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Message(#)nothing left to say (ríona) EmptyMar 7 Juil 2020 - 15:01


RIONA & CLYDE
Nothing left to say
The lines keep getting thinner
My age has never made me wise
But I keep pushing on and on and on and on
There's nothing left to say now


Lorsque son contact à la brigade des stups l’avait appelé pour l’informer qu’il avait filé son contact à une nana qui cherchait son gamin mais que la police n’arrivait pas à aider, il avait soupiré d’agacement. Il ne s’appelait pas Mère Theresa, et son but n’était pas vraiment de partir à la recherche de tous les gamins perdus du monde, ni d’aider la veuve et l’orphelin. Il ne travaillait pas par bonté mais par appât que du gain, ce qu’il avait trouvé bon de rappeler à l’autre qui l’avait pris pour quelqu’un de bien. Il n’était pas foncièrement mauvais, mais il était suffisamment occupé avec son boulot chez ABC et ses activités extra-professionnelles pour ne pas avoir de temps à perdre à s’occuper d’affaires qui ne l’intéressaient absolument pas. Surtout qu’aux dernières nouvelles, il avait beau avoir les capacités et les contacts pour effectuer des recherches de ce genre, ce n’était pas vraiment des gosses qu’il recherchait la plupart du temps - mais plutôt des avocats friqués qui passaient la nuit chez leurs maîtresses pour remettre discretos leur alliance au petit matin. Pas le même genre de cible, et clairement pas le même genre de chèque à la fin du boulot, une fois que le chantage avait porté ses fruits.

Pour autant, c’était trop tard, et il avait accepté de recevoir la jeune femme qui l’avait appelé plusieurs fois avant qu’il ne cède enfin à répondre, voulant clôturer cette histoire dès que possible - et puis aussi parce qu’il en devait une au mec des stups. Il n’était pas question qu’elle croit qu’il n’avait que ça à faire, ni qu’il s’agissait vraiment de son boulot, même si le son contact avait eu l’air de lui dire “appelez-le, il pourra vous aider”. Il pourrait peut-être, oui, mais ça ne voulait pas dire qu’il en avait envie ou encore le temps. Finalement, il lui avait donné rendez-vous dans le local où il stockait son matos informatique, profitant de sa dernière rencontre avec Raelyn durant laquelle il avait dû ré-aménager le lieu en bureau impersonnel et basique. Personne ne connaissait le lieu, il avait retiré tout signe distinctif de la porte, et il ne craignait au moins pas que quelqu’un les dérange là-bas. Lorsqu’il avait vu la brune s’avancer au loin, les yeux plein d’espoir et un sourire sur le visage, il s’en était presque voulu de savoir à l’avance qu’il allait devoir briser ses espoirs. Mais il ne s’embarrassait pas vraiment de remords, et ça n’était pas ça qui allait suffire à le faire changer d’avis. “Bonjour.” Sans effusion de sentiment, direct, mais poli. “Ríona, c’est bien ça ?” Histoire de ne pas remballer la mauvaise personne, tout de même. “Allez-y, entrez.” Il pouvait bien au moins attendre qu’elle soit assise pour lui expliquer que ça ne serait pas possible.
@Ríona Rigsby


Dernière édition par Clyde Wakefield le Ven 28 Aoû 2020 - 15:11, édité 1 fois
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Message(#)nothing left to say (ríona) EmptyMar 7 Juil 2020 - 21:12

Les mois et les années avaient beau s'écouler, tu étais incapable de passer outre son absence. Chacun de tes battements étaient un rappel de son manque. Son odeur pouvant encore chagriner ton odorat, tes narines deviennent folles, tes oreilles aussi, tu l’entends la nuit qui gémit, pleur et pourtant sa chambre est encore vide. T’aurais dû t’enfuir de ce sanctuaire dédié à ton enfant disparu dans les airs. Aucune idée de comment il allait. Et s’il était mort ? tu le sais il est vivant, tu le ressens dans tes entrailles, t’as jamais douté un seul instant que son dernier souffle ton fils ne l’avait jamais eu. Tu étais la reine qui devait le protéger et tu l’avais laissé t’échapper. Tu ne parviens pas à te pardonner, le pardon a des limites et tu ne parviens pas à les repousser. 
Tu ne sais pas abandonner, lâcher l’espoir d’un retour. tu penses à lui tout le temps, alors oublier, c’était impossible. Parfois, tu te sens abandonnée. Les larmes aux yeux quand tu te glisses dans le commissariat espérant des nouvelles, deux mois après ta dernière visite. Ils évoluent là-bas, les visages ont parfois vieillit ou ils sont inconnus. Toi, tu es là, vieillissant, l’espoir gravé dans les opales, les larmes prêtes à dire adieu à cette espérance. Pas après pas, tu essayes de te dire qu’il ne faut pas y croire, qu’il faut penser au pire, mais tu n’y parviens pas. Les iris incapables de ne pas scruter chaque visage de petit garçon, dans l’espoir d’y retrouver ton enfant au détour d’une ruelle, comme par magie. Le sourire endormi dans le passé, tu avais réussi à avoir un rendez-vous avec une personne qui pourrait t’aider, qu’il t’avait dit l’homme aux traits usé par la vie, par son métier, t’en sais rien. Mais ce que tu sais c’est qu’on porte tous des maux, que les tiens ne sont pas banal, mais pas plus douloureux que ceux des autres. t’as jamais été du style à te mettre plus bas que terre, à penser que ta souffrance était pire que celle des autres. 
Comme une dernière chance qui faisait écho à tes doutes. L’envie et la peur. Cette peur dont un jour, on t’annoncerait ce que tu ne veux pas entendre. C’est fini. Tu n’as pas envie de ça, pas envie d’affronter une telle réalité. Arrivant au bureau de l’homme que tu avais harcelé, tu avais le myocarde criant, incapable de calmer le sang qui pulse dans tes veines. Un sourire si automatique qu’on pourrait te voir comme un robot, les opales pleines de rêve, plein d’espoir. Cet homme pourrait être la providence, celui qui rétablira la santé de ton cœur. Les iris dans les siennes, tu essayes de ne pas laisser ta voix trembler, d’être forte, comme toutes ces années s’écoulant.  «  Bonjour !  » tu restes calme, tentant de calmer le chaos qui faisait rage dans ta cervelle.  «  C’est ça, la mère du petit Ivanhoé.  » tu sors sa photo lui foutant sous les yeux, une photographie de tous les deux, ton sourire si solaire n’étant plus qu’un vague souvenir à présent. Une fois entrer, tu t’installes au bureau n’attendant pas.  «  Il vous en a parlé ?  » tu ne veux pas qu’on te fasse nager dans diverses eaux, tu ne voulais que du concret, sans même songer que t’allais peut être, te faire virer.  
@"CLYDE WAKEFIELD  nothing left to say (ríona) 1287488235  
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Message(#)nothing left to say (ríona) EmptyMer 8 Juil 2020 - 9:37

Elle lui aurait presque fait quelque chose, cette jeune femme qui le regardait avec un sourire qui lui prenait tout le visage tandis que ses prunelles pleines d’espoir observaient le brun comme s’il était la réponse à tous ses maux. Clyde ne connaissait même pas les détails de cette histoire, mais il ne voyait pas réellement la raison pour laquelle il en aurait besoin - il ne comptait pas mener cette demande plus loin. Après tout, il n’était pas détective privé (ou seulement lorsque cela l’arrangeait lui) et il ne partait pas à la rescousse d’inconnus, quand même bien un de ses indic avait balancé son contact. Il se rappellerait d’aller lui causer à ce sujet, d’ailleurs, qu’il ne recommence pas à distribuer son numéro comme des petits pains. Pourtant, il laissa la brune s’installer à son bureau après qu’elle l’ait saluée à son tour. “C’est ça, la mère du petit Ivanhoé.C’est quoi encore ce prénom, pensa-t-il en lui rendant son sourire, omettant de préciser le fond de sa pensée - sûrement n’avait-elle pas besoin d’entendre que le prénom de son fils disparu était un beau prénom à la con. Clyde avait beau ne pas être du genre sentimental, il savait tout de même se retenir pour ne pas blesser inutilement les gens, et c’est ce qu’il fit en retenant la remarque acerbe qui lui brûlait la langue.

Prenant place face à la jeune femme, il ne tarda pas à comprendre qu’elle non plus n’était pas là pour perdre son temps - et qu’elle avait sans doute un peu trop confiance en ses capacités et sa volonté (inexistante) de l’aider. “Il vous en a parlé ?” “Pas vraiment, non.” La remarque était sortie toute seule, et semblait presque inviter la brune à lui refaire l’historique de la situation, ce qu’il n’attendait pourtant pas réellement. “La police n’a trouvé aucune piste ?” C’était bien ce qui lui avait semblé comprendre. “Qu’est-ce que vous fait croire que je pourrais vous aider ? Vous êtes déjà allé voir un privé ?” La jeune femme était touchante, en fin de compte, avec ses grands yeux emplis d’espoir tournés vers lui, si bien qu’il n’arrivait pas vraiment à la renvoyer chez elle en lui expliquant clairement le fond de sa pensée. A la place, il espérait qu’elle comprendrait seule qu’il n’était pas bien placé pour l’aider, et se déciderait à tourner les talons sans même qu’il n’ait besoin de l’y pousser directement.
@Ríona Rigsby
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Message(#)nothing left to say (ríona) EmptyJeu 9 Juil 2020 - 6:32

Ton sourire accroché à ton visage, chassant ces souvenirs bouffant ton bonheur depuis tant de temps. Tes iris baignant dans l’espoir, tu n’as qu’une envie qu’il te donne toutes les réponses à cette kyrielle d’interrogation qui te laisse te noyer dans ton passé. La souffrance toujours accrochée à cette carcasse qui est tienne, tu peines à remonter à la surface, survivant à ce monde, bien trop cruel.  Tu le sais que tu es trop vite monté dans l’espoir qu’il t’apporte plus de réponse que la police en c’est presque sept ans. Il est ton sauveur et c’est assez effrayant de te dire cela, Rio, t’aimerais tellement n’avoir besoin de personne pour le retrouver, mais t’as beau essayé par tous les moyens de retrouver ton fils, rien n’y faisait.   «  j’aurais pensé qu’il vous en aurait dit plus … »  dans ta voix sonne ta déception, mais tes lippes continuent de s’étirer dans un sourire presque automatique, digne d’un robot, tu souris, tu ne veux pas te laisser abattre, alors que le chaos règne dans ta petite tête. Tu sais que ce que tu demandes est compliqué.   Beaucoup trop, mais tu ne veux pas abandonner, pas l’abandonner ton gosse, tu n’imagines pas une vie sans lui, voilà pourquoi les mots tombent sur les bouts de papier, écrivant sa vie, cette vie que tu veux qu’il ait, qu’il soit heureux, malgré ta douleur.   «  quelques-unes un pédophile était dans le parc ce jour-là, mais il n’est pas coupable pour eux … et j’avoue l’avoir suivi quelques semaines après, j’étais désespérée et maintenant je n’ai plus le droit de l’approcher, la loi le protège … ça se trouve c’est lui et … » non, non. Tu te refuses à imaginer que sa vie se soit fini ainsi, tu ne veux pas de ça, tu le sais , tu le sens dans ton myocarde de maman qu’il est vivant. Les larmes prêtes à infligé la punition, tu essayes de te retenir, être forte, mais c’est comme si ton organe vital se déchirait sous ton imagination horrible. «  Je ne sais pas si vous allez m’aider, et non je n’ai jamais été voir de privée, sauf vous. » que tu souffles.   «  je pensais pouvoir faire confiance à la police, mais il n’y a rien … j’ai besoin de vous, je sais que ce que je demande c’est de retrouver un enfant, alors qu’il n’était que nourrisson. » ça t’abîme de savoir que tu avais loupé tant de chose de ton enfant, ses premiers pas, ses premières réussites. T’as cette impression d’être morte dans le fond, tu survivais qu’à cette idée que ton enfant était quelques parts. «  Il m’a dit que vous étiez l’un des meilleures, un peu distant et froid, mais peu importe, maltraité moi s’il le faut, mais retrouvez-le ! » que tu lâches, avec cette voix provenant directement de ton cœur, cet appel à l’aide glissant à ses pieds, tu ne voulais rien de plus, que de l’aide. Une main pour t’empêcher de te noyer dans ton désespoir.


@Clyde Wakefield   nothing left to say (ríona) 1287488235  
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Message(#)nothing left to say (ríona) EmptyJeu 9 Juil 2020 - 22:22

J’aurais pensé qu’il vous en aurait dit plus…” Malheureusement non, et si Clyde avait réellement voulu tenter d’y mettre du sien pour retrouver cet enfant, il aurait de toute façon demandé à la brune de lui retracer l’historique de sa disparition - qu’il l’entende de sa bouche, et non pas de celle d’un policier qui aurait oublié des détails à force de ressasser cette histoire. Finalement, elle s’exécuta d’elle-même, sans qu’il n’ait besoin de la presser - après tout, Clyde ne compte pas faire traîner cet entretien. “Un pédophile était dans le parc ce jour-là, mais il n’est pas coupable pour eux… et j’avoue l’avoir suivi quelques semaines après, j’étais désespérée et maintenant je n’ai plus le droit de l’approcher, la loi le protège… ça se trouve c’est lui et… ” Le brun n’avait aucun lien de près ou de loin avec cette affaire, et il avait beau avoir entendu des récits de disparition auparavant, celle-là ne pouvait pourtant pas le laisser de marbre. Il ne comptait pas avoir de gosses, mais l’idée qu’un être cher - si tant est qu’il en ait dans sa vie - puisse avoir vécu de genre de choses suffisait à le faire frissonner. A la place de la jeune femme, il ne se serait pas contenté de suivre le type, il l’aurait abattu d’une balle en pleine tête - coupable ou non, c’était une pourriture. “Si la police avait une piste et qu’ils l’ont abandonnée, c’est qu’ils sont sûrs de leur coup, vous pouvez en être certaine.” Clyde était loin d’avoir une confiance aveugle en la police - après tout, personne ne l’avait arrêté jusque là, et pourtant c’était un criminel - mais il ne put s’empêcher de vouloir rassurer la jeune femme du mieux qu’il pouvait. Sa détresse infinie mêlée à un espoir débordant se lisaient dans ses yeux, si bien qu’il ne put s’empêcher de compatir.

La brune lui avoua n’être jamais allée voir de privé, mais avoir perdu confiance en la police au fil du temps - ce qu’il pouvait concevoir. “Ça fait combien de temps ?” Son contact des stups lui avait mentionné ‘des années’ mais il n’en savait pas bien plus. Pour ce genre d’histoires, ce n’était un secret pour personne que plus les années passaient, plus les chances de retrouver le disparu étaient minces. “Il m’a dit que vous étiez l’un des meilleurs, un peu distant et froid, mais peu importe, maltraitez-moi s’il le faut, mais retrouvez-le !” A cet instant-là, Clyde ne put s’empêcher de lâcher un rire caustique, ne sachant pas s'il devait prendre cela comme un compliment ou non. Qu’est-ce que l’autre débile avait pu raconter sur lui, au juste ? Non pas satisfait de lui envoyer une nana qui n’avait rien à faire dans son bureau, il s’était en plus permis de le qualifier de ‘froid’ ? S’il l’était, froid, ce n’était donc typiquement pas le genre de mec à qui envoyer une mère en détresse. Et pourtant, l’histoire de la jeune femme le touchait, pour une raison qu’il n’avait pas à expliquer. Lui qui n’avait jamais connu son père, ce dernier n’ayant à sa connaissance jamais cherché à le rencontrer, ne pouvait s’empêcher de voir en la brune tout l’inverse de ce qu’il avait connu - un parent aimant, prêt à littéralement tout pour son enfant. Et même s’il doutait fortement de pouvoir lui être d’une plus grande aide de la police, il ne pouvait tout simplement pas se résoudre à la renvoyer sans remords. “Et vous, vous en pensez quoi ? Qu’est-ce que vous ressentez ?” L’instinct d’une mère était incomparable, parait-il, alors elle était sans la doute la première à interroger - même s’il le faisait d’une façon qui était loin d’être sentimentale et précautionneuse, mais la jeune femme semblait être au courant de ses manières de faire.
@Ríona Rigsby
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Message(#)nothing left to say (ríona) EmptyMar 21 Juil 2020 - 10:31

Les iris qui se lèvent vers le ciel. T’as aucune confiance en la police, c’est inscrit dans tes veines. Tu le sens dans ton cœur qu’ils ont abandonné toutes les pistes trop vite. Au début, tu étais celle qu’il fallait accuser, celle qui l’avait fait disparaître. La fatigue des cours et de ces nuits à être levée avait peut-être joué de tes nerfs. Ton coeur de maman débordant d’amour et de culpabilité déjà à l’époque, tu n’avais pas su quoi répondre à ces accusations, te disant qu’il fallait en passer par là pour le retrouver. Glissant tes opales sur le jeune homme, celui qui détient tout tes espoirs en lui, sans même en avoir conscience, tu essayes de ne pas craquer, d’être humble et forte. Les larmes ayant coulés et coulant encore les nuits où tes songes te torturaient. La vie n’était pas paisible, tu continuais de survivre, de traverser les méandres de ce monde, remplie d’horreur à chaque coin de rue. Les femmes mourant sous les coups car elles n’étaient que des femmes, des enfants glissant dans des peurs ne devant pas être les leurs. Tu le vois ce monde, cette noirceur qui cajole ce dernier. Les langues se déliant te donne de l’espoir aussi, tu te nourris de tout ce que tu pourrais entrevoir de beau dans le monde. Il y en a, peu mais suffisamment, pour que tes poumons continuent de s’emplir d’air. « j’étais l’une de ces pistes ... et ça se trouve ils se trompent. Sinon il n’y aurait pas des gars comme vous qui mènes des enquêtes hors du droit de chemin, pas vrai ? » tu ne veux pas qu’il ait raison, tu veux justement qu’il comprenne qu’il ne pouvait pas se fier aux dires de l’enquête. « Ils peuvent se tromper , pas vrai ? » tu veux qu’il approuve tes dires. Tes opales débordant d’espoir, ton sourire robotique et ta carcasse se mouvant dans les tréfonds. « Sept ans, bientôt huit ans. » t’aurais pu dire les semaines, les mois, car tu suivais le fil du temps glissant entre tes mains, ton myocarde loin de cet enfant, ton enfant. Les opales fusionnant dans les siennes, tu t’accroches, désireuses, d’être plus forte. Tu déposes ton cœur à ses pieds, ce futur est à présent entre ses mains, il était celui pouvant donner une nouvelle couleur à ta vie si grisâtre, si dénué de sens parfois à tes yeux. T’attends qu’il te donne des réponses, qu’il te dise oui, cela suffirait pour une première réponse, qu’il croit en toi, comme tu croyais en lui, en la présence de ton fils dans ce monde, son myocarde faisant écho au tien malgré la distance, malgré ce manque. Tu ne doutes pas de sa vie sur cette terre, même si parfois, tu te dis que les autres ont peut-être raison, que tu n’es qu’une crétine de mère, voulant garder le peu d’espoir rongeant sa carcasse. Et toi, elle est là, la question. Ce que toi tu ressentais et lui l’avait compris avec son interrogation. Le coeur qui cogne, les opales dévorant les siennes. « Il est en vie. » que tu laisses passer entre tes lèvres. Tu y crois, même si ça fait mal, même si tu te demandes bien où il est, ce qui s’est passé, ce jour où tu t’es laissé disperser le temps d’une seconde, déjà beaucoup trop. « Je veux juste savoir qu’il va bien, le retrouver. Je suis prête à payer le prix. » pas d’argent, sauf celui de ta grand-mère, qui elle ne comprend pas que tu es abandonnée tes études, désireuse que tu les reprennes si tu voulais retrouver l’odeur de ces billets vert. « Vous allez m’aider ? » le regard triste, le ton épuisé, tu ne veux qu’une réponse et tu ne sais pas si elle te réjouira dans le temps.


@Clyde Wakefield   nothing left to say (ríona) 1287488235  
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Message(#)nothing left to say (ríona) EmptyMar 25 Aoû 2020 - 19:25

Clyde pourrait bien essayer de la raisonner, mais il apparaissait plutôt clairement que la jeune mère s’était faite sa propre idée - depuis de nombreuses années déjà - et que ce n’était pas son avis tombé comme un cheveu sur la soupe qui allait lui faire voir toute cette affaire autrement. “J’étais l’une de ces pistes... et ça se trouve ils se trompent. Sinon il n’y aurait pas des gars comme vous qui mènent des enquêtes hors du droit de chemin, pas vrai ? Ils peuvent se tromper, pas vrai ?” Il n’y avait pas de doute, elle était désespérée et ne s’était jamais réellement résignée à ce qu’avaient bien pu lui dire les flics, même après tout ce temps. Si Clyde lui aurait volontiers donné raison sur le fait que la police pouvait se tromper, il ne voulait pas non plus lui donner trop d’espoirs - qui pourraient se révéler trompeurs, mais aussi faire en sorte que la brune lui colle aux basques plus de mesure. Néanmoins, il hocha la tête et ne put s’empêcher d’aller quelque peu dans son sens. “Certes, si les flics faisaient toujours bien leur boulot, je ne serais pas là.” Et ce, dans tous les sens du terme, puisque s’il n’était pas réellement détective, il aurait néanmoins été arrêté depuis bien longtemps si la police avait réussi à le coffrer pour ses multiples arnaques. “Sept ans, bientôt huit ans.” Le brun savait contrôler ses réactions, et il se retint donc de lui offrir un regard de surprise, même s’il n’en pensait pas moins. Toutes ces années à n’avoir aucune nouvelle de son fils, à se voir dire par la police qu’il n’y avait rien de nouveau, et elle continuait à y croire ? Si la parentalité était quelque chose qui lui passait totalement au-dessus de la tête, il admirait néanmoins la force d’esprit de certains parents, et particulièrement de cette jeune femme à qui il n’aurait pas accordé plus d’un regard s’il l’avait croisée dans la rue. Sous ses allures fragiles, elle cachait un courage qui ne pouvait lui enlever, quand bien même elle devait se faire bien du mal à continuer à espérer - en vain peut-être.

Alors, plutôt que de savoir ce qu’en pensait les flics, il restait plutôt à Clyde à se faire une idée de ce qu’elle croyait encore, elle, après huit ans de silence. “Il est en vie.” Cette fois-ci, il ne tiqua pas, car il avait senti dès le début de leur échange que la jeune maman n’était pas si emplie d’espoir pour rien - peut-être se voilait-elle la face, peut-être les mères avaient-elles réellement un sixième sens pour sentir si leurs enfants étaient encore là. Quoi qu’il en soit, la manière qu’elle avait de le regarder et surtout le fait que cette affaire soit au point mort donnait presque envie à Clyde de tenter de creuser un peu plus. A la fois parce qu’elle lui faisait pitié, mais aussi pour se prouver une fois de plus qu’il pouvait être meilleur que les flics - question d’ego. “Je veux juste savoir qu’il va bien, le retrouver. Je suis prête à payer le prix.” Le fric, c’était tout ce qui motivait Clyde, mais il n’avait pas l’habitude de le prendre à ceux qui n’en avaient pas, ou qui ne méritaient pas qu’on les dépouille. Non, il s’en prenait à ceux qui le méritaient, aux pourris, ou à ceux qui baignaient dans tant d’argent qu’ils ne savaient plus comment s’en servir - ces gens-là, ils n’avaient aucun scrupule à leur en prendre un peu. Mais elle, et ses grands yeux désespérés, lui donnait presque envie de déroger à sa règle - si jamais il trouvait le temps de faire quelques recherches pour elle, ce qu’il ne pouvait pas promettre, car il n’allait pas mentir au point de prétendre qu’il s’agissait d’une priorité pour lui. “Vous allez m’aider ?” Il prit sa respiration, hésita une dernière fois, puis lâcha d’un trait. “Je vais essayer.” Le brun se laissa tomber dans son siège et croisa les mains derrière sa nuque. “Je ne peux rien vous promettre, mais je vais faire quelques recherches.” Lui-même avait quelques doutes quant au fait de trouver quoi que ce soit après autant d’années, mais il aurait au moins l’impression d’avoir fait une bonne action en voulant aider Riona. “Je ne vous demande rien pour l’instant, à part tous les éléments du dossier que vous pouvez avoir sur votre fils. Si je trouve quelque chose à creuser, alors on pourra discuter des tarifs.” Loin de lui l’idée de commencer à se ranger du côté plus légal des affaires, mais l’idée de se prendre pour un détective privé ne le dérangeait pas outre mesure, finalement.
@Ríona Rigsby
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Message(#)nothing left to say (ríona) EmptyMer 7 Oct 2020 - 19:34

Tout ton esprit est obscur quand tu songes à ces fois où les questions te donnaient l’impression d’être fautive, d’être celle qui était trop jeune, trop fatiguée pour gérer un enfant. Peut être un accident, peut être que tu n’avais pas fait exprès qu’ils avaient demandé, espérant des aveux, de ta culpabilité à la disparition de ton enfant. Les larmes, puis la rage, sur la défensive, tu ne parvenais même plus à vouloir leur parler, quand leurs opales avaient l’air de te désigner comme la coupable idéale. Tu ne voulais pas qu’on te dise ce qu’ils t’avaient dit, tu voulais de ce détective qu’il te prouve que tout était possible ou le contraire peu importe. Tu ne voulais que des réponses, que tout s’arrête de tournoyer dans ton esprit. « On est d’accord. » si le boulot était bien fait, mais aussi si les lois qui ne les bloquaient pas autant étaient annulé leur travail serait bien meilleur plus efficace sans nul doute. Les opales qui se plantent dans les siennes, tu cherches à savoir s’il acceptera, car autant dire que tu n’es point sûr de cela quand tu te retrouves face à lui. Huit ans sans lui ou presque, tu ne comptes plus les mois, les secondes déjà bien trop lourde à porter en son absence. La peine est ancrée dans ta chair, comme un épiderme recouvrant tes veines. Pour toi, tu le sens, l’amour que tu lui portes malgré les années, tout ce que tu peux ressentir au fin fond de ton être c’est qu’il est en vie, tu n’as jamais cru le contraire, jamais pu imaginer l’inverse. T’es pas prête à lâcher le brun, pas prête à abandonner une possible aide pour sentir à nouveau la chaleur de cet être qui t’avait été retiré, au point que tu parviennes parfois à te dire que peut être que tout cela n’existe pas, qu’il n’avait jamais été mis au monde, c’est sans doute les quelques photos de lui, ses vêtements de bébé, mais surtout ta cicatrice césarienne. Le seul espoir à présent c’était lui, t’avais déjà retourné le monde entier, sans nul doute, mais pas assez, te voilà devant ton dernier recourt dans ta tête, cette dernière chance de le trouver. Peut-être qu’après lui, tu cesseras d’y croire, acceptant la demande pour lui donner une pierre tombale, rien que d’y penser ton organe se détériore, tombant en miette. Qu’une seule envie, l’entendre dire oui, tes opales le suppliant, ta voix tremblante, cette envie de le subjuguer, lui donner envie de t’aider. Mais les mots, les siens te donnaient un coup de pelle, rien n’était sûr dans ses mots. Tu ne sais pas si tu te sens de continuer, pour qu’il te dise qu’il ne fera rien, tu n’as pas cette force, pourtant tu devrais savoir que la force en toi est immense, au point de tout saccager s’il faut pour le retrouver ton petit, vif de préférence, mais même mort. Des réponses, voilà ce que tu voulais, tout en continuant à rêver la vie parfaite de ce petit, celle que t’aurais aimé vivre main dans la main avec lui. Ton ange, ta vie. « je suis sure que vous trouverez plus que la police est capable de trouver … » de ton sac, toi qui prévoyait déjà beaucoup, tu sortais le dossier que tu avais sur ton fils, depuis sa naissance à son enlèvement, tous les interrogatoire de tes proches, de toi, d’inconnu présent ce jour-là. Les opales pleins d’espoir sur les documents, tu peines à tout lui donner, ta lecture du soir, celle que tu dévorais, nuit après nuit, dans l’espoir que tu aurais toi-même cet élément qui résoudrait l’enquête, cette disparition qui t’avait brisé. « tout est là … et pour l’argent je me débrouillerais. » tu le sais tu peux même vendre ton corps s’il le faut, capable de tout même du pire pour un soupçon d’espoir en plus.


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