Allongée dans mon lit en ce samedi matin, je fus réveillée par les rayons du soleil qui se frayaient un chemin entre les rideaux. Je m’étirais doucement avant d’ouvrir les yeux et tâtonnait ma table de chevet pour attraper mon téléphone. A dix heures trente, j’avais rendez-vous avec Adam et son fils Aaron pour une petite promenade à Kangaroo Point. Je m’extirpais rapidement du lit afin de me préparer. Je souhaitais me rendre sur le lieu du rendez vous en bus car, un samedi matin, je savais que ça allait être compliqué de trouver une place pour me garer. Le weekend était très important pour nous australien. La coutume à Brisbane (et comme dans de nombreuses villes du pays) était d’organiser des grands pique-niques en famille ou entre amis (que ce soit pour un anniversaire ou non). De grandes tables et des barbecues étaient à disposition dans les parcs et le weekend, c’était souvent bondés. Mais l’ambiance y était tellement agréable.
Sortant de la résidence dans laquelle je vivais avec mon meilleur ami Knox (qui dormait toujours quand je quittais l’appartement que nous partageons), je me dirigeais vers l’arrêt de bus le plus proche. Il devait arriver dans cinq minutes. Comme il y avait un petit kiosque à café juste à côté, j’en profitais pour me prendre un chaï latte et la boisson favorite d’Adam. Quant à Aaron, je lui prenais alors une petite spécialité d’ici, un lait sous forme de mousse pour faire comme les grands qui dégustent leur café. Je sortais rapidement du kiosque car le bus était là. Vingt cinq minutes plus tard (le bus avait fait tous les arrêts possibles et inimaginables séparant le centre-ville de Kangaroo Point), je descendais de celui-ci, traversait le tunnel qui permettait de passer de l’autre côté de la route pour arriver enfin dans le parc. Je voyais au loin Adam & Aaron, installait dans le parc de jeux. Souriante, je les rejoignais alors « Tata Mia !!! » fit Aaron en m’apercevant. Il me fonçait littéralement dessus pour me faire un câlin. Je m’accroupis alors, tentant de ne pas faire tomber les cafés que je tiens, et lui rend son câlin en lui déposant un baiser sur la tête « Comment tu vas mon grand. Regarde ce que je t’ai apporté ? Une boisson comme les grands ». Je me relevais alors, lui donnant le petit récipient. Je posais alors mon regard sur Adam et ajouta : « Ne fais pas cette tête j’ai pensé à toi aussi en prenant ta boisson favorite » fis-je en lui tendant cette dernière. Je lui faisais alors un rapide hug : « Comment vas-tu ? Je suis désolé d’être en retard mais le bus a mis une plombe pour arriver jusqu’ici… Bon et puis j’avoue tu me connais je ne suis pas toujours en avance non plus… ».
Le soleil pointe le bout de son nez. Adam est déjà debout à préparer le petit déjeuner. Le pain saute du toasteur tandis que le brun fait chauffer du lait pour son fils. Aujourd'hui c'est prévu qu'ils aillent ce promener au parc avec Mia. La jeune femme a une place importante dans la vie des deux hommes. Elle s'est montré présente lorsque tout deux n'allaient pas bien suite au décès de Chloé. Et ils se connaissent depuis leur tendre années de collègue. Cette relation ne date pas d'hier. Aaron la considère comme sa tata. Mia c'est y faire avec lui. Elle l'a gardé un petit temps le temps que son papa sorte la tête de l'eau. Elle fait partie du cercle très fermé de femme que son fils autorise à la maison. Aaron n'est pas tendre avec celles qui rôdent autour de son père. Il n'accepte pas qu'on vienne draguer son papa. La petite terreur n'a que cinq ans mais il voit très clair dans leur jeu. Pas question de remplacer sa mère même si elle ne fait plus partie de ce monde. En parlant du loup, le voilà qui débarque dans la cuisine en ce frottant les yeux. Adam pose les yeux sur lui en souriant. < Bonjour chaton, bien dormi ? Prêt pour une balade ? > Aaron avance vers son père pour l'enrouler de ses bras pour un câlin matinal. < Bonjour papa d'amour. Ouii ! Y 'aura tata Mia ? > Le brun vient lui faire un bisou sur le front tout en passant sa main au travers de ses cheveux blond. < Oui. Une balade tout les trois c'est sympa. J'ai même prévu une surprise. Tadamm ! > Il lève un panier de pique nique avec son bras droit. < HooO SUPERR ! > Ça sera l'occasion de prolonger ce petit moment ensemble de façon agréable. Il verse le lait chaud dans la tasse de son fils puis attrape les deux tartines de pain qu'il beurre. Le temps qu'Aaron déjeune, Adam en profite pour préparer des sandwichs avec des produits frais. Il a beau être un homme, il n'est pas pour autant manchot. Il a du réadapter son mode de vie depuis l'absence de Chloé. Les repas, les courses, le ménage. Tout ça c'était principalement Chloé qui s'en chargeait. Aujourd'hui c'est différent. Adam a un fils à gérer. Une maison à tenir. Pas question de vivre dans un capharnaüm. Ce n'est pas ce qu'il veut inculquer à son fils. Aaron part faire sa toilette. Son père va charger l'Audi en attendant.< Fait voir tes dents >Le gamin lui fait un sourire Colgate pour qu'il puisse contrôler le bon brossage de ses dents. Parfait. Les deux garçons grimpent dans la R8. Un des rares luxe que c'est accordé Adam. Le V10 démarre. Ils quittent leur quartier pour se rendre à Fortitude Valley. Aaron demande à son père de rouler plus vite car il aime écouter le moteur de la voiture de son père. Adam n'est pas un fou du volant. Mais il s'accorde quelques accélérations pour le plus grand plaisir de son fils. Ils arrivent sur le parking du Kangaroo point non sans mal. Les places sont rare, surtout le samedi. Heureusement ils ne sont pas arrivé trop tard. Adam récupère le petite panier en osier du coffre. Ils marchent jusqu'a une air de jeu en attendant l'arrivée de la blonde. Aaron part jouer au mur d'escalade. Pendant ce temps là Adam envoie un petit texto à Dylane pour lui souhaiter une bonne journée. C'était devenue un petit rituel depuis quelques jours. Un petit message du matin, de la journée, du soir pour ce dire bonne nuit. L'air de rien ils devenaient plus proche. Adam était entrain de beaucoup s'attacher à elle et ça lui faisait un peu peur. Pour le moment personne n'était au courant de leur relation. Le brun ne voulait pas que ça ce sache vis à vis de son fils. Dylane est encore trop instable. Il a peur de ce casser la gueule. Et il ne veut pas embarquer Aaron là dedans. Il est beaucoup trop fragile. Si il venait à l'apprendre il serait beaucoup trop heureux. Mais si ça venait à capoter il serait inconsolable. Donc non. Le petit blond sort des jeux pour courir les bras ouvert vers Mia. « Tata Mia !!! ». Adam quitte son portable des yeux pour ce retourner et les voir ce faire une embrassade. Il se lève du banc pour les rejoindre. « Comment tu vas mon grand. Regarde ce que je t’ai apporté ? Une boisson comme les grands » Aaron vient prendre habilement son gobelet et vient faire un bisou à la blonde pour la remercier. « Ne fais pas cette tête j’ai pensé à toi aussi en prenant ta boisson favorite » Adam vient lui faire un accolade avant de lui faire la bise. < Merci t'es un amour. T'as l'air tout essoufflé, t'as couru le marathon pour venir ici ? > Loin de ce douter qu'elle avait du prendre le bus pour venir jusqu'ici. Les transports en communs très peu pour lui. Adam aimait avoir son autonomie. Et avec Aaron c'était plus prudent. Ils commencent à arpenter les chemins du parc tout en admirant les beaux paysages qui s'offrent à eux. « Comment vas-tu ? Je suis désolé d’être en retard mais le bus a mis une plombe pour arriver jusqu’ici… Bon et puis j’avoue tu me connais je ne suis pas toujours en avance non plus… ». Adam doit être la personne la plus ponctuelle de son entourage. Donc il ne s'étonne plus vraiment d'être toujours le premier sur les lieux. Il apporte son gobelet à ses lèvres avant de lui répondre. < Bah écoute ça va. Je suis remonté à cheval le weekend dernier. Aaron avait une randonnée de prévue avec le centre de loisir. J'en ai profité pour monter avec lui. J'avoue que ça m'a plu. > Gamin il montait le cheval des voisins. Un échappatoire quand ses parents s'engueulaient. < Hey regarde ! Je nous ai prévu un petit pique nique. J'espère que t'as rien de prévu parce qu'on te réquisitionne pour la journée. > Il lui sourit. Aaron marche aux côtés de Mia. Sa petite main se glisse dans celle de la jeune femme tandis que l'autre tient toujours sa boisson chaude. < Et toi ça va ? Qu'est-ce que tu raconte de beau ? > Il est rare qu'ils passent plus d'une semaine sans ce voir. La seule fois où ils ont perdu contact c'est à l'âge de seize ans quand Mia a merdé avec l'alcool et la drogue. Mais ils ont bien vite recollé les morceaux. Adam ne supporte pas de ce prendre la tête avec elle. Et c'est plus fort que lui, faut toujours qu'il ai ce rôle de "grand frère" envers elle. C'est dans sa nature d'être comme ça avec ceux qu'il aime.
J’avais fait la connaissance d’Adam au collège. Nous devions réaliser un projet en sciences ensemble. Je m’en souviens comme si c’était hier, c’était sur le thème des volcans. Nous avions essayé plusieurs mélanges pour réaliser au mieux un volcan explosif et effusif. Nous avions bien ri car nous avions manqué bien souvent de nous retrouver avec les cheveux en l’air et la tête toute noire. Il venait après les cours chez moi et notre amitié est née comme ça. Il était plutôt calme et tellement gentil. A côté, j’étais (et je le suis toujours) une vraie bavarde et bout en train. Finalement, on se complétait caractériellement. En grandissant, cette amitié n’a pas terni. Mis à part lorsque j’ai mal tourné suite au divorce de mes parents… Adam a tenté de me ramener dans le droit chemin. Mais je n’ai rien voulu entendre et une dispute assez virulente a éclaté. Maintenant, en y repensant, je sais qu’il ne voulait que mon bien. A l’époque, je voulais en faire qu’à ma tête, je préférais noyer mon chagrin dans l’alcool. J’avais trouvé une bande de potes et un petit ami qui n’étaient pas de bonnes fréquentations mais ça m’allait ainsi. Après avoir mis ma vie en danger en faisant un coma éthylique, j’avais heureusement retrouvé le chemin de la raison. Adam et moi nous étions rabibochés et notre amitié n’en fut que plus forte. Il était bien trop important pour moi pour que je le perde.
Malgré mes années loin de Brisbane entre mes études à la fac de Melbourne et mon périple autour du monde avec mon ex petit ami, nous étions restés proches. Et lorsqu’en 2018, Adam perdit sa femme dans de tragiques circonstances, je fus à ses côtés. Lui et son fils Aaron traversaient une épreuve dont je ne pouvais imaginer la difficulté. Voir sa femme pour Adam et sa mère pour Aaron mourir sous ses yeux était un véritable cauchemar. Je connaissais Chloé également et cela me fit beaucoup de peine. Pourtant, je décidais de me montrer forte face à Adam et Aaron et je restais à leur côté pour traverser cette terrible épreuve. Adam était au plus bas, je lui avais proposé de prendre Aaron quelques jours à mon appartement que je partageais avec Knox, mon meilleur ami. Je me souviens avoir passé des soirées et après midi à jouer et regarder des Disney mais je n’oublierais jamais les crises que le petit garçon avait traversé, surtout la nuit Vivre un tel traumatisme si petit était impensable. Quant à Adam, j’avais tout fait pour l’aider dans son quotidien…
En les voyant aujourd’hui dans ce parc, tous les deux souriant, me fit un pincement au cœur. J’étais tellement heureuse de voir que, malgré la difficulté, ils arrivaient à avancer dans leur vie tous les deux. Aaron était devenu mon petit protégé, je le considérais comme mon neveu. Adam était un de mes meilleurs amis, comme un frère finalement, et je ne pouvais considérer son fils autrement. Et je faisais toujours attention à prendre de leurs nouvelles régulièrement et à leur rendre visite dès que je le pouvais. « C’est super que tu ait pu refaire du cheval. Tu sais que je n’en ai jamais fait ? Faudrait vraiment que je vienne un jour avec toi, que tu m’inities un peu. Puis au pire des cas, si je ne m’en sors pas, je ferai du poney avec mon petit blondinet préféré » fis-je en jetant un regard vers Aaron qui semblait vraiment apprécié son petit lait en mousse. Ce dernier glissa d’ailleurs sa main dans la mienne ce qui me fit sourire. J’aimais vraiment ce gamin. C’était le genre d’enfants qui vous donnez envie d’en avoir. Bon pour le moment, je ne risquais pas d’en avoir un, fallait-il encore que je trouve le père. « Un pique-nique ?! Génial, tu es le meilleur tu le sais ça Newman ? Et je serai plus que ravie de passer la journée avec vous mes amours ». Je serrais un peu plus fort la main d’Aaron en prononçant ses paroles avant de répondre à la question de son père : « Et bien je t’avoue que j’ai eu une semaine éprouvante. Mon roman est enfin sorti. Les ventes commencent doucement. Donc avec ma maison d’édition, je fais beaucoup de réunions pour parler marketing… C’est barbant. Mais bon, si je veux que mon livre soit connu, je n’ai pas le choix. Je risque d’ailleurs d’aller à un salon du livre à Melbourne au mois d’août pour en faire la promotion. Selon les dires de mon éditeur, ce serait le meilleur moyen pour me faire connaitre » Je haussais les épaules sur ces derniers mots, portant le gobelet de mon chaï latte tiède à mes lèvres. « Et je vais faire une séance de dédicaces samedi prochain à State Liberty, la librairie de Toowong. Si vous voulez passer me voir avec ma petite crapule ».
Aaron est toujours heureux de voir Mia. Elle lui apporte une certaine stabilité qui le rassure. Elle su le mettre en confiance en ayant eu les mots juste et en faisant les bons choix. Pas question de céder à tout ces caprice malgré sa peine et son traumatisme. Adam a eu totale confiance en elle pour garder son fils. Dylane a prit la relève ces derniers jours. Ce n'est pas la petite tête blonde qui s'en plaindra. Contrairement à Mia, la brune a une relation complice avec lui. Et pour cause, ce sont deux vrai enfants ! Dylane est plus jeune. Elle n'a pas du tout le même tempérament de Mckullan. Adam la reprend souvent pour ne pas qu'elle en fasse un gamin pourri gâté. Mais il faible face à la demoiselle. On ce demande pourquoi ... Le brun vient saluer son amie d'enfance. Une accolade suivi d'une bise. Il sait toujours montré tactile sans aucune ambiguïté. Adam est quelqu'un très respectueux de ce côté là. Dylane est lui on partagé le même lit plusieurs années sans qu'il ne tente quoi que ce soit. Peu d'homme en serait capable. Il en serait de même pour Mia. Il lui parle de sa remise en selle avec son fils. Une belle expérience. Adam n'a pas perdu la main pour son plus grand plaisir. Il a toujours eu une certaine connexion avec les animaux. Ce cheval, Azzaro lui a beaucoup plu. Il retournera certainement le monter. « C’est super que tu ait pu refaire du cheval. Tu sais que je n’en ai jamais fait ? Faudrait vraiment que je vienne un jour avec toi, que tu m’inities un peu. Puis au pire des cas, si je ne m’en sors pas, je ferai du poney avec mon petit blondinet préféré » Adam sourit à l'idée qu'elle monte un poney. L'idée de lui initier le cheval l'enchante. C'est vrai qu'il n'avait pas pensé à lui proposer. Une belle occasion de passer de nouveau du temps ensemble. La compagnie de la jeune femme n'est pas désagréable. Elle le regarde comme un ami et non un prétendant. Adam en est tout autant satisfait. Il a bien assez de Kate qui lui fait du rentre dedans à la caserne. Quoi que avec Dylane il sait bien mit le doigt dans l'oeil. Il ne pensait vraiment pas qu'elle pouvait ressentir quelque chose pour lui. Comme quoi, tout le monde peut ce tromper. Il la regarde avec un sourire sur le bout des lèvres. < Ha mais avec plaisir ! Je suis sûr que ça te plaira. On ce fera une balade. J'ai de beaux endroits à te montrer. > Les forêts australienne sont superbe. En plus de découvrir les joies de l'équitation, Mia en prendra plein les yeux côté paysage. La petite main du blondinet se glisse dans la main de la jeune femme. Il vient pencher sa tête sur son bras. Aaron est comme son père. Diablement câlin. Le parc commence à se remplir peu à peu. Ils continuent leur marche un moment en ayant une vitesse plutôt lente. Adam agite le panier pique nique pour le montrer à Mia. C'est quelqu'un de très attentionné. Pas étonnant que toutes les femmes ce l'arrache. Mais pas de chance pour elles, le brun n'est pas un coureur de jupons. Chloé a fait beaucoup d'envieuse à l'époque. Dylane est entrain de suivre le même chemin malgré elle. « Un pique-nique ?! Génial, tu es le meilleur tu le sais ça Newman ? Et je serai plus que ravie de passer la journée avec vous mes amours » Adam lui tend la joue pour avoir son bisou. Il perd pas le nord le fourbe ! < Je sais, je sais. On me le dis souvent. > Qu'il dit en prenant un air faussement hautain. Ça colle pas pas du tout avec la face d'ange de Newman. Adam prend à son tour des nouvelles. Même ils ne sont jamais bien longtemps sans ce voir. « Et bien je t’avoue que j’ai eu une semaine éprouvante. Mon roman est enfin sorti. Les ventes commencent doucement. Donc avec ma maison d’édition, je fais beaucoup de réunions pour parler marketing… C’est barbant. Mais bon, si je veux que mon livre soit connu, je n’ai pas le choix. Je risque d’ailleurs d’aller à un salon du livre à Melbourne au mois d’août pour en faire la promotion. Selon les dires de mon éditeur, ce serait le meilleur moyen pour me faire connaitre » Le brun avait eu l'avantage d'avoir pu spoiler un peu son roman. D'ailleurs il avait hâte de pouvoir le lire en entier. Adam aime ses petits moments de lectures. Encore plus quand ce sont les écrits de Mia. < Je veux un livre dédicacé, y a pas moyen. > Il lui offre un large sourire. « Et je vais faire une séance de dédicaces samedi prochain à State Liberty, la librairie de Toowong. Si vous voulez passer me voir avec ma petite crapule ». Ha baht c'est l'occasion ou jamais d'avoir son livre. Adam acquiesce. Comment refuser. < Carrément, on passera. Avec plaisir. > Aaron tire la manche de la jeune femme. < Tu pourra me lire une histoire ? > Adam lui lisait toujours une histoire avant d'aller ce coucher. C'était leur petit rituel. Souvent il réclamait toujours la même. Son père faisait toujours le pitre en la racontant. Il prenait soin de changer sa voix à chaque personnage. Il mimait même les actions. Un vrai spectacle en soit. Au bout d'une petite demi heure de marche. Ils arrivent au point le plus haut du parc. Aaron court jusqu'a la rambarde. Il grimpe sur la première barre pour ce mettre à hauteur et admirer la vue. Son père ce place derrière lui pour le maintenir, on ne sait jamais. Son regard fixe l'horizon. Brisbane s'offre à eux. C'est beau. < Regarde moi cette vue. > Adam invite la jeune femme à venir à côté d'eux en ouvrant son bras. Il le passe au dessus de ses épaules et l'amène contre lui. < Ferme les yeux et laisse toi bercer les embruns. > Le brun ferme ses paupières et prend une grande aspiration. Aaron imite son père, à la différence qu'il lève haut ses bras comme si il voulait prendre son envole. Un petit moment au calme ça fait du bien de temps en temps. Adam rouvre ses yeux et penche sa tête contre celle de son amie. < On va manger ?!> Les trois compères s'avancent dans un petit coin sympa, sous un eucalyptus. Ils auraient très bien pu prendre une table mais l'idée de pouvoir s'allonger dans l'herbe enchante plus Adam et son fils. D'autant plus qu'il a prévu une grande nappe. Le brun vient faire voler le tissu pour la poser au sol. Aaron aide son père en ce mettant en face. Tout le monde prend place. Adam commence à sortir l'apéro ! Une bonne bouteille de rosé avec deux verres. Pour Aaron sa sera une petite brique de jus de fruit. Il sert deux verres et trinquent avec Mia et son fils. < A la votre les petits loups ! > Le petit blond fouine dans le panier. Il sort plusieurs tupperware. Son père ce charge de les ouvrir. Des petites tomates cerises, du saucisson déjà coupé en tranche, des petits gâteaux apéro. < T'as vu je fais ça bien ! > Dylane lui aurait répondu qu'il était bon à marier. Il sourit rien que d'y penser. Le verre à la main, il boit quelques gorgée et attrape des rondelles de saucisson. Aaron jette son dévolu sur les petites tomates. < Bon est sinon ? Ta vie sentimentale ? C'est comment ? > Il retire la peau de son saucisson et le gobe aussitôt. < Papa j'arrive pas > Son père vient lui prendre son saucisson pour lui éplucher. Son attention ce reporte sur Mia. Il attend sa réponse. < Je comprend pas qu'une fille comme toi soit toujours célibataire ! Que j'apprenne pas qu'un abrutit t'as fais souffrir. Il aura affaire à moi >Ils veillaient l'un sur l'autre depuis leur plus tendre enfance. Y a pas de raisons que ça change. Mia savait qu'elle pouvait frapper à sa porte à n'importe quelle heure de la journée, Adam lui ouvrira sans poser de question.
Oui mon meilleur ami est canon. Quand j’essayais de le caser lorsque nous étions au collège ou lorsqu’on se faisait une sortie ensemble dans les bars ces derniers temps, j’étais toujours en train de le « vendre » auprès des autres filles. Pompier, beau, serviable, gentil, affectueux, attentionné, altruiste. Bref, le mec parfait. Attention pas pour moi. Jamais aucune ambigüité n’a existé entre nous. J’aime Adam, c’est indéniable, mais en tout amitié. Tout comme c’était le cas avec Knox. Ils étaient mes piliers masculins, les hommes de ma vie comme j’aimais le dire parfois (pas trop autrement ils prenaient la grosse tête les deux) mais jamais au grand jamais je n’aurai pu imaginer sortir avec l’un d’eux. Je repensais d’ailleurs à Auden qui m’avait sorti une ânerie du genre la dernière fois qu’il était venu à l’appartement. Me demandant quand Knox & moi nous décidions à former un couple. Non mais sérieux !? Bref, marchant entre Aaron et Adam, ce dernier me fit part de son expérience à cheval : « Génial, j’ai hâte. Je rêve d’une balade sur la plage à cheval. Lors d’un coucher de soleil… Ok je suis trop fleur bleue je le reconnais. Bon bien sûr, dans l’idéal avec un beau mec. Pas avec toi. Non pas que tu ne sois pas beau mon chou mais… Bon tu m’as comprise ! » Je m’embrouillais plus qu’autre chose. Mon côté niaise ressortait. Malgré les histoires merdiques sentimentalement parlant que j’avais connues, je gardais au fond de moi l’envie de connaitre et surtout de vivre une belle histoire d’amour comme dans les films de princesses. Marchant tranquillement avec la main d’Aaron dans la mienne, Adam avait tout prévu en prévoyant un pique-nique pour nous trois. Je le félicitais pour l’idée et celui-ci ne manquait pas d’air en tendant sa joue pour que je lui fasse un bisou. Cela me fit rire mais je lui accordais quand même ce dernier. C’est clair que ce n’était vraiment pas son genre mais j’aimais quand Adam se lâchait un peu et sortait de ce côté homme parfait.
Je parlais alors de la sortie de mon livre avec Adam, qui me demandait un livre dédicacé. Je souriais alors, marquant une pause dans notre marche pour tirer un petit cadeau de mon sac à main : « Et parce que moi aussi je suis la meilleure, j’ai évidemment pensé à toi. Non seulement je t’offre un exemplaire de mon livre mais en plus il est dédicacé. Et il y a même un petit mot pour mon amour de neveu ». Je marquais une pause avant d’ajouter : « Moi aussi j’ai droit à un bisou ? ». Je ne m’agenouillais alors en ajoutant « Pas de toi Adam de ton fils ! ». Je lui fis un clin d’œil et reçu un gros bisou de la part d’Aaron. Celui-ci me demandait alors si je pouvais lui lire une histoire : « Bien sûr mon chéri, d’ailleurs comme le livre de tata est un peu compliqué pour toi, je t’ai pris un super nouveau livre. Mais il va falloir être bien sage pour ça, d’accord ? » fis je avec un petit sourire aux lèvres.
Au bout d’une demie heure, nous arrivions au point le plus haut de Kangaroo Point. Bien que je connaissais la ville comme ma poche, que c’était un endroit où je venais souvent, j’étais toujours époustouflée par le spectacle qui s’offrait devant nos yeux. La ville et ses grattes ciels se dressaient devant nous. Et c’était encore plus beau lors du coucher du soleil. Mon meilleur ami m’invite à se joindre à lui et Aaron pour profiter de la vue tout en fermant les yeux. Je pose ma main sur l’épaule du petit garçon et passe mon bras autour de la taille du jeune homme. Je profite de ce moment paisible, si agréable après une semaine chargée. Retour à la réalité lorsque Adam me propose de nous installer pour manger : « J’ai une faim de loup, c’est limite si je ne me mettrais pas… » Je prends alors une grosse voix en courant après Aaron : « un petit garçon sous la dent ! ». Le petit blondinet rigole et cours en direction de son père pour se réfugier. Nous installons ensemble une grande nappe. Il sort alors de son panier magique une bouteille de rosé : « Même trop bien ! Et le rosé je valide fois dix ! A la vôtre aussi les amours ! ». Nous trinquons puis je picore un peu partout : les tomates, le saucisson, les gâteaux apéros. Puis ça a été préparé avec tellement d’amours ce serait dommage de s’en priver. Je bois alors un coup lorsqu’Adam aborde le sujet houleux de ma vie sentimentale. Je manque de m’étouffer : « Uhm, comment te dire ? Toujours au point mort. Tu sais moi et l’amour on s’aime pas trop donc… ». Je grimace et reprend une gorgée de rosé pour la peine. Disons que je n’ai connu que des déceptions amoureuses et que les seuls moments agréables en compagnie d’un homme se résume à une nuit. Je ne vais jamais plus loin. Peur de la déception, je me protège : « Ne t’inquiète pas aucun abruti n’a osé me refaire souffrir depuis le dernier en date » Je parlais évidemment de mon ex avec qui j’avais fait le tour du monde et qui s’était rendu compte au bout de trois ans que finalement, il n’envisageait pas son avenir avec moi… : « Bon et toi mon chéri ? Dis-moi que tu vas te marier demain ? Enfin, je serai un peu fâchée si c’était le cas car je pense avoir mon mot à dire sur la future Madame Newman ». Je voyais Aaron nous regardait avec un air interrogateur, j’ajoutais alors : « Et bien sûr Aaron aussi » fis-je en grimaçant. Je sais que cela était difficile pour l’enfant d’accepter une femme dans la vie de son père. Ce que je comprenais parfaitement. Je lui fis un petit bisou en lui tirant doucement vers moi. Pour être sûr qu’il n’écoute pas la conversation qui allait s’en suivre, je lui donnais le fameux livre dont je lui avais parlé un peu plus tôt : « Merci tata Mia tu es la meilleure ».
Adam a toujours était posé dans sa tête. Il sait ce qu'il veut. Sauf que là ça ce brouille un peu dans sa tête ces derniers jours. Contre toute attente il s'est rapproché de Dylane et ça lui fait un peu peur vis à vis d'Aaron. Il encore à ce demander si c'est bien raisonnable de tout ça. Est-ce qu'il est seulement prêt à ouvrir son coeur à une autre femme que Chloé ? Pas si sûr ... Sans le savoir, Mia lui offre un petit moment de répit. Ça lui fait du bien de passer du temps avec elle. Ils se connaissent depuis le collège. Des confidences, ils en ont eu des tas. D'ailleurs c'est à elle qu'il avait demandé conseil pour sa demande en mariage avec sa femme. Elle lui avait dit de laisser parler son coeur. Pas besoin de superflu pour ça. Les choses les plus simple sont les meilleures. Et elle avait visé juste. Adam avait fait sa demande dans la salle de musique où il l'avait vu la toute première fois. Chloé lui avait sauté au cou en criant un grand OUI. Un souvenir qui restera à tout jamais gravé dans sa mémoire. Mia semble enthousiaste à l'idée de faire du cheval. Adam est plus que ravit de partager ce moment avec elle. L'équitation a été pour lui un échappatoire dans sa jeunesse. Peut-être que pour la jeune femme ça sera aussi bénéfique. « Génial, j’ai hâte. Je rêve d’une balade sur la plage à cheval. Lors d’un coucher de soleil… Ok je suis trop fleur bleue je le reconnais. Bon bien sûr, dans l’idéal avec un beau mec. Pas avec toi. Non pas que tu ne sois pas beau mon chou mais… Bon tu m’as comprise ! » Adam s'arrête de marcher pour écouter son récit digne d'un roman à l'eau de rose. Elle décrit tellement bien la scène qu'il a les images en tête. Mia n'est pas romancière pour rien c'est certain. Le brun ne peut s'empêcher de la regarder avec amusement. Il se prend au jeu à son tour. < Galopant crinière au vent sur ton beau cheval blanc. Hm, oui j'imagine bien. Attend tu va rire. Le cheval que je monte est presque blanc. > Il est gris pommelé enfaite mais ça ferait très bien l'affaire. < Bon par contre pour le beau mec là je coince. J'ai personne à te présenter dans l'immédiat. Tu va devoir te contenter de ma présence. > Y a pire, y a mieux. Enfin le principal c'est de partager un bon moment ensemble. Et ils commençaient bien avec l'idée du pique nique. Adam réclame son bisou. Mia s'execute non sans un sourire. Dans la bonne humeur, ils continuent de marcher en direction du point le plus haut du parc. Elle lui parle de son roman. Aussitôt il réclame son livre. Normal. Adam veut être son premier fan. « Et parce que moi aussi je suis la meilleure, j’ai évidemment pensé à toi. Non seulement je t’offre un exemplaire de mon livre mais en plus il est dédicacé. Et il y a même un petit mot pour mon amour de neveu » Un large sourire vient culminer sur ses lèvres. Le brun ce saisit du livre. Il caresse la couverture avec sa main. Ça le touche et surtout il est surtout fière que Mia soit arrivée à ce stade. < Ho merci ! J'aurai de quoi lire ce soir. Hâte de me laisser plonger dans ta romance > Il lui sourit, puis feuillette le bouquin à la recherche de la dédicace. « Moi aussi j’ai droit à un bisou ? ». Il se stoppe. Adam ne va pas lui refuser. Mais pas le temps de faire quoi que ce soit. La voilà qui s'agenouille devant Aaron qui ce charge bien de le faire pour lui. « Pas de toi Adam de ton fils ! » Le brun vient passer sa main dans ses cheveux en rigolant. < Si tu préfère les bisous de mon fils te gêne pas ! > Adam vient lui tirer la langue malicieusement. Aaron profite d'être à hauteur pour réclamer une histoire. « Bien sûr mon chéri, d’ailleurs comme le livre de tata est un peu compliqué pour toi, je t’ai pris un super nouveau livre. Mais il va falloir être bien sage pour ça, d’accord ? » Ce gosse était pourri gâter par la gente féminine qui gravite autour de son père. Adam fait rouler ses yeux. Entre Dylane et Mia, il est pas sorti de l'auberge. Noël, les anniversaire. Tout ça n'avais plus de sens. Tout au long de l'année il recevait des cadeaux. Ça partait d'une bonne intention en soit. Ils arrivent au point le plus haut du parc. La vue est magnifique. Adam veut profiter de ce moment avec Son fils et sa meilleure amie. Bras dessus, dessous, ils profitent de l'instant T. C'est agréable. Le ventre du brun gargouille. Il a la dent creuse. C'est le moment de ce mettre à table. Tout ce petit monde s'avance sous un arbre dans un petit coin tranquille. Par chance le soleil est bien présent. La chaleur de ses rayons et loin d'être désagréable bien au contraire. « J’ai une faim de loup, c’est limite si je ne me mettrais pas… un petit garçon sous la dent ! » Les deux ce mettent à ce courir après. Aaron rigole aux éclats. Adam aime voir son fils comme ça. Ça lui met du baume au coeur à chaque fois. Le blondinet vient ce cacher auprès de son père. Le brun le regarde en souriant < Qui te dis que j'ai pas envie de te manger moi aussi ? > Il vient le bloquer contre lui et le chatouille vivement pour l'embêter. Aaron se laisse glisser le long des jambes de son papa en riant. La nappe prend place sur l'herbe. Adam propose un verre de rosé. « Le rosé je valide fois dix ! A la vôtre aussi les amours ! ». Leurs verres s'entrechoquent. Même la brique de jus de fruit du blondinet s'invite. Le brun a prévu plein de bonnes choses à manger. Ils commencent par des petits gâteaux apéro ainsi que du saucisson et des tomates cerise. Aaron ce fait un joie de goûter à tout ça. Adam se renseigne sur la vie sentimentale de son amie. Il sait que Mia rêve d'une belle histoire. C'est tout ce qu'il lui souhaite. Malheureusement elle n'a pas eu la chance de goûter au doux fruit de l'amour dignement. « Uhm, comment te dire ? Toujours au point mort. Tu sais moi et l’amour on s’aime pas trop donc… » Adam tend le bras en venant poser sa main sur son épaule. Il l'attire contre lui en lui souriant. < Allez vient par là petit coeur d'artichaut. On le trouvera ton prince charmant. Et il a intérêt à montrer patte blanche sinon je m'occupe de son cas > A son tour d'essayer de la caser. Mais pas avec le premier venu. Pas question de ramasser Mia en petits morceaux.« Ne t’inquiète pas aucun abruti n’a osé me refaire souffrir depuis le dernier en date » Adam ne comprend pas comme les hommes peuvent être aussi cruel avec les femmes. Bon en même temps, lui il est sur une autre planète. Vous en connaissez beaucoup des hommes qui restent avec la même personne depuis leur plus tendre enfance ? C'est peut-être lui qui est trop fleure bleue dans l'histoire finalement. « Bon et toi mon chéri ? Dis-moi que tu vas te marier demain ? Enfin, je serai un peu fâchée si c’était le cas car je pense avoir mon mot à dire sur la future Madame Newman » Le brun la vu arrivé gros comme un camion celle là. C'était évident que la question allait ce retourner contre lui. Peut-être que c'est ce qu'il voulait. Il a besoin de ce confier ... Il est un peu perdu Adam. < Si je devais me marier tu serais la première au courant. Mais oui il y a bien quelqu'un dans ma vie... c'est assez récent. Et tu la connais bien. Il s'agit de Dylane. > Aaron lève les yeux sur son père. Il tente de comprendre. Il se rappel d'avoir déchirer son dessin et il s'en veut maintenant... < J'avais pas prévu que nous deux ça irait plus loin que de l'amitié. J'ai pas su contrôler mes sentiments. Mais ça m'effraie un peu. Je sais que Aaron est très attaché à elle et si ça venait à capoté je voudrais pas le priver de ce lien. > Le petit ne sait plus quoi penser. Un coup on lui dit que ce ne sont que des amis. Maintenant c'est tout autre. < Mais pourquoi t'as fais ça. Dylane est triste maintenant ... je te déteste > Le gamin ce lève et s'en va ce cacher dans une cabane pour enfant. Adam soupire. Il regarde Mia brièvement puis ce lève pour rejoindre son fils. Le brun vient ce faufiler dans la cabane. Ce n'est pas bien grand mais pour Aaron il peut bien ce plier en quatre. Le blondinet lève les yeux sur son père en fronçant les sourcils. < Mentir c'est pas bien. Moi j'aime Dylane tu le sais. J'ai jamais menti. J'ai déchirer le dessin à cause de toi. Elle est triste..> Adam attrape son fils pour le serrer fort dans ses bras. < T'es le plus mature dans l'histoire mon fils. Je t'aime. Excuse moi d'être un imbécile. On va refaire un dessin pour Dylane, d'accord ? > Il hoche la tête avec un bref sourire. Les deux homme finissent par sortir de leur cachette pour rejoindre Mia. Adam affiche un sourire de façade mais il en mène pas large. Aaron prend à peu ses distances pour laisser les grands discuter entre eux. < Je suis complètement paumé. Je ne sais plus où j'en suis. Et avec Aaron franchement ça m'aide pas. Je l'aime, j'ai des sentiment pour elle. Mais j'ai peur de trop lui en demander ... > Le brun vient finir son verre de rosé. Il s'en sert un deuxième aussitôt. L'amour c'est compliqué... encore plus quand on est adulte.
Adam me fit rire lorsqu’il enchérissait mon récit idyllique d’une promenade à cheval lors d’un coucher de soleil sur la plage en charmante compagnie. Je le regardais alors lorsqu’il me dit qu’il n’avait personne à me présenter : « Mince, moi qui comptais sur toi pour me présenter un de tes collègues pompier ». Je souriais en prononçant ces paroles, reportant mon regard devant moi : « ne t’en fais pas, déjà avec toi ce sera parfait ». C’était sincère. J’aimais passer du temps avec Adam. Il m’apaisait. Avec lui, j’oubliais mes problèmes et il avait toujours les mots pour me rassurer quand ça n’allait pas. Il était vraiment la personne sur qui je pouvais compter en toutes circonstances. Et l’inverse était vrai. C’est pourquoi, on était très attentionné l’un envers l’autre. Il me semblait tout à fait normal d’offrir mon premier roman à mon meilleur ami, comme à mes autres amis proches. Alors que je lui annonçais donc que j’avais un exemplaire pour lui, il fut très heureux et pensait que je lui réclamais un bisou de sa part. Or, je m’agenouillais pour en recevoir un d’Aaron. Sa remarque à ce sujet me fit sourire et je répondis comme lui en lui tirant la langue.
Une fois arrivé au point culminant de Kangaroo Point, nous nous posons dans l’herbe, sous un arbre, afin de commencer par l’apéritif. Nous trinquons, heureux de nous retrouver là en une si belle journée. Nous ne sommes pas seuls, il y a de plus en plus de familles ou de groupes d’amis autour de nous. Le soleil était au rendez-vous, bien que ce soit l’hiver et la température était douce. Je sortis d’ailleurs mes lunettes de soleil du sac alors qu’Adam m’attrapait pour me tirer vers lui. Il essayait de me rassurer sur ma vie sentimentale, en me disant que je finirai par trouver le prince charmant mais qu’il veillerait quand même à ce qu’il le soit vraiment : « Ne me l’effraie pas non plus avec tes gros bras, sinon je vais rester célibataire toute ma vie ». J’en chiais en amour mais, en contrepartie, j’étais vraiment bien entourée. Adam était super protecteur avec moi, tout comme Knox. Bref, assez parlé de ma vie sentimentale, ce qui m’intéresse surtout et celle d’Adam. Surtout que je sais des choses… Mais je veux le laisser s’exprimer à ce sujet. Et contrairement à Dylane, qui avait hésité longuement à me l’avouer, le jeune homme me donnait immédiatement son nom. Je souriais alors : « Je suis au courant… Dylane et moi nous sommes vus lors d’un footing dans la semaine. Et elle m’a parlé de votre histoire naissante. Je dois t’avouer que je suis étonnée de ce rapprochement mais je vois aussi que cela n’est pas évident autant pour l’un que pour l’autre ». Je pouvais comprendre que la situation était complexe. Adam avait du mal à se remettre en couple après la perte de Chloé. Quant à Dylane, elle était jeune et insouciante. Lorsqu’il m’avoua qu’il n’avait prévu que leur amitié aille au-delà et qu’il n’était pas parvenu à contrôler ses sentiments, je ne pus que réagir : « Tu ne peux pas te reprocher ça Adam… Tu as le droit d’aimer à nouveau… C’est ce que Chloé voudrait ». Il me parlait aussi du problème lié à Aaron qui était attachée à la jeune femme d’où ses craintes : « Le fait qu’Aaron s’entende aussi bien avec Dylane devrait te conforter alors dans ton choix… » Le petit garçon se mit alors à réagir à son tour. J’observais alors la scène, me sentant un peu impuissante. Je laissais Adam gérer la situation avec son fils. C’était tellement difficile aussi pour Aaron, qui avait perdu sa mère si jeune et avait assisté à son assassinat… Je comprenais que l’enfant soit perturbé dès qu’une nouvelle femme face son entrée dans leur vie. Quelques instants plus tard, les deux vinrent me rejoindre à nouveau. Aaron s’éloigna, feuilletant le livre que je lui avais donné plus tôt. Je sentais qu’Adam était mal et ses paroles me confortèrent dans mes pensées : « Je pense qu’autant toi & Dylane vous mettez trop de pression par rapport à votre relation. Je peux comprendre que cela t’effraie, je le comprends parfaitement. Mais, si tu as des sentiments pour elle, si tu l’aimes, alors pourquoi ne pas se laisser porter ? ». Je marquais une pause avant d’ajouter : « Et pour ce qui est d’Aaron… Il semble apprécier Dylane … Et avec ce qu’il a vécu, je pense qu’il est assez mature pour comprendre que son papa peut retomber amoureux mais que jamais personne ne pourra remplacer Chloé. Autant dans ton cœur que dans le sien ». Je comprenais qu’Adam fasse passer son fils avant tout, mais il devait penser aussi à lui « Peut être que tu devrais lui parler davantage, lui dire ce que tu as sur le cœur… Que toi aussi tu as peur… ». Je n’avais pas d’enfants, je n’étais peut-être pas la mieux placer pour en discuter mais j’essayais tant bien que mal de me mettre autant à la place d’Adam que d’Aaron. « Et pourquoi tu penses trop en demander à Dylane ? ». Je finissais aussi mon verre, alors qu’Adam s’en resservait déjà un deuxième « hey ne te bois pas la bouteille à toi tout seul. On en a besoin autant l’un que l’autre » fis-je en lui piquant la bouteille des mains.
L'ambiance est agréable. La conversation bon enfant. Ils parlent de balade à cheval et enjolivent le tout tel un conte de fée. Mia rêve de prince charmant mais Adam n'a que sa sa propre personne à lui offrir. Elle devra ce contenter du peux. « Mince, moi qui comptais sur toi pour me présenter un de tes collègues pompier » La plupart de ses collègues sont déjà en couple ou trop vieux ou pas assez bien aux yeux d'Adam. Pour sa meilleure amie il veut ce qu'il y a de mieux. Elle le mérite. Son passé est déjà bien assez bancal pour rajouter des casseroles de plus. < Tu sais le cliché du pompier sexy célibataire c'est révolu. Nan, toi tu mérite mieux. > C'est surtout que la plupart de ses collègues profitaient de leur notoriété d'homme du feu pour aller draguer les minettes. Célibataire ou non. Ils avaient déjà essayer d'amener Adam dans leur folie. Mais le brun n'était pas de ce bord là malgré qu'il était célibataire pendant longtemps. Pourtant il en a eu des occasions. La plupart des filles tombaient comme des mouches devant Newman. Mais pas de chance pour elle, Adam n'est pas le genre à s'offrir à n'importe qui. Jusqu'a maintenant c'est lui qui a fait le premier pas. Et quand il le fait c'est sincère. Pas juste pour un soir ou une nuit. Les femmes qui ont partager son lit ce compte sur les doigts d'une seule main. Chloé et Dylane. Point. Ça s'arrête là. Circulez y a rien à voir. « ne t’en fais pas, déjà avec toi ce sera parfait » Adam lui offre un sourire. < Y a intérêt ! Je jouerai le rôle du prince le temps d'une balade. > Newman est une vrai patte d'amour. Il se plierai en quatre pour ses amis. Encore plus pour Mia. Elle vient lui offrir son roman pour son plus grand bonheur. Même Aaron a le droit à son petit exemplaire. Les trois compères viennent prendre place autour d'une grande nappe pour pique niquer. Adam sert l'apéritif. Du rosé pour la plus grand bonheur de la brune. Du jus de fruit pour le petit monstre. Tout le monde trinquent. Adam met en garde pour le prochain prétendant de la demoiselle. « Ne me l’effraie pas non plus avec tes gros bras, sinon je vais rester célibataire toute ma vie ». Il l'attire vers lui en passant son bras sur ses épaules en riant. Un câlin Newman comme il aime les faire. C'est un gros nounours. Ce n'est pas pour rien qu'a la caserne on le surnomme Papa ours. Adam est tactile; Que ce soit avec ses amies ou l'élue de son coeur. Encore plus quand il a des sentiments. D'ailleurs en parlant d'histoire de coeur... Il y en a bien une qui le chagrine ses derniers jours. Le brun ne passe pas par quatre chemins. Il cite le nom de Dylane sans la moindre hésitation. Pourtant son fils est bien présent. Il a tout entendu. Adam ne veut plus lui cacher la vérité. Il a le droit de savoir. Tant pis si ça fait mal. La vérité est plus importante. Mia le regarde en affichant un sourire. Adam la regarde et tente de comprendre. « Je suis au courant… Dylane et moi nous sommes vus lors d’un footing dans la semaine. Et elle m’a parlé de votre histoire naissante. Je dois t’avouer que je suis étonnée de ce rapprochement mais je vois aussi que cela n’est pas évident autant pour l’un que pour l’autre » Adam affiche un léger sourire aux coins des lèvres. Dylane c'est confié à Mia. Ça lui réchauffe le coeur. C'était le signe qu'elle n'avait pas complètement tirer un trait sur lui. Lui n'a eu aucunes nouvelles de sa part depuis quelques temps. La brune lui avait demander de lui laisser du temps. Bien que Adam ne soit pas de cet avis, il respecte ce choix à contre coeur. < Ça fait un moment que je ne suis pas insensible. Mais j'avais pas oser franchir le pas. De peur que ça ne fonctionne pas. J'ai pensé à Aaron... > Toujours son fils avant lui. La règle d'or pour Adam. « Tu ne peux pas te reprocher ça Adam… Tu as le droit d’aimer à nouveau… C’est ce que Chloé voudrait ».. Chloé a toujours voulu que son bonheur. Mia n'avait pas tort sur ce point. Pourtant il sait privé longtemps d'éprouver quoi que ce soit. A ses yeux c'étaient comme tromper sa femme. D'ailleurs il s'était laisser tente par une relation sans importance fût un temps. Mais Adam avait mit un terme au moment de passer à l'acte. Impossible pour lui d'aller plus loin. Avec Dylane c'était différent. Les sentiments sont bel et bien présent. « Le fait qu’Aaron s’entende aussi bien avec Dylane devrait te conforter alors dans ton choix… » Son fils n'avait d'yeux que pour la brune. Il ne s'étaient jamais aussi bien entendu avec une femme autre que Mia ou sa sa soeur. Ce feeling était venu tout naturellement entre eux. Même Adam s'en était étonné. Parfois même il mettait un peu les hola car il trouvait que Aaron s'attachait beaucoup trop à elle. < Le truc c'est quelle est tellement indécise que j'ai peur de m'engager dans une relation qui n'a pas d'avenir. Aaron va s'attacher encore plus et ça sera encore plus difficile pour lui. > Malheureusement le mal était déjà fait. Aaron s'éloigne en furie. Son père le rejoint bien vite pour faire le point avec lui. Le gamin est paumé et il y a de quoi. Le problème c'est que Adam n'est pas le seul à avoir les cartes en main dans l'histoire. Il ne demande qu'a ce que ça ce passe bien. Libre à Bradford de faire un pas en avant de son côté. Adam reviens avec Aaron au niveau de leur point de chute. Le petit s'isole un peu. Il réfléchit déjà à un dessin qu'il pourrait faire à la jeune femme. Tandis que père un peu dépité reviens se confier à sa meilleure amie. « Je pense qu’autant toi & Dylane vous mettez trop de pression par rapport à votre relation. Je peux comprendre que cela t’effraie, je le comprends parfaitement. Mais, si tu as des sentiments pour elle, si tu l’aimes, alors pourquoi ne pas se laisser porter ? ». Il s'assoit en croisant ses jambes l'une dans l'autre. < Je ne demande que ça Mia. Je suis prêt à l'aimer à coeur perdu. Lui offrir l'amour que j'ai pour elle depuis tout ce temps. Mais encore faut-il qu'elle l'accepte. Elle m'a dit de lui laisser du temps ... Mais je sais même pas si ça aboutira à quelque chose .. > Adam vient serrer la clé qui pend à sa chaine dans le creux de sa main. Il s'agit de la clé du domicile de Dylane. La brune avait insisté pour qu'il l'ai. C'est la seule chose qu'il lui reste d'elle. Adam se raccroche à ce petit bout de métal froid pour la sentir auprès de lui. C'est le seul réconfort qu'il s'octroie. « Et pour ce qui est d’Aaron… Il semble apprécier Dylane … Et avec ce qu’il a vécu, je pense qu’il est assez mature pour comprendre que son papa peut retomber amoureux mais que jamais personne ne pourra remplacer Chloé. Autant dans ton cœur que dans le sien » Le brun jette un oeil discret à son fils qui lit son livre en silence. < Il est plus mature qu'on l'imagine. Je n'aura pas dû lui caché cette relation. On serait peut-être pas là aujourd'hui > Car c'est ce dessin qui a tout enclenché. Aaron l'avait déchiré en deux et Dylane avait été profondément blessé. Une remise en question qui n'avait pas lieu d'être a suivi et aujourd'hui voilà qu'ils ne ce parlent même plus. « Peut être que tu devrais lui parler davantage, lui dire ce que tu as sur le cœur… Que toi aussi tu as peur… » Pas sûr que ce soit une bonne idée. Connaissant Dylane, elle prendrait encore plus peur de cette relation. Car finalement c'est l'engagement qui l'effraie le plus. < Je préfère la laisser venir à moi. J'ai peur qu'a lui courir après sans cesse elle me fuit encore plus > Adam vient se servir un deuxième verre. Il a besoin de ça pour digérer. L'alcool était devenu un refuge pour lui ses derniers jours. D'ailleurs il avait demander à Tamaryn de récupérer Aaron ce soir. Newman avait besoin de souffler. Il sentait qu'il était au bord du gouffre et qu'il était à deux doigts de basculer dans le vide. Pas question de faire subir ça à son fils. Cette situation, Mia la connait ... ce n'est que l'histoire qui est sur le point de se répéter une seconde fois. « hey ne te bois pas la bouteille à toi tout seul. On en a besoin autant l’un que l’autre » La jeune femme vient lui piquer la bouteille des mains. Le brun sourit avant de reposer les yeux sur son fils. < Aaron vient manger un morceau. Je t'ai fais ton sandwich préféré > Le blondinet vient s'asseoir entre les deux adultes. Son père lui donne son pain et un petit paquet de chips. Il récupère un tuperwarre avec une salade de rien dedans. Un peu de chaque assiette. Adam lui tend la sienne avec une fourchette et un couteau. < Bon appétit tout le monde > Tout ça il l'avait préparer avec amour. Malgré tout ce qu'il traverse, Adam garde la tête haute en présence d'Aaron. Ça le travaille ...il ne peut s'empêcher de revenir sur le sujet. < Dylane t'as dis quoi sur moi ? Elle allait bien quand tu l'as vu ? > Il se questionne. Adam ne supporte pas ne pas avoir un oeil sur elle. Ça la toujours inquiété de la savoir à l'extérieur. Alors là c'est pire que tout. Machinalement il regarde son portable mais ...toujours rien. Pas de messages. Pas d'appel. Juste des notifications dont il ce fout royalement. Aaron mange son sandwich tout en regardant son père. < On la revoit quand Dylane ? Elle me manque ? > Adam vient lui caresser la joue tendrement tout le fixant droit dans les yeux. < J'en sais rien mon chat. Dylane n'est pas disponible pour le moment > Il ne pouvait pas lui dire que c'était le choix de la brune. Parfois le mensonge est de rigueur pour le bien de tous. Adam se ressert de la salade. Les gens affluent autour d'eux. A croire que tout le monde c'est passez le mot pour venir pique niquer aujourd'hui. Il manquerait plus que Dylane arrive et ils seraient enfin au complet.
Comme toutes les femmes, je faisais partie de celle qui fantasmait sur les pompiers. Je ne cracherais pas sur un qui pourrait devenir mon petit ami. C’est vrai que leur image faisait rêver : musclé, courageux, héroïque… Mais Adam me fit vite redescendre sur terre en me disant que ce cliché là du pompier était révolu et que je méritais bien mieux. Je grimaçais alors déçue. Tant pis, peut être finirais-je par trouver le grand amour dans mon boulot… Ou en voyageant à l’autre bout du monde. Qui sait… Le pique-nique commence donc et nous parlons encore de ma vie amoureuse. Je demande à Adam de ne pas effrayer le prochain prétendant de peur de rester célibataire toute ma vie. Il me prend alors dans ses bras pour me faire un câlin et je ne m’en plains pas. Il était toujours attentionné avec moi et il avait toujours été tactile également. Cela ne me dérangeait pas. Je l’appelais parfois mon ours en peluche car il savait toujours à quel moment j’avais besoin le plus d’un câlin. Je passais moi aussi mon bras autour de sa taille pour lui rendre son étreinte.
Après ce petit moment tendre, Adam m’avoue qu’il s’est passé quelque chose avec Dylane et qu’il se sent perdus. La relation entre les deux n’est pas évidente et je le sais car la jeune femme m’en avait parlé lors de notre footing matinal. Dylane s’était montrée très touchée par la situation et très vulnérable, ce qui était rare venant d’elle. Bien sûr, c’est quelque chose que je me tiendrai de dire à Adam. J’étais là autant pour l’un que pour l’autre mais je ne trahirais jamais leur confiance en allant raconter à l’autre ce qu’ils m’auraient confiés. Par contre, je me permettrais de leur donner des conseils et surtout, de les aider à se rapprocher à nouveau. Pour le moment, je me contentais d’écouter Adam. Il m’avouait que cela faisait un moment qu’il n’était pas insensible à la jeune brunette mais qu’il n’avait pas osé franchir le pas par rapport à Aaron. J’acquiesçais à ses paroles, voulant lui montrer que je comprenais parfaitement. Mais ce n’était pas l’unique raison… Le caractère de Dylane n’aidait pas non plus et il avait peur de s’engager dans une relation sans avenir. Et que cela blesse Aaron également : « Je sais à quel point Dylane est encore immature à ce sujet. Elle est jeune aussi. Mais, comme je lui ai dit, je pense qu’elle se met beaucoup de barrières… Elle est autant effrayée que toi face à cette relation naissante… ». Au final les deux se posaient beaucoup trop de questions. Je comprenais que tout cela était lié au petit blondinet, qu’ils essayaient autant l’un que l’autre de protéger. Mais il fallait aussi qu’ils vivent leur histoire en se laissant porter. Et advienne que pourra. Adam ne demandait que ça, de vivre une histoire avec elle. Mais Dylane lui avait demandé de lui laisser du temps, il n’était pas sûr que malgré le temps, cela les mène quelque part… « Tu sais, je pense qu’elle a besoin que tu la rassure… Que tu lui montre que tu peux te montrer patient face à cette relation. Ne pas la brusquer… Enfin si tu t’en sens le cœur bien sûr. Est-ce qu’elle vaut la peine d’attendre à tes yeux ? ». J’essaye d’amener le jeune homme à se poser les bonnes questions. Est-ce qu’il aimait Dylane au point de se montrer patient avec elle et d’accepter que leur relation avance doucement, sans précipitation ? Je le voyais alors jouer avec sa chaîne. Curieuse, je dégageais sa main pour voir ce qu’il serrait ainsi. « Une clé ? Finalement, je pense avoir loupé pas mal de choses dans votre histoire. Bande de cachottiers » fis-je en souriant. J’étais en effet surprise qu’il puisse avoir la clé de chez la jeune femme. Je pense que j’étais complètement passé à côté de leur rapprochement, pourtant j’étais proche autant de l’un que de l’autre. Mais avec le quotidien, il est vrai qu’on ne passait pas notre temps à nous appeler pour le moindre petit détail de notre vie. Adam regrettait d’avoir cacher la vérité à Aaron : « Je pense aussi qu’il mérite la vérité. Avec ce qu’il a vécu, je pense qu’il peut comprendre la situation… Et l’accepter ou non. Mais, même si tu veux le protéger, tu ne peux pas t’empêcher d’aimer à nouveau ». Le jeune homme ne voulait pas courir après Dylane, non pas parce qu’il n’en avait pas l’envie, mais parce qu’il avait peur que cela la fasse fuir davantage : « Crois-moi, je pense qu’elle attend que tu fasses le premier pas ». Je n’en disais pas plus pour ne pas trahir la confiance de la jeune femme.
Après s’être servie un deuxième verre, il était temps de manger. Adam appelait Aaron pour qu’il vienne manger son sandwich. Le petit garçon s’installe entre nous deux et commence à manger. Je le regarde, comme admirative de ce petit bout d’homme en devenir. Puis Adam me tend une assiette, je le remercie : « Bon appétit mes amours ». J’approche la fourchette et déguste une première bouchée : « Uhm, ch’est crow bon ! C’est délichieux ! », fis-je comme d’habitude la bouche pleine. Cela fit d’ailleurs rire Aaron « On parle pas la bouche pleine tata Mia ! ». Je porte alors ma main devant ma bouche : « Décholé ». Cela permettait un peu de détendre l’atmosphère et attendre le petit garçon rire me réconforta.
Je sentais qu’Adam était toujours tracassé et cela se confirma lorsqu’il me demanda des nouvelles de Dylane : « Disons qu’elle pourrait aller mieux. Elle est dans le même état que toi. Et elle a peur aussi de te perdre suite à ce qu’il s’est passé lors de ta soirée d’anniversaire ». Je n’en ajoutais pas davantage alors qu’Aaron demandait à son père s’ils reverraient un jour Dylane, en ajoutant qu’elle lui manquait. Cela me déchira le cœur. Je laissais Adam répondre et me permis d’ajouter : « Dylane est prise par son travail en ce moment. Mais tu devrais dire à papa de l’appeler pour que vous vous mangiez une bonne glace tous les trois. Genre demain ou dans la semaine ». Ok, j’avais clairement l’idée de monter le gamin contre son père pour l’obliger à rappeler Dylane qui n’attendait que ça. Je lançais un clin d’œil à mon meilleur ami et le regardait en ramenant une bouchée supplémentaire à ma bouche. « Tiens, dis moi bichon, tu l’aimes beaucoup Dylane ? ». Pas sûr qu’Adam apprécie que je mêle Aaron à la discussion mais, comme je lui avais dit un peu plus tôt, peut être qu’il devrait envisager de discuter avec son fils de tout ça.
Adam tente de trouver des réponses au travers de Mia. Elle a toujours était une oreille attentive avec lui. La différence avec Dylane c'est sa stabilité et sa maturité aussi. Faut dire qu'elles n'ont pas le même âge, ni le même passé. Adam aimait discuter avec elle. Elle le rassurait. Mia trouvait toujours les bons mots, les bons gestes. Même si elle n'a pas toujours était l'exemple à suivre. D'ailleurs ça avait était une des raisons de leur grosse dispute. Mais avec le temps la demoiselle s'était quelque peu assagit. Mia lui parle de Dylane. Elle donne son point de vue extérieur. « Je sais à quel point Dylane est encore immature à ce sujet. Elle est jeune aussi. Mais, comme je lui ai dit, je pense qu’elle se met beaucoup de barrières… Elle est autant effrayée que toi face à cette relation naissante… » Pour Adam, l'âge n'avait pas une réelle importance. Il part du principe qu'on peut être mature à vingt ans et immature à trente. Il n'allait pas non plus aller fricoter avec des petites jeunes de dix-huit ans non plus. Pourtant il pourrait le faire sans mal. A croire que son côté papa ours le rend diablement attirant. Il en sait rien mais il constate. Ça le fait légèrement sourire car il n'a jamais rien fais pour ça. Adam n'est pas dragueur pour un sous. < Elle a peut-être peur de l'engagement, je ne sais pas. Je pense qu'Aaron n'aurait pas été là ça aurait posé moins de soucis pour elle. Elle doit avoir peur de le décevoir autant que moi. > Et c'est légitime de sa part. Un enfant ça peut effrayer. Surtout quand ce n'est pas le siens. Encore plus quand celui-ci est déjà perturbé. Adam ne sait pas du tout ça le mènera. Une chose est sûr c'est que pour le moment ça le ronge de l'intérieur. Il tient beaucoup à Dylane. Avant d'avoir était une conquête c'était son amie. Ce petit oiseau tombé du nid qu'il a apprit à voler de ses propres ailes suite à une chute douloureuse. Il ne veut pas la rendre malheureuse avec cette relation qui l'effraie. Ce n'était pas son but. Avant de penser à lui, il pense à elle. C'est Adam. Il fait toujours passer les autres avant sa propre personne. Tant pis si ça fait mal. « Tu sais, je pense qu’elle a besoin que tu la rassure… Que tu lui montre que tu peux te montrer patient face à cette relation. Ne pas la brusquer… Enfin si tu t’en sens le cœur bien sûr. Est-ce qu’elle vaut la peine d’attendre à tes yeux ? ». Le brun pose ses yeux sur son amie tout en jouant avec sa chaine de gauche à droite. < Bien sûr qu'elle en vaut la peine. Je n'irai pas contre son grés. Mais si cette relation est trop lourde à porter pour elle, je me contenterai de son amitié. > Il a déjà essayer de la rassurer. Adam c'est toujours montré sincère et honnête avec elle. Il ne voit pas ce qu'il peut faire de plus si c'est attendre et ce plier à ses exigences. Maintenant il faut laisser le temps au temps. Il joue toujours avec sa chaîne. Sa main renferme cette petite clé que Dylane lui a confié. La clé de son domicile. La clé de son coeur ... tout un symbole au yeux de la brune. Dans un premier temps Adam lui avait rendu en pensant que c'était mieux ainsi. Mais elle avait insisté pour qu'il la reprenne. Mia vient lui dégager sa main pour regarder ce qu'il cache. Le brun ne montre aucune résistance. Il la laisse faire sans broncher. « Une clé ? Finalement, je pense avoir loupé pas mal de choses dans votre histoire. Bande de cachottiers » Un sourire se dessine sur ses lèvres. Mia était au courant de beaucoup de chose. C'était d'ailleurs celle qui en le savait le plus sur lui. Adam lui parlait sans complexe. Ils pouvaient aborder n'importe quel sujet tout les deux. De la cuisson d'un steak haché à leur déboires amoureux. De comment enlever une tâche sur un vêtement à comment danser un slow sans écraser les pieds de son partenaire. Ou encore comment faire sa demande en mariage, ou épiloguer sur leur série du samedi soir. Ils n'avaient aucuns tabous. C'était tout naturel chez eux. Aucuns complexe, aucunes ambiguïtés. Leur amitié était très fusionnel. Mia savait qu'elle pouvait venir chez Adam comme bon lui semble. Il lui ouvrira toujours la porte même à cinq heure du matin. Nombre de fois il l'avait consolé suite à ses frasques amoureuse. Il lui sourit avec malice. < Je te l'ai pas dit car ça date de seulement quelque jours. On ne sait pas revu depuis. D'ailleurs t'es même pas venue à mon anniversaire ! Je suis déçu > Il fait mine de bouder en tournant son visage à l'opposé de la blonde. Mais finalement ce n'est pas plus mal qu'elle ne soit pas venue. Cette soirée ne c'était pas très bien terminée. D'ailleurs n'avait même pas souffler ses bougies, ni même ouvert ses cadeaux. Il était partit en laissant tout derrière lui ... < Je déconne. Ce n'est pas important. > Il lui fait un petit clin d'oeil accompagné d'un sourire. Aaron redevient le coeur du sujet. « Je pense aussi qu’il mérite la vérité. Avec ce qu’il a vécu, je pense qu’il peut comprendre la situation… Et l’accepter ou non. Mais, même si tu veux le protéger, tu ne peux pas t’empêcher d’aimer à nouveau » Adam ne peut qu'approuver ce qu'elle vient de dire au sujet de son fils. Depuis toujours il prône la vérité avec lui. Lui avoir menti au sujet de Dylane n'était pas correcte. Même si il pensait bien faire. Au final il l'avait fait souffrir plus qu'autre chose. < Oui tu as raison. C'est pour ça que je suis revenu sur ma decision. Mais si je l'ai fais aussi c'est pour ne pas mettre la pression à Dylane. Ce n'est pas facile tout ça ! Finalement c'est peut-être toi qui gère le mieux à ce sujet. T'as pas de compte à rendre. Tu vis ta vie comme tu l'entends. Je crois que je me prends trop la tête pour rien. > A trop vouloir être le mari parfait. Le compagnon idéal avec ses principes. Adam ce mettait trop de barrière et il s'empêchait de s'amuser. D'être heureux tout simplement. Il n'y a qu'a voir sa maison et son annulaire pour se rendre compte que la page n'était pas tout à fait tourner avec Chloé. Et pourtant, la vie à fait que.« Crois-moi, je pense qu’elle attend que tu fasses le premier pas » Adam fronce légèrement les sourcils. Il tente de comprendre. Tout ça lui semble bien compliqué d'un coup. < Tu crois ? Mais elle m'a demander de la laisser tranquille. C'est contradictoire. Vous les femmes ... je crois qu'il me faut un mode d'emploi ... > Déjà que Dylane était loin d'être simple à cerner. Mais alors là ... Adam sait plus. Il nage complètement. Avec Chloé tout semblait si simple pourtant. A croire qu'il allait devoir faire des cours de rattrapage sur la gente féminine histoire de ce mettre à jour.
Il est temps de ce mettre à table. Le brun vient ce servir à deuxième verre de rosé. Avec toutes ses révélations, ce n'est pas de refus. Mia en profite pour en quémander un verre également. Aaron vient ce joindre à eux. Pour lui ça sera un sandwich. Pour les grands une salade de RIZ (HAHA). « Bon appétit mes amours » Adam mange une première bouchée tout en fixant Mia. < Bon appétit princesse au coeur perdu ! > Il lui sourit avant d'avaler une autre bouchée de son assiette. < Enfaite on fait la paire les deux. Toi tu tombe toujours sur des boulets et moi faut que je choisisse la fille la plus compliqué de Brisbane. Deux bras cassé je te jure ! > Il rit. Valait mieux en rire plutôt que d'en pleurer. Encore une fois la compagnie de Mia lui était bénéfique pour ne pas sombrer. Chose qu'il fera quelques jours plus tard. « Uhm, ch’est crow bon ! C’est délichieux ! », Adam lève les yeux au ciel en souriant. Mia faisait le pitre pour changer. Aaron réplique aussitôt en riant.« On parle pas la bouche pleine tata Mia ! » Deux enfants pour le prix d'un. Pour les conneries, la blonde n'était pas en reste. Ils avaient déjà fait des batailles d'eau juste en faisant la vaisselle .... Ou encore faire une bataille d'oreiller pour un oui ou par un non. Car tout deux voulait avoir le dernier mot. Résultat ? Des plumes partout dans le salon .... Ne parlons pas de la séance gâteau ... Les trois avaient fini la gueule enfariné ! Un vrai carnage dans la cuisine. < Je vous préviens les deux ! Pas de bêtise aujourd'hui !!! > Dieu sait ce qu'ils pourraient inventer à faire dans ce parc ... « Décholé » Le brun la regarde avec un petit sourire en coin. Ça sentait la connerie à dix kilomètre à la ronde. Il lui tire la langue sans vergogne. Aaron en fait autant. < HEYyyy ! C'est pas bien de tirer la langue ! > Le petit met sa main devant sa bouche en souriant. Son père vient cacher discrètement ses lèvres et tire la langue à Mia une deuxième fois. Aaron imite son père et fait de même. La demoiselle est servit ! Y en a pas un pour rattraper l'autre enfaite. Tel père tel fils, là c'est plus qu'évident.
Après cette petite aparté. Adam ne peut s'empêcher de reparler de Dylane. Ça le tracasse plus qu'il ne le pense. Il se questionne à savoir si elle va bien de son côté. « Disons qu’elle pourrait aller mieux. Elle est dans le même état que toi. Et elle a peur aussi de te perdre suite à ce qu’il s’est passé lors de ta soirée d’anniversaire » Le brun laisse échapper un soupire d'entre ses lèvres. < Elle ne me perdra pas quoi qu'il ce passe. Je dis pas que notre amitié renaîtra de ses cendres comme si rien ne s'était passé. Il me faudra un peu de temps avant de digérer la chose. Mais jamais je l'abandonnerai. Dylane c'est mon petit rayon de soleil. Elle est trop important pour nous deux. > Sa c'est le cas si jamais elle décide qu'ils doivent rester au stade de l'amitié. Adam voudrait pouvoir poursuivre cette idylle avec elle. Mais oui il a pensé à la possibilité que cela n'aboutisse malheureusement pas. Aaron vient demander à son père quand est-ce qu'il reverra la demoiselle. La colle ... Adam est obligé d'improviser. Mia vient à son secours en ajoutant « Dylane est prise par son travail en ce moment. Mais tu devrais dire à papa de l’appeler pour que vous vous mangiez une bonne glace tous les trois. Genre demain ou dans la semaine » Aussitôt le père relève la tête brusquement. Elle a oser ! La vilaine ! Il fait discrètement non de la tête en regardant la blonde. Profitant clairement que son fils est le dos tourné. Mais elle continue son récit sans en prendre compte. < Ha ouais trop cool !!!! Papa appelle Dylane appelle Dylane stoplait stoplait > Adam vient ce plaquer une main sur le visage. Le voilà dans de beau drap à présent. Il ne sait même pas comment il va pouvoir gérer cette situation. « Tiens, dis moi bichon, tu l’aimes beaucoup Dylane ? » Aaron ouvre grand les bras. < Comme ça ! > Son père en est presque jaloux. < Et moi tu même comment ? > Le gamin approche timidement son index et son pouce pour laisser un tout petit espace. Adam fait les gros yeux. Il attrape son fils pour le couvrir de chatouille. Aaron rit aux éclats et s'échappe de l'emprise de son père pour aller ce cacher dans les jeux pour enfant. < Ouais c'est ça ! File te cacher vilain ! > Ils se retrouvent en tête à tête. Le brun la fixe en agitant son doigt. < TOI ! Tu file un mauvais coton ! > Adam lui sourit avec malice. La vengeance va être salée.... Il sort de coupelle de fraise fraichement lavée de ce matin. < J'avais envie de fraise. Je te rassure je suis pas enceinte. > Il rigole à sa propre connerie. Enfin c'est surtout ce qu'il s'apprête à faire qui le fait bien marrer. Adam sort du panier une bouteille de chantilly. Il l'agite. < Tu en veux ? C'est meilleur avec je t'assure > Le voilà qu'il ce penche vers elle avec la bouteille en main. Il commence à faire une pyramide dans son bol. Puis il lève les yeux sur Mia en souriant malicieusement. < Tiens > Il lui tend son bol en le levant sur son visage. Adam attend qu'elle soit assez prés pour le lever beaucoup trop haut et ainsi voir sa gueule d'ange recouverte de crème. < T'es trop belle comme ça > Le brun ce tort de rire tout en mangeant ses fraises de son côté. Elle l'avait chercher. C'était bon enfant. Les fruits terminé, son corps bascule en arrière pour s'allonger. < Une petite sieste s'impose ! > Les yeux rivés sur le ciel. Il observe les avions zébrer les nuages. Une main sur le ventre et l'autre derrière sa tête. Il ferme les yeux un instant. Aaron joue avec des enfants son âge juste à côté. < Allez vient, fait pas la gueule ! > Qu'il lui dit en relevant légèrement sa tête pour la regarder. Le bras ouvert, Adam l'invite à prendre place à ses côtés.
« Elle a peur de s’engager. Elle pense à ton bien et à celui d’Aaron, c’est certain. Elle ne veut pas vous faire souffrir ». C’est vrai que le fait d’avoir un enfant au milieu compliquait la chose. Et du fait du jeune âge de Dylane et surtout son instabilité, cela n’aidait pas à ce que leur relation se passe aisément. Il y avait donc de nombreux facteurs qui entraient en compte et qui faisait que leur relation était compliquée. Dylane avait peur et pour se protéger, pour les protéger, elle s’éloignait, préférant prendre aussi son temps pour réfléchir à tout ça. J’interrogeais alors mon ami en lui demandant si, pour lui, Dylane valait la peine d’attendre. Et sa réponse ne fit aucun doute sur son attachement à la jeune femme : « Tu penses pouvoir rester ami avec elle ? Malgré tout ce qu’il s’est passé ? Malgré les sentiments ? ». Je m’interrogeais. Je savais que personnellement, j’aurai bien du mal. Je ferai sûrement partie de ceux et celles qui préférerait couper les ponts pour me protéger. Car rester ami avec une personne qu’on aime n’est pas évident. Du moins, pas dans l’immédiat… Mais en voyant le comportement d’Adam, je sais qu’il veut plus avec Dylane. Et le connaissant, je sais qu’il saura se montrer patient à son égard mais n’ira jamais à l’encontre de ce qu’elle souhaite. Je le regarde et le voit alors jouer avec sa chaîne. Je retire sa main pour m’apercevoir qu’il s’agit d’une clé. Très certainement en lien avec Dylane. Il ne m’en dit pas plus pour autant. Mais s’il pense sans sortir comme ça. Il est vrai qu’on parlait ouvertement de tout avec Adam. Je ne pense pas avoir un secret pour lui. Il m’arrivait même de lui annoncer ouvertement quand c’était le jour de mes règles, pour le mettre en garde contre un éventuel excès de colère (ce qui pouvait m’arriver aussi sans ça mais bon). Je pouvais lui écrire un message juste pour lui dire que je venais de manger de bons sushis comme pour l’appeler à l’aide quand je n’allais pas bien et que j’avais besoin qu’il vienne à mon secours. Une amitié sans faille et qui je l’espérais, ne changerait jamais. « Tu es censé tout me raconter mon cœur. Tu peux bien m’envoyer un texto pour me dire : « Ah au fait, je sors avec Dylane et elle m’a donné la clé de son appartement. Bisous » Puis il ajoutait que je n’étais pas venu à son anniversaire et fit mine de m’en vouloir. Quoi ? Sérieusement ? : « Tu m’as dit que tu comprenais parfaitement. Je t’ai appelée, envoyée un texto et même un mail pour m’excuser encore et encore. Même si je sais que tu ne m’en voulais pas. Enfin, c’est ce que je pensais. Non sérieusement tu m’en veux ? Tu sais que c’est compliqué en ce moment avec la sortie de mon roman, je n’avais d’autre choix que d’assister à cet événement pour faire parler de mon livre… ». Je continuais à m’excuser alors qu’Adam finit par me dire que cela n’avait pas d’importance. « T’es pas sympa, j’ai eu une boule au ventre parce que j’avais réellement peur que tu m’en veuille. Je te hais… un peu. Cela dit, peut être qu’il aurait mieux fallu que je sois là… ça t’aurait peut-être évité de dire devant tout le monde que tu t’étais tapé Dylane quelques jours plus tôt… ». Je ne pouvais m’empêcher de le taquiner à ce propos. « L’alcool ne te réussit pas tant que ça. Je suis quand même dégoutée d’avoir loupé mon homme parfait en état d’ébriété. Tellement rare comme événement ». Je voulais le faire sourire en disant cela, pour relâcher un peu la pression qu’il ressentait du fait de sa relation complexe avec Dylane. Et peut-être aussi le faire relativiser sur la situation, bien que cela reste compliqué. Quand Adam me dit que finalement, j’étais peut-être la mieux placée sur le sujet des relations amoureuses et que j’avais adopté la meilleure façon de gérer cela, je ne pus m’empêcher de rire : « Ne dis pas des choses pareilles ! Si y’a bien un exemple à ne pas suivre, c’est moi ! Je suis un cas désespéré en amour. Toi au moins, ta vie amoureuse est un peu palpitante et mouvementée » fis je avant d’avaler une gorgée de rosé. Je dis alors à Adam qu’il devrait faire le premier pas vers Dylane, l’a rappelé. Il semble étonné et avoue ne vraiment rien comprendre aux femmes. Cela me fait sourire : « Certes, elle a besoin de temps mais elle attend qu’une chose, c’est que tu l’appelle. Elle n’a vraiment pas envie de te perdre, quoi que vous décidiez ». Je le savais car elle me l’avait dit lors de notre session footing. « Puis, toi aussi tu en meurs d’envie, alors arrêtez un peu tout les deux et vivez d’amour et d’eau fraiche ! » Moi les envier ? Non du tout. Mais bon quand même, ils avaient la possibilité de vivre une belle histoire et se mettait des bâtons dans les roues inutilement. Il me disait également qu’il aurait bien besoin d’un mode d’emploi pour comprendre les femmes. Je me montrais alors en tournant mes mains vers moi : « Je suis ton mode d’emploi vivant pour comprendre les femmes » fis-je en souriant.
Adam me surnomma princesse au cœur perdu. Je ne fis qu’acquiescer d’un hochement de tête en prenant une moue boudeuse. Oui, ce surnom lui allait comme un gant. Ce qu’il ajouta me fit sourire : « Je pense qu’on devrait jurer chasteté jusqu’à la fin de notre vie. On s’en sortirait deux fois mieux ». C’est sûr qu’il valait mieux rire de leur situation amoureuse désastreuse qu’en pleurer. D’ailleurs, pour continuer dans la bonne humeur, je commençais à m’exprimer la bouche pleine, non seulement parce que c’était une mauvaise habitude chez moi mais aussi parce que je voulais faire rire Aaron. J’adorais faire l’imbécile avec lui et c’est vrai qu’à ses côtés, je retombais en enfance. Quand Adam nous mit en garde de ne pas faire de bêtises aujourd’hui, cela me fit sourire malicieusement. Ce n’était pas garantie. Surtout qu’en me disant ça, cela me donnait encore plus envie de faire quelque chose. J’échangeais alors un regard avec Aaron mais voilà que les deux jeunes hommes me tiraient à tour de rôle la langue. Adam avait commencé et encore avait le toupet de dire que ce n’était pas bien de tirer la langue. Alors que je m’apprêtais à répondre, ils recommencèrent « Mais dis donc, ça suffit tout les deux. Vous avez décidé de vous liguer contre moi aujourd’hui ? Très bien, puisque c’est comme ça, je me mangerai mon paquet de bonbons toute seule ». Parce que oui, j’en avais un de cacher au fond de mon sac. Je voyais alors Aaron faire la moue « Oh non s’il te plait tata, moi aussi j’en veux. Promis, je te tire plus la langue ». Sa petite bouille fit que je ne pouvais que céder. Je reportais alors mon regard sur Adam : « Et toi ? qu’as-tu à dire pour ta défense ? ». Je sortis doucement le petit sachet de mon sac, l’ouvrit et le passa sous le nez de mon meilleur ami : « Mmh, sens-moi cette odeur ». . Nous parlions à nouveau de Dylane. Adam me demandait comment elle allait. Je fus franche avec lui, sans pour autant trop en dire. Après ces paroles, disant qu’il ne l’abandonnerait jamais et qu’elle était trop importante pour Adam et Aaron, je répondis : « Ça, je pense qu’elle a besoin de le savoir, que tu lui dises ». Manière qu’elle soit rassurée mais aussi qu’ils arrivent à parler du futur de leur relation. Peut être qu’en parler ouvertement les aideraient. Comme je vois qu’il est difficile pour Adam de prendre les devant et de se décider à appeler la jeune femme, je tente d’allier Aaron à ma cause. Il ne lui refusera pas et n’aura pas d’autre choix que de l’appeler si c’est son fils qui lui demande. Et Aaron est vraiment convaincant. Le voyant supplier son père pour qu’il appelle Dylane je ne peux qu’éclater de rire et encore plus à la réaction d’Adam. Je tente de me contenir cependant car je sens qu’il serait capable de me tuer sur place pour avoir fait ça. J’en profite pour demander au petit garçon à quel point il aime Dylane. Le voyant ouvrir grand les bras pour me montrer, je souris et ajoute : « tu as raison, elle est géniale Dylane moi aussi je l’aime comme ça » fis-je en ouvrant grand les bras. Adam interrogea son fils, comme jaloux et la réponse du petit garçon me fit encore mourir de rire. Je l’adorais il avait un humour déjà bien développé pour un enfant de son âge. Après un échange chatouilleux et qu’Aaron soit partie jouer dans les jeux pour enfants non loin de là où nous nous trouvions, je me retrouvais à nouveau en tête à tête avec Adam. Je sentais que ça allait être ma fête. « Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal » fis-je l’air ahuri, ne comprenant pas pourquoi il pouvait me dire que je filais du mauvais coton. Il commençait alors de ses envies de fraise et donc qu’il en avait prévu pour le dessert. J’étais ravie, j’adorais ça. Je tapais dans mes mains, contente, et il sortit alors un flacon de chantilly « T’es parfait, tu as pensé à tout ». Naïve je n’avais pas vu venir la farce que mon meilleur ami avait en tête. Il me tendait alors mon bol garni de fraises et de chantilly. Je salivais d’avance… Quand tout à coup : « Putain de merde, tu fais chier NEWMAN ! ». Si je l’appelais par son nom, ce n’était en général pas bon signe. Me voilà le visage rempli de chantilly. Il avait osé ! Et lui qui me disait plus tôt qu’il espérait qu’Aaron et moi ne fassions pas de bêtises aujourd’hui : « Tu vas SERIEUSEMENT le regretter ». Je ne disais pas quand, ni à quel moment mais ma vengeance allait être terrible. Je le voyais manger tranquille son bol de fraise alors que je m’essuyais non sans mal la chantilly qui était sur mon visage. Je voyais nos voisins de nappe nous regardait en riant. « Ne l’encouragez pas s’il vous plait ». Malgré tout, je pris la peine de manger mon bol (j’avais faim non mais) tout en ignorant Adam, vexée. Il s’allongea alors, disant qu’une sieste s’imposait. Mais voyant que je ne répondais rien et ne parlait plus, il m’invita à le rejoindre à s’allonger à ses côtés : « Je serai toi je ne ferait pas le fier bien longtemps. Je te hais tu le sais ça !? ». Je levais les yeux au ciel et m’allongeait tout de même à ses côtés. En fait, je ne lui en voulais pas mais j’aimais bien faire sembler de bouder. Et puis, je le voyais retrouver le sourire ce qui était le plus important pour moi. Je pris donc place à ses côtés, m’allongeant sur son bras et fermant les yeux : « Mais même si je te hais, je t’aime tu le sais ça ? Puis, j’aime te voir rire, je préfère te voir ainsi que triste et mal. Donc, je te pardonne ». Je lui fis un bisou sur la joue et refermait à nouveau les yeux. Il ne m’en fallut pas plus pour m’assoupir une vingtaine de minutes. Idem pour Adam. Je me réveillais la première, me relevant pour m’assoir. Je m’étirais puis… La vengeance est un plat qui peut parfois se manger… tiède. Je faisais signe alors à Aaron de me rejoindre. Le petit garçon arriva à ma hauteur et je lui fis signe de ne pas faire de bruit. Je sortais deux rouges à lèvre de mon sac. Je n’eus pas besoin d’en dire plus à Aaron pour qu’il comprenne l’idée que j’avais derrière la tête. Nous dessinions tous les deux sur le visage du jeune homme encore endormi. Aaron dessina ce qui semblait être une voiture sur sa joue droite, quant à moi un cœur sur sa joue gauche. Sur son front, Aaron écrivit DAD et je m’appliquais à lui mettre du rouge à lèvres sur les lèvres. Nous rions doucement tous les deux. Mais Adam commença à s’agiter davantage, ce qui présageait qu’il allait se réveiller. Aaron et moi cachions les rouges à lèvres et faisions mine de manger un bonbon lorsque le beau brun se réveilla.
Dylane est le principal sujet de leur conversation. Mia ce retrouve à faire la balance entre les deux en essayant de trouver un équilibre à tout ça. Pas simple quand on connait Bradford. « Elle a peur de s’engager. Elle pense à ton bien et à celui d’Aaron, c’est certain. Elle ne veut pas vous faire souffrir » Le truc c'est quand faisant ça elle lui fait du mal. C'est comme lui demander de renoncer à la personne qu'il aime. Ou tendre une glace à un enfant et lui dire qu'il ne l'aura jamais. Adam ne sait même plus ce qui est bien ou mal. Peut-être que Dylane à raison. Peut-être qu'il devrait ce contenter de son amitié. Ou au contraire persister à l'aimer et faire pencher cette putain de balance à son avantage. < Et toi ? Tu pense qu'elle a raison ? > Il cherche des réponses. Adam a besoin d'y voir plus clair. C'est flou dans sa tête. Dylane a réussi à le faire douter à force d'être trop hésitante avec lui. « Tu penses pouvoir rester ami avec elle ? Malgré tout ce qu’il s’est passé ? Malgré les sentiments ? ». C'est ce qu'il voudrait. Mais entre vouloir et parvenir à le faire, y a une marche. Un faussé même. La proximité avec elle serait compliqué au départ. Il ne pourrait plus être aussi tactile avec elle de peur que ça dérape. La voir avec un autre homme n'en parlons pas. Adam pourrait ce montrer désagréable. Et si ce prétendant oser la faire souffrir, Newman ne répondrait plus de ses actes. < Il le faudrait. Je peux pas me permettre de l'abandonner. Ça ne sera pas simple au début mais le temps fera les choses. > C'est une situation qu'il ne connait pas. Avant Dylane c'était Chloé, avant Chloé c'était...personne. Adam n'a pas eu trente six conquêtes. Il s'est mit très jeune avec Chloé. Ça date du lycée. Ils sont resté ensemble jusqu'a ce que la mort les sépare. Sur le papier il est toujours marié. Mais dans la réalité, Newman est veuf. Veuf et amoureux d'une femme qui n'est pas certaine de ses sentiments. Mia remarque la clé de Dylane autour de son cou. Il ne peut s'empêcher de sourire. Adam justifie aussitôt pourquoi il ne l'a pas mise au courant plus tôt. Faut dire qu'ils se disent tout. Même des choses improbable, comme parler de sexe et de positions sans que l'un deux rougisse. Normal. Enfin c'était surtout Mia qui racontait ses exploits car lui n'avait pas fait cela depuis des lustres. « Tu es censé tout me raconter mon cœur. Tu peux bien m’envoyer un texto pour me dire : « Ah au fait, je sors avec Dylane et elle m’a donné la clé de son appartement. Bisous » Adam joue avec sa clé en la faisant passer de gauche à droite de sa chaine. Cette façon qu'elle a d'ironiser la chose le fait sourire. < Ok, dans ce cas attend toi à recevoir tout les détails de ma vie sentimentale. Ainsi que chaque étape de ma journée > En clair, il va la harceler de message. Des détails les plus sordides aux infos croustillantes. Mais ce qu'il n'a pas pensé c'est que Mia pourrait faire de même avec lui. Elle est tellement malicieuse. C'est tout à fait son genre. Ils sont à mettre dans le même panier les deux. Y en a pas un pour rattraper l'autre. Le brun en profite pour lui reprocher son absence à son anniversaire. Ça lui aurait plu qu'elle soit là. Mais il n'en fera pas tout un fromage. Les anniversaires et Adam ça faisait deux. Il n'a jamais prit la peine de les fêter. « Tu m’as dit que tu comprenais parfaitement. Je t’ai appelée, envoyée un texto et même un mail pour m’excuser encore et encore. Même si je sais que tu ne m’en voulais pas. Enfin, c’est ce que je pensais. Non sérieusement tu m’en veux ? Tu sais que c’est compliqué en ce moment avec la sortie de mon roman, je n’avais d’autre choix que d’assister à cet événement pour faire parler de mon livre… ». Adam fait mine de bouder encore un peu. Mais un sourire finit par ce dessiner au coin de ses lèvres. Il ne résiste pas, il craque et lui avoue que c'est une blague. « T’es pas sympa, j’ai eu une boule au ventre parce que j’avais réellement peur que tu m’en veuille. Je te hais… un peu. Cela dit, peut être qu’il aurait mieux fallu que je sois là… ça t’aurait peut-être évité de dire devant tout le monde que tu t’étais tapé Dylane quelques jours plus tôt… » Newman fait les gros yeux quand elle fini sa phrase. Ça lui semble exagérer. Mais il était tellement refait qu'il ne ce rappelle même plus des termes qu'il avait employé ce soir là. < J'ai pas dis ça comme ça. Enfin j'en sais rien. Je sais plus. Tu m'embrouille > Adam lui sourit d'un air gêné tout en ce passant la main derrière sa nuque. « L’alcool ne te réussit pas tant que ça. Je suis quand même dégoutée d’avoir loupé mon homme parfait en état d’ébriété. Tellement rare comme événement ». Homme parfait. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre. Il lève les yeux au ciel en souriant. < Tu as une trop grande estime de moi. Si j'étais si parfait cette soirée n'aurait pas fini en fiasco. > Et oui, l'alcool et Adam ça fait un mélange explosif. Ça le rendait amoureux et trop bavard. La preuve. Finalement il se dit que Mia a peut-être opté pour la meilleure des solutions question relation. Pas d'attache, pas de promesse. Elle vit au jour le jour sans ce poser trop de question.« Ne dis pas des choses pareilles ! Si y’a bien un exemple à ne pas suivre, c’est moi ! Je suis un cas désespéré en amour. Toi au moins, ta vie amoureuse est un peu palpitante et mouvementée »Adam hausse les épaule. Palpitant et mouvementée. Avec Dylane ça semblait ne pas être possible autrement. < J'aimerai qu'elle soit un poil moins mouvementée quand même. Et ne dis pas que tu es un cas désespéré. T'as juste pas trouvé chaussure à ton pied Cendrillon.Un jour ton prince viendra, Un jour on s'aimera Comme avant, Goûter le bonheur qui nous attend, Quand le printemps un jour, Ranimera l'amour Les oiseaux chanteront, Les cloches sonneront l'union de nos cœurs un jour... > Adam chantonne les paroles d'un célèbre dessin animé. C'est le problème dans on a un enfant à la maison qui passe en boucle tout les Disney que Dylane lui a généreusement prêter. Merci Bradford ! Heureusement il a eu le temps de planquer la reine des neiges avant que son fils tombe dessus. Aaron écoute son père et ce permet de faire une remarque. < Mais papa c'est blanche neige et les septs nains cette chanson, c'est pas Cendrillon. > Comment il venait de casser le délire de son père ! Le brun prend un air hautain en soupirant. < T'en fais un beau nain de jardin msieur je sais tout > Aaron lui tire la langue < Grincheuuxxxx > Adam en fait de même < Simplet !!! > Le blondinet tire ses deux oreilles pour imiter au mieux son personnage. Le brun reprend son sérieux en continuant la conversation. Mia lui conseille de faire un premier pas. Il comprend pas. Un coup on lui dit "Bouge pas, il me faut du temps" maintenant, on limite on le supplie de revenir. Les femmes ... C'est à rien n'y comprendre. « Certes, elle a besoin de temps mais elle attend qu’une chose, c’est que tu l’appelle. Elle n’a vraiment pas envie de te perdre, quoi que vous décidiez » Lui ce n'est pas ce qu'il avait comprit. Si il demande a avoir du temps pour réfléchir il n'attends pas à ce que la personne revienne à la charge illico. Mais avec Dylane il n'y a jamais eu de logique. Il aurait dû s'en douter. < Donc si je l'appel je passerais pas pour un gros lourd impatient ? Je note. Si demain tu me demande de te laisser tranquille compte sur moi pour être encore plus sur ton dos > C'était ses conseils, pas les siens. Et ce était bon pour Dylane l'ai forcément pour elle, non ? Il sourit puis boit une gorgée de son rosé. « Puis, toi aussi tu en meurs d’envie, alors arrêtez un peu tout les deux et vivez d’amour et d’eau fraiche ! » Adam fait l'innocent. < Amour c'est un mot qui effraie Dylane. Je dirais plutôt de passion et d'eau fraiche. > Il réfléchit. Quelque chose de tout à fait improbable lui passe par la tête. < Tu vois ... je ne sais même pas si UN JOUR, je dis bien UN JOUR. Pas demain, pas l'année prochaine non plus. Peut-être jamais même. C'est juste une supposition. Enfaite je ne sais même pas si... > Il baisse les yeux sur son alliance et soupire. < Non oublie ce que j'ai dis > Il la connait ... Trop tard, il en avait trop dit. Elle ne le lâcherait pas avec ça. Adam relève les yeux sur elle, blasé de devoir finalement répondre. < Je sais pas si c'est le genre de fille que j'oserai demander en mariage. J'aurai trop peur qu'elle s'enfuit en courant. Bon là c'est clair qu'elle le ferait. Je crois même qu'elle quitterait Brisbane. Mais c'était juste une question comme ça. Moi même je ne sais si je serais capable de me remarier un jour. > La page n'était pas définitivement tourné pour Chloé. Envisager un mariage avec une autre c'était trop tôt. Et ça devait arriver un jour. Adam voudrait être sûr de la personne. Dylane est encore trop indécise, trop jeune. Et surtout c'est trop tôt ! Quelle idée. « Je suis ton mode d’emploi vivant pour comprendre les femmes » Ha ça il le sait. Si demain il a besoin de conseils, c'est la première qu'il irait voir. Il n'oublie pas qu'elle a été de précieux conseils pour sa demande en mariage avec Chloé. Mia avait encore une fois était de précieux conseils. Elle avait été présente aussi lorsqu'il n'était qu'un gosse perturbé par la violence de son père. Nombre de fois il s'était réfugier chez elle après les cours. Ils traînaient à pas d'heure. Adam se servait de son vélo pour la rejoindre en pleine nuit. Un jour il s'est pointé avec le cheval des voisins dans son quartier huppé. Les voisins l'avaient regarder avec un drôle d'air. Il avait jeter des cailloux à sa fenêtre discrètement pour qu'elle descende. Mais son paternel avait ouvert la porte violemment pour lui dire de laisser sa fille tranquille. Il ne voyait pas d'un bon oeil que le fils Newman traîne avec sa fille. Ils n'étaient clairement pas du même monde. Mais c'était sans compter sur Mia qui sortit par sa fenêtre. Adam ce plaça juste en dessous. La hauteur du toit était suffisamment basse pour qu'elle saute sur la groupe du cheval. Chose qu'elle fait sans hésiter. Elle enroule ses bras à sa taille. Adam presse le flanc de son cheval et les voila entrain de galoper en pleine rue. Laissant derrière eux le père de Mia qui râle après eux et les enfants du quartier qui court et pétale quelques mètres avec eux en riant. Depuis ce jour elle l'aime l'appeler le prince charmant. Le pire c'est que le cheval était blanc ! < Je me souviens que tu m'as aider pour trouver la bague de Chloé. Tu m'as donner des conseils aussi pour faire ma demande. T'es pas au bout de tes peines ma pauvre > Mia lui avait servit carrément de modèle. Il se voit encore entrain de poser le genou à terre pour simuler sa demande. Elle sait ainsi retrouver avec Adam à ses pieds entrain de lui demander l'épouser. L'anneau avait fini sa course à son doigt. Le brun avait agit sans ce poser de question. A la bijouterie avait même sous entendu que c'était l'heureuse élue. Mais Adam avait vite rectifier le tire en disant que c'était sa meilleure amie. C'était Mia. A aucun moments il ne s'est poser la question de savoir si il ne lui en demander pas un peu trop. Tout à toujours était très clair entre eux. Adam part du principe qu'elle se serait confier à lui si ce n'était pas le cas. « Je pense qu’on devrait jurer chasteté jusqu’à la fin de notre vie. On s’en sortirait deux fois mieux » Newman ne se sent pas très concerner à ce sujet. Il n'a pas coucher avec beaucoup de femme dans sa vie. Et quand il le fait c'est ça a une signification pour lui. Ça ne lui viendrait pas à l'esprit de le faire juste pour assouvir ses envies. Même si... parfois ça le titille un peu. Ça reste un homme. On ne va pas ce le cacher non plus. Une fois il a bien essayé. Mais au moment de passer à l'acte il a fait un blocage. Il ne ressentait rien pour cette fille. C'était juste pas concevable. Il avait l'impression de tromper sa femme. < Parle pour toi ! Je suis presque chaste moi ! Je crois que après Dylane je m'interdis de tomber amoureux. C'est trop compliqué pour moi. Je finirais vieux gars avec Aaron et son poisson rouge. > Il rajoute. < Et toi ! On formera une bonne vieille bande de copain. Aaron aura sa tata Mia pour lui écrire des livres et faire des bêtises. > Ça pourrait être un bon deal. Pas de prise de tête avec les querelles amoureuse. L'amitié c'est moins prise de tête. Père et fils se chamaillent. Ils s'amusent à ce tirer la langue tour à tour comme deux gosses. C'est à ce demander qui est l'adulte dans l'histoire. « Mais dis donc, ça suffit tout les deux. Vous avez décidé de vous liguer contre moi aujourd’hui ? Très bien, puisque c’est comme ça, je me mangerai mon paquet de bonbons toute seule » Elle a bien dit bonbon ? Les deux hommes ce tournent aussitôt sur elle avec la bouche entrouverte. Aussitôt Aaron la supplie de lui en donner. Le faible ! « Oh non s’il te plait tata, moi aussi j’en veux. Promis, je te tire plus la langue » Mia a bien l'intention de lui céder. En même temps comment ne pas craquer face à sa bouille de petit ange malheureux. « Et toi ? qu’as-tu à dire pour ta défense ? » Elle commence à sortir le fameux sachet de son sac. Adam observe sans rien dire avec un sourire en coin. La voilà qui ouvre le paquet et vient le mettre sous son nez. « Mmh, sens-moi cette odeur » Elle aurait pas dû. Grave erreur ! Illico le brun se saisit du sachet avant même qu'elle ai eu le temps de dire OUF. < Je suis un homme PARFAIT ! Ne l'oublie pas ! > Adam ce remplit la bouche de bonbon au point d'avoir l'air d'un hamster. Il regarde les deux autres dépités avec un sourire forcé. Il avale. Aaron se tord de rire. Adam reporte son attention sur Mia. Son regard devient espiègle. Cela ne présage rien de bon pour elle ... < Tu veux des bonbons ? > Il allait lui en donner oui... mais pas comme elle voudrait. Il rampe jusqu'a elle. Mia tente de s'échapper mais il plonge pour attraper ses jambes. Elle se retrouve caler au sol sous l'emprise de Newman. Quand on connait sa carrure on se dit que ça ne sert à rien de résister ... Adam vient lui bloquer les deux bras avec sa main gauche tandis que l'autre pioche des bonbons dans le sachet pour ensuite les glisser dans la bouche de sa victime. < Un pour papa, un pour maman, un pour Aaron, Quatre pour Dylane, DIX pour moi ! > Mia se retrouve bien vite la bouche pleine. Adam reste penché au dessus d'elle. Son regard qui tue la fixe. Faut qu'elle les avale tous. Pas le choix ! Pendant ce temps là Aaron est assit jambe croisés à les regarde ce chamailler. Sa petite main plonge dans le paquet l'air de rien.
Après ce petit quart d'heure de folie, tout ce petit monde retrouve son sérieux. Aaron c'est gavé de bonbon. Si ce soir il a mal au ventre Mia va le sentir passer. Adam serait capable de l'appeler en pleine nuit pour qu'elle vienne s'en occuper. Dylane refait surface. A croire qu'elle pourrait être présente autour de cette nappe, ça serait pareil. Elle lui conseil de ce confier plus à elle. Dire les choses concrètement. Car la demoiselle ne semble pas tout assimiler. Ou elle a besoin d'être rassurée tout simplement. « Ça, je pense qu’elle a besoin de le savoir, que tu lui dises » Si ça continue il va devoir prendre des notes sur un calepin. Y a tellement de choses à assimiler. Pas sûr qu'il se souvienne de tout. < Tu note Aaron ! > Le gamin lève les yeux de son livre mais il comprend pas bien ce que son père lui demande. Mia en profite pour lui demander comment il aime Dylane. Le blondinet ouvre grand les bras tout sourire. « tu as raison, elle est géniale Dylane moi aussi je l’aime comme ça » La voilà qui ouvre grand les bras à son tour. Adam n'aurait pas assez de ses deux bras pour dire à quel point il aime ce petit bout de femme. Mckullan se ligue contre lui en proposant carrément à Aaron d'aller manger une glace avec Dylane. Ils se chamaillent. Encore. Le gamin s'enfuit en courant en riant. Enfin seul pour régler ses comptes. Adam la fixe en fronçant les sourcils.« Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait de mal » Ignorante. Elle est même pas crédible. Adam fait genre qu'il passe l'éponge. Mais que nenni. L'air de rien il lui sort une coupelle de fraise. Avec la chantilly s'il vous plait. « T’es parfait, tu as pensé à tout » A force de lui dire il va finir par le croire. Pas sûr qu'elle le trouve si parfait après ça .... Adam lève le bol. PAF ! Le nez, le visage plein de crème. Il se laisse tomber en arrière pour se bidonner de rire. Mia a des airs de mère noël. « Putain de merde, tu fais chier NEWMAN ! » Mais il est trop occuper à rigoler pour s'inquiéter de sa vengeance. « Tu vas SERIEUSEMENT le regretter » Il se redresse et mange ses fraises sans montrer le moindre petit signe d'inquiétude. Les voisins se mirent à rire à leur tour en voyant sa tête « Ne l’encouragez pas s’il vous plait » Mais s'était trop tard. Adam était trop fière de sa supercherie. < Deux zero ! > Qu'il lui dit en levant deux de ses doigts. Les bonbons...la chantilly. Après ce sera quoi ? Si il savait ... Le brun s'allonge. Il a des envies de sieste. Faut dire qu'ils ont bien manger. Et ce petit soleil qui vient lui caresser le visage ça l'endort. Pas rancunier, il l'invite à venir se joindre à lui en lui tendant le bras. « Je serai toi je ne ferait pas le fier bien longtemps. Je te hais tu le sais ça !? » Mia ne résiste pas bien longtemps à venir se coucher auprès de lui. Adam referme son bras à sa taille en fermant les yeux. « Mais même si je te hais, je t’aime tu le sais ça ? Puis, j’aime te voir rire, je préfère te voir ainsi que triste et mal. Donc, je te pardonne » Il entrouvre les yeux et redresse légèrement sa tête pour la regarder. < T'es amour. Moi aussi je t'aime princesse > Il vient lui faire un bisou sur le front et repose sa tête sur la nappe pour piquer un somme. Adam dort à point fermer. Il est a mille lieues de ce douter de ce qu'on est entrain de lui faire. Au bout d'une demi heure de sommeil profond il se reveille. La tête dans le gaz il se redresse en s'appuyant sur ses deux coudes. Son regard se porte sur les deux loustics qui mangent encore des bonbons. < Toi si tu as mal au ventre ce soir je t'amène chez tata Mia > Aaron regarde son père et ne peut s'empêcher de rire en voyant sa tête barioler de rouge à lèvres. Adam fronce les sourcils. < Qu'est-ce que vous m'agencer les deux là ? > Il cherche. Son regard balaye les environs à la recherches d'indices. Mais rien. Il croise le regard de passant. L'un d'eux lui indique que le rouge à lèvre ça ce met sur les lèvres comme son nom l'indique. Aussitôt il prend son portable pour faire un selfie. < SERIEUX ? HoO TOI !!! TU VA ME LE PAYER CHER > Mia est déjà au pas de course. Adam la rattrape doucement. Elle tourne autour des tables de pique nique pour tenter d'échapper au brun. Puis elle se dirige vers un arbre tout feuillus. Elle tourne autour dans le sens d'une aiguille d'une montre. Au début il la suit dans ce sens jusqu'a ce que ! Le petit malin décide d'inverser la tendance. Ils se percutent. Adam vient l'attraper comme un sac à patate. Mia s'agite dans tout les sens. < Désolé ! Faut pas jouer à ça avec moi !!! Tu devrais le savoir depuis le temps ! > Ça fait genre plus dix ans qu'ils se connaissent. La blonde n'avait pas d'excuse. Que faire .... L'arrosage automatique ce met en route à l'instant T. A croire que c'était un signe du destin. Adam s'avance tout à la portant. Elle râle ! Lorsqu'il arrive prés des arroseur il la pose là comme une fleur. L'aubaine ! Elle allait être arrosé. Il prend vite la poudre d'escampette avant de finir lui aussi trempé. Adam s'avance jusqu'aux toilettes publique pour ce débarbouiller le visage. Le truc c'est que ça tient bien cette connerie de rouge à lèvres. Il frotte il frotte mais il a l'impression de ressembler à un clown plus qu'autre chose. Au bout cinq minutes il arrive à obtenir un résultat plus ou moins satisfaisant. Ils ne l'avaient pas raté les deux.
Je me retrouvais entre Adam et Dylane. Ce n’était pas une situation évidente pour moi, je ne voulais prendre position pour aucun des deux. Mais je les aimais tout les deux et j’approuvais cette relation. Je pensais qu’ils pouvaient vraiment s’apporter l’un l’autre et je ne voulais que leur bonheur. Du moins, pour le moment et avec ce que je connaissais de leur relation actuelle. Peut être qu’avec le temps j’aurai une opinion différente, tout dépendait de l’évolution de leur relation « Je pense qu’elle a raison de prendre son temps et être sûr de ce qu’elle veut avec toi ». Je marquais une pause « Tu sais, comme je lui ai dit, je pense que, dans sa situation, j’agirai de la même manière… Tu le vois bien, depuis Lukas, je n’ai plus eu de relation sérieuse. J’ai peur de m’engager, de tomber amoureuse à nouveau, d’être déçu. Sur ça, Dylane et moi nous ressemblons beaucoup. Donc en toute sincérité, pour moi, oui, elle a raison d’agir de la sorte. Pour vous protéger ». Je préférais être sincère avec Adam. De toute façon, le mensonge n’existait pas entre nous. Je me demandais si Adam parviendrait à rester ami avec Dylane après ce qui s’était passé. Il me répondait alors que ce serait difficile au début mais avec le temps, il pensait que cela deviendrait plus simple. Il ne voulait pas l’abandonner. J’opinais en hochant la tête, comprenant son point de vue. Pas sûre là aussi que je parviendrai à rester ami avec une personne que je désirais. Mais bon, je ne connaissais pas ce genre de situation, je ne pouvais pas vraiment savoir. En tout cas, je tenais qu’Adam m’en dise plus à l’avenir surtout quand il se passait quelque chose d’aussi important dans sa vie « Mais je ne demande que ça. Bon certains moments de ta journée sont à éviter genre à quel moment tu es entrain de faire la grosse commission ». J’attrapais alors mon téléphone pour envoyer un texto. Je montrais alors celui-ci à Adam : « Tu vois, avec Knox par exemple c’est ce qu’on fait. Là je lui ai dit par exemple que j’étais avec toi et que tu avais prévu un piquenique. J’attends que lui me prépare aussi une surprise pour ce soir sinon il ne sera plus mon meilleur ami préféré ». Voyant la tête d’Adam j’ajoutais alors « Oh oui, désolé mais niveau point, il est toujours en tête, sorry ». Je rangeais mon téléphone dans ma poche, buvant à nouveau une gorgée de rosé. Je savais qu’Adam n’allait pas rester impassible face à ce que je venais de dire. Cela m’amusait parfois de les mettre tout deux en compétition. C’était stupide mais fun. Le sujet de sa soirée d’anniversaire fut abordé. Adam avait trop bu et avait balancé à tout le monde qu’il sortait avec Dylane. A dire vrai, je ne connaissais pas les paroles exactes mais j’aimais bien exagérer les choses. En tout cas, comme Adam ne se souvenait plus trop de sa soirée, il doutait lui-même sur ses propres paroles et espérait ne pas avoir dit quelque chose comme ça. Ce qui me fit rire : « Je sais que je t’embrouille et j’adore ça. Dylane ne m’a pas dit exactement tes dires mais bon, même si tu as dit ça d’une manière plus polie, c’est un peu ça l’idée. Non ? ». Adam considérait en tout cas que j’avais une trop grande estime de lui et que s’il était si parfait que ça, sa soirée d’anniversaire n’aurait pas fini en fiasco : « Ouais, j’avoue que sur ce coup tu as merdé Newman, je ne vais pas te mentir. Bon après, ça arrive à tout le monde surtout avec un coup de trop dans le nez… Mais bon…… » fis-je en haussant les épaules. Le pauvre, je l’enfonçais plus que je ne l’aidais mais j’étais sa meilleure amie et devait lui dire la vérité ? Être honnête non ? Adam se mit soudain à chantonner une chanson d’un grand classique de Disney, me comparant à une princesse Disney, en l’occurrence Cendrillon, qui n’avait pas encore trouvé chaussure à son pied : « Pourtant je ne fais pas une taille de pied anormale ». Préférant jouer l’autodérision, je riais doucement. Je me tournais alors vers Aaron qui dit à son père que celui-ci n’avait pas chanter la bonne chanson : « Ouais il a raison, va falloir pour la peine qu’on se refasse TOUUUUS les DISNEYS. On se fait ça le weekend prochain ! Un marathon Disney hein Aaron ? ». Je savais qu’Adam allait me détester pour cette idée. Tant pis. En attendant, je laissais Aaron et son père se donnait des noms de nains. Cela me fit sourire, j’adorais les voir rire ensemble. Ils avaient une telle complicité. Nous reprenons notre conversation et je conseille vivement à Adam d’appeler Dylane. Le jeune homme ne comprend pas trop la logique de la chose. Je roule des yeux avant de répondre : « Ce n’est pas ça. Disons qu’elle a peur que du fait qu’elle te demande du temps, tu ne veuille plus lui parler. Donc ça la rassurerait je pense d’avoir de tes nouvelles. Cela ne veut pas dire que tu dois la harceler, mais un petit message juste pour t’assurer qu’elle va bien sera suffisant ». Oui, je reconnais que nous pouvions être compliquée parfois nous, les filles. Mais franchement, les mecs… N’étaient pas forcément mieux. Quand Adam requalifia sa relation avec Dylane de passion et d’eau fraîche, cela me fit sourire. Puis, il commença à me dire quelque chose mais s’arrêta en cours de route, me demandant d’oublier ce qu’il venait de dire : « Ne pense pas t’en sortir comme ça, tu commences, tu finis ». Adam termina alors sa phrase, me disant qu’il ne savait pas s’il oserait demander en mariage Dylane un jour « Je peux comprendre. Mais tout dépendra de votre relation, si elle aboutit et si elle est stable. Tu y réfléchiras alors à ce moment-là. Mais je peux comprendre que tu ne saches pas toi-même si tu seras un jour capable de te remarier. Mais au moins tu as eu une belle histoire de mariage donc tu pourrais très bien en revivre une tout aussi merveilleuse ». J’étais comme une sorte de mode d’emploi pour Adam. C’est vrai que je l’avais bien aidé notamment pour sa demande en mariage avec Chloé. Je l’avais aidé à trouver la bague, il s’était entraîné à faire sa demande en me prenant pour Chloé. Une situation bien drôle d’ailleurs à laquelle Knox avait assisté. Il était rentré dans ma chambre (il déboulait toujours chez moi sans prévenir) et avait surpris Adam le genou au sol, m’enfilant la bague au doigt. Il avait commencé à piquer une colère contre Adam, lui demandant ce qu’il était entrain de foutre au juste. Knox a toujours été protecteur avec moi et même s’il connaissait bien Adam, il prenait son rôle très à cœur. Il s’était rapidement calmé quand on lui avait expliqué que c’était uniquement pour s’entraîner à demander Chloé en mariage. « Ce rôle ne me dérange pas. Cela dit, je suis un mode d’emploi efficace qui peut être de bons conseils. Mais, pour moi, ces conseils ne fonctionnent pas. Tu veux devenir mon mode d’emploi ? S’il te plait ? » fis-je en prenant un air de malheureuse pour qu’il accepte. « Je ne suis pas contre l’idée de venir vivre avec vous si nos vies amoureuses restent aussi pitoyables. Viens, on scelle un pacte. Si dans dix ans on n’est toujours au même stade, on fait ça ! Je réserve aussi une place pour Knox, si ça ne te dérange pas. » Je tendais mon petit doigt à Adam. Le pacte entre nous, je pense qu’il allait accepter sans rechigner. Par contre, avec Knox au milieu, moins sûr. Après avoir été agressé par des langues, je sortais mon paquet de bonbons. Effet immédiat sur le petit blondinet qui me supplia de lui en donner. Quant à Adam… « MAIS ! » Celui-ci venait de me piquer le sachet de bonbons. Un vrai gamin celui là aussi quand il s’y mettait. Il s’empiffra littéralement en remplissant ses joues de bonbons. La bouche ouverte, subjuguée en le voyant faire « Egoiste, partage au moins ! Puis ce sont MES bonbons d’abord ». Bon ok, niveau maturité, je ne valais pas mieux. Aaron était clairement le plus mature de nous trois. J’allais regretter mes paroles puisque Adam rampa jusqu’à moi. J’essayais de partir en essayant de me relever, mais, trop tard, je me retrouvais au sol, le Newman au-dessus de moi. J’essayais tant bien que mal de me sortir de là mais impossible « LACHES-MOIIII !!! » criais-je. Mais sans succès. Il me mit alors plusieurs bonbons dans la bouche de force. Je le détestais de me faire subir ça. « CHEU TEUCH HAICH ! » fis-je la bouche pleine. Je mâchais difficilement tous les bonbons. Il lâche enfin son emprise une fois que j’avais tiré la langue pour lui montrer que je n’en avais plus. Je me jetais alors à mon tour sur lui pour lui assigner plusieurs tapes sur son torse et sur ses bras « Tu n’es qu’un pauvre type ! ». Une fuerie. Bon, le connaissant il allait en deux trois mouvements attraper mes bras et m’arrêter. Sûrement en me faisant un câlin comme il avait l’habitude de faire après m’en avoir fait voir de toutes les couleurs. Je regardais Aaron qui était entrain de s’empiffrer à son tour : « Ca va, ta séance de cinoch est sympa ? ». Le voir, nous regarder, l’air de rien me fit sourire. « Et si… ». Je me détachais de l’emprise de son père pour me jeter à mon tour sur Aaron. Non pas pour le gaver de bonbons. Mais pour le couvrir de milliers de bisous. Les rires de l’enfant résonnèrent. « Je préfère ce bonbon, mmmh qu’il est bon ». Je continuais à lui faire tout pleins de bisous, le gardant ensuite dans mes bras.
Après notre petit moment de folie, nous redevenons sérieux pour reparler de Dylane. Mais cette conversation reste sérieuse peu longtemps car Adam m’attaque à nouveau. Avec de la chantilly cette fois. Tout ça parce que j’ai rallié à ma cause Aaron pour que son père rappelle Dylane et vite ! Bon, ok je l’avais peut-être un peu cherché sur ce coup. C’était de bonne guerre. Il comptabilisa les points « Pff Deux un, ok mais pas deux zéro. J’ai quand même réussi à rallier Aaron à ma cause ! » Je n’en voulus pas bien longtemps à Adam cependant. Je lui avouais que je l’aimais malgré tout et il me dit de même, me déposant un bisou sur le front. Cela me fit sourire mais en même temps, peut être que tout cela n’avait été qu’un subterfuge pour mieux le trahir ensuite avec une revanche qui serait TERRIBLE ! Nous nous endormions, je me réveille avant lui. Aaron et moi nous liguons pour lui faire de magnifique dessin sur le visage. Lorsqu’Adam se réveille, nous faisons mine de manger des bonbons « Je m’occuperai de toi mon petit chou, ne t’inquiètes pas ». J’essayais de rester sérieuse me mettant un autre bonbon dans la bouche. Notre silence nous trahit, Adam sent que quelque chose se passe. Et un passant vend la mèche. On est foutu. Autant Aaron que moi nous mettons à courir. Le petit se réfugie dans les jeux, encore, quant à moi… Je ne peux pas en faire autant. Je tourne autour des tables de pique-nique encore libre, autour d’un arbre… Mais Adam a la bonne idée de changer de sens. Il m’attrape. Je me débats, tapant des mains et des pieds, mais rien à faire il ne me lâche pas pour autant. Il m’avertit, me disant que je devrais savoir qu’il ne faut pas jouer avec lui « Ça ne m’arrêtera jamais !!! » J’étais tenace. Quand je vus l’arrosage automatique se mettre en marche : « N’y penses même PAS ! » Trop tard, il se dirigeait vers celui-ci et me posa là et s’enfuit. « T’ES QU’UN LACHE NEWMAN !!! ». Je criais, essayait de me relever à temps pour ne pas être mouillé. Raté ! Je criais à nouveau, jurant contre Adam qui s’était dirigée vers les toilettes pour se débarbouiller du rouge à lèvres. Les passants me regardaient dégoulinante, retournant vers l’aire de jeu récupérer Aaron : « Tata Mia, t’es toute mouillée ? ». J’eus envie de lui répondre sans blague mais le pauvre, il n’y était pour rien. Je lui attrapais la main « Mais… t’es mouillé » « Bon ok, contente-toi de marcher à côté de moi alors mon chou » et nous marchions jusqu’à notre nappe. Heureusement, le soleil était là et j’allais pouvoir vite sécher. Je commençais à ranger tout dans le panier. Adam revint quelques minutes plus tard : « T’a vu papa Tata Mia est toute mouillée ». Aaron se répète, je lève mes yeux vers Adam, d’un air énervé « Je t’avertis, je ne te parle plus jusqu’à la fin de la journée. Et je retire tout ce que j’ai pu dire jusqu’à maintenant, tu n’es pas l’homme parfait ! ».
Mia n'a pas forcément le bon rôle. Elle ce retrouve entre deux âmes en peine. Mais qui s'occupe de savoir si sa vie sentimentale n'est pas entrain de couler. Elle a toujours était une oreille attentive sans rien de demander en retour. Elle a toujours eu ce rôle un peu ingrat d'être là pour les autres. Adam l'écoute attentivement tout en ce questionnant à son sujet ... « Tu sais, comme je lui ai dit, je pense que, dans sa situation, j’agirai de la même manière… Tu le vois bien, depuis Lukas, je n’ai plus eu de relation sérieuse. J’ai peur de m’engager, de tomber amoureuse à nouveau, d’être déçu. Sur ça, Dylane et moi nous ressemblons beaucoup. Donc en toute sincérité, pour moi, oui, elle a raison d’agir de la sorte. Pour vous protéger » Il la regarde. Un silence s'installe. Il n'oublie pas comment il avait récupérer Mia ... Complètement dévasté. Plus bas que terre. Il a bien cru qu'elle allait sombrer pour de bon. La main du brun vient ce poser la sienne. < Tu mérite d'être heureuse en amour ma belle. J'espère que le prochain sera le bon. Tu as raison de prendre ton temps. > Sauf que lui, ce genre de situation il ne connait pas. Ce n'est pas toujours facile de ce mettre à la place des filles. Adam ne ce considère pas comme un connard pour ce qui est des sentiments. Il sait ce qu'il veut. Il n'est pas volage pour un sous. Dylane a surement peur de ne pas pouvoir assumer tout ça. Elle n'a que vingt trois ans en même temps. S'engager dans une relation avec un enfant, ça fait peur ... La conversation devient plus légère. Adam sous entend qu'il pourrait lui envoyer tout un tas de messages. Un bonjour, Qu'est ce que tu fais ? Comment ce passe ta journée ? J'ai fais cuir un oeuf ! On ce voit quand ? Tu manques ...PAS ! Vilaine!!! ...etc... Elle va regretter de lui avoir reprocher de pas avoir assez de message de lui ... « Tu vois, avec Knox par exemple c’est ce qu’on fait. Là je lui ai dit par exemple que j’étais avec toi et que tu avais prévu un pique nique. J’attends que lui me prépare aussi une surprise pour ce soir sinon il ne sera plus mon meilleur ami préféré. Oh oui, désolé mais niveau point, il est toujours en tête, sorry » Adam prend ses distances. Sa main quitte la sienne. Il boude ! Lui qui ce croyait exclusif. Il n'en est rien. Il serait presque jaloux. Les bras croisés, il regarde son fils. Il fini par marmonner < Si il est si parfait tu lui demandera à ce qu'il t'apprenne à monter à cheval ! >. Les deux hommes s'entendaient plus ou moins bien. Mais Adam avait du mal à comprendre sa possessivité avec Mia. Il n'oublie pas la crise qu'il lui avait faite suite à cette "fausse" demande en mariage. C'est limite si ils ne s'étaient pas mit la main dessus. Heureusement Mia avait calmer le jeu en expliquant les choses posément. Sinon ça ce serait terminer en vrai combat de coq. Quand on connait la carrure des deux ça n'aurait pas était sans conséquence. Il lui tire la langue. Mais il fini bien vite par lui sourire. C'est difficile de faire la gueule à Mia bien longtemps. Et il sait que c'est pour le faire chier qu'elle lui dit ça. Le pire c'est ça marche. Ils parlent de cette soirée anniversaire. Ses collègues avaient eu la folle idée de vouloir le saouler. Adam n'a pas l'alcool méchant. C'est juste que quand il boit, il est amoureux, tactile fois dix et c'est un vrai moulin à paroles. Il parle beaucoup trop. La preuve. Il avait dit ouvertement à tout le monde qu'il avait mit le grappin sur Dylane. Rien que ça. Le pire c'est qu'il avait l'air d'assumer. « Ouais, j’avoue que sur ce coup tu as merdé Newman, je ne vais pas te mentir. Bon après, ça arrive à tout le monde surtout avec un coup de trop dans le nez… Mais bon…… » Il hausse les épaules. < Peut-être que l'alcool m'a fait dire tout bas ce je pensais ... > C'était son idée de ne rien dire à Aaron. Finalement il avait envie d'assumer cette relation avec son fils plus tôt que prévu. L'alcool avait juste était un tremplin pour lui. Le brun a le malheur de faire référence à un classe de Disney. Grave erreur. Mia saute sur l'occasion. « Ouais il a raison, va falloir pour la peine qu’on se refasse TOUUUUS les DISNEYS. On se fait ça le weekend prochain ! Un marathon Disney hein Aaron ? » Aaron saute de joie. Forcément ... Son père fait une tête de dix pieds de long. Lui ça l'enchante pas plus que ça. Disney il aime bien mais à petite dose. Surtout que son fils adorait chanter les chansons ... et pas juste pendant le film. Du coup Adam avait la mélodie dans la tête toute la journée. Le truc bien entêtant qui persiste bien. < J'ai le droit de donner mon avis ? Nan ?? .. > Apparement non. Il était tout seul contre les deux autres. Le vote est contre lui. Il est bon pour un weekend de torture. Plus il demande la façon de procéder avec Dylane, plus ça lui semble compliqué. On lui demande du temps. Maintenant faut qu'il revienne à la charge pour la rassurer. C'est fou ce que c'est contradictoire. Les femmes ... Bon il prend note pour le petit message. L'avenir dira qu'il ne le fera pas. Ce n'est pas forcément un bon élève pour ça. L'idée du mariage lui vient en tête. Pas qu'il est envie de faire une demande à qui que ce soit. Mais il se demande à l'avenir si Dylane serait capable d'encaisser ça ? Connaissant la demoiselle, il en doute. Lui même ne sait pas si il serait capable de plier le genou pour une autre femme que Chloé. « Je peux comprendre. Mais tout dépendra de votre relation, si elle aboutit et si elle est stable. Tu y réfléchiras alors à ce moment-là. Mais je peux comprendre que tu ne saches pas toi-même si tu seras un jour capable de te remarier. Mais au moins tu as eu une belle histoire de mariage donc tu pourrais très bien en revivre une tout aussi merveilleuse » Il reste septique. Si ça devait ce refaire il faudrait vraiment qu'il soit sûr de lui. Pour le moment il n'est pas prêt. Et ce n'est pas juste à cause Dylane. Là c'est de lui qu'on parle. Idem pour ce qui est d'avoir un autre enfant. Il n'en est pas là. Ho que non. Mia ce propose d'être son mode d'emploi féminin. Adam accepte bien volontiers. Avec Dylane ce n'est pas du luxe. Elle lui sera d'une aide précieuse. « Ce rôle ne me dérange pas. Cela dit, je suis un mode d’emploi efficace qui peut être de bons conseils. Mais, pour moi, ces conseils ne fonctionnent pas. Tu veux devenir mon mode d’emploi ? S’il te plait ? » Adam fait rouler ses yeux. Il fait mine de réfléchir. Accepte ? Acceptera pas ? Il repense à leur début de conversation. < Tu n'as qu'a demander à ton MEILLEUR AMI ! Le meilleur des deux ! > Rancunier ? Pas forcément. Mais disons que ça l'avait vexer un petit peu sur le coup. Il n'aimait pas être mit en compétition avec un autre. Surtout Knox. Adam propose une colocation si jamais ça venait à capoter avec Dylane. Entre deux rescapés de l'amour il formeront un foyer de consolation. Ils feront des soirées jeux de sociétés ou pourquoi pas Mario Kart avec Aaron. Adam n'aura plus à gérer seul le repassage et la cuisine. Il se chargera de l'entretien du jardin et de tout ce qui est mécanique. Mia fera ce que bon lui simple. Pas de cliché. Sur la papier ça semble presque le tableau parfait. A voir si dans la réalité tout est aussi pimpant. « Je ne suis pas contre l’idée de venir vivre avec vous si nos vies amoureuses restent aussi pitoyables. Viens, on scelle un pacte. Si dans dix ans on n’est toujours au même stade, on fait ça ! Je réserve aussi une place pour Knox, si ça ne te dérange pas. » Adam était sur le point de tendre son petit doigt. Mais quand il entend le prénom de Knox il se retracte. < Faire coloc avec monsieur jaloux possessif ? Non merci. Il serait capable de faire une crise si je m'asseoie à côté de toi sur le canapé. > Le pacte n'est finalement pas sceller. Newman ce contentera de son fils et de Nemo le poisson rouge. Un chien peut-être. Aaron serait ravit depuis le temps qu'il en réclame un.
La guerre des bonbons éclate. Mia a eu le malheur d'agiter le paquet sous son nez. ERREUR. Le brun le lui chipe direct pour s'en mettre plein la bouche. Elle râle. Aaron boude en croisant ses bras. Le plus gamin des trois là c'est lui. Adam rafle la palme d'or c'est certain. « Egoiste, partage au moins ! Puis ce sont MES bonbons d’abord » Pour partager il va partager. Mia va regretter d'avoir prononcer cette phrase. Le voilà qu'il l'attrape pour lui glisser pleins de bonbons dans sa bouche. La pauvre, elle n'arrive même plus à articuler trois mots. Adam est bidonné. Il finit par lui rendre sa liberté quand elle prouve que sa bouche est bien vide. Parfait ! Elle se redresse et vient le frapper. Elle est violente en plus la garce ! Le torse le bras. Adam tente de ce protéger en plaçant son bras face à son visage pour ce protéger. « Tu n’es qu’un pauvre type ! » Il fait les gros yeux. Elle a osé ! Aussitôt il ouvre grand ses bras. < Moi aussi je t'aime, viens par là > Sans lui demander son avis, Adam vient la serrer fort dans ses bras en ce frottant la joue contre la sienne comme un chat, juste pour l'embêter. Pendant ce temps là Aaron observe la scène tout en ce gavant de bonbon. Finalement c'est le plus futé des trois. Il est tranquille là, à profiter du spectacle sans rien demander à personne. Tellement tranquille que Mia ne résiste pas à venir l'attraper pour lui faire un gros câlin. Aaron ce met à rire de bon coeur. A son tour il entoure ses bras autour de la jeune femme. < Je t'aime tata > C'est attendrissant. Le gamin n'oubliera jamais ce qu'elle a fait pour lui. Et ça malgré son jeune âge. Mia sera toujours à ses yeux cette maman de substitution qui lui a offert son coeur, alors que sa propre mère venait de tirer sa révérence.
Les conneries ne sont pas fini. Adam décide de jouer avec la chantilly. Mia fini avec une barbe de crème qui lui recouvre le bas du visage. Il a l'impression de mener la barque. « Pff Deux un, ok mais pas deux zéro. J’ai quand même réussi à rallier Aaron à ma cause ! » Le brun arque un sourcil. En même temps son fils se rallie toujours avec la gente féminine plutôt que son propre père. Ça promet pour l'avenir. Il hausse les épaules perplexe. < Hmm...va pour un point si ça peut te faire plaisir. C'est toujours moi qui mène quoi qu'il arrive > Il y tient à sa victoire Newman. C'est son esprit de compétition qui refait surface. Adam n'est pas mauvais perdant mais il aime se donner à fond pour une victoire. C'est d'ailleurs grâce à ça qu'il avait réussi à grimper facilement les échelons pour devenir Caporal. Adam ce reveille de sa sieste. Il a la tête en un peu dans le brouillard. Voir le silence des deux autres le perturbe. « Je m’occuperai de toi mon petit chou, ne t’inquiètes pas » Ça sonne comme une vengeance. Il tente de comprendre ce qui ce trame dans son dos. Aaron ce retient de rire. C'est louche. Un passant lui faire la remarque sur le rouge à lèvre présent sur son visage. En constatant les dégâts, Adams s'empresse de ce lever pour attraper Mia. Madame a prit de l'avance. Le blondinet trouve refuge dans les jeux pour enfants. Pour le moment c'est l'adulte qu'il veut attraper. Le brun à l'avantage de courir plus vite. Il l'attrape. « Ça ne m’arrêtera jamais !!! » C'est mal partit pour. Tant que l'un d'eux ne lâchera pas l'affaire c'est l'histoire qui ce répétera sans cesse. Mia se retrouve porté par Adam qui s'approche dangereusement de l'arrosage automatique. « N’y penses même PAS ! » C'était mal le connaître. Le brun n'a pas froid aux yeux. Il la dépose délicatement par terre. < Une belle plante a besoin d'être arrosé pour s'embellir > Adam vient lui faire un petit clin d'oeil plein de malice avant de s'enfuir en courant comme un lapin. « T’ES QU’UN LACHE NEWMAN !!! ». La voix de Mia résonne dans tout le parc. Les gens la regarde interloqué de la voir trempé de la sorte. Pendant de ce temps lui il essaye de ce débarbouiller la figure. Le rouge à lèvre est tenace. Mais au bout de cinq bonnes minutes il parvient à un résultat correct. Il va rejoindre Aaron et Mia non sans un sourire victorieux. < Trois/un ? > Il comptabilise leur points virtuel juste pour le fun de l'entendre grogné à nouveau. « T’a vu papa Tata Mia est toute mouillée » Adam ce met à genoux sur la nappe et commence à remballer la vaisselle et le reste de nourriture pour tout mettre dans le panier. < Tata Mia avait chaud ! Elle avait besoin de ce rafraîchir les idées. > Le brun lève discrètement les yeux en direction de la demoiselle avec un sourire en coin. Mia dégouline de partout. Heureusement que le soleil est présent sinon elle attraperait surement la mort. « Je t’avertis, je ne te parle plus jusqu’à la fin de la journée. Et je retire tout ce que j’ai pu dire jusqu’à maintenant, tu n’es pas l’homme parfait ! ». Adam fait la moue tout à la regardant. Il ose même le regard du chat Potté pour l'attendrir. Mais elle évite soigneusement son regard pour ne pas craquer. < Bon allez ! On rentre. Je voudrai pas que tu tombe malade. Je te ramène chez toi > Tout le monde se lève. Il secoue la grande couverture et la positionne sur les épaules de sa meilleure amie pour lui tenir chaud tout en lui offrant un petit sourire. Ils marchent tout les trois jusqu'au parking pour rejoindre l'Audi de Newman. Aaron s'installe comme un grand sur son siège enfant. Mia prend place côté passager. Adam conduit prudemment jusqu'à chez elle. Elle boude encore ! < A bientôt mon petit boudin préféré > Boudin dans le sens imagé pas physique. Mia était loin d'être ronde. Il vient lui faire un bisou forcé sur la joue avant qu'elle ne quitte la voiture. Elle l'interpelle. Il penche sa tête par la fenêtre pour la regarder. Mia lui balance la couverture en pleine figure. Adam la regarde avec un large sourire. Puis il s'éloigne en donnant deux petits coups de klaxonne en guise d'en revoir. Aaron lui, il envoi des bisous imaginaire à sa tata au travers de sa custode arrière.
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