| when the evening falls (helena #4) |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 28 Juil - 15:57 | |
| En une fraction de secondes, tout est soudainement devenu bien plus compliqué encore que ça ne l'avait jamais été. Bien sûr que naturellement déjà, j'ai un attrait pour toutes les choses complexes et ce qu'il s'en suit mais jamais je n'ai cherché à ce que ce soit le cas dans ma relation avec Ginny et aujourd'hui c'est tout ce qu'il en résulte. Les souvenirs ne sont plus, justement, que des souvenirs et il y a fort à croire que le retour à l'état de réalité ne surviendra jamais. Elle est partie. Elle est partie, je l'ai suivi un temps, et maintenant je suis revenu. Pas elle. Retour à la case départ. Retour aux années 2000 quand je venais à peine d'arriver dans ce pays où tout me semblait étranger. Retour à tout ce que je déteste, à cette solitude que je dis chercher quand bien même ma propre ombre n'a plus rien de rassurante une fois la nuit venue et le calme retombé. Ginny gardait toujours sa lampe allumée pour lire durant ses nuits d'insomnies, c'est à dire chaque soir. Ginny ne faisait que parler encore et encore, de la pluie et du beau temps et de tout le reste. Ginny n’est plus là et moi, jamais je ne laisserai ma vie toute entière reposer sur une seule et même personne. Je me le suis promis et je l’ai toujours prouvé jusqu’alors.
J’ai recommencé à fréquenter les bars sans qu’il n’y ait réellement de raison à ça, je pense. Je m’étais promis de ne plus boire et pendant des années c’est ce que j’ai fait. Les jours ont défilé mais pas les gouttes d’alcool, c’était normal et naturel, c’était facile. J’avais de bonnes raisons et même si elles existent toujours encore aujourd’hui, les souvenirs ont bien du mal à se battre avec les émotions (?), sentiments (?), peu-importe-ce-que-c’est qui ont été disséminés dans chaque fibre de mon corps. Je ne bois pas comme avant, mais je bois. Je bois quand le vent frais me rappelle Londres, je bois quand la pluie en fait de même, je bois quand j’ai été énervé pour un rien toute la journée et que le plus brûlant des bains n’arrange rien à tout cela.
Le bar de ma rue est devenu un second repère. J’y emmène les carnets auxquels je ne tiens pas, ils traînent entre les restes de vin et ceux de bière. Les mains curieuses et sales des inconnus se posent dessus sans que je n’en ai plus rien à faire. Les dessins dessus ne sont que passe temps, ils ne me mèneront jamais plus loin, ils existent sur papier par simple besoin de sortir de ma tête. Ce besoin irrépressible d’être le centre de l’attention ne m’a pas quitté et il est la raison pour laquelle rien de ce que peuvent faire les autres ne me dérange. Qu’ils en profitent puisqu’une fois les quatre murs de ce bar dépassé, tout redevient normal et je déteste l’humanité. L’Humanité. Pour un temps ce soir encore, ce n’est pas le cas. Une bière en a suivie une autre si bien que j’ai perdu le compte, ma monnaie avec, ma carte bancaire sagement restée à Bayside. Utile.
Je souffle à peine et n’ai pas à réfléchir bien longtemps avant de poser mes yeux sur la serveuse et de lui donner le meilleur sourire que j’ai encore en banque malgré la fatigue du soir. “Un portrait contre une bière, ça te dit ?” J’ai appris son prénom parce qu’il est crié à droite à gauche de la salle tous les soirs mais pour le moment encore je préfère garder des cartes en main, préférant reposer le stylo un instant simplement pour me rapprocher du comptoir et observer d’un peu plus près le bleu de ses iris. Pour eux, je m’en veux de n’avoir apporté qu’un crayon de bois gris sinon j’aurais pu passer de nombreuses heures à tenter de reproduire les différents tons de ses yeux sans jamais m’en lasser. “Et si jamais tu veux le revendre un jour, il vaudra des milliers.” Parce qu’un jour je serai connu. Je le sais. C’est évident. Elle m’offre une bière et elle sera riche à son tour, la belle vie.
@helena horowitz |
| | | | (#)Mar 11 Aoû - 17:46 | |
| Début 2012. Helena a 23 ans, et des rêves plein la tête. Après deux années de psycho n’ayant mené nulle part que dans sa chambre chez ses parents, elle a mis les voiles. Elle a enchaîné les petits boulots pour pouvoir louer un petit deux pièces dans Fortitude Valley. Elle a fait presque tous les fast-food de la ville avant de rejoindre les bars. Elle ne reste pas longtemps au même endroit, elle bouge souvent. Elle se désintéresse de ces jobs alimentaires, n’y crée aucune attache, mais comme à chaque fois qu’elle se lance dans un projet, elle le fait bien. Alors oui, Helena est une bonne serveuse. Elle se rappelle des commandes, elle est rapide, maîtrise les dosages, et ne renverse rien. Et en plus, elle sourit tout le temps, ce qui une qualité naturelle chez la jeune femme, et non un masque qu’elle enfile pour faire ce job. Helena a 23 ans, et des rêves plein la tête. Certains lui semblent encore atteignables, comme son envie de rencontrer le prince charmant et de vivre une histoire d’amour renversante. D’autres ne semblent que chimères, comme son envie de voyager, alors qu’elle arrive difficilement à payer son loyer, ou son désir de trouver un job épanouissant quand elle n’a aucun diplôme. Helena a 23 ans, elle démarre seulement dans la vie, et sa candeur n’a pas encore été trop altérée par les mauvais choix qu’elle a pu faire. Peu importe la situation périlleuse dans laquelle elle se retrouve, son grand frère Dimitri est toujours là pour l’aider dès qu’elle l’appelle à son secours. Elle est ainsi toujours intimement convaincue que les gens méritent une seconde et qu’ils peuvent changer, et ne voit que le meilleur en chacun. Les soulards sont nombreux à la tenter avec les histoires rocambolesques, et si elle est plutôt naïve, la jeune femme n’est pas non plus stupide. Ceux qui lui promettent monts et merveilles sans même la connaître pour obtenir un verre gratuit peuvent aller se brosser. Et pourtant … Il est tard, pas loin de l’heure de la fermeture, lorsqu’un jeune homme s’adresse à elle. C’est l’artiste qui vient souvent, avec son carnet à dessins, et qui noircit des pages et des pages. Il est beau et solitaire. Il laisse les autres approcher pour contempler ses œuvres, mais ne rentre jamais dans la discussion. Helena l’a remarqué, évidemment, mais n’a jamais entamé la conversation. Quelque chose lui disait que cela n’aurait fait que le déranger. Alors elle se contentait de le servir aimablement en jetant un coup d’œil discret à ses dessins, sans jamais les toucher, sans jamais le questionner. Pourtant, ce soir, il s’adresse à elle, un sourire charmeur fixé sur son visage. « Un portrait contre une bière, ça te dit ? » Helena lève les yeux au ciel. Encore une tentative d’un client pour avoir un verre à l’œil. Mais il faut dire que cet essai est original, et la jeune femme ne peut empêcher le rouge de lui monter aux joues. « Et si jamais tu veux le revendre un jour, il vaudra des milliers. » La jeune femme éclate de rire. « Si tu étais proche de la gloire et de la célébrité, tu ne passerais pas tes soirées à enchaîner des bières dans un bar miteux. » Helena se rapproche cependant et montre le carnet à dessins. « Je peux ? » Elle le feuillette un instant sans dire un mot, puis va chercher une bière pour l’artiste. Elle la pose près de lui, mais la garde en mains. Elle plonge ses yeux dans ceux de l’homme, un léger sourire flottant sur ses lèvres. « Et si jamais je ne veux pas le revendre, j’y gagne quoi ? Tout ce que je vois, c’est que ta conso va être retenue sur ma fiche de paie. » |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 12 Aoû - 22:39 | |
| A partir du moment où mon idée la fait rire, je sais que je gagne des points. Et ma particularité c’est que dès que je gagne des points avec un inconnu, je sais me débrouiller pour ne plus jamais en perdre et ne laisser que la courbe monter. L’affaire est déjà dans le sac sans qu’elle même ne soit déjà au courant. Moi, pourtant, je sais et je souris à mon tour, posant mes yeux sur elle un instant avec de ultimement revenir sur mon carnet. Peu importe qui j’ai en face de moi, mon carnet restera toujours mon bien le plus précieux. Ma maison pourrait brûler que ce serait la seule chose que je sauverais, bien avant tout le reste, sans même avoir à peser le pour et le contre dans mon esprit. Les quelques pages gribouillées qu’il représente pour certain signifie absolument tout pour moi et retrace mon existence depuis la première heure. C’est le journal intime d’un imbécile qui ne sait pas poser de mots sur les choses.
« Si tu étais proche de la gloire et de la célébrité, tu ne passerais pas tes soirées à enchaîner des bières dans un bar miteux. » Ce genre de remarque aurait pu faire vaciller et douter bien des artistes mais pour ma part je ne doute ni de mon talent et encore moins de ma renommée grandissante ce qui m’amène finalement à afficher un sourire de plus. “J’ai dit un jour, je ne t’ai pas dit lequel exactement.” Je me doute que le monde dans lequel j’évolue ne l’intéresse sûrement que très peu mais elle aurait pu savoir que mon nom commençait enfin à circuler peu à peu et que j’étais exposées dans des petites galeries à travers la ville, certaines dans le pays, de rares à l’étranger. C’est loin d’être le but final de ce à quoi j’aspire mais je sais que c’est un début dont je dois pour l’instant encore me contenter. “Je note par contre que tu connais ma fréquence de visite ici ainsi que ce que je bois.” Qu’elle ne me dise pas qu’elle est physionomiste, qu’elle ne me dise pas qu’elle ne fait que son travail et qu’elle ose encore moins me dire qu’elle vient d’inventer tout ça. Je sais qu’elle me regarde depuis plusieurs jours déjà ; je n’ai tout simplement rien dit.
« Je peux ? » “Si tu tiens à la vie, je ne te le conseille pas.” Mon ton de voix n’a rien de menaçant, mes doigts s’agrippant au papier non plus et pourtant je ne suis pas moindrement en train de rigoler. S’il y a bien une règle d’or dans ce monde c’est que personne ne doit toucher à mon carnet et même Ginny n’y fait pas exception, c’est pour dire. Je montre les pages que je veux montrer, je passe celles que je veux passer. C’est aussi simple que ça : on touche avec les yeux. C’est donc de ses yeux dont elle va devoir se contenter quand je la laisse observer les dernières pages usées par le graphite de mes crayons.
La belle s’en va pour mieux revenir avec une bière et elle a décidément le don de me faire sourire sans que j’y pense - même si, en réalité, je passe simplement mon temps à sourire, qu’il y ait ou non des raisons à cela. « Et si jamais je ne veux pas le revendre, j’y gagne quoi ? Tout ce que je vois, c’est que ta conso va être retenue sur ma fiche de paie. » Refermant mon carnet mais gardant mon crayon dans une main, j’en profite pour me rapprocher du comptoir en appuyant mes avants bras dessus. Mes yeux, eux, ne quittent pas le bleu hypnotisant des siens. “Si tu n’en veux pas alors je peux très bien le garder, ça me fera un souvenir.” Je réponds avec nonchalance comme si le sort de son futur portrait m’intéressait finalement peu, même si en réalité j’ai une affection particulière pour chacun de mes oeuvres, même les plus minuscules dessins réalisés sur le coin des tables à l’Académie. “Je peux très bien payer ma conso à vrai dire, mais avoue que c’était une bonne raison de venir te parler. Non ?” Je les entends, tous, à la siffler et à tenter de deviner son prénom et même temps que sa taille de bonnet à longueur de journée. Aussi beauf puis-je être, ce n’est pas ma façon de procéder et ce n’est pas non plus la manière dont j’avais envie de la rencontrer. Mon visage près du sien, je joue de sourires pour gagner du temps et profiter un peu plus de ses yeux bleus que je ne peux que rarement admirer. “Et si tu ne veux pas le revendre, tu pourras toujours te vanter auprès de tes amis d’avoir ton portrait réalisé et signé par le grand Auden Williams.” Le bientôt grand, à vrai dire, mais c’est un détail. Un jour, je le serai réellement et un jour elle sera certaine que je ne lui ai pas fait miroiter monts et merveilles simplement pour me rapprocher d’elle. “De toute façon tu n’avais sûrement rien de mieux de prévu ce soir.” J’assure une ultime fois, toujours aussi souriant que faussement heureux. |
| | | | (#)Mar 18 Aoû - 23:14 | |
| Pendant qu’Helena doute de la célébrité prochaine de son client, celui-ci ne se laisse pas démonter, et continue à sourire.
« J’ai dit un jour, je ne t’ai pas dit lequel exactement. »
Une nouvelle fois, la jeune femme ne peut s’empêcher d’éclater de rire. Il est rafraichissant, et c’est agréable. Ça change des hommes de d’habitude, qui croient que c’est flatteur pour une femme de se faire draguer lourdement à coups de remarques sexistes. Le beau brun poursuit.
« Je note par contre que tu connais ma fréquence de visite ainsi que ce que je bois. »
Helena lève cette fois-ci les yeux au ciel en souriant.
« Hé oui, c’est facile pour les clients réguliers, ceux qui viennent sans doute un peu trop souvent. »
Et si, elle l’a dit, elle ne fait que son travail, même s’il est vrai qu’elle a pu porter une attention particulière à ce client, précisément.
« Plus tu viens souvent, plus je me souviens de toi. Et si tu commandes toujours la même chose, ce n’est pas compliqué pour moi de m’en rappeler. Toi, tu es l’artiste. Fréquence : quasi-quotidienne. Boisson : bière, encore et toujours. »
Elle lui sourit, avec un petit air de défi.
« Vas-y, pointe un client régulier du bar, je te sors sa fiche. »
Elle désigne un homme grisonnant à l’autre bout du comptoir.
« Lui, c’est le vieux Jack, mais tu dois le connaître aussi. Il vient tous les jours, et boit du whisky, et ce dès 10 heures du matin. Tu veux que je continue ? »
Son sourire est maintenant triomphant alors qu’elle pose finalement la bière demandée par l’artiste devant lui, sans en enlever sa main pour autant.
« Si tu n’en veux pas alors je peux très bien le garder, ça me fera un souvenir. Je peux très bien payer ma conso, à vrai dire, mais avoue que c’était une bonne raison de venir te parler. Non ? »
Helena rougit légèrement et rit à nouveau. Elle lâche finalement la bière et la pousse vers le beau brun.
« Je te le concède, c’est original, comme ouverture. Peut-être un peu tardif, vu le temps que tu fréquentes l’établissement, mais mieux vaut tard que jamais. »
La jeune femme hausse les épaules avec un sourire triste et tend la main.
« Du coup, ça fera six dollars, l’artiste ! »
Ce dernier poursuit ensuite.
« Et si tu ne veux pas le revendre, tu pourras toujours te vanter auprès de tes amis d’avoir ton portrait réalisé et signé par le grand Auden Williams. »
Elle rit à nouveau. Elle rit facilement, Helena, c’est vrai, mais de bon cœur avec ce client à part. Elle note son nom dans un coin de sa tête, également.
« Faisons cela, alors. Si je l’aime, je le garde, et je dirai à tous que j’ai eu l’honneur de rencontrer le grand Auden. Mes amis seront verts de jalousie. »
Elle esquisse un petit sourire taquin alors que d’autres clients la sollicitent. Pendant qu’elle prépare leurs consommations, Auden ajoute.
« De toute façon tu n’avais sûrement rien de mieux de prévu ce soir. »
Et là, elle grimace. Elle ne croise pas son regard quand elle s’éloigne pour aller apporter des verres d’alcool à une table de l’établissement. La jeune femme revient finalement et pose son plateau devant Auden. Son regard est plus froid, et on peut voir que le bel homme a perdu des points.
« Ça, c’est présomptueux. Pourquoi mon copain ne pourrait-il pas m’attendre dans notre lit, réchauffant les draps en attendant que je vienne m’y glisser, tout contre lui ? »
Ses yeux bleus sondent ceux de l’homme face à elle, attendant qu’il s’explique. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 20 Aoû - 5:42 | |
| Elle trouve de bonnes excuses à tout ce que je peux avancer et cela me fait sourire sincèrement. Elle est loin de se laisser démonter devant n’importe lequel de mes arguments là où bon nombre auraient tôt fait de simplement tourner les talons pour s’enfuir le plus rapidement possible. Je viens souvent, en effet, mais je sais étonnement me faire discret ici et doute sincèrement qu’elle se souvienne autant de chaque client n’ayant pas ma belle gueule. L’artiste est pourtant un pseudonyme que je saurai porter avec fierté autant qu’il me correspond parfaitement ; la bière, par contre, c’est un travers à propos duquel je ne prendrai pas le temps de parler. « Vas-y, pointe un client régulier du bar, je te sors sa fiche. » Un air de défi luit dans ses yeux et, la seconde suivante, dans les miens avec. Resserrant un peu plus mes coudes sur les comptoir et sans me retourner nullement, je pointe un côté de la salle sans décrocher mes yeux des siens. “L’homme à la chemise marron, un peu dégarni.” Lui qui n’a rien d’attirant, lui qui empeste l’alcool autant que la cigarette, lui qui ne prend certainement pas une douche tous les jours. Impossible de le manquer.
Helena a pourtant devancé le jeu et jeté son dévolu sur une personne soit disant au hasard, ce que je trouve à mon sens bien trop facile. C’est la raison pour laquelle je me contente de souffler et ne montrer que peu d’étonnement face à son monologue. Jack, en plus. De tous les prénoms du monde, il fallait que ce soit celui-ci. Quelles conneries. Au moins, au milieu de tous ces tours de passe-passe, je gagne la pinte de bière qu’elle fait glisser en ma direction sans même en renverser tout le contenu sur le comptoir. Ca, croyez moi, c’est une chose que je sais vraiment apprécier à sa juste valeur et même plus encore. Je prends ses paroles comme des compliments et souris un peu plus encore, buvant une gorgée de bière avant de plonger la main dans ma poche et en ressortir mon porte monnaie. Six dollars, donc, et aucune raison pour elle de penser que je lui suis redevable de quoi que ce soit désormais. Je lui tends les quelques pièces du bout des doigts sans les poser sur le comptoir usé.
« Faisons cela, alors. Si je l’aime, je le garde, et je dirai à tous que j’ai eu l’honneur de rencontrer le grand Auden. Mes amis seront verts de jalousie. » “Tu seras connue comme celle qui a rencontré le grand Auden.” J’en rajoute encore et toujours, le sourire aux lèvres et mes yeux déjà posé sur le papier de nouveau. Après tout, je viens de lui promettre un portrait et je compte bien le réaliser du mieux que possible - c’est à dire à la perfection. “Si j’étais toi, je me demanderais déjà où est ce que je pourrais bien l’accrocher.” Parce qu’à aucun moment je n’ose douter du fait qu’elle aimera son dessin et que, au delà de ça, elle l’adorera. Cela ne fait aucun doute, même si je commence à peine à poser les premiers traits de graphite. Elle part faire son travail et moi, déjà, je n’ai aucune idée de m’être rendu sur un terrain glissant. Après tout, je ne fais que caresser la vérité du bout des doigts. « Ça, c’est présomptueux. Pourquoi mon copain ne pourrait-il pas m’attendre dans notre lit, réchauffant les draps en attendant que je vienne m’y glisser, tout contre lui ? » “Et si c’est le cas je répondrais que ton copain est quelqu’un qui a beaucoup de chance de te connaître, et toi d’avoir une personne aussi attentionnée dans ton entourage.” Mes yeux ne se relèvent plus non plus puisque je suis déjà trop concentré sur le dessin pour les poser ailleurs. Son visage, lui, est de toute façon ancré dans mon esprit depuis bien longtemps déjà. Je suis venu ici assez de fois pour m’être fait une idée des proportions de chaque partie de son visage et de toutes ses spécificités. “Si tu as une photo de lui, je serais ravi de le dessiner juste là, à côté de toi. Si ce n’est pas le cas, je n’ai pas dit ça pour t’offenser.” Mon regard remonte là, juste là, pendant une seule seconde. Celle d’après, il se concentre de nouveau sur le papier et les contours de son visage ainsi que de ses cheveux prenant peu à peu forme. |
| | | | (#)Jeu 20 Aoû - 13:56 | |
| L’air de défi qui avait illuminé le regard d’Helena se propage dans celui d’Auden. A priori, il aime le jeu, lui aussi. Et il s’en fiche de l’homme qu’elle a choisi, il préfère en sélectionner un lui-même, ne la croyant sans doute pas quand elle dit qu’elle se souvient des clients réguliers. Et pourtant. Un sourire triomphant illumine son regard quand il choisit Norbert, un quarantenaire qui semble en avoir plus de cinquante, des années bien abîmées par l’alcool.
« C’est Norbert. Lui c’est du rouge en pichet. Un truc pas cher, qui attaque moyennement. Il vient presque tous les jours, sauf le dimanche. Et s’il se contente d’alcool en pichet, c’est parce qu’il a perdu son travail il y a presque un an et ne retrouve rien depuis. Ses économies s’effondrent, comme ses espoirs. »
Elle conclut avec un sourire triste en haussant les épaules. Helena parcourt la salle du regard, et le constat est affligeant. Il y a quelques rares étudiants, un ou deux groupes d’amis, et le reste est constitué d’habitués. Ils sont certes moins nombreux qu’en journée, mais les hommes qui viennent noyer leurs chagrins et leurs problèmes dans l’alcool sont légion par ici.
La jeune femme finit par faire glisser jusqu’à Auden la bière qu’il a commandé. Celui-ci sort son portefeuille, à la surprise de la jeune femme, et lui tend des pièces, sans les poser sur le bar. La jeune femme avance sa main pour récupérer l’argent, ses doigts rencontrant ceux de l’artiste. Elle ne peut s’empêcher de frissonner à ce contact, et lève les yeux au ciel intérieurement. Décidément, quelques minutes que cet homme lui adresse la parole, et elle a déjà un petit faible pour lui. Pauvre Helena.
Lui, commence à dessiner, en en rajoutant sur sa célébrité.
« Tu seras connue comme celle qui a rencontré le grand Auden. Si j’étais toi, je me demanderais déjà où est-ce que je pourrais bien l’accrocher. »
Helena rit.
« Je doute accrocher un portrait de moi dans mon appartement, mais je le sortirai de sa pochette à chaque fois que j’aurais des invités pour vanter tes mérites. Enfin, s’il est réussi, évidemment. »
Elle lui fait un clin d’œil, avant de se renfermer à sa remarque, lui qui prétend qu’elle n’a rien de mieux à faire. Il a raison, évidemment, et ça fait mal. Il lui propose de dessiner son petit-ami imaginaire à côté d’elle, sur le dessin, et Helena soupire.
« Tu n’as qu’à laisser la place libre pour l’instant, et je te ferai savoir quand j’aurais rencontré un homme suffisamment digne d’intérêt. »
Voilà, c’est posé : oui, elle est célibataire. Non, elle n’est pas (trop) désespérée. La jeune femme s’en va servir quelques verres, passant régulièrement derrière l’artiste pour admirer la progression de son œuvre. Elle doit dire qu’elle est impressionnée par sa précision, la vitesse à laquelle il travaille, et le fait qu’il ne soit pas sans cesse concentré sur elle, à l’observer. Voir ainsi son visage apparaître sur une feuille la fait cependant rougir. Il est maintenant 23H45. La jeune femme s’éclaircit la gorge et répète à haute voix, pour tout le bar, les mêmes mots qu’elle assène tous les soirs.
« Dernier verre, on va fermer ! »
Elle rejoint son poste derrière le comptoir et commence à nettoyer celui-ci avec un chiffon humide.
« On ferme d’ici 15 minutes. Si le portrait me plaît, tu auras gagné le droit de m’aider à ranger. »
Elle lui adresse un sourire timide, espérant plus que de raison qu’il accepte de rester avec elle. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 21 Aoû - 8:30 | |
| Le portrait de l’inconnu dressé, je ne relance pas ce jeu et m’avoue vaincu dans un silence. Soit. Elle pourrait avoir tout inventé qu’une part de moi ne cesserait toujours de la croire. J’ai envie que ses histoires soient réelles, aussi horribles puissent-elles finalement être. On vient tous ici pour une raison et pour bien peu d’entre nous cela se résume au mot “s’amuser”, bien au contraire même. Norbert ne pourrait pas dire le contraire. Tout ce à quoi je m’accroche en l’instant ce sont les rires qu’elle perd alors que les autres clients, eux, sont servis moins vite et moins assidûment. « Je doute accrocher un portrait de moi dans mon appartement, mais je le sortirai de sa pochette à chaque fois que j’aurais des invités pour vanter tes mérites. Enfin, s’il est réussi, évidemment. » Je discerne un manque de confiance en elle, lequel je ne relèverai pourtant pas. Il n’est pas donné à tout le monde de vouloir accrocher des portraits de soi dans sa propre maison et, bien que je ne comprenne pas réellement ce choix, je peux au moins l’accepter. N’en reste pas moins que je suis certain de mon rendu final et ne me fais pas prier pour le lui en faire part. “Ca sera réussi, ne t’en fais pas.” J'exerce mes talents tous les jours depuis des dizaines d’années ; je ne peux pas me planter sur quelque chose aussi simple qu’un portrait. Si défauts il y a, cela sera seulement dû à la mauvaise luminosité des lieux.
J’ai un sourire en coin quand elle m’annonce enfin être en réalité célibataire. Ce n’est pas quelque chose qui m’étonne ni même me rassure quand, finalement, cela ne changeait absolument rien selon moi. Si son petit ami n’était pas assez digne d’intérêt pour qu’elle lui soit fidèle, cela ne me regarde aucunement. Lorsqu’elle retourne à son travail je retourne au mien, me contentant de parfois vider quelques gorgées de bière quand j’y pense et qu’on me tire de ma concentration. Ce n’est que pour m’y plonger davantage à chaque fois, le temps osant enfin défiler à une allure normale et non pas au ralenti. Il n’y a qu’en dessinant que je me sens quelque peu vivre, encore un peu plus ce soir que j’ai un but particulier et une envie de plaire nouvelle. « Dernier verre, on va fermer ! » Je relève le regard vers Helena, perdu dans une faille spatio temporelle où finalement tout s’est passé bien trop vite. Déjà ? Sous mes doigts le dessin est pour ainsi dire terminé, ses traits se sont déportés sur le papier et elle semble plus belle que jamais. Au moins, sur la feuille, aucun client malpoli ne l’aura importuné ce soir.
Elle s’active pour nettoyer le bar rapidement et j’écarte mon matériel alors que je laisse ma bière vide trôner au milieu de la scène. « On ferme d’ici 15 minutes. Si le portrait me plaît, tu auras gagné le droit de m’aider à ranger. » Un sourire satisfait se dessine sur mes lèvres en même temps qu’elle esquisse timidement la possible suite de cette soirée. “Il est juste là.” Je tourne la feuille en sa direction, plus fier que jamais du résultat final, un sourire franc sur mes lèvres. “Je sais cuisiner bien mieux que je ne range par contre, désolé.” Comprendra qui le veut mais je ne compte pas ranger quoi que ce soit ce soir ; et je doute qu’ici il y ait des cuisines puisqu’à mon sens créer des cocktails n’est en rien semblable à une bonne spécialité italienne. Je fais confiance à son estomac qui pourrait sans doute la peser après tant d’heures de travail. De toute façon, je sais que le délai supplémentaire m'est déjà accordé et mon sourire lui aussi est déjà au courant. |
| | | | (#)Dim 23 Aoû - 22:27 | |
| Helena relève sans difficulté le défi qu’elle a elle-même lancé. Elle dresse une sorte de portrait de Norbert, mais son portrait est fait de mots, et non de coups de crayon. Aucune fibre artistique en elle, qui dessine comme un pied. La jeune femme voudrait demander à Auden quelle est sa raison pour venir ici très régulièrement, trop régulièrement. Mais elle retient. Et si c’était à cause d’une fille ? Elle préfère ne pas savoir, et se mordille la lèvre pour garder sa bouche fermée. L’artiste se concentre sur sa feuille, le dessin prenant forme à une allure incroyable. Helena jette des coups d’œil furtifs, partagée entre la curiosité et la gêne de voir son visage ainsi apparaître sur une feuille de papier. Elle tente de se concentrer sur son job, et sert les divers clients qui demeurent dans l’attente de leur consommation. Après avoir annoncé la fermeture du bar d’ici quelques minutes, les commandes se multiplient, et Helena se retrouve submergée. Elle se dépêche de servir les retardataires, détestant devoir les mettre à la porte à partir de minuit. Après tout, s’ils traînent et débordent, cela ne fait que retarder le moment où elle pourra commencer à ranger et, en général, cela ne fait que retarder les retrouvailles salvatrices avec son lit. Ce soir, elle a encore plus envie que tous les clients désertent le bar. Pourtant, ce n’est pas de ses draps froids qu’elle rêve, mais de quelques instants de plus passés en charmante compagnie. Helena a 23 ans, elle est naïve, candide, et flattée qu’un artiste avec un immense talent s’intéresse à elle. En quelques minutes, il a égayé sa soirée, lui a permis de se sentir belle et intéressante. Alors qu’elle lui propose de rester avec elle pour l’aider à ranger, le sourire satisfait qui illumine le visage d’Auden la fait fondre : lui aussi a envie de passer plus de temps avec elle. Soudain, elle se sent unique, appréciée, désirée. Il lui présente le portrait.
« Il est juste là. »
Helena rougit en l’observant, restant un instant sans voix.
« Ouaw. J’ai du mal à croire qu’on puisse être aussi doué avec un crayon. Ca a l’air tellement facile, en te regardait esquisser les traits, et pourtant, c’est si détaillé, si précis … Moi, pour faire un bonhomme, je fais une sorte de patate avec des traits pour les bras et les jambes. »
Elle laisse échapper un rire franc alors que l’artiste poursuit.
« Je sais cuisiner bien mieux que je ne range par contre, désolé. »
Helena rougit à nouveau. Elle réfléchit, très vite, tentant de ne pas surinterpréter ses paroles, en vain.
« C’est une invitation à dîner ? A presque minuit ? Malheureusement, on n’a pas de cuisine au bar, je doute donc pouvoir profiter de tes autres talents. »
La jeune femme hausse les épaules d’un air désolé et repart débarrasser les quelques tables qui ont commencé à se vider de leurs clients.
« Allez, on ferme ! Finissez vos verres, Messieurs Dames. Réouverture demain à 10H. »
Elle regarde les clients sortir, pestant mentalement à l’encontre des retardataires.
|
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 29 Aoû - 11:58 | |
| Mes propositions se perdent au milieu de la foule bruyante mais je sais qu’Helena les entend pourtant très bien puisqu’elle a toute son attention de braquée sur moi - et autant dire que cela me convient tout à fait. Ses yeux bleus suffisent largement à me faire sourire, encore plus alors qu’elle semble jouer avec moi et que cela ne peut que me faire oublier les autres de mes problèmes pour ce soir au moins. Dans ce bar qui ne me ressemble pas (plus), j’ai le droit d’être l’artiste que je veux ; celui qui dessine des portraits à la va-vite d’inconnus qu’il ne retrouvera plus jamais est un personnage qui me convient parfaitement. « C’est une invitation à dîner ? A presque minuit ? Malheureusement, on n’a pas de cuisine au bar, je doute donc pouvoir profiter de tes autres talents. » Je ne souris que davantage encore, sincèrement amusé, alors qu’elle me tourne déjà le dos pour servir les derniers clients et nettoyer le bar. De mon côté, c’est sur le même portrait de Ginny sur lequel je ne peux m’empêcher de retourner travailler. Les pages reviennent en arrière, les traits sont accentués sur les contours de son fin visage et dès que je sens quelqu’un s’approche un peu trop près de moi, Helena ou qui que ce soit d’autre, je referme aussitôt le carnet. Ce dessin ne concerne personne, en rien, jamais.
De toute façon la sortie au bar semble désormais terminée alors que la voix forte de la jeune femme s’élève de nouveau dans l’endroit, autoritaire. « Allez, on ferme ! Finissez vos verres, Messieurs Dames. Réouverture demain à 10H. » J’observe s’en aller les derniers clients qui auraient sans doute préférer camper ici pour être là demain à 10h tapantes et à certains d’entre eux j’offre même un au revoir de la main alors qu’ils me lancent leur regard le plus noir. Après tout, j’ai le droit de rester et pas eux. Ils auraient dû apprendre comment s’y prendre, je ne risque pas de m’en vouloir pour une telle chose. Helena est quelqu’un d’intéressant, s’ils savaient faire autre chose que se saouler ils auraient pu le remarquer il y a bien longtemps. Pour ma part, ce n’est que mon esprit embrouillé qui a retardé ma véritable rencontre avec elle, celle qui va au delà de la commande des bières. “Une invitation à aller sur la plage, ça te va ? Ou c’est trop tard pour ça aussi ?” Je referme doucement le carnet à dessin pour ne pas l’abîmer et le garde dans ma main, déjà certain que ma proposition sera acceptée alors que je sors du bar pour laisser Helena le fermer à clé. Les cuisines de l’établissement sont peut être fermées mais celles de ma maison, à Bayside elle aussi, ne le seront jamais et je prendrai la peine d’en informer la jeune femme d’ici quelques minutes selon la tournure que prendra, ou non, la conversation. “Je ne sais pas comment tu fais pour ne pas vouloir tous les frapper et surtout le faire.” Dans ma tête est imprimée la liste de tous les visages que j’ai envie de tuer. Dans ma main, c’est une cigarette que j’allume dans la nuit. “T’en veux ?” J’ai peut être pu amasser quelques informations sur elle mais reste incapable de savoir si elle fume alors, dans le doute, je préfère lui proposer. |
| | | | (#)Sam 29 Aoû - 21:02 | |
| Helena rejette un peu maladroitement l’invitation à dîner d’Auden. Après tout, le bar n’a pas de cuisine, et quel restaurant accepterait de servir encore des repas à minuit ? D’ailleurs, la jeune femme ne sait même pas si elle a faim. Il y a une heure, elle aurait dit qu’elle était fatiguée et ne rêvait que de retrouver son lit et un bon bouquin. Maintenant, elle veut grapiller encore quelques minutes avec l’artiste. La jeune femme commence à débarrasser les tables délaissées par les clients, remplissant le lave-vaisselle du bar. A minuit pile, elle demande aux derniers pochtrons, accrochés à leurs verres, de quitter l’établissement. Elle ne les regarde même pas partir, trop occupée à finir de débarrasser et nettoyer les tables. Elle se hâte, pressée de savoir ce que la suite de la soirée va lui réserver. La jeune femme finit d’astiquer le bar, puis retourne tous les tabourets sur les tables afin de passer un coup de serpillière. En quelques minutes, l’établissement est à nouveau propre, prêt pour une nouvelle journée durant lequel il devra supporter des saoulards qui renverseront partout de l’alcool pendant des conversations trop animées. Auden, occupé à dessiner pendant ce temps-là, referme son carnet et prend la direction de la sortie.
« Une invitation à aller sur la plage, ça te va ? Ou c’est trop tard pour ça aussi ? »
Le visage d’Helena s’illumine immédiatement. La plage. C’est un de ses endroits préférés. Lors de l’invitation à dîner d’Auden, elle s’était intimée de ne pas s’enthousiasmer trop vite, de ne pas s’imaginer des choses, de ne pas s’accrocher, comme d’habitude. Quelques minutes plus tard, elle avait déjà oublié toutes ses bonnes résolutions.
« J’adore la plage ! Je suis toujours prête pour mettre mes pieds dans le sable et observer l’océan. »
Alors qu’elle ferme l’établissement à clés et glisse le trousseau dans son sac, Auden poursuit.
« Je ne sais pas comment tu fais pour ne pas vouloir tous les frapper et surtout le faire. »
La jeune femme rit en haussant les épaules.
« C’est simple, en fait. Je suis persuadée que les gens sont fondamentalement gentils. S’ils se comportent comme des crétins ivres, c’est parce qu’ils ont trop bu. S’ils ont trop bu, c’est parce qu’ils ont perdu leur emploi, par exemple, ou un proche. C’est certes une erreur de jugement de croire que mes verres vont arranger leurs problèmes, mais ça ne mérite pas que je leur casse les dents ! »
Helena rit à nouveau.
« Tout le monde mérite une seconde chance. »
Auden s’allume une cigarette et lui en propose une. Elle secoue la tête en observant les alentours.
« Non merci. Tu es venu en voiture ou bien … ? »
La jeune femme tente de compter mentalement les bières que l’artiste s’est enfilé ces dernières heures, se demandant s’il est en état de prendre le volant. Elle, elle n’a pas les moyens d’avoir une voiture, se déplaçant toujours en bus ou à pieds. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 1 Sep - 20:45 | |
| « J’adore la plage ! Je suis toujours prête pour mettre mes pieds dans le sable et observer l’océan. » L'invitation est acceptée sans qu’elle n’ait à prononcer les mots exactes, ce qui ne me dérange pas le moins du monde. Au contraire, c’est un sourire satisfait qui s’affiche désormais sur mes lèvres. La plage et le calme qu’elle confère sont les deux seules raisons pour laquelle j’ai décidé de m’installer à Bayside une fois arrivé dans ce pays. Là bas au moins, je vivais la vie que je voulais et surtout avec qui je le voulais. Aujourd’hui, cela n’a plus grande importance et si elle s’en tient à une soirée sur la plage, j’imagine déjà les instants qui pourraient s’en suivre. Elle est belle et intéressante, Helena, mais pour ma part je reste incapable de tourner une foutue page et me déteste de ressentir de tels sentiments. Pour ce soir en tout cas, elle est un leurre parfait pour penser à autre chose et la cigarette aide tout à autant. Je n’ai qu’à me contenter d’oublier et de ne rien écouter, chose que je sais faire mieux que personne sans doute.
Incapable de comprendre son raisonnement si optimiste à propos des alcooliques qui fréquentent assidûment le bar où elle travaille, je me contenter de hocher la tête et d’ajouter un “Je vois” alors que justement je ne vois absolument rien. Elle est de ceux qui voient la beauté et la bonté en toutes choses. Elle est comme Ginny. Je sais déjà que je pourrais dire tout ce que je veux sans que cela ne change quoi que ce soit : son avis est fait. Dans un sens, je l’envie de voir les choses avec un calque si beau. J’aimerais être capable d’autant mais il faut croire que mon cynisme me rattrapera toujours. « Tout le monde mérite une seconde chance. » Je tire plus longuement sur ma cigarette cette fois-ci sans ajouter quoi que ce soit, certain d’avoir raison quand je pense haut et fort que bien des personnes ne méritent aucune seconde chance. Tout dépend du crime commis, sûrement, et de la personne qu’ils ont en face. Si je peux parfois faire l’erreur de donner des secondes, une chose est sûre c’est que je n’oublierai jamais la première erreur, quelle qu’elle soit.
La brune refuse la cigarette et je ne fais pas d’histoire en replaçant le paquet dans ma poche. « Non merci. Tu es venu en voiture ou bien … ? » Je retrouve les clés de ma voiture dans ma poche, l’ouvrant au passage. Les phares s’allument dans la nuit noire, impossibles à manquer. “Je préfère avoir ma propre voiture, oui.” Et autant dire que mon taux d’alcoolémie est le cadet de mes soucis, aujourd’hui comme hier ou même demain. Il est hors de question que je me mélange au commun des mortels dans les transports en commun tout comme il me semble encore impossible de ruminer seul chez moi. J’ai besoin de cette foutue voiture et sans attendre de savoir si Helena souhaite toujours m’accompagner ou non, j’entre dans l’habitacle. “Je la gare chez moi. J’habite en face de la plage. C’est okay ?” Ça sonne comme une technique peu catholique pour l’attirer dans mon lit, j’en conviens, et bien que ce ne soit pas bien loin de la réalité des faits je cherche quand même à m’assurer que c’est ce qu’elle désire à son tour. “J’ai mes peintures, chez moi. SI ça t’intéresse. C’est compris avec le repas de ton choix.” La proposition est lancée à la volée dans un sourire tout ce qu’il y a de plus amical. Si je peux partager un peu de mon art et m’occuper les mains en même temps, après tout, autant lier le tout. Si cela signifie passer quelques minutes de plus en sa compagnie, je suis bien incapable de me refuser une telle chose. |
| | | | (#)Dim 6 Sep - 16:05 | |
| L’invitation à la plage est acceptée, et la conversation dévie sur le boulot d’Helena. L’artiste ne comprend pas comment elle peut supporter les clients, et la jeune femme lui répond avec une innocence et une naïveté assez déconcertantes. Oui, Helena est candide. Oui, elle voit le meilleur en les autres. Et ces deux traits de caractère font d’elle une proie facile pour les hommes sans scrupules, qui ne cherchent qu’à la mettre dans leur lit pendant quelques heures. Ce n’est pourtant pas ce qu’Helena recherche. La jeune femme, consciente de sa candeur, s’est fixée une règle à laquelle elle ne déroge jamais : on ne couche pas le premier soir. Ce principe ultime lui a déjà évité bien des déconvenues. Auden déverrouille sa voiture et s’y installe, Helena y pénétrant à son tour. Elle est toujours perdue dans le compte des bières que l’artiste s’est enfilées, légèrement inquiète, mais n’osera rien dire.
« Je la gare chez moi. J’habite en face de la plage. C’est okay ? »
Helena le dévisage un instant. Qu’est-ce qui est okay ? L’endroit où il choisit de se garer, ou le fait qu’il envisage de l’amener chez lui ? La jeune femme décide de ne pas y réfléchir pour le moment, et se contente d’acquiescer d’un signe de tête. Mais Auden poursuit.
« J’ai mes peintures, chez moi. Si ça t’intéresse. C’est compris avec le repas de ton choix. »
Helena se fige. Et merde. Il l’invite réellement chez lui. Pour découvrir ses tableaux, et dîner. Ou pour plus. Elle a envie de passer la soirée avec lui, parce qu’il lui plait, sans aucun doute. Mais pas la nuit. Comment est-on passé d’une soirée à la plage à une nuit chez lui ?! La jeune femme se calme, décidant de profiter de la soirée et de voir après, s’il accepte ses termes. Elle lui sourit.
« Je serais ravie de découvrir tes œuvres. Et j’accepte volontiers un dîner, même s’il doit avoir lieu à 2 heures du matin ! »
Elle hésite un instant, se mordille la lèvre.
« Tu pourras me ramener chez moi après ? »
Elle l’observe, pleine d’espoir. A-t-il compris ? Va-t-il lui demander de partir, se rappelant subitement qu’il a un truc sur le feu qui sonne à la porte ? Elle espère sincèrement qu’il va accepter de passer quelques heures avec elle, même si ça ne va pas plus loin. Pour le salut de son cœur, la brunette a besoin de ne pas s’emballer trop vite. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 10 Sep - 22:32 | |
| Il joue, Auden. Il vante ses mérites en cuisine, il met un temps considérable à faire la moindre chose, il s’amuse avec les ingrédients qui terminent sur le bout du nez de la jeune femme et l’instant d’après il se dédouane avec son indéfectible sourire. Entre deux couches de tomates sur le plat de lasagnes, il prend le temps de lui présenter les tableaux comme si de rien n’était, présentant celui couché sur la table du salon comme son prochain chef d’oeuvre, celui qu’il ne vendra pas à moins de dix mille dollars. Et si il lui donne le droit de saloper (comme dirait son frère) autant qu’elle le veut son plat, il a tout de même instauré une distance de sécurité entre elle et les toiles. Il s’amuse, il joue bien la comédie. Mais personne ne joue avec ses toiles ou son Art en général ; c’est d’ailleurs la raison pour laquelle il a bien rangé son carnet à sa place, dans sa chambre, loin de tout regard indiscret autre que le sien. C’est d’ailleurs sans sourciller qu’il a promis de la ramener dès qu’elle lui en donnerait l’ordre, tant pour la rassurer que parce que c’est la plus pure des vérités. Ce n’est pas parce qu’il la voit encore comme un simple - et joli - amusement éphémère qu’il ne souhaite pas son bien pour autant et peu importe ce qu’il gagnera à l’issue de leur rencontre, il saura s’en contenter.
Le temps passe et les minutes défilent, l’innocence de la jeune femme le laissant souriant sans qu’il n’ait à forcer quoi que ce soit. Elle est simple et cela lui suffit, tant pour être belle qu’intéressante. “Des lasagnes, d’abord.” Petit con fier de son plat, c’est avec un immense sourire qu’il le sort du four pour le poser sur la table face à elle et le lui proposer comme repas tardif. “Si tu as du temps, je peux préparer un tiramisu. Ses origines italiennes sont trahies par son accent qui ressort lorsqu’il prononce des mots de son pays d’origine et autant dire qu’il n’a jamais cherché à le cacher non plus. Le fait est qu’il ne précise pas qu’il faut plusieurs heures pour réaliser ledit dessert et que si elle le veut, cela signifie aussi qu’elle devra passer la nuit ici. En merveilleux hôte qu’il est, le brun lui fera une place de choix dans son lit, c’est certain. “T’as pas pour habitude d’aller chez des inconnus, je me trompe ?” Se voulant rassurant, il expose enfin à quel point son incertitude lui saute aux yeux ; et à quel point il souhaite lui prouver qu’il n’a rien d’un mauvais gars au fond, tout au fond (faut bien chercher, ouais).
Du bout du doigts, il lui pointe pourtant la chaise sur laquelle s’asseoir, espérant ne pas lui avoir fait peur en étant trop brutal. La solitude est quelque chose qu’il clame chercher mais n’en reste pas moins que ce n’est qu’un mensonge de plus. |
| | | | (#)Jeu 17 Sep - 21:52 | |
| Une fois garé chez lui, Auden lui fait visiter sa magnifique maison. Helena est bouche bée. Elle qui adore la mer rêverait de vivre ici, même dans un petit cabanon. Mais cette maison est ravissante, et elle l’adore déjà. Elle se demande si l’artiste se rend compte de la chance qu’il a, alors qu’elle ne cesse de s’extasier devant chaque chose qu’il lui présente. Quant à ses tableaux, il n’avait pas menti : il est doué. Est-ce que ça suffit pour faire décoller la carrière d’un peintre et dessinateur ? La jeune femme n’en sait rien, ne connaissant rien au domaine artistique. Mais elle l’espère sincèrement, pensant simplement que les gens méritent de pouvoir admirer de si belles œuvres. Dans la cuisine, Auden joue les chefs d’orchestre, maîtrisant sur le bout des doigts la recette des lasagnes. Pourtant, il la laisse participer, et peu importe si elle improvise, en bonne novice culinaire qu’elle est. Finalement, le plat est prêt, et c’est fièrement qu’Auden le pose sur la table, comme s’il avait créé une œuvre d’art comestible.
« Des lasagnes, d’abord. Si tu as du temps, je peux préparer un tiramisu. »
Helena ne peut s’empêcher de sourire.
« Des lasagnes, du tiramisu, et un accent italien ? Des origines de ce pays ? J’adore les desserts, alors si tu me prends par les sentiments, c’est avec plaisir que je goûterai ton tiramisu. Peut-être même qu’il me restera des bases de cuisine après cette soirée et que je pourrais m’essayer plus souvent à la cuisine chez moi ! »
Soudain, Auden change totalement de sujet, sans qu’Helena en comprenne la raison.
« T’as pas pour habitude d’aller chez des inconnus, je me trompe ? »
La jeune femme se fige, son regard fixé sur le plat de lasagnes. A-t-elle fait quelque chose de travers ? Lorsqu’elle relève les yeux, le beau brun lui indique une chaise sur laquelle elle s’installe, réfléchissant un instant avant de répondre. Il a certainement déjà compris les raisons du comportement d’Helena. Et pourtant, elle va les avouer. Et en les disant à haute voix, elle va lui laisser cette opportunité d’en profiter. Elle n’aime pas cela, et pourtant, elle fera preuve d’honnêteté.
« Je l’ai fait, à une époque, mais … je m’attache trop vite, et je souffre trop brutalement après. Quand je t’ai dit, plus tôt dans la soirée, que j’étais persuadée que les gens étaient fondamentalement gentils, je ne mentais pas. J’espère toujours rencontrer le prince charmant, et je pense qu’il existe. Mais j’ai tendance à tomber sur des crapauds qui ne veulent que coucher avec moi et ne jamais me rappeler ensuite, alors … Alors non, je ne vais pas souvent chez des inconnus. Je n’y vais plus. Parce que je n’ai pas envie de souffrir. »
Helena plonge son regard bleuté dans celui d’Auden en chipotant dans son assiette que le brun a rempli de lasagne.
« Si tu pensais pouvoir passer une nuit de folie avec moi, je suis désolée de te décevoir, mais ça n’arrivera pas. »
La jeune femme finit tout de même par goûter les lasagnes et fut agréablement surprise.
« Ouaw, un délice ! Est-ce qu’il y a quelque chose que tu ne sais pas faire ? Tu es décidément très doué ! »
Helena continua à manger, le dicton selon lequel l’appétit vient en mangeant se révélant véridique. Mais ses pensées sont toujours en partie ailleurs.
« Et toi, tu accueilles souvent des inconnues ici ? Tu tentes souvent d’attirer les femmes dans ton lit pour te distraire ? »
La jeune femme n’était pas sûre de vouloir connaître la réponse, mais elle avait besoin de savoir. Et puis la soirée se poursuivait, plus Helena avait l’impression que la plage, premier objectif au programme, s’éloignait.
|
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 24 Sep - 18:05 | |
| Elle joue sur tous les indices italiens que je laisse traîner sur mon sillage sans jamais m’en rendre réellement compte. Je me contente de hausser les épaules, lui faisant comprendre que là n’est pas le sujet principal de la discussion. Mes racines ne me quitteront pas, c’est un fait, et même à l’autre bout du monde je peux difficilement les nier. Ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est qu’elle va adorer mon tiramisu puisqu’aucune autre réponse n’est acceptable. J’ai pourtant l’impression de briser quelque chose lorsque je pointe le fait qu’elle n’a pas l’air dans son élément ce soir, chose qui n’amènait aucune conséquence pour moi mais qui semble pleinement la déstabiliser de son côté.
Malheureusement, la seconde chose à laquelle je ne pouvais pas m’attendre, c’est qu’en ouvrant les valves elle finisse par inonder la pièce de tous ses sentiments larmoyants. C’est bien une fille, ça, avec sa capacité à dire tout ce qu’elle a sur le coeur simplement parce qu’on lui a posé une question. Je me retiens de souffler, lever les yeux au ciel et lui dire qu’elle est ridicule alors je me contente de me retourner pour mimer être occupé en cuisine, avec une connerie ou une autre. Je ne me situe pas dans son échelle d’hommes simplement parce que je n’y ai pas ma place - et parce que je n’ai pas encore décidé de l’attitude finale à avoir avec elle. Je pourrais prendre un rôle comme le second, même si, il faut bien l’avouer, j’ai toujours eu un penchant pour les surnoms à base d’insultes.
« Si tu pensais pouvoir passer une nuit de folie avec moi, je suis désolée de te décevoir, mais ça n’arrivera pas. » Là par contre, elle prouve n’avoir peur de rien et cette annonce m’arrache un sourire suivi d’un rire. Elle mange la lasagne comme si elle avait une confiance aveugle, pourtant, et je reste persuadé que si je fais de mon objectif de coucher avec elle alors je pourrais l’atteindre sans même avoir à forcer aucun de mes traits. “C’est la nuit ou la folie qui bloque ? Je suis certain que dans un cas comme dans l’autre, on peut s’arranger.” Je taquine, je m’amuse, je passe d’une chose à une autre sans jamais réellement y réfléchir ni penser à quoi que ce soit en particulier. Je divague, c’est tout ce que je sais faire.
Elle se fait curieuse à son tour, comme je l’avais attendu et je ne fais que sourire un peu plus à chaque nouveau mot de sa part. Elle les aligne doucement, sûrement peu certaine de vouloir avoir une réponse à cette question. « Et toi, tu accueilles souvent des inconnues ici ? Tu tentes souvent d’attirer les femmes dans ton lit pour te distraire ? » Les compliments sur les lasagnes sont passés bien rapidement et je doute que ce soit désormais sa priorité, raison pour laquelle je reste le dos posé contre le comptoir de la cuisine et les bras croisés. Mon sourire ne se ternit pas et je reste toujours autant amusé. “C’est plutôt des hommes, d’habitude. Tu vois, t’es une exception à bien des niveaux.” Je joue franc jeu, ne cherchant pas à cacher que l’emmener jusque dans mon lit n’est pas une possibilité que je voudrais balayer du revers de la main. “Si c’est le lit qui bloque, y’a encore moyen de s’arranger.” J’ai un sourire de merde parce que je dis de la merde et que cela m’incite à allumer une cigarette à même la maison, en profitant pour oublier à peu près tous mes principes. “Si tu veux partir je peux toujours te ramener.” Je reprends mon sérieux une ultime fois, toujours soucieux de lui offrir un échappatoire, malgré tout. |
| | | | | | | | when the evening falls (helena #4) |
|
| |