« Et ça t’embête ? » Hannah posa un regard étonné sur elle, surprise qu’elle puisse penser que dormir avec elle soit une source d’ennui. Il était vrai que leur relation n’était pas vraiment au beau fixe, mais une part d’elle se réjouissait de passer du temps avec la brune, loin de tout. Son père marquait un point ; s’éloigner de la ville leur permettrait de repasser du temps en famille et de revenir à ce qui était important – l’espace de quelques jours, du moins – et la jeune femme reconnaissait que cela ne ferait pas de mal, au contraire. « Bien sûr que non, au contraire. Ça sera comme au bon vieux temps. » La rassura-t-elle d’un sourire en poussant ses affaires d’un coup sec avant de se glisser sur son siège dans un soupir, réfléchissant au programme qu’avait contacté le patriarche de la famille. « Si y’a un point sur lequel je suis bien d’accord avec toi, c’est que j’ai besoin de repos et de sommeil. » N’en avaient-ils pas tous besoin ? Personne ne s’arrêtait jamais de travailler dans cette famille, cela faisait partie de la base même de leur fonctionnement. « L’organisation des mariages te prend tout ton temps ou c’est ce garçon qui te fatigue ? » Le sous-entendu était clair, encore une fois, mais la brunette ne se lassait jamais de mettre sa sœur dans une position embarrassante. La faire rougir instantanément était un plaisir coupable depuis qu’elle était gamine et malheureusement pour sa cadette, cela l’amusait encore à l’âge adulte. « Je sais pas. J’espère qu’il a quand même réservé quelque part avec une vraie salle de bain et de quoi cuisiner sans avoir besoin d’allumer un feu. » Seigneur, elle l’espérait elle aussi…
❈❈❈❈
Autant dire que les attentes des deux brunes avaient rapidement été balayées par la réalité offerte par leur paternel. Un camping avec le minimum de confort – des sanitaires communs et une protection toute relative de la nature sauvage qui les entourait – et pratiquement aucune couverture réseau. Hannah avait tenté de prendre les choses avec philosophie, se persuadant que ça n’était que l’affaire de quelques jours et que ce retour aux sources lui serait profitable, mais sa patience ne tarda pas à s’étioler au fur et à mesure des heures. En effet, la proximité avec ses parents était rapidement devenue étouffante et à présent, la brunette ne rêvait que de s’échapper l’espace de quelques heures. L’excuse fût toute trouvée lorsqu’elle brandit une brochure sur les randonnées et les points de vue à voir absolument dans les environs, arguant qu’elle désirait y aller avec Lucia. Ils n’y trouvèrent rien à redire – ce qui était le but de l’opération – et sa cadette accepta immédiatement. Cette décision était pour le moins impulsive et guidée par le désespoir, mais le médecin avait vraiment besoin de changer d’air. Elles préparèrent quelques affaires à la hâte et se mirent en route sans se retourner, trop heureuses de retrouver un minimum d’indépendance après ces trois jours à suivre leurs parents à la trace. « T’as bien regardé l’itinéraire hein ? J’ai pas pris en photo le panneau en bois au début du chemin. » La jeune femme hésita un instant avant de hocher la tête pour la rassurer. Disons qu’elle n’avait pas exactement étudié ce parcours mais dans son esprit, il n’avait rien de bien sorcier. « Ces randonnées sont faites par un tas de personnes, je suis certaine que tout est bien indiqué. » Ajouta-t-elle, avide de s’éloigner du camping plus que de s’inquiéter réellement de savoir où elles allaient. « C’est pas tout à fait les vacances que t’imaginais non ? » « On est loin du compte, en effet. » Elle plissa légèrement les lèvres avant de se forcer à sourire en reportant son attention sur Lucia. Après tout, elle aussi subissait la situation et elle n’y était pour rien. Il valait mieux qu’elles se serrent les coudes, le temps passerait plus vite. « Et toi, ça te fait du bien ou tu as envie de partir en courant ? » Elles vivaient souvent les choses différemment, mais quelque chose lui disait que cette fois-ci la brune devait être de son avis. « Ça va être bien, tu pourras prendre plein de photos. » Et c’était dit sans ironie aucune, Hannah savait que sa sœur aimait alimenter son instagram.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« L’organisation des mariages te prend tout ton temps ou c’est ce garçon qui te fatigue ? » Heureusement que je ne suis pas en train de manger quoi que ce soit ou de boire puisque je me serais étranglée. Elle insiste Hannah et, si ça ne devrait pas me surprendre puisqu’elle a toujours été tenace - je me souviens encore de ses réactions lorsqu’elle a compris qu’il se passait quelque chose avec Will, mon premier amour, durant nos années lycées - mais cette fois ci elle met les deux pieds dans le plat. Il y a peu de chance que ce soit ce garçon qui me fatigue puisque Swann et moi avons beau passer le plus clair de notre temps ensemble nous ne nous sommes encore jamais touchés. J’ai dit que je voulais avancer doucement et, depuis, je ressens un blocage : je n’ai pas peur qu’il me fasse du mal Swann, il est aussi doux qu’il est gentil, mais je ne parviens pas à envisager de me montrer si vulnérable. Alors je rougis et j’évite sa question. « J’ai deux boulots en parallèle moi madame. » Je secoue la tête et je masque mon mal-être dans l’une des tablettes de chocolat que je viens d’acheter.
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Quand Hannah me propose de partir en randonnée avec elle, pas à un seul instant je n’envisage d’être son alibi. Je ne me dis pas que je suis son excuse, qu’elle m’utilise pour que les parents n’insistent pas pour nous accompagner. Je me dis qu’elle veut vraiment passer du temps seule avec moi et, excitée comme une puce, enthousiaste à l’idée de me retrouver en tête à tête avec elle, il me faut moins de cinq minutes pour être prête. J’enfile deux chaussettes qui ne forment absolument pas une paire, mes chaussures de randonnée et ma casquette vissée sur ma tête je lui emboite le pas. Lorsque nous nous engageons sur le chemin, je ne jette qu’un coup d’oeil distrait à la pancarte en bois qui donne toutes les informations nécessaires aux randonneurs. Après tout, Hannah n’est pas du genre à laisser quoi que ce soit au hasard non ? Elle a forcément étudié le sentier sous toutes ses coutures, s’est renseignée sur les conditions météo : j’ai en elle une confiance aveugle pour ce genre de chose. « Ces randonnées sont faites par un tas de personnes, je suis certaine que tout est bien indiqué. » Là, tout de suite, je regrette de ne pas avoir fait ma sempiternelle photo du au cas où. Mais à nouveau, je me rassure en me disant qu’elle a forcément raison. « C’est vrai, regarde devant, ils disent que pour le chemin National Pass qui mène aux chutes il faut suivre les peintures rouge et jaune. » J’en repère déjà une un peu plus loin devant nous, peinte sur l’écorce d’un arbre. Un jeu d’enfant, pas de raison de s’inquiéter. « On est loin du compte, en effet. » Son ordinateur n’a plus de batterie depuis le premier soir et elle n’a pas manqué de s’en plaindre : au moins, mon père a réussi sa mission : nous sommes coupées du monde. Mon téléphone capte mal et je n’arrive pas à communiquer assez à mon goût : peut-être que dans la forêt, j’arriverais à retrouver plus qu’une barre de réseau. « Et toi, ça te fait du bien ou tu as envie de partir en courant ? » Je hausse les épaules en souriant. « Oh tu sais moi… Je maudis juste la réception, j’ai du mal à donner des nouvelles et je peux même pas poster de photos. » Elle trouve peut-être ça superficiel ma façon de partager toute ma vie sur les réseaux sociaux mais, me concernant, c’est un mode de vie plus qu’un hobbie. Les deux années qui nous séparent on fait leur oeuvre, sur ce point là. « Ça va être bien, tu pourras prendre plein de photos. »« Oui, les chutes ont l’air magnifique sur le guide qu’a acheté papa ! » Après m’être rendue à l’évidence : même une recherche Google est compliquée avec la couverture réseau, je l’ai feuilleté l’autre soir. « Et pendant qu’on se douche dans des sanitaires communs et qu’on chasse les moustiques, Swann est à Paris lui. » Je n’ai jamais voyagé hors du continent Océanien, alors je suis verte de jalousie. « Et toi ? Pourquoi tu fixes désespérément ton téléphone tous les soirs ? » Je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer que, même en milieu et fin de soirée elle semble parfois attendre un message.
La question était bel et bien destinée à faire rougir Lucia, et ça ne manqua pas. Celle-ci fit d’abord des yeux ronds avant de baisser la tête et de virer au cramoisi, ce qui tira un sourire à la brunette, amusée. Certaines choses avaient bel et bien changer entre elles, mais il était toujours aussi facile de l’intimider en parlant de ce genre de choses avec elle. « J’ai deux boulots en parallèle moi madame. » La jeune femme décida de jouer sur la fatigue occasionnée par ses heures de travail plutôt que de rentrer dans le vif du sujet, et si Hannah salua l’effort, elle se retint difficilement de lui reposer la question. Non plus pour l’embêter, mais bel et bien par curiosité. Peut-être que ce voyage leur permettrait de renouer et de discuter de leur vie plus en détail, plutôt que de frôler la surface comme elles le faisaient constamment. « Et c’est tout à votre honneur, ma chère. » Répliqua-t-elle finalement sans se départir de son sourire, posant sa tête contre le siège en observant la vue du hublot tandis qu’elles décollaient.
❈❈❈❈
Hannah s’en voulait un peu de se servir de Lucia comme d’une excuse pour appuyer la solitude dont elle avait tant besoin, mais dans les faits, elle comptait bien profiter de cet instant avec elle également pour discuter sans que les regards appuyés de ses parents ne viennent les mettre mal à l’aise. Elles se mirent donc en route et si Lucia était persuadée que son aînée s’était montrée aussi méticuleuse que d’habitude, elle se mettait le doigt dans l’œil. Poussée par l’envie de s’évader du camp le plus vite possible, elle n’avait jeté qu’un œil distrait à l’itinéraire, jugeant que le tout serait forcément explicité une fois sur place. Elle rassura donc sa cadette en usant de cet argument, avant de lui adresser un sourire qu’elle espérait détendu. « C’est vrai, regarde devant, ils disent que pour le chemin National Pass qui mène aux chutes il faut suivre les peintures rouge et jaune. » Merveilleux. « Tu vois ? » Lança-t-elle d’un ton joyeux, comme si tout rentrait finalement dans l’ordre alors qu’elles n’étaient même pas encore au début du parcours. « Je suis sûre que ça vaudra le détour. » Du moins l’espérait-elle, car le chemin n’était pas des plus facile d’accès. Elles n’étaient pas les plus sportives non plus, et elle était probablement un peu rouillée à force de rester à l’hôpital, mais quand même. Un peu d’orientation et de cardio et elles s’en sortiraient, elle en était persuadée. « Oh tu sais moi… Je maudis juste la réception, j’ai du mal à donner des nouvelles et je peux même pas poster de photos. » Hannah hocha la tête d’un air entendu, sachant parfaitement ce qu’elle voulait dire par là. De son côté, il ne s’agissait pas de photos, mais la frustration était tout de même bien présente. « Je comprends. Il ne te manque pas trop ? » Cette fois ci, sa question était dénuée de la moindre moquerie. Il s’agissait d’une tentative d’approche, d’une façon d’en apprendre un peu plus, si elle lui autorisait l’accès à sa vie amoureuse. « Oui, les chutes ont l’air magnifique sur le guide qu’a acheté papa ! » L’enthousiasme de Lucia était beau à voir et un rire s’échappa des lèvres de la brune qui commençait étonnamment à se détendre. « Je suis d’accord, peut-être que tu pourras me faire profiter de tes talents de photographe pour me faire une photo instagrammable ? » Elle fronça le nez, essayant d’adopter le même langage que sa cadette pour lui faire plaisir. Son instagram était relativement pauvre comparé à celui de la brune, mais il avait le mérite d’exister. « Et pendant qu’on se douche dans des sanitaires communs et qu’on chasse les moustiques, Swann est à Paris lui. » Il y en a qui avaient de la chance. « Mince, j’en reviens pas que tu n’aies pas trouvé une excuse pour l’accompagner ! » S’exclama-t-elle en haussant un sourcil, étonnée qu’elle ait eu l’air aussi emballée par leur trip en camping alors qu’elle aurait pu se rendre en Europe avec lui. « Et toi ? Pourquoi tu fixes désespérément ton téléphone tous les soirs ? » Ah. Elle n’était pas psy, mais elle aussi avait un talent certain d’observation. « Parce que j’ai rencontré quelqu’un, et que je ne sais pas s’il m’a oubliée ou si c’est le réseau qui tente de me mettre de mauvaise humeur. » Répliqua-t-elle en toute honnêteté, sourire au coin des lèvres.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Tu vois ? Je suis sûre que ça vaudra le détour. » C’est aussi simple que bonjour et, finalement, ai-je la moindre raison de douter d’elle ? Elle est consciencieuse Hannah et laisse peu de choses au hasard. Elle a certainement étudié le trajet jusque dans ses moindres détails et tous les chemins possibles n’ont sûrement aucun secret pour elle. Je suis persuadée qu’elle pourrait me dire avec exactitude à quelle heure nous arriverons aux chutes et dans combien de temps nous serons rentrées au camping. Après tout, nous sommes déjà en début d'après-midi et le soleil se couche tôt en hiver : elle a certainement pris ce critère là en compte pour être sûre que nous serons bien rentrées avant la nuit non ? J’ai une foi inébranlable en ma sœur et c’est pourquoi je m’engage sans le moindre doute à sa suite sur le chemin rocailleux. « Et en plus on entendra pas maman se plaindre de son dos et papa dire on est presque arrivés toutes les demies heures. » Ce qui, au lieu de nous encourager, décourage tout le monde lorsque nous réalisons qu’il reste encore plusieurs heures de marche. « Elle est courte cette randonnée de toute façon ? Avec un peu de chance on arrive à la meilleure heure aux chutes. Pour les photos je veux dire. » La golden hour, principe que je maîtrise sur le bout des doigts.
« Je comprends. Il ne te manque pas trop ? » « Tu lâches pas l’affaire hein ? »
Sauf que cette fois-ci, je ne nie pas. J’ai envie de lui parler de mon petit ami à Hannah de toute façon. J’ai envie de lui dire qu’il n’a rien à voir avec le précédent et que, déjà, je suis amoureuse de lui. J’ai envie de lui demander s’il est trop tôt pour ressentir ce genre de chose et si j’ai le droit de le lui dire sans prendre le risque qu’il parte en courant. Pourquoi les choses sont-elles aussi compliquées entre elle et moi ? Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à me départir de l’impression que je ne peux me confier puisqu’elle me jugera. « Je suis d’accord, peut-être que tu pourras me faire profiter de tes talents de photographe pour me faire une photo instagrammable ? » J’en fais ma mission puisque je ne l’avouerai pas mais j’ai déjà réfléchi à tout ce que je changerai si jamais j’avais le contrôle du compte de ma sœur. Elle est séduisante, intelligente et pleine d’esprit. Je suis certaine que si elle me laissait la mettre en valeur elle trouverait chaussure à son pied en un rien de temps. « Bien sûr ! » J’y mets peut-être un peu trop d’entrain pour un sujet si léger mais chassez le naturel, il revient au galop et j’en ai marre de cacher qui je suis par crainte que ma famille et surtout qu’elle me trouve simplette. Je ne suis pas un brillant médecin et je ne le serai jamais. Alors à quoi bon prétendre être quelqu’un d’autre, quelqu’un de plus intéressant ? « Mince, j’en reviens pas que tu n’aies pas trouvé une excuse pour l’accompagner ! »« Il partait avec sa sœur et ça c’est décidé au dernier moment. Enfin, pas sa soeur, sa belle soeur, ou ex belle soeur ou je ne sais quoi encore. Je pensais qu’on était compliqués mais tu verrais les McGrath. » A côté d’eux, on pourrait presque nous prendre pour la famille Ingalls. « C’était un voyage en famille en tout cas. Et de toute façon, Ariane ne m’aime pas. » Je cherche son regard pour m’expliquer. « Ariane c’est sa sœur. Une de ses sœurs, et pas la seule qui ne m’apprécie pas d’ailleurs. » Sans que je ne me l’explique. Et Hannah, pourquoi fixe-t-elle son téléphone ? Après m’être ouverte, je me permets de me jeter à l’eau et de laisser s’exprimer ma curiosité. « Parce que j’ai rencontré quelqu’un, et que je ne sais pas s’il m’a oubliée ou si c’est le réseau qui tente de me mettre de mauvaise humeur. » Je m’arrête net et l’observe avec de grands yeux ronds, avant que mon sourire ne s'élargisse. « J’ai bien entendu ? T’as rencontré quelqu’un ? » A présent, je me déchirerais la commissure des lèvres si c’était possible tant je suis contente pour elle. « Il s’appelle comment ? Tu travailles avec lui ? Il ressemble à quoi t’as une photo ? Il a quel âge ? » Je m’emballe mais comment m’en vouloir ? Rencontrer quelqu’un, ce n’est pas vraiment le genre d’Hannah Whitemore. Pas plus que de regarder son téléphone toutes les heures dans l’attente d’un message.
Hannah n’était pas inquiète outre-mesure, persuadée que ce sentier était emprunté régulièrement par des touristes et que par conséquent, elles ne craignaient rien à partir à l’aventure comme elles le faisaient – elle en était peut-être consciente, mais pas Lucia. Cette dernière avait une foi inébranlable en son aînée, ce qui était à la fois touchant et très naïf de sa part, car l’impatience de la brune face au comportement oppressant de leurs parents rendait son côté méticuleux complètement inexistant. « Et en plus on entendra pas maman se plaindre de son dos et papa dire on est presque arrivés toutes les demies heures. » Exactement. La brune s’en voulait parfois de vivre au crochet de ses parents, mais ce genre de voyage lui rappelait tout simplement pourquoi elle le faisait – à ce stade, c’était pratiquement vital. « C’est sa façon à lui de nous motiver… C’est juste que ça ne fonctionne que sur lui. » Grimaça-t-elle avant de laisser échapper un petit rire. Ils l’énervaient au plus au point, mais qu’est-ce qu’ils étaient adorables malgré tout. « Elle est courte cette randonnée de toute façon ? Avec un peu de chance on arrive à la meilleure heure aux chutes. Pour les photos je veux dire. » Elle n’en avait pas la moindre idée, mais elles avançaient plutôt bien donc à son sens, rien n’empêcherait qu’elles arrivent à temps pour que la lumière soit au goût de sa cadette lorsqu’il serait l’heure de prendre des selfies et des poses sous tout un tas d’angles différents. « Oui elle est relativement courte, enfin comparé à celles que papa a décidé de nous faire faire. » Elle fronça le nez avant d’embrayer sur son nouveau sujet préféré lorsqu’il s’agissait de titiller Lucia ; Swan McGrath. « Tu ne lâches pas l’affaire hein? » Le sourire que lui offrit la brune lui indiqua que non, il lui en faudrait plus que ça pour cesser de lui poser des questions – d’autant qu’elle n’avait pas vraiment eu de réponses, ce qui expliquait aussi son insistance. « Jamais, tu me connais. » Rétorqua-t-elle dans un clin d’œil avant de lui demander si elle pourrait profiter d’elle pour quelques photos, histoire d’alimenter son compte instagram qui ne payait pas de mine, comparé à celui de sa cadette. « Bien sûr ! » Lucia semblait sincèrement emballée à l’idée de prendre sa sœur comme modèle et si l’idée n’avait jamais traversé l’esprit d’Hannah, cette dernière commençait à imaginer ce que ces photos pourraient donner. Instagram avait quelque chose d’assez futile à ses yeux et pourtant, il s’agissait maintenant de la première chose que les gens allaient voir lorsqu’ils voulaient se faire une idée sur quelqu’un – pour preuve, c’était là qu’elle avait commencé par espionner le petit ami de sa sœur. « Ça ne me fera pas trop de mal, je pense. » Argua-t-elle en toute sincérité, peinant à se rappeler de la dernière photo qu’elle avait mise, depuis le temps. C’était mauvais signe ça, non ? « Il partait avec sa sœur et ça c’est décidé au dernier moment. Enfin, pas sa soeur, sa belle soeur, ou ex belle soeur ou je ne sais quoi encore. Je pensais qu’on était compliqués mais tu verrais les McGrath. C’était un voyage en famille en tout cas. Et de toute façon, Ariane ne m’aime pas. Ariane c’est sa sœur. Une de ses sœurs, et pas la seule qui ne m’apprécie pas d’ailleurs. » La brune fronça les sourcils, s’irritant instinctivement en entendant que quelqu’un posait problème à sa cadette. « Tu penses qu’elle ne t’aime pas ou elle te l’a fait comprendre ? » Cela méritait un peu plus d’approfondissement, car le manque de confiance de sa sœur la poussait parfois à se sentir inférieure face aux fortes têtes sur lesquelles elle tombait parfois. Lucia l’interrogea ensuite sur les raisons qui la poussaient à rester collée à son téléphone comme une âme en peine, et si quelques mois auparavant elle aurait éludé cette question, aujourd’hui elle accepta d’y répondre sans l’ombre d’une hésitation. « J’ai bien entendu ? T’as rencontré quelqu’un ? Il s’appelle comment ? Tu travailles avec lui ? Il ressemble à quoi t’as une photo ? Il a quel âge ? » Hannah éclata de rire en secouant la tête face à cette avalanche de questions – à laquelle elle s’était pourtant préparée – et au sourire qui illuminait le visage de Lucia. « Il s’appelle Loris et il est flic à la brigade des stups. On s’est rencontré à l’hôpital, je soignais un de ses suspects qui était en pleine crise. Bref, on se voit régulièrement depuis et oui, j’ai une photo. » Répliqua-t-elle du tac au tac, avant de mettre son téléphone sous le nez de sa sœur. On pouvait y apercevoir le couple entrain de poser pour un selfie absolument ridicule, mais revoir cette photo tira un sourire à la brune.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« C’est sa façon à lui de nous motiver… C’est juste que ça ne fonctionne que sur lui. » C’est un peu la façon habituelle de procéder de mon père de toute façon : tenter de reproduire sur les autres ce qui marche sur lui ou ce qu’il aurait voulu qu’on mette en application pour lui. C’est certainement de là que lui est venu la brillante idée de nous piéger au restaurant l’an dernier, et certainement grâce à ça aussi qu’il a eu l’idée de ces vacances. Cette fois, je dois admettre que me concernant il a bien fait, mais je ne suis pas certaine qu’il en soit de même pour Hannah : nous sommes toutes les deux des citadines mais elle est bien moins ouverte d’esprit et patiente que je ne le suis. « Oui elle est relativement courte, enfin comparé à celles que papa a décidé de nous faire faire. »« Je te fais confiance de toute façon. » Moi, je continue à peine de tenter d’apercevoir les symboles qui indiquent la route : elle ouvre la marche et je la suis, c’est aussi simple que ça quand, comme moi, on a tendance à avoir une confiance aveugle en ceux qui semblent s’y connaître.
Je ne sais pas pourquoi je ne lui ai pas parlé plus tôt de Swann. Peut-être est-ce parce que je ne veux pas qu’elle y mette son grain de sel, qu’elle fasse avec lui ce qu’Ariane à fait avec moi ou qu’elle tente de m’en éloigner moi puisque pour une raison X ou Y il ne lui conviendrait pas. Je ne suis pas souvent certaine de quelque chose lorsqu’il est question de choix : mais je suis sûre pour Swann. C’est quelqu’un de bien, c’est quelqu’un qui ne me fera jamais de mal. Elle, elle risque de prétendre que je ne le connais pas assez pour l’affirmer et c’est un discours que je n’avais pas envie d’entendre mais, plus le temps passe, plus je regrette de ne pas pouvoir en parler avec elle : il me fait l’effet d’un second souffle le jeune homme, il est la meilleure chose qui me soit arrivée cette année et je voudrais pouvoir le partager avec ma soeur. « Jamais, tu me connais. »« Peut-être que je finirais par cracher le morceau si t’insiste encore un peu... » Elle me jette un coup d'œil et mes lèvres s’étirent en un sourire franc. J’ai envie de lui en parler de toute façon, ce n’était qu’une question de temps. « Tu penses qu’elle ne t’aime pas ou elle te l’a fait comprendre ? »« Oh elle a été très claire. » Elle aurait difficilement pu faire mieux. « Crois moi, y’a aucune chance que ce soit une interprétation de ma part. Elle nous a alpagué au mariage de son frère pour m’intimider et elle m’est tombée dessus dans les toilettes au café une fois. » Ce qu’elle me reproche, j’ai du mal à l’avouer puisque je n’aime pas l’image que cela renvoie de moi : celle qui me présente comme une brindille prête à se casser, pas faite pour mon petit ami. J’ai encore plus de mal à accepter qu’elle me pense capable de lui faire du mal et, bien sûr, je ne préciserai pas à ma sœur que la rousse a rempli mon sac à main de gâteau de mariage façon mean girl de lycée. Je n’ai pas besoin qu’elle monte au créneau pour prendre ma défense : les choses vont bien entre Swann et moi, c’est tout ce qui compte.
De toute façon, elle avoue quelque chose qui me passionne bien plus et j’ai du mal à y croire. « Il s’appelle Loris et il est flic à la brigade des stups. On s’est rencontré à l’hôpital, je soignais un de ses suspects qui était en pleine crise. Bref, on se voit régulièrement depuis et oui, j’ai une photo. » Mon sourire s’étire encore un peu plus. Je n’avouerai pas que j’ai besoin d’une photo pour y croire, mais je ne prétendrai pas le contraire non plus : tout ça ressemble si peu à ma sœur. « A l’hôpital ? Depuis quand tu sors avec des gens que tu rencontres à l’hôpital toi ? » Elle est du genre à cloisonner et, sur son lieu de travail, je l’imagine plutôt comme concentrée au point d’être incapable de le relever si on flirt avec elle. « Un flic… Il était en uniforme c’est ça ? C’est ça qui a réussi le tour de force de te faire lever la tête de tes dossiers ? » Un sourire espiègle étire mes lèvres tandis que je la taquine. « Il est très… Toi. » Pas mon style d’homme : beaucoup trop ken avec une plastique parfaite, mais je ne suis pas surprise qu’il plaise à ma sœur. « Et ça fait combien de temps ? »
« Je te fais confiance de toute façon. » Hannah hocha simplement la tête en continuant d’avancer, habituée à ce que Lucia suive le pas sans trop poser de question. La distance entre elles avait affecté leur relation de bien des manières, mais certaines choses étaient bien trop ancrées que pour changer aussi facilement. Des trois sœurs, la brune était probablement celle qui avait le caractère le plus calme et docile, ce qui était à la fois un défaut et une grande qualité aux yeux du médecin. Elle aurait parfois aimé être aussi patiente que sa cadette et accepter les choses avec autant de facilité qu’elle, mais malheureusement elle n’avait guère hérité de ce côté-là de son tempérament. « Peut-être que je finirais par cracher le morceau si t’insiste encore un peu... » Ah. Elle était donc près du but ? « Mais j’insiste, sans quoi je vais te perdre dans cette forêt et tu n’auras pas de miettes pour retrouver ton chemin. » Lança-t-elle en haussant un sourcil avant de laisser un petit rire s’échapper de ses lèvres. Cette histoire avait toujours effrayé Lucia lorsqu’elle était petite et lui rappeler ce souvenir était un clin d’œil nostalgique à ce qu’elles partageaient autrefois. Mais la brune recouvra rapidement son sérieux lorsque la jeune femme lui parla de la sœur de Swann qui, à l’entendre, faisait partie de la catégorie des teignes, à n’en pas douter. « Oh elle a été très claire. Crois moi, y’a aucune chance que ce soit une interprétation de ma part. Elle nous a alpagué au mariage de son frère pour m’intimider et elle m’est tombée dessus dans les toilettes au café une fois. » Sérieusement ? « Et elle t’a dit quoi ? J’espère que tu ne t’es pas laissé faire, tu as encore le droit de sortir avec qui tu veux. Pour qui elle se prend ? » Sourcils froncés, Hannah accéléra le pas sans même s’en rendre compte, irritée par le fait que quelqu’un ose encore s’en prendre à la petite brune. Sa silhouette fluette avait toujours attiré les esprits agressifs car elle avait l’air d’une cible facile, mais avec le temps, le médecin espérait que Lucia avait acquis une répartie un peu plus acerbe. Sentant que sa sœur était sur la pente de la confession, Hannah décida de se prêter au jeu elle aussi en lui avouant qu’elle était également dans une relation amoureuse avec quelqu’un, ce qui ne manqua pas de déclencher un air surpris sur le visage de sa cadette. « A l’hôpital ? Depuis quand tu sors avec des gens que tu rencontres à l’hôpital toi ? » Hannah se fendit d’un sourire, sachant pertinemment que ce détail était effectivement loin de lui ressembler, elle qui prônait toujours la dissociation entre le personnel et le professionnel. « Il ne travaille pas avec moi et ce n’est pas comme s’il traînait souvent dans les parages. Alors ça va. » L’argument expliquait à peine ce revirement dans ses résolutions sur sa façon de gérer les choses, mais elle savait que Lucia n’insisterait pas. « Un flic… Il était en uniforme c’est ça ? C’est ça qui a réussi le tour de force de te faire lever la tête de tes dossiers ? » La brunette ne releva pas le mot et se contenta de lever les yeux au ciel avant de secouer la tête et de lui tendre son téléphone afin qu’elle puisse se faire une idée du personnage. Loris était très solaire et son sourire laissait transparaître à quel point sa joie de vivre était présente, à tel point qu’il sortait sans cesse la jeune femme de sa zone de confort. « Il est très… Toi. » « Qu’est-ce que c’est sensé vouloir dire ça ? » Demanda-t-elle en riant avant de ranger son téléphone dans sa poche et de reprendre la route, ayant hâte de découvrir ce fameux point de vue avant que le soleil ne se couche. « Et ça fait combien de temps ? » « Quelques semaines. Ce sont les débuts, on ne se prend pas la tête. » Précisa-t-elle à sa sœur en ralentissant quelque peu afin que leurs pas s’accordent au même rythme. « Il a aussi un travail prenant, du coup on se rejoint là-dessus et je n’ai pas à me justifier à chaque fois que je fais des heures supplémentaires. Et ça fait du bien. » Ceci étant dit, ils n’avaient pas non plus l’occasion de se voir beaucoup et cela lui manquait parfois, même si sa carrière passait et passerait toujours avant tout.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Mais j’insiste, sans quoi je vais te perdre dans cette forêt et tu n’auras pas de miettes pour retrouver ton chemin. » J'esquisse un sourire devant la répartie de mon ainée, il est loin le temps où elle parvenait à me faire peur à l'aide de vieilles fables. Plus jeunes, si nous nous entendions bien, me houspiller restait l'une de ses activités favorites et il n'était pas rare qu'elle se serve de mon tempérament impressionnable pour me faire tourner en bourrique. « Ouh j’ai peur. » De toute façon, elle n'a pas besoin de ça pour que j'ai envie de lui parler de mon petit ami : plus le temps passe, plus je ressens l'envie irrépressible de m'ouvrir à elle et de lui partager combien Swann me rend heureuse. Sans tout 'avouer, je précise toutefois qu’il est parti en vacances avec sa sœur qui me déteste : c’est pratiquement un aveu, mais de toute façon Hannah n'est pas dupe. « Et elle t’a dit quoi ? J’espère que tu ne t’es pas laissé faire, tu as encore le droit de sortir avec qui tu veux. Pour qui elle se prend ? » Lorsque nous étions plus jeunes, il n'était pas rare que ma sœur prenne ma défense dans la cour de récréation ou n'importe à n’importe quel moment où n’osais pas me défendre. Aujourd'hui, je suis supposée être capable de le faire seule, mais je dois bien admettre qu’Ariane est bien trop coriace pour moi. Mais pour autant, je ne suis pas persuadée que demander l'aide de ma grande sœur puisse réellement faire autre chose que me desservir. « Oh des bêtises… Que je suis trop fragile, que je suis une brindille prête à se casser au moindre coup de vent, qu’il a pas besoin de ça... » Si je baisse les yeux en lui répondant, c'est qu'une partie de moi pense que la rousse n'a pas tout à fait tort et que j'ai honte de restituer notre conversation à ma sœur. Si je suis un exemple parfait de fragilité, Hannah elle est tout le contraire et j'ai peur de son jugement.
J'ignore ce qui la pousse à se confier à moi, mais je ne l'attendais pas là la brune. C'est avec plaisir pourtant que j'écoute l’histoire de sa rencontre avec celui qui semble être son nouveau petit ami. En a a-t-elle eu d'autres pendant ma longue absence ? Est-il l'un des premiers avec qui elle envisage de se poser un peu plus sérieusement ? « Il ne travaille pas avec moi et ce n’est pas comme s’il traînait souvent dans les parages. Alors ça va. » Je hoche la tête doucement en signe de compréhension. « Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire ça ? » Avant de lui répondre, je tourne la phrase dans ma tête une bonne dizaine de fois pour être certaine de ne pas la braquer. « Hum… Qu’il a l’air parfait, du genre dans le contrôle à l'extrême. » La brune peut-elle nier que c'est également son cas ? « Quelques semaines. Ce sont les débuts, on ne se prend pas la tête. »« Hannah Whitemore ne se prends pas la tête... Si on me l’avait dit un jour. » Le lâcher prise n'est pas réellement la spécialité de ma sœur. Au contraire j'ai la sensation qu’elle s'épuise à toujours tenter d'être et de paraître parfaite. mais cela me fait plaisir d'imaginer qu'elle a rencontré quelqu'un avec qui elle passe de bons moments qui ne sont pas liés à son travail. « Il a aussi un travail prenant, du coup on se rejoint là-dessus et je n’ai pas à me justifier à chaque fois que je fais des heures supplémentaires. Et ça fait du bien. » Je fais la grimace en réalisant que malgré sa relation naissante elle continue de dédier le plus clair de son temps à son travail mais, après tout, si ça marche, ce n’est pas à moi de juger. « J’espère que ça marchera entre vous. » Les révélations de ma sœur me font pousser des ailes et, sur le ton de la confidence, j'en laisse échapper une qui n'en n'a plus que le nom. « On est ensemble depuis juin avec Swann… Mais avant ça je t’avais pas menti. » Je rougis légèrement. « C’est quelqu’un de bien, je l’aime beaucoup. » Oh quel doux euphémisme. « Je l’aime tout court en fait, même si deux moins c’est un peu tôt pour le dire. »
La menace était loin de peser bien lourd maintenant que Lucia était adulte, mais elle eût au moins le mérite de les faire sourire toutes les deux en souvenir de cette époque où leur relation n’avait rien de compliquée, au contraire. A présent, les zones d’ombres régnaient encore entre elles et ce même si elles commençaient doucement à se dissiper au profit d’une complicité qu’elles retrouvaient peu à peu. « Ouh j’ai peur. » Hannah se tourna vers elle sans se départir de son sourire, même si son impatience se faisait ressentir. Elle n’était pas dupe et l’histoire que partageait sa cadette avec Swann avait l’air d’être tout sauf anodine, raison pour laquelle elle s’y intéressait. « Ne me dis pas que je vais devoir te supplier pour avoir quelques détails croustillants ? » Façon de parler, certaines choses ne la regardaient pas et surtout, ne lui donnaient absolument pas envie d’en apprendre davantage ; elle restait sa petite sœur, après tout. « Oh des bêtises… Que je suis trop fragile, que je suis une brindille prête à se casser au moindre coup de vent, qu’il a pas besoin de ça... » La brune leva les yeux au ciel en entendant ces paroles qui, si elles étaient en partie véridiques, ne concernaient absolument pas la sœur du garçon. Aux dernières nouvelles, ça n’était pas elle qui allait partager la vie de Lucia, pas vrai ? Même si certaines craintes liées à Lawrence pesaient encore dans son esprit, Hannah ne se serait jamais permise de critiquer ouvertement Swann. Le fait que sa famille ose le faire avec sa cadette n’était pas pour lui plaire, mais sans doute était-il temps que la jeune femme apprenne à se défendre ; les repas de famille risquaient d’être un entraînement continu. « Tu lui prouveras le contraire, ce n’est pas comme si tu comptais partir, pas vrai ? » Elle lui adressa un énième sourire avant de se confier à son tour sur sa propre relation qui n’avait rien de sérieux, à l’instar de celle de Lucia. « Hum… Qu’il a l’air parfait, du genre dans le contrôle à l'extrême. » Hannah fronça le nez en comprenant le parallèle ; ça n’était pas la première fois que sa sœur lui reprochait son côté control freak et perfectionniste, même si elle savait qu’elle ne pourrait jamais changer cet aspect de sa personnalité. « J’en déduis que tu me trouves parfaite ? » Ironisa-t-elle dans un petit rire, amusée de cette façon de voir les choses. « Hannah Whitemore ne se prends pas la tête... Si on me l’avait dit un jour. » Pour elle aussi c’était rafraîchissant, mais la jeune femme devait bien avouer que toutes ces années à faire passer son travail avant ses relations personnelles l’avaient obligée à prendre du recul sur certaines choses, notamment sa vie amoureuse. « J’essaie en tout cas. Je ne dirais pas que c’est facile tous les jours, surtout quand nos horaires s’amusent à ne jamais coïncider. » Ajouta-t-elle en levant les yeux au ciel, dépitée de passer aussi peu de temps avec lui alors que leur relation débutait à peine. Mais même si ça n’était pas forcément simple, il était hors de question que la brune fasse l’impasse sur les heures qu’elle avait l’habitude de faire chaque semaine – il s’agissait là d’une obligation pour que son apprentissage soit optimal. Et par rapport à l’association, le temps passé sur place était davantage pour son moral à elle que par réelle obligation professionnelle. « J’espère que ça marchera entre vous. » La brunette lui adressa un sourire qui signifiait qu’elle l’espérait elle aussi, même si elle n’aimait pas penser trop loin. « On est ensemble depuis juin avec Swann… Mais avant ça je t’avais pas menti. C’est quelqu’un de bien, je l’aime beaucoup. Je l’aime tout court en fait, même si deux moins c’est un peu tôt pour le dire. » Le médecin se tourna vers sa sœur, ravie de la voir aussi heureuse et ce même si le fait de l’entendre dire qu’elle l’aimait après aussi peu de temps l’effrayait un peu. « Et tu es sûre de toi ? » La voir aussi assurée au sujet d’un garçon quand elle-même passait sa vie à se poser un milliard de questions était déroutant, même si ça avait toujours été le cas, d’une certaine façon. « Tu sais que je suis contente pour toi, c’est juste que je n’ai pas envie de te voir souffrir à nouveau. » Avoua-t-elle en empruntant un chemin au hasard, persuadée qu’elle était sur la bonne voie.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Ne me dis pas que je vais devoir te supplier pour avoir quelques détails croustillants ? » Instantanément, je rougis. Je sais ce que le commun des mortels qualifie de détail croustillant et, si j’ai de toute façon toujours été bien trop réservé pour partager les détails de ma vie sexuelle avec ma soeur ou même mes amies les plus proches, je n’ai surtout pas grand chose à partager pour l’instant. A part des baises et des caresses bien trop sages, il ne s’est rien passé entre Swann et moi et je me demande si Hannah trouverait ça normal ou si elle foncerait sur l’opportunité d’analyser la situation et d’en tirer des conclusions psychologiques me concernant ou concernant mon couple. « Y’a pas vraiment de détails croustillants tu sais... » Cela ressemble peut-être à une tentative d’esquiver sa question, mais c’est la plus stricte des vérités. Il n’y en a pas parce que je ne suis pas prête, à cause de Lawrence, et que j’ignore quand et si je le serais un jour.
« Tu lui prouveras le contraire, ce n’est pas comme si tu comptais partir, pas vrai ? » Je hoche la tête doucement. « J’ai l’intention d’aller nulle part. » Mais puisqu’elle ne sait pas encore officiellement de quoi il en retourne entre mon petit ami et moi, j’ajoute d’un air innocent. « Puisque, tu sais bien, je bosse dans le café de son frère… » Mais, pétrie, d’incertitudes, je ne peux m’empêcher de chercher le soutien de ma sœur. « Mais… Et si elle avait raison ? » Fragile, c’est presque le premier qualificatif qui vient à ceux qui tentent de me définir. « Je lui ferai jamais de mal. Mais tu sais aussi bien que moi que, me concernant, elle a pas tout à fait tort... » Et si j’aimerais prétendre être gonflée de confiance en moi, si j’aimerais ajouter que rien ni personne ne peut me faire douter et que par conséquent elle peut être rassurée, ce serait un odieux mensonge.
« J’en déduis que tu me trouves parfaite ? » Lorsqu’il est question de son petit ami, et de l’impression qu’il me fait en une seule photo, je marche sur deux œufs. J’ai parlé de parfait pour ne pas dire control freak, je doute qu’elle apprécierait le qualificatif. « Et bien, disons que même quand tu ne l’es pas, tu cherches à tout contrôler pour le devenir. » Quand, de mon côté, j’ai appris le lâcher prise un peu sans avoir le choix : je sais que je ne peux pas l’égaler sur beaucoup de points. En termes de relations humaines par contre, je crois avoir un peu plus d’expérience malgré mes années de moi, mais cela reste toujours étrange de l’écouter se confier. « J’essaie en tout cas. Je ne dirais pas que c’est facile tous les jours, surtout quand nos horaires s’amusent à ne jamais coïncider. » « Tu sais... » J’hésite, avant de me jeter à l’eau : après tout, elle doit l’entendre, que ce soit venant de moi ou de quelqu’un d’autre. « Les horaires ça s’arrange. Le temps ça se trouve si tant est que t’en aies envie. » Je remonte à son niveau pour chercher son regard. « Et si t’en as pas envie, c’est pas grave non plus. » Après tout, qui a dit qu’il fallait être heureuse en amour pour être heureuse tout court ? (si ce n’est moi ainsi que tous les romans d’amours que j’entasse dans ma chambre) « Le jour où ça viendra, ça sera naturel. » Quand elle aura rencontré le bon, je suis persuadée qu’elle n’aura pas besoin de se forcer pour lui faire une place.
« Et tu es sûre de toi ? Tu sais que je suis contente pour toi, c’est juste que je n’ai pas envie de te voir souffrir à nouveau. » J’esquisse un grand sourire, soulagée d’avoir partagé avec elle mon secret qui n’en était plus vraiment un. Me demander si je suis sûre d’aimer Swann, c’est comme me demander si j’aime respirer ou si j’ai envie de manger. (la réponse est toujours oui) « Oui je suis sûre. » Aucune hésitation. « Il est différent tu sais. Il a rien à voir avec… Il a rien à voir avec lui. »
Hannah sentait la réticence de Lucia à se laisser aller à davantage de confessions sur sa vie privée, mais la brune espérait qu’elles retrouveraient rapidement la complicité qui les liait avant, au point de se livrer chaque détail sans s’inquiéter de ce que l’autre pourrait penser. De son côté, la jeune femme savait qu’elle était en faute par ses réactions parfois trop tranchées et qu’il n’était pas rare qu’elle donne son avis même sans qu’elle ne le lui demande. Mais il fallait bien avouer qu’après l’épisode « Lawrence », le médecin avait de quoi s’inquiéter et que la fragilité de sa sœur n’était pas pour la rassurer, surtout lorsqu’il s’agissait de sa vie amoureuse. « Y’a pas vraiment de détails croustillants tu sais... » Le rouge aux joues, sa cadette releva les yeux vers elle avec timidité, poussant Hannah à esquisser une moue amusée. Bien loin de se douter de ce que vivait Lucia depuis sa relation avec son ex petit-ami, la brunette prenait sa réaction pour de la pudeur ou encore pour une tentative d’esquive à ses questions un peu trop poussées parfois. « Si tu le dis. » Le doute était permis mais puisqu’elle ne comptait pas les dissiper, Hannah décida de laisser tomber et de se concentrer sur la sœur de Swann qui semblait être une teigne dans toute sa splendeur. « J’ai l’intention d’aller nulle part. Puisque, tu sais bien, je bosse dans le café de son frère… Mais… Et si elle avait raison ? » Les sourcils de la brune se froncèrent légèrement mais elle continua d’avancer sans relever, espérant que le cheminement de pensées de Lucia finirait par lui faire comprendre qu’elle n’avait pas à se remettre en question sur base d’un commentaire malvenu d’une fille qui ne la connaissait même pas. « Je lui ferai jamais de mal. Mais tu sais aussi bien que moi que, me concernant, elle a pas tout à fait tort... » « Tu es plus forte que tu ne le crois, Lucia. » Elle se tourna brièvement vers elle avant de se concentrer sur le chemin qui se dressait devant elle, interloquée de ne plus voir la moindre balise depuis quelques minutes. « Et dans tous les cas, c’est Swann qui sait ce qui est le mieux pour lui. Pas sa sœur. » Et ce discours était probablement un tantinet ironique, mais la brune ne s’embarrassa pas de ce détail. « Et bien, disons que même quand tu ne l’es pas, tu cherches à tout contrôler pour le devenir. » La jeune femme plissa légèrement les lèvres, prenant cette remarque pour une critique et ce même si au plus profond d’elle, elle savait que Lucia ne pensait pas à mal. « Et c’est mal ? » Son ton était légèrement accusateur car elle détestait la notion de contrôle à laquelle on l’affiliait par automatisme, même si elle faisait effectivement tout pour entrer dans la case dans laquelle on la mettait, sans le faire exprès. Pourtant, elle continua de se plier à l’exercice des confessions et expliqua brièvement sa situation de couple qui était pour le moins compliquée au vu de leurs horaires respectifs ; un éternel recommencement, à son sens. « Tu sais... Les horaires ça s’arrange. Le temps ça se trouve si tant est que t’en aies envie. Et si t’en as pas envie, c’est pas grave non plus. Le jour où ça viendra, ça sera naturel. » Hannah accusa le coup, jetant un rapide coup d’œil à sa cadette avant de soupirer et de s’autoriser à sourire. « Depuis quand est-ce que tu es devenue aussi sage au juste ? » Elle voyait parfois encore la petite brune comme une jeune adolescente et non comme la femme qu’elle était désormais entrain de devenir. « Je sais que je pourrais faire un effort sur mes horaires, mais je n’ai pas envie de sacrifier mon travail pour une relation qui n’en est qu’à ses prémisses. » Entre autres mots, elle ne désirait pas chasser la proie pour l’ombre tant qu’elle n’aurait pas un minimum de certitudes et à ce stade, c’était encore loin d’être le cas. « Oui je suis sûre. Il est différent tu sais. Il a rien à voir avec… Il a rien à voir avec lui. » « Je l’espère, je n’ai pas envie de te voir quitter cette ville une fois de plus. » Confia-t-elle à demi-mots avant de s’arrêter net et de regarder autour d’elle. « Lucia… T’avais pris en photo le plan de l’itinéraire, ou quelque chose du genre ? »
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Megan Williams
la détresse des roses
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Tu es plus forte que tu ne le crois, Lucia. » La remarque, dans la bouche de quelqu’un d’autre, ne me toucherait pas autant. Sauf qu’il s’agit d’Hannah et que son avis a toujours été le plus important pour moi : je ne rougis pas d’admettre qu’elle a été mon modèle en grandissant, le but à atteindre et si j’ai un peu nuancé la chose à l’âge adulte - je ne veux pas lui ressembler en tout point - elle reste indéniablement la personne qui compte le plus pour moi.
Mais je suis aussi plus fragile que tu ne le sais…
La pensée me traverse l’esprit et je baisse les yeux, me sentant coupable d’avoir fait d’un secret pour elle et pour tous mes proches des détails de ma dernière relation. Elle pressent des choses Hannah, elle n’est pas idiote, mais tiendrait-elle le même discours si elle savait tout ce que j’ai accepté au nom d’un amour à sens unique, sur la fin en tout cas ? Me regarderait-elle de la même façon si elle prenait conscience de tout ce qui m’est arrivé ? « Et dans tous les cas, c’est Swann qui sait ce qui est le mieux pour lui. Pas sa sœur. » Un mince sourire étire mes lèvres et je risque un « C’est marrant que tu dises ça... » lancé sur le ton de l’humour. Il n’est pas question de lui faire un reproche, mais l’ironie de la situation m’amuse et je suis obligée de la relever.
« Et c’est mal ? » Je fronce les sourcils, soucieuse de rétablir la vérité : évidemment que non. « Non, c’est pas mal. » Je l’admire même énormément, plus que Gabrielle, plus que nos parents. Mais je ne parviens pas à aspirer à la même chose pour une raison assez simple : « Ça doit juste être épuisant. » Mais si elle a trouvé un homme à son image, un avec lequel elle soit en harmonie à ce sujet, je suis contente pour elle. Sauf qu’à l’entendre, je devine qu’elle n’est pas autant attachée à lui que j’aurais pu le penser : elle se conduit comme elle s’est toujours conduite, priorisant son travail au détriment de ses relations humaines et je veux croire que le jour où elle rencontrera quelqu’un qui en vaut la peine, elle retrouvera naturellement un ordre de priorités plus sain. « Depuis quand est-ce que tu es devenue aussi sage au juste ? » « J’ai toujours été plus sage que toi en ce qui concerne les relations amoureuses. » Je la taquine, il n’est pas réellement question de sagesse mais d’ouverture : j’ai plus d’expérience dans le domaine et c’est indéniable. Elle n’a pas fait beaucoup de temps pour l’amour dans sa vie, mon aînée. « Je sais que je pourrais faire un effort sur mes horaires, mais je n’ai pas envie de sacrifier mon travail pour une relation qui n’en est qu’à ses prémices. » Je hausse les épaules, peu désireuse de pointer du doigt toutes les incohérences de son discours. A mes yeux, pour qu’une relation dépasse le stade des prémices, il faut qu’elle lui fasse de la place. Aucun homme, même le plus parfait d’entre eux, n’arrivera à s’accrocher à quelqu’un qu’il ne voit qu’une fois par semaine. « Si t’as pas envie, ça veut tout dire… » Je me contente de ça : nos visions sur le sujet s’opposent, je le sais, et je ne souhaite pas aller à la confrontation. « Je l’espère, je n’ai pas envie de te voir quitter cette ville une fois de plus. » Touchée, je baisse les yeux. N’est-ce pas la première fois qu’elle exprime être heureuse mon retour ? Qu’elle confie qu’elle ne veut plus que je parte ? C’est la première qu’elle le fait sans m’assomer de reproches, c’est une certitude. « J’ai pas l’intention de partir. » Et si le cours de la vie devait me porter sur une autre rive, une autre ville ou un autre pays, je ne réitèrerais pas les erreurs du passé, je me le suis promis. « Vous m’avez manqué tout du long, tu sais... »
La confession est lourde, mesurée. Je sais qu’elle me voit comme la coupable et que, par conséquent, je n’ai pas le droit d’exprimer ce genre de sentiments. Sauf que c’est beaucoup plus compliqué que ça. Le silence s’installe sous le coup de l’émotion, le sentier se dévoile de plus en plus sous nos pieds et je ne réalise même pas que nous le quittons. « Lucia… T’avais pris en photo le plan de l’itinéraire, ou quelque chose du genre ? » Je relève la tête pour jeter un coup d'œil circulaire aux alentours. « Hum, non. La dernière fois que je l’ai fait tu t’es moquée de moi, tu te souviens ? » Je lui adresse un grand sourire innocent et j’accroche mes mains aux bretelles de mon sac à dos. « On est perdues. On est perdues depuis un bon moment à mon avis. » Captain obvious.
« C’est marrant que tu dises ça... » Hannah leva les yeux au ciel sans pouvoir retenir une moue amusée, consciente de l’ironie de la situation et de sa réflexion. Après tout, elle n’avait pas hésité à s’immiscer dans la vie de Lucia et même sa rencontre avec Swann avait traduit sa maladresse liée à son inquiétude pour sa cadette. Elle le connaissait encore mal, mais son pressentiment était bon cette fois-ci, probablement basé sur le comportement de la brune qui semblait épanouie. Bien plus que lorsqu’elle sortait avec Lawrence. Et puis surtout, il ne faisait pas en sorte de la couper de ses proches et de sa famille, ce qui le propulsait inévitablement en tête de liste sur les choix qu’avait pu faire la jeune Whitemore. « Je sais que j’ai pu être envahissante parfois, j’en suis désolée. » Autant reconnaître ses torts, même si cette attitude à l’égard de Lucia n’était pas dénuée de fondement. L’heure n’était cependant pas aux reproches, au contraire, et Hannah évita d’extrapoler afin de ne pas créer de tension inutile. « Non, c’est pas mal. Ça doit juste être épuisant. » Et sur ce point, la jeune femme ne pouvait que lui donner raison, même s’il s’agissait là de sa façon de fonctionner et que rien n’y faisait ; elle ne pourrait pas changer. Lorsqu’elle essayait de lever le pied, toutes les tâches qui s’accumulaient lui donnaient des cheveux blancs et même si elle n’était pas présente au travail de corps, son esprit lui y était. Comment lâcher prise alors que son existence même tournait autour de cette réussite, de cet objectif qu’elle s’était fixé dès son plus jeune âge ; celui d’être excellente en tout, ou de tout faire pour. « Il faut juste s’organiser. » A qui mentait-elle ? Ses capacités d’organisation ne suffisaient plus désormais. Ce qu’il lui fallait, c’étaient des journées de quarante-huit heures. Autant dire qu’elle était mal barrée. « J’ai toujours été plus sage que toi en ce qui concerne les relations amoureuses. » C’était tristement vrai puisqu’à son inverse, Lucia avait toujours privilégié les relations humaines, lui donnant davantage d’expérience en la matière que son aînée. Bien entendu, Hannah était déjà sortie avec des garçons, mais elle n’avait jamais vécu avec l’un d’eux, par exemple. « Qui sait, je finirai peut-être vieille avec une dizaine de chats autour de moi. » Plaisanta-t-elle en passant une main sur son visage, espérant toutefois que son trait d’humour ne s’annonce pas comme une prédiction pour son futur relationnel. « Si t’as pas envie, ça veut tout dire… » La brune hocha la tête, peu désireuse de se lancer dans une telle introspection alors qu’elle était loin de lui et loin de ses repères ; ses parents étaient à blâmer pour ça. « J’ai pas l’intention de partir. Vous m’avez manqué tout du long, tu sais... » Hannah s’en doutait et pourtant, la rancune du passé n’avait pas totalement disparu. Pas assez pour qu’elle accepte ce discours d’un sourire et d’une tape sur l’épaule, alors qu’elle tenait encore Lucia pour coupable de cette situation dans laquelle elle avait plongé toute sa famille. « Je sais. » Et cette réponse marquait la fin d’un sujet duquel elle n’était pas encore prête à parler, pas encore tout à fait. Certaines bribes apparaissaient ici et là et étaient suffisantes pour l’instant. L’attention de la jeune femme revient sur leur environnement immédiat et une grimace étire ses lèvres alors qu’elle réalise qu’elles ne sont plus du tout sur un chemin balisé, signe qu’elles sont potentiellement perdues. « Hum, non. La dernière fois que je l’ai fait tu t’es moquée de moi, tu te souviens ? » Elle se souvenait oui, mais cette remarque n’était absolument pas justifiée là tout de suite, pas à son sens, du moins. « On est perdues. On est perdues depuis un bon moment à mon avis. » Merveilleux. « Bon, je pense que le sentier était plus sur la droite… Si on continue dans cette direction, on devrait retomber dessus à un moment donné. » Pas du tout ; cette logique était tout sauf logique, mais dans l’immédiat, elle n’avait pas de meilleure alternative à lui offrir. « J’apprécie de voir que tu ne cèdes pas facilement à la panique en tout cas. » Lança-t-elle avec amusement, bien loin de s’imaginer que si elles continuaient à cette allure, elles allaient se faire surprendre par l’obscurité et qu’elles allaient être dans la merde.
ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410
TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay.
RPs EN ATTENTE :
milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break.
« Je sais que j’ai pu être envahissante parfois, j’en suis désolée. » Je reste muette quelques secondes tant les excuses de la brune me surprennent : ce n’est pas là sa marque de fabrique. Hannah Whitemore ne regrette que rarement quelque chose, et elle ne l’admet dans ce cas là jamais, terrorisée je suppose à l’idée d’être prise en faute. Quelques secondes pour intégrer ce qu’elle vient de me dire, une poignée de plus pour que mes lèvres ne s’étirent en un sourire discret. « Merci... » Ne serais-je pas ingrate si je ne lui exprimais pas ma reconnaissance ? Si je ne reconnaissais pas que cela me touche, de l’entendre formuler de vraies excuses ? Si je prétendais que je ne sais pas ce que ça lui demande en abnégation et en efforts ?
Si être parfaite fait partie de ses préoccupations ou plutôt, reste sa principale préoccupation en toutes circonstances, ce n’est pas mon cas et j’ai fait mon lot d’erreurs, je l’admet volontiers et sans que personne n’ait à me forcer la main. Sauf que lorsqu’il est question de relations humaines, n’est-ce pas là le plus important ? D’essayer, sans avoir peur de faire le mauvais choix ? D’essayer sans déjà se préoccuper des conséquences et des raisons pour lesquelles cela pourrait mal tourner ? N’est-ce pas ça le souci de ma sœur avec les hommes et la raison qui explique qu’elle soit peu entourée ? « Qui sait, je finirai peut-être vieille avec une dizaine de chats autour de moi. » « Pas si j’ai mon mot à dire. » Et la concernant il ne s’agit pas que d’une phrase en l’air : j’ai rarement mon mot à dire lorsqu’il s’agit de sa vie quand je sais pourtant qu’il y a des sujets sur lesquels je pourrais peut-être la guider. Est-ce parce qu’elle me voit encore comme une enfant ou bien parce que, comme sa réaction pourrait le laisser penser, elle m’en veut encore pour ces dernières années ? Que puis-je faire de plus pour me faire pardonner et lui faire comprendre que je regrette, et que je ne referai pas ça à ma famille ? Elle se contente d’un « Je sais. » et détourne la tête, signe chez Hannah Whitemore qu’il ne faut plus parler d’un sujet. Je me contente de ça. De savoir qu’elle sait, et j’espère surtout qu’elle me croit quand je l’affirme. Je n’ai plus l’énergie nécessaire pour me battre et tenter de faire mes preuves de toute façon, j’espère simplement que le temps qui passe finira par guérir ses blessures et la ramener à moi. « Bon, je pense que le sentier était plus sur la droite… Si on continue dans cette direction, on devrait retomber dessus à un moment donné. » Je fais la moue, mais j’hésite un instant à la contredire avant de m’y risquer. « Je pense surtout qu’on s’est trop éloignées. On devrait faire demi-tour. » Un coup d'œil à mon téléphone confirme mes craintes : je ne capte aucun réseau. « J’apprécie de voir que tu ne cèdes pas facilement à la panique en tout cas. » « J’avais surtout une foi aveugle en toi. » Je lui adresse un sourire innocent avant de basculer mon sac à dos sur mon épaule pour l’ouvrir et le fouiller. « … Au point que j’ai laissé la carte à la tente. » Je l’observe d’un coup d'œil. « De toute façon y’a plus à manger sur toi, j’ai rien à craindre si on se fait attaquer par des dingos. » Légèrement plus grande mais surtout plus voluptueuse, j’ai trop souvent envié les formes harmonieuses de ma sœur pour ne pas en rire aujourd’hui. « Je pense que c’est plus la peine d’essayer d’atteindre la cascade… Je préfère qu’on fasse demi-tour. On retrouvera bien le chemin, non ? » Avant la tombée de la nuit, de préférence.
« Merci... » Hannah lui rendit son sourire, parfaitement consciente que ses excuses étaient étonnantes, mais depuis le retour de Lucia, la brune avait eu le temps de faire sa propre remise en question au sujet de leur relation. Et si la rancune peinait à s’envoler, le médecin se devait d’admettre qu’elle exagérait parfois lorsqu’il s’agissait de sa cadette. L’instinct de protection se transformait trop souvent en excès, et même si son attitude était basée sur la crainte de revivre ce qu’il s’était passé avec Lawrence, elle ne pouvait se permettre d’agir de la même façon à chaque fois que sa sœur faisait une nouvelle rencontre. Et en l’occurrence, Swann lui inspirait confiance, à l’inverse de l’ancien petit-ami de Lucia qu’elle n’avait jamais apprécié. Hannah se montrait trop exigeante et cela se reflétait sur sa vie personnelle alors qu’elle s’évertuait à faire passer sa carrière et son ambition avant le reste. Depuis peu, ses sacrifices commençaient à la peser, mais ça n’était pas une discussion qu’elle était prête à avoir à voix haute et encore moins avec Lucia. « Pas si j’ai mon mot à dire. » Cette réflexion tira une moue amusée à la jeune femme alors que sa cadette se posait en fervente défenseuse de son futur relationnel, ce qui était plutôt dingue si l’on considérait le fait qu’elle était l’aînée par rapport à elle. On pourrait s’attendre à la voir mariée, ou proche de l’être, mais la réalité était toute autre et si on lui demandait son avis, il y avait fort à parier pour que Lucia passe devant l’autel avant elle. Cette perspective ne la dérangeait pas, au contraire, puisqu’elle savait qu’il s’agissait d’un des rêves de la jeune Whitemore alors que c’était tout l’inverse pour elle. Et puis si elle voyait le bon côté des choses, c’était aussi parce que cela apaiserait très certainement sa mère qui ne cessait de l’interroger sur sa vie amoureuse. Un mariage en vue suffirait à la calmer pendant un bon moment et à la sortir de sa ligne de mire, du moins l’espérait-elle. « Tu préfèrerais les chiens ? » Lança-t-elle avec humour, pas vraiment inquiète quant à son avenir d’un point de vue personnel. Ce qui la remplissait d’appréhension en revanche, c’était le fait que le sentier sur lequel elles évoluaient n’était plus balisé et qu’il ne ressemblait en rien à un chemin de randonnée praticable. « Je pense surtout qu’on s’est trop éloignées. On devrait faire demi-tour. » Si Hannah proposait de continuer en espérant retomber sur la bonne route, Lucia préféra la solution inverse en arguant qu’elles s’étaient trop éloignées. Et dans le fond, la brune se fichait bien de voir cette fameuse cascade, le but étant avant tout de passer du temps avec Lucia et sans l’omniprésence de leurs parents. « Si tu préfères, pas de soucis. » Lança-t-elle en se retournant et en avisant ce qu’elles venaient de parcourir. « J’avais surtout une foi aveugle en toi. … Au point que j’ai laissé la carte à la tente. toute façon y’a plus à manger sur toi, j’ai rien à craindre si on se fait attaquer par des dingos. » Ah. Hannah fronça le nez, à la fois dépitée d’apprendre qu’elles n’avaient même pas une carte à laquelle se fier et profondément outrée de voir Lucia sous-entendre qu’elle était grosse – selon sa propre interprétation, certes. « On ne va pas croiser de bêtes sauvages Lucia, ne commence pas à jouer les oiseaux de mauvaise augure. » Son regard observa les alentours et s’attarda sur le soleil qui amorçait sa descente, ce qui indiquait qu’elles n’avaient pas énormément de temps avant de retrouver le bon chemin. Dans le noir, ça risquait d’être plus compliqué. « Je pense que c’est plus la peine d’essayer d’atteindre la cascade… Je préfère qu’on fasse demi-tour. On retrouvera bien le chemin, non ? » « Y a intérêt. » Et sans attendre, elle fit demi-tour et jeta des coups d’œil fréquents autour d’elle, espérant retrouver rapidement un signe quelconque du chemin qu’elles avaient manqué d’emprunter. « On dirait le début d’un mauvais film d’horreur. » Chuchota-t-elle, à la fois pour effrayer sa sœur mais aussi pour se donner une assurance qu’elle n’avait pas vraiment, alors que l’obscurité se faisait de plus en plus ressentir.