence représentant un cocon de sécurité dans lequel elle se sentait plus à l’aise pour retrouver toute sa capacité à agir en patronne indépendante, en plus de la femme déterminée qu’elle était. Tout se passerait bien, comme toujours. Le pire était déjà derrière elle, et parce qu’elle savait y faire avec la préservation de ses secrets, elle était persuadée qu’en effet, Owen parti, plus rien de grave ne pouvait vraiment lui tomber dessus dans l’immédiat. Se montrait-elle obstinément, volontairement naïve à ce sujet ? Ça, c’était l’avenir qui le lui dirait. En attendant que les dès soient jetés, l’enthousiasme de Knox suite à sa proposition qu’elle déroula par étape, ménageant son suspens avec un talent d’oratrice qui lui venait de ses deux parents, fût assez pour qu’elle retrouve de la bonne volonté à mener cet entretien de la façon la plus appropriée qui soit. Dégageant, d’un geste aérien, son visage d’une longue mèche de cheveux brun, elle dit au jeune homme : "Non, ne me donne pas de réponse définitive tout de suite, prends le temps d’y réfléchir comme il se doit." lui conseilla-t-elle d’abord, mettant un léger coup de frein pour qu’il ne se précipite pas. Elle ne laissa pas retomber la main qu’elle avait passée dans ses cheveux, la levant juste en peu plus en avant, et s’en servant pour mieux faire passer la suite de son message qu’elle poursuivit avec calme et professionnalisme "J’allais justement te proposer de m’accompagner à un de nos mariages qui est sur le point d’être célébré. On en a trois ce mois-ci, tu seras mon invité spécial… en fonction de tes disponibilités encore une fois." précisa-t-elle, un sourire faisant remonter l’une de ses pommettes piqueté de tache de rousseur quand enfin, elle se leva de son siège pour se diriger vers une colonne sur laquelle était posée quelques cartes de visite faites à la main. Elle en extirpa une qu’elle finit par tendre, glissée entre ses deux ongles parfaitement manucurés, à Knox "C’est histoire que tu vois un peu comment se passe le travail des DJ avec qui nous travaillons habituellement avant de te positionner sur quoi que ce soit. Chaque chose en son temps." Elle le laissa prendre sa carte de visite avec ses coordonnées professionnelles, puis elle se laissa asseoir sur le bras du fauteuil qu’il avait investi quelques longues minutes plus tôt. De nouveau, ses mains s’agitèrent "Pour l’heure, ce dont j’aurais vraiment besoin, c’est de quoi proposer à mes clients d’aller eux-mêmes consulter ton travail." commença-t-elle, et au plus elle parlait, au plus elle souriait, inclinant la tête pour chercher le regard de Knox qui était à ses côtés "Quelques cartes de visite ne seraient pas de trop, les adresses de tes réseaux sociaux professionnels si tu en as, et pourquoi pas une démo, oui ? Mais je dois être claire sur ce dernier point." Opinant du chef, elle éclaircit donc le point en question "Un mariage n’est pas un set pour un nightclub, et mes clients sont les seuls gestionnaires de la playlist." Qui étant donné le standing des mariages qu’elle organisait était toujours de bon goût, quand elle n’était pas directement jouée par un groupe sur place, et qui faisaient leur spécialité de ces événement. Néanmoins, il devait comprendre qu’en tant que prestataire, il devait se plier à l’adage le client est roi "Leurs goûts ne seront pas forcément les tiens, c’est ce que je veux dire." conclut-elle plus explicitement, le regard posé sur lui. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mer 16 Sep 2020 - 13:59 | |
| Parler d’Owen est sûrement sujet inévitable vu que, pour le moment, c’est la seule chose qui nous lie Evelyn et moi. Je sais qu’elle a toujours beaucoup tenue à lui, et moi il reste mon frère ainé, celui qui me connaît sûrement mieux que personne. Nous parlons donc de lui rapidement, de son départ et de sa vie mais sans trop s’étendre sur le sujet. Je vois bien qu’Evelyn a l’air de prendre le sujet très à cœur, même si je ne dis rien à propose de cela, et je n’ai pas envie de parler de mon frère ainé pendant des heures. Elle semble cependant rassurée lorsque je lui dis qu’il va bien et bizarrement, le fait qu’elle soit si concerné à son sujet me fait me demander si elle n’en sait pas plus qu’elle n’en dit. Mais je ne suis pas là pour parler de cela, ni pour poser des questions qui l’a mettrait sûrement encore plus mal à l’aise.
Nous en revenons donc au sujet du boulot, à ses mariages qu’elle organise et je l’écoute m’expliquer tout avec un peu plus de détails. J’aime beaucoup bosser en boite de nuit, mais je pense aussi que bosser pour des mariages est sûrement bien plus avantageux financièrement. « Non, ne me donne pas de réponse définitive tout de suite, prends le temps d’y réfléchir comme il se doit. » J’hoche la tête. Je pense que ma décision est déjà prise, mais dans le fond je pense que je dois aussi creuser un peu plus l’histoire et sûrement accepter de voir une fois comment cela se passe. « J’allais justement te proposer de m’accompagner à un de nos mariages qui est sur le point d’être célébré. On en a trois ce mois-ci, tu seras mon invité spécial… en fonction de tes disponibilités encore une fois. » J’hoche une nouvelle fois la tête. « Je peux être dispo le week-end prochain. » Me faire remplacer un soir, ou même décaler mes jours de boulots n’est jamais trop un souci. Je m’entends plutôt bien avec mon patron qui est un ami et je ne demande que très rarement que l’on m’arrange, alors je suis que cela ne sera pas un souci. « C’est histoire que tu vois un peu comment se passe le travail des DJ avec qui nous travaillons habituellement avant de te positionner sur quoi que ce soit. Chaque chose en son temps. Pour l’heure, ce dont j’aurais vraiment besoin, c’est de quoi proposer à mes clients d’aller eux-mêmes consulter ton travail. Quelques cartes de visite ne seraient pas de trop, les adresses de tes réseaux sociaux professionnels si tu en as, et pourquoi pas une démo, oui ? Mais je dois être claire sur ce dernier point. Un mariage n’est pas un set pour un nightclub, et mes clients sont les seuls gestionnaires de la playlist. Leurs goûts ne seront pas forcément les tiens, c’est ce que je veux dire. » « Oui, je comprends bien que ce n’est pas la même chose ne t’en fait pas. Et je vais me noter de t’envoyer une de mes playlist, comme ca tu pourras te faire une idée. Pour ce qui est des cartes par contre, je n’en ai pas vraiment. Je marche beaucoup avec les réseaux sociaux. » Je saisis un bout de papier et un stylo pour lui noter toutes les informations nécessaires. Je sais qu’il va falloir que je fasse mes preuves, mais bizarrement, cela ne m’inquiète pas vraiment plus que ca. Je sais être professionnel et changer un peu de milieu ne peux pas me faire de mal. « Après, je fais un set demain soir et après demain soir si jamais ca t’intéresse de venir voir également. Je peux t’envoyer un pass VIP. » J’ai beau bosser dans une boite de nuit, je me suis un peu fait un nom dans ce milieu et entrer VIP dans une boite de nuit coute plutôt cher. « N’hésites pas à me rappeler et quand à moi je vais réfléchir à tout ca. » Je prend la plaquette qu’Evelyn me tend, je comprends bien que l’entretien se fini et visiblement cela ne c’est pas trop mal passé. « Je t’envoie toutes les infos dès que je suis chez moi. » Je lui adresse un sourire et me lève du canapé. « A bientot alors. » |
| | | | | | | | (knox & evelyn) don't blame me |
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