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 the way of the fist ∆ vittorio

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Message(#)the way of the fist ∆ vittorio EmptyDim 12 Avr 2020 - 1:02


the way of the fist ∆ vittorio Tumblr_o0t3gxHCrZ1rxdqlwo1_250the way of the fist ∆ vittorio Tumblr_obyetqZxtV1sddr1ro5_250
(c) Shiya ; (c) Cranberry


Danika fait une énième traction, le corps se tend, le dos se contracte alors qu’elle titre son corps vers le haut sans trop d’efforts. Elle sent tout de même que le mouvement lui est moins aisé qu’avant. Certains exercices de musculation lui semblent plus difficiles, moins fluides. Elle ne s’en étonne pas vraiment, elle avait toujours passé sa vie au dojo ou à la salle de sport, transformant au fil des années son corps en une arme vivante.  Elle n’a pas foutu les pieds au dojo depuis deux mois,  ses entraînements se résument aujourd’hui à de la course et à de la musculation de temps à autre dans le complexe sportif Hibiscus Sports où elle passe clairement la séance à regarder autour d’elle pour éviter aussi bien Donnie que l’italien insupportable.  Elle ne s’étonne donc pas que sa forme physique ne soit plus à son pic, même si elle a réussi se maintenir pas tant dans un but physique, mais dans l’unique but d’essayer de sauvegarder sa santé mentale. Pendant qu’elle se repose un instant, elle s’étire consciente de ses muscles beaucoup trop tendus par une colère et une tristesse en train de la dévorer vivante. Elle serre les poings, elle n’a qu’une envie frapper dans quelque chose. Elle se force à prendre une profonde respiration. Elle sait bien que la salle n’est pas suffisante, qu’elle n’a jamais réussi à contrôler ses émotions autrement que sur un tatami.

Une nouvelle gorgée d’eau et elle regarde autour d’elle, la salle est plutôt vide, on est en plein milieu d’après-midi en semaine. C’est un miracle qu’elle ne soit pas encore tombée sur les deux personnes qu’elle n’a aucune envie de voir. Elle s’en veut immédiatement de penser ça, enfin uniquement pour Donnie, le gérant de Hibiscus Sports. Elle s’était toujours très bien entendu avec l’homme et il avait toujours été un très bon client. Danika savait très bien que si elle se dirigeait vers la salle où les cours de sports de combat avaient lieu elle trouverait les équipements vendus par son père. Aujourd’hui la plupart des centres comme celui-ci ou des dojos se fournissaient chez Riley, son père avait fait depuis une vingtaine d’année sa place sur le marché et sa renommée sur le territoire continuait de s’étendre. Quand elle pense à lui, elle parle encore de lui comme s’il était vivant, comme si sa mort brutale dans cet hôpital n’avait pas été le pire jour de sa vie.  Elle n’a pas envie de tomber sur Donnie, non pas parce qu’elle n’est pas attachée à l’homme qui avait toujours été un ami et un bon client de son père et avec qui elle avait développé de très bonnes relations depuis qu’elle était le point de contact principal ente Hibiscus Sports et la société, mais parce qu’elle sait que la conversation va inévitablement arriver sur la société en question. Société dont elle détient maintenant la moitié des parts et qu’elle a gentiment complètement laissé en plan dans les mains de son oncle Isaac et de son cousin Kyle, refusant son héritage familial comme si l’héritage n’avait jamais eu lieu, comme si son père n’était pas enterré depuis deux mois. Elle serre les dents,  chasse la pensée de son esprit.  Ils se débrouilleront très bien sans elle, elle essaye de se convaincre.

Son entraînement se termine, elle passe devant l’endroit où se déroule normalement les cours de boxe. Elle ne peut s’empêcher de jeter un œil, il n’y a personne. Elle vérifie surtout que Vittorio n’est pas dans le coin. Elle ne sait pas par quel miracle elle a réussi à l’éviter les fois où elle était venue ces dernières semaines. La simple idée de croiser l’italien lui donne sérieusement envie de frapper quelque chose. Ou plutôt de le frapper lui. Macho, grande gueule, insupportable sur tous les plans, ses relations avec lui n’ont jamais été cordiales. Encore que, là encore ce n’était pas la meilleure des descriptions pour décrire deux personnes qui passent leur temps à trouver combien d’insultes narquoises elles peuvent placer dans une phrase en s’adressant l’une à l’autre. Bien sûr ce n’était pas l’unique problème de cette relation qui s’était poursuivie dans un lit six mois auparavant. C’était un souvenir qu’elle préfèrerait de loin enterrer au fin fond de son esprit. Cela faisait six mois qu’elle prétendait que ce n’était jamais arrivé à chaque fois qu’elle le voyait. Le détester était infiniment plus facile que d’avouer l’attirance qui avait un jour existé pour l’italien, et qui parfois lorsqu’elle le voyait revenait au galop si bien qu’elle avait envie de se mettre des claques.

Elle pose la main sur un punching ball, elle ne se souvient pas de la dernière fois où elle a passé autant de temps sans s’entraîner. Elle ne pense pas que ce soit un jour arrivé. Son corps entier lui réclame un combat, un kata, qu’importe, juste assez de quoi satisfaire la colère qu’elle enferme en elle et qui menace chaque jour un peu plus d’exploser. Elle entend un bruit derrière elle et se retourne.

Évidemment il fallait qu’elle tombe sur lui. Elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même à venir à l’endroit où ses cours se déroulent habituellement. Aussitôt, un masque sournois se dessine sur son visage, elle croise les bras, dévisage de la tête au pieds Vittorio et s’exclame :

« Bah alors, Giovinazzo, on a fait fuir tous ses clients c’est ça ? Ils se sont enfin rendus compte qu’il valait mieux apprendre à boxer avec quelqu’un d’autre plutôt que de voir ta tête tous les jours ? Je les comprends, je crois que je perds au moins cinq ans d’espérance de vie à chaque fois que je te croise. »


L’attaque est facile et pas aussi imaginative qu’à l’accoutumée. Danika n’est pas d’humeur,  n’a pas l’envie de trouver une pique parfaite comme elle prend normalement plaisir à le faire.  Elle sait déjà qu’il va lui faire perdre patience à peine aura-il ouvert la bouche.

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Message(#)the way of the fist ∆ vittorio EmptyLun 20 Avr 2020 - 17:42

Il était las, le soupir que Vittorio avait laissé échapper en se laissant tomber sur l’un des bancs du vestiaire des hommes. Et las n’était pas un sentiment qui envahissait souvent l’italien, trop habitué à être un homme d’action pour se laisser envahir par une quelconque forme d’inaction. Il savait être frustré, agacé, en colère, fatigué, découragé même à de rares occasions … Mais Vitto n’était jamais las. Et jamais était un concept qui ne demandait qu’à trouver une raison d’être enfreint, alors ce soir-là il se sentait las, et la désagréable sensation que cela lui causait avait semblé peser plus lourd encore lorsque le silence du vestiaire lui était retombé dessus. Pour la première fois de sa vie ce jour-là il s’était senti plus excité à l’idée d’enfiler ses gants de boxe le soir venu qu’à l’idée d’exercer ses capacités de juriste durant la journée, et pour lui qui avait abandonné médailles, lauriers et compétitions pour se consacrer à la défense de la justice c’était un échec comme rarement il n’en avait connu. Ce stage dans une association d’aide aux migrants Vitto l’avait obtenu à la dernière minute, faute de mieux et, il est vrai, la mort dans l’âme … Mais quelle crédibilité avait-il ? Lui, migrant au milieu des migrants, étranger à l’accent à couper au couteau, tentant de résoudre des problèmes que lui-même n’avait pu régler que par un coup de chance. Vitto était tombé sur les bonnes personnes, il avait rencontré Cora, puis Donnie, il avait marché droit pour ne pas leur faire regretter de lui avoir fait confiance, et le visa qui lui permettait de rester dans ce pays où vivait ce qu’il lui restait de famille, il le devait aux eux bien plus qu’à lui-même. Et pour la première fois, assis à côté de la conseillère juridique en jean-baskets qui lui avait ri au nez en le voyant débouler en chemise-pantalon de ville, puis asséné qu’il se contenterait d’être là en observation jusqu’à nouvel ordre, il s’était demandé quel était le sens de tout cela ? Et ce diplôme, cette équivalence, en avait-il véritablement envie ? Ou bien n’était-ce qu’une question d’égo, un besoin de se dire qu’il n’avait pas fait tout cela pour rien, qu’il n’était pas monté aussi haut là-bas pour redescendre aussi bas ici ? À Rome Vitto avait voulu être un justicier … à Brisbane, la justice lui semblait avoir une saveur qu’il ne parvenait plus à apprécier.

Il était tard. Ou plutôt, il était tard pour le brisbaner lambda, habitué à faire son sport aux aurores et à quitter son job à cinq heures pétantes pour au choix filer s’enfiler une peinte dans le pub le plus proche, ou alors rentrer sagement à la maison pour retrouver femme, enfants, Golden Retriever et poisson rouge. À presque sept heures du soir Hibiscus était quasi-désert, Donnie se retirait dans son bureau pour faire sa comptabilité en ronchonnant, les moniteurs qui avaient œuvré toute la journée s’empressaient de remballer leurs affaires pour aller mettre le nez dehors, et si Vittorio traînait ici suffisamment longtemps il croiserait l’agent d’entretien qui venait tous les soirs entretenir le bassin d’aquagym et l’espace sauna pour le lendemain. Vers dix heures du soir une seconde vague de sportifs arrivait généralement, ceux-là n’étaient pas très bavards et retiraient rarement le casque ou les écouteurs vissés à leurs oreilles ; C’était la tranche de clients que préférait l’italien, et il lui arrivait de s’entraîner avec eux. Ce jour-là cependant il n’avait pas eu la patience d’attendre si tard et avait pédalé à toutes allures pour rejoindre le gym à peine sorti des locaux de l’association, plein d’une frustration qui ne demandait qu’à s’évacuer. Et de cette lassitude, donc. Sournoise et inconnue. Et qui ne l’avait pas quitté d’une semelle sous prétexte qu’il ait quitté son uniforme de col blanc pour revêtir sa panoplie de sportif. Elle collait sous les semelles de ses baskets, courait le long de l’élastique de son short, traçait un sillon sur le lettrage du tee-shirt destiné à indiquer qu’il travaillait ici … Elle fourmillait presque sur ses doigts, déjà habillés de leurs sous-gants et n’attendant que d’avoir quelque chose à frapper pour se défaire de la sensation.

Mais si la foule ne se bousculait pas à cette heure de la journée les lieux n’en restaient pas moins libres d’accès, et la malchance voulait parfois que vous vous retrouviez privé de cette solitude que vous étiez venu chercher. Point bonus si la personne n’avait pas sa langue dans sa poche. Et combo fatal s’il s’agissait d’une emmerdeuse de première. Sciocchina. « Bah alors, Giovinazzo, on a fait fuir tous ses clients c’est ça ? Ils se sont enfin rendu compte qu’il valait mieux apprendre à boxer avec quelqu’un d’autre plutôt que de voir ta tête tous les jours ? » Donnie aurait été dans les parages qu’il ne s’y serait pas risqué, rapport au fait qu’en plus d’être une cliente Danika était également une partenaire commerciale, mais puisqu’elle serait son unique témoin il avait levé un majeur appuyé dans sa direction en guise de réponse. Cela vaudrait salutation. « Je les comprends, je crois que je perds au moins cinq ans d’espérance de vie à chaque fois que je te croise. » Elle avait bouffé du lion, à l’évidence … et ce n’était peut-être pas le jour, ni pour elle ni pour lui. Laissant la lanière de son sac glisser le long de son bras l’italien était passé devant la jeune femme pour entrer dans la salle, rompant ostensiblement la distance raisonnable qu’il s’efforçait désormais de garder avec elle pour ne pas reproduire une certaine erreur, et rétorquant d’un ton traînant « Et pourtant, tu es là. » Son sac abandonné près d’un banc, il avait fait volte-face pour planter sur elle un regard narquois. « Alors qu’est-ce que c’est ? Une technique pour en finir avec la vie plus rapidement, ou bien tu ne peux pas te passer de moi au point de sacrifier quelques précieuses petites années de ta vie ? » A moins qu’elle n’ait simplement décidé de venir accaparer son oxygène et sa tranquillité, auquel cas elle ne ferait que confirmer le statut d’emmerdeuse de première qu’il lui attribuait déjà. « En tant que moniteur soucieux de son travail je peux te donner un conseil : viens plutôt le matin. C’est à cette heure-là qu’ont lieu les cours pour les débutantes. » Ce qu’elle n’était pas, assurément, mais l’admettre aurait été un compliment que l’italien n’était pas disposé à lui faire.
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Message(#)the way of the fist ∆ vittorio EmptyVen 24 Avr 2020 - 0:09




Danika avait passé sa séance à faire de son mieux pour éviter sa présence. Elle ne se pensait pas d’humeur pour supporter la dynamique de leur relation.

Pourtant, alors qu’elle se retrouve face à lui, le masque revient facilement. C’était finalement bien plus facile de prétendre que tout allait bien avec quelqu’un dont elle n’était pas proche. Quelqu’un dont elle supportait difficilement la présence et encore moins le son de sa voix.  Elle ne peut s’empêcher de penser qu’il a dû chercher la solitude et que comme elle, il devra supporter de se retrouver en face d’une personne qui lui est désagréable.  Étrangement, cela la fait sourire. Emmerder un emmerdeur était beaucoup plus satisfaisant qu’elle ne voulait l’avouer.

« Et pourtant, tu es là. Alors qu’est-ce que c’est ? Une technique pour en finir avec la vie plus rapidement, ou bien tu ne peux pas te passer de moi au point de sacrifier quelques précieuses petites années de ta vie ? »

Il a franchi la distance qu’il place d’habitude ostensiblement entre eux. Elle grimace.  C’est étrange comme l’espace entre deux personnes peut raviver des souvenirs insoupçonnés. Comme l’odeur des cheveux,  la chaleur des mains, la tension des muscles.  Elle a envie de se frapper mentalement. C’était déjà assez humiliant d’avoir craqué pour ce type des mois auparavant pour ne pas avoir à se souvenir de ce genre de détail.  Heureusement, Vittorio la ramène vite à la réalité par son charme naturel.

« En tant que moniteur soucieux de son travail je peux te donner un conseil : viens plutôt le matin. C’est à cette heure-là qu’ont lieu les cours pour les débutantes. »   Oui c’est un con. Définitivement.  Elle lève les yeux au ciel mais prend de suite un sourire prédateur. Comme un chat prêt à jouer avec une souris. Elle n’allait jamais l’avouer, mais il avait beau être un sacré emmerdeur, elle prenait un malin plaisir aux insultes échangées depuis qu’elle l’avait rencontré. Leur relation était à l’image d’un combat. Et Dani n’avait jamais aimé perdre.  Elle s’approche, fait le choix de rompre la distance, appuie un indexe sur son torse et prend un air perplexe :

« Moni- quoi ? soucieux de ton travail ? AH pardon je n’avais pas bien compris que Donnie t’avait embauché à autre chose que faire le paon au milieu de la basse-cour. Ce n’était pas flagrant. »   Elle fait une petite pichenette sur son torse et s’éloigne. C’était sûrement ce qui l’agaçait le plus chez lui.  Vittorio faisait partie du genre d’homme qu’elle détestait. Trop macho, trop imbu de lui-même, trop confiant, trop tout court. Elle n’en revenait toujours pas d’avoir fini dans le même lit que cet emmerdeur.  C’était une atteinte à ses propres principes dont elle n’était pas sûr d’un jour se remettre. Bien sûr le fait que son physique était tout à fait agréable n’aidait pas.  Elle se força pendant quelques secondes à se rappeler de tous les défauts de l’homme afin de passer outre le charme naturel qu’il dégageait.

Son regard se pose à nouveau sur le punching ball avec une envie qu’elle a dû mal à cacher.  Ne pas s’entraîner depuis des mois ne lui réussissait pas. Danika avait beau aller courir, venir dans ce lieu pour tenter de se défouler rien n’y faisait. Plus les jours passaient, plus son sang rugissait dans ses oreilles. Elle avait toujours été une femme colérique, passionnée, incapable de rester sans bouger. Elle dormait mal, ses yeux étaient cernés, sa peau trop pale, ses épaules tendues. Seul le karaté avait su calmer le tourbillon d’émotions qui s’accumulait dans sa poitrine. Pourtant elle se privait depuis deux mois de la seule chose qui finalement aurait pu l’aider à aller mieux. Elle détourne le regard de l’objet. L’art martial est loin, c’est terminé.

En posant un regard critique sur l’italien, le masque de semi-ennui se reforme automatiquement. Il était plus facile de lui parler à lui qu’à d’autres tant leur relation n’était qu’insultes à peine dissimulées. Il n’y avait pas à prétendre. Il n’y avait qu’à jouer le jeu. Et Danika avait horreur de perdre.

« On a le droit de donner des coups pieds dans la tête du moniteur du coup en full contact ? T’aurais dû me le dire plus tôt, je me serais inscrite bien avant ! Là le sacrifice de quelques années d’espérance de vie en aurait valu la chandelle »

Danika avait touché à un peu tout depuis qu’elle était gamine. Boxe anglaise, jiu jitsu, judo. Elle ne s’était jamais attachée à d’autres sports comme elle l’avait été au karaté dont elle avait appris les mouvements à peine après avoir appris à marcher. Mais elle devait s’avouer qu’elle était curieuse. Curieuse du full contact, curieuse de voir finalement quel genre de prof était Vitto. Cette pensée la fait rire intérieurement. Comme si elle aurait pu supporter cinq minutes de cours avec lui.


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Message(#)the way of the fist ∆ vittorio EmptyDim 3 Mai 2020 - 14:54

Il devait au moins lui reconnaître cela – pas qu’il ait la moindre intention de lui en faire part, cela dit – Danika n’avait pas sa langue dans sa poche et ne se laissait pas marcher sur les pieds. C’était probablement ce qui, dans un moment d’égarement, l’avait rendue intéressante … ça et la poitrine généreuse qui était la sienne, assurément. En bon représentant de la branche machiste du clan masculin, Vittorio faisait preuve d’une certaine ambivalence à l’égard des femmes qui avaient suffisamment de culot pour ne pas se laisser faire ; Il les trouvait insupportables autant qu’il les désirait. Une malédiction, sans aucun doute, un penchant qu’il n’assumait même pas, et si encore ce jour-là on lui avait demandé de lister les raisons pour lesquelles Gaïa avait sa préférence jamais ne citerait-il son caractère volcanique et sa capacité à le remettre à sa place sans la moindre gêne … Et pourtant. Reste que Danika était différente. Danika était insupportable, et cette tendance qu’elle avait à toujours vouloir avoir le dernier mot était tout bonnement épuisante. Rien de surprenant, donc, à ce qu’elle ne prenne pas le majeur levé de l’italien comme une fin de non-recevoir, et tende le bâton pour se faire battre avec une prévisibilité que Vitto trouvait déconcertante. Et ainsi ils étaient repartis pour la rengaine habituelle, les amabilités crachées par l’un rebondissant sur l’autre pour retourner à l’envoyeur, et bis repetita. « Moni- quoi ? Soucieux de ton travail ? » Nous y voilà. « Ah pardon je n’avais pas bien compris que Donnie t’avait embauché à autre chose que faire le paon au milieu de la basse-cour. Ce n’était pas flagrant. » Donnie, Dieu l’en garde, y avait probablement vu une opportunité d’attirer de la demoiselle dans les filets du gym, et ça l’italien en avait plus ou moins conscience … Mais il y trouvait son compte, principalement parce qu’en échange de quelques cours particuliers dispensés à des minettes plus intéressées par leur selfie post-workout le boss le laissait gérer le reste comme bon lui semblait. Un petit sacrifice pour un peu plus de liberté, en somme. « Je suppose que puisque tu es là, cela fait de toi une poule de basse-cour. » Dardant sur Danika un regard moqueur, il avait agité ses bras dans une brève imitation de l’oiseau pondeur, puis retiré son tee-shirt pour le balancer par-dessus son sac à dos. Quitte à être un paon. Étirant ses bras, faisant bouger ses épaules dans un sens puis dans l’autre, il avait entrepris de délier ses muscles et de réveiller ses articulations, captant le regard de Danika tandis qu’il glissait vers l’un des punching-balls avec ce qu’il soupçonnait être de l’envie … Et qu’on se le dise, il trouvait une certaine satisfaction dans l’idée qu’elle hésite à cause de sa présence. Une satisfaction dissipée la seconde suivante lorsqu’elle avait piqué à nouveau de son acidité « On a le droit de donner des coups pieds dans la tête du moniteur du coup en full contact ? T’aurais dû me le dire plus tôt, je me serais inscrite bien avant ! Là le sacrifice de quelques années d’espérance de vie en aurait valu la chandelle. » obtenant en échange de l’italien un roulement d’yeux des plus exagérés. Secouant la tête, se baissant un instant pour récupérer dans son sac ses powerbands, il avait susurré d’un ton narquois « Danika, Danika … Oublier à ce point le fairplay, tu me déçois. » avant de se redresser pour planter à nouveau son regard dans celui de la jeune femme. « Pourtant ôte-moi d’un doute : la droiture, le respect, le contrôle de soi … ce ne sont pas des valeurs fondamentales dans le karaté ? » Alors certes, Vittorio n’était jamais le dernier pour se moquer de cette discipline qui se pratiquait en pyjama … Mais on ne pouvait pas leur retirer une certaine sagesse dans la pratique et dans la philosophie. Une sagesse dont la boxe et ses dérivés manquaient parfois, l’italien le déplorait. « Enfin, c’est vrai que depuis le temps que tu n’as pas pratiqué … » Il avait appuyé sur un bouton plus sensible que les autres, il en était pratiquement certain. C’était ce regard qu’elle lui avait lancé, comme si l’envie déjà présente de lui sauter à la gorge devenait de plus en plus difficile à canaliser, et tout moniteur qu’il était, il pouvait presque entendre le flot d’insultes qui venait à l’esprit de la brune. « Mais puisque tu rêves de m’en coller une, pourquoi ne pas essayer de faire ça dans les règles ? » Pas qu’elle ait la moindre chance d’y arriver, il en était certain. « Sauf si tu as peur. » Et à nouveau s’était allumée la lueur narquoise dans son regard, tandis qu’il lui tournait le dos un instant pour fouiller dans son sac et en sortir ses gants.
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Message(#)the way of the fist ∆ vittorio EmptyLun 4 Mai 2020 - 19:17


Parler à Vittorio était l’équivalent d’un combat perpétuel, celui dont les répliques seraient les plus blessantes l’emporterait. Ça serait mentir qu’elle n’y prenait pas un certain plaisir quand l’adversaire était toujours à la hauteur de ses attentes. « Je suppose que puisque tu es là, cela fait de toi une poule de basse-cour. » Elle lève les yeux au ciel. Elle n’était pas comme toutes ses pimbêches qui regardaient le corps de l’italien comme s’il était Zeus tombé du ciel, mais le simple fait d’avoir craqué pour ce type la mettait sans doute elle aussi dans la basse-cour, à son plus grand malheur. L’envie de le frapper était devenue plus forte dès l’instant où il avait retiré son t-shirt pour se pavaner. Était-ce vraiment possible d’être plus insupportable ?

« Pourtant ôte-moi d’un doute : la droiture, le respect, le contrôle de soi … ce ne sont pas des valeurs fondamentales dans le karaté ? Enfin, c’est vrai que depuis le temps que tu n’as pas pratiqué … »  L’attaque la prend aux tripes, ses poings se serrent instinctivement mais elle essaye de garder un visage neutre comme si l’attaque ne signifiait rien.  Il avait raison bien sûr. Ces pics envers l’art martial ne l’auraient normalement pas atteinte de la même manière. Ou tout du moins, elle lui aurait probablement renvoyé la pareille. Si elle voyait l’attrait que la boxe pouvait avoir pour le contact et les attaques très utiles qu’elle avait apprises, le manque de philosophie, le manque d’honneur presque ancestral faisaient qu’elle n’aurait jamais pu uniquement pratiquer ce sport. Ce n’était d’ailleurs pas pour rien que la boxe était un sport de combat et le karaté un art martial.  

Mais il avait touché juste et il le savait.  L’information circulait vite. Elle se doutait sans problème de la conversation que son oncle avait pu avoir avec Donnie et la conversation qu’il avait pu ensuite avoir avec Vittorio. Elle avait espéré qu’il ne soit pas au courant elle s’était trompée. Et elle ressentait encore l’effet de cette attaque personnelle qui la faisait paraître faible aux yeux d’un homme contre qui chaque parole était un nouveau combat qu’elle n’avait pas l’intention de perdre. Alors elle se force à reprendre contenance, à oublier que son absence du dojo est une insulte à tous les beaux principes qu’il avait énoncés. Elle qui pourtant avait régi sa vie selon ces principes qui lui avaient été inculquées dès la naissance. Pour certains l’art martial était un simple sport de loisir, pour Danika c’était un mode de vie. Ça Vittorio le savait parfaitement. Pourtant elle se force à susurrer alors, contenant une colère froide en plantant ses prunelles dans les yeux de l’italien comme si elle aurait pu le poignarder d’un regard : « C’est pas parce que je ne pratique plus que je suis plus capable de te foutre mon poing dans la gueule Giovinazzo t’inquiètes pas.  Le respect ça se gagne. »

« Mais puisque tu rêves de m’en coller une, pourquoi ne pas essayer de faire ça dans les règles ?  Sauf si tu as peur. »  Un emmerdeur. Un sacré emmerdeur. Danika sert les dents. Si elle refuse,  elle perdra. Mais elle ne voulait pas accepter. Bien sûr ce n’était pas le karaté, mais c’était ce qu’il y avait de plus proche depuis qu’elle avait arrêté. Elle qui refusait de s’entraîner, se contentant de garder uniquement sa forme physique par du cardio et des visites à la salle de sport. Elle ne faisait rien qui lui rappelait les combats, d’adrénaline qui se répandait dans son corps à chaque coup échangé et la concentration qui en devenait presque électrique quand elle se mettait en garde prête à en découdre. C’était paradoxal, d’avoir à la fois tellement envie de s’entraîner, de ressentir encore une fois l’énergie du combat et pourtant se refuser cruellement ce plaisir. Elle n’allait pas lui avouer que c’était la peur de la tristesse, la peur des souvenirs qui la maintenait loin du combat. Elle ne pouvait rien lui dire en vérité. Parce qu’elle ne pouvait pas perdre. Pas face à lui et sa gueule de con. Dani vivait pour l’esprit de compétition et face à un type comme Vittorio elle n’était pas sûre de pouvoir assumer la défaite de refuser cet entraînement de se sentir obligée de s’expliquer. Non en réalité elle avait su dès qu’il avait posé la question qu’elle était obligée d’accepter. Alors le sourire devient carnassier. « Quand ta belle gueule me demande si gentiment de la défigurer comment refuser ! Heureusement pour toi, ta copine doit déjà être aveugle, voir même sourde pour sortir avec un pauvre con donc ça ne devrait pas faire une grande différence à ses yeux. » Elle le regarde sortir des gants. Danika redevient sérieuse un instant, consciente tout de même que si c’était un jeu il y avait des règles à respecter. « La rotule droite, t’y touche pas, elle supportera pas les coups directs. » Elle osait espérer que l’homme prendrait l’avis sérieusement en compte, on ne rigolait pas sur ce genre de blessures et Danika n’avait pas particulièrement envie de finir à l’hôpital, sa carrière sportive internationale était depuis trois ans terminée par la blessure qui avait massacré son genou et elle n’avait pas envie que sa capacité à marcher parte elle aussi en lambeaux. Elle fait jouer ses articulations, étire ses muscles déjà bien échauffés par l’entraînement qu’elle venait de faire. « Des règles que je dois savoir ? » Elle lui demande d’un air moqueur, déjà prête à critiquer ouvertement ses capacités de moniteur sportif dès que l’occasion se présenterait.


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Message(#)the way of the fist ∆ vittorio EmptyDim 24 Mai 2020 - 23:52

Qu’on ne s’y trompe pas, Vittorio n’était pas totalement dénué d’empathie et il en avait probablement un peu pour Danika. Elle faisait partie de cette portion normale de la population, celle que la perte d’un parent chagrinait avec sincérité, et quand bien même l’italien ne pouvait pas en dire autant il comprenait que cela puisse chambouler tout un monde … Mais il était aussi du genre à penser que le travail était le meilleur des remèdes à n’importe quel chagrin, et selon lui s’en dérober c’était céder à la facilité. Un peu comme d’aller s’enterrer derrière le comptoir d’un bar pour servir des verres, responsabilité bien moindre que celle de gérer l’entreprise mise sur pieds par un ascendant. Il y avait de ces choses qui ne trompaient pas, et la froideur avec laquelle Danika avait accueilli sa remarque n’était que la preuve qu’elle n’était pas en paix avec ses choix actuels … Mais quelle importance, au fond ? Qu’en avait-il à faire, lui ? « C’est pas parce que je ne pratique plus que je suis plus capable de te foutre mon poing dans la gueule Giovinazzo t’inquiètes pas.  Le respect ça se gagne. » Le fin sourire que sa remarque lui avait arraché se moquait un peu, et se satisfaisait surtout – la satisfaction d’avoir appuyé sur le bon bouton et arraché une réaction viscérale à la jeune femme. L’occasion était trop belle en vérité, elle était là, lui aussi, et le champ était entièrement libre à ce qu’ils se mesurent l’un à l’autre, sans témoins, sans personne pour venir les interrompre dans la joute qui ne se contenterait plus d’être seulement verbale. « Quand ta belle gueule me demande si gentiment de la défigurer comment refuser ! » Un rire moqueur lui avait échappé, mais son regard néanmoins s’était reposé sur elle avec un brin de froideur lorsqu’elle avait repris « Heureusement pour toi, ta copine doit déjà être aveugle, voir même sourde pour sortir avec un pauvre con donc ça ne devrait pas faire une grande différence à ses yeux. » Il ne l’avait sans doute pas volée, celle-ci, mais il en tiendrait rigueur à Donnie d’avoir bavé à propos de Gaïa en son absence. Pour l’heure il s’était contenté d’arborer à nouveau son sourire cynique, et avait rétorqué « C’est pas ce que tu disais, fut un temps, dolcezza. » d’un ton volontairement moqueur avant de piocher dans son sac de sport pour en récupérer sa paire de gants. Malgré cela, la jeune femme semblait considérer avec sérieux l’éventualité d’un duel à poings levés, avec toutefois quelques conditions à imposer : « La rotule droite, t’y touche pas, elle supportera pas les coups directs. » Pour le principe, Vittorio avait ostensiblement roulé des yeux en guise de réponse, et demandé dans la foulée avec sarcasme « Autre chose ? Je ne dois pas te décoiffer ? » sans véritablement attendre de réponse, s’empressant d’ailleurs de rajouter d’un ton plus sérieux « C’est bon, j’ai noté. Pas touche à la rotule droite. J’tiens pas à faire déplacer une ambulance pour rien. » Et il ne tenait pas véritablement à lui faire mal non plus, soit dit en passant, mais ce second point lui venait beaucoup moins naturellement lorsqu’il s’agissait de l’admettre à haute voix. Machinalement il avait fait marcher sa nuque, ses poignets, réveillant ses articulations au minimum, les jambes quant à elles depuis longtemps réveillées par le trajet en vélo que lui avait déjà demandé la distance entre son lieu de stage et la salle de sport. « Des règles que je dois savoir ? » La question méritant d’être posée, il avait pris une seconde pour y réfléchir avant de secouer la tête « On oublie les high-kick, j’ai qu’un seul protège-dents, et je voudrais pas que tu m’accuses de t’avoir sciemment défigurée. » Il avait usé du même ton qu’elle un peu plus tôt, simplement pour le principe, mais repris avec un peu plus de sérieux « Et on a tous les deux besoin d’être en un seul morceau pour retourner bosser demain, alors je promets d’y aller doucement. Ou disons raisonnablement. » Et c’était bien son arrogance qui le poussait à parler pour lui seul plutôt que pour eux deux, tant il était incapable de voir Danika comme une réelle menace pour son intégrité. Comptant sur ses réflexes, il avait lancé dans la direction de la brune la paire de gants qu’il gardait en rab dans son sac de sport. « Pronta ? » Elle avait plutôt intérêt, parce qu'il ne comptait pas lui laisser plus de temps que celui d'enfiler les gants.

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Message(#)the way of the fist ∆ vittorio EmptySam 30 Mai 2020 - 12:51


A chaque fois qu’elle le voyait, Danika questionnait comment elle avait pu un jour finir dans son lit. Tout en cet homme l’insupportait. Il était trop beau-parleur, trop séducteur, il avait la tête du mauvais garçon et il semblait être l’archétype de l’italien macho. Mais ce qui l’énervait le plus était sans doute le fait qu’elle savait pertinemment qu’elle avait en face d’elle un homme éduqué, qui était loin d’être stupide et ses piques dévoilaient un répondant sans failles. Elle ne pouvait nier que l’attirance avait été là. Quel était le proverbe ? Il n’y a qu’un pas de la haine à l’amour ? En l’occurrence ici on aurait plutôt dit qu’il n’y avait qu’un pas entre la moquerie acerbe et la séduction car Danika ne ressentait rien pour l’italien à part une envie profonde de lui foutre son poing dans la figure accompagnée heureusement bien plus rarement par l’envie de le faire taire en l’embrassant. Encore plus heureusement la nuit était loin et l’incident n’était pas arrivé depuis. Son égo ne l’aurait sans doute pas supporté. Si leurs échanges étaient un combat perpétuel, cette nuit-là elle n’arrivait pas à décider s’ils avaient tous les deux gagnés car la nuit avait été mémorable ou tous les deux perdus au vu du fait qu’ils avaient admis le temps d’une nuit que l’attirance physique était là, ce qui était déjà trop pour Danika au vu de l’agacement viscéral qui la prenait aux tripes à chaque fois que Vittorio ouvrait la bouche.

« C’est pas ce que tu disais, fut un temps, dolcezza. »  La remarque lui hérisse la peau et elle le fusille du regard. Mais l’habitude est là et le sourire aussi carnassier que moqueur revient avec facilité sur son visage : « Garde tes noms de pâtisserie pour ta copine Giovinazzo. Ou alors t’as encore l’habitude d’essayer de séduire toutes les filles qui passent ? Après tout à l’époque vous étiez déjà ensemble non ? »

Elle sait qu’elle n’aurait pas dû accepter de combattre avec lui. Danika ne pensait pas être prête à reprendre les gants, à retrouver cette détermination sans failles, cette envie de se dépasser et de gagner. Pourtant il était vital qu’elle les retrouve face à cet homme contre qui elle ne pouvait pas perdre.  Perdre contre cet emmerdeur c’était montrer une faiblesse qu’il utiliserait contre elle pour toutes les prochaines fois où elle allait le croiser.

« Autre chose ? Je ne dois pas te décoiffer ?  C’est bon, j’ai noté. Pas touche à la rotule droite. J’tiens pas à faire déplacer une ambulance pour rien. » Elle a levé les yeux au ciel au début de sa phrase mais le ton plus sérieux la rassure. Elle n’avait pas particulièrement envie de se blesser pour un combat qu’elle n’avait même pas envie de faire. Enfin, c’était se mentir à elle-même, car malgré tout, l’envie était là, le combat lui manquait.

« On oublie les high-kick, j’ai qu’un seul protège-dents, et je voudrais pas que tu m’accuses de t’avoir sciemment défigurée. » Un rire moqueur secoue ses épaules. « Pour ça faudrait déjà que tu touches ma tête Vitto. » Le ton respire la confiance. Elle ne pouvait s’empêcher pourtant de se demander si les réflexes étaient toujours là, si son corps avait gardé en mémoire toutes ces années d’entraînement. Danika ne connaissait pas le niveau réel de Vittorio, elle n’avait jamais combattu contre lui. Elle ne l’avait vu en actions que dans ces cours et pas face à un adversaire digne de ce nom. Ce qu’elle était malgré tout. Elle savait qu’il était doué mais à quel point ?   « Et on a tous les deux besoin d’être en un seul morceau pour retourner bosser demain, alors je promets d’y aller doucement. Ou disons raisonnablement. »  L’arrogance encore. Comme s’il ne voyait pas le danger. C’est peut-être ce qui la pousse à chercher en elle la détermination qui l’avait toujours habitée, cette volonté de gagner qui avait fait d’elle une combattante hors pair qui avait gagné un nombre incalculable de compétitions. Elle attrape la paire de gants qu’il lui lance avec un regard noir. L’ambiance devenant toute autre. Elle a à peine enfilé les gants qu’elle sent le danger qui s’est créé.   « Pronta ? » Son sourire disparait au moment même où il attaque et les réflexes reviennent, son corps ayant été moulu dans le combat depuis qu’elle a appris à marcher, incapable d’oublier. Elle a évité son coup, jouant de sa taille et de sa rapidité. « Dit donc mais c’est que t’es d’une lenteur ? C’est le côté italien je me prélasse au soleil c’est ça ? » Un sourire carnassier, son corps entier entre pourtant soudainement dans le combat. Il ne s’attend pas à avoir une adversaire digne de ce nom en face d’elle. Elle comptait bien lui prouver le contraire. Danika a cherché à enfermer la combattante dans un placard et à ne plus y penser. Vittorio vient d’ouvrir le placard et le jeu lui a bien trop manqué. Son regard se fait plus concentré. Elle est prête à en découdre.


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Message(#)the way of the fist ∆ vittorio EmptyDim 23 Aoû 2020 - 18:59

Elle était séduisante, Danika. Autant qu’elle était arrogante, et c’était à n’en pas douter ce qui la rendait aussi insupportable aux yeux de l’italien, jamais le dernier pour s’agacer de défauts qu’il possédait tout autant – mais ce n’était pas pareil, chiaro ? Et qu’elle ose seulement prétendre qu’elle ne venait pas ici par pure provocation, alors qu’elle possédait littéralement un dojo où faire comme chez elle … Mais non, elle venait bouffer son espace vital, pomper son oxygène, et cracher sa malice avec provocation chez Hibiscus probablement pour combler le besoin d’attention que papounet n’était plus en mesure de lui offrir. L’italien l’avait compris désormais, que c’était le sujet qui fâchait ; Celui qui hérissait le poil de Danika si l’on se risquait à l’aborder, celui qui lui faisait serrer la mâchoire d’un air mauvais et retenir le poing qu’elle mourrait d’envie de laisser partir tout seul. Et bien qu’il ait tendance à se moquer par nature de ces gens qui mettaient leurs parents sur un piédestal, la faute à ses propres géniteurs qui ne l’auraient mérité ni l’un ni l’autre pour des raisons outrageusement opposées, Vittorio n’avait pas pressé plus fort sur ce bouton qu’il estimait trop facile, lui préférant celui plus salé des moments charnels et fiévreux qu’ils avaient partagé. Et Danika de grogner « Garde tes noms de pâtisserie pour ta copine Giovinazzo. » d’un ton mauvais, presque à montrer les crocs, avant d’adopter la même stratégie en ajoutant « Ou alors t’as encore l’habitude d’essayer de séduire toutes les filles qui passent ? Après tout à l’époque vous étiez déjà ensemble non ? » avec sarcasme. Et ça le piquait, le napolitain, car si ce qui le liait à Gaïa n’avait jamais été éclairci par des mots la situation, elle, était telle qu’il n’envisageait plus désormais de dérapage tels que celui auquel Danika et lui s’étaient adonnés … Et si le boxeur avait rétorqué « Parle pas de choses que tu ne connais pas. » d’un ton sifflant c’était autant parce que la karatéka venait de toucher une corde sensible que parce qu’il n’aimait pas admettre que Gaïa revêtait désormais cette place à part auprès de lui.

Mais ils s’étaient suffisamment perdus en bavardages, et il était temps d’en venir à ce pourquoi ils étaient encore là, à respirer le même air quand la présence de l’autre semblait suffire à le rendre âcre. Danika faisait des simagrées, et Vittorio faisait mine de n’en avoir que faire quand bien même il ne comptait pas véritablement se risquer à la blessée – il provoquait, mais il n’était pas stupide. Probablement comme elle, et comme son « Pour ça faudrait déjà que tu touches ma tête Vitto. » le laissait à penser. Elle bombait le torse, pleine d’une confiance au moins égale à celle que l’italien avait en lui-même, et tout dans les gestes de la jeune femme transpirait la hargne de vouloir mettre une bonne raclée à celui qu’elle estimait le mériter. Mais cela lui plaisait à Vitto, c’était d’avoir en face de lui quelqu’un qui prenait cela au sérieux, qui n’avait pas peur des coups, qui croyait en ses chances – quelqu’un pour lui rendre la pareille et titiller son ego, lui susurrer « Dis donc mais c’est que t’es d’une lenteur ? C’est le côté italien je me prélasse au soleil c’est ça ? » et le forcer à sortir de la zone de confort dans laquelle il se complaisait bien trop souvent depuis qu’il enseignait ici. Reprenant ses appuis l’italien l’avait laissée venir à lui pour mieux rétorquer « Oh, donc la météo, c’est ça ton angle de défense pour quand je t’aurai fichue à terre ? » d’un ton narquois au moment de bloquer son premier coup, esquiver le second et balayer sa jambe d’un revers du pied pour la déséquilibrer. « Comment ça, déjà ? On commence tout juste. » qu’il avait alors raillé tandis qu’elle mettait genou à terre.

Il n’attendait que cela, qu’elle se relève, qu’elle contre-attaque, qu’elle vienne le faire taire, et comme à son habitude incapable de s’arrêter tant que le retour de bâton ne lui était pas arrivé dans la figure il avait continué d’enchérir par pure provocation. « C’est marrant, cette nuit j’ai rêvé de presque la même chose … » Et la voilà qui contre-attaquait, changeait d’angle d’attaque à la dernière seconde et le faisait reculer d’un pas pour parer son coup, la surprise s’invitant sur le visage de l’italien un quart de seconde avant qu’il ne retrouve son équilibre. « … à ceci près que tu ne portais pas ce short. Ni aucun vêtement, d’ailleurs. » Mentait, ne mentait pas, là n’était pas vraiment la question au fond, tant que la concentration de la jeune femme était parasitée. « Ces tapis n’avaient jamais été aussi à leur avantage que quand tu te cambrais dessus, quant à tes deux jumeaux … » Son regard glissant ostensiblement vers la poitrine de Danika, il arborait un sourire narquois. « … ils avait l’air d’avoir désespérément besoin qu’on s’occupe d’eux. Mais qui sait, pour ça il y a peut-être encore moyen de s’arranger. » Et sans prévenir le coup de pied droit était parti en direction de sa cage thoracique, bien décidé à faire basculer la jeune femme pour qu’elle se retrouve les quatre fers en l’air et ramasse les petits bouts de sa fierté en se maudissant d’être si facile à déconcentrer.

LANCER #1:

LANCER #2:
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Message(#)the way of the fist ∆ vittorio EmptyDim 23 Aoû 2020 - 18:59

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Message(#)the way of the fist ∆ vittorio EmptyDim 6 Sep 2020 - 12:05


style="color: LightSeaGreen;"> « Parle pas de choses que tu ne connais pas. »  Le sourire de la brune s’élargit. La remarque a fait mouche.  La copine en question est le sujet sensible et son regard se fait cruel. Elle aussi pouvait appuyer sur les sujets qui faisaient mal. C’est qu’elle devait être importante cette fille, pour que le ton soit aussi sifflant, l’air d’emmerdeur un peu moins prononcé.  Elle était curieuse à présent.

L’air est irrespirable. Parce qu’il est là et que tout en lui l’agace profondément. Ils n’étaient pas faits pour se parler, pour se côtoyer. Trop fondement différents et trop fondamentalement identiques.  L’arrogance, la confiance en soi, les remarque acerbes, ils étaient à égalité. Et c’était cette égalité qui posait problème tant aucun n’avait arrivé jusqu’à ici à mettre à terre l’autre. Mais ce combat proposé était une autre histoire. Un autre moyen d’en finir. De lui faire ravaler son sourire. Elle ne voulait pas combattre pourtant, tout en elle lui criait qu’elle n’était pas prête. Qu’elle n’était plus au niveau, que bien qu’on ne perdait pas des années de pratique en deux mois, elle ne serait jamais au niveau qu’elle aurait voulu.

« Oh, donc la météo, c’est ça ton angle de défense pour quand je t’aurai fichue à terre ? »

Aucune faiblesse n’est montrée, elle se jette dans le combat comme un saut dans la mer. Parce qu’elle ne connait pas son véritable niveau. Elle ne l’a jamais vu se battre contre un adversaire à sa taille. Elle a pu seulement le voir enseigner, combattre contre les gens qui venaient prendre des cours au complexe sportif. Mais elle ne doute pas qu’il est doué, elle l’a déjà remarqué dans la précision de ses gestes, dans sa manière de se déplacer. Elle ne sous estimait jamais un adversaire et lui allait lui donner du fil à retordre. Son poing vise immédiatement sa tête, mais Vittorio la bloque, elle enchaîne directement avec un coup de pied qu’il esquive. Son visage ne montre rien mais sa mâchoire se serre légèrement. Elle est rouillée. Elle le sait où dès le moment où elle essaye de faire un coup de pied circulaire, il balaie sa jambe, la déséquilibre et son genou se pose au sol pour lui éviter de s’aplatir au sol. « Comment ça, déjà ? On commence tout juste. »  « Tu parles trop Giovinazzo, si tous tes cours se passent comme ça, tes élèves doivent passer plus de temps à t’écouter parler qu’à apprendre quoique ce soit » En un instant elle se relève, reprenant position face à lui, sa garde levée.

« C’est marrant, cette nuit j’ai rêvé de presque la même chose … » Un pied qui s’élance jusqu’à ce qu’au dernier moment, elle tourne sur elle-même avec rapidité, changeant de jambe, trouvant presque sa cible, le forçant au moins à reculer. Son air surpris est vite effacé et sa langue de serpent s’agite de nouveau dans l’unique but de la déconcentrer.  « … à ceci près que tu ne portais pas ce short. Ni aucun vêtement, d’ailleurs. Ces tapis n’avaient jamais été aussi à leur avantage que quand tu te cambrais dessus, quant à tes deux jumeaux … »  Son sang bouillonne, elle lui jette un regard noir alors qu’elle sent son regard descendre sur la poitrine. Un emmerdeur irrespectueux. Un putain de macho. C’était tout ce à quoi elle pensait.   « … ils avait l’air d’avoir désespérément besoin qu’on s’occupe d’eux. Mais qui sait, pour ça il y a peut-être encore moyen de s’arranger. »  Il est insupportable. Elle ne comprend même pas comment elle a pu finir dans ses draps. Comment elle a pu le laisser l’embrasser ou toucher sa peau. Tout en lui la révulse, lui donne envie d’effacer son sourire narquois à coups de poings.  Danika sait pertinemment qu’il cherche simplement à la déconcentrer. Mais ça marche, quelques secondes du moins,  assez pour qu’elle ne voit pas assez vite le coup de pied qui part vers sa cage thoracique, qu’elle ait le temps de l’esquiver en partie pour ne pas se retrouver les quatre fers en l’air sur le tatami. Elle chancelle, recule de quelques pas pour retrouver son équilibre, le visage un masque de colère noire. Pourtant elle force un sourire à revenir sur son visage. « Je savais pas que notre nuit ensemble t’avait marqué à ce point là Vitto. Je suis désolée d’apprendre que je t’ai fait un tel effet pour que mon corps nu hante tes rêves. Elle en pense quoi ta copine de tout ça ? J’espère que tu lui as bien décrit tout ce que t’avais envie de me faire. » Le regard est plein de défi, le sourire mauvais. Elle est pleine d’aplomb,  prête à jouer le jeu dans lequel il l’a entraîné, refusant de le laisser gagner avec ses paroles qui la salissent.  

Lancer de dés :

WIN : Elle se force à se ressaisir, à saisir l’opportunité de sa répartie pour s’engouffrer dans sa défense, un de ses poings partant en feinte vers son torse avant que l’autre avec rapidité vienne viser sa tâte pour enfin lui faire ravaler son sourire, son poing venant s’écraser sur son nez.

MITIGE : Il attaque de nouveau, elle est plus concentrée cette fois et bloque sans hésitation ses attaques. Elle enchaîne par la suite les coups de pieds qui ont le mérite de le mettre en difficulté bien qu’il arrive à les parer.

FAIL : Elle le met un peu en difficulté, restant hors d’atteinte, puis vise ses cotes avec une double coup de pieds mais l’arrivée de Donnie la déconcentre et elle perd l’équilibre roulant au sol avec un juron pour se relever le plus rapidement possible.  

« Salut Donnie. Tu viens compter les points ? » Elle lance au grand patron avec un sourire. Face à lui ils étaient toujours obligés d’afficher une attitude plus cordiale. Danika n’aimait pas l’idée de le savoir présent. Lui connaissait bien son père comme son oncle et savait pertinemment que la jeune femme avait disparu de la circulation suite à la mort du premier, laissant tomber tout ce que sa famille avait construit. « Ca fait longtemps qu’on t’a pas vu Dani. J’croyais que tu combattais plus ? » lance l’homme, un peu surpris. Dani garde le regard fixé sur son adversaire. « Oh tu sais Vittorio est tellement irrésistible, qu’il a agité ses petits poings devant moi et que je n’ai pas pu résister. » Un grand sourire étire ses lèvres et elle fait un clin d’œil à l’italien, laissant sa hargne de côté le temps de garder les apparences, quand son regard lui reste aussi froid que moqueur. Elle espérait simplement que l’homme n’allait pas rester longtemps.








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