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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptyDim 19 Juil 2020 - 21:20



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Encore une soirée ou les souvenirs seront flous, si tant est qu'ils soient présents au réveil de la jeune femme. Une soirée sans souvenir, une énième soirée à s'en mettre pleins le corps, juste par plaisir, juste pour se découvrir. Et puis les souvenirs à quoi servent-ils d'abord ? Elle n'a pas eu une seule journée sans souvenirs à Londres, pas un seul moment ou elle a perdu la mémoire et pourtant elle aurait souvent eu envie d'oublier. Oublier que son père était un connard fini qui contrôlait ses faits et gestes, sa vie. Oublier la dépression de sa mère qu'elle voyait chaque jours un peu plus mal, parfois incapable même de quitter son lit et qui se contentait de subir la vie avec un mariage dont elle était prisonnière. Oublier qu'elle ne pouvait pas vivre comme elle le voulait. Elle se souvenait de chaque moment passés à Londres, de ses dix-huit premières années, elle en a des souvenirs mais aucun ne semblent valoir le coup finalement. Puisqu'ils ne sont pas réellement les siens, ils sont ceux que son père lui a autorisé à construire. Alors même si de cette soirée, elle sait qu'elle va en oublier un tas de choses, elle sait qu'elle aura vécu quelque chose, à défaut de s'en souvenir. Pendant cette soirée elle aura la sensation d'avoir vraiment vécu, sans laisse, sans être brider, sans retenue aussi. Parce qu'on l'a privé bien trop longtemps de sa vie, on l'a privé des expériences aussi et elle se rattrape. Elle prends sa revanche sur la vie. Elle fait ses propres expériences. Elle vit. Vite, trop vite sûrement et depuis qu'elle a découvert la drogue avec Ariane un soir sur un trottoir, la jeune femme est sortie de la vie d'Alex, la drogue elle est restée toujours associée à l'alcool parce que l'un ne va pas sans l'autre. Elle est jeune Alex, à peine dix-neuf ans, à peine majeur. Elle n'a rien fait de sa vie, elle n'en a rien à faire aussi. Elle fait des rencontres, beaucoup mais très peu, sont les personnes qui comptent pour elle. Et elle ne pense pas compter pour beaucoup de monde, au fond elle sait même pas si quelqu'un pourrait vraiment s’apercevoir si elle vient à disparaître un jour. Peut-être Rachel, cette fille qu'elle a rencontré il y a peu et de qui elle se sent étonnamment proche. Ou peut-être Tim, ce solitaire avec qui elle aime partager sa solitude ? Peut-être, mais elle n'en est pas sûre, parce qu'elle ne donne pas sa confiance facilement. Et parce qu'elle n'a pas eu pour habitude de se lier aux gens. Ce qu'elle sait en revanche, c'est que Birdie ne s'en rendrait pas compte. Si elle vient à disparaître un jour, elle est persuadée que Birdie serait la dernière à se rendre compte qu'elle a disparu, parce qu'elle est comme Alex. Même pire, c'est en tout cas en pensant ça, qu'elle se rassure l'Anglaise. Elle se rassure en se disant que d'autres sont comme elles, que d'autres consomment, que d'autres finissent dans un sale état et elle se déculpabilise en suivant. Parce qu'elle suit l'Anglaise. Comme elle a suivit Ariane la première fois ou elle a prit de la drogue, comme elle va suivre Birdie ce soir. Dans ses folies. Dans ses consommations. Dans ses excès. Elle n'a pas de limites, ou du moins elle ne les connaît pas, parce qu'elle ne se connaît pas vraiment. Et à défaut de savoir ce qu'elle peut ou ne peut pas faire, elle se laisse guider. Elle n'est pas une meneuse Alex, déjà bien incapable de se guider elle même, elle ne peut pas prétendre guider qui que ce soit et c'est sans doute pour ça, qu'elle est capable de repérer les fêtards et se lier à eux. Comme elle l'a fait avec Birdie, cette fille complètement déjantée qu'elle a vu s'enjailler sur la piste de danse à une soirée, puis à une autre. Et à la troisième soirée, c'est Alex qui s'est retrouvée à ses côtés sur cette piste de danse, parce que le destin semblait vouloir les réunir alors à quoi bon lutter. L'Anglaise ne sait rien de la blonde mais elle sait au moins qu'elles fréquentent les mêmes lieux, qu'elles consomment les mêmes choses, et qu'elles dansent presque avec autant de rythme l'une que l'autre alors ça semble être la fille parfaite. Parce que si les limites d'Alex sont floues, elle ne fait pas la fête toute seule. Jamais. Parce qu'elle se veut prudente, ou presque. Et qu'elle sait que finir bourrée, ou défoncée seule c'est beaucoup trop risquée et si elle joue avec le feu parfois, elle a quand même peur de se brûler.

Et c'est bien parce qu'elle ne veut pas rester seule à boire qu'elle s'est rapprochée de Birdie en premier lieu. Cette fille qui respire la fête et pas la confiance, cette fille au caractère bien trempée avec laquelle Alex se sent étonnamment en sécurité parce qu'elle a du répondant la blonde. Et c'est finalement tout ce qui compte aux yeux de Clarke. Une fille pas facile, une fille qui aboie et qui peut sans doute mordre si c'est utile, une fille avec qui faire la fête en tout tranquillité. Enfin, le mot tranquillité semble être bien mal choisis pour désigner les soirées passées avec Birdie. Et ce soir là, une énième soirée, un énième moment passé avec la blonde dans une soirée remplis d'étudiants en mal de folie dans une vie bien trop rangée qu'Alex ne leur envie absolument pas. Une soirée à boire, à fumer, une soirée à se moquer des mecs en manque et de leurs approches ridiculement banales et vouées à l'échec. Parce qu'elle cherche à faire la fête, mais elle ne cherche pas à faire la fête avec eux. Son corps c'est peut-être encore la seule chose qu'elle respecte, enfin son intimité parce que le reste avec tout ce qu'elle prends, on peut pas parler d'un esprit sain dans un corps sain. De toute façon elle n'a pas l'esprit sain non plus. Mais c'est un détail ça, et bourrée les détails elle les oublie. Elle oublie presque tout, sauf peut-être la façon de s'amuser. Ça elle le découvre en étant bourrée. Et ce soir là, elle s'amuse oui. Un peu plus à chaque verres. Un peu plus à chaque musique qu'elle massacre sur le dancefloor, en hurlant des paroles qui n'ont parfois plus de sens. Elle s'amuse et elle le fait avec Birdie. Encore un verre, encore un joint, toujours plus et elle ne ralentit pas malgré les heures qui passent. "Hey Blondie, t'as prévu quoi pour la fin de la soirée ?" Elle ne connait pas la jeune femme depuis longtemps, mais elle sait une chose: les surprises ne sont jamais loin avec Cadburry et même si elle est déjà dans un état d'ébriété avancée et que la soirée l'est tout autant, elle sait qu'elle n'a pas fini de jouer, pas fini de s'amuser encore, parce que Birdie est là à ses côtés.


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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptySam 1 Aoû 2020 - 0:40


L'anglaise est amusante. Elle est jolie, aussi. Elle a cet accent absolument craquant, qui la fait craquer encore plus quand elles ont bu, fumé et que les cordes deviennent plus rauques. Birdie l'aime bien, l'anglaise. Elle a une retenue qu'elle finit par ne plus retenir au bout d'un moment. Elle essaie de lui montrer le chemin. De se délier de cette corde à laquelle elle semble être encore attachée. Comme si s'affirmer serait la pire chose du monde. La Cadburn l'aime bien parce qu'elle a du potentiel, l'anglaise. Elle ne rappelle plus trop comment elles sont entrées en collision mais ce n'est pas le plus important. Le début n'est jamais le plus important, ni même la fin. C'est le milieu, l'aventure, les souvenirs. Même si les leurs, elles sont certaines de n'en garder que des filaments ici et là. Elles s'engouffrent dans la nuit, dans l'obscurité, des enfants du soir qui ne cessent jamais de briller encore plus fort quand le soleil tombe. Birdie a le cerveau obscurci, les idées qui ont été chamboulé, ses idéaux remis en place. Et surtout, surtout la valeur que pouvait avoir l'humain. Elle qui a pourtant toujours cru en l'espèce humaine, même après des années de moqueries et de sales coups. Elle qui fut solaire pendant un temps, la jolie blonde a perdu un peu de sa superbe et cela se ressent. Par son comportement, étonnamment plus frivole mais aussi plus téméraire et moins conciliante. Elle mord plus, elle répond plus, elle croque plus. Elle a changé, la Cadburn, et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour l'humanité.

Pour l'instant, la menace humaine n'en est pas une. La petite bombe se déhanche tout son être et de tous ses membres sur la piste, accompagnée par une anglaise hilare. Elle l'aime bien, Alex. Pour le peu que peuvent s'échanger des personnes qui ne font quasiment que la fête entre quand elles se voient – ou alors elles se voient pour faire la fête, justement – elle l'aime bien. Pourtant, l'anglaise a des premiers abords plutôt de coincée. N'osant lâcher prise. Mais quand Birdie lui a proposé un pétard – pour se mettre bien, sous couvert de l'envie de ne pas être seule dans son changement brutal – elle n'a pas été la dernière à refuser. C'est donc grâce à un vulgaire joint que, des mois après, elles se sont revues et retrouvées moulte fois pour des occasions comme celle-là. A s’incruster dans des soirées qui ne sont pas les leurs, à se laisse guider par leur instinct et leurs envies. Apprendre à l’anglaise comment se libérer des chaînes qui la tenaillent, à lâcher prise et perdre le contrôle.

Birdie se réjouit de voir qu’elle y arrive, qu’elle semble même s’y épanouir. L’australienne se sent moins seule dans son univers décadent. Même si demain, Alex pouvait disparaitre, elle trouverait quelqu’un d’autre pour la remplacer. Parce que si elle libère des chaînes, ce n’est pas pour s’en foutre à elle–même. « Hey Blondie, t'as prévu quoi pour la fin de la soirée ? » La blondie en question, qui a les bras levés vers le plafond, comme hypnotisée par les lumières qui dansent dessus, déporte son attention sur sa camarade de jeu. « Je sais pas, la soirée est bientôt finie mais la nuit ne fait qu’à peine de commencer. » Enfin, c’est en tout cas sa conclusion en voyant l’obscurité dehors. « Je prévois rien parce que c'est bien mieux les surprises. T’as combien de temps devant toi ? T’as la permission de minuit, Cendrillon ? » Birdie s’est rapprochée, Birdie s’est presque collée à Alex et Birdie a son expression langoureuse au visage – elle ne peut pas s’en empêcher. Mais Alex est une femme et rien que ça, ça change tout. Même si elle n’essaie pas de la séduire mais juste de jouer avec elle.

Parce que c’est toujours le but d’une soirée. S’amuser.
Mais on ne sait jamais comment cela peut se finir.

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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptyLun 17 Aoû 2020 - 18:04



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Elle lui apprends à perdre le contrôle, à se lâcher sans retenue. Sans convention. Elle lui apprends à vivre parfois un peu trop vite, mais c’est ainsi qu’elle découvre l’Anglaise. Et si depuis quelques mois, elle se couvre derrière l’idée d’explorer ses limites, ça fait bien longtemps qu’elle les a dépassé mais quand elle se décide à lâcher prise, elle le fait pleinement. Peut être trop. Peut être qu’elle ne sait juste pas faire dans la demi-mesure, pas quand elle laisse le contrôle à quelqu’un comme Birdie. Et pourtant c’est ce qu’elle fait. Incapable de maîtriser quoique ce soit, pas même elle, elle suit le rythme. Elle suit le mouvement, et l’exemple qu’on lui donne pour arriver vite au bonheur. Parce qu’il n’y a que comme ça qu’elle semble heureuse l’Anglaise. Heureuse, souriante et sereine. Quand elle est bourrée, sur la piste de danse après avoir fumée ou consommée ce qu’elle a pu trouver sur place. Le masque tombe. Les problèmes et les doutes s’envolent et elle devient cette blonde au sourire faux mais qui semble si vrai à la lueur des stroboscopes. « J’ai pas de couvre-feu Blondie. Je me suis débarrassée de la vieille mégère y’a plus d’un an et je ne vais pas me transformer en domestique aux douze coups de minuit. » Elle connaît ses classiques et si elle avait du vraiment choisir une princesse Disney elle ne se serait pas vu en Cendrillon. Ni belle-mère et demi-sœurs dans sa vie, ni prince charmant non plus. Juste une liberté nouvelle, une liberté dont elle profite sans aucune retenue. « Personne m’attends ce soir, ou demain d'ailleurs, alors dis toi que tu n’es pas prête de te débarrasser de moi. » Et si Birdie joue avec l'Anglaise, elle n'hésite pas à jouer aussi, lui rappelant que la sangsue que peut-être Alex en soirée n'est pas prête de partir. Elle se déhanche toujours, le corps chaud à force de s'agiter, mais elle aime ça la British. Il ne faut pas se le cacher, Birdie et Alex ne se cachent pas, les deux femmes qui s’agitent ensemble attirent le regard des hommes présents. A cet âge il en faut déjà peu pour égayer les sens de ces messieurs, les yeux qui traînent, les hormones qui s’agitent dans le slip, alors deux blondes qui dansent avec une envie de liberté et de folie, ça se repère. Ça se regarde. Ça se mate sans retenue parfois. Surtout si elles ne sont pas accompagnées d’un autre mâle qui marque son territoire à coup de mains aux fesses et de danses collés-serrés. Et c’est bien ce qu’il n’y a pas autour des deux filles. Pas de mâles à l’horizon ce qui fait d’elle des cibles pour les pros de la drague. Les pros ou non d’ailleurs. Et si quand elle est sobre elle déteste le regard de ces hommes sur elle, elle déteste se sentir observée avec insistance par des hommes dont les envies sont perceptibles même pour un aveugle tant la nuance n’existe plus chez ces messieurs. Quand elle a but et qu’elle danse ainsi alors que dans son corps des substances euphorisantes se mélangent en un cocktail d’effets plus surprenants les uns que Les autres; elle ne s’en inquiète plus vraiment ou au moins elle préfère en rire. Comme de ce mec la bas tout seul. Paumé et qui semble -en chien- prêt à tout pour une petite nuit ou même dix minutes avec une fille. « Tu sais qu’il y a un mec qui te regarde avec un air de sacré pervers depuis dix bonnes minutes ? Il doit avoir la bouche toute sèche à force de baver. » Est-ce qu’Alex en rajoute ? Oui et non. Il mate toute les filles ainsi et Birdie n’échappe pas au regard si flatteur qu’il pose sur elle, fixant sans même une once de retenue le bas de ses reins. « Je suis sure que si tu t’approches un peu il bande direct. Il semble aimer la marchandise visiblement. »  Son père aurait honte de l’entendre ainsi parler. Un an en Australie, et si elle n’arrive pas à se débarrasser de son accent British, elle a bien oublié les convenances imposées par le patriarche et la bourgeoisie Anglaise. Même peut être aussi un peu le respect, mais ça c’est juste un signe que si la nuit ne fait que commencer, l’état de l’Anglaise est déjà bien entamé. La sobriété s’est déjà envolé y’a longtemps, c’est sans doute pour ça qu’elle semble avoir perdu une partie de ses filtres et sans doute pour ça qu’elle ne voit pas arriver les ennuies pour ce gars qu’elle a eu le malheur de repérer parmi tant d’autre et qu’elle a poussé dans le collimateur de l’Australienne. 


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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptyDim 30 Aoû 2020 - 23:10

« J’ai pas de couvre-feu Blondie. Je me suis débarrassée de la vieille mégère y’a plus d’un an et je ne vais pas me transformer en domestique aux douze coups de minuit. » Birdie éclate d’un rire qui se perd dans la puissance de la musique, de la mouvance des corps en suspension sur la piste. Il y a l’odeur de la transpiration mais aussi celle de l’euphorie, mélangées aux effluves de l’amusement le plus total. Il y a la fumée dans sa tête – ou alors elle a la tête dans le nuage ? – et c’est sûrement ça qui la rend aussi naïve. Pourtant, elle tient les rênes, Birdie. Elle essaie. Elle se recompose, elle n’est pas à fleur de peau, non, elle ne pleure pas parfois quand la lumière s’éteint, que les festivités sont finies et qu’elle se retrouve avec la pire sensation du monde : la solitude. L’eau ne s’échappe pas d’elle, elle s’évapore quand Birdie se décide de fumer clope sur clope au lieu de dormir, où elle a le sentiment de n’être que dans une prison alors que ses yeux regardant par la fenêtre voit qu’elle a le monde à ses pieds nus. Cadburry pense qu’elle contrôle tout mais elle n’a jamais réussi à le faire, encore moins maintenant et ça sera encore pire demain. Elle a été réellement naïve, les iris émerveillées par ce qu’on peut lui offrir. Finalement, on lui a volé l’éclat, on lui a coupé ses espoirs et là voilà maintenant dans une fête où elle ne connait personne, où elle est rebutée de voir ces corps se coller à elle mais qu’elle accepte malgré tout parce que cela lui permet de se changer les idées. D’oublier.

Alors Alex qui lui dit que la mégère a été foutu à la porte de sa vie, Birdie en rit comme elle rirait de sa propre mégère qu’elle a laissé sur le pas de la porte. Elle–même, plus jeune, sur le seuil de sa vie d’adulte. Foutues images, Alex est dans le vrai et Birdie se laisse bercer par des visions qui n’ont pas lieues d’être. « Pourtant, je suis sûre que la panoplie de la gueuse t’irait à merveille. » Absurde. Alex est bien trop jolie pour porter des vêtements de gueuse. Ou alors elle les embellira. Forcément. « Personne m’attends ce soir, ou demain d'ailleurs, alors dis toi que tu n’es pas prête de te débarrasser de moi. » Elle s’est rapprochée, elle joue le jeu et Birdie se mordille la lèvre avec ravissement parce que la créature que peut devenir Alex quand elle se laisse aller est absolument grisant. Comme une œuvre d’art qu’elle a réussi à perfectionner, qu’elle continue à arrondir les angles, à créer de la profondeur et à finir de lisser avec délicatesse pour être l’objet absolument parfait. La preuve que le monde n’est pas rose, que les gens ne peuvent avoir aucune volonté si on leur montre le chemin. « Tant mieux. J’aurai détesté de devoir t’enchaîner ici sinon. » Que Birdie répond, son sourire s’agrandissant sur ses lippes et joignant un clin d’œil malicieux avant de prendre la main d’Alex et de la faire tourner sur elle–même.

Cette dernière se rapproche – au grand plaisir de la petite blonde – mais les mots qu’elle prononce la font perdre un peu de son éclat enchanteur. « Tu sais qu’il y a un mec qui te regarde avec un air de sacré pervers depuis dix bonnes minutes ? Il doit avoir la bouche toute sèche à force de baver. » Elle a le frisson qui apparait le long de sa colonne vertébrale. Elle a les mains moites – ou est–ce que c’est parce qu’elle a trop dansé ? Le rapport avec ses mains ? Aucun, absolument aucun. Tout comme son esprit qui s’est déconnecté un moment avec la réalité, qui semble avoir disjoncté comme le fait souvent son ordinateur avant que son frère vienne foutre ses mains dessus. « Je suis sûre que si tu t’approches un peu il bande direct. Il semble aimer la marchandise visiblement. » Alex n’a pas conscience de la portée de ses mots mais sûrement qu’elle s’en apercevra en voyant le regard durci de Birdie. En sondant ses points qui se serrent malgré elle. Parce qu’elle est censée gérer. Normalement, Cadburry ne réagit pas comme ça. Elle ne réagissait pas comme ça avant. Avant, avant, avant – mais l’après est plus terrible encore, c’est un boulet qu’elle porte toujours au pied et dont elle ne se défait pas. Pas encore, c’est trop frais, trop récent et il semble aimer la marchandise visiblement. Alex ne doit pas savoir. Elle ne saura rien. Alors recompose–toi. Décompresse tes doigts. Maîtrise les petites secousses de ses jambes, fais–les passer pour de la danse. Pour la vibration de la musique. Pour les gens qui te bousculent. Mais Alex ne doit pas savoir. Birdie déglutit avant de sourire légèrement, tentant de répondre à sa voix intérieure et mettre de côté le sentiment de dégoût qu’elle peut avoir. « Tu crois qu’il mérite mes fesses ou mon poing ? Une virée au dixième ciel ou une bonne punition qui le fera réfléchir à deux fois ? » Evidemment qu’elle va lui demander. Avec toute la légèreté (lourde) dont elle est capable. Avec toute l’innocence (coupable) qu’elle possède. Pouvoir laisser à Alex la possibilité de choisir pour se dédouaner de la responsabilité. Typiquement Birdie. Aujourd’hui encore plus que jamais.
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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptySam 5 Sep 2020 - 3:53



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Le rire de Birdie arrive jusqu'aux oreilles de l'Anglaise, malgré la musique, malgré les cris, elle l'entends rire et elle rit avec elle. Parce qu'elle ne fait rarement dans la demi-mesure quand elle a bu. Fou-rire ou crise de larmes, Alex est envahi d'émotions, tout le temps et sa capacité à les contenir est nulle à ce moment de la nuit. Et ce soir, elle sourit, elle rit, elle danse, elle joue avec Birdie et elle chante. Faux mais elle chante. Elle s'amuse, elle vit, elle profite. « Pourtant, je suis sûre que la panoplie de la gueuse t’irait à merveille. » La repartie de Birdie entraîne un nouveau rire de la part de la Londonienne, qui lui réponds par un tirage de langue mémorable. « Je veux bien être une gueuse si c'est pour finir comme Cendrillon. J'te rappel qu'elle devient une princesse à la fin de l'histoire, genre château, domestique, et pleins d'argent ! » Et elle dit ça comme si c'est censé être la vie de rêve, mais la vie de rêve de qui ? Pas son rêve en tout cas. Mais elle continue à rire, à être incohérente même si ça lui permet de s'amuser. Elle n'était pas mature Alex. Une adolescente en âge de boire et de conduire, tout juste capable de se nourrir toute seule. Et ça se voyait dans ses réactions, un phénomène encore accentué par l'alcool qui la rendait aussi immature qu'insouciante finalement. Mais c'était pour ça qu'elle pouvait s'amuser, vraiment s'amuser. Et elle le faisait ce soir là avec Birdie. Jouer sans penser aux conséquences, jouer sans se soucier du lendemain. Jouer à en oublier tout le reste.

« Tant mieux. J’aurai détesté de devoir t’enchaîner ici sinon. » La main de Birdie qui l’entraîne à tourner sur elle même. Elle se laisse faire Alex. Parce qu’elle ne se sent pas en danger avec Birdie. Bien au contraire. Elle sent qu’elle peut juste se lâcher et peut être qu’elle a tord de donner une part d’elle même. De se lâcher ainsi en compagnie de cette Australienne dont finalement elle ne connaît que peu de choses outre son goût pour les soirées trop rythmées. Mais elle s’amusait et c’était déjà le cas depuis plusieurs heures finalement ce qui favorisait sans doute le jeu qui s’était installé entre elles. Parce qu’il fallait bien entretenir l’amusement. « Tu détesterais m’enchaîner ? Intéressant à savoir ça. » Elle rigole aux mots de 'Blondie', elle s’amuse avec elle, lui répondant d'un clin d’œil et une lueur d'amusement dans le regard. D'amusement ou de provocation ? Elle réponds à l’instinct sans but précis. Juste celui de s’amuser. Encore et toujours. Puisque la vie d’Alex est devenu un jeu dans lequel elle ne peut pas perdre parce que c’est elle qui fixe les règles. Du moins c’est ce qu’elle croit. Sans savoir que les règles changent quand elle a bu. « Tant que tu m’enchaînes à toi, je ne crains rien. » A son tour elle fait tourner Birdie, profitant que sa main soit toujours liée à celle de Birdie, tout en regardant la blonde se déhancher au rythme de la musique comme elles le font depuis un moment maintenant. Et ce n’est pas le seule qui regarde Birdie. Ils sont nombreux à la regarder, à les regarder, les deux filles qui s’agitent ensemble. Deux crinières blondes qui se repèrent malgré la foule épaisse. Il y en a des gens à reluquer. Des gens à observer mais ce type, c’est sur Birdie qu’il semble avoir jeté son dévolu et Alex le remarque. Elle en fait part à sa comparse, se moquant sans retenue de ce type avec du jugement dans la voix qu’elle ne dissimule pas. Sauf qu’elle ne s’attends pas à ça Alex. A cette réaction de la blonde face à elle. Parce qu'elle change Birdie. Son corps change, et son regard ferait presque peur. Elle perds de sa splendeur, et son côté fêtarde semble s'évanouir durant quelques secondes. Quelques secondes durant lesquelles l'Anglaise fronce les sourcils, incapable de comprendre ce soudain changement. Incapable de l'expliquer, incapable de raisonner, incapable de saisir réellement l'impact que ses mots ont sur sa partenaire de soirée. Elle a senti le malaise, elle l'a senti mais elle l'a oublié aussi. Peut-être bien trop vite, peut-être parce qu'elle n'a pas apprécié ce qu'elle a vu dans le regard noir de la blonde. Peut-être aussi parce qu'elle est trop saoule pour se rendre compte de ce qu'il se passe sous ses yeux. Elle regarde Birdie sans la voir. Elle ressent le malaise sans s'en saisir. Et elle oublie bien vite tout ça quand Birdie redevient la fille qu'elle connaît. Quand elle revoit le sourire sur les lèvres de la fêtarde qui l'accompagne, et cette question qu'elle pose innocemment. C'est du moins avec toute la légèreté induite par son état qu'Alex réponds aux mots de Birdie, sans saisir qu'il y a plus derrière ce questionnement. Qu'il y a un enjeu qu'elle ne peut même pas imaginer. « Je suis pas sûre qu'il mérite quoique ce soit venant de toi. » Alex réponds. Alex a son idée sur la question, sur ces hommes et elle le partage à Birdie. Ce genre de mec, ceux là même qui font que l'Anglaise reste seule, qui font qu'elles ne se laissent pas approcher facilement en soirée. Parce qu'ils sont tous pareils, ils veulent tous la même chose. Un corps et de préférence nu avec qui passer une nuit. Et quelque soit son degrés d'alcool dans le sang, quelque soit son état, elle les évite ceux là. Elle s'en méfie aussi. Et surtout, elle est dégoûtée par ces mecs, dégoûtée par leurs regards, par leurs approches, par leurs intentions qu'ils ne tentent même pas de dissimuler, au moins par respect. Non, elle n'aime pas ces mecs, elle n'aime pas la façon dont ils la font se sentir, un bout de viande, un corps à traquer, de la chair à goûter. Elle n'est pas romantique l'Anglaise, elle ne connaît pas ça, elle ne connaît rien d'ailleurs à l'amour, aux relations. Elle n'a comme schéma que des parents dont l'amour entre eux, s'est enfui bien avant qu'elle puisse en garder le moindre souvenir. Alors elle n'y croit pas, elle ne croit en rien de toute façon, juste en sa liberté, en son indépendance qu'elle chérit encore plus depuis qu'elle s'est enfuie de Londres. Une indépendance dont elle profite en oubliant qu'elle vit encore grâce à l'argent de papa et maman. Mais la liberté a un prix, et c'est finalement eux qui financent les soirées, la vie hors du cadre de la fille Clarke. De l'argent qu'elle accepte parce que lui permet de se défaire des contraintes d'une vie d'adulte qu'elle n'est pas prête d'assumer. Et c'est aussi pour ça qu'elle fait la fête, tout le temps. Et qui dit fête, dit excès, et dit catastrophe ? C'est du moins vers ça qu'elle se dirige avec Birdie, sans le savoir, sans avoir la conscience claire, sans pouvoir sentir venir l'erreur qu'elle s'apprête à faire. Et sous couvert d'humour, elle referme sur l'homme, le piège qu'elle a ouvert quelques minutes auparavant. « Mais si je dois choisir et lui donner une partie de mon corps, c'est clairement le poing que je lui donnerais moi et rien d'autre. Une bonne leçon pour lui faire comprendre qu'il n'aura rien de plaisant venant de nous. » Et elle rigole l'Anglaise. Parce qu'elle n'a pas l'intention de taper quiconque ce soir, ou un autre soir d'ailleurs. Elle n'a pas l'intention de frapper cet homme juste parce qu'il a eu le malheur d'avoir un regard trop insistant. Parce que si ça devenait un motif de baston, elle passerait beaucoup trop de temps à frapper ces individus qui la rebute constamment en soirée et qui la pousse à rester seule, parce que les hommes, ils ne veulent qu'une chose d'elle et elle ne leur donnera pas. Et les rôles s'inversent, elle le regarde Alex, autant que lui regarde les deux filles mais pas avec les même intentions, parce que si elle ne lui veut pas de mal, du moins pas directement, elle ne lui veut pas du bien non plus et ce à quoi lui pense, l'Anglaise n'ose même pas se l'imaginer. Elle n'ose pas non plus s'imaginer ce à quoi pense Birdie finalement, elle est bien loin du compte, bien loin de s'attendre à ce que ses mots peuvent avoir comme impact sur l'autre blonde. Elle a autorisé, légitimé la violence, proposé les poings en réponse à ce regard trop insistant. C'est elle qui a repéré l'homme, elle qui a jugé bon de prévenir Birdie qu'elle faisait saliver un mec, elle encore qui a suggéré de donner une bonne leçon. Elle qui sera sans doute responsable de ce qu'il se passera ensuite pour le meilleur et surtout le pire. « Mais après à défaut de lui donner ce qu'il veut, on peut sans doute obtenir ce que nous on veut. S'amuser un peu de la faiblesse de ce bouffon. » C'est pas l'Anglaise qui a apprit ça toute seule. Elle est arrivée à Brisbane, innocente et inexpérimentée. Perdue et incertaine. Totalement incapable de s'amuser, elle a du apprendre. Elle a du découvrir mais elle a été entraîné à la bonne école. L'alcool se mélangeant aux substances, elle se décoince, et c'est pas très jolie à voir. Ce n'est pas elle, et pourtant c'est ce qu'elle montre aux autres. Quand elle a bu. Elle est cette fille là. Elle se souvient des leçons d'Ariane, et la possibilité d'avoir toujours plus d'alcool, gratuitement en clignant des paupières devant ces messieurs. Elle s'en souvient et elle sait que ce type c'est la cible parfaite. Sûrement inoffensif, sûrement en manque aussi, ce qui fait de lui une victime idéale pour un petit jeu, avec au bout toujours plus d'alcool. Parce que c'est ce qu'elle veut de l'alcool, pouvoir donner une leçon à ce type en se jouant de lui, elle ne veut que de l'alcool, sans savoir que jouer à un tel jeu en compagnie de Birdie, c'est sans doute bien trop dangereux.   


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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptyMar 22 Sep 2020 - 18:52


« Je veux bien être une gueuse si c'est pour finir comme Cendrillon. J'te rappelle qu'elle devient une princesse à la fin de l'histoire, genre château, domestique, et pleins d'argent ! » Une vie qu’on ne pourrait qu’envier, n’est–ce pas ? Qui n’a pas de rêve assez fou, assez immense pour vouloir fouler un sol de marbre, se plonger dans lait d’ânesse tous les matins et n’avoir qu’à se soucier des froufrous et des taffetas à porter sans avoir l’air ridicule ? Birdie s’imagine la scène en tête, elle se projette elle–même mais elle rit de nouveau en apercevant l’apparence d’Alex au loin. Une Alex défigurée par la joie, par la transe, par la fébrilité. Elle dénote, elle casse, elle gène dans ce tableau pourtant si idyllique. « On pourrait faire ça tous les jours, gaspiller autant de champagne que l’on veut et on serait hyper tendance même avec une robe en viande parce qu’on serait riches et respectées, c’est clair. » Parce qu’une robe en viande, aussi étrange et peut–être écœurant que cela peut être, ça n’en reste pas moins original. Et l’originalité a toujours su taper dans l’œil dans Birdie. Est–ce que Birdie vivrait dans un château ? Oh, certainement. Elle y courait les pieds nus, elle descendrait les grands escaliers par la rambarde, elle égaierait n’importe quel Horse Guard qui veille sur la Reine Mère de la patrie d’origine, pour sûre.

« Tu détesterais m’enchaîner ? Intéressant à savoir ça. »
« Je suis pas une sauvage, voyons. Même moi, j’ai des principes. » Des principes qu’elle élabore un peu plus au fil du temps, qui vont, qui viennent, qui changent, qui partent. Elle les apprivoise, elle les découvre, elle les haït autant qu’elle les adore. Et enchaîner quelqu’un, cela serait sûrement impossible pour elle. Cela ramènerait des souvenirs. Et elle n’en veut pas, de ces souvenirs. Ni des sensations qui les accompagnent. « Tant que tu m’enchaînes à toi, je ne crains rien. » Mais Alex, dans toute sa bonté et générosité alcoolisées, la distrait comme il faut. Elle a ce regard malicieux, il y a sa main qu’elle n’a pas lâché, son bras qui lève leurs poings pour que Birdie puisse tourner à son tour, les voiles de sa robe arc–en–ciel suivant son sillage. Cadburry sourit en levant sa tête au plafond, ses yeux se prenant les couleurs des projecteurs en plein dans la rétine. « Me dis pas ça, je risque de te prendre au mot. » Elle rigole mais elle se pince la lèvre tout en s’approchant dans un mouvement de valse absolument ridicule de sa partenaire. « Mais je suis sûre que t’adorerais. » Le coin de l’œil bleuté charmant et charmeur ; les filles, elle peut faire. Les filles sont la sécurité. La protection. Le baume qui réussira à repenser la plaie. C’est en tout cas ce qu’elle pense. Et Alex est une fille qui mérite qu’on pose ses yeux sur elle. Même si elle n’est qu’éméchée et qu’elle n’a pas conscience ; Birdie non plus de toute façon. Elle a juste appris qu’il faut oser. Qu’il ne faut pas hésiter. Héritage d’une adolescence intéressante, d’expériences qui l’étaient tout autant.

Il y a un moment de flottement. Un regard dans celui qui veut s’en dérober puis un sourire qui amène une réponse. « Je suis pas sûre qu'il mérite quoique ce soit venant de toi. » Birdie est d’accord. Il ne le mérite pas. Ils ne le méritent pas. Tous autant qu’ils sont. Ils ne peuvent pas venir la salir. La souiller de nouveau. Il y a l’alcool qui sonne plus crument contre ses tempes, elle a soudain plus conscience de son environnement. Comme si son petit nuage part peu à peu en fumée alors qu’elle sent le regard du type contre elle. Lourd. Intense. Nauséabond. « Mais si je dois choisir et lui donner une partie de mon corps, c'est clairement le poing que je lui donnerais moi et rien d'autre. Une bonne leçon pour lui faire comprendre qu'il n'aura rien de plaisant venant de nous. » Adorable Alex. Qui rigole de ce qu’elle vient de proposer. Est–ce qu’elle n’y croit pas ? A ses propres mots ? Elle rit comme si l’idée est absurde. Alors que dans la tête de Birdie, les pièces se mettent en place rapidement. L’esprit déchaîné laisse place à celui qui est calculateur, qui élabore déjà les schémas pour se venger. Prendre une revanche sur un type qui ne fait que regarder ce qu’il voit, pour des actions qu’il n’a pas commises, est–ce que c’est juste ? Non, mais cela peut faire office de substitut.  « Mais après à défaut de lui donner ce qu'il veut, on peut sans doute obtenir ce que nous on veut. S'amuser un peu de la faiblesse de ce bouffon. » Birdie ne réfléchit pas. Elle prend la tête d’Alex entre ses deux mains et l’approche de la sienne pour poser un simple bisou rapide sur ses lèvres, le cœur tambourinant face à la palpitation et l’excitation de ce qu’elle vient de rajouter en suggestion. « T’es absolument brillante. En plus d’être jolie. Est–ce que t’auras les ovaires de le faire ? Peut–être que c’est un pervers qui vient essayer de coincer sa prochaine victime. Qui ne sera pas moi, à moins d’être morte. On peut en sauver une autre, Alex. Chiche ou pas ? » Est–ce que t’es prête à mettre en pratique des propos ? Dis–moi oui, s’il te plait, Alex, ne me déçois pas, j’ai besoin de toi.

Le monde ne s’est finalement pas arrêté de tourner.
Il a même accéléré la cadence.
Sous l’adrénaline qu’elle peut ressentir à ce moment.
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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptySam 10 Oct 2020 - 16:03



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Être riche, elle l’est déjà. Être respectée, c’est un autre sujet. Le respect c’est une notion vague, une notion dont on ne lui a rien apprit finalement. Elle a vu la crainte, la puissance, et le pouvoir qui se dégage de son père, qui engendre plus de crainte que de respect chez les autres. Alors le respect, le vrai elle connaît pas. Elle ne respecte rien, pas plus les autres qu’elle même finalement. Elle ne se respecte pas et c’est ainsi qu’elle en arrive à finir aussi régulièrement bourrée en soirée parce qu’elle ne se connaît pas, ne se respecte pas, n’en voit pas l’intérêt d’ailleurs. Personne n’a jamais prit soin d’elle, et ce n’est pas elle qui va le faire. Elle court après la joie, après le bonheur sans jamais l'atteindre, elle ne peut même pas l'apercevoir, elle ne sait pas à quoi il ressemble et elle est bien souvent trop bourrée en soirée pour ne serait-ce que l'entrevoir perdue dans l'obscurité de la soirée, dans la brume de son cerveau. Elle rit, elle joue, elle boit, sans limites, sans retenues, elle se saisit de chaque opportunité pour s'amuser parce qu'elle ne connaît que ça comme manière de s'éclater. Et chaque fois, elle trouve des filles aussi folles, si ce n'est plus encore, pour vivre sa vie de folie. « Me dis pas ça, je risque de te prendre au mot. Mais je suis sûre que t’adorerais. » Le jeu entre elles continue, elles se taquinent, se charment aussi peut-être, sans but aucun, juste cette recherche d'amusement toujours. « Qui sait ? Peut-être bien que j'pourrais aimer. » Être attachée ? Ou être attachée à Birdie précisément ? Peut-être les deux, peut-être aucun de toute façon, elle ne sait pas ce qu'elle aime Alex, elle n'a pas pu expérimentée, testée, bloquée dans une enfance et une adolescence qui ne lui ont pas permis de se découvrir, alors c'est ce qu'elle fait maintenant.

Elle danse avec cette blonde, elle rit avec elle et alors que la soirée entre elles se passe bien, tout change d'un coup. Le regard d'un homme qui se pose sur elles, sur Birdie, Alex qui en plaisante, et le regard de l'Australienne qui s'obscurcit, qui change et c'est imperceptible, fugace et Alex ne se rends pas compte de ce qui se joue désormais. Elle s'en amuse, elle se moque de cet homme pour lequel elle n'a aucun respect alors qu'elle ne le connaît pas, elle se moque de son regard, de ses intentions qu'elle ne connaît pas mais qu'elle devine. Qu'elle interprète de sa position, et elle rigole alors qu'elle sous-entends qu'il mériterai une bonne leçon. Elle ne sait rien de lui, elle ne sait rien de Birdie et elle ne sait finalement rien d'elle même ou de la vie. Elle ne sait pas ce qu'elle vient d'insinuer, elle ne sait rien de l'idée qu'elle vient d'implanter dans la tête de Blondie. Mais ça semble réveiller l'Australienne. Un baiser volé, quelques secondes elle s’arrête, elle bug l’Anglaise. Elle regarde la blonde devant elle, qui vient de l’embrasser. Et ça elle ne s'y attendait pas. Pas plus que les compliments de la blonde qui arrivent juste après.  « T’es absolument brillante. En plus d’être jolie. Est–ce que t’auras les ovaires de le faire ? Peut–être que c’est un pervers qui vient essayer de coincer sa prochaine victime. Qui ne sera pas moi, à moins d’être morte. On peut en sauver une autre, Alex. Chiche ou pas ? » Chiche ou pas ? Elle lui lance un défi, celui de s’amuser avec ce pauvre homme. Celui de jouer avec lui mais sûrement pas comme il aurait aimé. Elle ne connaît pas les intentions de Birdie, elle n’imagine pas ce qu’elle vient de déclencher chez sa comparse blonde, mais l’Australienne vient de lui lancer un défi et elle ne veut pas reculer parce qu’elle a, elle aussi envie de s’amuser. Encore et toujours. La vie est un amusement, dix huit ans à se retenir de vivre, désormais elle vit à fond et elle ne recule pas. Pas ce soir. « Allons sauver l’honneur des femmes de ce Pays. » Telle une super-heroïne, elle est prête à troquer son surnom de cendrillon pour un tout autre. Loin des contes qui finissent bien, elle s’embarque dans une aventure à la moral douteuse, mais l’idée est la. Sauver la gente féminine de tout ces pervers. « Girl power. » Elle tends sa main vers Birdie, elle lance en l’air ses cinq doigts et attends que Birdie en fasse autant. Elle se lie à elle ce soir, elle se sent forte avec elle et elle s’amuse comme une folle. Prête à toute les folies, même les pires. Elle s’avance vers l’homme d’un pas enjoué, elle ne sait même pas ce qu’elle est en train de faire. ‘Girl power’ qu’elle se répète en boucle comme pour se donner de la force et croire en ce qu’elle fait. « Je vous ai remarqué, mon amie a l’air de vous plaire, et je dois avouer que vous avez retenu notre attention ce soir. » Et c’est pas peu dire. Il sourit l’homme, qu’elle lui parle d’abord. Qu’elle vienne l’aborder. Puis il sourit encore quand elle lui dit qu’il a l’attention des femmes. Le pauvre s’il savait. Il pense sans doute s’amuser ce soir, sauf que ce soir c’est elles qui s’amusent et c’est lui qui risque d’en faire les frais. « On sait s’amuser, alors avec un peu de chance peut être que la soirée peut devenir intéressante pour toi. » Elle s’étonne elle même de la facilité avec laquelle elle lui parle, avec laquelle elle joue avec lui mais elle l’attire dans un piège, elle fait ce que certains mecs pourraient faire et c’est moche mais elle ne s’en rends même plus compte ce soir. Elle veut juste lui donner une leçon. Se jouer de lui, lui faire miroiter monts et merveilles pour le planter au dernier moment après avoir profité de sa candeur. Sauf qu’elle ne sait pas quel plan se trame dans l’esprit de son amie. « Je peux te présenter à mon amie si tu le veux et je sais que tu le veux. » Encore un sourire sur le visage de l’homme, il marche, non plutôt il court les deux pieds dedans, dans le trou, dans le mur, enfin il court dans le piège et il ne le voit pas venir. Les hommes peuvent être si crédules parfois quand une paire de seins est agitée devant eux. C’est du moins la constatation qu’Alex se fait à ce moment, en réalisant à quel point tout ceci semble facile. Et il suit l’Anglaise, sans réfléchir. Ils rejoignent Birdie un peu à l’écart du monde. Alex retrouve son binôme de soirée accompagnée de leur nouvel ami. « Regarde qui je ramène. Que la fête commence. » Et en parlant de fête, c’est bien sa fête à lui dont elle parle. Elle pense s'amuser de lui, se faire payer quelques verres sans doute, mais elle ne sait pas du tout comment cette soirée va finir et peut-être qu'elle aurait du y penser avant de présenter cet homme à Birdie.


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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptyLun 30 Nov 2020 - 14:05


« Qui sait ? Peut-être bien que j'pourrais aimer. » Birdie lui caresse la bordure de sa mâchoire. « Je suis sûre que tu pourras même plus t’en passer. » Charmer, charmeuse, charmante, prendre au piège la jolie Anglaise et son accent adorable, son minois agréable, son envie de s’amuser l’étant encore plus. Une petite poupée entre les mains d’une Cadburn qui donne l’impression de savoir ce qu’elle fait alors que jamais rien n’est aussi certain. Elle vogue dans un abyme sans fin, sans fond, avec juste un sol rocailleux et guère stable sur lequel elle navigue de pas hésitant à pas hésitant. Birdie n’est jamais sûre de rien, à part de son instinct. Les leçons du passé sont claires ; oublier hier, vivre aujourd’hui, ignorer demain. C’est ce qu’elle compte faire et c’est exactement ce qu’elle met en œuvre actuellement avec la jolie anglaise.

« Allons sauver l’honneur des femmes de ce Pays. » Alex la fait sourire ; elle marche dans ses pas, elle trace sa route sur la sienne, elle suit sa péripétie en lui tenant la main. Sautant joyeusement dans le même précipice qu’elle, ni Birdie ni Alex ne comprenant où tout ceci va bien pouvoir les mener. Elles ne sont pas en état de réfléchir, de poser des réflexions et de prendre conscience de la grandeur de leurs actes futures ou présentes. « Girl power. » Voilà l’excuse. Le parfait mantra. La raison la plus pure et la plus honnête du monde. Est–ce que quelqu’un peut le leur reprocher ? Birdie n’y voit aucun problème. Elles vont sauver le monde à leur manière. Elle ignore encore comment mais il y a des péchés à conclure sur cette planète. Birdie claque sa main contre celle d’Alex dans un rire léger, fière et ravie de voir que sa partenaire de soirée comprenne, apprenne et surtout agisse dans la même direction qu’elle.

Enfin, ce n’est qu’une façon de parler dans l’immédiat puisqu’Alex se dirige vers le type en question mais sans la présence de Birdie. Cette dernière la regarde de loin, elle veille au grain, elle sourit toujours en se continuant à se déhancher sur la piste. Elle finit par se déplacer vers le bord, profitant pour se dandiner contre d’autres spécimens – homme ou femme, elle n’en a rien à faire – tout en jouant joyeusement des coudes de façon subtile pour se frayer un passage vers un coin plus calme. Elles n’ont pas besoin de communiquer, Alex l’amenant directement vers elle. « Regarde qui je ramène. Que la fête commence. »

Un sourire carnassier vient se poster sur les lèvres de Birdie alors que ses prunelles bleutées observent le pauvre énergumène qui n’a pas l’air de croire à la chance qu’il semble avoir. « Alors le spectacle plait ? » Birdie se mord la lèvre par provocation tout en posant un doigt sous le menton du jeune homme. Une certaine confidence récemment acquise, peu maitrisée mais qu’elle n’imagine pas encore jusqu’où cela va pouvoir les mener. « C’est quoi qui te fait bander ? Moi, ma copine, nous deux ? » Cadburn n’enlève pas son sourire quand elle se tourne vers Alex pour lui attraper la main. « Je pense qu’on devrait lui donner une vraie raison, tu crois pas ? » Elle n’attend même pas sa réponse qu’elle amène l’anglaise contre elle pour l’embrasser – pour de vrai, cette fois. Avec une passion non dissimulée, un désir à peine dissimulé. Pour Alex, sûrement. Mais surtout pour la situation affriolante que devient cette soirée. Sa langue joue avec celle d’Alex et c’est différent, c’est plaisant, presque réconfortant. Sa main qui se perd dans ses cheveux, l’autre sur sa hanche, la rapprochant un peu plus.

Quand Birdie se détache, elle lui sourit de nouveau tout en passant sa langue sur ses lèvres avant de se tourner vers le type. « Maintenant, qu’est–ce qu’on fait de lui ? » Le type a l’air éberlué. « J’ai rien demandé. Ta copine m’a dit qu’elle me présenterait, c’est tout, je demande pas à ce qu– » Birdie passe un bras par–dessus ses épaules, l’interrompant dans ses paroles dont elle se fiche royalement. « Considère les présentations faites. Quand des types comme toi observent des meufs comme tu le fais, tu sais ce que ça me donne envie de faire ? » Son bras se resserre, ses doigts appuyant sur la gorge du jeune homme, la voix devenant sifflante. « De leur couper leurs testicules en petits morceaux pour les donner à manger aux animaux de la forêt. » Le type semble avoir du mal à respirer et Birdie profite de le voir paniquer avant de le relâcher comme si rien n’était. « Mais je suppose que c’est trop violent et pas assez civilisé comme réaction. T’as une idée, Cendrillon ? »
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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptySam 12 Déc 2020 - 4:46



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Si les gens de son école privé et chic pouvaient voir l'Anglaise à ce moment précis, ils seraient sans doute tous choqués, tous incapable de reconnaître la fille renfermée et discrète qui s'adaptait aux usages et aux coutumes des lieux, qui répondait aux exigences de ce monde dans lequel elle se sentait pourtant enfermée, prête à étouffer. Mais elle ne vivait pas, du moins elle ne savait pas ce qu'était la vie, et sans doute que flirter avec une jeune femme, après avoir bu plusieurs boissons alcoolisées, n'était peut-être pas non plus la vraie vie. Mais qu'importe ? Personne ne lui avait apprit à se comporter dans ce genre de soirée, ou si, d'autres gens encore plus fous qu'elle. Elle ne savait assurément pas ce qu'elle faisait, mais ça c'était aussi le cas quand elle était sobre, donc ça ne pouvait pas vraiment la déstabiliser. Et comme elle n'avait jamais eu le manuel de la parfaite amie, de la parfaite fêtarde, elle se créait ses règles, elle se créait son propre code et elle suivait les exemples des autres femmes autour d'elles, cherchant toujours un modèle pour la guider vers cette découverte. La découverte de ce monde si particulier, mais d'elle même aussi sans doute. Et ce soir, elle se découvrait une autre facette d'elle même, une toute nouvelle alors qu'elle se laissait volontiers charmer par une femme, pour le jeu, pour la soirée, pour la découverte peut-être ? « Oh oui, je suis déjà accro ! Je suis à deux doigts d'enlever ma chaussure et de te la donner, cendrillon 2.0 version girly. » Cendrillon et Blondie, Alex et Birdie. Elle n'y croit pas, elle n'y songe même pas un instant mais elle rit à ses propres mots, parce qu'elle se trouve drôle. Au moins quand elle a bu. Ce qui n'est déjà pas si mal.

Et elle continue de sourire, se sent l'âme d'une guerrière, d'une protectrice, d'une sauveuse alors qu'elle avance vers un homme qu'elle a repéré comme étant sans aucun doute un pervers. Elle ne sait même pas pourquoi elle se prends d'idée de jouer avec lui, de jouer avec un homme qui, en règle général, n'aurait provoquer que le dégoût et le malaise chez elle. Mais elle avance, sûre d'elle, une assurance qui s'est introduit en elle en même temps que l'alcool et qui disparaîtra sans doute quand elle se réveillera le lendemain avec un mal de crâne affreux et des nausées à faire pâlir une femme enceinte. Mais ce soir, là ou les hommes auraient bomber le torse pour montrer leur assurance, elle bombe le sien aussi, elle se met en avant, pour attirer l'homme même si clairement il n'y a pas besoin de toute cette mise en scène, il est déjà conquis. Il est déjà prêt à la suivre au bout de la nuit bien aidée par des promesses qu'elle lâche, qu'elle suggère et il est là avec elle retrouvant Birdie et elle se sent forte l'Anglaise. D'autant plus quand elle voit le sourire de Birdie, un petit sentiment de fierté en elle d'avoir réussi à se jouer si facilement de lui. Crédule, sans doute un peu idiot aussi peut-être ? Elle le juge, elle se moque, elle est horrible avec lui finalement mais il aurait du poser son regard ailleurs que sur elles. Mais est-ce qu'il mérite d'être lynché pour un regard ? Est-ce qu'il mérite d'être la cible de deux femmes qui s'apprêtent à s'amuser de lui, à se jouer de lui, parce que l'alcool leur a ôté tout sens moral ? Alex observe Birdie, elle aussi semble vouloir jouer avec ce type, elle aussi le provoque et il semble plus qu'apprécier le mec, sans doute bien loin de savoir qu'il n'est qu'une distraction, qu'une petite sourie piégée et avec laquelle, Alex et Birdie veulent jouer, à qui elles veulent donner une leçon pour s'être aventuré là ou il n'est pas désiré. L'Anglaise observe Birdie, entreprenante, provocante aussi avec le garçon et elle voit bien dans les yeux de l'homme qu'il cherche à saisir par quel miracle il est là. Elle observe, Birdie semble savoir ce qu'elle fait, sauf que l'anglaise se retrouve au centre de l'action. Une action inattendue à laquelle elle met quelques secondes à répondre, avant de rejoindre le mouvement et de se laisser porter par l'ambiance, par l'alcool et par la prise d'initiative de Birdie. Elle est surprise et pourtant elle prolonge le baiser, parce que c'est ça le jeu non ? Quel jeu ? Elle n'en sait strictement rien et elle n'en a rien à faire à ce moment précis. Tout est prétexte à jouer ce soir, sans retenue, sans limites et ce baiser en est bien la preuve ultime non ? Elle n'est pas expérimentée Alex, avec les hommes elle a une expérience très minime, très très minime, dix huit ans passés à vivre sous la dictature paternelle ça ne permet pas vraiment une expérimentation très large, mais son expérience devient encore plus mince lorsqu'il s'agit d'un corps de femme qu'elle sent contre elle. Une expérience inexistante, une nouveauté qu'elle expérimente avec Birdie alors qu'enfin elle agit, en réponse aux gestes de Birdie. Elle est rarement l'investigatrice Alex, mais elle suit volontiers le mouvement sans que l'on ait à la supplier. Ses mains qui se posent sur les fesses de l'Australienne alors qu'un sourire naît au creux des lèvres d'Alex. Elle veut être convaincante, elle veut donner une vraie raison à ce mec de kiffer le spectacle et peut-être aussi qu'elle joue un peu avec Birdie à son tour. Parce qu'il n'y a pas de raison qu'elle soit la seule à se sentir un peu déstabilisée par les émotions qu'elle ressent avec ce baiser si spécial. Birdie se décolle d'elle et heureusement qu'il fait sombre dans cette boite sinon elle aurait sûrement pu voir à quel point les joues d'Alex ont du virer au rouge, et ce n'est sans doute pas uniquement à cause de l'alcool. Elle remet en place ses cheveux, une main qui passe dans ses longues mèches blondes alors qu'elle regarde Birdie du coin de l’œil, commençant seulement à réaliser ce qu'il vient de se passer. Visiblement pour le jeu, Birdie est convaincante, Birdie est prête à donner de sa personne pour rendre tout ça encore plus excitant et elle y arrive. Alex a le cœur qui bat plus vite, et elle se sent excitée par la tournure des événements par ce petit jeu que Birdie semble mettre en place. « Maintenant, qu’est–ce qu’on fait de lui ? » Elle sait que c'est à elle que Birdie s'adresse, et pourtant c'est lui qui réponds en premier et elle observe la scène, le cerveau totalement déconnecté, elle observe les choses un sourire aux lèvres. « J’ai rien demandé. Ta copine m’a dit qu’elle me présenterait, c’est tout, je demande pas à ce qu– » Elle ne perds pas son sourire quand Birdie attrape à la gorge le jeune homme. Il n'a pas l'habitude, il ressemble presque à une biche pétrifiée, aveuglée par les phares d'une voiture qui lui foncerait dessus à grande vitesse. Et cette réaction est logique, du moins elle devrait l'être. Alex aussi devrait être terrifiée par l'attitude si violente de Birdie. Elle devrait sentir que les choses dérapent, que ce n'est plus qu'un jeu, que tout va trop loin. Elle devrait être en mesure de le voir tout ça, mais elle ne le fait pas. Elle ne voit pas le danger, elle ne voit pas qu'elle risque d'aller trop loin si elle ne s'arrête pas. Si elle n'arrête pas Birdie. « De leur couper leurs testicules en petits morceaux pour les donner à manger aux animaux de la forêt. Mais je suppose que c’est trop violent et pas assez civilisé comme réaction. T’as une idée, Cendrillon ? » Elle lève un yeux vers Birdie. « Je sais pas, tu en penses quoi toi ? Tu voulais t'amuser non ? » Il ne comprends plus rien, il regarde Alex quelques secondes cherchant à s'éloigner de Birdie qui semble l'avoir terrifiée. « Vous êtes folles toutes les deux. » Il est essoufflé, il est paniqué, il tremble choqué. « Vous vous trémoussez sur la piste, vous nous allumez et derrière vous assumez plus vous êtes complètement timbrées. » Il semble reprendre un semblant de caractère à mesure qu'il recule, ou est-ce la panique qui le fait s'exprimer ainsi alors qu'il essaye de partir tout tremblant, tenant à peine sur ses jambes. Mais il aurait mieux fait de se taire au lieu de les insulter de putes. Il ne l'a pas fait mais c'est ainsi qu'Alex prends ses remarques, et elle lui retient le bras fermement, considérant peut-être que la leçon n'est pas encore finie. Elle n'a pas d'idée, pas de plan et c'est peut-être pire finalement. Parce qu'elle ne sait pas jusqu’où le jeu va déraper. « Tu l'entends Blondie ? C'est nous le problème maintenant ? » Une lueur de colère traverse le regard d'Alex. L'Anglaise déteste le regard des mecs sur elle en soirée, elle sait que quand elle danse, elle peut attirer les regards, qu'elle peut plaire aux mecs, mais elle ne supporte pas la remarque. Elle ne supporte pas qu'il considère son attitude comme étant normale et surtout que ce soit de leur faute. Elles n'avaient rien demandé avant qu'il se mette à les dévisager un filet de bave aux coins des lèvres. Elles ne sont pas à lui, elles sont à personnes, elles n'ont pas besoin non plus de voir les mecs les imaginer nues pour qu'ils puissent bander et se faire plaisir seul en fin de soirée. Elle n'est pas un objet de plaisir pour ces messieurs. Et peut-être que c'est l'alcool, le baiser, ou l'adrénaline qu'elle a ressenti en voyant Birdie devenir violente qui provoque cette réaction chez elle. Mais elle tremble à son tour légèrement, la colère qui la traverse s'exprimant physiquement chez elle. « Tu fais parti de ceux qui pense aussi que non ça veut dire oui ? Ou que tu peux toucher si tu en as envie parce qu'on aime ça ? » Elle se colle un peu à lui, elle le provoque pour le faire déraper peut-être, pour donner une raison de s'énerver à son tour parce qu'elle ressent un profond dégoût pour lui, ou pour les mecs qu'elle projette en lui. « Je veux juste partir c'est toi qui est venu me chauffer. » Et il va prendre pour tout les autres. « Je croyais que tu voulais jouer. T'en fais pas je n'ai pas l'intention de toucher à tes petits couilles. » Elle a une assurance qu'elle n'a peut-être jamais ressentie auparavant, une assurance qu'elle se découvre alors qu'elle fait face à ce type à peine plus grand qu'elle mais assez mince pour qu'elle n'ait finalement pas peur de lui. « Tu pensais à quoi quand je t'ai dis de venir ? Tu pensais vraiment qu'un mec comme toi méritait deux meufs comme nous ?  Que l'on avait été si flattée par ton regard de pervers qu'on était tombée amoureuse et qu'on allait te laisser nous toucher ? Qu'on allait de faire passer une nuit de folie ? » Elle est dure Alex, le regard noir, elle a une colère nouvelle en elle qu'elle n'a peut-être jamais vraiment ressentie, jamais laissé exprimer parce qu'elle a toujours du s'empêcher de ressentir les émotions et finalement elle ne sait pas les contrôler. C'est nouveau, cette fureur en elle alors qu'elle se souvient des doigts de Birdie sur la gorge du mec. Non Alex n'a jamais frappé quelqu'un. Alex n'a jamais été violente. Alex a toujours été une fille riche bien élevée. Mais elle n'avait jamais embrassé une femme non plus. Elle n'avait jamais eu pour mission de sauver l'honneur de la gente féminine. Elle serre toujours ses doigts autour du bras de cet homme, elle sent qu'il tremble, qu'il essaye de la faire lâcher mais elle maintient la pression. « La leçon n'est pas finie pour lui et il veut déjà partir. La fête ne fait que commencer. » Qu'elle répète pour la deuxième fois. Ce n'est plus à lui qu'elle parle mais à Birdie, et le regard de l'homme n'est plus du tout le même quand il regarde Birdie. Il a peur, et finalement ça donne presque encore plus d'excitation de voir que pour une fois la peur a changé de camp. Mais il panique, et c'est quand il essaye de repousser Alex, avec des gestes plus brusques, plus forts, qu'elle s'énerve vraiment. Elle vacille, autant à cause de la force nouvelle dont il fait preuve pour se libérer de ces deux folles, et aussi parce qu'elle est juste totalement bourrée finalement. Alex est bourrée, Alex est jeune, Alex est sans limite, Alex est conne et ce soir elle dérape. Alors qu'elle lui donne un premier coup dans le visage en réaction à la violence (légitime) dont il a fait preuve. Elle tient sa raison pour lâcher toute la colère qu'elle retient. Pour la première fois elle prends plaisir à terroriser quelqu'un, et même à frapper quelqu'un, un comportement inacceptable mais qui semble justifié ce soir. Girl power. Ou quand un vrai combat sert de prétexte pour se lâcher. Alex aura honte sans doute, ou elle aura oublié peu importe, elle a dépassé les bornes ce soir, elle qui joue sans cesse avec ses limites, elle les a largement franchi ce soir.


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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptyMar 29 Déc 2020 - 21:55


Birdie s’amuse, elle s’esclaffe version petite écervelée pudique face aux propos de l’anglaise, un gloussement qui ne lui va pas au teint ni à ses gestes. Là est toute la beauté de l’action, le faire paraitre et le jeu, le réel et le faux. La Cadburn navigue souvent entre les deux et souvent elle finit par s’y perdre. Elle veut s’y perdre plus que de raison, mais (ironiquement) en ayant toujours les mains sur le guidon pour garder un certain contrôle. Se perdre, oui, mais ne pas s’abandonner. Pas une nouvelle fois. Remplie de rage et de colère, un optimiste brisé par le monde, l’humanité toute entière sans que personne ne s’en excuse, Birdie est lâchée dans la nature comme un petit électron libre qui ignore où est sa place, où sont ses pairs afin de pouvoir survivre en harmonie. Ce soir–là, la Cadburn semble vouloir s’accrocher à la Clarke, avec qui les passions communes pour la fête et les excès en tout genre ont l’air de coïncider avec les siennes. Une découverte pour le joli oiseau aux ailes brisées qui n’a pourtant que l’expérience de quelques mois derrière elle. Changer de son petit quartier natal pour la grande ville, voilà qui fut radicale comme changement. Elle y est arrivée avec les étoiles plein les yeux – et pourtant, elle qui venait à l’école à Brisbane, elle aurait dû savoir. Elle dû prévoir. Les gens ne sont pas forcément tous bons. Ils n’ont pas tous de bonnes intentions. On lui avait dit, pourtant. Aurora a essayé de la prévenir, Topaz a tenté d’accompagner les dires de l’aînée. Ses dernières fréquentations furent aussi la preuve que l’Homme avec un grand H n’est pas profondément bon. Et si Birdie a eu envie d’y rêver ? D’y croire pendant quelques minutes éternisées en jours cumulés en mois ? Ce qu’elle a fait, la gamine bien trop utopiste.

La dégringolade fut intense. La situation actuelle de Birdie qui s’enjaille avec une anglaise aussi délurée qu’elle est le résultat simple de la déchéance qu’a connu la cadette Cadburry. Espoirs brisés, rêves bafoués. Même ses études n’ont été qu’une chimère passagère. Elle n’a jamais su sa voie et finalement, ce n’est pas en déménageant à Brisbane qu’elle a trouvé le chemin. Bien au contraire, elle prend même ceux qui ne sont pas sur la carte, les passages secrets qui n’ont d’attrayants que leur appellation. Elle s’est fourvoyée, Birdie. Elle ne peut s’en prendre qu’à elle–même ; et en conséquence naturelle, elle en veut au monde entier. « Vous êtes folles toutes les deux. Vous vous trémoussez sur la piste, vous nous allumez et derrière vous assumez plus vous êtes complètement timbrées. » Et là, en l’occurrence, le monde entier se résume en cet individu peu téméraire, qui au final ne leur a rien fait mais qui va récolter tous les fruits du travail acharné du l’univers sur les demoiselles qui lui font face. « Tu l'entends Blondie ? C'est nous le problème maintenant ? » Un sourcil blond qui se soulève, le cou qui se visse sur le côté et la tête qui finit par hocher en regardant la pauvre victime en mal de douceur féminine. « J’ai bien entendu. Donc ça veut dire qu’on ne peut pas danser tranquillement sans sauter la première queue qui passe ? Je sais pas toi, Cendrillon, mais je sais que la sienne ne me donne pas envie. On pourrait peut–être la voir pour mieux juger, non ? » Birdie n’est pas du genre à foutre des étiquettes sur les fronts. Une personne est une personne, c’est le fond qui compte et non la forme. Cependant, un domino est tombé et il a tout fait renverser sur son passage. Des conséquences qui tombent crescendo sans discontinu. Y a une gonflée de haine pour la gente masculine qui gonfle un peu plus ; pourtant, son entourage proche est en majorité composé de mâles. Mais il y a eux et il y a les autres. Il y a lui, ce pervers qui reluque et qui geint, comme il y a l’autre lui, celui qui a brisé Birdie dans son estime envers elle–même et dans sa confiance envers la société. « Tu fais partie de ceux qui pense aussi que non ça veut dire oui ? Ou que tu peux toucher si tu en as envie parce qu'on aime ça ? » Les mots de son amie lui font avoir la chaire de poule dans la colonne vertébrale en même temps qu’elle se murmure au creux de sa propre oreille ‘plus jamais’. Plus jamais on ne la dévisagera sans son autorisation. Plus jamais on ne la touchera sans son autorisation. Plus jamais on ne la prendra par les cheveux pour la forcer à quoique ce soit. Plus jamais plus jamais plus jamais. Une promesse envers elle–même, à son corps, à son esprit, mais qui n’atténue en rien le dégoût que le type lui inspire ; bien au contraire, Alex évoque les raisons même qui font que Birdie a un voile fulminant qui passe dans son joli regard normalement si pétillant.

« Je veux juste partir c'est toi qui es venue me chauffer. »
« Je croyais que tu voulais jouer. T'en fais pas je n'ai pas l'intention de toucher à tes petits couilles. »

Birdie a resserré son bras autour du type mais ne dit rien, donnant les rênes à l’anglaise sans qu’elle n’ait vraiment besoin de dire quoique ce soit. Un vague sourire fleurit sur ses lèvres, satisfaite de voir que la tournure des évènements se déroulent comme elles l’ont décidé et non selon sa foutue volonté via son pénis à lui. Un sentiment de pouvoir et de contrôle qui est jouissif, surtout dans sa position actuelle. « Tu pensais à quoi quand je t'ai dis de venir ? Tu pensais vraiment qu'un mec comme toi méritait deux meufs comme nous ?  Que l'on avait été si flattée par ton regard de pervers qu'on était tombée amoureuse et qu'on allait te laisser nous toucher ? Qu'on allait de faire passer une nuit de folie ? » La petite blonde secoue la tête avec une fausse tristesse tout en faisant claquer sa langue, comme pour signifier qu’il a eu tort sur toute la ligne, le bougre. Qu’il est mal tombé, qu’il va s’en manger les doigts en même temps que les couilles et que la prochaine fois, elle ose espérer qu’il réfléchira à dix fois avant d’agir comme cela ou de tenir des propos de la sorte. Après tout, on ne sait jamais sur qui on peut tomber. « La leçon n'est pas finie pour lui et il veut déjà partir. La fête ne fait que commencer. » « Il faut bien quelqu’un pour ramasser les miettes. »

La suite se passe rapidement, bien trop furtivement. Y a le type qui essaie de partir, qui n’y arrive pas, qui bouscule fortement Alex et Alex qui finit par mettre son premier coup en plein dans le visage du type, qui vacille contre le mur. Birdie aurait presque eu envie de s’amuser encore avec lui mais il se trouve que toucher son amie n’a pas été un plan très audacieux de sa part. « Ma copine a dit que ni la fête ni la leçon sont pas finies. » La joyeuse créature se transforme en petit démon alors qu’elle attrape le type par le col. Il saigne du nez, il balbutie et Birdie lui met la main devant la bouche. « La ferme. C’est nous qui sommes aux commandes. Tu respires quand on te l'autorise. Tu parles quand on t'y invites. Si on te dit de lécher le sol, tu lèches le sol. Y a pas de ‘jacques a dit’, tout est à faire et à obéir. Sinon, on va vraiment s’occuper de tes couilles mais tu risques de ne pas apprécier. Est–ce que c’est clair ? » Le bourreau n’est jamais celui qu’on pense. Il n’y a jamais marqué le mot ‘monstre’ en néon sur le front. Birdie n’est pas une enfant de cœur. Elle le découvre en même temps qu’Alex, en même temps que la pauvre victime tremblotante plaquée contre le mur qui finit par hocher la tête, lèvres closes. « Alors première chose, tu vas t’excuser auprès de ma copine. A quatre pattes et tu lui embrasses les pompes. » Puis elle lève les yeux vers Alex. « Si tu veux autre chose en compensation, demande–lui, ma belle. Il est à notre entière disposition ce soir, pas vrai ? » Ces deux derniers mots étant prononcés alors qu’elle appuie sur l’épaule du gars afin qu’il tombe à genoux. Que les règles changent un peu. Cela n’effacera pas ce qu’elle a vécu ni ne recoudra la blessure béante que ça a creusé mais au moins, ça sera drôle le temps d’un soir. Girl power. « Je sens qu'on va bien s'amuser tous les trois. »
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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptyVen 8 Jan 2021 - 9:36



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« J’ai bien entendu. Donc ça veut dire qu’on ne peut pas danser tranquillement sans sauter la première queue qui passe ? Je sais pas toi, Cendrillon, mais je sais que la sienne ne me donne pas envie. On pourrait peut–être la voir pour mieux juger, non ?» Elle fait une moue dégoûtée comme pour approuver les propos de son amie, et que ce soit la sienne ou une autre, Alex ne recherche pas ça. Elle ne cherche pas de compagnie pour la nuit, elle ne cherche même pas un homme avec qui aller plus loin, puisque si sa vie est parfois chaotique, parfois à la limite niveau consommation, elle se fait un point d'honneur à ne pas se laisser toucher par n'importe qui. A ne pas donner aux hommes ce qu'ils veulent d'elle. Alors non, sa queue ne lui fait pas envie, pas plus qu'une autre mais ce soir c'est sur lui que l'attention des filles est portée. Et ça change, les rôles changent, et c'est lui qui tremble devant l'attitude des deux femmes.

Il y a quelque chose de dangereusement appréciable d'avoir le contrôle pour une fois. D'avoir la sensation que c'est elle qui maîtrise, qui dirige quelque chose alors qu'habituellement elle ne fait qu’obéir. Obéir à son paternel. Obéir aux attentes d'un monde dans lequel elle ne se sent pas à sa place, dans lequel elle semble être prisonnière. Obéir aux critères d'excellence que demande les écoles dans lequel son père voulait l'inscrite. Obéir aux exigences qu'on attends d'une jeune femme de son statut, d'une jeune femme tout court d'ailleurs. Obéir à tout un tas de choses, elle l'a longtemps fait, trop longtemps et elle le regrette. Elle a longtemps étouffé, longtemps du se résoudre à n'exister que pour eux, que pour cette famille qu'elle a apprit à détester sans apprendre à aimer, il y a déjà bien longtemps. Elle ne vivait pas pour elle, elle n'en avait pas le loisir, ne sachant de toute manière pas ce qu'elle aimait puisque même ça son père le décidait pour elle. Une petite poupée, belle mais sans caractère jusqu'à ce qu'elle découvre Brisbane. Jusqu'à ce qu'elle découvre les fêtes, l'alcool et la drogue. Jusqu'à ce qu'elle découvre le pire d'elle même. Mais, pour une fois  c'est à elle qu'on obéit, elle se sent enfin libre de choisir. Libre de vivre. C'est elle qui a prit le pouvoir et ça la fait se sentir presque intouchable. Elle mélange tout, se trompe de cible, lâche sa colère et ses ressentiments sur ce pauvre homme. Elle ne fait plus la distinction entre lui et les autres, entre cette situation et toutes les autres ou elle a du tout refouler en elle. Peut-être qu'elle ne devrait pas, c'est même sûre. Elle ne devrait pas se comporter de la sorte, elle ne devrait pas apprécier de voir la peur dans les yeux de cet homme. Elle ne devrait pas se sentir fière de dire merde à tout le monde alors qu'elle a longtemps été incapable de le faire. Non clairement, rien de tout ça ne devrait arriver, rien de tout ça ne devrait lui procurer la moindre joie et pourtant, au delà de la colère qu'elle ressent, qu'elle projette sur lui, elle a l'impression de se sentir vraiment vivante et libre alors qu'elle prends le contrôle sur lui. Alors que son poing s'écrase pour la première fois sur le visage d'un autre être humain. Elle a longtemps rêvé de frapper son père, ou n'importe lequel de ces hommes qui fréquentent le milieu dont elle vient, elle n'en a jamais eu la force, mais ce soir pour la première fois, elle vient de frapper quelqu'un et elle ne s'en excuse pas. Elle secoue sa main sentant une douleur nouvelle, quelque chose qu'elle n'avait jamais ressentie avant, et elle voit le sang qui coule du nez de ce type. Un saignement dont elle est la responsable et encore une fois, elle ne s'en excuse pas. Pas plus qu'elle ne se culpabilise. Pas encore. Ça viendra plus tard. L'euphorie du moment. La colère, et la haine donnent une légitimité à tout ça. L'excitation de la soirée, l'alcool qui coule dans son organisme, lui donnent un courage qu'elle n'aurait jamais eu en d'autres circonstances. Elle serait presque en train de planer sans pour autant être défoncée. « Ma copine a dit que ni la fête ni la leçon sont pas finies. » Oh non, c'est pas fini! et le sourire sur le visage d'Alex aurait pu lui faire peur si elle avait été en mesure de le voir, mais c'est à lui qu'il fait peur ce soir. A ce type que Birdie bloque et retient. « La ferme. C’est nous qui sommes aux commandes. Tu respires quand on te l'autorise. Tu parles quand on t'y invites. Si on te dit de lécher le sol, tu lèches le sol. Y a pas de ‘jacques a dit’, tout est à faire et à obéir. Sinon, on va vraiment s’occuper de tes couilles mais tu risques de ne pas apprécier. Est–ce que c’est clair ? » Et si Alex avait été dans son état normal, elle aussi aurait eu peur des mots prononcés par Birdie. Elle aussi aurait sûrement hoché la tête en signe de soumission tant elle semble déterminée la blonde, tant ses mots auraient pu lui donner des frissons dans le dos. Mais ce n'est pas à elle que ses mots s'adressent, l'Anglaise se contente de regarder la scène, appréciant de se dire que pour une fois, les rôles sont inversées. Appréciant de se sentir puissante pour une fois. Pourtant une voix lui dit, lui répète encore et encore. « Stop Alex, ça va trop loin, TU vas trop loin. » Et cette voix s'acharne à lui marteler en boucle que le jeu est dangereux, que le risque est trop grand, que ce n'est pas elle, pas ça. Mais cette voix, que peut-elle savoir ? Qui peut se targuer de connaître la jeune Clarke ? Personne, puisqu'elle est la première à ne pas se connaître. Elle ne sait pas qui elle est, elle ne sait pas ce qu'elle vaut, sans doute rien. Pas plus que lui ça c'est sur, pas plus que n'importe quel homme sur cette terre qui abuse d'une pauvre femme. Pas plus que son père qui aime contrôler quiconque lui montre une once de fébrilité. Elle ne vaut rien, et à ce moment elle le prouve encore un peu plus. Elle se le prouve, alors qu'elle semble prendre plaisir à se jouer d'un pauvre mec, d'un mec qui n'a sans doute rien espéré de plus qu'un petit regard dans sa direction, qu'un peu d’intérêt. Parce qu'ils en sont tous là finalement, même si Alex ne l'avouera pas, elle aussi elle aimerait qu'on s'intéresse à elle pour autre chose que ses formes ou son argent. Mais ce soir l’intérêt il l'a eu, et il doit amèrement le regretter à ce moment précis. « Il est docile c'est bien, bon garçon. » Sa voix est différente, elle se moque de lui, elle le prends de haut, chose qu'elle ne fait pas sobre, jamais parce qu'elle n'est pas ainsi, elle pourrait au vue de sa classe sociale, mais à défaut de lui apprendre le respect des autres, son père lui a apprit à se sentir inférieure aux autres. Lui a apprit à n'être rien, c'est une leçon qu'elle a retenu sauf que ce soir, elle se sent clairement supérieure à lui, à tout le monde, elle se sent intouchable, elle se sent clairement plus forte qu'elle ne l'a jamais été et elle se marre quand Birdie reprends la parole pour obliger l'homme à s'excuser. « Si tu veux autre chose en compensation, demande–lui, ma belle. Il est à notre entière disposition ce soir, pas vrai ? » Un hochement de tête satisfait alors qu'elle l'observe tomber à genoux. « Que c'est drôle, je suis sûre qu'il avait en tête des choses qui se passent à genoux, mais je pense pas qu'il s'attendait à se retrouver à genoux devant nous. » Il n'aurait pas le loisir de voir l'une d'elle se mettre à genoux pour lui et il avait du le comprendre depuis le temps, mais c'était toujours plaisant pour Alex de lui rappeler comment les rôles étaient repartis ce soir. « Je veux juste partir. » C'est qu'il pleure presque le bougre, et ça ne fait que renforcer le sentiment de puissance d'Alex. L'empathie a disparu, elle ne sait pas à quel moment mais elle ne ressent pas une once d'inquiétude ou de sympathie pour ce mec. Ce soir, elle a laissé s'exprimer le plus sombre d'elle même, une partie qu'elle n'avait encore jamais rencontré, que personne n'avait encore jamais soupçonné et elle risque de le regretter, mais ce soir, elle n'en a pas conscience. Pas encore du moins et elle refuse les signaux d'alertes, elle refuse de calmer le jeu. « D'abord tu dois te faire pardonner, je t'ai pas encore vu embrasser mes pompes comme on te l'a si gentiment demandé et pas de conneries, elle coûte une blinde, elles sont sans doute plus précieuses que tout ce que tu peux posséder. » Elle lève son pied, elle le pousse à se plier à leurs volontés dans le seul but de l'humilier encore un peu. Elle est pitoyable, mais elle est bien trop bourrée, bien trop conne pour s'en rendre compte. « Je sens qu'on va bien s'amuser tous les trois. » Et l'Australienne qui alimente le jeu n'aide pas à calmer l'esprit des trois protagonistes. Il y a bien ce pauvre homme qui demande à partir, ce qui devrait alerter les deux femmes sur ce qu'elles sont en train de faire, mais il faut croire que ni l'une, ni l'autre ne voit le mal dans leurs comportements. Tout ça n'est qu'un jeu finalement. Un jeu dangereux auquel elles jouent toutes les deux, au dépend d'un troisième qui semble trop apeuré pour s'enfuir alors qu'il ne demande que ça. « Stop Alex, ça va trop loin, TU vas trop loin. » Toujours cet avertissement, toujours cette petite voix en elle qui se fait plus forte, qui tente de gagner du terrain au milieu de cette excitation, de cette musique pourtant toujours aussi forte. « Je crois qu'il a besoin de se détendre un peu, il est pas marrant, tu connais quelque chose qui pourrait le faire arrêter de chialer ? » Et là, elle ne sait pas si c'est pour lui ou pour elle qu'elle demande ça, si c'est pour le faire taire lui ou faire taire cette voix qui semble vouloir la ramener à la raison. Mais elle n'est pas encore prête à arrêter le jeu, pas encore prête à prendre conscience de ce qu'elle fait, de ce qu'elle a fait. Pas encore. Arrachant le porte monnaie et le portable de la poche arrière du jean de ce pauvre homme, elle pense pouvoir garder le contrôle sur lui. « Si tu es gentil tu récupéras tout ça, bientôt. » Être gentil, c'est plutôt elle qui devrait l'être, mais elle retire son pied de sur lui, elle le libère, elle le laisse se relever. Il demande à ce qu'on lui rende ses affaires, il demande à ce qu'on le laisse tranquille et il est décidément pas drôle. Elle veut boire, elle veut se défoncer, elle veut s'amuser, avec ou sans lui, mais surtout sans cette voix en elle. « Stop Alex, ça va trop loin, TU vas trop loin. » Ta gueule ! Elle veut juste s'amuser. « Je veux boire, je veux faire la fête, je veux m'éclater, tu sais faire ça toi ? » Elle s'adresse autant à Birdie qu'à l'autre dont elle ne sait même pas le nom. Birdie lui a demandé ce qu'elle voulait, voilà ce qu'elle veut. Rien de bien original en soit. Elle veut boire, toujours plus. Et peut-être encore plus que d'habitude. Et pour ça, elle n'a pas besoin de ce mec, clairement pas mais pourtant elle range les affaires de cet homme dans le seul endroit qu'il ne pourra pas atteindre, dans le décolletée de sa robe, qu'il ose venir les récupérer. Qu'il ose s'il veut retrouver sa liberté, pour le moment si elle n'a pas encore décidé ce qu'elle ferait de lui, elle a décidé de garder un moyen de contrôle sur lui. Au cas ou. Juste au cas ou.  


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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptyDim 17 Jan 2021 - 15:01


Alex se moque du bon garçon, elle a la voix qui va avec et Birdie ne peut s’empêcher d’avoir un sourire fier. Ne pas se sentir seule à avoir les rennes, à tenir la décadence au creux de ses mains. Elle n’est pas vicieuse, elle expérimente. Elle change la tendance, elle inverse la courbe, elle fout en l’air le jeu que la société veut leur imposer. Ni Alex ni Birdie ne sont de simples suiveuses, les règles se courberont selon leur volonté, exactement comme le dos du type qui est la victime de leurs assauts brutaux et vengeurs. Elles donnent l’apparence d’être descendues d’en haut mais c’est en bas qu’elles ont affrontées le pire, le vicieux, le sale. Elles pensent avoir raison, qu’elles sont dans leur droit le plus légitime et ce n’est pas un pauvre petit con qui va les arrêter. Surtout si ce dernier se montre aussi pitoyable qu’il ne l’est actuellement. « Que c'est drôle, je suis sûre qu'il avait en tête des choses qui se passent à genoux, mais je pense pas qu'il s'attendait à se retrouver à genoux devant nous. » Birdie passe une main dans ses cheveux, riant sans retenu. « Tu m’étonnes, il pensait passer un moment agréable mais au final, ça le sera peut–être plus pour nous que pour lui. » C’est ce qui fait du bien. C’est ce qui change, c’est ce qui est jouissif, c’est la raison même qui les pousse à continuer, à enfoncer le clou, à repousser les limites de l’acceptable. Birdie comme Alex ne voit pas les conséquences que cette soirée peut avoir, que leurs actions peuvent infliger. Elle a trop bu, elle s’est trop enivrée de frénésie, le but étant toujours de perdre la tête, jusqu’à perdre sa raison. Elle ne fait que cela depuis des mois, elle veut oublier, ne plus penser, encore moins réfléchir qu’avant. Ne pas avoir le temps de la gueule de bois qu’elle a déjà enfourné une nouvelle bière dans son gosier. Ne pas avoir le temps de se taper la tête contre le mur qu’elle aurait déjà mélanger du café avec du whisky. Tous ces moyens qu’elle ne connaissait pas forcément, ou juste de quoi pouvoir s’amuser avec gaieté, les voilà qu’elle les exploite à outrance et sans modération, infligeant à son corps déjà meurtri une guérison qui n’est que vaporeuse, imaginaire, un véritable écran de fumée. A force de se dire que tout va bien, l’oiseau finira bien par y croire. A force de ne vivre qu’une copie de son existence, elle finira aussi par oublier la version réelle. C’est un bel objectif, rondement acquis et fièrement obtenu, qu’elle n’arrêtera pas dans que les limites ne seront pas atteintes.

Le gars geint, il est larmoyant, il fait pitié et Birdie a envie de lui foutre son genou dans les dents. Mais elle n’est pas sûre de sa dextérité à ce moment–là, son adresse étant mise à rude épreuve malgré la force qu’elle se voit posséder pour le retenir contre son bras, le souffle coupé. Mais il va falloir qu’il se taise, par pitié, par bonheur, par tous les saints, il va falloir le faire taire. Ses plaintes ressemblent à des grincements indésirables aux oreilles de la petite blonde et cela ne peut se finir que mal pour lui. « D'abord tu dois te faire pardonner, je t'ai pas encore vu embrasser mes pompes comme on te l'a si gentiment demandé et pas de conneries, elle coûte une blinde, elles sont sans doute plus précieuses que tout ce que tu peux posséder. » « Allez, écoute la demoiselle. » Il ne t’arrivera rien. Voilà quelque chose que Birdie ne peut dire car forcément faux. « Je crois qu'il a besoin de se détendre un peu, il est pas marrant, tu connais quelque chose qui pourrait le faire arrêter de chialer ? » Birdie secoue la tête, les yeux au ciel. « J’ai bien deux ou trois idées, on peut toutes les essayer tant qu’il arrête de geindre comme ça. Il me casse les oreilles et c’est la musique que je veux entendre, pas ses plaintes. » Son cerveau est déjà en fonction, comme s’il se découvrait un plaisir malsain mais nouveau pour les plans machiavéliques. « Si tu es gentil tu récupéras tout ça, bientôt. » S’il est gentil. Birdie sourit. « Je veux boire, je veux faire la fête, je veux m'éclater, tu sais faire ça toi ? » Elle lève les sourcils en pointant du menton le porte feuille qu’Alex a pris au pauvre bougre qui s’est redressé sur ses jambes. « Il peut déjà nous offrir à boire, je pense. Après tout, c’était l’idée première, non ? » Elle n’attend aucune réponse que la petite blonde embarque tout le monde vers le comptoir. « Souris, sois heureux d’être entouré de deux jolies plantes comme nous, tu fais des envieux. » qu’elle murmure sur le trajet au type, s’accrochant à son bras pour ne pas qu’il tente quoique ce soit.

Y a une tournée qui s’enchaine. Puis deux, puis trois. Puis il bredouille un petit « vous vous amusez bien sans moi, je peux partir, maintenant ? » et Birdie pose son dernier verre bruyamment sur le comptoir. « Faut vraiment que tu casses l’ambiance comme ça ? Est–ce qu’on t’a dit que tu peux partir ? Est–ce qu’on t’a donné l’autorisation d’ouvrir même ta gueule ? » Elle passe un doigt sur le contour de son verre tout en regardant Alex. « Y a une punition pour ça. Boire l’eau des chiottes, tu crois que c’est suffisant pour lui faire nettoyer sa gueule ? » Et quand elle dit ça, ce n’est pas juste lui ramener de l’eau des toilettes. Non, il aura le droit à un petit plongeon gratuit.
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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptyDim 21 Fév 2021 - 12:48



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C'est dans ce genre de soirée qu'elle se découvre, parce qu'elle n'était rien avant d'arriver à Brisbane. Elle n'existait pas avant de mettre les pieds dans cette ville, dans ce Pays qui l'éloigne de ses parents et qui semble lui permettre de se connecter avec elle même. Sauf que ce qu'elle est en train de vivre ne risque pas d'améliorer l'image qu'elle a d'elle même. Elle est faible Alex, son père lui a martelé ce message pendant des années. Elle n'intéresse personne Alexandra Mary Clarke. Elle ne sait pas comment se comporter, comment être au milieu de ces gens. Elle ne le savait pas jusqu'au jour ou elle a découvert que l'alcool pouvait être un bon moyen pour elle de moins penser, de moins douter et surtout de bien plus s'amuser. Et elle s'amuse. Elle trouve la joie au fond d'un verre qu'elle rempli plusieurs fois jusqu'à oublier le peu de certitude qu'elle a sur elle. Elle se découvre, elle se trouve au travers des rencontres qu'elle fait, sauf qu'elle ne fait jamais les bonnes et c'est tant pis pour elle. Tant pis aussi pour ceux qui ont le malheur de croiser Clarke en pleine quête identitaire. Elle se construit sur des fondations déjà instables, alors à quoi bon s'en inquiéter ? Qui sera là pour juger de ses actions ? Qui sera là pour rattraper les dégâts qu'elle inflige. Que ce soit à elle même ou aux autres ? Personne ne le fera, personne ne la jugera et c'est peut-être là, le vrai avantage à être seule finalement. Et si elle boit encore, avec un peu de chance elle aura oublié l'ampleur de la cruauté dont elle fait preuve ce soir. Elle aura oublié qu'elle s'est comportée comme la dernière des connasses -et encore connasse semble être un terme flatteur. Elle aura oublié qu'elle a provoqué un mec juste parce qu'il a eu le malheur de poser son regard sur elles. Alors que soyons honnête, même si Alex n'aime pas ça, ou du moins prétends ne pas se sentir à l'aise avec le regard des hommes sur elle, sa façon de se vêtir, sa façon de se comporter, sa façon de danser n'est pas fait pour passer inaperçu. Mais, personne n'est là pour le lui faire remarquer cette chose. Personne n'est dans sa vie pour lui expliquer ce genre de chose, et à l'heure actuelle, elle n'écouterai personne de toute manière. Peut-être qu'elle devrait mais elle n'en a guère envie. Parce qu'elle a passé sa vie à écouter son père lui dire ce qu'elle pouvait faire ou non. Pire encore, ce qu'elle DEVAIT faire ou non. Alors, elle ne laisse personne lui dire ce qui est bien ou non, elle ne le sait pas mais elle sait que personne ne le sait non plus. Elle s'amuse, et tant qu'elle est saoule, tout semble devenir moins grave. Comme si l'alcool était l'excuse à tout, alors que ce soir c'est elle qui craque. C'est elle qui montre au monde et aussi à elle même, le pire d'elle même. Elle pourrait en avoir peur, si elle en avait conscience. Elle pourrait avoir peur d'elle et de ce qu'elle pense, de ce qu'elle est capable de faire mais elle refuse d'entendre cette voix dans sa tête. Elle refuse de se laisser dominer encore par quelqu'un d'autre, même si cette fois, c'est juste sa conscience qui semble tirer le signal d'alerte. Elle s'en fout, de ça et des conséquences. Sur elle et sur les autres. Des restes de cette soirée qui pourraient venir encore mettre à mal l'estime qu'elle a d'elle même, qui n'est déjà pas très haut. Mais ça semble être le cadet de ses soucis ce soir. Elle refuse d'admettre qu'elle faire preuve de cruauté ce soir, elle refuse de se rendre compte qu'elle va loin, beaucoup trop loin et si elle refuse de s'écouter, elle refuse aussi d'entendre les plaintes et les gémissements de ce mec. Elle n'est pas là pour ça. Elle a une soirée à vivre, une vie à expérimentée, c'était son ambition en venant à cette soirée et ça l'est toujours. Et Birdie semble d'accord avec elle sur ce point. « J’ai bien deux ou trois idées, on peut toutes les essayer tant qu’il arrête de geindre comme ça. Il me casse les oreilles et c’est la musique que je veux entendre, pas ses plaintes. » Les yeux d'Alex semblent s'illuminer quand elle entends Blondie évoquer deux ou trois idées, parce qu'elle est partante pour beaucoup de choses, tant qu'elle n'a pas à se mettre nue et à se dévoiler, elle est partante pour pleins de trucs insensés. « Fais parler tes talents Blondie, j'ai hâte de voir ce que tu vas nous inventer ce soir. » Elle l'a déjà prouvé, que ce soit ce soir ou dans d'autres soirées avec d'autres personnes qui sont sorties de sa vie depuis, Alex aime s'amuser, aime découvrir de nouvelles choses aussi. Et si elle est prête à suivre Birdie, et à lui laisser le contrôle, elle garde néanmoins le contrôle sur le bonhomme, elle garde le contrôle sur lui, mais pour le reste, elle laisse Birdie décider. Parce qu'elle a toujours besoin d'un modèle, ce fut Ariane, et désormais c'est Birdie. Demain ça sera quelqu'un d'autre. Parce que c'est tout ce qu'elle sait faire. Parce qu'elle n'a pas apprit à décider par elle même, ni même pour elle même. Son avis n'a jamais compté, et peut-être qu'il ne compte toujours pas, de toute manière, elle ne sait plus ce qui est bon ou pas. Ce qui est bien ou pas. Alors elle se laisse porter, guider comme si c'était un moyen pour elle de faire taire cette petite voix, si ce n'est pas elle qui dirige, elle ne sera pas responsable non ? C'est bien naïf de sa part de croire ça, mais si ça la rassure et si ça peut lui permettre d'aller plus loin, alors elle va le faire. Elle fouille dans le porte monnaie de leur victime du soir, elle sort quelques billets comme pour aller dans le sens de Birdie. Des boissons gratuites, de l'alcool à n'en plus finir, voilà la solution à tout. Elle n'a que 19 ans Alex, elle va mettre du temps avant de se rendre compte que l'alcool n'est absolument pas la solution mais le problème. Bien fait pour elle. Elle a joué, longtemps. Elle va perdre. Peut-être pas ce soir, mais elle va finir par perdre. « Tu voulais t'amuser avec nous, alors profites et détends toi, c’est plus agréable quand on est détendu. » Elle se moque de lui, elle fait des allusions dont elle ne connaît presque rien finalement. Des allusions sur des sujets qu'elle ne maîtrise pas mais ça donne une dimension presque ironique à la situation, et ça pourrait presque l'amuser et il n'y a que ça qui compte. Ça et les verres qui se remplissent presque aussi vite qu'elle ne les boit. Un, deux, trois. One, two, three Come on baby.  Elle n'a que 19 ans, et à peine un an d'expérience dans ce domaine, mais elle ne pense pas à ce qui pourrait mal se finir. Elle ne pense pas de toute manière. Petite idiote qu'elle est. Elle en oublie le porte monnaie sur le comptoir, qu'il s'empresse de récupérer. Une première preuve qu'elle flanche, une première et sans doute pas la seule.  « vous vous amusez bien sans moi, je peux partir, maintenant ? » Elle soupire, il est toujours là lui ? Ses plaintes s'étaient quelques peu calmées mais le revoilà qui vient tout gâcher par sa seule présence. Une présence qui n'est du qu'à Alex, qui tient en otage encore son téléphone. Tout est de sa faute, c'est elle qui a été le chercher, elle qui a tenu à le provoquer, elle encore qui l'a provoqué. Elle et elle seule, mais pourtant à ce moment précis elle se demande pourquoi il est encore là. Elle se demande même qui il est ? Mais elle n'en sait rien, elle n'a pas prit la peine de lui demander. Et la seconde d'après, elle s'en moque finalement. De lui, de qui il est, de ce qu'il fait là. Même de ce qu'elle fait là elle aussi. « Faut vraiment que tu casses l’ambiance comme ça ? Est–ce qu’on t’a dit que tu peux partir ? Est–ce qu’on t’a donné l’autorisation d’ouvrir même ta gueule ? » Alex secoue la tête négativement. Non personne ne lui a donné l'autorisation de partir, ou même de parler. Elle regarde son verre vide. Elle regarde Birdie. Puis elle regarde ce mec. Il semble moins paniqué mais pas pour autant rassuré. C'est l'effet qu'elle lui fait ça ? Elle lui fait peur et pendant une seconde cette pensée dérange Alex. Mais une seconde seulement parce que c'est ce qui lui reste de capacité de réflexion ce soir. Une seconde. « T'fais chier, t'es pas marrant. » Laisse le partir alors Alex, tu peux lui rendre son téléphone et finir ta soirée à moitié consciente sans lui, tu n'as pas besoin de lui pour jouer ce soir, tu es en train de le faire avec toi même. Sa tête qui tourne, elle n'en arrive pas à cette même conclusion, elle ne plonge pas sa main dans son décolleté pour en ressortir le précieux bien qu'elle détient toujours. « Y a une punition pour ça. Boire l’eau des chiottes, tu crois que c’est suffisant pour lui faire nettoyer sa gueule ? » L'Anglaise regarde Birdie avant d'avoir un léger haut de cœur. Ce n'est pas l'idée qui la dégoûte non, juste le trop plein d'alcool. C'est du moins ce qu'elle se dit, parce qu'une part d'elle semble penser que cette idée est normale. Elle va la regretter cette soirée, peut-être pas autant que cet homme, mais elle va la regretter et ce sera bien fait pour elle. « J'suis sûre c'est pas c'que t'avais imaginé dans les toilettes hein. » Le petit rire qu'elle lâche ne présage rien de bon, parce qu'elle n'a pas eu la lucidité de faire marche arrière et au moment ou elle se lève et qu'elle se rattrape au comptoir du bar, c'est un nouveau rire qu'elle sort alors qu'elle se cogne. Elle est tellement bourrée qu'elle a besoin de temps pour trouver son équilibre, mais elle le retrouve. « Non  mais vous êtes pas sérieuses là ? Vous avez déjà eu ce que vous voulez, je ne veux plus. Rends moi mon téléphone. J'ai tenu assez longtemps, vous êtes complètement folles, vous ne ferez rien on est au milieu d'un tas de gens et vous êtes complètement bourrées. » Il n'a sans doute pas tord, plus lucide que ne l'est Alex, il doit sans doute comprendre qu'il ne craint plus rien et s'il avait son téléphone il serait déjà parti depuis longtemps. Sauf qu'il est encore là, et l'idée de Birdie continue de résonner dans la tête d'Alex. Boire l'eau des chiottes, en temps normal, elle aurait sans doute regarder Birdie en se demandant d’où pouvait venir ce genre d'idée. Qui pense à ça ? Qui propose ça ? Quel genre de cerveau arrive à de telles idées ? Peu importe à ce moment, les toilettes semblent vraiment être la seule chose à laquelle Alex pense, mais même pas pour lui. Pour elle même, sauf qu'il est devant elle, que c'est lui qui semble retrouver un semblant de courage alors qu'il constate l'état d'Alex. L'eau des chiottes, ça ne sera pas pour maintenant, du moins il ne semble plus en mesure de se laisser faire et même s'il n'est pas physiquement imposant, Alex a beaucoup de mal à imaginer pouvoir le traîner de force jusqu'aux toilettes. Si déjà elle arrive à y aller elle même ce serait un miracle. « J'crois qu'il retrouve ses couilles. » Elle s'adresse à Birdie, en riant pas une seconde intimidée par la nouvelle attitude du mec, elle le provoque encore un peu, tout en sachant qu'elle ne fera pas le poids. Mais, il ne s'est pas montré un poil menaçant jusqu'à présent alors pourquoi avoir peur ? « Tu veux ton téléphone ? Tu fais ce qu'elle te demande. » Arrogante, alors qu'elle ne peut pas l'être, elle en a oublié qu'elle n'est pas invincible, qu'elle n'est même pas forte, mais il s'est montré tellement faible jusqu'à présent alors à quoi bon le craindre ? Et ce qui est vrai pour sa défense, l'est aussi pour la leur. Ils sont au milieu du monde, et il ne fera rien non ? Elle s'avance, elle titube mais elle passe à ses côtés sans le regarder. Sans le craindre finalement, une main qui tâte son décolleté comme pour motiver l'homme ou le provoquer aussi peut-être. Elle ne sait plus ce qu'elle fait, et il a de ça bien longtemps. Elle ne le regarde même pas, et elle s'adresse à Birdie, de façon assez forte pour qui l'entende. « Soit il vient, soit il ira récupérer son téléphone dans le fond des chiottes. » Elle lève les épaules, elle sourit, un sourire dérangeant alors qu'elle marche difficilement vers les toilettes.



Spoiler:

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Win – Il les suit, et ils se retrouvent tout les trois aux toilettes, advienne qui pourra …
Mitigé – Il ne les suit pas, et renonce à son téléphone.
Loss – Il s'énerve et s'en prends aux filles (physiquement) pour récupérer son téléphone avant d'atteindre les toilettes.
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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptyDim 21 Fév 2021 - 12:48

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Message(#)Live your life and stay young on the floor • Birdie EmptySam 6 Mar 2021 - 14:44


« Fais parler tes talents Blondie, j'ai hâte de voir ce que tu vas nous inventer ce soir. » Est-ce qu’elle va être de ce genre de personnes, Birdie ? Dans la case de ceux sur qui on compte pour faire le pire, pour réinventer la soirée, pour ambiancer dans une mauvaise direction ? Elle n’y réfléchit pas vraiment, le petit oiseau, bien trop perdue dans son propre amusement. Retourner une situation en sa faveur lui convient totalement. Elle l’a toujours fait, mais jamais de cette façon. Il n’y a jamais eu cette lueur mauvaise creusée au fond de ses prunelles - à part quand on cherchait des problèmes à ses proches. Cadburn ne cherche pas à être leader mais il semblerait que Clarke est décidée à lui donner le flambeau malgré tout. Je jugerai que cela n’est pas franchement une très bonne idée, surtout avec le noyau de noirceur et de douleur qui tourne et roule et rôde dans le creux de son être. Il prend toutes les veines, il s’incruste dans tout ce qui a été pur, innocent, brillant, rêveur en elle. Un véritable poison infligé alors qu’elle n’a rien demandé. Birdie est une victime, une parmi tant d’autres et ce soir, c’est un monsieur qui est tout aussi innocent qu’elle qui va supporter les foudres des deux comparses féminines qui n’ont pas l’air d’avoir trouvé une conscience et encore moins une lueur de lucidité quant à leurs actes. Elle portera son fardeau plus tard, je l’aiderai à lui rappeler la culpabilité de ses gestes futurs parce qu’il semblerait que pour le moment, cela soit une peine perdue. Elles sont bien trop parties, lancées dans une quête qu’elles pensent nobles - elle l’est, à ne pas en douter, parce que les types n’ont pas à brandir leur braguette ouverte dès la moindre petite attention. Mais les méthodes sont douteuses, elles peuvent être remises en question et elles le seront, en temps et en heure, donc certainement pas maintenant. « Tu voulais t'amuser avec nous, alors profites et détends toi, c’est plus agréable quand on est détendu. » Birdie glousse, Birdie approuve avec un petit “écoute la demoiselle” et Birdie enchaîne les shots avec l’argent récupéré du type avec plaisir et bonheur. La conscience ne peut que se taire et je me retrouve à contempler les futurs dégâts qu’elle s’inflige joyeusement toute seule comme une grande et dont il va falloir s’occuper à réparer ou au moins, à remettre en place quand la future gueule de bois sera dissoute. La petite tête blonde râle parce qu’il ne coopère pas, parce qu’il rechigne, parce qu’il ne veut pas se laisser aller - est-ce que de tous les types dans ce club, elles ont jeté leur dévolu sur le seul qui est aussi chiant ? Non, Birdie, c’est seulement la réaction normale de quelqu’un qui sent la situation tourner au vinaigre à son désavantage, qui a peur et qui a un instinct de survie. Je pourrai ajouter que c’est exactement ce qu’il t’a manqué la dernière fois mais tu vas me traiter de tous les noms possibles, multipliant un peu plus ta colère - envers moi, envers ton agresseur, envers le type, envers le monde entier qui est resté stoïque, qui n’entend rien, qui n’a rien vu, qui ne sait pas - comme si l’alcool ne suffisait pas. « T'fais chier, t'es pas marrant. » Exactement ce qu’elle pense aussi, Birdie, et cela commence à l’ennuyer assez pour que son cerveau s’active à trouver mille et trois stratagèmes pour le faire taire. Tous aussi peu glorieux les uns que les autres. « J'suis sûre c'est pas c'que t'avais imaginé dans les toilettes hein. » Le sourire de Birdie s’élargit, ses mains se clapent ensemble ; c’est qu’elle se sent gonflée d’une orgueil de fierté d’avoir eu cette idée - absolument absurde, honteuse et condamnable mais là n’est pas la question. “Je suis sûre qu’il a cru qu’on allait le nettoyer autrement.” Par les boules, certainement. Il va falloir attendre un moment pour que la petite blonde puisse trouver son bonheur à être touchée par un homme. Le bonhomme se met à parler, il braille et Birdie perd son discours pour glousser d’Alex, qui a manqué de se casser la figure avant de se rattraper au bar - c’est bien plus drôle que toutes les phrases que l’autre peut déblatérer. « J'crois qu'il retrouve ses couilles. » Ah ? Birdie hausse les épaules. “J’ai pas écouté. Je juge pas intéressant ce qui peut sortir d’une personne du sexe faible.” Nouvelle règle ? Visiblement. Ce n’est pas une surprise et personne ne peut juger Birdie pour cela. « Tu veux ton téléphone ? Tu fais ce qu'elle te demande. » “Ce qu’on te demande. Y a pas que moi, faut aussi que tu profites, Cendrillon.” Dans le fond, la Cadburn ne veut pas porter la culpabilité de la soirée pour elle toute seule. Elle est aussi paumée qu’Alex, avançant à tâtons et en écoutant ses plus basses instincts qui ne sont pas glorieux mais qui se jugent légitimes en vu des circonstances.

« Soit il vient, soit il ira récupérer son téléphone dans le fond des chiottes. » Alex commence à partir et c’est à Birdie que le type finit par baisser les bras. “C’est bon, j’abandonne. Mon téléphone mérite pas que je poursuive les deux folles furieuses que vous êtes.” Folles furieuses ? C’est comme ça qu’il voit les choses, le monsieur ? Le sexe faible parle mais il ne dit que des mots qui agacent le petit oiseau. Alex a le dos qui poursuit son ascension vers les toilettes, ouvrant une marche que Birdie décrète qu’ils suivront. Elle et lui. Alors, légitimement, elle lui fourre son poing dans le nez. “Voilà la réponse numéro une des folles furieuses.” Le type a un léger cri de douleur suivant d’un “mais ça va pas !”, les personnes alentour ont le regard attiré, l’attention sur eux et Birdie place ses mains devant sa bouche devant un cri de surprise feint. “Oh mon dieu, regarde, ton nez, mon petit chou à la crème brûlée! Il faut qu’on aille te nettoyer ton petit visage, viens, suis moi!” Le gars fait preuve de résistance mais Birdie passe son bras autour du sien, agrippant ses ongles dans sa peau, un sourire plaqué sur ses traits avant de lui siffler “si tu me suis pas, tu vas avoir mal ailleurs” et il n’y a pas à dire, ça la démange furieusement. Ils finissent par rattraper Alex aux toilettes. “Hey, regarde, Alex, le monsieur a décidé de coopérer! Bon, j’ai dû lui abimer un peu le visage mais il nous a traité de ‘folles furieuses’ donc je pense que j’ai eu raison, n’est-ce pas ?” Elle est bien joyeuse, bien trop guillerette et carrément fière comme un paon devant son amie.
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