2 weeks ago. « Putain Newman ! » J’étais en colère. Terriblement en rogne. Adam se serait retrouvé devant moi, je l’aurai secoué dans tous les sens pour lui demander des explications. Les passants me regardaient, m’entendant râler à voix haute. Je marchais dans le hall de la gare de Central. Je m’apprêtais à rentrer chez moi mais le fait de ne plus avoir de nouvelles depuis plus d’une semaine d’Adam m’inquiétait. Cela ne lui ressemblait pas de rester silencieux comme ça. Il ne répondait à aucun de mes textos, aucun de mes appels. Je marchais vers la sortie, prenant l’escalator menant vers la sortie… Mais je rebroussais alors chemin, reprenant l’escalator qui remontait pour repartir vers les quais. Le prochain train en direction de Logan City arrivait dans cinq minutes. Le train arrivait, je montais et m’installais. Une bonne quarantaine de minutes de trajet m’attendait. Arrivant à Kingston Station, j’empruntais le bus numéro 552 qui m’arrête à dix minutes de marche de la maison d’Adam. Preuve que je tenais vraiment à lui je venais de faire presqu’une heure de trajet pour savoir ce qui se tramait, puisqu’il ne répondait plus à mes appels et textos. Il avait intérêt à avoir une excellente raison face à ça ! Je marchais donc d’un pas décidé. Les environs étaient calmes. Il arrivait parfois qu’en arrivant à cette heure-ci, Aaron soit entrain de jouer dans le jardin, après l’école. La voiture d’Adam était pourtant devant. Peut être qu’Aaron se trouvait chez sa tante, Tamaryn… Bref, je tapais fortement à la porte. Pas de réponse. Je tapais à nouveau : toujours rien « Newman je sais que tu es là, viens ouvrir ou je … » j’activais la poignée, celle-ci s’ouvrit. La porte n’était pas fermée à clé. Je rentrais alors. J’arrivais dans le salon et celui-ci était un peu sans dessus dessous… Je commençais à m’inquiéter sérieusement, me demandant si quelque chose de grave n’était pas arrivé. Adam n’était pas là… Je me retournais alors en entendant un bruit « Putain Newman tu m’as foutu une de ces frousses ! ». Il se tenait devant moi, un visage totalement inexpressif, les cheveux ébouriffés. « Tu peux m’expliquer ce qui se passe ? POURQUOI tu ne réponds pas lorsque je t’appelle ? Tu ne te dis pas quand m’ignorant tu me fais faire un sang d’encre ? T’en a rien à foutre en fait c’est ça ? » J’y allais fort mais j’étais vraiment en colère contre lui. Adam me connaissait suffisamment pour que cela ne l’étonne pas. Je m’agitais tout en parlant, me dirigeant vers sa table basse. J’attrapais un carton de pizza sur la table, le faisant retomber aussitôt : « Tu m’expliques ce qui se passe ici ?! ».
Fin de journée, j’empruntais l’ascenseur quand mon téléphone sonnait. Je le cherchais frénétiquement dans mon sac, toujours en bazar. Le trouvant au fin fond de celui-ci, je lisais le texto que je venais de recevoir. C’était Adam « Salut Mia…Ecoute… j’ai besoin de toi. C’est compliqué de t’expliquer ça par message. Est-ce que tu peux venir s’il te plait. Bisous ». Il était rare que mon meilleur ami m’envoie des textos de la sorte. Surtout que là, il m’appelait clairement à l’aide mais ne m’expliquait pas les raisons, ne serait-ce que brièvement. Je lui répondais alors rapidement en lui promettant d’être là au plus vite. Je lui demandais cependant si ce n’était rien de grave, chose à laquelle il me répondit que ça allait mais qu’il fallait qu’il me parle de vive voix. Je sortais alors de l’ascenseur au niveau du parking souterrain et retrouvait rapidement ma voiture. Je ressortais sur Edward Street, puis pris la direction de Logan City. C’était l’heure de pointe et je traversais de nombreuses zones embouteillées. J’en profitais, à l’arrêt, pour envoyer un texto à Knox, lui indiquant qu’on ne se croiserait certainement pas avant qu’il ne parte travailler au club ce soir. Il rechigna comme à son habitude en apprenant que je me rendais, encore, chez Adam, car « monsieur était en détresse ». Cette jalousie et ce jeu entre eux de chat et la souris me tapait sur le système. J’avais beau essayé d’apaiser les choses, rien n’y faisait. Bref, je me concentrais sur ma conduite jusqu’à arriver jusqu’à la maison d’Adam, une demi-heure plus tard, au lieu des vingt minutes habituelles.
J’attrapais mon sac et descendit de la voiture. Je parcourais l’allée, me rappelant la dernière fois où j’étais venue chez Adam, où un calme plat y régner. Tout le long du trajet, je m’étais inquiété une nouvelle fois pour mon meilleur ami. Même s’il m’avait dit que ça allait, le fait qu’il avait besoin de me voir rapidement ne me rassurait pas. Est-ce qu’il s’était encore passé quelque chose avec Dylane ? Est-ce que c’était quelque chose de grave ? Je n’en savais rien et je pressais le pas dans l’allée qui menait à la porte d’entrée. Je toquais doucement, pressant sur la poignée de la porte. Celle-ci s’ouvrit. J’entrais « Adam ? Je suis là ». J’entrais dans le salon où il se trouvait. Il s’approchait de moi pour me saluer, je le serrais doucement contre moi en passant mon bras autour de son cou « Désolé, ça a pris plus de temps que prévu, mais qui dit heure de pointe dit embouteillage ». Desserrant mon étreinte, je déposais alors mon sac sur le canapé. Le salon était cette fois bien rangé. « Bon, dis-moi, qu’est-ce qui se passe ? Je me suis posais mille questions durant tout le trajet, ton message ne m’a vraiment pas rassurée ». J’entendis alors un petit bruit de porte. Je tournais la tête et vu alors Aaron dans l’entrebâillement de la porte de sa chambre. Je souriais alors, me dirigeant vers lui, les bras grands ouverts : « Coucou mon chéri, tu ne viens pas faire un gros câlin à Tata Mia ». Alors que je m’approchais davantage, le petit blondinet referma la porte en la claquant. Je m’arrêtais alors, me retournant vers Adam avec un air d’incompréhension : « Qu’est-ce qui lui prend ? ». Cela ne ressemblait pas du tout à Aaron. La seule fois où il avait réagi de la sorte avec moi était lors du décès de sa mère. Je m’imaginais alors le pire, attendant plus d’explications de la part d’Adam.
2 weeks ago. L'amour est un sentiment à double tranchant. Il peut vous rendre heureux mais aussi vous faire souffrir atrocement. Adam découvre pour la première fois le côté obscure de la chose. Jusqu'a maintenant il ignorait cette souffrance. Avec Chloé tout à toujours était très positif. Ils étaient très complice. Il n'a jamais était question de ce séparer. Elle aimait son homme plus que tout au monde. Le jour où il la demander en mariage elle ne cessait de dire qu'aucune femme pouvait connaitre autant de bonheur et d'amour avec une même personne. Adam trouvait ça un peu exagérer mais il n'en pensait pas moins vis à vis d'elle. Aujourd'hui ce n'est pas la même chanson. Non du tout. Autant les débuts étaient parfait avec Dylane. Autant là ... tout c'est casser la gueule en un rien de temps. Cette soirée d'anniversaire devait être un moment agréable. Sauf que l'alcool c'est joint à la fête. Adam a eu la langue trop pendue. Des choses ont été dite. Des choses qui auraient du rester sous silence. Aaron est la première victime. Il a suffit d'un dessin d'enfant pour tout faire capoter. " Tu devrais partir ..." "J'ai besoin de temps ... " Ces phrases tournent en boucle dans sa tête comme un vieux trente-trois tours. Chaque syllabe prononcé à l'effet d'un coup de poignard en plein coeur. La plaie est béante, à vif. Adam est allongé sur son canapé. Il broie du noir. Il a l'impression que Dylane lui file entre les doigts. Même si à proprement parlé elle n'a pas dit que tout était fini. Le brun ne peut s'empêcher de penser au pire. Il sait pertinent qu'elle n'est pas stable. Dieu sait ce que donnera l'avenir. Seul le temps répondra à ses questions ... Adam ne peut s'imaginer que ça ne fonctionnera pas. La brune a une place trop importante dans sa vie et celle de son fils. Mais Bradford est comme une luciole. Si vous vous entêter à l'enfermer elle s'éteint ... Ça fait une semaine qu'il est là .... en mode loque. L'appétit n'est plus. Quelques pizza viennent combler le peu d'appétit qu'il a. Il passe ses nuits sur son canapé. Son portable n'est jamais loin. Il est l'affût de la moindre notifications. Mais aucuns messages de Dylane ... Pas un appel... pas un signe de vie. Il ne vient même plus à la caserne. Son médecin lui prescrit des calmants. Newman est complètement shooté. D'autant plus qu'il a la super idée de les prendre avec un verre de whisky. Le brun fait triste à voir ... « Newman je sais que tu es là, viens ouvrir ou je … » La voix de Mia ce fait entendre de l'autre côté de la porte ... Adam n'est pas d'humeur. Il soupire et reste affalé dans son canapé. Mais en entendant les coups sur la porte il se décide à se lever pour lui ouvrir. La porte n'étant pas verrouiller, Mia est entré. Ils manquent de ce percuter. « Putain Newman tu m’as foutu une de ces frousses ! » Le brun se passe une main dans les cheveux. Il est crevé. Ça fait trois nuit qu'il n'arrive pas à fermer l'oeil. < Désolé ... > D'un pas lasse il tourne les talons et se dirige vers son refuge qui n'est autre que son sofa. « Tu peux m’expliquer ce qui se passe ? POURQUOI tu ne réponds pas lorsque je t’appelle ? Tu ne te dis pas quand m’ignorant tu me fais faire un sang d’encre ? T’en a rien à foutre en fait c’est ça ? » Son corps tombe lourdement dans le canapé. Sa tête vient basculer en arrière en poussant un soupire. < Mais nonnnn. J'étais pas d'humeur à parler c'est tout ... > Il était d'humeur à rien ...« Tu m’expliques ce qui se passe ici ?! ». Par quoi commencer ... Il ferme les yeux et commence les explications. < C'est Dylane ... Elle m'a demander de lui laisser du temps. Mais j'ai plus de nouvelles depuis deux semaines, ça pue .. >
La vie d'Adam vient de tourner à cent quatre vingt degrés. C'est comme si vous étiez en voiture et vous tiriez le frein à main. La voiture fait un volte face pour faire demi tour. Newman à l'impression d'avoir rater un épisode de sa vie. Il fait un volte face sur son passé. L'accouchement. Ce bébé qui pousse ses premiers cris dans ses bras. Il était à mille lieues de penser que le nouveau née dans la pièce d'à côté était aussi son fils ... Noah a passé les cinq première années de sa vie en étant privé de ses véritables parents. Il ne connaitra jamais sa vrai mère. Tout ça à cause de la bêtise humaine. Une négligence impardonnable de la part de cette sage femme. Si cet accident de la route n'avait pas eu lieu, Adam n'aurait surement jamais connu son deuxième enfant. Ce qui les réunit véritablement c'est leur groupe sanguin qui est AB-. Le plus rare. Suite à des recherches, le personnel médical était remonté jusqu'au père. Les échanges avec Noah sont encore palpable. Le gamin est distant avec cet homme qui prétend être son papa. C'est perturbant pour lui d'apprendre qu'il est le seul survivant de cet accident et de découvrir que sa vie n'est que mensonge. Noah est confié à Adam le temps que l'administration décide ce qu'il en est pour lui. Le brun a bien l'intention de l'élever comme il aurait du le faire pendant cinq ans. Deux jours qu'il est à la maison avec le deuxième des jumeaux. La cohabitation ce fait plus ou moins bien. Noah passe le plus clair de son temps dans sa chambre. Sa peluche ne le quitte plus. Il lui arrive souvent de pleurer ses parents enfouit sous sa couverture. Bien que le lien qu'il avait avec eux n'était pas si fusionnel que ça. En effet. La plupart du temps Noah a été élevé par la bonne à tout faire... Trop occupé à faire fructifier leur argent pour s'occuper de leur fils. Le blondinet est perdu ... son seul repère devient Adam. Cette maison, cette ville... il se sent loin de ses racines. Pourtant il n'a jamais était aussi prés. Adam est assit, face à la table de la salle à manger. Le nez dans la paperasse. Des papiers, encore des papiers. On lui demande de prouver qu'il est bien le père de cet enfant. Newman a envie de tout envoyer valser. L'erreur ne vient pas de lui et pourtant on lui demande la réparer. C'est n'importe quoi ... Il laisse sa tête glisser entre ses mains. Les coudes ancré dans la table, il se retient de ne pas craquer. Son regard se porte sur son téléphone qui est posé juste là. La première personne qui lui vient en tête est Mia. Dylane étant déjà bien occupé par le deuxième. Il a besoin de ce confier. Elle doit être mise au courant de la situation. La blonde a toujours fait partie intégrante dans sa vie. Dans son élan il lui envoi un texto pour lui demande de venir. Mia lui répond par la positive. Adam n'en attendait pas moins d'elle. Une petite heure à peine pour qu'elle arrive. « Adam ? Je suis là » Le son de sa voix lui redonne le sourire. Aussitôt il s'avance à son niveau et lui offre son étreinte. Mia enroule ses bras à son cou pour un câlin. Entre eux ça a toujours était ainsi. Les gestes ce joignent aux mots sans qu'il n'y ai ambiguïté. < Merci d'être venue ma belle > Adam profite de cette proximité pour souffler un peu. Ça fait bien fou de ce sentir soutenu. « Désolé, ça a pris plus de temps que prévu, mais qui dit heure de pointe dit embouteillage » Mia a toujours fait au mieux pour lui. Jamais il n'en s'en plaindra. < T'inquiète pas pour ça. Le principal c'est que tu sois là >Elle fait un pas en arrière en laissant ses bras retomber. Leur regards se croisent. Adam lui offre un sourire par politesse mais le coeur n'y ai pas. Il se pose beaucoup trop de questions à l'heure qu'il est. < Bon, dis-moi, qu’est-ce qui se passe ? Je me suis posais mille questions durant tout le trajet, ton message ne m’a vraiment pas rassurée » Il passe sa main dans sa nuque en ne sachant pas par quoi commencer. Même lui il est un peu décontenancer par tout cela. Il a l'impression qu'un trente-huit tonnes lui est passé dessus. Alors qu'il s'apprête à lui donner des explications. La bouche entrouverte. Il est coupé par Noah qui entrouve la porte de sa chambre. Surement interpellé par la voix féminine de Mia. < Atten... > Mais son amie est déjà parti pour aller le saluer en pensant qu'il s'agit d'Aaron. Aveugler par la ressemblance de son frère, Mia n'y voit que du feu. « Coucou mon chéri, tu ne viens pas faire un gros câlin à Tata Mia » Le blondinet prend peur de la voir s'approcher de la sorte. Aussitôt il referme la porte pour faire barrage. L'oreille collé à la porte, Noah écoute ce qui ce dit de l'autre côté. « Qu’est-ce qui lui prend ? ». Adam se pince les lèvres. Il comprend le malaise. < Ce n'est pas Aaron ...>Il s'avance doucement vers la porte sachant pertinemment que son fils est encore derrière. Sa main vient se poser à plat sur le bois. Les yeux face à ce rempart, Adam s'adresse à lui d'une petite voix. < Noah n'est pas peur. C'est une amie. Ouvre moi s'il te plait. > Son éducation lui dicte d'écouter Adam sans rechigner. Timidement il ouvre la porte. Le brun s'agenouille pour être à sa hauteur. Son fils s'approche pour sortir à découvert. Il lève les yeux sur Mia tout en attrapant la main du brun. Adam se retourne vers son amie pour croiser son regard. < Mia...je te présente Noah. Le frère d'Aaron. > Ayant reçu une éducation stricte le blondinet s'avance pour venir lui tendre la main et la saluer poliment. < Bonjour Mia >. Il retourne bien vite vers Adam en croisant ses mains dans son dos timidement. Le brun invite tout le monde à venir se poser dans le salon. Noah s'assoit sur le canapé tout en regardant de temps à autre la jeune femme. Adam part dans la cuisine pour aller chercher des boissons. Un jus de fruit pour son fils < Merci Adam > Pas question de l'appeler papa pour le moment. Ce mot n'a pas de sens pour lui. Pas dans l'immédiat en tout cas. Ça surprend toujours le brun de l'entendre l'appeler ainsi mais il respecte totalement. Deux cafés pour les adultes. Adam prend place à côté de Noah. Le gamin se retrouve ainsi assit entre-deux. Newman reprend ses explications après avoir bu une gorgée de son café. < L'hôpital de Sydney m'a appelé pour me dire que mon fils était entre la vie et la mort suite à un accident de voiture. J'ai pas compris car Aaron était avec moi à ce moment là. Ils l'ont héliporté jusqu'a Brisbane. Quand je l'ai vu allonger sur ce brancard j'ai compris ... > La ressemblance était tellement frappante qu'il ne pouvait le nier. < Lorsque Chloé a subit sa césarienne, la sage femme c'est emparer de Noah pour combler un enfant mort née dans la chambre d'à côté... On ne savait pas que c'était des jumeaux ... Ils sont remonté jusqu'a moi grâce à notre groupe sanguin. > Il craque. Son visage vient s'enfouir dans ses mains pour libérer ses larmes. < On m'a privé de mon fils cinq ans ... aujourd'hui me demande de prouver que je suis bien son père si je veux avoir une chance de l'élever ! PUTAIN tu peux pas savoir comment j'ai la rage. Je m'en remettrais pas si on me priver de lui une seconde fois. > Adam relève son visage meurtrit. Noah pose sa main sur la sienne en levant les yeux sur lui. Le voir si triste lui fait de la peine. Son père vient lui caresser la joue avec le dos de sa main tout en le regardant tendrement. < Je me battrais pour toi bonhomme. Si tu savais comme je t'aime > Pour lui c'était une évidence. Pour Noah par contre c'est trop tôt pour le dire. Il a besoin de tout assimiler. Et ça commence par le deuil de cette famille qui n'était pas la sienne. Il lui faudra du temps pour s'ouvrir de nouveau. Le petit blond se penche sur la table basse pour attraper un mouchoir dans la boite posé juste devant eux. < Ne pleure pas > Adam prend le mouchoir pour éponger sa tristesse en lui offrant un sourire. Noah était si différent de son frère. Et pourtant si ressemblant extérieurement...
2 weeks ago. « Désolé ». Adam et moi avions manqué de nous percuter alors que j’entrais comme une furie dans sa maison. Une semaine sans nouvelles de sa part, alors que nous nous étions rencontrés au parc où nous avions passé un moment inoubliable. Il m’avait promis qu’il me harcèlerait par texto pour me tenir davantage informer de sa vie. C’était que des paroles en l’air et là j’étais vraiment en colère contre lui. Le regardant de haut en bas, je le voyais passer sa main dans ses cheveux ébouriffés. « Tu fais peine à voir ». Je n’avais pas ma langue dans la poche, je lui disais tout haut ce que je pensais. Il retourna d’un pas trainant sur son canapé. L’état de son salon était lamentable. Je ne comprenais pas comment il avait pu en arriver là. Ce n’était pas son genre. Du tout. Le voyant se laisser tomber comme une loque sur le sofa, je lui demandais des explications. « Mais nonnn. J’étais pas d’humeur à parler c’est tout… ». Non mais sérieux ? Il n’en fallait pas plus pour me mettre hors de moi « Oh excuse-moi alors de me soucier de toi, je repars dans ce cas. Et si ça t’intéresse, il ne s’est rien passé d’important dans ma vie depuis une semaine. Heureusement, je n'aurais pas aimé te déranger ». J’y allais fort, et même si je savais au fond de moi qu’il avait sûrement une bonne raison, je ne pouvais concevoir qu’il se laisse aller comme ça et m’ignore totalement, alors que j’étais sa meilleure amie, celle qu’il ne devrait pas hésiter à appeler dans des moments à vide comme ça. Je me posais sérieusement la question en le voyant agir de la sorte. « C’est Dylane… Elle m’a demandé de lui laisser du temps. Mais j’ai plus de nouvelles depuis deux semaines ça pue ». J’écarquillais mes yeux en l’entendant parler. C’était donc ça ? Du fait de l’ignorance de Dylane il était dans un état pareil ? Non je ne pouvais pas le concevoir : « Tu te fiches de moi ? Juste parce que tu n’as pas de nouvelles depuis deux semaines, tu te laisses aller en vivant dans un dépotoir, seule, ignorant tes amis qui eux se soucient de toi, en buvant et en prenant des cachets dont tu pourrais te passer ?! Je rêve ». Non, je ne me montrerais pas compréhensive sur ce coup, j’allais plutôt lui foutre un coup de pied aux fesses pour le secouer et le faire réagir. Même si cela allait impliquer surement une dispute entre nous, je préférais ça que de le voir dans cet état « Et ton fils aussi tu le laisse de côté du coup ? Il est où d’ailleurs ? ».
« Merci d’être venue ma belle ». Le remerciement n’avait pas lieu d’être. J’étais sa meilleure amie et je ferai n’importe quoi pour lui. Et puis, je lui avais reproché lors de notre dernière rencontre de ne pas m’avoir appelé alors je n’allais pas l’ignorer maintenant. Tout naturellement je le prenais dans mes bras pour l’enlacer. Cette étreinte dura un petit moment, m’excusant en même temps pour le temps que j’avais mis pour arriver « T’inquiète pas pour ça, le principal c’est que tu sois là ». Nous nous éloignons l’un de l’autre et je vois que le sourire d’Adam était loin d’être un sourire serein. Il paraissait forcé et mon meilleur ami a un air fatigué. Je lui demande alors ce qui se passe quand j’entends une porte s’entrouvrir derrière moi. Je vois alors une petite tête blondinette. Cela me fait sourire, je n’entends pas le « Atten… » d’Adam, me dirigeant vers celui que je pensais être Aaron. Mais il me claque la porte au nez, chose que je ne comprends pas. D’habitude, le jeune garçon me court dans les bras dès qu’il me voit et passe le plus clair de son temps dans mes bras ou m’entraîne dans sa chambre pour que je joue avec lui. Je me retourne alors vers mon meilleur ami, l’interrogeant du regard « Ce n’est pas Aaron… ». Les bras m’en tombent. Ce n’est pas Aaron ? Je n’avais pas de problème de vue pourtant, c’était bien lui « Mais…je n’ai pas halluciné quand même » fis-je en murmurant alors qu’Adam se dirige vers la porte de la chambre. J’étais bouche bée et encore plus en attendant Adam s’adressait au jeune garçon « Noah n'est pas peur. C’est une amie ouvre moi s’il te plait ». « Noah » répétais-je bêtement. Je regardais la scène se déroulait sous mes yeux, abasourdie, toujours dans une incompréhension totale. Qui était ce Noah ? Ce jeune garçon qui, je n’avais pas halluciné, ressemblait comme à deux gouttes d’eau à Aaron ? Un frère caché ? Une mauvaise blague ? C’était possible, il arrivait que Adam & Aaron me jouent de mauvais tour pour m’embêter. Le garçonnet sort enfin de la chambre, se réfugiant près d’Adam, me regardant timidement « Mia…je te présente Noah. Le frère d’Aaron ». Je restais muette alors que le petit garçon me tendait sa main « Bonjour Mia ». J’attrapais alors sa petite main, ne sachant pas si on me faisait une blague ou si c’était vrai. « Bonjour Noah ». Je ne lâchais pas du regard le petit garçon qui retourna rapidement auprès d’Adam.
Nous allions nous installer dans le salon. Adam part dans la cuisine, ce qui me laisse un petit moment seule avec le jeune garçon. Je le regarde, il en fait de même. L’enfant ressemble comme deux gouttes d’eau à Aaron. Pourtant, je sens bien que ce n’est pas Aaron, que je connais depuis sa naissance. Même si Adam & Aaron se serait ligués contre moi pour faire une blague, il n’aurait pas tenu aussi longtemps. Et puis, dans ces gestes, sa manière d’agir je sentais que ce n’était pas lui. Le silence entre nous était pesant. J’ignorais l’histoire et je ne savais que lui dire. Adam revint avec un petit jus de fruit et deux cafés pour nous. « Merci ». Après s’être installé à côté de Noah, Adam commença son récit « L’hôpital de Sydney m’a appelé pour me dire que mon fils était entre la vie et la mort suite à un accident. J’ai pas compris car Aaron était avec moi à ce moment-là. Ils l’ont héliporté jusqu’à Brisbane. Quand je l’ai vu allongé sur ce brancard j’ai compris… ». J’écoutais le récit ahurissant d’Adam. Je ne m’attendais pas à la suite « Lorsque Chloé a subi sa césarienne, la sage-femme s’est emparée de Noah pour combler un enfant mort-né dans la chambre d’à côté… On ne savait pas que c’était des jumeaux… ils sont remontés jusqu’à moi grâce à notre groupe sanguin ». Je voyais mon meilleur ami, désemparé, la gorge serrée en me narrant son récit et surtout celui de Noah. Cela me mit les larmes aux yeux également en le voyant craquait devant moi. Je n’hésitais pas un instant et vint m’asseoir sur la table basse pour me retrouver face à lui. « On m’a privé de mon fils cinq ans… aujourd’hui me demande de prouver que je suis bien son père si je veux avoir une chance de l’élever ! PUTAIN tu peux pas savoir comment j’ai la rage. Je m’en remettrais pas si on me prive de lui une seconde fois ». Cette histoire était affreuse. Et voir Adam dans cet état me faisait du mal, me transperçait le cœur. Je posais ma main sur son épaule et lui caressa celle-ci « Je suis sincèrement désolé. C’est affreux ...» Je regardais le petit garçon posait sa main sur celle de celui qui était son père biologique « Je comprends ta colère et crois-moi on va tout mettre en œuvre pour que Noah reste avec toi. Je ne te lâcherai pas Adam tu n’es pas seul, tu peux compter sur moi dans cette épreuve. On va gagner et ce petit bout restera avec son père et son frère… ». Adam était déterminé « Je me battrais pour toi bonhomme. Si tu savais comme je t’aime ». Cela me mit davantage la larme à l’œil alors que je continuais à caresser l’épaule et le bras de mon meilleur ami. Je voyais alors le petit garçon attrapait un mouchoir pour le tendre à Adam. Il était si attentionné et poli avec celui qui était son père et qu’il ne connaissait que depuis peu. Je le regardais un sourire aux lèvres mais j’avais tellement de questions à poser à Adam. Je n’osais pas cependant lui poser devant le petit garçon. Le petit enfant s’absenta cependant pour aller jeter le carton de sa brique de jus de fruits à la poubelle « Mais, il y a des choses que je ne comprends pas Adam… Où sont ses parents ? Enfin… je veux dire les parents qui l’ont élevé jusqu’à maintenant ? ». Et puis je pensais aussi à Aaron, qui n’était pas là d’ailleurs : « Et Aaron ? Comment il a réagi face à ça ? ».
2 weeks ago.« Tu fais peine à voir »C'est pour ce genre de réflexion que Adam ne voulait voir personne. Il sait qu'il a une sale mine. Il sait qu'il fait de la merde. Pas besoin de lui faire remarquer. < Sans déconner > Qu'il lâche dans un soupire avant de ce jeter dans le canapé comme une vieille loque. Mia ne le quitte pas des yeux. Adam lève les yeux brièvement sur elle avant de jeter un oeil sur son portable pour voir si un message n'est pas arrivé entre temps. Mais rien. Elle lui reproche de ne pas avoir donné de nouvelles. Pour dire quoi ? Ça ne va pas. Je broie du noir. Je bois. Je fous rien de mes journées. J'suis même pas capable de garder mon fils ! Elle aurait débarqué à la seconde. Et ça il ne le voulait pas. Résultat elle est quand même là à constater son triste état. Connerie. « Tu te fiches de moi ? Juste parce que tu n’as pas de nouvelles depuis deux semaines, tu te laisses aller en vivant dans un dépotoir, seule, ignorant tes amis qui eux se soucient de toi, en buvant et en prenant des cachets dont tu pourrais te passer ?! Je rêve ». Et voilà ... Il avait le droit à un sermon de Mckullan. Le brun vient se passer une main sur le visage en soupirant. Mia n'avait pas l'air de mesurer à quel point il tenait à Dylane. Newman a l'impression que sa vie s'écroule sans elle. < Putain Mia tu fais chier. Je suis pas d'humeur. Je t'ai rien demandé. Si je ne t'ai pas appelé c'est justement pour éviter une scène. J'ai besoin de temps pour encaisser c'est tout. Les cachets son sous ordonnance. Je ne les ai pas sucer de mon pouce. > Ce n'est pas dans ses habitudes de lui parler ainsi mais là elle l'avait poussé à bout. Adam se penche pour boire le reste de son verre puis le repose violemment sur la table basse. « Et ton fils aussi tu le laisse de côté du coup ? Il est où d’ailleurs ? ». Le brun lève les yeux sur elle en fronçant les sourcils. Mia venait le piquer à vif en parlant d'Aaron. Elle lui rappelait que trop bien qu'il faisait de la merde. Comme à l'époque ou Chloé est décédée. D'ailleurs c'est elle qui s'était occupé de lui quand lui était entrain de sombrer dans l'alcool. < Je veux pas qu'il me voit comme ça. Il est avec Tamaryn. T'inquiète pas pour lui > Adam vient mettre son visage entre ses deux mains. Les coudes ancré sur ses cuisses. Il évite soigneusement le regard de Mia. Voyant que son amie reste planté là il s'agace. Il attrape les cartons de pizza ansi que tout les déchets qui jonchent la table en grognant. D'un pas rapide il s'en va jeter tout ça dans la cuisine. < Voilà ! T'es contente ? Tu veux quoi maintenant ? Me dire que je suis une merde d'abandonner mon fils ? De me mettre dans des états pareils pour une fille ? Va y fait toi plaisir > Seulement c'est pas juste une fille. C'est Dylane. Enervé il marche rapidement jusqu'a la salle de bain et claque la porte derrière lui. < Va t'en >
Le deal s'était de l'appeler aux moindres soucis. Adam a retenu la leçon. Alors direct il lui envoie un texto pour lui dire de venir. Parce que lui expliquer qu'il a un enfant sortie de nul par part message c'est juste pas possible. Mia l'aurait prit pour un fou. Pire, elle aurait pu croire qu'il a replonger dans l'alcool. Elle ne tarde pas à arriver. Et ça commence par un câlin. Adam avait du encaisser pas mal ses derniers jours. La présence de Mia ce n'est pas du luxe. Mais alors qu'il se détache à peine de son étreinte, elle se dirige vers la chambre Noah. Le petit blond vient d'entrouvrir sa porte par curiosité. Adam tente de la retenir. Il n'a pas eu le temps de lui donner des explications. Trop tard. Noah lui ferme carrément la porte au nez. « Mais…je n’ai pas halluciné quand même » D'un point de vue extérieur c'est sûr que que ça peut paraître un peu fous tout ça. Seulement voilà, tout est bien réel. Adam s'avance vers la porte et demande à son fils de l'ouvrir. N'étant pas de nature désobéissante il s'exécute sans broncher. Poliment Noah se présente à Mia en venant lui tendre la main comme une grande personne. « Bonjour Noah » Le petit blond lui offre un sourire de courtoisie avant d'aller se coller à la cuisse d'Adam. C'est la seule personne connait depuis son séjour à l'hôpital. Il s'accroche à lui comme son seul repère. On lui a dit que c'était son père mais pour Noah c'est encore trop tôt pour l'accepter. On lui a menti pendant les cinq premières années de sa vie. Il ne va pas d'un coup de baguette magique effacer sa vie d'avant. Même si le destin s'en est chargé pour lui.
Ils marchent jusqu'au salon pour s'y installer. Adam s'absente un instant le temps d'aller chercher quelque à boire. Noah se retrouve seul avec Mia. Ils se regardent comme deux étrangers. Ce n'est pas ce qu'ils sont ? Il avait pu apercevoir Dylane à l'hôpital. Mais n'a pas encore eu l'occasion de discuter avec elle. Une amie avait-il dit. Noah la regarde discrètement de haut en bas. A première vue elle lui semble sympathique. Mais la présence du brun lui manque déjà. Il remue les pieds dans le vide en le cherchant du regard. Son anxiété s'estompe lorsqu'il le voit revenir enfin. Il tend ses mains pour récupérer sa brique de jus de fruit. Pour Mia ça sera café. « Merci » Adam lui explique non sans mal la situation. Mais la phase la plus difficile à raconter c'est surement celle concernant sa potentielle garde de son fils. Pour le moment rien n'est joué d'avance. Malgré les liens du sang évident, l'administration se réserve le droit de refuser pour x ou y raisons. C'est stupide mais hélas on ne peut rien y faire.« Je suis sincèrement désolé. C’est affreux ...» Les larmes perlent dans ses yeux. Newman est à bout. Si il venait à ne pas avoir sa garde il aurait bien du mal à s'en remettre. C'est quand même dingue de se dire qu'il ne le connaissait que depuis quelques semaines mais que aujourd'hui sa présence est devenue vitale à ses yeux. Mia vient le réconforter en venant lui faire une caresse sur l'épaule. Noah à l'adorable attention de lui tendre un mouchoir. Adam s'en saisit pour essuyer ses larmes de chagrin. < Merci bonhomme > C'est fou de constater autant différence entre les deux frères. Aaron se serait jeter dans les bras de son père pour un câlin. Mais Noah reste encore sur la reserve pour les échanges charnels. Il n'a pas était habitué à cela. Son éducation l'empêche de s'épanouir à ce sujet. D'ailleurs il se lève pour aller jeter sa brique de jus. Mia en profite pour s'entretenir avec Adam. « Mais, il y a des choses que je ne comprends pas Adam… Où sont ses parents ? Enfin… je veux dire les parents qui l’ont élevé jusqu’à maintenant ? ». Le brun ne peut se satisfaire de leur sors même si c'est ce qui lui a permit de retracer son fils. Pour Noah c'est un coup dure. < Ils n'ont pas survécu à l'accident. Il lui reste juste des grands parents qui vivent en Californie. C'est la raison pour laquelle on me l'a confier. > Si il avait eu de la famille en Australie, pas sûr qu'on lui aurait confié. Adam avait encore cette chance pour prendre le temps de se retourner et avoir une infime d'avoir sa garde. « Et Aaron ? Comment il a réagi face à ça ? ». Adam jette un oeil discret en direction de Noah qui balance sa brique. Il s'assure qu'il soit assez loin pour apporter plus de précisions à Mia. < Aaron a réagit plutôt bien. Je sent qu'il peut vite être jaloux mais dans l'ensemble ça a l'air d'aller. Par contre Noah est encore très distant. J'ai confié Aaron à Dylane le temps qu'il prenne ses repères à la maison. > Quand on parle du loup. Le petit blond revient s'asseoir entre les deux. < On va faire quoi aujourd'hui ? > Adam réfléchit un instant. L'idée lui vient vite en tête. < Qu'est ce que tu dis d'apprendre à faire de mousse au chocolat ? > La proposition lui plaît. Le gamin sourit aussitôt. < J'ai jamais fais de cuisine. Mes parents disaient que c'était la bonne qui s'en charger. > Adam remue la tête. Il est un peu exaspéré d'entendre cela de la bouche d'un enfant. Il trouvait ce raisonnement stupide et inadapté pour un de son âge. < Ici on n'a pas domestique. Tu devra apprendre à faire les choses comme un grand > Noah ne demande que ça d'apprendre. < Tu vas nous aider ? > Demande t-il à la blonde. Adam se lève. Suivi de prés par son fils. Ils se dirigent tout les deux vers le plan de travail de la cuisine. Le brun sort le nécessaire pour la préparation. Des oeufs, de la farine, du sucre. Ses deux mains viennent se poser à la taille de Noah pour le soulever sur un tabouret en hauteur. Le gamin laisse échapper un petit rire. Etonné de ce faire porté de cette manière. < On va séparer le blanc des jaunes. > Noah répond aussitôt. < j'sais pas faire faire> Adam s'en doute bien. Il se positionne derrière lui et casse un oeuf sous ses yeux. Puis il jongle d'une coquille à l'autre pour séparer le blanc du jaune. < A toi maintenant > Le blondinet tente de reproduire le geste. Bien que ce soit hésitant au début, il se débrouille plutôt bien. < J'ai réussiiiiiii > Il est fière de lui. Il n'y a qu'a voir son sourire. Adam vient lui faire un bisou sur la tempe. Noah lui sourit. Plus il passe de temps à ses côtés, plus il apprécie cet homme qui prétend être son père. < Mia tu viens faire monter les blancs en neige ? > Pendant ce temps, père et fils remuent le chocolat fondu dans un autre récipient. Adam ne résiste pas à mon plonger un doigt dedans. Noah un temps d'hésitation. Mais c'était sans compter sur l'espièglerie de son père qui vient lui étaler du chocolat sur le bout du net. < Maiiiissss > Noah fait de même avec lui en riant. Le brun lui fait signe de faire pareil avec Mia en la désignant du regard discrètement. Mais Noah fait non de la tête timidement. Il ne la connait pas assez pour faire de telles plaisanterie. Alors son père s'en charge. Il lui fait signe de ne pas faire de bruit en posionnant son index devant ses lèvres. Adam passe sa tête au dessus de son épaule pour regarder ce qu'elle fait. < Mia ? > Aussitôt elle tourne la tête. Sa joue vient en contact de son doigt qu'il pointait volontairement dans sa direction avec ton plein de chocolat. Noah s'en amuse; Mais il retrouve bien vite ses habitude ici en reprenant un air sérieux.
« Sans déconner ». Adam n’appréciait pas trop la réflexion que je venais de lui faire sur son état. Non seulement physiquement il faisait peine à voir mais moralement il était bien pire. Je sentais son agacement du fait de ma présence. Je n’avais que très rarement vu Adam dans cet état, surtout avec moi. Il lui arrivait d’avoir des coups de mou mais très rarement à ce point. Ça allait très certainement exploser entre nous, c’était certain mais cela ne m’empêchait pas de lui dire ce que je pensais « Putain Mia tu fais chier. Je suis pas d’humeur. Je t’ai rien demandé. Si je ne t’ai pas appelé c’est justement pour éviter une scène. J’ai besoin de temps pour encaisser c’est tout. Les cachets sont sous ordonnance. Je ne les ai pas sucer de mon pouce ». Non ce n’était clairement pas dans les habitudes de Newman de me parler de la sorte. L’inverse était moins rare, j’avais un sale caractère et je pouvais facilement m’emporter. Adam, en revanche, il en fallait beaucoup beaucoup plus. Cela me montrait à quel point il était au plus bas. Mais je ne me démontais pas pour autant : « Je te fais chier ? C’est le but. Tu n’es pas d’humeur ? Rien à foutre ! Eviter une scène ? Désolé tu me connais suffisamment pour savoir que je suis la pro pour ça ! Besoin de temps ? Tu en as assez eu. Alors maintenant tu arrêtes tes conneries et tu te bouges ». Adam prenait sûrement mon intervention pour une agression mais c’était pour son bien. Et même s’il ne l’entendait pas de cette oreille présentement, il s’en rendrait compte avec le recul. « Je veux pas qu’il me voit comme ça. Il est avec Tamaryn. T’inquiète pas pour lui ». Il me rassura au sujet d’Aaron « Tu as pris au moins une bonne décision dans ta semaine de bad trip ». Je restais toujours planté derrière la table basse, alors qu’il était affalé sur son canapé. Il se redressa cependant, le visage entre ses deux mains. Puis d’un coup se leva pour ramasser les déchets qui jonchaient le sol « Voilà ! T’es contente ? Tu veux quoi maintenant ? Me dire que je suis une merde d’abandonner mon fils ? De me mettre dans des états pareils pour une fille ? Vas-y fais toi plaisir ». La colère en moi monta encore davantage. J’attrapais une cannette de bière qu’il avait oublié près de moi, alors qu’il revenait de la cuisine. Je lui balançais sur le torse « Tu n’es pas une merde parce que tu abandonnes ton fils. Tu as le droit d’être dans cet état à cause d’une fille ! Par contre t’es une merde parce que tu préfère te renfermer et que tu ne laisses personne t’aider ! Tu ne vas plus bosser, tu bois, tu guettes ton téléphone uniquement pour savoir si elle va t’appeler ? Tu crois que tu vas la reconquérir comme ça ? Tu penses que c’est la bonne solution ? Là oui en te voyant aussi lamentable elle n’aura pas envie de revenir vers toi et tu resteras une merde dans ton canapé ». Adam ne m’avait jamais lâché quand, à mon tour, j’avais été au plus mal : après le divorce de mes parents, bien que ça avait bien explosé entre nous à l’époque et que nous nous étions éloignés un temps, ou encore lors de ma rupture où j’avais eu le cœur en miette. Je lui montrais peut-être très mal que je voulais simplement l’aider. Je voulais être là pour lui comme il avait été là pour moi. C’était ma manière de procéder c’est tout. « Va-t’en » J’en avais trop dit, ça l’avait sûrement blessé ou encore plus énervé, il me claquait la porte de la salle de bain alors que je le suivais. Je tambourinais alors celle-ci comme une fuerie « Ouvre cette putain de porte Newman ! Je ne partirais pas, je t’attendrais s’il le faut derrière aussi longtemps qu’il le faudra ». Je continuais à taper du poing « Je ne te lâcherai pas… » fis je un peu plus posément, en finissant ma phrase presque dans un murmure.
Je comprenais pourquoi Adam n’avait pas voulu m’en dire plus par message plus tôt. Je comprenais aussi pourquoi il m’avait appelé à l’aide. La nouvelle m’avait tout autant touché. Aaron avait un frère jumeau dont il avait été séparé à la naissance. Chloé et Adam avaient ignorés qu’ils n’attendaient en fait pas un mais deux enfants. On les avait privés de leur fils, et encore plus à Chloé qui n’était plus de ce monde. De même pour ce petit être, Noah, tête blonde, à l’identique que son petit frère, qui se tenait devant moi, qui ne connaitrait jamais sa mère. Tout en écoutant Adam je pensais à tout cela et mes yeux s’humidifièrent. Le jeune garçon était à ses côtés, il était tout autant attentif que moi, et ne bronchait pas. Il n’y avait aucun réaction, mis à part de tendre à son père un mouchoir en le voyant pleurer. Il était impassible… Je pensais Aaron mature mais Noah l’était davantage. « Ils n’ont pas survécu à l’accident. Il lui reste juste des grands parents qui vivent en Californie. C’est la raison pour laquelle on me l’a confié ». Adam m’en disait davantage sur le sort de ceux qui, jusqu’à maintenant, étaient les parents de Noah… « C’est affreux… Ce petit bonhomme traverse tellement de choses en même temps : la perte de ceux qu’il pensait être ses parents, une nouvelle famille, une nouvelle vie… Et toi dans tout ça. Je suis sincèrement désolé que tu ai à traverser ça mon chéri… Et je ne peux m’empêcher de penser à Chloé également… » Je lui pris la main pour la serrer dans la mienne. Je faisais resurgir une douleur chez mon ami en évoquant Chloé mais je savais qu’il le pensait également. « Aaron a réagi plutôt bien. Je sens qu’il peut vite être jaloux mais dans l’ensemble ça a l’air d’aller. Par contre Noah est encore très distant. J’ai confié Aaron à Dylane le temps qu’il prenne ses repères à la maison ». Je fis un hochement de tête en signe de réponse « Tu as bien fait. J’irai leur tenir compagnie ce weekend, je pense que mon aide ne sera pas de trop. J’espère que Noah se fera rapidement à cette nouvelle vie. Ça prendra du temps mais ça viendra... » Je marquais une pause, affichant un petit sourire au coin des lèvres, en essuyant les quelques larmes qui perlaient encore sur les joues de mon meilleur ami « Et puis il a le meilleur papa du monde alors je sais que tout va bien se passer ». Je déposais alors un bisou sur la joue d’Adam tout en le serrant doucement contre moi.
Noah revenait de la cuisine « On va faire quoi aujourd’hui » « Qu’est-ce que tu dis d’apprendre à faire de la mousse au chocolat ». Je souriais alors, m’en léchant les babines d’avance « J’ai jamais fais de cuisine. Mes parents disaient que c’est la bonne qui s’en charger ». J’écarquillais les yeux, assez surprise d’entendre ça de la part de l’enfant « Ici on n’a pas de domestique. Tu devras apprendre à faire les choses comme un grand ». J’admirais Adam. Il prenait tellement son rôle de père à cœur et il lui allait à merveille. Il me rappelait d’ailleurs le mien, lorsque j’étais petite. Je fus rapidement sortie de mes pensées « Tu vas nous aider ? ». Je souriais davantage « Pour la manger ? Ca c’est sûr ! » Le petit garçon semblait étonné par ma réponse « Je plaisante, bien sûr que je vais vous aider. Enfin, si tu le veux bien ». Nous nous dirigions donc dans la cuisine. Adam sortait alors les ingrédients et montra à Noah comment casser les œufs. Le jeune enfant semblait content de réussir à casser les œufs correctement. Une certaine alchimie se fit sentir entre le père et son fils « Mia tu viens faire monter les blancs en neige ? » J’approchais alors, passant derrière le comptoir avec eux « C’est quelque chose que je peux faire en effet ». J’attrapais alors le batteur électrique (ouais attends Mia va pas le faire au fouet) et me mit à l’œuvre. J’étais concentré sur ma tâche quand tout à coup « Mia ? » Je tournais la tête et là « Pu… ADAM !!! » Je retenais le mot putain dans ma bouche pour ne pas montrer le mauvais exemple à Noah. Je le fusillais du regard « Toi, tu perds rien pour attendre ». J’attrapais un œuf à côté de moi et alors qu’il regardait Noah, je le lui cassais sur la tête « Tu l’as bien cherché » fis-je en voyant Adam se retournait lentement vers moi, près à bondir. Je reculais doucement avant de me mettre à courir de l’autre côté de l’îlot central « On est quitte, on s’arrête là ». J’avais vu que Noah avait repris son air sérieux après la marque de chocolat sur ma joue et j’espérais que ce que je venais de faire le rende à nouveau souriant. Et puis, s’il fallait un peu sacrifier ma dignité et recevoir encore des mauvaises farces de la part d’Adam, je l’accepterais cette fois, contrairement à la dernière fois dans le parc. Au cas où qu’il ose recommencer, j’attrapais la première chose qui me vint sous la main : « Fais gaffe, la force du fouet est plus forte que tout ». Tu parles, je faisais bien pitié avec l’instrument à la main.
2 weeks ago.Elle est là. Elle est chiante. Et pourtant, son comportement est digne d'une meilleure amie. Malgré qu'il soit désagréable, Mia s'accroche à lui comme elle l'a toujours fait depuis une dizaine d'années déjà. Jamais elle ne l'a abandonner. Encore moins dans ses moments les plus sombres. Adam est connu pour sa gentillesse, pas pour son autre face. Peu de gens la connaisse. Mia fait parti de ces gens. Elle le connait mieux que personne. Et elle sait très bien que Newman est entrain de ce renfermer sur lui même. Son silence lui avait mit la puce à l'oreille. La blonde avait vu juste. Il est désagréable. Adam lui dit ouvertement qu'elle l'emmerde. « Je te fais chier ? C’est le but. Tu n’es pas d’humeur ? Rien à foutre ! Eviter une scène ? Désolé tu me connais suffisamment pour savoir que je suis la pro pour ça ! Besoin de temps ? Tu en as assez eu. Alors maintenant tu arrêtes tes conneries et tu te bouges » Il bougonne dans sa barbe. Il soupire bruyamment. Quelques regards furtifs pour constater qu'elle reste camper là. < T'as l'intention de rester planter là ? Et t'es qui pour dire que j'ai eu assez de temps ! Qu'est-ce que t'en sais. > Le brun était un peu perdu. Jamais il ne s'est retrouvé dans une situation pareil. Dylane était beaucoup trop instable pour qu'il comprenne quelque chose. Un jour c'était tout beau. Le suivant tout noir. Un vrai yoyo ambulant. Son cœur faisait les montagnes russes et ce n'est pas appréciable loin de là … Tout ce qu'il demandait c'était un peu de stabilité. Adam n'est pas volage. Quand il aime ce n'est pas qu'a moitié. C'était bien ça son problème. Mia comprend bien vite qu'Aaron est absent devant tout ce capharnaüm. Il lui indique qu'il la confier à sa sœur. Newman avait déjà bien du mal à ce gérer lui même alors un enfant. « Tu as pris au moins une bonne décision dans ta semaine de bad trip » Il lève les yeux sur elle en lui jetant un regard noir. Son visage vient se camoufler entre ses mains. Les poings fermé, Adam se retient de ne pas craquer. Mia le pique au vif et elle le sait que trop bien. < Tu pourrais pas prendre celle de partir ? Tu ferais ta bonne action de la semaine ! Va t'occuper de Knox tient > Ils étaient toujours fourrer ensemble. Jaloux ? Ho peut-être un peu. Mia il la connaissait depuis le collège. Ce n'était pas sa propriété mais presque. Alors il ne supporte pas trop que quelqu'un prenne sa place. Mais Newman n'est pas le genre d'homme à tenir sequester une femme. Elle va et vient comme bon lui semble. Il est en est de même pour Dylane. Si un jour il la surprend avec un autre homme que lui ça sera le point final de leur idylle et peut-être plus. Il a beau dire que leur amitié ne sera pas impacter. Quand c'est le cœur qui parle on ne maitrise plus grand chose. HOOo mais Mia sera là pour le ramasser. Il n'en doute pas une seule seconde. La barbe. Son pied vient taper sur le sol. Il s'agace de voir que la demoiselle ne lâche pas l'affaire. En même temps c'est Mia. Il devrait le savoir depuis le temps. Brusquement il se lève. Il attrape les déchets qui jonchent la table pour faire un ménage express. Enervé il lui demande si elle est satisfaite. Son moral est au plus bas. Adam a l'impression d'être une merde. Il a beau chercher à quel moment il a merder avec Dylane, il ne trouve pas. Le principe de lui demander du temps, pour lui ça ce traduit par un échec. Le Gong de la fin. Le brun est à ce demander si c'était une bonne idée de franchir le cap avec elle. Tout ce qu'il gagne là c'est de tout perdre. « Tu n’es pas une merde parce que tu abandonnes ton fils. Tu as le droit d’être dans cet état à cause d’une fille ! Par contre t’es une merde parce que tu préfère te renfermer et que tu ne laisses personne t’aider ! Tu ne vas plus bosser, tu bois, tu guettes ton téléphone uniquement pour savoir si elle va t’appeler ? Tu crois que tu vas la reconquérir comme ça ? Tu penses que c’est la bonne solution ? Là oui en te voyant aussi lamentable elle n’aura pas envie de revenir vers toi et tu resteras une merde dans ton canapé »[/bMia vient de le mettre face à lui même. Adam percute que son comportement n'est pas digne de lui. Mais il est trop fière pour l'admettre. Pourtant c'est elle qui détient la vérité. < Rahh !! J'en sais rien. J'ai l'impression que je fais tout de travers avec elle. Peut-être que je suis pas l'homme qui lui faut. > Bradford est jeune. Elle est dans la fleur de l'âge. Pourquoi elle viendrait s'enterrer avec un homme de trente et un ans avec un gosse en bas âge (Bientôt deux …). Alors qu'il y a plein beaux jeune hommes qui ne demande qu'a la séduire. Adam n'aime pas faire partie d'un tableau de chasse. Il estime qu'on ne peut pas être séduit par plusieurs personnes. Sinon ce n'est pas de l'amour … Tout ce bouscule dans sa tête. Il s'énerve et part s'isoler dans la salle de bain en claquant la porte derrière lui. L'idée que Dylane puisse s'amuser ailleurs lui fend le cœur. Il sait qu'elle a toujours aimer flirter et ça l'effraie un peu. « Ouvre cette putain de porte Newman ! Je ne partirais pas, je t’attendrais s’il le faut derrière aussi longtemps qu’il le faudra ». Mia tambourine à la porte. Assit sur le bord de la baignoire, le regard vide poser sur ses chaussures … Adam réfléchit sur tout ça. « Je ne te lâcherai pas… » Il ravale. Son regard se dirige vers la porte. Cette phrase … Il se lève et entrouvre la porte pour laisser passer sa tête. < … jamais ? … > Il finit par lui offrir un bref sourire. La présence de Mia lui faisait du bien mine de rien. < Mais tu fais chier quand même ! Tu le sais ça hein ? > Adam n'arrivait pas à lui faire la gueule bien longtemps. Il recule et se dirige vers le lavabo en laissant la porte entrouverte derrière lui. Face au lavabo, il vient se mettre le visage sous l'eau à l'aide de ses mains. Il relève sa tête face à son miroir pour regarder son reflet dégoulinant. Adam a connu des jours meilleurs ...
Cette histoire semble sortir tout droit sortir d'un mauvais scénario. Un film bien triste qui ferait les box-office c'est certain. Adam était l'acteur principal. Mais ça n'avais rien d'une fiction. Tout était bien réel. Mia l'écoute, observe et tente d'analyser la situation du mieux qu'elle peut. Pas facile pour elle de tout comprendre d'un point de vue extérieur. « C’est affreux… Ce petit bonhomme traverse tellement de choses en même temps : la perte de ceux qu’il pensait être ses parents, une nouvelle famille, une nouvelle vie… Et toi dans tout ça. Je suis sincèrement désolé que tu ai à traverser ça mon chéri… Et je ne peux m’empêcher de penser à Chloé également… » Il lève les yeux sur elle, Mia vient lui prendre sa mains. Son soutien était tellement précieux. Il entrelace ses doigts dans les siens en lui offrant un bref sourire. Reparler de Chloé lui remue les tripes. Elle ne connaitra jamais son fils … C'est juste affreux. D'autant plus quand on sait que la jeune femme avait une fibre maternelle tellement fusionnel avec Aaron. Noah écoute attentivement. Chloé … le nom de sa véritable maman … Son regard se porte sur cette photo de famille qui trône fièrement sur le mur. Adam, sa mère et son frère sont allongé à plat ventre dans l'herbe avec les jambes croisé en l'air. Leurs sourires est presque communicatif. Il est absent sur ce cliché … jamais ils ne pourront être au complet. Le brun lui explique que Aaron est chez Dylane pour laisser le temps à Noah de prendre ses repères. « Tu as bien fait. J’irai leur tenir compagnie ce weekend, je pense que mon aide ne sera pas de trop. J’espère que Noah se fera rapidement à cette nouvelle vie. Ça prendra du temps mais ça viendra... » Le temps leur dira. Le petit blond s'ouvrait peu à peu. Ce n'était pas transcendant mais fallait pas trop s'en plaindre non plus. Il n'a que cinq ans, et vu ce qu'il traverse c'était honorable de sa part de se montrer si fort et courageux. < T'es un amour. Dylane va en avoir besoin je pense. Concernant Noah, j'espère juste qu'il restera parmi nous. Sinon ça sera une épreuve de plus. Autant pour lui que pour moi > La main de son amie vient sécher ses larmes. Il la regarde et lui sourit en venant poser sa main sur la sienne. « Et puis il a le meilleur papa du monde alors je sais que tout va bien se passer » Les lèvres de la demoiselle se dépose sur sa joue. La proximité qu'ils ont pourrait en laisser certains perplexe. Mais Adam ne ce pose pas de question. Les gens peuvent bien penser ce qu'ils veulent. Elle lui ouvre les bras, il s'y engouffre aussitôt pour une étreinte qui ce veut réconfortante. Sa main vient ce glisser dans son dos pour venir lui faire des quelques caresses.
Noah revient de la cuisine. Il les observe un instant sans trop savoir quel rôle ont toutes ses femmes autour de son père. Il finit par demander le programme de la journée. Adam propose aussitôt une séance cuisine. Autant joindre l'utile à l'agréable en confectionnant des mousse au chocolat. Et Mia sera de la partie c'est certain. « Pour la manger ? Ca c’est sûr ! » Le blondinet rit aussitôt. Un point pour la blonde. « Je plaisante, bien sûr que je vais vous aider. Enfin, si tu le veux bien » Adam sourit en remuant la tête. < Gourmande ! Mais va falloir mettre la main à la patte avant. > Noah lui sourit timidement. < Oui j'aimerai beaucoup > Mia ne le savait pas mais elle ressemblait beaucoup à sa «maman». Le blond l'appréciait d'autant plus. Ils vont à la cuisine pour s'atteler à la tâche. Le brun sort le nécessaire. Un saladier, un fouet, des œufs, de la farine et … le chocolat bien évidement ! Adam propose qu'elle fasse monter les blanc. Lui en foutait partout à chaque fois. « C’est quelque chose que je peux faire en effet » Il lui tend le fouet mais madame préfère le batteur électrique. Elle le prend dans le placard sans demander l'avis de qui que ce soit. La demoiselle passait assez de temps ici pour savoir où les ustensiles se trouvaient. Elle est ici chez elle. C'est un peu sa deuxième maison. Adam la regarde faire. Pendant se temps il s'occupe de faire fondre le chocolat dans un bain-marie. Il ne résiste pas à vouloir venir ce chamailler avec la blonde. C'était son passe temps favoris. Ils passaient leur temps à ce chercher sans arrêt. Y pas un jour qui ce passe sans qu'ils fassent des âneries tout les deux. Des vrais gamins. C'est donc avec beaucoup de naturel qu'il vient lui faire une trace de chocolat sur la joue de Mia. « Pu… ADAM !!! » Il ouvre grand la bouche en prenant un air surprit. < MAIS ! Y a des enfants voyons > Reste à savoir si il parlait pour eux ou Noah qui semblait le plus mature des trois … « Toi, tu perds rien pour attendre » Adam prend un air hautain. Elle ne lui fait pas peur. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien inventer de toute façon ? Mais avant qu'il ne comprenne quoi que ce soit il sent un liquide gluant lui couler du haut de tête. Il écarte les mains en prenant un air dégoutté. « Tu l’as bien cherché » Elle a pas fait ça ? Si ? Le brun la fusille du regard en restant les bras en l'air. Il ressemblait presque à un épouvantail sans la paille … < T'as osé ? > Elle sent le danger et elle a raison de le craindre. Aussitôt elle part se réfugier derrière l'ilot de la cuisine en ne le lâchant pas du regard. Adam la fixe comme un félin prêt à bondir sur sa proie. « On est quitte, on s’arrête là ». Il manque de s'étouffer. Sérieusement ? Elle croit vraiment qu'il va se tenir sage après ce qu'elle lui a fait. Il était bon pour une douche... L'air de rien il s'avance vers elle d'un pas lent mais sur. « Fais gaffe, la force du fouet est plus forte que tout » Il sent sa victime sur la défensive. Adam ne peut s'empêcher de rire en la voyant agiter le fouet comme une arme. < Hmm... c'est ce qu'on va voir > De là il se met à sa poursuite. Pas de chance pour elle sa maison ne fait pas deux cent mètres carré. Newman ne met pas bien longtemps à lui attraper le bras. Il la bloque en venant se placer derrière. Les bras enrouler à sa taille il se marre de bon cœur. < Vient par là faire un câlin papa ours hmmmm > Furtivement il la fait pivoter pour se retrouver face à elle. Ses cheveux étaient bien garnit grâce à elle. Mia n'allait pas tarder à le regretter. En effet. Adam ce met à ce frotter comme un chat tout contre son visage. Joue contre joue. Puis tête contre tête. Il manquait plus qu'un ronronnement et le tour était joué. La demoiselle se retrouve aussi avec l'oeuf partout sur elle. Vengeance vengeance ! < T'es trop belle comme ça ! Tu sais que les œufs c'est excellent pour le cuir chevelu > Il rit à sa connerie. Mais l'info est vrai ! Le brun se dirige vers la salle de bain pour aller se rincer la tête. Le visage penché dans la douche, il se rince les cheveux du mieux que possible. Il se douchera entièrement plus tard. Noah attend sagement dans la cuisine. Le nez penché au dessus du paquet de farine, il a la bonne idée de taper ses deux mains dessus. Son visage devient tout blanc … < Oups … > Finalement y avait bien trois enfants dans cette maison …
Il râlait, il bougonnait, il était ronchon. Mais rien ne me fit partir de son appartement. Il pourrait même m’insulter, me dire toutes sortes de mots d’oiseaux, je ne bougerais pas de là « T’as l’intention de rester planter là ? Et t’es qui pour dire que j’ai eu assez de temps ! Qu’est-ce que t’en sais ? » Je restais là mais pour autant la colère montait en moi, j’avais des coups de chaud où je me retenais de me jeter sur lui pour lui coller une bonne claque. A cet instant-là, je le détestais. Je le détestais de se laisser aller de la sorte, de ne pas être mon pilier, celui qui était fort malgré toutes les épreuves que la vie lui avait fait subir, qui restait souriant et gentil en toutes circonstances. Le voir ainsi me faisait du mal. Je ne daignais même pas répondre à ses paroles. Il m’envoyait un regard noir, je pense que lui aussi aurait pu me bondir dessus à cet instant-là. Je touchais une corde sensible, je le savais et le faisait volontairement. Pour le faire réagir, toujours « Tu pourrais pas prendre celle de partir ? Tu ferais ta bonne action de la semaine ! Va t’occuper de Knox tient ». Je riais jaune en l’entendant parler de Knox. Encore et toujours, leur éternelle rivalité pour moi. Cela pouvait être flatteur mais les deux n’avaient toujours pas compris que pour moi, ils étaient complémentaires. Ils étaient tellement à l’opposé l’un de l’autre que jamais je ne pourrais choisir entre les deux et encore moins me passait de l’un d’eux dans ma vie. Cela me ferait un énorme vide. J’avais besoin autant de l’un que de l’autre. Pourtant, j’allais montrer le contraire à Adam par mes paroles « Lui au moins n’a pas besoin que je m’occupe de lui. Il m’a dit tout à l’heure que tu étais pathétique et malheureusement, je crois qu’il a raison pour une fois ». Aïe, je piquais encore et toujours Adam, il allait devenir fou suite à ce que je venais de dire, je le savais. J’attendais que ça ! Qu’il réagisse et arrête d’être inerte. Il ramassait frénétiquement les déchets qui jonchaient le sol, revint. Je lui fis la morale, lui disant qu’il était en effet une merde parce qu’il se laissait aller. Je ne me mordais pas la langue, il savait que j’avais raison. Pourtant, il préférait réagir autrement « Rahhhh ! J’en sais rien. J’ai l’impression que je fais tout de travers avec elle. Peut être que je suis pas l’homme qui lui faut ». S’il pensait que j’allais le réconforter à ce sujet « Ca c’est certain. On aurait pu penser qu’elle ne l’était pas pour toi mais finalement… ». Je continuais à pousser le jeune homme à bout ce qui l’amena à aller s’enfermer dans la salle de bain, comme un gosse. Il continue à faire sa mauvaise tête. Mais je ne le lâcherai pas… Ce sont mes derniers mots prononcés alors que j’entends Adam rouvrir la porte doucement « …jamais ? … ». Il m’offre un bref sourire. Je ne sais pas si de mon côté je parviendrais à me calmer de sitôt… « Non, je ne te lâcherai jamais pauvre merde ! ». fis-je en guise de réponse, toujours énervé « Mais tu fais chier quand même ! Tu le sais ça hein ? ». Je levais les yeux au ciel « Oui mais sans moi tu serais six pieds sous terre ». Je continuais à le piquer un peu, même si lui s’était apaisé. Il se lava le visage dans le lavabo… Je le regardais puis un sourire malicieux apparu sur mon visage, ma colère s’évanouissant totalement. « Le visage ne suffit pas… ». Je m’approchais alors de la douche, attrapa le pommeau et mit en route l’eau « Vengeance ! » Je dirigeais le jet vers lui, lui mouillant tout son corps ! Je riais aux éclats en le voyant à son tour tout mouillé. J’arrêtais alors le jet « Mieux non ? Tu commences à retrouver une bonne mine ». Je lui tirais la langue et vint m’approcher doucement de lui. Même s’il était tout mouillé, je le pris dans mes bras « Je te déteste ! Ressaissis toi ! Tu as besoin de moi et moi aussi j’ai besoin de toi … ». Je le serrais plus fort dans mes bras en prononçant ces mots. J’étais aussi mouillé mais ça m’était complétement égal.
« T’es un amour. Dylane va en avoir besoin je pense. Concernant Noah, j’espère juste qu’il restera parmi nous. Sinon ce sera une épreuve de plus. Autant pour lui que pour moi ». Cela me semblait normal d’aider comme je le pouvais dans cette situation. Connaissant Dylane, elle devait sûrement être débordée et ne pas savoir où donner de la tête à certains moments. Je connaissais très bien Aaron. Il était adorable, je l’aimais à en mourir, mais parfois le garder n’était pas évident. Je me souvenais encore de l’avoir gardé au décès de Chloé. L’enfant avait vécu un traumatisme tel qu’émotionnellement, cela avait été très compliqué à gérer. Il pleurait beaucoup, notamment le soir, faisant des cauchemars toutes les nuits. Ça avait été très éprouvant et je sais que j’avais eu du mal parfois à savoir que faire. Donc je me disais que, dans ce cas de figure, bien que différent, je me devais d’aller à sa rescousse. « Je sais que tu vas tout faire pour. Et… » Je marquais une pause avant de lui dire la suite, hésitante « Tu connais ma mère donc si tu as besoin d’aide au niveau juridique ou même d’un avocat… Ne t’en empêche pas pour moi. Elle t’a toujours adoré de toute façon, donc elle serait ravie ». Ma relation avec ma mère était très conflictuelle. Lui dire cela m’était difficile mais, le plus important ici, n’était pas ma relation avec ma mère mais qu’Adam parvienne à garder Noah. Bien que je ne suis pas en admiration devant le travail de ma mère, je devais reconnaitre qu’elle était une des meilleures de la ville. « Et si tu veux qu’on aille la voir ensemble ou que je lui en parle… Je le ferai pour toi ». Je ne lui parlais que très peu, uniquement pour des choses importantes… Et encore. Pour la sortie de mon premier roman, je ne lui avais annoncé que quelques jours après. Je ne l’avais pas convié non plus à ma séance de dédicaces dans la librairie State Liberty, lieu que nous fréquentions quand j’étais petite… Bref ma relation avec elle n’était pas du tout fusionnelle. Je lui donnais de mes nouvelles plus par principe que par envie.
Direction la cuisine pour faire une mousse au chocolat. Noah me demande mon aide, j’accepte volontiers, mais surtout pour la manger. « Gourmande ! Mais va falloir mettre la main à la pâte avant ». Je lui tire la langue discrètement en guise de réponse « Oui j’aimerai beaucoup ». Je souris, contente de voir que Noah semble, malgré sa timidité et sa peur du départ, m’accepter petit à petit. Là aussi, le chemin sûrement loin. Je n’aurai pas, du moins pas immédiatement, la même relation avec lui que je peux avoir avec Aaron. Mais j’avais hâte d’apprendre davantage à le connaitre. Cette expérience en cuisine allait être un début. Nous commençons donc à cuisiner, Adam me demande de l’aide pour monter les blancs en neige. J’accepte en allant récupérer le batteur électrique dans le placard, trop feignante pour user d’une bonne dose d’huile de coude. Alors que je m’attelais sérieusement à la tâche, cette chose qui me servait de meilleur ami vint m’attaquer, ENCORE, en me mettant du chocolat sur la joue. « MAIS ! Y’a des enfants voyons ». « Oui toi !!! ». C’est alors qu’en le menaçant, j’attrapais un œuf et lui cassait sur la tête sans réfléchir. « T’as osé ? » « Oups… » fis-je en m’écartant doucement en haussant les épaules. J’accélère le rythme et finit par me retrouver derrière le comptoir. Je lui demande qu’on en reste là… Je peux toujours rêver. J’attrape alors le fouet, le menaçant avec la seule « arme » disponible sous mes mains. Il rigole, évidemment, même moi je me trouve ridicule « Hmm… c’est ce qu’on va voir ». Evidemment le pire arriva il commence à me poursuivre, je tente de m’enfuir mais de toute manière, sa baraque est trop petite. Il m’attrape rapidement, me bloque (comme d’habitude) « Viens par là faire un calin papa ours hmmmm ». Il me fait pivoter vers lui et se frotte à moi pour partager l’œuf que je venais de lui casser sur la tête. Il m’en met pleins le visage. « Noooon arrête !!! » Je me débats, comme toujours, mais je pouvais toujours essayer… « Tu fais chier ! » Oups, cette fois le gros mot m’échappe malgré la présence de Noah. Je vois le petit garçon ouvrir grand la bouche comme choquer. Il a la même mimique qu’Aaron lorsque je dis des choses pareilles. Cependant, contrairement à lui, il ne me crie pas Tata Mia on ne dit pas de gros mots c’est pas beau, ou MAaaaaaa tata tu dis des gros mots. Mais peut être qu’avec le temps cela allait venir qui c’est. « T’es trop belle comme ça ! Tu sais que les œufs c’est excellent pour le cuir chevelu ». Je grimaçais « Ouais pour ça que je te l’ai fait tu en avais besoin. Vu que la dernière fois qu’on s’est vu tu étais en mode cheveux gras dégueulasse… ». Une petite pique en référence à notre dernière rencontre où j’avais retrouvé le jeune homme comme une loque dans le canapé, complètement négligé. Il part alors à la salle de bain se rincer j’en fais de même dans l’évier de la cuisine, me laissant seule de nouveau avec Noah. Puis j’entends un petit « Oups… ». Je me retourne et là … J’éclate de rire « Mais qu’est-ce que tu as fait mon chéri ? » Il était recouvert de farine. Le petit garçon me regarde en haussant les épaules « J’ai tapé avec mes mains dans le sachet de farine… J’ai pas fait exprès ». Je m’approchais alors tout doucement de lui, n’oubliant pas ce qui s’était passé lorsque j’étais arrivée dans la maison « Et bah, tu ressembles à un jolie clown maintenant… Tiens regarde, et si on mettais… » Je cherchais autour de moi puis attrapais une coquille d’œuf « Un petit nez… œuf ? » Oui à défaut d’avoir un nez rouge. Je lui mis alors sur le bout du nez et il rigola doucement « Tu es le plus beau de tous les clowns ». Il souriait, toujours timidement « Merci… Mia. » Je l’aidais ensuite à se débarbouiller en prenant un petit torchon propre pour lui essuyer le visage. Adam revint au même moment « Tu vois tu montres le mauvais exemple, lui aussi a voulu s’amuser avec la nourriture ». J’envoyais un clin d’œil complice à Adam en finissant de nettoyer le visage de Noah « Bon et si on terminait cette mousse au chocolat maintenant ? ». J’attrapais alors mes blancs en neige qui, heureusement, n’était pas redescendu, et les versa avec Noah dans le chocolat fondu. « Maintenant chouchou faut que tu mélanges doucement avec une spatule » « C’est quoi une spatule ? ». Je cherchais alors dans un tiroir et en sortit une « C’est ça. Ca permet de mélanger et surtout de bien racler les bords du récipient pour ne pas en laisser une miette » fis-je en souriant. Je le laissais faire alors, il s’en sortait plutôt bien. Je trempais alors mon doigt dedans « Mais… » « Un vrai petit chef doit toujours goûter ses plats pour être sûr que c’est bon ». Il en fit alors de même « Miam, c’est bon. Tu en veux Adam ». Je levais alors mes yeux vers mon meilleur ami qui était resté planté là à nous regarder « Fais attention, il est capable de tout manger tu sais ! ».
2 weeks ago. Adam avait beau être désagréable avec elle, ce n'est pas pour autant qu'elle lâche l'affaire. C'est même pire. Mia est une tenace. Ce n'est pas le genre à baisser les bras à la première difficulté. Le brun lui conseil d'aller s'occuper de son colocataire qu'elle aime tant. Jaloux ? Nannnnnn. « Lui au moins n’a pas besoin que je m’occupe de lui. Il m’a dit tout à l’heure que tu étais pathétique et malheureusement, je crois qu’il a raison pour une fois » Newman s'enflame encore plus intérieurement. Il est au bord de l'implosion. Si Knox était là … enfaite il préfère pas y penser. « Qu'il s'occupe de ses oignons celui là ! Et j'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi. Je m'en sors très bien tout seul.»Hmm...pas si sûr. Adam ne la jamais trop porter dans son cœur. Il n'apprécie pas vraiment son comportement invasif envers Mia. Un vrai chien. Dans son élan il se lève et fait un ménage express pour la satisfaire et surtout avoir l'espoir qu'elle quitte cette maison. Adam voulait sombrer seul. Il s'imagine qu'il ne convient pas à Dylane. Finalement c'était une belle connerie de se laisser tenter. Ça lui avait coûter de s'offrir à une autre femme que Chloé. Voilà le résultat … Tu fais de la merde Newman. Il aurait mieux fait de continuer de mener sa vie d'homme seul. C'est moins douloureux. « Ca c’est certain. On aurait pu penser qu’elle ne l’était pas pour toi mais finalement… ». Il la regarde en arquant un sourcil. «Finalement quoi ? Je crois que je vais rester célibataire. Vous êtes trop compliqué pour moi vous les femmes. » Fallait sans cesse lire à travers les lignes c'était usant. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Furax, Adam marche d'un pas rapide vers la salle de bain en claquant la porte derrière lui. Il lui lâche un «Va t'en» Mais il doute que la blonde le prenne au mot...Ho que non. Elle lui balance tout un tas de remontrance derrière cette porte. Mais sa dernière phrase le radoucit aussitôt. Mia lui promet de ne jamais le l'abandonner. Dans des moments comme celui là ce sont des mots qui pèsent dans la balance. Parce que oui … Adam se sent abandonner … Et c'est peut-être ça l'origine de sa colère. Pourquoi toutes les femmes qu'il aime se volatilise. Il a pas le droit d'être heureux une fois dans sa vie ? Pourquoi le sors s'acharne contre lui. Il essaye pourtant de faire les choses bien. Il est gentil Adam mais faut pas pousser. Trop bon trop con ! Si fallait être un connard pour se faire respecter il le fera. Quitte à se fâcher avec ses proches. Il s'avance jusqu'à la porte. Sa main vient se poser à plat contre la paroi tandis que son front se colle contre le bois. Un soupir s'échappe d'entre ses lèvres. Ressaisit toi Newman. Ça vaut pas la peine de ce mettre dans des états pareils. Il vient actionner la poignée pour ouvrir la porte et glisser sa tête à l'extérieur. « Non, je ne te lâcherai jamais pauvre merde ! » Malgré qu'elle le traite de merde, Adam lui sourit. Il sait que venant de Mia c'est affectueux. Mais il souligne quand même qu'elle est chiante malgré tout. « Oui mais sans moi tu serais six pieds sous terre » Là elle marque un point. Ce n'est pas la première fois qu'elle vient lui sortir la tête de l'eau. La blonde le connait mieux que personne. Ce n'est pas comme si ça faisait une dizaine d'années qu'ils ce côtoient. Ils s'étaient vu grandir tout les deux. Du stade prépubére à aujourd'hui. Adam était un enfant plutôt discret. Mia était comme son ombre. Ils ne ce quittaient jamais. Et même si ils ont tout les deux mener leur vie d'adulte chacun de leur côté, ils ne se sont jamais perdu de vue pour autant. C'était le deal. Toujours là pour l'autre même dans les pires moments. Surtout ceux là … Adam s'avance vers le lavabo pour se passer le visage sous l'eau. Ce n'est pas du luxe. Le visage dégoulinant, il s'observe dans le miroir. Le reflet de Mia apparaît au dessus de son épaule. Elle affiche un sourire qui ne présage rien de bon. Le brun se questionne. Ça sent la connerie à dix kilomètres. « Le visage ne suffit pas… » Il a juste le temps de se retourner. Mia a déjà attraper le pommeau de douche pour l'arroser. «NAAAANNN arrête tes conneries» Mais trop tard. L'eau jaillit. Il a beau mettre ses deux mains devant lui ça n'a aucun effet. « Vengeance ! » La garce !!!! Adam subit, blasé. Elle arrête enfin l'eau. « Mieux non ? Tu commences à retrouver une bonne mine » Le brun la regarde sans un sourire. L'eau perle sur ses cheveux. Un filet d'eau coule sur la pointe de son menton. Il grogne. «Tu gère la serpillière j'men fous »Ouais parce que là c'était Bagdad dans la salle de bain. Ses vêtements sont trempé. Ses chaussettes font ventouse dans ses chaussures. Machinalement il retire son tee-shirt. Sans prévenir elle vient se blottir contre lui. Adam reste les bras écarté puis il laisse tomber son vêtement par terre pour finalement venir enrouler ses bras autour de son amie. « Je te déteste ! Ressaisis toi ! Tu as besoin de moi et moi aussi j’ai besoin de toi … » Il sent son étreinte devenir plus étroite. Ça lui fait un bien fou. Adam baisse définitivement les armes. A son tour il resserre un peu plus ses bras et vient enfouir son visage contre le sien. «Je suis désolé. Je sais pas où je vais. Ça me fais peur tout ça.» Il glisse sa main dans ses cheveux tout en restant blottit contre elle. Il commence à comprendre se que Mia a subit avec son ex. Adam ne pensait pas que l'amour pouvait être aussi vache. Son corps se détache. Il vient lui faire face. Ses deux mains sont posé sur chacune de ses épaules. Il lui offre un sourire. «Je sais pas ce que je ferais sans toi » Surement pas grand chose … Adam vient lui attraper une serviette qu'il vient poser ses épaules en la frictionnant. Puis il se penche sur son front pour lui déposer un bisou. Il quitte la salle de bain pour aller se chercher des vêtements sec dans sa chambre. Le brun revient bien vite dans la salle de bain avec une serpillière et un sceau. « Cadeau !!!! » Dit-il en lui tirant la langue. Elle l'avait chercher ! Le temps qu'elle fasse nettoie ses âneries le brun fait un peu de rangement dans le salon. « On se commande quoi à manger ? » Oui parce qu'il se doute que Mia ne partira pas de suite. Et de toute façon il avait décidé qu'elle resterait là pour la soirée. Adam part s'asseoir sur le sofa et regarde le dépliant qui contient plein de bonnes chose à manger. Il sait pas quoi prendre. Mais la présence de Mia lui a redonner de l'appétit. Il pourrait tout commander et s'empiffrer jusqu'à plus faim.
Le soutien qu'elle lui apporte est essentiel. Et c'est bien pour ça qui lui avait envoyer ce texto. Mia c'était sa confidence. Celle avec qui il pouvait il pouvait tout dire sans complexe. « Je sais que tu vas tout faire pour. Et… » Adam l'écoute attentivement. Ses conseils sont toujours les bienvenue. « Tu connais ma mère donc si tu as besoin d’aide au niveau juridique ou même d’un avocat… Ne t’en empêche pas pour moi. Elle t’a toujours adoré de toute façon, donc elle serait ravie » Il la regarde un peu perplexe. Il sait qu'avec sa mère l'entente n'est pas très cordiale. Il vient poser sa main sur la sienne tout en la regardant avec la plus grande sincérité. «Merci t'es adorable. Je vais prendre le temps d'étudier toute cette paperasse. J'aviserai par la suite. Mais si je peux t'éviter d'aller demander de l'aide à ta mère je le ferais »Il se doute que ça lui coûte de plier le genou devant cette mère qu'elle n'apprécie guère. « Et si tu veux qu’on aille la voir ensemble ou que je lui en parle… Je le ferai pour toi » Adam se penche pour lui faire un bisou sur la tempe. «Merci». Et le mot était faible. Mia est beaucoup trop adorable avec lui. Le brun ne sait même si il mérite autant d'amour de sa part.
Le programme ? Une séance cuisine ! Du chocolat, des œufs, et les voilà parti pour la conception d'une mousse au chocolat. Mais alors que tout commence au calme, Adam est vite tenter de faire le pitre avec Mia. Furtivement il s'avance vers elle pour après lui faire un camouflage à la Newman. La blonde se retrouve avec une belle trace de chocolat sur la joue. Sa réaction ne ce fait pas attendre, elle vient lui casser un œuf sur la tête délibérément. S'en suis une course poursuite (pour changer). S'en est presque drôle. En tout cas Noah lui trouve ça marrant. Il rigole de voir les deux adultes se chamailler. Finalement ce foyer n'est pas si mal qu'il se surprend à penser. Le brun finit par attraper la demoiselle en fuite. Il vient ce frotter à elle comme un chat afin de lui étaler à son tour la substance de l'oeuf sur son visage. Il jubile de lui faire subir tout ça. Entre eux c'est toujours comme cela que ça ce passe. Ils ont une façon de communiquer bien à eux … Cette relation est unique et sans pareil. Adam a besoin de Mia dans sa vie. Mia a besoin d'Adam dans sa vie. L'un ne va pas sans l'autre. Ils se compétent et surtout ils se comprennent. « Tu fais chier ! »Newman le sait ça. Mais il sait aussi que dans ce «fais chier » y a une forme d'affection. Faut juste savoir lire entre les lignes. Adam lui vante les biens faits de l'oeuf pour les cheveux. Mia ne se prive pas pour lui dire le fond de sa pensée. « Ouais pour ça que je te l’ai fait tu en avais besoin. Vu que la dernière fois qu’on s’est vu tu étais en mode cheveux gras dégueulasse… »Tiens... prend ça … Tu l'as bien chercher. Le brun lève les yeux au ciel comme si il ne se sentait pas concerner. Ce n'est pas dans ses habitudes de ce négliger mais là faut avouer qu'il s'était laisser un peu sombrer. Encore une fois Mia avait été présente pour lui. Adam lui jette un regard puis il file à la salle de bain se rincer les cheveux. Pendant ce temps, Noah joue les maladroit avec le sachet de farine. Son visage se retrouve blanc comme neige. Seul ses yeux sont encore visible. Il tousse un petit peu. La jeune femme vient le rejoindre en rigolant. C'est leur premier vrai contact. Le petit blond se montre moins sauvage avec elle. Il n'a aucun mouvement de recule et accepte même qu'elle vienne lui débarbouiller le visage. Adam sort de la salle bain avec une serviette à la main. Le visage penché sur le côté, il chasse l'eau présente dans ses oreilles. Son regard se pose sur Mia et Noah. Le cadre est idyllique. Il se stoppe un instant et sourit en voyant la scène. C'est adorable. La blonde savait y faire avec les enfants. Noah semblait tellement plus détendu.« Tu vois tu montres le mauvais exemple, lui aussi a voulu s’amuser avec la nourriture » Mia vient de griller sa présence. Adam reprend sa marche dans leur direction. Il s'accoude sur le comptoir de la cuisine et regarde son fils en souriant. «Je te savais pas comme ça toi.» Père et fils s'échangent un sourire. Il se penche pour venir lui faire un bisou sur le front avant de lui ébouriffer les cheveux encore poussiéreux.« Bon et si on terminait cette mousse au chocolat maintenant ? » Adam tape dans ses mains. « C'est parti ! ». Mia prend l'initiative de mélanger les blancs avec le chocolat. Elle réclame l'aide de Noah en lui enseignant les bases de la cuisine. Le brun observe les deux non sans sourire. Ils se débrouillent tellement bien tout les deux qu'il reste en retrait pour ne pas interagir entre eux. La gourmandise prend le dessus. La demoiselle ne résiste pas à tremper son doigt. « Un vrai petit chef doit toujours goûter ses plats pour être sûr que c’est bon » Adam hoche la tête. Il approuve totalement l'idée. D'ailleurs c'est étonnant qu'il n'ait pas encore succomber à le faire. « Miam, c’est bon. Tu en veux Adam » Demande Noah en lui tendant son doigts plein de chocolat. Son père se penche pour venir lui gober sans la moindre hésitation. Le blondinet rit face à cette action inattendue. Il n'a jamais connu une telle complicité avec son autre famille. Ça lui fait un peu bizarre. Mais il semble s'adapter plutôt bien. « Fais attention, il est capable de tout manger tu sais ! ». Adam la regarde en faisant une grimace. « Mégère ». Il récupère des petits ramequins dans le placard pour ensuite distribuer la mousse dans chacun d'entre eux. Le tout fini ranger dans le frigo. «Qu'est ce que vous diriez d'aller vous promener ? Hm... à la fête foraine ? Je suppose que t'as rien de prévu de special. Si ? » Il regarde Mia puis Noah qui affiche déjà un grand sourire. « On la kidnappe ? » Le gamin opine du chef et vient prendre la main de la demoiselle. « Ouiiii » Qu'il répond en levant les yeux sur elle. Adam s'avance jusqu'à son amie et vient lui essuyer le visage en se servant de sa serviette. « T'en en encore un peu là. » Il ne l'avait pas rater la pauvre. Malicieusement il lui tire la langue. Noah saute de son tabouret sans lâcher la main de Mia. Il semble ne plus vouloir qu'elle s'en aille. «On va faire les manèges tout les deux » . Adam récupère les clés de la voiture sur le porte clés mural situé prés de l'entrée. Noah le suit en traînant la jeune femme avec lui. Mais au moment de monter dans la voiture il bloque un peu. Les souvenirs de l'accident ressurgissent. Il fait volte face et vient se blottir dans les bras de Mia. Adam vient s'agenouiller pour se mettre à hauteur et lui parler d'une voix qui ce veut rassurante. «ça va aller bonhomme. Je conduirais doucement, ne t'inquiète pas. » Noah tourne son visage timidement pour regarder son père. Il finit par accepter de prendre place dans le siège auto non sans appréhension. La route se passe calmement. Au bout de quelques minutes ils arrivent à destination. L'angoisse de Noah disparaît à la vue des manèges tous plus lumineux les uns que les autres. «On commence par quoi ? » Le choix est tellement variés que c'est difficile de choisir. Le gamin est sans voix. Les yeux brillants, il admire la vue sans qu'un mot ne sorte de sa bouche.
2 weeks ago. « Qu’il s’occupe de ses oignons celui-là ! Et j’ai pas besoin qu’on s’occupe de moi. Je m’en sors très bien tout seul ». Cette rivalité entre les deux devenait de plus en plus ridicule et avait le don de me mettre hors de moi. Je préférais de toute manière les laisser se tirer dans les pattes plutôt que de m’interposer. J’avais essayé un bon nombre de fois, mais ça n’avait strictement servi à rien. Tant qu’ils ne me demandaient pas de choisir définitivement entre les deux, je m’en fichais. « Tu t’en sors très bien tout seul? Laisse-moi rire » J’éclatais alors d’un rire forcé et exagéré. Vu l’état dans lequel il se trouvait et l'état de sa maison, il était mal placé pour dire ça. Il s’agitait le Newman, comme si quelque chose l’avait piqué. En réalité, c’était ma présence qui commençait à le faire s’agiter dans tous les sens. Me voir planter devant lui, résigner à ne pas bouger jusqu’à qu’il se bouge lui-même l’obligeait à commencer à ranger sa maison. « Finalement quoi ? Je crois que je vais rester célibataire. Vous êtes trop compliqué pour moi vous les femmes ». Non mais qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre franchement. Je levais les yeux en l’entendant dire cela « Finalement c’est peut-être toi le problème voilà tout ». J’y allais fort et je ne le pensais pas nécessairement. Bien sur que je comprenais son état d’esprit, il ne savait pas sur quel pied dansé avec Dylane et elle ne lui rendait pas la tâche aisée. Il tenait à elle et voir qu’elle lui filait sous les doigts le rendait malade. Mais peut être que ce trop grand attachement était aussi la cause de la fuite de Dylane. Bref, cette relation entre eux était vraiment complexe.
Peu à peu les choses s’apaisent entre Adam et moi. Il se réfugie dans la salle de bain tel un enfant. Je parviens à lui faire rouvrir la porte. Et là je ne peux m’empêcher de le passer sous le jet de la douche. Il était tellement dans un état minable que ça n’allait pas lui faire du mal « NAAAANNN arrête tes conneries ». Il pouvait parler, j’en avais rien à faire, je ne m’arrêterais pas. « Tu gère la serpillère j’men fous ». Bon ok je reconnaissais que de ce point de vue là j’avais déconné. Je grimaçais « Je ferai la serpillère mais j’espère que ça te servira de leçon pour une éventuelle future dépression ». J’allais me blottir alors dans ses bras, alors qu’il avait retiré son t-shirt. Oui ce genre de situation pouvait porter à confusion, mais il n’y avait jamais eu de sous-entendus entre nous. De même que lui m’avait déjà vu en sous-vêtements mais sans jamais d’arrière-pensée. Adam est cependant sur la réserve au départ puis je sens que son étreinte se resserre peu à peu « Je suis désolé. Je sais pas où je vais. Ca me fait peur tout ça ». J’acquiesçais doucement d’un signe de tête « Je te comprends mais te renfermer n’est pas du tout la solution ». Il se détache et pose ses mains sur mes épaules, plongeant son regard dans le mien « Je sais pas ce que je ferais sans toi ». Je hausse les épaules en guise de réponse. Il me dépose une serviette sur les épaules, je l’attrape pour finir de me sécher. Il s’absente et revient alors avec une serpillère et un seau « Cadeau ». Je grimace encore « Je le fais uniquement parce que c’est toi et que je t’aime ». J’attrape alors le nécessaire à ménage et me met au travail. Je l’entends alors au loin « On se commande quoi à manger ? ». Je marque une pause dans mon nettoyage, levant les yeux comme désespéré. Cinq minutes plus tôt il me demandait de partir et voilà qu’à présent il me demandait de rester avec lui pour manger. Finalement, il n’y a pas que les femmes qui sont compliqués à comprendre…
Adam connaissait mon passé, mon histoire et surtout ma relation conflictuelle avec ma mère. C’est vrai que lui dire qu’il pouvait faire appel à ma mère pour l’aider ne m’était pas évident. Mais je voulais tout faire pour l’aider, quitte à appeler moi-même ma mère pour qu’elle fasse tout son possible pour qu’il garde son fils… Bien qu’elle eut fait une erreur dans le passé en ne conseillant pas le meilleur des avocats à mon père pour son procès, elle en revanche, était une excellente avocate « Merci t’es adorable. Je vais prendre le temps d’étudier toute cette paperasse. J’aviserai par la suite. Mais si je peux t’éviter d’aller demander de l’aide à ta mère, je le ferais ». Je lui souriais. Il était compréhensif et protecteur, comme toujours avec moi. Il me remerciait alors d’un bisou que je reçois en fermant les yeux « C’est normal, c’est à ça que serve les meilleurs amis non ? ».
Direction la cuisine pour la confection d’une mousse au chocolat… qui dérape comme toujours avec Adam qui est toujours aussi mature. Et comme je ne le suis guère plus, je m’y mets aussi. On est beau tous les deux avec nos cheveux et visages dégoulinants d’œufs. Après notre petite bataille, Adam s’absente pour aller se débarbouiller. J’en fais de même et voilà que Noah s’y met aussi en recouvrant son visage de farine. Je le débarbouille à son tour, son père revient. Nous nous remettons à la confection de la mousse au chocolat. Une fois fini, nous la gouttions et je préviens Noah qu’il faut se méfier d’Adam car il est capable de tout manger « Mégère ». Je lui sors alors la langue et regarde Noah en lui lançant un clin d’œil. Je lui tirais alors aussi la langue et il en fait de même ce qui nous fait tous les deux bien rire. « Qu’est-ce que vous diriez d’aller vous promener ? Hm… à la fête foraine ? Je suppose que t’as rien de prévu de spécial. Si ? ». Je n’ai pas vraiment le temps de répondre, Adam regardant Noah « On la kidnappe ? ». Le petit garçon ne met pas longtemps à répondre « Ouiiiii ». Son enthousiasme me fait tellement plaisir que je ne peux refuser. Puis je sens sa petite main se glissait dans la mienne, je craque « Parfait, je ne comptais pas vous quitter de sitôt de toute façon. Et puis, comment refuser une invitation à la fête foraine ? Je veux faire la pèche aux canards moi aussi ! ». Adam s’approche de moi pour m’enlever des restes d’œufs. Je grimace « T’en a encore un peu là ». Il me tire la langue je fais une grimace comme vexée.
Nous sortons alors de la maison pour nous diriger vers la voiture. Arrivé à sa hauteur, Noah vient se réfugier dans mes bras. Je l’attrape et le serre fort, comprenant le traumatisme du gamin. Son père vient le rassurer « Ca va aller bonhomme. Je conduirais doucement, ne t’inquiète pas ». J’acquiesce, desserrant mon étreinte pour pouvoir le regarder dans les yeux « Et je vais passer derrière avec toi mon cœur. Je te tiendrai la main tout le long du trajet d’accord ? ». Le petit garçon accepte et nous montons à bord de la voiture. Le trajet se passe bien, je sens la main de Noah se resserrait dans la mienne à certain moment. Nous arrivons à la fête foraine. Il ne me lâche plus la main. Je suis étonnée de le voir attaché à moi en un temps si court. « On commence par quoi ? ». « Bah la pêche aux canards quelle question ! » Je pars en courant avec le petit blondinet, Adam à nos trousses. L’après midi se passe sans encombre, nous passons un excellent moment tous les trois. Noah semble heureux tout comme mon meilleur ami. J’espérais vraiment qu’il pourrait le garder car ils méritaient autant l’un que l’autre le bonheur. Et Aaron également.