| (roa) kelloan #9 + when you wish upon a star |
| | (#)Mar 21 Juil - 23:53 | |
| A l’approche de Perth, ils avaient décidé de se passer de logement pour la nuit pour une dernière partie de camping ; le lendemain, la dernière ligne droite les attendait, et ils n’auraient plus l’occasion de dormir dehors. Ce n’était désormais plus un problème de s’installer en plein air ; Kelly avait pris le pli des soirées à la belle étoile. Arceaux, piquets, sardines et toile imperméables n’avaient plus de secrets pour elle, à force de pratique. En s’y mettant à deux, elle et Loan pouvaient monter leur abri en une poignée de minutes -ils tentaient à chaque fois de battre leur record personnel. Mais le jeune homme était parti leur trouver de quoi dîner dans les environs, dans la limite d’un prix raisonnable. Ils avaient tous deux économisé leur argent chaque semaine, quitte à y laisser quelques kilos ; la sommelière avait fait comprendre à son partenaire que, pour cette fois, ils pouvaient se faire plaisir. Leur aventure était bientôt terminée, et une immense vague de nostalgie s’engouffrait en elle. Déjà six semaines sur les routes. Déjà toute l’Australie derrière eux. Et dans le ciel, le passage bruyant et fréquent des avions marquait leur proximité de Perth -de son aéroport, du moins. Comme un retour à la civilisation, à la réalité, qui lui paraissait désormais aussi surréel que le premier jour de la course. Tout s’était inversé et ROA était devenu leur réalité durant plus d’un mois. C’était aliénant. Pourtant sa vraie vie l’attendait à Brisbane, à l’autre bout du continent. Elle savait qu’elle allait serrer Tobey dans ses bras comme jamais et qu’elle aurait plaisir à retourner au travail. C’était une échéance, pour l’australienne ; après toutes ces épreuves, ces défis, elle allait donner une autre direction à sa vie. Pour une fois, elle allait tenir le gouvernail. Le nez levé vers les étoiles, c’était ce qu’elle se promettait. Un craquement près d’elle la fit sursauter ; Loan était de retour des emplettes. “T’as vu ça ? Je pourrais monter une tente les yeux fermés maintenant.” fit-elle en indiquant son chef d’oeuvre d’abri de fortune. Elle y avait même étalé les duvets et improvisé des oreillers avec leurs sacs. Douillet à souhait. @Loan Severide |
| | | | (#)Mer 22 Juil - 2:44 | |
| Une dernière nuit à la belle étoile. J’ai proposé un peu innocemment, je n’avais pas imaginé Kelly dire oui. Une fois encore, je me suis belle et bien tromper. On aurait été bien plus confortable chez l’habitant, mais il aurait fallu partager notre dernière soirée avec une tierce personne et je ne voulais pas de cela. Quoiqu’il arrive, c’est la dernière. Demain, on passera la ligne d’arrivée. Après-demain, nos chemins risquent de se séparer à nouveau pour toujours. Je veux profiter de ces derniers instants. Grappiller les quelques heures, minutes, avant la séparation. Notre aventure en bus à remuer beaucoup de choses, l’homosexualité étant décidément un thème de fond au sein de nos aventures. Elle a réussi à dire non, réussie à s’imposer et depuis, j’essaye… D’ouvrir la bouche pour la remercier encore – pour la centième fois. De prendre de l’élan pour oser lancer cette discussion qui plane entre nous depuis des jours et des jours, mais je ne trouve pas le courage. J’ai peur de briser l’équilibre fragile que l’on a réussi à reconstruire malgré tout. Alors, je ne dis rien. Je me contente de plaisanter un peu sur des sujets légers. Je la laisse choisir notre emplacement pour la nuit et lui donne même le défi de monter la tente seule. C’est des petits riens, mais cela me manquera.
On c’est installer dans un immense pré à l’orée d’un petit village et je pars à la petite supérette que l’on a remarquée en arrivant. Petit, le mot est faible. On dirait un minuscule cagibi, tenu par une dame assez âgée et toute menue, mais qui semble préparer de bons petits plats en plus des produits d’épicerie qu’elle vend. Je me mets à rêver devant les timbales toutes chaudes et mon ventre émet un gargouillis tout ce qu’il y a de plus sonore. « Vous avez faim jeune homme ? » Je hoche la tête et m’approche de son comptoir. Lorsque je repère la part de lasagne, je pense de suite à Kelly. Mais c’est un peu cher et j’ai promis de ne pas trop dépenser. J’hésite, regarder les paquets de chips, mais reviens toujours sur les plats cuisinés.« J’ai pas beaucoup d’argent. » que je murmure. Dieu que j’ai honte de moi. « Je peux vous faire deux parts pour 8$ mon garçon. » « Ce serait adorable vraiment… » Pas le temps de finir ma phrase qu’elle empoigne deux récipients de taille correcte pour les remplir à ras bord et les accompagner d’une bouteille d’eau chacun. « Merci madame. » « Courage mon grand. » Je lui souris, lui laisse un billet de dix et sors de la boutique.
Festin en main, je rejoins notre camp de fortune. « T’as vu ça ? Je pourrais monter une tente les yeux fermés maintenant. » Je souris alors qu’elle me montre son œuvre, si fière d’elle et de son accomplissement. « T’es devenue une pro. » que je commente en déposant les sachets près d’elle. « Même plus besoin de moi. » Et mon cœur se serre un peu. Non, vraiment plus besoin de moi. Je soupire et viens m’asseoir en tailleur en face de la brunette. « Regarde dedans, c’est la surprise du chef. » J’espère que cela va lui faire plaisir. J’espère que ce soir, pour la dernière, tout ira vraiment bien.
@kelly ward |
| | | | (#)Mer 22 Juil - 20:20 | |
| La nuit allait être fraîche dans leur bout de plaine. Kelly avait son cardigan sur les épaules, celui qu’elle avait tout spécialement pensé à prendre pour ce genre de cas de figure lorsqu’elle avait fait son sac pour l’émission. Ce dont elle ne se serait pas douté, c’était de pouvoir le porter pendant la sixième et dernière semaine de la course. Absolument tout dans cette aventure avait dépassé ses espérances -elle la première. « T’es devenue une pro. Même plus besoin de moi. » fit remarquer Loan face à la tente parfaitement montée de Lee. Le feu était encore timide en revanche, et elle soufflait régulièrement dessus afin d’alimenter les flammes. “Bien sûr que si, j’ai toujours besoin de ton cri strident pour m’alarmer si une bête sauvage approche.” taquinait-elle son binôme au courage désormais légendaire, et sa tactique bien à lui face au danger ; se cacher derrière elle. Avait-il conscience que ses exploits allaient être diffusés dans tout le pays ? Il vint s’asseoir près d’elle, déposa un sachet entre eux. « Regarde dedans, c’est la surprise du chef. » Les sourcils de la brune -plus si brune à force de prendre le soleil- se fronçaient. Piquée dans sa curiosité, elle ne se fit pas prier mon plonger ses mains dans le sac et en sortir deux petites -mais généreuses- portions de lasagnes qui avaient tout du fait maison. “Oh…” elle souffla, étonnée et touchée à la fois, un sourire timide et pudique animant la commissure de ses lèvres roses. “Fallait pas, ça t’as sûrement coûté cher…” Pourtant, c’était bien elle qui lui avait dit de faire quelques folies pour ce dîner ; elle s’attendait à ce qu’il prenne des chips en plus d’un sandwich triangle, un soda, des sucreries. “Merci.” Il s’était souvenu, et cela ne comptait pas pour rien.
Sans attendre, Lee retira l’opercule de sa portion, s’empara des couverts en plastique fournis avec les plats -coucou Martin, promis ils ne seront pas jetés dans la nature. “Où est-ce que t’as bien pu dégoter des lasagnes dans le coin, hm ?” elle demanda tandis qu’elle fouillait ensuite dans les poches de son cardigan pour en sortir deux mignonnettes de vin, survivantes de leurs épreuves avec les anciens candidats. Ils avaient tout pour un dîner de rois. “A la nôtre. Bientôt la fin du voyage.”
Win : tout est délicieux, le vin est bon, tout va bien #lamourbrillesouslesetoiles So close : quelque chose cloche avec ce vin, normal, c’est du shampoing Fail : les mignonnettes se brisent au moindre contact, tant pis, l’eau c’est bien aussi.
|
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31471 POINTS : 450 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 16/12/2014 | (#)Mer 22 Juil - 20:20 | |
| Le membre ' Kelly Ward' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Jeu 23 Juil - 0:51 | |
| “Bien sûr que si, j’ai toujours besoin de ton cri strident pour m’alarmer si une bête sauvage approche.” Je lève les yeux au ciel, souriant quelque peu malgré tout. Je lui accorde tous les points sur cette remarque, je n'avais pas été des plus courageux face à ce serpent ou même aux poupées démoniaques. Non vraiment, je me débrouille bien mieux quand il s'agit de sauter dans le vide ou de se précipiter dans des courants rapides. Au moins, pas de bêtes bizarre, pas d'esprit mystique, juste... La mort en face ? Bon clairement, mon raisonnement n'a absolument rien de logique, mais on fait avec nos forces et nos faiblesses. "Je sens qu'on va me le rappeler souvent, ça." que je plaisante tout en observant notre camp de fortune. On va être bien ici, pas trop proche de la grande ville, pas trop dans un coin perdu non plus. Juste ce qu'il faut pour passer une dernière soirée agréable, repas y compris.
“Oh… Fallait pas, ça t'as sûrement coûté cher…” Je hausse les épaules, fait durer un peu le suspense alors qu'en réalité, j'ai tout simplement eu beaucoup de chance. "Merci." C'est si timide que cela ne lui ressemble presque pas, mais j'accueille ce simple mot avec beaucoup de reconnaissance. Ce n'est qu'un repas, mais je m'étais souvenu d'un détail et c'est l'important, dans le fond. Lorsqu'elle ouvre l'opercule, la bonne odeur du plat vint titiller mes narines. Je crois que l'on va se régaler. Je m'empresse d'attraper ma part alors Kelly sors les miniatures de vin que nous avait gracieusement refilé Jack Epstein. Bénis soit-il. “Où est-ce que t'as bien pu dégoter des lasagnes dans le coin, hm ?” Je ris un peu, mais ne peux m'empêcher de goûter une part de ma portion avant de répondre quoique ce soit. C'est a tomber et je compte bien profiter de chaque bouchée. Je prends le temps de mâcher avant de relever la tête vers Kelly. "La petite dame de la supérette faisait des plats à emporter. J'ai peut-être un peu fait mes yeux de chiens battus." Je hausse les épaules et bois une petite gorgée de vin. Parfait également. Décidément, on est bien lotit ce soir. "J'ai même pas parlé de l'émission, mais elle m'a fait un prix. Vu comme c'est bon, j'ai bien fait de ne pas refuser!"
On mange en silence, parfois je relève la tête pour observer le ciel étoilé. Avant que mon regard ne tombe à nouveau sur ma coéquipière. La fin du voyage et de notre collaboration s'annonce. Demain, tout va s'arrêter. "Qu'importe le résultat demain, si c'était à refaire je ferais exactement pareil." Même les mots de trop, les divergences d'opinions, les remarques blessantes. Je ne regrette rien, tout cela a été si enrichissant. "Je sais que tu voudras probablement jamais me revoir, mais ces 6 semaines resteront un souvenir incroyable." Tout simplement.
|
| | | | (#)Jeu 23 Juil - 1:35 | |
| Pas une seule fois au cours de l’aventure Kelly n’était passée à côté de l’occasion de fair remonter le superbe souvenir de leur réaction face au serpent dans le bush, ou les établis couverts de poupées vaudou chez cette étrange dame affectueusement surnommée Tuk-Tuk. C’étaient parmis les moments les plus marquants de leur périple, de ce qui, à n’en pas douter, aller également être retenus par les téléspectateurs. "Je sens qu'on va me le rappeler souvent, ça." notait Loan, pas vraiment dépité. C’était dans la boîte, ils ne pouvaient plus rien y faire, à part le prendre avec sourire et autodérision. “Internet n’oublie jamais.” lui rappelait Lee. Cela pouvait être la devise du world wide web.
Les yeux de la sommelière brillaient face à la perfection de leur petit dîner en tête à tête. Le vin était correct, quoi que l’association avec le plat était inexistante, mais surtout, les lasagnes étaient un régal. Un miracle de tomber dessus non loin de leur dernier camp de fortune. Les astres étaient alignés pour que cette soirée soit aussi mémorable que le reste de l’aventure. “C’est délicieux.” fit-elle entre deux bouchées de pâtes. Mais le silence religieux de sa dégustation l’avait déjà fait remarquer pour elle.
Loan reprit la parole, emprunt d’une nostalgie qui traduisait si bien l’état d’esprit de Kelly. "Qu'importe le résultat demain, si c'était à refaire je ferais exactement pareil.” Elle, elle songeait que si demain tout devait recommencer à nouveau, elle se cacherait sous une pierre pour qu’on ne la trouve pas. Elle n’aurait jamais la force de repartir pour six semaines sur les routes. En revanche, elle n’avait pas de regrets au compteur des kilomètres parcourus. Sauf peut-être un, qui avait légèrement terni la fin du voyage. "Je sais que tu voudras probablement jamais me revoir, mais ces 6 semaines resteront un souvenir incroyable." A la perspective que les au revoir avec Loan soient des adieux, le coeur de Kelly se serra si fort que cela en fut douloureux. Le retour à la réalité était effrayant, mais la fatalité de cette séparation était un crève coeur pour l’australienne. Son regard se baissa, se noya dans la sauce tomate de son plat. “Pourquoi je ne voudrais plus te revoir ?” elle souffla, tentant un trait d’humour et un maigre sourire, derniers remparts entre elle, ses questionnements, ses doutes, sa honte, et Loan. “Oh, ça. Cette broutille ? Voyons.” Elle haussait les épaules, jouait la comédie, elle qui maîtrisait cet art plus qu’elle ne voulait l’avouer. Ce n’était pas important. Cela n’avait jamais été important.
Mais elle ne pouvait pas insulter Loan un peu plus en feignant que sa crise et ses insultes n’étaient que des mots sur le sable. Elle ne pouvait pas faire comme si de rien n’était et croiser les doigts pour que la bonté de son binôme fasse le reste. Elle se pinçait les lèvres, le regard toujours fuyant. “Je… J’ai pas envie de perdre encore un ami à cause de ces… considérations.” Et si elle avait ouvert les yeux plus tôt, peut-être n’aurait-elle pas aussi irrémédiablement blessé sa relation avec Chad. Les ex-époux étaient dans une impasse tant que l’un n’admettait pas la gravité de ses mensonges, et l’autre, son rôle dans leur nécessité. “Je ne dis pas que j’approuve, elle précisa, parce qu’il était tout simplement impossible d’effacer de son esprit l’amalgame automatisé entre relations homosexuelles et irrépressibles nausées. Mais ce que ces deux dernières semaines m’ont montré, c’est que… Ca ne change pas qui tu es. Ni la manière dont on s’entend. Et j’adore tout ça.” Elle ne voulait pas le perdre. Kelly s’était sentie si libre durant ces quelques semaines, et elle y avait pris goût ; trop pour accepter que le retour à la civilisation aille de paire avec le musellement de ses pensées, de ce qu’elle pensait être juste, pour retourner dans le carcan des dogmes lui la rendaient prisonnière d’attentes inatteignables, d’un modèle de vie qui ne serait jamais le sien. "Si tu peux accepter comme je suis alors... je peux accepter comme tu es, et tu seras bienvenu à la maison pour goûter les cookies dont je t'ai bassiné."
|
| | | | (#)Jeu 23 Juil - 5:53 | |
| « Pourquoi je ne voudrais plus te revoir ? » Elle semble si innocente sa question. Elle cherche à gagner du temps Kelly, je ne lui en veux pas vraiment, il est pas évident le sujet que l’on cherche tant à aborder depuis des jours. Alors, je lui offre un petit sourire rassurant. « Oh, ça. Cette broutille ? Voyons. » Je hausse les épaules et me concentre à nouveau sur mon plat de lasagnes. Je ne la forcerais pas à venir sur ce terrain si elle ne sent pas à l’aise. J’ai compris, petit à petit, avec les indices qu’elle sème, que tout cela est bien plus fort qu’elle. Toute sa vie, on lui a rempli la tête avec des principes et des idées préconçues. C’est si difficile de réfléchir par soi-même après cela, de prendre un chemin différent, d’accepter que parfois on ne rentre pas tous dans le même moule. J’en suis venu à accepter le fait que Kelly et moi, on ne pourra jamais réellement se comprendre. Trop de choses nous séparent. Notre éducation, nos croyances et nos personnalités. S’il est simple de passer au-dessus de certains points, d’autres sont bien plus dur à franchir. Qui suis-je pour remettre en cause les croyances de toute une vie ? Je crois que je l’ai déjà assez perturbé comme cela. « Je… J’ai pas envie de perdre encore un ami à cause de ces… considérations. » Le mot est si bien choisi, si prudent. Elle marche sur des œufs Kelly et je la laisser tenter, parce que ce n’est pas en la brusquant qu’elle arrivera à exprimer ce qu’elle a sur le cœur. Je le sens, elle veut me dire quelque chose depuis des jours. C’est probablement le moment ou jamais. « Je ne dis pas que j’approuve, Mais ce que ces deux dernières semaines m’ont montré, c’est que… Ça ne change pas qui tu es. Ni la manière dont on s’entend. Et j’adore tout ça. » Je crois n’avoir jamais ressenti un soulagement aussi fort. C’est tout ce que je voulais entendre. Qu’importe ce, qui se passe désormais, je sais qu’elle a pu voir au-delà de ce qui la dérange chez moi. Je comprends que ma sexualité puisse lui poser un problème, mais ce n’est jamais quelque chose qui se mettra entre nous. On ne sera jamais que deux amis. « Si tu peux accepter comme je suis alors... je peux accepter comme tu es, et tu seras bienvenu à la maison pour goûter les cookies dont je t'ai bassiné. » Et je ne peux que lui sourire tendrement. Je craignais qu’elle ne soit pas capable de voir au-delà de l’homosexualité, qu’elle en oublie Loan, pour ne faire que de moi un homme qui aime les hommes. Ce soir, je comprends que Kelly vient de faire un bond de géant. J’inspire longuement, légèrement ému par les confidences de ma coéquipière. Je regarde le ciel et ses étoiles avant de plonger mon regard dans le sien. « Je ne dis pas que j’adhère à tes croyances, mais je les comprends. » que j’avoue dans un murmure. « Ou tout du moins, j’accepte de les entendre et ne pas te juger pour cela. » Aussi dur cela soit-il. Autant l’écho de ses paroles continuent à me piquer le cœur parfois. « Le sexe de la personne avec qui je suis en couple, ne devrait en rien changer ce qu’on a créé durant cette aventure. » Et je le pense sincèrement même si ce ne sera jamais simple, même si elle n’abandonnera jamais vraiment ses croyances. Un jour, je lui montrerais que je suis comme elle, tout simplement, et que l’amour ne se commande pas. C’est Clément que j’aime, pas pour son genre, mais bel et bien pour la personne qu’il est. « Je te pardonne Kelly. » |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31471 POINTS : 450 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 16/12/2014 | (#)Jeu 23 Juil - 5:53 | |
| Le membre ' Loan Severide' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Jeu 23 Juil - 22:57 | |
| Les convictions qu’elle pensait avoir au sujet de l’homosexualité, la manière dont elle se sentait vis-à-vis de ce phénomène, Kelly avait pu les entendre dans la bouche de deux autres personnes au moins durant leur périple ; leur hôte Gringeux à Glenmorgan, vociférant les pires insultes, et Clitorine, la scout dans le bus. Et à chaque fois, la réaction de la brune avait été la même ; le choc, l’incompréhension. Au début, parce qu’elle ne savait pas pour Loan. Puis, parce qu’elle savait, et qu’elle ne comprenait pas comment une enfant pouvait avoir ce qu’il fallait pour se faire un avis sur la question. Jamais n’avait-elle fait le parallèle entre eux, et elle-même. Jamais n’avait-elle réalisé qu’elle était comme eux. Pourtant ses propres paroles au bord de la piscine de l’hôtel résonnaient encore, ses mots glaçants et haineux, cruels. Il n’était pas nécessaire d’atteindre ces extrêmes. Ce n’était pas à elle de juger ce qu’elle n’accepterait pas que l’on juge chez elle. Tout le processus en marche dans sa tête était pénible, mais la remise en question n’était jamais indolore. Kelly ne pouvait pas savoir si, un jour, elle parviendrait à voir deux hommes ou deux femmes en train de se tenir la main dans la rue ou s’embrasser devant elle sans serrer les dents et réprimer un sentiment de dégoût. Peut-être ne le pourrait-elle jamais. Mais elle se sentait désormais capable de voir au-delà, d’essayer d’en faire abstraction pour d’intéresser à la personne, l’humain sous le label. Ce qu’elle espérait, c’était que Loan sache en faire autant, qu’il ne s’arrête pas à l’étendard religieux flottant derrière elle. « Je ne dis pas que j’adhère à tes croyances, mais je les comprends. Ou tout du moins, j’accepte de les entendre et ne pas te juger pour cela. » Lee esquissa un sourire, un peu triste. “Tu sais… je ne suis même plus sûre que ce soit encore vraiment mes croyances.” C’étaient des choses qu’elle avait appliquées sans réfléchir. Elle n’avait jamais demandé pourquoi, comment, elle avait suivi, tout simplement. Elle n’avait jamais vraiment eu le choix. « Le sexe de la personne avec qui je suis en couple, ne devrait en rien changer ce qu’on a créé durant cette aventure. » Elle acquiesça. « Je te pardonne Kelly. - Merci. »
Le silence qui s’en suivit était à la fois étrange et nécessaire. La sommelière reprit une bouchée de lasagnes et sentit que le plat lui réchauffait le coeur -en plus de littéralement faire barrière contre le froid de la nuit. Une gorgée de vin, et son sourire revenait doucement. Le feu avait bien pris. “C’était quoi ce projet que tu avais, si on gagne l’argent ?” demanda-t-elle finalement. Lorsqu’ils étaient à l’arrière du transport de palettes avec Liam et Kane, Loan avait mentionné une utilisation des gains à des fins professionnels, et depuis Kelly s’interrogeait sans oser poser la question à haute voix de peur de faire preuve d’indiscrétion. Désormais, c’était le moment ou jamais.
|
| | | | (#)Sam 25 Juil - 4:23 | |
| À de nombreuses reprises, Kelly a été blessante dans ses paroles. La première fois, au bord de cette piscine, dans un hôtel du bout du monde, m'a profondément marqué. Je n'ai pas encore oublié le regard de dédain qu'elle a jeté sur moi ce soir-là. Je lui inspirais toute la haine et le dégoût du monde. Je n'étais devenu qu'un moins que rien, elle avait tant cherché à me le faire comprendre. J'ai voulu me noyer dans la piscine, disparaître de la surface de la terre. Je ne m'étais pas senti aussi sale, aussi mal dans ma peau depuis bien longtemps. Elle avait visé en plein cœur, arrachant le tout sans anesthésie. Il m’a fallu tout un week-end pour me remettre en tête que je n’ai pas à avoir honte de qui je suis et que les propos de Kelly étaient tout ce qu’il y a de plus déplacé et irrespectueux. Pourtant, j’ai eu le temps de penser à tout cela. Je l’ai ruminé longuement, durant les nuits sans sommeil, la course de chameaux et ce dernier week-end en compagnie de Clément. Et il y a eu l’épisode du bus… Si je le pensais déjà, cet événement a fini de me convaincre. Kelly n’a jamais appris à penser autrement que ce que l’on lui avait inculqué enfant. Elle avait été une petite Clitorine, a qui on a martelé pendant des années que l’homosexualité était péchée, que c’était anormal, que cela ne devait pas exister. Elle ne c’est pas construit un opinion propre sur la question, on lui a servi pré mâché, tout juste bon à réchauffer. C’était sa doctrine, je me devais de faire avec tant. Personne n’est parfait dans ce monde, Kelly ne déroge pas à la règle. « Tu sais… je ne suis même plus sûre que ce soient encore vraiment mes croyances. » Je hoche doucement la tête et murmure un simple : « Je sais. » Parce que je l’ai compris, petit à petit, en la regardant évoluer. Rien n’est simple, on ne se défait pas d’une habitude aussi ancrée du jour au lendemain. Il y a encore du chemin à faire, des épreuves à traverser, mais je reste persuadé que Kelly en sortira grandie, capable de penser par elle-même, de se faire son opinion propre. En attendant, cela n’empêche en rien de vivre pleinement notre expérience et de conserver un lien amical. Alors, je lui pardonne. Tout simplement. Et déjà, je me sens un peu mieux. Et déjà l’air entre nous prends une charge bien plus positive. « Merci. » Un sourire et ma main qui vient lentement se poser sur son genou. On reprend à zéro. On n’oublie pas, mais on avance.
L’air se fait plus frais, le silence est d’or, mais jamais pesant. Chacun savoure le moment, cette promesse d’un renouveau pour la dernière ligne droite. Demain, il ne restera que quelques kilomètres. Demain soir, l’aventure s’achève. L’idée me laisse un drôle de goût amer que je préfère essuyer d’un revers de manche alors que je mange comme un enfant. « C’était quoi ce projet que tu avais, si on gagne l’argent ? » Retour sur les conversations des premières semaines, lorsque nous avions évoqué nos projets. Le mien n’a pas tant changé, mais il sera sans aucun doute bien plus réfléchi que ce que je pensais. « Je rêve de monter ma propre école de danse. » Ce lieu que j’ai déjà imaginé mille fois, qui possède mille et un plan dans un coin de ma tête. Cet espace qui offrirait toutes les libertés. « Ou tout du moins un lieu ou les jeunes, et les moins jeunes, pourraient se réunir pour leur passion. La danse, le théâtre. » L’expression de soi toutes ses formes. Le rêve d’une vie, après tout. « Tu avais parlé d’un projet toi aussi, non ? » Des projets, on semblait en avoir plein la tête lors de la première semaine. Tout cela semble si loin désormais. La vie était comme suspendue et le retour à la réalité m’effraye bien plus que ce que je n’aurais jamais pu imaginer. « Le retour à la normale va être bizarre, je crois. » |
| | | | (#)Sam 25 Juil - 6:43 | |
| Il lui semblait que parler projets, concret, retour à la normale, était un bon moyen de désacraliser la fin de l'aventure et se faire doucement à l'idée qu'ils finiraient par rentrer à Brisbane. Dans un monde idéal, ils gagnaient l'émission. Kelly ne savait pas elle-même si elle y croyait ou pas -elle se surprenait à le vouloir si fort, parfois, oui. Elle l'avait mentionné dès le départ, elle n'avait jamais visé la finale, elle n'était pas venue pour l'argent. Et au point qu'ils avaient atteint ce soir, la brune en était un peu plus persuadée ; tous les candidats étaient repartis plus riche qu'avec un simple salaire. « Je rêve de monter ma propre école de danse. » lui confia Loan, le fameux projet dans lequel il comptait mettre la somme finale s'ils parvenaient à décrocher le fameux chèque. "Pourquoi je ne suis pas étonnée ?" C'était tout à son image, après tout, lui le passionné de danse et de partage. "C'est un beau projet." elle ajouta, bien que sa validation ne comptait pas. Pédagogue et doux comme il l'avait été avec elle durant les moments difficiles de l'aventure, Lee n'avait aucun mal à l'imaginer en professeur auprès des petits et des grands. Il paraissait même taillé pour le job. « Tu avais parlé d’un projet toi aussi, non ? » il renvoya à son tour, puisqu'elle non plus n'avait pas donné de détails sur ses éventuelles ambitions. "C'est plutôt une ébauche." fit-elle timidement en haussant les épaules. Elle n'y avait pas assez réfléchi, d'après elle. L'idée n'était pas mûre, à peine viable. Mais c'était le seul rêve, le seul objectif qui lui était spontanément venu à l'esprit depuis… toujours ? "Je pensais ouvrir une cave à vin." Travailler pour d'autres, Kelly estimait en voir fait le tour. Ses services auprès de particuliers étaient parfois une source de frustration. Elle voulait guider les clients, et non répondre à une demande, à un besoin. Elle voulait transmettre, prendre par la main, être plus qu'un catalogue sur pattes. "J'aimerais aussi investir dans un bout de vignoble un jour, juste de quoi en sortir quelques bouteilles par an." Oh, ça. C'était irréalisable, d'après elle. L'investissement était énorme, trop grand pour elle seule. Mais elle aimait rêver de sa propre cuvée, d'un vin qu'elle aurait façonné à son image, de la robe au goût en passant par la senteur. Un mélange de cépages de sa création, quelque chose d'assez personnel pour que quiconque le boive puisse instantanément se dire qu'il s'agissait du vin de Kelly Ward. « Le retour à la normale va être bizarre, je crois. » soufflait Loan. "Tu as trop pris goût aux caméras ?" elle taquinait en retour. Néanmoins, elle savait parfaitement que c'était la routine qui allait être leur nouvelle épreuve, retrouver leur place dans la société, s'y fondre à nouveau.
- Spoiler:
Win : il leur reste des baies de Martin en dessert So close : les moustiques sont de la partie et de plus en plus nombreux Fail : une braise s'envole vers la tente et brûle un bout de toile
|
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31471 POINTS : 450 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 16/12/2014 | (#)Sam 25 Juil - 6:43 | |
| Le membre ' Kelly Ward' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Dim 26 Juil - 5:01 | |
| Parler du retour à la normale me paraît surréaliste alors que nous sommes là, à camper au milieu de nulle part. Pourtant, il va bel et bien falloir reprendre le cours de nos vies laisser en suspend depuis six semaines. Et si aucun de nous, ne c’était inscrit pour la perspective de remporter le chèque promis par la victoire, il nous est désormais un peu plus autorisé d’y rêver contrairement. Cette école, j’y pense depuis longtemps. Le projet est devenu bien plus concret lorsque je l’ai évoqué avec Clément. J’ose espérer que l’on pourra le concrétiser un jour et cet argent pourrait être un véritable tremplin. « Pourquoi je ne suis pas étonnée ? » Je hausse les épaules en souriant. « Insinuerais-tu que je sois trop prévisible ? » que je taquine un peu. « C'est un beau projet. » Je la remercie dans un regard et lui retourne la question, je me souviens qu’elle avait évoqué quelque chose. Dans le domaine professionnel, je crois. « Je pensais ouvrir une cave à vin. » Je n’en suis guère étonné. Elle m’en a souvent parlé au fil des semaines, de son métier, de sa passion. « Je serais l’un de tes premiers clients. » que j’assure confiant tant la conversation, un brin plus tôt m’a permis d’affirmer que nous nous reverrons à Brisbane. « Ou je t’enverrai mon père. Il adore les dégustations, il est même dans un groupe. » Ensemble, ils parcourent les vignobles des alentours et ils me font toujours rire avec leurs histoires rocambolesques de dégustation, de vin à la robe pas assez colorée ou au goût bien trop vinaigré. « J'aimerais aussi investir dans un bout de vignoble un jour, juste de quoi en sortir quelques bouteilles par an. » Oh. Cela sonne comme le rêve d’une vie, celui que l’on aimerait accomplir plus que tout. « J’espère que tu pourras entreprendre tout cela. » Je n’ai jamais été plus sincère. Elle mérite de pouvoir vivre pleinement de sa passion.
Un nouveau silence alors que l’on gratte la dernière miette de nos plats, ne laissant filer aucun morceau de ce délicieux repas. Au moins, on aura abandonné les sandwichs triangle plus fade que le carton, pour notre ultime soirée. Cela sonne si bizarre, de réaliser petit à petit, que la fin approche. « Tu as trop pris goût aux caméras ? » Je pouffe de rire en levant les yeux au ciel. « C’est bien la seule chose qui ne me manquera pas. » Et mon regard se lève sur Parker, qui n’a jamais eu le droit de nous quitter. « Sans vouloir t’offenser Parker. » Je crois que cela a déjà été fait lorsque nous l’avions lâchement abandonné. Il est resté un team mate tout ce qu’il y a de plus agréable tout au long de l’aventure. Peut-être que sa présence finira par me manquer, finalement. « Je camperai dans mon jardin si ça me manque trop. » dis-je en riant un peu.
On ne profitera pas bien plus longtemps de notre moment de communion autour du feu. Soudainement, nous voilà envahis par quelques moustiques. J’agite les mains pour qu’ils nous laissent tranquilles, mais pas moyens. Trop rapidement ceux déjà présent rameute toute une nuée de pote. « Okay, on se replie dans la tente. » On range rapidement nos affaires avant d’aller se mettre à l’abri sous notre abri de fortune. Kelly a tout organisé et c’est avec soulagement que je m’allonge sur le petit matelas fin. Le silence perdure alors que je fixe la toile tendue au-dessus de nos têtes. « Promis on se reverra après tout ça ? » que je demande en lui tendant mon petit doigt. « Pinky promise ? » |
| | | | (#)Dim 26 Juil - 5:43 | |
| Kelly n’avait encore mentionné ses projets à personne. Le chemin se faisait doucement dans sa tête, mais elle ne pensait pas avoir la carrure d’une entrepreneuse. Du moins, jusqu’à cette émission et tout ce qu’elle avait été en mesure de se prouver à elle-même. Entreprendre, c’était une aventure. Et quelque chose lui disait qu’elle allait rapidement être en manque de cette sensation, d’aventure, une fois de retour à Brisbane. « Je serais l’un de tes premiers clients. » lui assurait Loan. Lui ou son père, cela convenait de manière équivalente à la sommelière ; elle était touchée dans un cas comme dans l’autre. Elle avait même en tête le fait vin blanc pétillant italien qui ne pouvait que plaire à son partenaire. Quelque chose de joyeux, festif et sucré, comme lui. En extension de la cave, en projet ultime, peut-être le but d’une vie, Lee évoquait sa propre cuvée. Elle pensait que Loan en rirait, mais il se montrait encourageant. « J’espère que tu pourras entreprendre tout cela. » fit-il. “Moi aussi.” Son rêve, c’était son jardin secret qu’elle cultivait en silence. En cela, Loan était privilégié d’avoir accès à ce qui se tramait au fond de sa tête. En fort peu de temps, le brun avait appris à la connaître et la comprendre mieux que beaucoup de connaissances de longue date. Et elle avait évolué à son contact. Avait-elle, elle aussi, laissé une empreinte sur lui ?
« C’est bien la seule chose qui ne me manquera pas. » confiait Loan à propos de la vie sous l’oeil des caméras. Le manque d’intimité, faire attention à son langage, gérer les transports à trois ; la présence de Parker n’avait pas été de tout repos, même s’il savait se faire oublier -et l’avait été. “Moi non plus.” Il était des choses qu’elle allait dites qu’elle regrettait et qui allaient être servies à tout le pays. Heureusement pour elle, sa dispute avec son partenaire n’était pas sur vidéo, mais sa confession à propos de sa stérilité, par exemple, oui. Quant aux séquences où ils se ridiculisaient, leurs cris de panique, ses prières, leurs bains de boue… C’était le jeu, et à la fin, elle en riait de bon coeur. « Je camperai dans mon jardin si ça me manque trop. » Lee eut comme une illumination. “Ca c’est une idée ! Je vais investir dans une tente.” Kelly Ward allait acheter une tente. Le monde n’était pas prêt.
Lorsque les moustiques s’invitèrent en masse dans leur campement, le glas de leur dîner avait sonné. Rapidement, ils se retranchaient à l’intérieur, fermaient la toile et s’emmitouflaient dans les duvets. Cela faisait aussi partie des aspects de la vie d’aventurier qui n’allait pas lui manquer. Le feu crépitait encore dehors, la danse des flammes se projetait sur la tente et leur prodiguait une lumière tamisée, dorée. « Promis on se reverra après tout ça ? Pinky promise ? » Lee tourna la tête en direction de Loan. Face à son petit doigt tendu vers elle, la brune lâcha un petit rire attendri. Il lui semblait avoir neuf ans à nouveau, lorsqu’elle dégaina son auriculaire à son tour et le croisa avec celui de son binôme. “Promis.” souffla-t-elle.
|
| | | | | | | | (roa) kelloan #9 + when you wish upon a star |
|
| |