| take my hand and say that everything's gonna be okay || elack #9 |
| | | | | | (#)Lun 20 Juil - 19:50 | |
| « Je suis tellement désolé. » elle est là et elle est belle, même si elle semble épuisée. Il lui a téléphoné comme promis à sa sortie de l'émission, la voyant apparaître devant la porte de sa chambre d'hôtel à Perth comme s'il s'agissait d'un mirage plus qu'autre chose. Il a encore en mémoire les quelques coups qu'elle y a donnés sans qu'il ne doute une seule seconde de la voir de l'autre coté, n'en reste qu'il a le sourire de l'idiot de bien tatoué au visage Jack, sourire qu'il devrait pas arborer vu les dernières discussions ambiguës qu'ils ont pu avoir, et le débarquement de Normandie presque dont les frères Williams l'ont affublé.
Il sent ses bras à elle passer autour de ses épaules à lui une seconde, quand les secondes qui suivent servent à ce qu'il resserre leur étreinte sans penser aux conséquences ou aux dommages collatéraux qui viendront ensuite. Il veut que sentir son parfum, l'artiste égoïste.
Elle a le nez froid Elise, et il se demande si c'est la clim dans les couloirs de l'hôtel qui l'a gelée, ou si il a seulement oublié quelle était la sensation de sa peau sur la sienne. Qu'à cela n'y tienne quand lui, il la tient contre son torse, et que ça lui suffit bien trop pour que la lâcher soit au programme. « Tu vas bien ? » qu'elle chuchote l'instant d'après, pour se décaler ultimement et planter ses yeux dans ceux du musicien qui n'a joué que du ukulele depuis de trop longues semaines. A-t-elle retrouvé celui d'Ellie, d'ailleurs? A-t-elle seulement cherché? « La vérité. » « Je suis fatigué. » comme en décrètent ses cernes, comme le soulignent les bâillements qu'il multipliait jusqu'alors, la fatigue envolée par l'arrivée inopinée mais toute autant appréciée d'Elise. « Et courbaturé. » ça, c'est pas que la faute de Race of Australia, qu'il pense, son nez reprenant lentement du mieux. Les excuses de la brune se sont noyées dans leurs retrouvailles, mais elles suggèrent qu'elle est au courant de l'altercation entre les deux (anciens) meilleurs amis. « Et content de te voir. » ça, ça change pas. Peu importe le nombre de dents que Saül veut lui péter.
« Toi, comment tu vas? » à lui de demander, quand il dégage une mèche volage de son front à elle, qu'il l'embrasse aussi, baiser volé qui dure une fraction de miettes de temps, à peine. « La vérité. »
@elise williams |
| | | | | | | | (#)Mer 22 Juil - 3:18 | |
| « Tu te fais vieux. » « Tu me blesses. »
Il nargue et il raille, il se moque à peine. La froideur de son front à elle sur la chaleur de son front à lui forme ainsi le plus doux et le plus grisant des contrastes. « Moi aussi. » son expiration a tout de soulagé, rien d'exaspéré. Il resserre même l'étreinte contre elle, ainsi un peu plus rassuré du fait qu'elle est bel et bien là, qu'il n'en est pas à rêvasser encore de potentielles retrouvailles qui n'en ont que le nom.
Lui, il est fatigué. Mais elle? Comment elle va? « Mieux. » « Tant mieux. » il insiste, des baisers se perdant sur sa tempe, sa nuque. Ses mains remontent le long de sa colonne vertébrale, y trouvent au hasard des noeuds qu'il tentera de délier en temps et en heures. Ils ne sont pas pressés, en dénote leur étreinte alors que la porte de la chambre est encore bien dégagée.
« On peut rester enfermé ici et faire comme si dehors n'existait pas ? » il embrasse ses lèvres maintenant. Une fois, deux autres. « Pas de mariage. » puis sa nuque de nouveau, y redécouvre des parcelles de peau qu'il n'a pas oubliées, y chasse les effluves de son parfum. « Pas d'enfants. » et il remonte vers sa mâchoire maintenant, en dégage quelques mèches du bout des doigts, délicat, l'y embrassant furtivement là où ses lèvres se posent naturellement, innées. « Juste toi et moi. » de retour à ses lèvres pour la grande finale, celle à laquelle il additionne les gestes aux paroles en l'entraînant un peu plus dans sa chambre, en fermant la porte derrière elle.
« Je croyais que t'allais jamais le proposer. » railleur Jack, qui l'attire, qui la tire même, espiègle gamin. « On voit la ville de la fenêtre de la chambre de toute façon. C'est comme si on l'avait visitée. »
@elise williams |
| | | | | | | | (#)Jeu 23 Juil - 5:09 | |
| Son parfum qu'il n'arriverait jamais à discerner en pièces détachées, son parfum qui lui appartient à elle et à elle seule. Elle ignore tout le charme qu'elle dégage Elise, elle ignore toute la prestance dont elle fait preuve. Lui, il n'est qu'un gamin à la regarder avec des yeux brillants, il n'est qu'un enfant à l'admirer autant.
Il se fait la remarque qu'elle va râler sur la chambre en bordel, qu'elle va juger ses fringues à lui laissées pêle-mêle sur la commode. Il se fait la remarque qu'il devrait vraiment ranger ses t-shirts souillés de terre et de boue et d'eau sale, il se dit qu'il devrait ramasser les vestiges des soirées passées à rien foutre ici avec Colleen autre que de regarder des jeux télévisés en boucle en bouffant des burgers et en hurlant les réponses des quiz à en faire rager leurs voisins de pallier. Il devrait le faire et il devrait lui offrir un chambre confortable et propre, mais ses mains sont bien trop occupées à enserrer la taille de la brune pour qu'il daigne se risquer à faire autre chose.
« Pars plus jamais. » « Ou viens avec moi la prochaine fois. »
Jude les lui a dit des dizaines de fois ces mots-là, et pourtant il n'est jamais resté. Il est toujours revenu, il n'a pas manqué à son devoir, mais ç'aurait été utopique de croire qu'il n'aurait pas remis les voiles une poignée de semaines, parfois même de jours plus tard. C'est dans sa nature de s'envoler, c'est dans sa nature de ne jamais rester au même endroit trop longtemps, quand bien même il y fait son nid pour y revenir quand bon lui semble. Mais pour le moment, il n'a pas du tout envie de partir, ses baisers retrouvant leurs marques sur une peau aussi glacée que la sienne est bouillante.
Et non, là, il n'y pense absolument pas à partir. Quand il ne sait plus où sa silhouette commence et où celle d'Elise finit.
@elise williams |
| | | | (#)Jeu 23 Juil - 18:12 | |
| « Ou viens avec moi la prochaine fois. » Tu ne l'aurais jamais suivit dans ce qu'il vient de faire Jack. Mais un contexte comme celui-là, c'est l'histoire d'une vie. On ne le fait pas deux fois. Tu serais venu s'il aurait pu faire ce qu'il avait à faire dans sa journée et te rejoindre dans la soirée. Tu te serais occupé le temps qu'il aurait été absent et c'est tout. Mais ROA ne permettait pas ça. C'était une coupure quasi complète avec le monde réel, de lui avec toi. Il t'aurait fallu plus que 100 000$ pour te convaincre d'embarquer dans l'aventure et encore là...
C'est quand même oui que ta tête fait signe après ses paroles. Tu te surprends à toujours lui dire oui de toute façon. C'est peut-être ces baisers qui se multiplient sur ta peau qui t'empêche de lui refuser quoique ce soit. C'est peut-être aussi l'intensité des retrouvailles qui te brouille l'esprit. Ou encore par son tee-shirt qui rejoint le sol, suivit de très près par le tien, par les râles qui se joint aux soupirs perdu quelques part entre les caresses et le baisers. C'est sûrement un mélange de tout ça. Oui.
* * * Tu viens te blottir contre lui. Tes jambes qui s'emmêlent aux siennes. Ta tête bien poser contre son torse. Tes yeux qui se ferment quelques secondes, te laissant bercer sur les battements de son coeur qui reprennent petit à petit un rythme normal. « Je me sens bien quand t'es là. » que tu lui dit en relevant finalement la tête jusqu'à venir l'appuyer contre la paume de ta main pour le regarder. La vérité est que tu ne t'es pas senti aussi bien depuis des semaines. « J'ai eu peur que tu ne rappelles jamais. » Pas parce que l'appelle a été long avant d'arriver. Tu savais parfaitement la date maximum à laquelle il pouvait t'appeler à nouveau. Tu t'étais surtout dit qu'il ne voudrait plus le faire après la visite improvisé de Saül. Que peut-être il réaliserait la connerie qu'il avait fait. Qu'il regretterait surtout. Qu'il choisirait leur amitié plutôt que toi. Tu aurais compris qu'il le fasse. Ça t'aurais blessé, oui, mais tu aurais compris.
@jack epstein |
| | | | (#)Sam 25 Juil - 16:04 | |
| Elle a dit qu'elle le suivrait la prochaine fois et même si elle n'a rien avancé à voix haute lui il l'a entendu ainsi. C'est probablement ce qui a grisé les ébats ensuite, probablement ce qui a dicté les caresses et tout autant les râles, quand il s'est surpris à se dire qu'il voulait vraiment qu'elle le fasse. Qu'elle vienne. Qu'elle soit là, qu'elle participe, qu'elle ose, qu'elle risque.
« Je me sens bien quand t'es là. » « T'aurais pas dit ça hier quand on est rentrés des activités. » quand il puait la cervelle de mouton à la sauce épicée, et les restes de boue et de fils électrifiés. Son bras se resserre un peu plus, les cheveux d'Elise pourraient bien lui chatouiller la joue jusqu'à ce que ça n'en vienne qu'à être de la torture qu'il la laisserait faire rien que pour qu'elle soit un peu plus proche de lui encore. « J'ai eu peur que tu ne rappelles jamais. » elle le dit dans un soupir qui tangue vers un sourire, mais il ne remarque que trop sa voix qui se casse, à peine, mais suffisamment pour qu'il embrasse son front presque par automatisme, par instinct. « J'avais promis. » et même s'il n'avait pas promis, il l'aurait fait tout de même.
« J'espère que t'avais pas envie de visiter Perth. » il change le plus doucement possible de sujet. Pas pour lui couper toute envie de parler de ça, mais surtout parce qu'il veut lui ramener cet air pétillant d'envie qu'elle avait quand il a ouvert la porte, quand son regard à lui s'est enfin retrouvé à nouveau dans son regard à elle. « Sinon on peut bouger le lit face à la fenêtre, comme ça, on aura l'impression de presque être en ville. » quel con qui éclate de rire de plus belle, qui l'embrasse comme s'il en avait le droit. Aujourd'hui, ils ont le droit de tout.
@elise williams |
| | | | (#)Lun 27 Juil - 1:37 | |
| « T'aurais pas dit ça hier quand on est rentrés des activités. » Le doux sourire qui se glisse le plus naturellement du monde dès lors que ta tête se redresse pour le regarder. Tu sais pas ce qu'il a fait hier. Tu sais encore moins dans quel état il était. Tu supposes simplement qu'il était sale, qu'il était carrément dégoûtant. Tout comme tu te dis aussi qu'il ne l'aurait jamais été assez pour que ça change quoi que ce soit à ton bien-être avec lui. Ça, c'est à quel point il fait chavirer ton coeur et à quel point c'est terrifiant -et mal- de le laisser aller. « Tu t'es bien amusé au moins ? » Malgré la défaite. Malgré la visite de Saül. Malgré tout. Parce qu'au fond, il n'y a que ça qui importe. « Tu aurais fait quoi avec le prix ? » que tu demandes d'abord curieuse, mais tout aussi convaincu que la réponse risque d'être surprenante. Jack et l'argent ont une relation hors de l'ordinaire.
« J'avais promis » « J'ai que ça des promesses détruites. » que tu penses un peu à voix haute, que tu regrettes presque immédiatement d'avoir dit, mais c'est sortie tout seul, voilà. Tu ne le prends plus pour acquis les promesses. Pas après avoir vu chacune d'entre s'effondrer jour après jour. Et la promesse de Jack, aussi banale soit-elle, elle aurait pu s'annuler après tout ce qui s'est passé entre ce moment là et maintenant. Facilement.
« J'espère que t'avais pas envie de visiter Perth. » Non absolument pas. Tu es là pour lui et rien d'autre. « Sinon on peut bouger le lit face à la fenêtre, comme ça, on aura l'impression de presque être en ville. » « Bouger le lit ? » que tu questionnes, qu'il ricane avant de nouveau venir prendre possession de tes lèvres. Son sourire se perdant dans le tien. « Tu trouves pas que tu as déjà assez fait le bordel ? Tu as viré la femme de chambre ? » que tu demandes ensuite en haussant un sourcil. Oh bien sûr que tu l'as vu tout de suite l'état chaotique de la chambre, qui surpasse haut la main celui de Bayside. Tu te surprends même à te dire que ce sera forcément le terrain d'entente le plus houleux entre vous deux, pour ne pas dire le sujet de dispute numéro un. Ça passe tant que c'est son bordel à lui et pas le tien. Ça ne passera plus aussi bien si un jour, ça devient le votre.
@jack epstein |
| | | | (#)Jeu 6 Aoû - 21:56 | |
| Le soupir qu'il laisse aller n'a rien de fatigué ni même de lassé. Il est soulagé. « Tu t'es bien amusé au moins ? » « Mon contrat dit qu'il faut pas que je réponde, mais ouais, je me suis bien amusé. » ses mots sont d'abord sérieux, avant de venir se nicher au creux de l'oreille d'Elise. De parts et d'autres de la chambre, leurs vêtements se mêlent au sol sans qu'il ne le remarque une seule seconde. « Tu aurais fait quoi avec le prix ? » « T'acheter du gin à l'érable. Acheter un ukulele à Ellie pour remplacer celui qui est perdu. » ses lèvres quittent sa nuque pour parcourir sa clavicule, dérivent jusqu'à son sternum, remontent en étirant chacune des secondes qui leur sont attribuées. « J'aurais investi le reste dans le studio je pense. Dans mes artistes. » la vérité, encore et toujours. Le prix aurait été pour les autres, s'il l'avait gagné.
Ce qu'il a gagné par contre, c'est la pointe de déception dans le regard de la brune, regard qu'il dégage avec toute la douceur du monde en balayant du revers de la main une mèche qui lui barrait les yeux. « J'ai que ça des promesses détruites. » « On va essayer de faire remonter la moyenne de celles qui le sont pas, alors. » il essaie toujours de voir le bon côté des choses, dans tout. Jack l'éternel optimiste, celui qui même avec des ecchymoses de merde encore apparentes arrivent à se dire que tout arrive pour quelque chose, et que la seule façon d'apprendre et d'avancer reste de toujours choisir d'évoluer et non de stagner. Il déteste le passé, foutu nostalgique au coeur brisé, se tourne vers le futur en se disant que des promesses bafouées ils en ont assez faites et assez reçues, elle comme lui.
« Bouger le lit ? » elle se moque, il se complait de la voir sourire, il se complait de l'avoir assez près de lui pour pouvoir lui voler autant de baisers qu'il se sait ne pas avoir le droit en sortant d'ici. « Tu trouves pas que tu as déjà assez fait le bordel ? Tu as viré la femme de chambre ? » d'ailleurs, il y a quoi ici? « Te moque pas. » son bordel, son bordel sans nom qu'il aurait vraiment dû ranger, l'adolescent dans un corps de quarantenaire. « C'est pas si pire. » oui, c'est pire encore. « Non? »
D'ailleurs, il y a quoi ici, mis à part le bordel? Il y a eux, il y a ses baisers qu'on entend au fur et à mesure qu'il les éparpille, et il y a elle. Juste elle. « Je veux pas que tu sois dans la merde quand je vais rentrer. » lui l'est déjà, dans la merde. Il l'est jusqu'au cou. Mais elle, elle peut peut-être encore s'en sortir, au fond.
@elise williams |
| | | | (#)Jeu 6 Aoû - 23:16 | |
| « Mon contrat dit qu'il faut pas que je réponde, mais ouais, je me suis bien amusé » Tes yeux qui lèvent presque immédiatement au ciel, sourire aux lèvres. Tu l'emmerdes son contrat. « Tu as du louper l'astérisque qui dit qu'à moi, tu peux tout dire. » Tu seras une tombe. Tu gardera pour toi tout ce qu'il te dira qui ne doit pas sortir de ses quatre murs. Si tu as longtemps porté tous les secrets de Saül, tu voudrais en faire de même avec Jack. Les beaux comme les moins beaux. « T'acheter du gin à l'érable. Acheter un ukulele à Ellie pour remplacer celui qui est perdu. J'aurais investi le reste dans le studio je pense. Dans mes artistes. » Le sourire qui s'accroche éternellement à ton visage. Ses paroles que tu n'écoute que d'un oreille inattentive. Ton attention est plutôt détourné sur ses lèvres qui se promènent contre ta peau. « C'est un - un très bon plan. » Et il y a tes lèvres qui retrouvent rapidement les siennes lors de leur ascension.
« On va essayer de faire remonter la moyenne de celles qui le sont pas, alors. » Sa douceur qui te fait fermer les yeux quelques secondes alors que tu sens le bout de ses doigts dégager une mèche de tes cheveux. « Qu'est-ce que tu vas me promettre d'autre ? » que tu lui demandes, idiote qui aligne toutes les cartes pour qu'il te brise le coeur avec des promesses qu'il pourrait ne pas tenir. Tout comme le contraire est tout à fait possible. « Te moque pas. C'est pas si pire. Non ? » Ton rire qui se perd contre ses lèvres, qui s'égare contre sa nuque jusqu'à son oreille. « C'est horrible. »
« Je veux pas que tu sois dans la merde quand je vais rentrer. » Tu aurais parié sur toi, pour être la première à briser la promesse que tu avais toi même instauré. On oublie dehors, c'est ce que vous vous étiez dit, non ? Ça, c'est dehors quand il parle de rentrer, quand il parle des problèmes qui viennent avec. Il s'en ait passé des choses ces dernières semaines durant son absence. « Je le serais pas. » Ta main gauche qui se glisse dans la sienne. Tes doigts qui viennent s'entremêler dans les siens. L'alliance qui n'y trône pas. Voilà ce qu'il devrait remarquer. « Je vais divorcer. » Il y a quand même ce petit léger pincement au coeur que tu essaie d'ignorer à ses mots. « Et déménager probablement. » Ce n'est pas encore chose faite. Il y a encore quelques étapes à faire. La plus importante reste encore de; « On doit le dire à Cosimo quand je vais rentrer. » Ça veut aussi dire qu'il doit garder cette information pour lui. En même temps, à qui est-ce qu'il irait le dire ?
@jack epstein |
| | | | (#)Dim 30 Aoû - 1:30 | |
| Il peut tout lui dire et pendant une seconde, il l'enregistre Jack. Elle est bien loin, la Elise devant laquelle il contrôlait chaque mot et chaque geste, chaque façon d'aborder un sujet en prédisant un roulement d'yeux de sa part, un soupir avec. Pourtant quand elle se blottit un peu plus contre lui, ce n'est même pas parce qu'il ne veut pas parler qu'il vole ses lèvres des siennes. C'est simplement parce que le moment présent lui convient bien mieux que tout le reste. « Qu'est-ce que tu vas me promettre d'autre ? » « De rendre les choses faciles, le plus possible. » il souffle contre sa peau, à la naissance de sa mâchoire. Pauvre imbécile qui y croit vraiment, le pire. S'il savait à quel point il complique tout ce qu'il touche. L'ironie serait encore meilleure lorsque ses doigts s'égarent par-delà la peau douce suivant le chemin des clavicules d'Elise jusqu'à son plexus solaire.
« C'est horrible. » oh, elle exagère. Sa chambre à Bayside est encore plus pire. Sûrement pour ça qu'elle l'invitait tant à aller chez elle y'a à peine quelques semaines déjà. Pourra-t-il y retourner, après tout ça? « C'est toi qui est horrible. Aie un peu pitié, j'ai risqué ma vie hier encore, je reprenais des forces au lieu de faire du ménage. » oh que c'est à son tour, maintenant, d'exagérer.
La vie les rattrape, le rattrape lui, plutôt. Il sent passer son annulaire sans alliance avant d'oser poser ses prunelles sur l'absence de bague la seconde d'après. De suite, il ferme les paupières, son nez et son visage de lâche cherchant chaleur et réconfort contre la joue d'Elise. « Je le serais pas. » une expiration se dégage de ses lèvres, provoque à l'australienne une salve de chair de poule. « Je vais divorcer. » il ne dit rien, ne questionne pas, n'ajoute qu'un baiser, timide et chaste contre sa tempe. « Et déménager probablement. » elle fait état de la liste des éléments qui arriveront quand lui, il fait état de tous les moments où sa promesse de simplifier les choses risque d'être cassée du revers. Il s'en veut déjà. « On doit le dire à Cosimo quand je vais rentrer. » de tout ce qu'elle a bien pu avancer, c'est probablement ça qui lui fait le plus de peine. Qui l'angoisse au point où il resserre son étreinte autour des épaules de son amante qui est devenu plus, bien plus au fil du temps qu'ils s'autorisent à demi-mot. « Viens me voir, après. On oubliera le temps qu'il faudra. » qu'il chuchote à son oreille plein d'espoir. Comme si tout allait s'arranger ainsi.
@elise williams |
| | | | (#)Dim 30 Aoû - 4:32 | |
| « De rendre les choses faciles, le plus possible. » Et il arrive rapidement le sourire chaleureux sur tes lèvres. Tu ne demandes que ça, que les choses soient simple entre lui et toi, que ça compense pour le reste qui est chaotique. Tu voudrais tellement lui offrir plus que ça, plus qu'un demi-bonheur camouflé d'une ombre. Tu aurais voulu qu'ils n'aient jamais été amis. Tu aurais voulu que ton passé soit réglé. Tu voudrais juste vivre pleinement ça, vous deux. Juste lui et toi. Et tu le crois, quand il dit vouloir simplifier les choses. Tu le crois et tu le vois quand il n'y a qu'ici que tu arrives à souffler correctement.
« C'est toi qui est horrible. Aie un peu pitié, j'ai risqué ma vie hier encore, je reprenais des forces au lieu de faire du ménage. » Tes yeux qui roulent. Même pas pitié. « Tais toi un peu. » Et il y a tes lèvres qui se chargent de venir taire les siennes.
« Viens me voir, après. On oubliera le temps qu'il faudra. » Ta main vient se glisser dans ses cheveux, alors que ton front vient s'appuyer contre le sien. « Tu es- » un nouveau baiser tout en douceur pour ses lèvres qui s'égare le long de sa mâchoire jusqu'à son oreille « -parfait. » et ta jambe qui passe par dessus lui, tes mains qui s'aventurent, se réchauffent contre son torse. Parfait.
* * * « Je commençais vraiment à croire que tu étais mort. » Il gagne haut la main la médaille du plus épuisé des deux quand il vient finalement ouvrir les yeux en même temps que s'amorce l'après-midi. C'est que tu as fait un vacarme monstre en plus dans la chambre. On croirait presque que tu faisais exprès pour le réveiller. Presque. Mais non. Tu n'aurais pas osé. Il avait l'air si épuisé et visiblement il l'était. « Je t'ai ramené du café, mais il est sûrement rendu froid. » Depuis le temps qu'il y traîne. C'est que tu n'avais pas prévu qu'il dormirait encore quand tu t'étais donné la mission d'aller chercher des cafés. Ton téléphone que tu laisses tomber contre la table - les problèmes attendront plus tard, plus tard étant demain - ton menton qui vient s'appuyer contre ta paume, tes lèvres qui se pincent, l'étincelle charmée au creux de tes prunelles. Il est beau Jack avec ces yeux à moitié endormies. Tu veux plus de ça. Plus de lui. Plus de matin à ses côtés. Et maintenant, tu as le droit d'espérer que ça se réalise. |
| | | | | | | | take my hand and say that everything's gonna be okay || elack #9 |
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