| (Amelyn #22) ► Behind the velvet rope |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 29 Juil 2020 - 4:02 | |
| Behind the velvet rope Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
On se dit souvent après coup que si l’on avait su ce qui nous attendait au tournant, s’apprêtant à nous frapper un grand coup et à remuer notre existence, on aurait profité de chaque minute. Que l’on aurait gravé dans notre esprit chaque sourire, chaque rire, chaque caresse et chaque baiser. Qu’on leur aurait donné des lettres de noblesse en les rendant inoubliables, pour avoir une chose à laquelle se raccrocher après, une fois que la vague aurait frappé, une fois qu’il serait impossible de revenir en arrière et pendant ces longues nuits où la solitude nous écrase. Moi, si j’ai remarqué que quelque chose préoccupe Amos, je ne réalise pas l’ampleur de la situation. Je pense à son divorce qui le tracasse puisque rien ne se passe comme il l’aimerait, je pense à la véhémence de Sarah à mon égard, puisqu’elle a forcément encore frappé la dernière fois qu’il l’a vue, j’en viens même à me demander s’il ne s’agit pas d’une histoire de possessivité à l’approche de rendez vous en approche avec certains de mes fournisseurs qu’il range dans la catégories des pourceaux. Sauf que je les rencontre régulièrement, ou des semblables, et que jamais je n’ai senti mon amant avec un tel poids sur le coeur et ces derniers jours, il a été contagieux sans que je ne le réalise. L’appréhension d’un quelque chose dont j’ignore tout me serre le ventre, et si mon instinct me souffle que quelque chose va venir nous frapper je n’envisage pas l’envergure de ce qui nous attend. Parce que nous nous sommes toujours relevés, parce que jusqu’ici nos colères ont fait partie de notre quotidien et, j’en suis persuadée, quelle que soit la chose qui semble lui peser nous l’affronterons et balayerons le sujet en un souffle.
Pour l’heure, je ne sais comment agir. Je n’ai pas envie de le brusquer, alors je m’emploi à nous conserver dans notre bulle de normalité. Sans quoi j’aurais senti qu’au réveil il était différent, que justement, ces baisers ont eu l’intensité qu’on donne à ceux dont ont veut se souvenir, et qu’il m’a trop observée pour ne pas être en train de graver mon visage dans son esprit. Nous nous sommes levés, et j’ai fait couler des cafés, invisibles à ce qui me pend au nez. Nous avons grignoté quelconques sucreries de petit déjeuner dont il remplit mes placards, il semble s’être donné pour mission de me nourrir un peu plus correctement que ce que je fais lorsque je suis livrée à moi même, avant de nous adonner à de sages jeux de main sur le canapé en profitant du temps que nous avons devant nous avant de devoir envisager quoi que ce soit. Les miennes caressent, elles chatouillent, et je ne mets nos badinages en pause en hissant un drapeau blanc, le temps de me redresser pour remplir à nouveau nos tasses de café. Tandis que le liquide sombre coule dans nos mug en porcelaine, je l’observe sans vergogne, il me fait dos, et je me surprends à me demander à nouveau à quoi il pense, qu’elle est cette chose qui semble le garder ainsi éloigné de moi.
Je n’ai décelé pas décelé ce changement avant la moitié du mois, et à présent, je tourne en rond dans ma cage depuis quelques jours pour savoir s’il convient de l’aborder ou de le laisser venir à moi. Là, j’accroche mes doigts au rebord de mon bar à m’en faire blanchir les jointures, et lorsque je le réalise je me sens idiote, je secoue mes mains rapidement pour en chasser l’engourdissement, et je reviens vers lui avec les tases fumantes que je dépose sur la table basse. Je prends à nouveau place à ses côté et,tandis qu’il enroule ses bras autour de ma taille pour m’attirer à lui et coller mon dos contre son torse, je m’abandonne à son étreinte. Ma tête roule doucement sur son épaule et je la bascule en arrière pour tenter de capter son regard, avant de lever ma main jusqu’à sa joue que je caresse doucement. « Tout va bien ? » Je chuchote presque comme si parler trop fort risquait de donner corps aux ennemis que je pressens sans arriver à les nommer, comme si murmurer allait nous en tenir éloignés. « Je peux dire que quelque chose te perturbe. » Je ne veux cependant pas m’attarder trop longtemps sur le sujet, si bien que je finis par laisser tomber ma main et j’embraye sur une autre thématique avant même qu’il n’ait le temps d’assimiler ma question, comme pour en nier moi même l’existence. « Oh, au fait, tu sais, la moto pour laquelle j’ai appelé, elle nous est passée sous le nez. Plus de chance de ton côté ? » L’idée de nous répartir les appels c’est moi qui l’ait suggéré, j’aime assez celle de pouvoir nous dire qu’il s’agit d’un projet à deux et d’apporter ma pierre à l’édifice. J’ai été plus déçue que ce à quoi je m’attendais lorsque le vendeur d’un modèle d’occasion pour lequel nous avions eu un coup de coeur m’a répondu qu’il était déjà vendu, signe que sans m’en rendre compte, je m’investi dans l’entreprise plus que je ne l’aurais pensé. « Tu veux qu’on regarde les annonces du jours ? Je peux aller chercher mon téléphone. » Lui, moi, feuilletant les annonces d’occasions sur tous les sites de vente de particulier à particulier qui nous viennent en tête, c’est d’une normalité effrayante pour quelqu’un comme moi, mais je ne m’en rends même plus compte tant notre dynamique me semble naturelle.
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| | | | (#)Sam 29 Aoû 2020 - 12:51 | |
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BEHIND THE VELVET ROPE Jamais, même dans mes rêves les plus fous, je n'ai envisagé possible que nous échangions un jour de telle confession. Vider son cœur n'est pas l'apanage des orgueilleux. Ceux-là, et nous en sommes, ne le chahutent pas. Ils y gardent jalousement des trésors d'émotions de crainte que l'aveu, néanmoins noble, ne tombent entre de mauvaises mains. Nombreux sont ceux qui, par manque d'égard, retournent une confidence contre son porteur. Et, me concernant, quoique mes intentions ne s'apparentent pas à cette bassesse, je me sens coupable de ce crime mesquin vis-à-vis de cette femme que j'aime, ėhontément et sans mesure. Porté par notre intimité, je me suis enorgueillis de ses louanges, j'y ai contribué en l'enrobant de tout mon amour et, aujourd'hui, maintenant que je suis redescendu les deux pieds sur terre, je regrette ma gourmandise. Je regrette de l'avoir encouragée à la confiance quand je n'en suis pas pleinement digne. Je regrette d'avoir négligé ma réalité de peur qu'elle me le reproche et à juste titre. Je détiens des vérités qui échappent à ma complice. Egoïste, j'en ai fait fi sous couvert de ses bras, mais n'aurais-je pas été plus raisonnable pour sa vanité de l'arrêter ? De détourner la diligence de ses révélations pour son bien-être ? Autant, le moment venu, j'y ai à peine songé, autant ce matin, tandis qu'elle dort profondément et que je la photographie du regard, que je caresse sa joue pour ranger derrière son oreille une mèche rebelle, que je caresse de mes lèvres son épaule, doucement, afin de ne pas l'éveiller, je suis assommé par le doute. Il prend tant de place en mon sein que ma respiration est pesante et erratique. J'ai dans la gorge une boule aussi large qu'une balle de tennis et un noeud dans l'estomac. L'angoisse est si violente que je la compare à celle qui m'a paralysé à propos de mon mariage. Je l'ai déçue quand les faits nous ont explosés au visage. Elle s'est jugée trahie pour le non-dit et à cause d'un argument en partie sincère : n'ai-je pas l'air d'être un homme de paroles ? Et c'est précisément lå que mon anxiété prend sa source : elle l'a affirmé tout de go. Elle m'a pardonné mon mensonge et ne nourrit plus la moindre méfiance à propos de nous ou de moi. Nul besoin d'être devin pour anticiper le drame qui nous frappera dans un proche avenir. Je ne peux décemment bâtir notre relation de couple sur des fondations aussi bancales. J'aurais dû être honnête et tout lui avouer à l'heure des règlements de compte au sujet de Sarah. Difficile de ne pas considérer la suite sur les pires auspices et, plus triste encore, de ne pas me préparer à une salve de reproches justifiés et un rejet spontané puisque je ne peux plus attendre désormais. Ma tête en appui sur on coude, alors que mon portable affiche 5h30 du matin, dès lors que je la dévisage la peur au ventre, j'ai statué. Ma vengeance est ficelée. Je ne la retarde que pour Raelyn. Or, chaque jour passant, c'est nous que j'abîme quand j'ai pourtant l'espoir de nous sauver d'un naufrage grâce à cet amour qui m'a poignardé le coeur d'appréhension lorsqu'elle a ouvert les yeux près de cinq heures plus tard, cinq heures teintées d'un paradoxe : j'oscille entre l'espoir et son contraire de seconde en minute.
Je l'ai saluée d'un baiser d'une intensité rare, un qui aura tôt fait de réveiller notre passion, un qui suggère ce plus auquel j'ai dévoué tous mes émois. Je lui ai fait l'amour à l'aide d'un condensé de désespoir et d'honorables sentiments. L'acte a eu pour moi le goût de l'adieu et je l'ai épicé de l'intensité propre à cette volonté égoïste qu'elle ne l'oublie jamais, qu'elle le porte en elle comme un fardeau ou comme une impulsion pour me retrouver, qu'elle y pense avec la certitude qu'une rupture est du gâchis et, par conséquent, qu'un autre amant serait plus fade. Me suis-je détesté de mêler fougue et douceur à cette étreinte consommée avec lenteur, la gorge pour ma part nouée et sans contenir mes efforts pour qu'elle embarque au gré de mes envies dans une fusée en direction du plaisir ? Évidemment. Je sais son inclination pour mon corps et je ne suis pas fier de la manipuler aussi peu ouvertement. Comment, dans ces conditions, ne pas quitter la chambre presque prématurément ? Comment ne pas mesurer le poids de mes caresses quand elle choisit de prolonger cette parenthèse sur le canapé en taquinant ma peau de chatouilles ou de caresses ? Comment lui sourire autrement que de manière affectée alors que je me suis promis qu'au terme du second café, je me jetterai d'une falaise sans harnais et sans filet ? Ainsi, je prolonge ces instants d'insouciance en l'enlaçant, tendrement, son dos contre mon coeur. J'embrasse son cou, puis son front offert. Je respire son parfum sucré, celui qui me rappelle les lilas de mon enfance et je m'abandonne une dernière fois à la douceur de sa main sur ma joue.
Je pourrais prétendre que tout va pour le mieux, mais je n'en ai pas la force, si bien que je me contente d'une grimace branlante, peu éloquente. Mon coeur tambourine dans ma poitrine. L'heure approche. J'ai peur de manquer de courage et alors que j'en rassemble, je fais peu de cas des questions sur les petites annonces, sur les motos, sur ces appels téléphoniques dont nous sommes tous deux ressortis bredouille. « Je voudrais que tu t'assois avec moi » Sur le sofa et que tu gardes ta main dans la mienne : avant, pendant et après que j'ai amorcé la bombe. N'appuie pas sur le détonateur qui fera exploser en mille débris notre couple. "Et que tu gardes l'esprit ouvert. « Le terme coeur aurait été plus juste. C'est lui qu'elle ne doit pas refermer mue par l'effroi. Avant de poursuivre, j'ai attendu qu'elle s'installe en détaillant ses traits étirés par, je présume, un mauvais pressentiment. Quoi qu'elle en pense, son intuition n'est pas défaillante et je peine à lui sourire, à commencer. Je suis nerveux et malgré ma fébrilité, mon pied bat la mesure invisible d'une marche bien trop rapide pour une aussi funèbre. « Je voudrais te dire quelque chose » J'essaie par bienveillance de ne pas user de formule trop alarmiste, mais je suis trahi par mon attitude. « Tu m'as dit que tu avais confiance en moi, mais à quel point ? » En comparaison à ta loyauté envers Mitch et son organisation ? « Est-ce que tu aurais assez confiance en moi pour me suivre si je te disais que le Club est à l'agonie ? Et si je te le demandais ? » Et qu'importe son choix, elle sera à l'abri de mes manigances, mais serait-ce suffisant pour qu'elle je lance dans l'inconnu avec moi ? Je doute que l'approche soit adéquate, mais devant la fatalité, je me fie å la spontanéité.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 29 Aoû 2020 - 13:30 | |
| Behind the velvet rope Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Plus attentive, j’aurais remarqué que ce matin, ses baisers possédaient une saveur différente, ses caresses une vigueur particulière, que son coeur a battu plus fort qu’à l’habitude contre le mien, et que nos corps ont vibré avec une intensité particulière lorsqu’il m’a fait l’amour au matin. Seulement, si je l’ai senti préoccupé par quelque chose, je ne me doute pas un instant que l’orage qui nous attends soit violent au point qu’il ressente le besoin de graver chaque moment dans son esprit et le mien, au point qu’il donne des airs d’au revoir à nos gestes intimes. Au contraire, rassurée l’espace d’un instant, je me donne tout entière à la passion et la tendresse, et je puise dans ces instants pour me rassurer, pour me dire que ce que j’ai senti n’existe pas, que je fais fausse route et que ces sentiments nouveaux me poussent à la paranoïa. Après tout, je n’y suis pas habituée, quel surprise y-a-t-il au fait que je ne sache pas les appréhender ? Que je m’égare en hypothèses fumeuses ? Aucune, c’est ce que j’en conclus et tandis que, allongée dans le lit après l’amour, il me caresse le bras du bout des doigts, je ferme les yeux quelques minutes de plus, de précieuses minutes. Mais il a quitté la chambre rapidement après avoir déposé un baiser son mon front, et je l’ai suivi de bon gré pour profiter d’une tasse de café, d’une cigarette peut-être un peu plus tard, et de quelques sages caresses sur le canapé.
Mais je ne suis pas une femme capable de se bercer d’illusion bien longtemps et, rapidement, la vérité m’a frappée : quelque chose le préoccupe, quelque chose le tend, quelque chose l’éloigne de moi et je ne sais quoi quoi il s’agit. Je pensais que nous avions balayé tous les obstacles que le sort a placé sur notre route, certains avec plus de panache que d’autre mais toujours avec succès au bout du compte. Que se passe-t-il qui puisse le mettre dans un tel état ? Sa nervosité est contagieuse, d’autant plus que je ne sais rien de ce qu’il se trame, et j’ai besoin de me reprendre avant de le rejoindre sur le sofa, deux tasses de café bouillants entre les mains que je dépose sur la table basse. « Je voudrais que tu t'assois avec moi. » Je fronce les sourcils et si dans un premier temps je m’allonge contre lui, il attrape ma main dans la sienne et je comprends qu’il veut me faire face. Je fronce les sourcils, sentant venir des nuages plus gros que je l’aurait prédis, et je pallie à l’angoisse croissante en me disant qu’il s’agit certainement de rien, que je me fais des idées. « Et que tu gardes l'esprit ouvert. » Pourtant, déjà, mes doigts se referment autour des siens. Si au départ je n’arrivais pas à lire en Amos, notre relation m’a appris à le connaître, et je sens que quelque chose ne va pas. Quelque chose qui surpasse ce que nous avons affronté jusqu’ici, et je m’attends déjà au pire. Est-ce ça que cela fait, de se faire quitter ? « Je voudrais te dire quelque chose » Je hoche la tête doucement, incapable de prononcer le moindre moi. Je t’écoute, voilà ce que le signe veut dire, et finalement c’est tout ce que j’ai à lui communiquer. L’angoisse me serre la gorge et un mauvais pressentiment me tord le ventre, mais je ne dit moi. « Tu m'as dit que tu avais confiance en moi, mais à quel point ? » J’ai confiance en toi. Qu’est-ce que cela veut dire, à quel point ? Comment la confiance se mesure, se quantifie-t-elle ? Qu’attend-t-il comme réponse ? Il doit lire l’incompréhension dans mes yeux, puisqu’il poursuit sans me laisser le temps de me débattre avec les mots, ceux que pourtant je maîtrise habituellement si bien, puisque j’en ai fait mon principal atout année après année. « Est-ce que tu aurais assez confiance en moi pour me suivre si je te disais que le Club est à l'agonie ? Et si je te le demandais ? » L’angoisse laisse place quelques secondes à la surprise. Parce que c’est le cas, je suis surprise, et je ne comprends pas où il veut en venir. Un instant, j’imagine que ses doutes ne nous concernent pas nous mais Mitchell, son désintérêt pour le Club et que dans un geste héroïque, il veut me sortir de là avant le naufrage. Je suis déjà prête à le rassurer, à lui dire avec des mots simple et doux que je protège mes propres intérêt avant tout et depuis récemment, les nôtres et que, si les choses commençaient à sentir le roussi, je ne coulerai pas avec le navire. Mais quelque chose ne va pas. Cela ne colle pas avec son angoisse, elle est palpable, cela ne colle pas avec sa fébrilité, je sens sa main qui tressaille dans la mienne. « Je… Je suis pas certaine de comprendre où tu veux en venir. » C’est peut-être la meilleure des réponse, la seule possible. « Je sais que Mitch perd en popularité et que beaucoup doutent mais, à l’agonie ? Ça ne te semble pas un peu prématuré ? » Après tout, il ne sait pas ce que l’organisation a essuyé comme revers du destin et de quoi elle s’est relevée, non sans mal, mais relevée tout de même. « Si ça peut te rassurer, on a connu bien pire. Y’a même pas cinq ans, le Club est passé d’une organisation prospère à Alec, moi, et une poignée de fidèles. » Ce n’est pas ça. Je sens que ce n’est pas ça, et que je n’ai pas compris ce dont il parle. Pourtant, j’espère tant qu’il ne s’agisse que de ça. « Je suis pas sûre de comprendre. Me demander de te suivre ? Pour faire quoi ? Pourquoi ? » Pourquoi, alors que tout est parfait. Pourquoi, alors qu’il ”voudrait que rien ne change” ? et que ”ça n’a pas besoin de changer” ?
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| | | | (#)Dim 30 Aoû 2020 - 15:44 | |
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BEHIND THE VELVET ROPE Et je nage en plein doute. L’ai-je abordé de la bonne manière ? Le moment est-il bien propice ? En existait-il un, de toute façon ? Dans la bouche de Raelyn, un « j’ai confiance en toi » prend des allures de déclaration d’amour. Je ne peux pas persister à le négliger sous prétexte que j’ai peur de la perdre. Ces mêmes craintes nous ont propulsés dans la tourmente. Or, je refuse de reproduire les mêmes erreurs et de risquer d’être démasqué par un quidam. Je n'accepte pas non plus de nourrir en elle une quelconque angoisse. Dès lors qu’elle s’est inquiétée de la bizarrerie de mon comportement, j’ai su que le couperet de la guillotine était armé et qu’il s’abattrait dans la nuque de notre couple sans préavis. Dans ces conditions, pourquoi reculer ? Pour quel argument ? Ma trouille ? Mon manque d’éloquence ? Est-il valable celui qui me prétend incapable de la retenir si je n’ai, au préalable, tissé dans un fil d’or un discours efficace ? La réalité, c’est que j’ai déjà bien trop tiré sur la corde. Aussi, assis en face d’elle dans le divan, je n’ai pas trouvé le courage de lâcher sa main. Je l’ai serrée, dans la mienne, un rien trop fort et j’ai réalisé, à son froncement de sourcils, à l’incompréhension qui a voilé ses traits, à l’angoisse qui a terni la brillance de ses yeux verts, que je m’y étais mal pris. Elle n'intègre pas, Raelyn. Elle ne saisit pas que je suis en train de lui annoncer que son monde va s’écrouler, que j’en serai le seul responsable et j’ai soupiré, conscient que cette discussion me sera pénible. Je vais la blesser. Son cœur va se fissurer et moi, en retour, j’en souffrirai par amour et par culpabilité. Bien sûr, je rêve encore que ça ne tournera pas au tragique, qu’elle ne me flanquera pas à la porte en m’affublant de noms d’oiseaux inspirés par sa rage et sa peine. J’essaie de m’y accrocher puisque je persiste à penser que mes intentions sont louables et légitimes.
Je ne me suis pas réveillé un matin en alimentant ma rancœur pour un malfrat choisi au hasard dans l’espoir de sauver la veuve et l’orphelin. En s’en prenant à la prunelle de mes yeux, Mitchell a attisé ma colère et, en définitive, provoqué sa chute. Il ne pourra en vouloir qu’à lui-même, mais Rae, qu’a-t-elle à se reprocher, si ce n’est d’avoir justifié ses moyens par la faim ? « Je ne suis pas clair. » ai-je constaté, dépité, glissant ma main libre sur mon visage. L’autre, elle est toujours cramponnée à ses doigts : j’en profite tant que j’y suis encore autorisé. « Je ne te parle pas de Mitch. Lui, il… » Comment expliquer qu’il est la conséquence de mon acharnement et non de la décadence de son organisation criminelle ? Comment traduire que, dans le fond, ses absences m’ont rendu un fier service ? « C’est compliqué. » Mes lèvres se tordent. Mon regard lui renvoie ses appels à l’aide. Dans ma tête ricoche une unique question : dois-je être catégorique, précis, et éviter de tourner autour du pot ? La raison me souffle qu’à défaut d’être délicate, la vérité me gardera de toute opprobre lorsque je croiserai mon reflet dans un miroir. Je ne choisirai pas pour m’y mirer une flaque d’eau croupie, allégorie de ma propre honte. « Je sais ce qui s’est passé il y a cinq ans, Raelyn et je ne le sais pas de John. » J’ai enquêté avec l’aide d’Olivia, prénom banni de cette conversation, pour le moins sur l’instant : inutile d’aggraver mon cas. « Je le sais parce que j’ai eu accès au dossier. » Ainsi ai-je posé les premières pierres de ma confession. Sans doute aurais-je dû commencer par là avant de la soumettre à ce dilemme : me suivre ou continuer à se dévouer à Mitchell. « Je ne suis pas arrivé au Club par hasard et sans information. Je sais qui lui a cherché des ennuis, quel flic a enquêté, quel a été le vice de procédure qui lui a permis de sortir. Je sais… tellement de choses.» Dont celle qui l’intéressera probablement le plus, celle qui lui sera intolérable, impardonnable, dont je suis porteur, mais pour laquelle je n’endosserai pas le rôle de messager. « Tu m’as toujours trouvé différent des autres membres du Club et c’est parce que je n’en fais pas partie, pas comme tu l’entends. Je l’ai intégré pour Sofia.» Qui, à l’époque où elle le côtoyait, devait porter un surnom aguicheur, indigne de ce qu’elle fût ou représentait pour moi, déshonorant pour toutes femmes respectables. Un surnom que quelqu’un, au Club, lui aura choisi pour la réduire au rang d’objet et la défaire de toute identité personnelle. Un surnom dont je n’ai pas eu vent et qui est certainement le seul sous lequel Raelyn l’a rencontrée, dans l’éventualité où ce serait arrivé. « Je voulais savoir comment ça fonctionnait, ce qu’elle a vécu, comment elle s’est retrouvée là. Et maintenant que je sais où sont mes ennemis » Steven, le mac de ma gamine manque à l'appel mais il tombera avec les autres dés lorsque j'aurai pousse le premier.« C’est moi qui vais le mettre à terre. » ai-je conclu en fichant mes yeux dans les siens pour jauger de sa réaction.
Peut-être que je lui paraîtrai présomptueux. Peut-être me rira-t-elle au nez pour tant d’audace. Et, pourrais-je la blâmer ? Ce que j’avance a l’air si gros et Mitchell semble si intouchable que je ne serais pas surpris qu’elle concède à la blague cet échange. Sauf que je ne plaisante pas. Je ne m’amuse pas. Je sais où sont mes appuis. Je sais jusqu’où je serais prêt à aller pour laver la conscience de ma fille et me débarrasser, une fois pour toutes, de la culpabilité qui découle de son décès. « Il n’y a plus rien à tirer, Raelyn. Il va tomber et pas toi, mais tu ne pourras pas le relever toute seule. Tu peux reconstruire quelque chose… si tu me fais confiance et si tu me suis. » Et soudain je prends conscience que la menace sur notre couple est un couteau à double tranchant : nous risquons tous deux de nous sentir lésé pour l’un et trahi pour l’autre.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 31 Aoû 2020 - 18:09 | |
| Behind the velvet rope Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Ma gorge se serre alors qu’il n’est même pas encore entré dans le vif du sujet, alors que je n’ai même pas encore compris où il voulait en venir. Seulement, je sais au fond que s’il nourrissait simplement de doutes concernant la pérennité du Club et ses chances de survies à l’errance de Mitchell, il n’agirait pas ainsi, il ne serait pas aussi préoccupé et nous en parlerions d’une toute autre manière. Non, il m’a demandé de m’asseoir de façon beaucoup trop sérieuse et cérémoniale, il m’a demandé de garder l’esprit ouvert au point que j’ai crains le pire, qu’il m’annonce vouloir arrêter là avec moi. Alors certes, il n’a pas l’air de se diriger dans cette direction, il me demande de le suivre, mais le degré de gravité de ce qu’il a à me dire, de sa révélation, doit être semblable ou équivalent pour qu’il semble si agité, pour qu’il s’adresse à moi comme si l’avenir de notre couple était en jeu et comme si c’était la dernière fois, comme si, alors que nous nous sommes affirmés le contraire, tout allait changer.
Mon coeur bat déjà la chamade et je le réalise à peine : je n’ai pas envie que ça change, et déjà je voudrais oublier la question que j’ai posé, je voudrais ignorer les signaux que j’ai reçu ses derniers jours et retourner quelques heures en arrière, quand j’étais enfermée dans ses bras et qu’il flattait mes lèvres de dizaines de baisers tantôt tendres et tantôt plus fougueux. Je voudrais mettre en pause ce moment et profiter de ses lèvres qui flattent mon visage en suivant un tracé familier, ma bouche, mon nez, mon front et mes deux paupières. J’angoisse, j’angoisse et j’ai la sensation de ne jamais avoir ressenti ce que je suis en train de ressentir sur l’instant. « Je ne suis pas clair. » Non tu ne l’est pas. La façon dont je le dévisage avec mes grands yeux verts teintés d’inquiétude parle pour moi, mais je ne suis pas certaine d’avoir envie qu’il le soit. Si je ne me savais pas incapable de trouver la paix avec ça sans en savoir plus, j’aurais certainement répondu quelque chose comme ”non mais ce n’est pas grave, tu sais quoi, oublie. Au contraire, je garde ma main dans la sienne, je la resserre aussi par peur de le perdre. Je l’observe passer sa main sur son visage, je l’observe se battre contre lui même pour réussir à accoucher de ses pensées. « Je ne te parle pas de Mitch. Lui, il… C’est compliqué. » Je fronce les sourcils et, d’instinct, mon corps se tend. Je n’aime pas ce suspens qui me semble durer une éternité, j’ai besoin de comprendre maintenant et tout de suite, mais j’ai peur à la fois. « Je sais ce qui s’est passé il y a cinq ans, Raelyn et je ne le sais pas de John. » Je hoche la tête doucement, sans soupçonner une seconde l’étendue de ce qui s’apprête à me tomber sur la tête et à m’assommer, de ce qui s’apprête à bouleverser cette nouvelle existence à laquelle je me suis habituée et attachée profondément sans même y prendre garde. « Je le sais parce que j’ai eu accès au dossier. » Le plissures de mon front se marquent un peu plus et, accrochée à ses lèvres, je ne peux m’empêcher de commencer à m’agiter. Je suis fébrile et mon corps le communique sans que je ne le veuille : ma main libre s’accroche au genou ma jambe repliée sur elle même, talon coincée sous mes fesses, ma jambe qui touche le sol bat la mesure et ma main dans la sienne commence à trembler de façon imperceptible. « Je ne suis pas arrivé au Club par hasard et sans information. Je sais qui lui a cherché des ennuis, quel flic a enquêté, quel a été le vice de procédure qui lui a permis de sortir. Je sais… tellement de choses. » Je ne suis pas arrivé au Club par hasard et sans information. Que veut-il dire ? Il parle d’enquête, il parle de flic, il parle du vice de procédure qui a permit à Mitchell d’être finalement acquitté en appel, et s’il demeurait la moindre moindre trace de sourire sur mon visage, alors il s’efface complètement et se mue en un air sévère. « Tu m’as toujours trouvé différent des autres membres du Club et c’est parce que je n’en fais pas partie, pas comme tu l’entends. Je l’ai intégré pour Sofia. » Mon corps comprend avant mon esprit, il comprend avant mon coeur qui se berce encore d’illusion et je retire ma main de la sienne pour l’enrouler autour de mon corps, la main posée sur mon épaule. « Sofia ? Mais qu’est ce qu’elle a à voir avec tout ça ? » Pourquoi me parle-t-il de sa fille ? Mon corps recule légèrement, mais je peine encore à faire le lien entre les différents morceaux de ses explications décousues. « Je voulais savoir comment ça fonctionnait, ce qu’elle a vécu, comment elle s’est retrouvée là. Et maintenant que je sais où sont mes ennemis. C’est moi qui vais le mettre à terre. » Il fiche son regard dans le mien, et je l’observe sans ciller, le temps de m'imprégner de ses mots, le temps de les accepter tant la situation me paraît ridicule et surréaliste .
Le temps de comprendre.
Lorsque ses mots me percutent enfin, qu’il assaillent enfin mon esprit et mon coeur, je me redresse et je quitte le sofa dans un mouvement brusque, sans le quitter des yeux. Il n’est pas arrivé au Club par hasard et sans informations. Il n’en fait pas partie. Il voulait voir comment nous fonctionnons et récolter des informations utiles et, je le devine, compromettantes. Il sait où sont ses ennemis, et il va nous faire tomber. Nous, puisque le gang fait partie intégrante de mon ADN, puisque c’est ce autour de quoi tourne la vie de la femme froide et autoritaire que je suis également celle dont il a prétendu être séduit autant que par celle qu’il serre dans ses bras, celle que je pensais qu’il aimait. Je ne coupe le contact visuel entre nous qu’un instant, pour prendre mon visage entre mes mains, pour cacher mes yeux, masquer mon trouble et les émotions qui me traverses, pour dissimuler tant bien que mal les indices qui prouvent qu’en ce moment même j’ai l’impression qu’on m’arrache une partie du coeur. Je cache mes yeux mais mes lèvres tremblent : je serais bien incapable de mettre des mots sur tout ce que je ressens, je me sens attaquée de toute part et pour l’instant je ne résume ça qu’en une seule affirmation : j’ai mal, j’ai terriblement mal. J’ai si mal que sa dernière phrase, celle qui a pourtant des allures de coup de grâce, je l’entends à peine. « Il n’y a plus rien à tirer, Raelyn. Il va tomber et pas toi, mais tu ne pourras pas le relever toute seule. Tu peux reconstruire quelque chose… si tu me fais confiance et si tu me suis. » Mes mains glissent jusqu’à la racine de mon cuir chevelu et je me dérobe quelques secondes à son regard en me retournant vers la baie vitrée pour tenter de ralentir les battements de mon coeur, pour tenter de calmer le rythme de ma respiration qui s’accélèrent, ma gorge qui se noue, pour tenter de repousser la crise de panique que je sens poindre. Quand je me retourne, le visage déchiré par la douleur, j’hésite un instant et d’un voix faible je demande simplement « Mais qui es tu ? » Et qui sommes nous ? Sommes nous simplement encore quelque chose puisque j’ai l’impression de le découvrir ? Qu’il me ment depuis le jour de notre rencontre, un mensonge bien plus grave que son statut marital. « Pas arrivé au Club par hasard… T’es pas arrivé au Club, c’est moi qui t’ai introduit. » C’est moi qui l’ai présenté à Mitchell, c’est moi qui me suis portée garante de celui qui était alors un inconnu puisqu’il a réussi à tromper mes instinct pourtant fiables. « T’es pas arrivé face à moi par hasard. » Savait-il qui j’étais ? Etais-je sa cible dès le début ? Pourquoi, parce que je suis une femme et que, par conséquent, je sui faibles aux sirènes du sexe et des nobles sentiments ? « Qu’est qu’il y a d’autre qui est pas arrivé par hasard ? » Nous ?
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| | | | (#)Mar 1 Sep 2020 - 6:23 | |
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BEHIND THE VELVET ROPE J’écroue sa main à la mienne autant pour me rassurer que pour contenir sa peur. Je la déchiffre dans ses yeux éteints. Je la flaire dans sa jambe qui tambourine le parquet. C’est le tempo de l’effroi mêlé à la nervosité qu’il bat. Ce n’est pas celui de la colère et de la déception fébriles. Je n’en suis pas à l’abri, cependant. Ces émotions, elle les traversera les unes après les autres et je peux aisément deviner dans quel ordre ils la frapperont. Or, je lutte pour ne pas m’y attarder de crainte que mes appréhensions refrènent mon élan. Je ne peux plus me murer dans le silence et continuer à ériger notre couple sur des fondations aussi malsaines. Tôt ou tard, elles s’effondreront. Attendre, c’est enfoncer chaque minute un peu plus l’opinel d’un poignard dans une plaie béante. Ajourner l’ordre du jour, c’est risquer d’être accusé de sadisme et je n’ai pas besoin de ça, pas besoin qu’elle me pointe du doigt pour des faits qui ne me sont pas reprochables. Entre ceux qui le seront et celles qui relèveront de son imaginaire et dont j’aurai à me défendre en arguments probants, j’évite de lester de plus de poids la montgolfière de l’espérance. Au contraire, quand bien même m’écouterait-elle, me pardonnerait-elle sans grimacer, que jamais nous ne décollerons du sol. Il demeurera toujours entre nous des doutes que nous serons incapables de lever puisque l’acte réclamera de la confiance, confiance que mes boniments auront une fois de plus entaillée d’un coup de canif. J’ai donc présidé cette réunion tel un pleutre ou un gosse de cinq ans, embarrassé par l’ampleur de son discours. Je suis le débiteur qui mendie auprès de son créancier un prêt à la saveur du pardon, mais comment la convaincre que mes intentions sont estimables ? Que convient-il d’affirmer ? Que je l’aime ? Que ça devrait prévaloir sur ses hypothèses ? Celles qui justifient qu’elle quitte brusquement le sofa ? Qu’elle me lâche la main aussi concrètement que symboliquement ? Que dois-je faire à présent ? Puis-je utiliser ces instants de doutes pour l’embrouiller ? L’assommer de belles paroles susceptibles de l’endormir ?
Je ne l’ai jamais fait jusqu’ici. Je ne l’ai pas bercée d’illusions. Je n’ai pas non plus nourri des chimères afin qu’elle m’aide, inconsciemment, à détruire son univers. Pourquoi la manipulerais-je aujourd’hui ? Parce que je pressens qu’elle y croit déjà ? Parce qu’elle s’est levée, s’est éloignée et a tourné en rond comme un lion en cage ? Parce qu’elle a cherché à gommer de ses mains sur son minois défait les preuves de ses blessures ? Moi, j’aurais préféré qu’elle ne me quitte pas des yeux. J’aurais souhaité qu’elle m’affronte un rien plus longtemps, qu’elle constate ô combien je suis sincère puisque je suis à court de mots pour réparer. J’ai honte évidemment. Maintenant qu’elle a compris, j’ai l’impression d’être un intrus et sa question, douloureusement brutale, m’a confirmé que j’ai perdu mon statut de privilégié. « Tu sais qui je suis. » Et, elle est même la seule informée de ce qui sculpte ma personnalité. « Tu peux douter de tout, Rae, mais pas de ça. » Pas de ce que je ressens pour elle alors que j’ai abandonné l’assise de son sofa, dans un geste plus machinal que nécessaire. J’ai cheminé d’un pas dans sa direction, le cœur affligé de n’être plus rien d’autre à ses yeux qu’un inconnu et j’ai alimenté le dessein qu’elle m’accorde une chance de la rejoindre au carrefour entre haine et amour. Or, c’est vain : j’ai perdu ma boussole, non pas d’une interrogation, mais tant je fus heurté par son sous-entendu. Ce n’est pas seulement mon identité qu’elle remet en question, mais nous… dans sa globalité. « Oui ! C’est toi qui m’as introduit. » ai-je ponctué d’un hochement de tête. « Et je ne suis pas arrivé face à toi par hasard. Je savais plus ou moins qui tu étais. Ton nom était versé au dossier, tu apparaissais sur des photos, j’ai cru que tu étais sa maîtresse, rien de plus. » Acceptera-t-elle la vérité dissimulée dans cet aveu ? Je n’ai pas essayé de la séduire. Elle le pense, certainement, c’est ce qui prétend son assertion suivante, mais notre histoire ne raconte-t-elle pas le contraire ?
Elle m’a rapidement fait du gringue, Rae. Si j’avais attaqué le Club de l’avoir consacrée faible et fragile par définition, je n’aurais pas attendu des mois avant de goûter à la saveur de sa peau puisqu’il aurait suffi d’un claquement de doigts pour qu’elle me tombe toute crue entre les bras. À moins qu’elle n’envisage de l’inverse. Juge-t-elle mes allures de fines bouches comme une manœuvre afin qu’elle s’attache ou que je l’obsède ? Dans le but qu’elle m’offre bien plus que son cœur ? Serais-je idiot de considérer qu’elle lui demeure un soupçon de confiance, juste assez pour qu’elle ne me prête pas autant de duplicité ? « C’est tout. Le reste, c’est bien du hasard.» Si tant est que l’on puisse caractériser notre relation avec si peu d’égard. « Tu es une évidence pour moi, Rae, et pas… un jeu, une manipulation ou un truc du genre. Je n’ai pas prémédité ce qui se passe entre nous. Pas une seule seconde.» ai-je soupiré en avançant un pas vers elle. « La seule fois où j’ai fait en sorte que tu me vois, c’est le soir de notre rencontre. Après ça, je n’étais pas supposé te fréquenter.» Raison pour laquelle j’ai versé dans le désagréable avec gratuité. « Mais, ça a été plus fort que moi. Tu… » Quoi ? Tu étais trop belle ? Trop tentante ? Trop tenace ou trop coriace pour moi ? Tu es encore tout ça ? Plus que jamais, voire pis puisque je suis tétanisé au milieu de ton salon par ses allusions ? « Je comprends que tu doutes. Je comprends que tu te demandes si j’ai été pris à mon propre piège, mais ce n’est pas ça. La seule chose qui est vraie. » À condition, bien entendu, que je lui prête les bonnes déductions. « C’est que quand je suis arrivé, je n’avais pas l’intention de te faire un traitement de faveur… Je t’avais associée au lot, mais je ne te connaissais pas, pas comme ça… » Les reproches d’Olivia m’ont aussitôt sauté au visage : j’ai failli à ma tâche pour ses beaux yeux. Mais, est-ce important aujourd’hui ? Est-ce que ça l’est puisque je n’ai pas souvenir d’avoir ressenti avec une telle intensité avant elle ? « Viens avec moi, Rae. » Loin de la merde du Club : je l’ai brassée et elle éclaboussera son quotidien si elle s’obstine à sauver ce qui est voué à mourir. « Mitch, Alec, ils ne valent pas la peine qu’on passe à côté. Des clubs, il peut y en avoir mille… un rien qu’à toi, rien que pour toi, où tu feras la pluie et le beau temps, là où on ne se servira pas de toi comme d’un bouclier. » Là où on la respectera pour son talent et non pour sa loyauté. « Fais-le avec moi. » ai-je renchéri, le timbre suppliant et une main tendue dans sa direction. Je rêve qu’elle la saisisse, qu’elle l’empoigne, qu’elle se jette dans l’aventure du renouveau avec moi. J’aspire à ce qu’elle rehausse nos sentiments d’une la hauteur d’une estrade et qu’elle les expose sur un piédestal. Au moins je n’aurai pas à souffrir de l’avoir blessée. Je n’aurai pas à me sentir vexé d’un choix malheureux. Je n’aurai pas à éprouver ma crainte perpétuelle de l’abandon. « S’il te plaît. » ai-je finalement conclu, le cœur transi d’angoisse, les jambes pantelantes, car je suis pessimiste par nature et que malgré les protestations de ma raison, j’y crois. Je suis persuadé qu’elle me suivra… et qu’au contraire, la chute nous sera certainement fatale.
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(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 1 Sep 2020 - 8:15 | |
| Behind the velvet rope Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Prise d’un vent de panique d’une violence que je n’ai pas expérimentée depuis des années, j’ai la sensation d'étouffer. Le t-shirt que je lui ai emprunté est pourtant confortable me semble s’enfoncer dans ma peau pour me couper la respiration, et j’ai la sensation que l’air est si chaud que je vais suffoquer d’une minutes à une autre alors que, en ce milieu de mâtiné d’un hiver australien il fait plutôt doux à l’extérieur et dans l’appartement. Prise d’un vertige, j’ai l’impression d’escalader sans harnais le sommet d’un building de cinquante étage, et mon coeur se serre au point que j’en ai envie de vomir.
Etait-ce trop beau pour être vrai ?
Habituée à une vie d’errances affective, je tranche facilement en la faveur d’un oui. Oui, c’était trop beau pour être vrai et si notre idylle était aussi parfaite, c’est certainement puisqu’elle est calculée depuis le début. Il nous a observés et surveillé en tant qu’organisation, en a-t-il fait de même avec moi, pour me connaître, me comprendre et s’offrir les clés prétendument égarées depuis longtemps de mon coeur ? Je ne sais que croire tant le poids de ses révélations m'assomme et tant j’ai l’impression d’avoir pris un coup violent qui m’aurait cueillie au niveau de l’estomac et coupée en deux. Les mains dont je dissimule mon visage tremblent trop pour masquer mon trouble et mon agitation, et si je tente de faire taire la plainte de mon coeur ne n’y parviens comme quand, en avril, j’ai découvert le pot aux roses concernant Sarah. Ma fierté se battait encore pour ne pas disparaître au profit de plus nobles sentiments à l’époque et ce jour là c’est elle qui a pris le relai. Sauf que l’égo, je l’ai gommé pour faire place à l’amour que je ressens pour lui et que j’ai accepté, et qu’aujourd’hui la plainte de mon coeur me semble sourde et terrible. Je pense : ”c’est pour ça que j’avais choisi de ne plus laisser mon coeur battre pour quiconque et je tente tant bien que mal de garder la face quand je me débat pour démêler le vrai du faux. « Tu sais qui je suis. » Est-ce réellement le cas ? Comment l’homme que je croyais connaître a-t-il pu me tenir dans ses bras pendant tout ce temps alors qu’il nourrissait un secret aussi dévorant que celui ci ? « Non, je crois pas. » Je secoue la tête et mon ton se fait plus plaintif que je ne l’aurais souhaité. Je me reprends d’une inspiration, je n’ai pas envie de m’effondrer sous ses yeux. « Tu peux douter de tout, Rae, mais pas de ça. » Il se bat, il proteste et je continue presque machinalement à secouer ma tête de gauche à droite, refusant d’y croire. Je me refais le fil de notre histoire et je la vois à présent sous une autre lumière, de notre rencontre à nos confessions gorgées d’amour d’il y a quelques semaines, en repassant par nos longs jeux de séductions, ce baiser qu’il m’a dérobé et notre première fois. Pendant combien de temps a-t-il réussi à me rester insensible ? A-t-il était torturée qu’une femme qui le dégoûte lui fasse un tel rentre dedans ? Etait-ce au contraire son plan depuis le début ? Le plan, où commence-t-il et où s’arrête-t-il ? « Oui ! C’est toi qui m’as introduit. Et je ne suis pas arrivé face à toi par hasard. Je savais plus ou moins qui tu étais. Ton nom était versé au dossier, tu apparaissais sur des photos, j’ai cru que tu étais sa maîtresse, rien de plus. » Il s’approche de moi, il confirme mes doutes et je me recroqueville sur moi même en m’enroulant de mes bras, en accrochant mes doigts à mes fines épaules et en baissant la tête pour prendre de grandes inspirations et pour tenter de me calmer. « C’est tout. Le reste, c’est bien du hasard. » Comment puis-je seulement y croire, quand le hasard semble si convénient ? Quand partager le lit d’une femme comme moi peut apparaître comme la solution de facilité pour approche un peu plus les secrets de Mitchell et ceux de l’organisation. « Tu es une évidence pour moi, Rae, et pas… un jeu, une manipulation ou un truc du genre. Je n’ai pas prémédité ce qui se passe entre nous. Pas une seule seconde. » Je n’y crois pas et, la voix gorgée d’émotion, je lui demande. « Quand est-ce que c’est devenu une évidence ? Quand tu as commencé à t’asseoir avec moi pour boire quelques verres ? Quand tu m’as coincée contre un mur pour me voler un baiser ? Quand tu m’as montré le bateau, quand on a couché ensemble, quand tu m’as demandé d’envisager l’exclusivité ou quand je t’ai dis que je voulais qu’on soit un couple ? » Est-ce ça, la définition d’une évidence dans ce cas ? Mon ton est teinté de colère, parce qu’elle gronde, parce qu’elle cherche à gagner du terrain sur ma détresse et qu’elle est sur le point d’y parvenir.
Comment ai-je pu être aussi conne ?
Comment a-t-il pu être aussi cruel, et comment m’a-t-il laissé tomber amoureuse et lui dire toutes ces choses alors qu’il me mens depuis le premier jour ? « La seule fois où j’ai fait en sorte que tu me vois, c’est le soir de notre rencontre. Après ça, je n’étais pas supposé te fréquenter. Mais, ça a été plus fort que moi. Tu… » Je n’étais pas supposé te fréquenter. Qu’était-il supposé faire ? Me détruire, comme il ambitionne de détruire tous les autres ? M’humiliant un peu plus au passage parce que j’aurais été la faible femme qui, cinq ans après Lou, a permis à une nouvelle menace de frapper le Club ? Comment a-t-il pu me faire ça et en parallèle me dire toutes ces choses. « Je comprends que tu doutes. Je comprends que tu te demandes si j’ai été pris à mon propre piège, mais ce n’est pas ça. La seule chose qui est vraie. C’est que quand je suis arrivé, je n’avais pas l’intention de te faire un traitement de faveur… Je t’avais associée au lot, mais je ne te connaissais pas, pas comme ça… » Lorsque tu es arrivé, tu avais l’intention de me détruire, comme les autres. Elle est là, la vérité. Comment pourrions nous continuer à faire comme si rien n’avait changé maintenant que je sais ça, maintenant que le sentiment d’avoir été manipulée a entouré mon coeur, a planté ses griffes, et refuse de le lâcher. « Je te dégoûtais ? Au début, lorsque tu m’as rencontrée, je te dégoutais ? » Comment pourrait-il en être autrement ? Mes mains lâchent mes épaules mon s’attacher à ma mâchoire et dissimuler le bas de mon visage, je me bâillonne en espérant bâillonner le son que produit mon coeur alors que l’on me l’arrache.
Un traitement de faveur ? Il s’imagine qu’il m’a fait un traitement de faveur en faisant de moi un ersatz de Lou, en me collant sans que je ne le veuille l’étiquette au pire de traître et au mieux de petite idiote sur le font. Espérait-il me tirer des confessions sur l’oreiller ? Espérait-il gagner ma confiance, la mienne en particulier puisqu’il a rapidement dû comprendre qu’il me plaisait, pour l’aider dans sa quête de… De quoi exactement ? Il a éludé ma question concernant sa fille. « Viens avec moi, Rae. » Mes bras retombent le long de mon corps et je le dévisage un instant. « Mitch, Alec, ils ne valent pas la peine qu’on passe à côté de nous. Des clubs, il peut y en avoir mille… un rien qu’à toi, rien que pour toi, où tu feras la pluie et le beau temps, là où on ne se servira pas de toi comme d’un bouclier. » Je fronce les sourcils. Est-ce donc ça ? Après s’être amourachée de l’ennemie il m’a imaginée en princesse coincée dans une tour par un dragon, et il s’est mis en tête de me sortir de ça ? S’est-il dit une seule fois que j’étais exactement où je voulais être ? Que j’avais trimé toute ma vie pour ça, et que je n’avais pas besoin de chevalier en armure, mais d’un partenaire et d’un égal ? « Fais-le avec moi. S’il te plaît. » Mon regard planté dans le sien, je le dévisage. Comment peut-il penser qu’après qu’il m’ait trahie et qu’il ait piétinné ma confiance, j’attraperai sa main et nous nous enfuirons au soleil couchant ? Je reste silencieuse quelques secondes qui s’étirent peut-être en minutes, je n’en sais rien, et finalement je réponds. « Tu ne m’as pas répondu. » Le ton est sévère, mais ma détresse s’invite à notre table et se manifeste dans chaque inflexion de ma voix. « Qu’est ce que Sofia a à voir dans tout ça ? » Je ne peux pas venir avec toi Amos.
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| | | | (#)Mar 1 Sep 2020 - 10:36 | |
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BEHIND THE VELVET ROPE Outre l’éventualité de cette rupture que je dénie encore, tout ce que j’ai redouté se matérialise sous mes yeux. Elle a mal et je suis impuissant. Je ne suis plus celui qui, d’une caresse ou d’un baiser, allégera son cœur de ses peines. Je suis au contraire le responsable de la tourmente traduite par chacun de ses gestes, de ses regards autant chargés d’électricité que d’affliction. Ils me détaillent comme si j’étais un étranger et accablent ainsi mon cœur meurtri par mes propres choix. Peut-être qu’au sortir de l’hôpital, après que Sarah ait menacé notre relation, aurais-je dû abandonner mon projet au profit de mes sentiments et, par conséquent, de mon couple. J’y tiens, vraiment. Je suis mordu de cette femme qui se décompose au milieu de son salon. Je n’en mène pas large moi non plus. Debout entre le sofa et la baie vitrée, je cherche à gagner l’attention de ma complice et à trouver les mots pour nous ramener sir le sentier qui mène vers l’avenir, celui bien plus agréable et que je souhaitais construire avec elle, main dans la main. Et qu’en reste-t-il à présent ? N’ai-je plus rien à gagner que les relents d’amertume sous-jacents à la question ? « Si tu sais… » ai-je insisté, heurté par la violence du sous-entendu et par sa volonté farouche de s’en persuader. « Pourquoi ce que je fais changerait-il ce que je suis, Rae ? » Me serais-je fié à ce principe que je n’aurais jamais vu au-delà de l’image reflétée par sa réputation, ses activités, son métier. Je me serais arrêté aux informations glissées dans le maigre dossier de la brigade des stupéfiants. Je n’en serais pas tombé amoureux, aussi vite alors que la raison, jumelée à mon entreprise fallacieuse, me l’interdisait. J’amasse tout mon bagou – somme toute faible et fragilisé – afin de rassembler les débris du vase de sa confiance et je le lui explique. Je lui rapporte que je n’ai forcé le destin que le soir de notre rencontre et que du reste, seul le hasard a bâti des ponts entre nous. Autant parler à un mur. Elle est sous le choc et incapable de m’entendre et de réfléchir avec cohérence. Son comportement l’atteste davantage que ces questions rhétoriques sur la définition de l’évidence, la mienne et c’est à mon tour de secouer négativement de la tête avec une vigueur étonnante compte tenu que le sol semble se dérober sous mes pieds. « Je n’en étais pas une pour toi quand on a bu un verre à l’occasion, pas même quand je t’ai embrassée. » me suis-je défendu, lucide sur ce que j’élude le propos.
N’est-ce pas là la pire des tactiques que de ne pas l’éclairer quand chacune de ses hypothèses nourrit ses doutes à propos de nous ? « Je ne sais pas. Je ne me suis pas posé la question parce que ça m’a paru naturel et je sais que ça l’est pour toi. Et, non. Tu ne me dégoûtais pas. Pourquoi tu m’aurais dégoûtée, Rae. S’il te plaît. » Ne dis pas de sottises. Ne noircit le tableau de ce que je suis ou de ce que je suis prêt à vendre mon âme au diable en surjouant l’amour, l’affection, la tendresse ou la douceur. « J’ai essayé de te détester, mais je n’y suis pas arrivé… » Et ce malgré la force herculéenne que j’y ai consacrée. La nymphe a été plus coriace. De nous deux, c’est elle qui a remporté notre premier pari et, quoique je doute qu’elle ne se relève pas de cet assaut sans bleu au cœur, je me rends à une autre évidence : le temps de l’imparfait se mélange au présent. Je ne sais plus lequel utiliser et l’effroi me décoche une beigne dans l’estomac : c’est terminé. Je ne pourrai pas nous sauver. De la déception découle la colère et à trop la comprendre, par empathie et de bonne foi, je sais par avance que je ne l’apaiserai pas. Certes, malgré cette certitude, je lui tends la main en désespoir de cause. Je tente le tout pour le tout le cœur bouffi d’espoir. Sauf qu’au plus profond de moi, à la façon dont brûle mes tripes, non plus sous le joug de la peur, mais bien de l’angoisse, mon intuition augure que c’est inutile et qu’il est heure de me préparer à la chute qui m’attend et, pourtant, je fais la sourde oreille. Je les bouche en y enfonçant deux index imaginaires. Je ne me concentre plus que sur la voix trop fluette de mon cœur qui me répète le péan que derrière sa rage et sa frustration se terre le diamant brut de ses sentiments et qu’ils valent encore leur pesant d’or. D’aucuns – homme ou femme – ne peuvent s’en débarrasser avec aisance. Personne ne les balaie comme s’il s’agissait d’un mouton de poussières sous un lit. Dès lors, transi d’anxiété, j’attends dans le respect. J’honore son silence sans ciller, sans répondre au besoin subit de l’enlacer, sans oser cligner des yeux tandis qu’elle me détaille toujours comme si elle me découvrait. À quoi pense-t-elle ? Remonte-t-elle le lit du fleuve de notre histoire afin de jauger de ma sincérité ? Le cas échant, je suis assuré que son imagination se fourvoierait si elle dénichait dans nos souvenirs une preuve de ma malhonnêteté. Je ne suis toutefois pas à l’aise dans mes chaussures. La culpabilité me pique l’arrière de la nuque, si bien qu’elle me chatouille. Quant à mes mains, elles sont moites, autant que mon front duquel perle les conséquences d’une sueur froide, car elle ne répond pas. Elle étire la course du temps.
Lorsque ses bras ont longé son corps, j’ai tressailli, soumis à un soulagement de courte durée – qui plus est fruit pourri d’un détritus d’espoir – j’ouvre enfin les écoutilles. J’accepte peu à peu que le navire sur lequel notre couple a embardé s’engage dans le chenal menant à une rivière sans retour. « Je ne te réponds pas parce que je n’ai pas envie de parler d’elle. » ai-je confessé en aveu de faiblesse. Aborder les circonstances de la mort de ma fille, dès lors que les preuves irréfutables de la tristesse de Raelyn me prend à la gorge et que je suis désormais incapable d’être entraîné par la spirale du détachement, c’est, toute proportion gardée m’effondrer sur son paquet. C’est supplié sa clémence du plus détestable des arguments. C’est confier mes blessures de père et chuter avec elle quand l’un de nous deux se doit de garder les idées claires si, d’aventures, nous éviter le naufrage est envisageable. Sauf que ça ne l’est plus. Je l’ai compris il y a moins de quelques minutes. Ainsi, mon instinct me souffle-t-il de rembobiner le fil de mon histoire jusqu’au jour tragique où la police m’a informé que le cadavre de ma gamine dormait dans un frigo de la morgue de Brisbane et de celui où j’ai décidé de la venger au nom de sa mémoire ou préserver son image dans mes souvenirs de père. « Elle… » J’ai fermé les yeux, grimacé et je suis finalement passé à table, parce qu’elle le mérite, Raelyn. « Elle bossait pour Steven. Une histoire de dettes apparemment. Il fallait qu’elle rembourse et elle n’avait rien de mieux à proposer. La suite de l’histoire, tu la connais. Tu peux facilement combler les vides. » ai-je conclu, parce qu’elle a besoin de comprendre que je suis moins qu’un fou qui s’est choisi une victime au hasard de l’annuaire du crime pour rassasier ses penchants de vétéran. Je ne suis qu’un fou de père endeuillé. Ni plus. Ni moins.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mar 1 Sep 2020 - 15:49 | |
| Behind the velvet rope Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Comment pourrais-je encore prétendre le connaître alors que lorsque nous arrivons à mettre derrière nous les conséquences d’un premier mensonge sur notre couple, un plus gros et plus destructeur arrive derrière ? Il est marié. Il est marié et j’ai cru qu’elle était là la trahison à l’époque, j’ai été blessée, j’ai été en colère mais lorsque je me suis à nouveau ouverte à lui, jamais je n’ai soupçonné qu’il ne s’agisse que de la pointe émergée de l’iceberg. Il est marié et ce n’est même pas ça le pire. Qu’est-il exactement ? Il n’a pas répondu à ma première question concernant Sofia et j’ai du mal à voir ce que sa fille a à faire dans tout ça. Est-il une sorte de détective ? Un flic ? Un ancien de l’armée reconverti en agent des forces de l’ordre, est-ce si surprenant que ça ? Je n’en sais rien, j’ai la sensation de ne plus rien savoir quand moi, la dealeuse, la femme froide, le monstre que j’étais certainement à ses yeux lorsqu’il m’a approchée et rencontrée, je n’ai jamais menti. J’ai toujours joué franc jeu avec lui et s’il méprise peut-être tout ce que je représente depuis le début, je n’ai jamais joué ou prétendu être personne d’autre. Je suis furieuse autant que je suis blessée, je me sens trahie autant que je me sens meurtrie, et j’ai honte, j’ai honte d’avoir laissé un homme tirer profit de mes sentiments pour me planter un couteau dans le dos. J’ai honte de ne pouvoir le rejeter sans souffrir, j’ai honte de le regarder et de ne pouvoir me débarrasser de l’amour que je ressens pour lui en un coup de baguette magique.
Pourquoi ? Pour l’appât du gain ? Pour la vengeance ? Pour un quelconque complexe de justicier, pour la notoriété ? Qu’est ce qui justifie sa trahison ? Que fait-il ici ? Je suis trop sous le choc pour parvenir à comprendre, trop sous le choc pour poser d’emblée les bonnes questions, tant celles qui m'assomment nous concernent nous. Je n’ai pas senti le coup arriver et je doute que beaucoup le soupçonne de jouer un double jeu au sein du Club, puisqu’il s’y est rapidement fait une place. S’il a pu tromper son monde comme ça, pourquoi je devrais croire que je ne fais pas partie du lot ? Que je suis autre chose que le rôle de sa vie ? « Si tu sais… » Les mains toujours accrochées à mes épaules, ma tête balance toujours et encore de droite à gauche. Dans le déni, c’est tout ce qu’il m’apprends que j’essaye de rejeter, ce n’est pas possible, il va finir par me dire que c’était une blague, une de mauvais goût, mais juste une blague, puisque l’idée que ce soit vrai me semble intolérable, l’idée que ce soit vrai me semble sur l’instant être plus que ce que je ne peux endurer. « Pourquoi ce que je fais changerait-il ce que je suis, Rae ? » Je relève mes yeux vers lui et le foudroie du regard. « Pourquoi ça changerait ce que tu es ? » Je l'observe avec rage, avec peine, avec déchirement. « Mais comment pourrait-il en être autrement ? Comment alors que tu me mens depuis le premier jour ? » Je déglutis difficilement et, si je me frotte les yeux, c’est pour chasser les larmes qui bordent mon regard, que je refuse de laisser apparaître. « Comment je suis censée croire un traître mot de ce qui sort de ta bouche maintenant ? » Comment je suis censée te faire confiance quand tu m’as entendu te dire toutes ces choses sans ciller ? Comment je suis censée ne plus avoir mal ? Elle est pour moi cette question, puisque je comprends mal la douleur qui me serre le coeur, je ne sais comment l’appréhender et la faire disparaître.
« Je n’en étais pas une pour toi quand on a bu un verre à l’occasion, pas même quand je t’ai embrassée. » « N’essaye même pas de comparer nos deux situations. » Parce qu’elles ne sont pas comparables. Parce que c’est m’insulter que de me renvoyer la balle quand certes, je lui ai tourné autour sans me douter de ce que nous deviendrions, mais entière en sans fard. Bien sûr, les premiers jours et premières semaines je ne voyais en lui qu’un ajout à mon tableau de chasse, avant qu’il ne se mue en obsession, en jeu, en amant, en complice, en partenaire, en tout. Mais lors de chacune de ces étapes, à chacun de ses instants, je n’ai jamais cherché à prétendre autre chose que la vérité. Je soutiens son regard pour qu’il répondre, parce que je trouve ça bas et indigne de nous qu’il élude ma question de la sorte. « Je ne sais pas. Je ne me suis pas posé la question parce que ça m’a paru naturel et je sais que ça l’est pour toi. Et, non. Tu ne me dégoûtais pas. Pourquoi tu m’aurais dégoûtée, Rae. S’il te plaît. » Parce que tous les autres te dégoûtent ? Parce que je représente cet univers que tu veux voir imploser ? Parce que le Club fait partie intégrante de mon être ? S’est-il rendu aveugle à qui je suis réellement ? A-t-il appris à aimer certaines parties uniquement, celles qu’il était prêt à accepter en espérant de toutes ses forces que le reste finirait par disparaître. Bien sûr que c’est naturel pour moi, notre relation a même eu des aspect de besoin impérieux que j’ai été incapable de combattre. Mais moi, je ne l’ai jamais vu comme un ennemi, et je n’ai jamais cherché à le faire. « J’ai essayé de te détester, mais je n’y suis pas arrivé… » Tu aurais dû essayer plus fort dans ce cas. Je lui en veux, je suis incapable d’arriver à faire le tri de mes pensées et de chasser celle qui n’ont aucune cohérence, celle qui disparaîtraient en les observant sous la lumière des moments que nous avons passé ensemble. « Je suis pas différente des autres pourtant. » Ces mots contraste avec la très haute estime des autres que je possèdes mais ils sont clairs : j’appartiens à ce monde, à ma manière, avec ma vision à l’opposée de tout concept manichéen, mais je ne suis pas une princesse captive dans une tour d’ivoire.
Qu’a-t-il pu aimer chez moi puisque je représente tout ce qu’il tente de détruire ?
La réponse que me soufflent ma douleur et ma colère est claire, et est douloureuse, elle s’insinue en moi et prend les couleurs de la vérité qui blesse, qui met à terre, celle qui fait mal. Rien
Alors je ne réponds pas à sa question, et je lui demande de revenir sur la mienne, puisque je ne comprends pas. Je ne comprends pas ce qu’il fait là, je ne comprends pas ce qui justifie qu’il ait pu jouer avec moi, avec nous la sorte. « Je ne te réponds pas parce que je n’ai pas envie de parler d’elle. » Je soutiens son regard. Tu n’as plus le droit de choisir les question auxquelles tu réponds. Voilà ce que mon attitude lui dit. Je ne reposerai pas la question. Mais il n’a pas le droit de continuer à me laisser dans une semi vérité. « Elle… » Bien sûr que sa détresse, elle est palpable, me fait mal. Bien sûr qu’une part de moi a envie de le serrer dans mes bras. Sauf que je ne peux pas. « Elle bossait pour Steven. Une histoire de dettes apparemment. Il fallait qu’elle rembourse et elle n’avait rien de mieux à proposer. La suite de l’histoire, tu la connais. Tu peux facilement combler les vides. » Une escort. J’ignore comment elle a trouvé la mort, mais je sais que c’est de ça qu’il s’agit. Il a perdu sa fille. Il a enquêté sur le Club. Je n’ai pas besoin du reste de l’histoire.
J’aurais aimé que ses motivations ne concernent pas Sofia. J’aurais aimé finalement qu’il ne soit qu’un flic, qu’un détective grassement payé pour faire cracher à l’organisation ses secrets. Parce que j’aurais pu croire en notre histoire et en sa sincérité. Parce que les sentiments peuvent être plus fort que n’importe quel sens du devoir ou de la déontologie. Mais il s’agit de Sofia, la chose la plus importante à ses yeux, bien plus importante que moi, la seule chose pour laquelle je sais qu’il serait prêt à tout. J’aurais préféré qu’il s’agisse d'appât du gain ou de soif de notoriété, j’aurais préféré que le Club ne soit qu’une cible choisie au hasard, parce que de nobles sentiments peuvent renverser ce genre de motivations, mais je doute que face à la perte de sa fille, notre histoire n’ait jamais été autre chose qu’une machination. « Comment je suis censée te croire ? » J’ai besoin de quelques secondes pour me reprendre, pour contenir l’émotion et pour poursuivre. « Comment je suis censée croire que nous deux c’était vrai, quand c’est tellement pratique ? » Je n’arrive pas à retenir quelques larmes. Mais où est donc passée ma fierté ?
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| | | | (#)Mar 1 Sep 2020 - 17:46 | |
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BEHIND THE VELVET ROPE Sa question, elle est aussi gênante qu’elle n’est irritante. Elle sous-entend que ma soif de vengeance me définit davantage que mes qualités, celles avec lesquelles elle m’a réconciliée, et si je n’étais pas bouleversé par son agitation, je m’en serais sans doute vexée. N’est-ce pas réducteur que de n’être plus rien qu’un traître au regard de sa déception ? N’est-ce pas injuste dès lors que ma cause, en plus de m’avoir maintenu en vie quand le désespoir grignotait ma raison, ma volonté, mon envie de me battre malgré les assauts du destin, est vénérable ? Au contraire, je l’aurais abandonnée au profit de notre couple. Et, qu’en sait-elle, Raelyn ? À ce stade, de cette conversation, elle l’ignore encore et, puisque ça m’arrange, je tais les protestations de ma fierté à la faveur de celles que j’utilise comme une arme pour parer ses accusations. Je suis trop faiblard néanmoins. Qu’importe qu’elle ne me crache pas du fiel au visage. Elle ne hurle pas et ne s’est pas non plus jetée à mon cœur pour m’étrangler de ses mains tremblantes. Elles, elles les occupent en s’enlaçant pour se réconforter, se bercer pour endormir la douleur et l’image m’a rappelé celle d’un enfant. La femme forte et placide s’est retirée, non pas dans la plus haute tour de sa forteresse de l’indifférence, seulement pour chuter là, à nos pieds. Elle gît sur son parquet, dépourvue de toute combativité et, quoiqu’elle en doute, j’ai mal moi aussi. J’ai mal pour elle, pour nous, d’être incapable de réparer les conséquences de mes choix, car cette petite fille qui m’affronte, elle est le reflet de ses doutes. Ils ne me froissent pas, ils m’affolent et soulèvent en moi une tempère d’épouvante : que lui répondre ? L’honnêteté vaut-elle encore la peine si elle n’y adhère plus ? Quel intérêt de m’y épuiser quand elle réfute en hochement frénétique de la tête toutes mes tentatives de la raisonner et de nous sauver ? Dieu que j’aimerais pouvoir m’approcher, tenir son visage dans mes mains en coupe et lui chuchoter, en la regardant droit dans les yeux, qu’elle fait erreur, que ce n’est pas elle que j’ai menti dès le premier jour, mais à Mitchell, à Alec, au Club et à ses membres. Sauf que je suis trop ému moi-même pour verser dans le discours volubile. « Parce qu’il y a une différence entre toi et le Club. Il y a toi. » J’ai mimé le grade le plus élevé de l’échelle de son estime. « Et le Club. » Je reproduis le geste de l’autre main et, cette fois, elle frôle le sol. « Tu ne peux pas me reprocher de t’avoir dissocié du Club. » N’est-ce pas la preuve que je la vois dans son intégralité ? Que je suis tombé amoureux de la femme et non de statut ? Qu’à l’inverse, je l’ai outrepassé jusqu’à accepter ses activités lucratives, illicites et sans la juger, sans espérer qu’elle en change ?
Évidemment, la confiance est mise à mal et je soupçonne qu’elle souffre aussi d’un sentiment de déjà-vu. Or, mes boniments à propos de Sarah ne sont pas comparables. La concernant, les options, afin d’éviter le pire, se sont démultipliées sous mon nez. C’est moi qui ai choisi le silence quand c’est la seule qui s’est offerte à moi lorsque j’ai infiltré l’organisation. Franchement, quel félon se présente à l’ennemi en révélant ses intentions ? Lequel les confierait à son bras droit, si ce n’est un suicidaire ? « Et, je ne t’ai pas menti, je me suis protégé parce que c’est important moi. Si j’avais eu une autre solution, je l’aurais saisie. Je ne savais pas que ça se passerait comme ça entre toi et moi. Je n’aurais pas pu le prévoir. Je ne pouvais pas prévoir non plus que tu prendrais autant de place et que… » Que ça me ferait un bien fou ? Qu’elle serait la plus solide des planches de salut ? « Et que c’est ce qu’il me fallait. » ai-je avoué dans un chuchotement destiné à mes pieds nus : j’ai baissé la tête dès la fin de ma phrase. J’ai songé qu’il lui suffirait d’une promesse, saupoudrée de clémence pour que j’abdique si elle en émettait le vœu. Si c’était l’unique condition afin que les couleurs de notre histoire ressortent toujours aussi chatoyantes de cette révélation, je n’hésiterais pas. Je lui en voudrais, certes, mais j’apprendrais au quotidien la beauté du pardon si elle m’allouait le sien. Je refoulerais mes frustrations les unes après les autres pour nous préserver. Malheureusement, la sévérité du ton, le feu dans es yeux et sa bouche qui se tord attestent qu’elle n’envisage pas de s’enfuir avec moi, d’exiger de mes sentiments ma capitulation ou d’intégrer que je l’aime, plus que moi-même, étant donné que je me déteste de lui nuire et qu’en définitive, la méfiance est légitime, mais inutile : je ne compare pas. « Ce n’est pas ce que je fais. J’essaie de t’expliquer que rien n’était prémédité nous concernant, c’est venu comme ça. » Le meilleur au même titre que le moins bon d’ailleurs, ai-je réprimé en détaillant le vert de ses yeux en quête d’une illumination, de l’étincelle du déclic. Il est vide cependant. Tout du moins ne trahit-il que du dédain. « Et si, si tu es différente. Il n’y a que toi qui ne le vois pas ». Combien de fois en ne le lui ai-je pas chanté ? Combien d’allusions ai-je glissées sur l’oreiller quant à sa valeur, sa tête bien faite et son esprit d’initiative ? Peut-être ne me suis-je pas montré assez incisif. Aurait-elle saisi davantage mon respect pour elle si je l’avais accusée de se brader pour un sale type ? « Qu’est-ce que tu voulais que je fasse ?» Cette débâcle était inévitable et, malgré que la réponse s’impose d’elle-même en mon sein, sans qu’elle n’ait besoin de la formuler, je ne parviens pas à regretter nos acoquinements. Je n’arrive pas à me dire consciemment que j’aurais dû lui ficher une paix de papesse et l’enchaîner au même boulet que Mitchell lorsque ma folie l’entraînera par le fond. « Dis-moi. » l’ai-je suppliée d’une voix aussi plaintive qu’à l’heure où j’ai exprimé une requête laissée pour lettre morte.
Elle ne me répond pas. Son regard darde du mien jusqu’au bout de mes doigts auxquels elles n’entrelacent pas les siens et, malgré cette palpable fébrilité, je me souviens lu avoir concédé quelques mots sur mon but, quelques-uns au sujet de Sofia et l’avoir aussitôt déploré. Attentif à ses réactions, il m’a semblé reconnaître la rumeur de deux cœurs qui se brisent : le sien suivit de près par le mien. Pourquoi est-elle autant meurtrie par cette incomplète confession ? Considère-t-elle que, si ma fille est mon moteur, il ne vrombit que pour elle ? Qu’elle ne peut plus m’en vouloir ? Qu’elle n’a jamais pesé assez lourd dans la balance en comparaison de ma gamine ? « Croire quoi, Rae ? Que je veux vraiment que tu le fasses avec toi ? » ai-je demandé avant de constater avec désarroi que ses yeux brillent. Elle pleure et, de mémoire d’homme, je n’ai pas souvenir d’avoir été confronté à ses larmes d’aussi près depuis Tobias. Alors, d’instinct me suis-je avancé dans sa direction en nourrissant le désir de la serrer dans mes bras, de la consoler, de lui murmurer que tout se passera bien, qu’elle n’a pas eu tort de m’offrir une foi aveugle. « Ce n’est pas pratique, ça ne l’a pas été au début et ça ne l’est pas maintenant. Regarde-nous. Tu crois que c’est ce que je voulais ? » ai-je lancé en amorçant une approche. J’ai ceint mes bras autour de sa taille. J’ai essayé de la ramener contre moi et je me suis confronté à un mur. Elle me repousse, me rejette et quoique, dans le fond, j’en sois à peine surpris, c’est douloureux. « Fais pas ça, Rae. Ne me chasse pas. Tu sais que j’ai pensé tout ce que je t’ai dit, absolument tout. » Les horreurs comme les déclarations d’amour discrètes, mais tellement évocatrices. J’ai pensé chaque querelle, chaque reproche et chaque geste à la faveur de notre avenir, qu’il s’agisse du bateau que je lui ai confié, mon abnégation devant la porte de son appartement afin qu’elle me pardonne, de ma prise de position nette et franche devant Sarah. J’ai respiré, sur ces derniers mois, grâce à nos baisers, nos caresses, nos ébats, notre complicité, nos sages étreintes, notre quotidien, tout simplement.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 2 Sep 2020 - 1:30 | |
| Behind the velvet rope Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Si je suis en colère, si je me sens trahie, si je me sens comme une idiote de l’avoir laissé entrer dans ma vie sans me douter une seule seconde de rien, d’être celle qui est revenue quotidiennement à la charge pour le séduire sans réaliser que je me jetais directement dans la gueule du loup, tout ça n’est rien face à la douleur de mon coeur qui se brise, face à une désillusion amoureuse. Ce matin encore je me vautrais avec lui dans des draps qu’il m’a offert, je m’abandonnais à ses baisers et ses caresses, ce matin encore je cherchais sa bouche sans relâche et je vibrais avec lui de plaisir des suites d’une étreinte passionnée. Or, je sais qu’à présent plus rien ne sera comme avant. Lorsque je lui ai dit que je le sentais ailleurs et préoccupé, je n’étais pas pour autant préparée à l’idée qu’il puisse m’avoir dissimulé toutes ces choses et qu’il soit le détenteur d’une bombe assurant notre destruction. Et je me déteste de n’être capable de pleurer rien d’autre que cette relation qui était devenue essentielle à mon bien être et mon fonctionnement quand les lambeaux de ma fierté et de mon amour propre reposent à terre. Mais je réalise, je réalise que c’est terminé, que notre corps à corps de ce matin était un adieu, et que je suis sur le point de perdre tout ce que nous avons construit ces sept derniers mois. « Parce qu’il y a une différence entre toi et le Club. Il y a toi. Et le Club. » Je l’observe exprimer en geste la façon dont il m’a placée sur un piédestal, et je l’observe avec tristesse. M’a-t-il idéalisée pour justifier son attachement puis ses sentiments à mon égard ? L’idée d’être tombé amoureux d’une femme qui représente tout ce qu’il était venu détruire, tout ce que je représente lui était-elle si intolérable qu’il s’est convaincu que j’étais autre chose que cette que je suis ? Est-ce de cette autre, celle inventée pour pouvoir se regarder dans le miroir qu’il est tombé amoureux, plutôt que de moi ? « Tu ne peux pas me reprocher de t’avoir dissocié du Club. » J’aime le Club. Je ne suis pas toujours en accord avec les décisions qui sont prises et la façon dont il est géré mais l’organisation fait partie intégrante de mon être, je n’étais qu’une gamine lorsque j’ai rejoint ses rangs et c’est en son sein que je suis devenue la femme que je suis. C’est le gang qui m’a offert une vie de reine quand je n’étais qu’une junkie qui s’affamait pour sa drogue. Mes priorités ont toujours été claires : moi puis le Club, mais comment pourrais-je me sentir au dessus d’une institution qui m’a élevée ? Comment pourrais-je supporter d’être la cause de sa destruction ?
J’aime Amos, je l’aime de tout mon être mais je ne suis pas capable de voir au delà de la trahison une fois de plus. Pas alors qu’elle gâche tous nos plus beaux moments, que je repasse chacun d’eux en me demandant ce qui était vrai et ce qui n’était que mensonges et duperies, ce qui était calculé pour que je me rende vulnérable et, avec moi, les secret du Club. « Et, je ne t’ai pas menti, je me suis protégé parce que c’est important moi. Si j’avais eu une autre solution, je l’aurais saisie. Je ne savais pas que ça se passerait comme ça entre toi et moi. Je n’aurais pas pu le prévoir. Je ne pouvais pas prévoir non plus que tu prendrais autant de place et que… » Ma gorge se serre, mon ventre se noue et je me sens comme au bord d’un précipice. Je tente de refouler les larmes qui menacent de gorger mon regard pour garder la face puisque c’est tout ce qu’il me reste. « Et que c’est ce qu’il me fallait. » Bien sûr que tu m’as menti.Tu m’as menti en me laissant croire à ton histoire, en me laissant penser que ce qui comptait plus que tout le reste c’était nous. Nous, pas sa vengeance, pas sa petite entreprise. Est-ce à ça qu’il occupait tout son temps libre lorsque nous n’étions pas ensemble ? A rassembler tout ce dont il avait besoin pour nous planter un couteau dans le dos ? « Bien sûr que tu m’as menti. Tu m’as menti en me laissant te faire confiance, tu m’as menti à chaque fois que tu me quittais pour aller faire je ne sais quoi et tu m’as trahie à chaque pierre que tu déposais sur l’autel de la destruction du Club. » Chaque flic qu’il a rencontré, chaque journaliste ou je ne sais quoi encore. Etait-il conscient à chaque instant de me trahir, de trahir ma confiance ou bien parvenait-il à compartimenter au point de nous oublier dès lors qu’il se dédiait à son objectif ? S’en est-il voulu où a-t-il simplement vu ça comme une fatalité ?
« Ce n’est pas ce que je fais. J’essaie de t’expliquer que rien n’était prémédité nous concernant, c’est venu comme ça. » Il est trop tard, je me braque et maintenant que mon imagination a rempli les blancs, je suis incapable d’envisager que cela puisse être vrai. Je ne veux pas croire que tout était faux alors je m’accroche au fait que, quelque part en chemin, il se soit découvert de nobles sentiments à mon égard qui ont transformé cette mascarade en une vraie histoire, mais je m’imagine trahie, approchée pour mon statut, approchée pour les secrets que je détiens en mon sein et pour la perte que je représenterais pour le Club si je retournais ma veste. « Aide moi. Dis moi comment y croire... » Je doute qu’il soit capable de m’en convaincre, mais dans ma détresse, je réalise que je suis pétrie de failles à cause de mes sentiments à son égard et que j’ai envie qu’elle existe, cette réalité où tout n’est que fruit du hasard mais où notre histoire était aussi vraie pour lui qu’elle l’était pour moi. Sauf que les mensonges ont cette faculté de tout ternir, de tout gâcher et de tout pourrir, de notre premier baiser à tous nos moments plus intimes les unes que les autres. « Et si, si tu es différente. Il n’y a que toi qui ne le vois pas. » Je secoue la tête doucement mais je ne réponds rien. A quoi bon le convaincre que je ne suis qu’un monstre de plus dans cet univers alors que j’ai espéré pendant des mois qu’il me voit différemment ? « Qu’est-ce que tu voulais que je fasse ? Dis-moi. » Ses yeux me supplient et mon coeur se brise d’imaginer ce qu’il adviendra de nous une fois qu’il aura passé la porte de l’appartement. Parce qu’il n’y a pas de solution, il n’y en a jamais eue. Je tais un ”tu aurais pu me le dire avant” qui me paraît creux. Avant quoi ? Avant que je ne tombe amoureuse ? Avant que je n’embrasse l’idée de former un couple ? Avant que je ne m’engage à n’être qu’avec lui ?
« Croire quoi, Rae ? Que je veux vraiment que tu le fasses avec toi ? » Je l’observe, le regard bordé de larmes, incrédule. « Que je fasse quoi ? Que je t’aide à détruire une institution à laquelle j’ai dédié la moitié de ma vie pour un combat qui n’est pas le mien ? Alors que je me sens trahie et utilisée ? » Comment peut-il seulement imaginer que ce sera ça l’issue de cette douloureuse conversation ? Pense-t-il que ce n’est pas grave, qu’il n’a rien fait qu’une bonne discussion puisse effacer ? « Ce n’est pas pratique, ça ne l’a pas été au début et ça ne l’est pas maintenant. Regarde-nous. Tu crois que c’est ce que je voulais ? » Il se rapproche et ses bras enroulent ma taille. Et si j’en crève de ne pouvoir le laisser me prendre dans ses bras, je le repousse et je détache ses mains sans les garder dans les miennes. « Fais pas ça, Rae. Ne me chasse pas. Tu sais que j’ai pensé tout ce que je t’ai dit, absolument tout. » Je me déteste de ne pas réussir à retenir les larmes qui ruissellent sur mes joues, mais j’ai déjà été trop faible. Trop pour m’abandonner à cette étreinte dont j’ai cruellement envie mais qui, je le sais, ne changera rien. Elle apparaît comme une solution de facilité, mais je me détesterais si en plus de m’effondrer sous ses yeux je laissais mes sentiments pour lui effacer une ardoise qui est bien trop chargée pour que j’oublie tout ça en un battement de cil. « Non, j’en sais rien. » Le constat me brise le coeur, mais c’est la chose la plus honnête que je puisse réponse. Comment pourrais-je ? Je ferme les yeux un instant en me mordant de toutes les forces l’intérieur de ma joue pour tenter, vainement, de mettre fin à mes pleurs. Quand je les rouvre, je musèle mon coeur qui s’insurge déjà de ce que je m’apprête à dire. « Va t’en Amos. » Ma voix se brise, mais je m’accroche aux peu de forces qu’il me rester pour ajouter. « Et ne mets plus jamais les pieds au Club. » Je me noie dans ses yeux et bon sang, que ça fait mal, au point que la douleur en devient physique. Mon coeur qui se serre, que je sens se briser jusqu’au bout de mes doigts, comment est-ce possible ?
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| | | | (#)Mer 2 Sep 2020 - 3:13 | |
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BEHIND THE VELVET ROPE
Mensonge. Trahison. Les mots employés sont incisifs, percutants et, un instant, j’ai cru sentir mon cœur vaciller. Je suis happé par le vide qui remplit mon cœur et je reconnais aussitôt les prémices du deuil, ses premiers symptômes : le déni. Je refuse d’admettre que nous sommes en train de rompre par ma faute et je ne prétends pas non plus accepter que je suis coupable de tout ce dont elle m’accuse. Je le sais, au fond. J’entends les chuchotis discontinus, mais néanmoins effacé, de ma bonne foi. Elle persifle que je m’y prends comme un manche, que j’exige et demande en oubliant de lui présenter des excuses. Elle me tance de commencer par cette étape pour, au minimum, empêcher la colère de Raelyn de gagner la partie sur sa peine. Elle est au bord des larmes et bien trop orgueilleuse que pour les assumer. Il ne pourra en découler que de la honte et du mépris, autant pour elle que pour moi. Pourtant, je m’obstine à me défendre et à penser que ça lui passera parce qu’on s’aime, sincèrement, intensément et que le Club n’est dès lors rien de plus qu’un dénivelé à taille de cailloux et non de montagnes sur notre chemin. C’est stupide. L’organisation l’a forgée. Elle m’a avoué, un jour, qu’elle l’avait sauvée d’elle-même et, sans ma rancœur, sans doute m’en serais-je souvenu au lieu de la détailler de mon air ébahi. Obnubilé par ma soif de vengeance, j’oublie qu’il est son bébé et que, comme moi – quoique ça ne soit pas comparable – elle renoncerait à son bonheur pour le sauver, voire le venger. « Non ! Je n’ai pas menti. » ai-je insisté avec l’ardeur d’un condamné à tort qui se fie encore à la justice. « Je fais ce qui me semble juste. » Au nom de Sofia et au profit de ma rédemption. « Je n’avais aucune raison de t’empêcher de me faire confiance… parce que tu n’es pas le Club. Tu vaux mieux que ça, mieux que tous ces fils de pute qui y bossent, bien mieux que Mitchell ! » Cette déclaration empeste l’intégrité et l’idéalisation. Je maintiens que je ne condamne pas – ou plus – ses activités : elles ont façonné la femme dont je suis tombé éperdument amoureux. Quelle déception d’ouïr de sa bouche qu’elle jauge si mal de sa valeur. Elle se compare aux sbires de l’abhorré pleutre qui la brandit tel un rempart, celui qui a failli l’envoyer en prison en permettant à Lou Aberline de respirer, de lui faire de la concurrence, d’œuvrer contre son bien-être au quotidien en nourrissant un objectif identique au mien. « Et c’est là, devant tes yeux. Les preuves que tu cherches, elles sont à la Marina, elles sont dans les coups de fil qu’on passe pour s’acheter une moto, NOUS en acheter une. » ai-je rétorqué à son appel à l’aide.
Ma voix est un écho à la sienne : elle n’est plus que détresse et angoisse. Ma respiration est si saccadée que le discours manque de fluidité. Il s’ébrèche et, Raelyn, convaincue d’être ma victime, elle s’y infiltre à l’image de l’eau, elle les comble jusqu’à le rendre inutile. Elle y demeure hermétique et, dans le bon droit, je devrais abandonner. Je devrais baisser les bras le temps qu’elle digère, qu’elle se souvienne, qu’elle pense à nos moments, non plus avec amertume, mais avec nostalgie. Je devrais partir et revenir, plus tard, en agitant un drapeau blanc, que nous menions cette conversation autrement que dans l’émotionnel. Sauf que je n’ose pas. J’ai peur que ma bienveillance se retourne contre moi et qu’elle ne m’ouvre ni sa porte ni son cœur. J’ai peur de la laisser seule avec ses doutes et qu’entraînés par son imagination, ils comblent les zones d’ombre, Je suis tétanisé à l’idée que, ce matin, je l’ai embrassée pour la dernière fois. Dès lors, opiniâtre, je m’entête. « Je ne t’ai pas utilisée, Rae. Est-ce qu’une seule fois je t’ai questionnée à propos du Club ? Est-ce que j’ai cherché à obtenir des informations via à toi ? » l’ai-je détrompé sans plus envisager l’atteindre cependant. Si je suis têtu, elle n’est pas en reste. « Tu crois que je me suis jamais dit que j’allais tout arrêter ? Que j’allais laisser les choses telles qu’elles sont ? » Au risque de me détester d’avoir renoncé à mon bébé ? Au risque d’en souffrir et de plonger à nouveau dans le bain du désespoir ? Au risque de recommencer à boire comme un trou sous prétexte que la vie sans ma gamine m’est alors plus supportable ? « Mais, je ne pouvais pas. Pour elle. Pour moi. Pour toi et moi. » Si tant est qu’il e y survive…et rien n’est moins sûr. J’aurais aimé que Rae me suffise et, honnêteté serait d’assumer que, si je suis plus heureux, ni sa douceur ni son amour n’ont guéri les plaies de mon cœur de père. Au contraire, je n’aurais pas été mesure d’affirmer avec conviction qu’elle n’a jamais été mon pansement. Alors, elle m’échappe son plaidoyer en faveur de la rupture. Comment peut-elle se dissocier de mon combat si nous sommes un couple ? Comment peut-elle dénier la douleur de ma perte ? Comment peut-elle estimer légitime de me rejeter, quand je tente de la serrer dans mes bras, pour cette association de malfaiteur ? Ses doigts ont décroché les miens avec une fermeté affolante : elle ne veut plus de moi et mon cœur s’est déchiré.
Dans l’absolu, je supporte tout aussi mal d’être repoussé que ses larmes qui roulent sur ses joues. Elle ne pleure pas à court, mais à gros bouillon et moi, quoique heurté par sa détermination à me chasser de sa bulle, je contrarie ses gestes. Je m’emploi à contourner ses mains qui balaient les miennes afin de la ramener près de moi, parce que j’en ai besoin parce que je m’en veux de l’avoir blessée, parce qu’il y a une différence entre me courber l’échine devant la certitude d’une rupture, mais pas si elle s’endort de la conviction que mes sentiments étaient fallacieux. J’ai besoin d’aborder mon “nouveau“ quotidien sans être apparenté à l’amant beau-parleur qui trompe et qui berne avec une facilité déconcertante. C’est à des kilomètres de moi, à des lieues de ce que je ressens pour elle et la vérité prévaut, toujours, même si elle nous écrase. Aussi, me démenant comme un beau diable pour l’approcher, la toucher, le lui ai-je répété, pétri de sincérité. Je l’ai suppliée de ne pas agir comme si j’étais l’agresseur ou le criminel. Je l’ai dévisagée avec l’espoir qu’elle se souvienne que ma différence avec les autres membres du Club résulte justement de mon authenticité. « Si. Si tu sais, Rae. Tu sais bien que tu n’étais pas un jeu ou un moyen pour arriver à mes fins. J’ai cru que tu étais sa maitresse. Je sais pas, ça en dit long sur le fait que j’avais aucune intention de te séduire…Et je n’aurais pas fait tant de manière non plus. » ai-je renchéri tandis qu’elle se braque, qu’elle se rend sourde à mes explications, aveugle à cette réalité qui est nôtre. Elle nous appauvrit de ce qui a fait de nous un couple que ma subjectivité a décrit comme étant plus beau, plus lumineux, à part, unique, tout simplement. Elle m’ampute, d’elle, de nous et j’ai écarquillé de grands yeux ronds. « Tu me jettes dehors ? » ai-je lancé en proie à la panique plus qu’à la protestation. « Tu peux pas faire ça comme ça. » Pas quand c’est moi, à présent, qui subit un déjà-vu. Sarah a un jour tenu des propos semblables, non dans le terme, mais dans la finalité et, bien que je ne les compare jamais, j’aurais apprécié.
J’aurais adoré que la douleur que générée par son choix soit similaire : elle serait par conséquent supportable. Malheureusement, sur l’heure, mes traits sont tordus par l’épouvante et la souffrance. De battre mon cœur s’est arrêté et, plus désagréable encore, j’ai cru suffoquer. « Va-t-en, ça ne veut rien dire.» C’est à peine mieux que ce que l’on sert à un chien. La suite a été plus éloquente : ne plus poser l’orteil sur le parquet du Club n’est pas une menace, mais une réponse : je ne viendrai pas. Je ne te suivrai pas. Et, tandis que crédule, j’ai imaginé que le pire avait été dit, j’ai reculé de dix pas, à cause du choc. « Tu es en train de me dire que tu veux de l’air ou que tu vas rassembler mes affaires et me les faire envoyer par coursier ? Quoi ? Ça veut dire quoi ? » Certes, je me fiche d’être privé de l’accès à ce job qui n’en est pas un. En revanche, je ne me moque pas du sous-entendu. Il est plus violent – voire meurtrier - que l’assaut d’une meute de loup et, pour me prémunir de mes appréhensions – comment vais-je me relever ? – j’ai permis à l’éventualité d’un retour au calme prochainement de pénétrer mon cerveau. Qu’importe ce qu’elle m’allèguera pour lever le mystère de ce qui ressemble à une rupture, mais à laquelle je ne me fie en rien, c’est à mon tour d’être malentendant, même si j’abdiquerai en prenant la porte, même si je battrai en retraite : je serai là, qu’elle le veuille ou non. Je ne camperai jamais bien loin de son fief tant qu’elle ne m’aura pas jeté au visage, ses yeux écroués aux miens, qu’elle ne m’aime pas ou plus.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 2 Sep 2020 - 4:19 | |
| Behind the velvet rope Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
Quoi qu’il semble évident que de toute façon cette mâtinée ne peut pas avoir d’issue positive, qu’elle nous laissera tous les deux brisés et meurtri, il s’y prend mal. Il s’y prend mal parce qu’en plus de m’assommer de cette vérité qui me brise le coeur, il tente de forcer son point de vue dans mon esprit. Il se justifie. Il ne me présente pas d’excuses, il nie en bloc toutes mes accusations, me laissant avec sur la langue, le goût amer d’être incomprise en plus de celui de la trahison. « Non ! Je n’ai pas menti. Je fais ce qui me semble juste. » Je l’observe avec colère, avec tristesse, avec mépris, avec douleur et avec un brin de lassitude. Parce que je rends les armes. Parce qu’il joue avec les mots, parce qu’il méprise mon ressenti au profit de sa réalité, parce que j’ai l’impression que toutes mes forces m’ont quittée, parce que je me sens plus faible que je ne l’ai jamais été, parce que je me sens sur le point de fondre en larme si je prononçais un mot de plus. Je ne t’ai pas menti. J’ai fait ce qui me semblait juste. Ses motivations sont peut-être pures, mais je refuse d’entendre qu’au regarde de notre relation, de ma confiance et de nos sentiments respectifs il fait ce qui était juste. « Je n’avais aucune raison de t’empêcher de me faire confiance… parce que tu n’es pas le Club. Tu vaux mieux que ça, mieux que tous ces fils de pute qui y bossent, bien mieux que Mitchell ! » Je ferme les yeux un instant, en tentant de ralentir le rythme de ma respiration, en tentant de garder la maîtrise de mes émotions et mes réactions qui pourtant m’échappent déjà, en tentant de ne pas exploser puisque je suis incapable d’anticiper ce qu’il en résulterait. Peut-être que fondrais-je en larmes, peut-être briserais-je tout objet qui me tombe sous la main, mais à ce stade, je suis imprévisible, même pour moi. « Aucune raison de m’empêcher de te faire confiance... » Je repense à tous nos plus beaux moments de complicités. Ceux qui, à présent, sont entachés par la trahison. « Ça te semblait juste ? » J’élève le ton sans même le réaliser. « Ça te semblait juste quand tu m’embrassais, quand tu me touchais, quand tu me prenais dans tes bras, ça te semblait juste que je sache rien de tout ça ? » Bien sûr que je ne l’aurais pas accepté. Bien sûr que j’aurais contrecarré ses plans. Bien sûr que je me serais insurgée contre ces derniers.
« Et c’est là, devant tes yeux. Les preuves que tu cherches, elles sont à la Marina, elles sont dans les coups de fil qu’on passe pour s’acheter une moto, NOUS en acheter une. » Mes mains quittent mes épaules et je les presse devant ma bouche, devant mon menton, je dissimule le bas de mon visage. Mais elles tremblent mes mains, elles tremblent de rage, elle tremblent de détresse. Elles tremblent parce que je le trouve cruel d’invoquer nos plus beaux moments, parce que ça fait mal, parce qu’on courre au naufrage et qu’il me torture avec l’évidence de notre amour. « Je ne t’ai pas utilisée, Rae. Est-ce qu’une seule fois je t’ai questionnée à propos du Club ? Est-ce que j’ai cherché à obtenir des informations via à toi ? » Plus tard je fouillerai mes pensées à la recherche d’un tel moment, un où il aurait tenté de profiter de mon statut pour servir ses propres intérêts. Un jour peut-être je parviendrai à me poser à nouveau cette question sans me laisser parasiter par le mensonge, celui qui pourrit n’importe quel souvenir, qui déforme mes souvenirs et qui me brise le coeur. « Tu crois que je me suis jamais dit que j’allais tout arrêter ? Que j’allais laisser les choses telles qu’elles sont ? Mais, je ne pouvais pas. Pour elle. Pour moi. Pour toi et moi. » Bien sûr qu’il ne pouvait pas. Et bien sûr que c’est pour elle. Pas pour moi, certainement pas pour nous. Pour elle. Parce que sa vengeance est plus importante que tout le reste. Plus importante que son mariage, plus importante que son bien-être à lui, plus importante que moi, plus importante que nous. Je ne tente même pas à m’accrocher à l’idée du contraire, ce serait me faire du mal, du mal pour rien, j’en suis persuadée.
Que dire ? ”J’ai cru que j’étais ta priorité ?” Qu’est ce que cela m’apporterait, si ce n’est qu’une confirmation de ce que je sais déjà ? ”Tu étais la mienne” Ce ne sont pas mes sentiments et mes motivations à moi qui sont remises en questions. Beaucoup me disent incapable de ressentir le moindre noble sentiment, d’aimer quelqu’un d’autre que moi, lui même m’a accusée de n’être qu’une opportuniste qui prend ce qui l’arrange et puis jette, mais ce que j’ai nourris à son égard, ce que j’ai ressenti pour lui, c’est probablement ce qu’il y a de plus beau, de plus intègre, de moins pourri chez moi. En avais-je besoin au point de refuser de voir que tout n’était qu’illusion ? De devenir aveugle, de devenir idiote ? « Comment je suis censée savoir ce que tu t’es dit ? » Je hausse les épaules en même temps que je sens mon coeur trébucher dans ma poitrine. « Tu pouvais pas de toute façon. » Ce sont ses mots pas les miens. Pour moi, ils n’ont aucun sens. Tu pouvais pas arrêter. Tu pouvais pas me dire. Tu pouvais mettre fin à ces mensonges. Sept mois. J’ai la sensation d’avoir vécu dans un mensonge pendant sept mois. « Si. Si tu sais, Rae. Tu sais bien que tu n’étais pas un jeu ou un moyen pour arriver à mes fins. J’ai cru que tu étais sa maîtresse. Je sais pas, ça en dit long sur le fait que j’avais aucune intention de te séduire…Et je n’aurais pas fait tant de manière non plus. » Parce que les hommes sont si intègres qu’aucun n’envisagerait jamais de tenter de gagner les faveurs de la compagne d’un autre ? Il l’est lui. Il l’est sauf que ce matin, je l’ai oublié. C’est occulté par le poids de ses révélations.
Il s’approche, il tente de me serrer contre lui, je le repousse mais il résiste. Il refuse de lâcher prise, il refuse de me laisser lui échapper, sa volonté lutte contre la mienne, ses mains s’opposent aux miennes qui le repoussent, elles accrochent ma peau, elles accrochent mes flancs et à mouvement de recul que j’esquisse, à chaque fois que j’attrape sa main pour qu’elle lâche mon t-shirt, le sien que je porte en guise de nuisette, à chaque fois qu’il la repose mon coeur se brise un peu plus. Je n’en peux plus de lutter, j’ai trop mal, mon coeur hurle le martyr, il demande qu’on le laisse en paix et dans ce combat, dans ce tragique jeu de main je perds le contrôle. Je n’arrive plus à empêcher les larmes de couler, et je n’arrive pas à empêcher ma voix de se briser quand je lui demande de partir. « Tu me jettes dehors ? » Je n’arrive pas non plus à garder mes yeux dans les siens qui il supplie presque à son tour. « Tu peux pas faire ça comme ça. » « Me dit pas ce que je peux faire ou pas faire. » J’enrage, j’enrage et je pleure un peu plus encore. « Tu t’es demandé si t’avais le droit de me faire ça ? » Je sanglote, je renifle et j’affronte son regard à nouveau. « Laisse moi tranquille. » C’est plus une supplique qu’un ordre, par contre celui de ne pas approcher le Club, c’en est un. Parce que j’ai encore assez d’amour propre pour tenter de protéger l’organisation de sa vengeance. Parce que je l’ai perdu lui, par sa faute, et que je veux pas perdre ça aussi. « Va-t-en, ça ne veut rien dire. Tu es en train de me dire que tu veux de l’air ou que tu vas rassembler mes affaires et me les faire envoyer par coursier ? Quoi ? Ça veut dire quoi ? » Je cache mes yeux un instant, je laisse mon corps s’agiter à cause des sanglots, je laisse la colère et la trahison me voler ma maîtrise de moi, je la laisse s’emparer de moi, je la laisse faire parce que j’ai besoin qu’elle prenne le dessus sur mon coeur brisé, sur les larmes et sur la peine. « C’EST LE SORT DE TES AFFAIRES QUI T'INQUIÈTES ? » Je fulmine, je m’enfuis, je n’écoute plus rien que la colère, je me dirige jusqu’à ma chambre puis mon dressing, j’attrape ce qui me tombe sous la main, je referme mon poing sur un jean, un t-shirt, un boxer, des détails comparé à tout ce qu’il a entreposé ici pendant des semaines, j’ai déjà fait demi tour lorsqu’il me rattrape sur le pas de la porte de ma chambre. Je lui jette au visage ce maigre échantillon de ses vêtements en hurlant. « PRENDS LES TES AFFAIRES. » L’horreur de la situation, l’horreur de mes actes et de mes paroles me frappe, la détresse reprends du terrain et j’ajoute d’une voix qui se brise. « Prends les. Prends les et laisse moi. » Déjà les sanglots reprennent du dessus, déjà ma poitrine s’agite en soubresauts irréguliers, et je porte une main à mon visage, j’essuie mes yeux, j’essuie le coin de mes lèvres, et je pleure notre relation.
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| | | | (#)Mer 2 Sep 2020 - 7:45 | |
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BEHIND THE VELVET ROPE
En toute logique, j’aurais dû cesser de soutenir ma thèse avec cette conviction qui l’agace puisque nous ne partageons pas la même opinion. D’après elle, je suis à nouveau le délateur, l’agent de l’ennemi et si je lui concède volontiers que je suis l’œil de Moscou du Club, je suis consterné par son attitude. Elle ne se dissocie pas de l’organisation, Raelyn. A l’entendre, j’ai l’impression qu’elle n’en est pas seulement un membre intégrant, mais bien la substance et je tombe des nues. C’est vrai qu’elle est son mur de soutènement étant donné que son dirigeant est un bon à rien. J’ai constaté à maintes reprises qu’elle se jetait à corps perdu dans son job. Je l’ai également observée se battre comme une lionne pour le maintenir à flots, si bien que durant les balbutiements de notre relation, j’ai apprivoisé sans difficulté qu’il était son bébé et qu’il comptait plus que moi par définition. Mais, aujourd’hui, alors que nous avons effleuré du bout des doigts de grandes déclarations, que nous avons empoigné nos sentiments à pleines paumes, je suis sidéré d’être si peu de chose finalement. Est-ce moi qui ai été bête ou me suis-je bercé de la chimère d’un avenir pour nous deux malgré mon entreprise ? Etait-ce stupide que de concéder à notre amour sa supériorité sur cette association de malfaiteur ? Ai-je seulement réponse à ses questions ? Les obtiendrais-je aujourd’hui - voire un jour venu - dès lors qu’elle s’insurge, me sermonne et qu’elle élève le ton ? Elle ne hurle pas, mais la colère prend le dessus sur le cocktail d’émotions qui lui transperce le coeur. Ses mains qui l’entourent et qui grattent nerveusement ses bras en témoignent et malgré mes suppliques et mes justifications, je tire doucement la déductions qu’elle ne m’écoutera pas, ni ce matin ni cette après-midi. Peut-être est-il préférable de retenter ma chance demain. Peut-être qu’il est bon que je m’éclipse dans la chambre ou en extérieur, le temps d’une balade qui lui permettra de se calmer et d’enfiler mes pompes. Peut-être que, dans sa solitude, elle assemblera chaque pièce du puzzle à sa place et qu’elle cessera d’essayer de faire entrer un rond dans un triangle. A moins que… a moins que nous n’ayons atteint le point de non-retour, que la situation soit aussi insoluble que la quadrature du cercle. En bout de courses, je statue sur cette hypothèse : elle m’est moins insoutenable que l’éventualité d’un au revoir et à jamais, bien plus audible que la chanson de ma raison, celle qui prétend que c’est terminé, qu’il n’est plus utile de me battre, que j’ai tout gâché.
Fort de mes mensonges, je ne me démonte pas et j’ajoute un « Bien sûr, j’y ai pensé. Tous les jours, mais j’ai cru qu’on serait plus fort que ça, que ça finirait par être moins important que nous. » qui l’aura à peine ébranlée. Honnête, elle admettrait qu’elle m’aurait quitté sur le champs, qu’elle m’aurait noyé dans l’océan de ma rancune et qu’elle m’aurait accâblé de reproches. La différence, c’est la force de ses sentiments. C’est à cause de ces deniers qu’elle réprime les insultes et qu’elle se contente de brosser mes traits défaits de ce regard méprisant. Du reste, elle ne m’aurait pas encouragé, elle ne m’aurait pas suivi, elle n’aurait pas saisi la main que je lui ai au préalable tendue. Sans doute aurait-elle rapporté les détails de mes aveux à Mitchell sans verser la moindre larme au profit de mon sort funeste. J’imagine la scène au cours de laquelle elle jette un coup de pied dans ma carcasse inanimée et criblée de balles en me crachant un “bon débarras” et j’esquisse un sourire aigre de chagrin et amer d’irritation : je suis à deux doigts de l’accuser d’être une fieffée hypocrite de m’apostropher sur les délais. Je ne disposais d’aucun moment parfait pour me désemcombrer de ce non-dit et, la preuve en est, l’issue nous est défavorable. Elle pleure, je suis décomposé, je favorise un contact dans l’espoir de l’adoucir, elle se débat et moi, j’insiste. Je m’épuise dans cette bataille avec au coeur le besoin irrépressible de la tenir tout contre moi, de la rassurer, de lui susurrer à l’oreille que tout se passera bien, que ça s’arrangera parce que, je le répète, elle est mon évidence et ma préférence. Je tiens bon, sans user de ma force physique en dépit de son accueil et, une fois de plus, j’ai chuté lourdement : elle m’a propulsé d’une phrase dans mes plus tristes souvenirs, dans ceux qui auront meurtri mon orgueil, qui m’ont privé de toute confiance en moi. Elle m’a éjecté, comme un mal propre, comme une ordure, comme un moins que rien. Elle m’a débouté, comme Sarah. D’instinct, j’ai reculé tandis que mon coeur, dans mon torse, a vacillé. Il a raté une multitude de battements et j’ai blêmi sous le joug de l’incompréhension. « C’est pas ce que je fais.» ai-je confié en perte de vitesse. J’étais une formule 1 lancée à plein régime pour la garder. Sauf que j’ai raté le virage fatidique. Je ne suis plus qu’une épave en sinistre total. Et quoi d’étonnant finalement ? Je ne suis pas taillé pour ce genre de courses, moins encore si elles s’achèvent sur un désastreux accident avant la ligne d’arrivée, quoique nous y sommes dans le fond. Elle perd les pédales, Rae. La rage a envahi son corps agité des sanglots pour une question, malheureuse, mal interprétée et que j’aurais pourtant pu résumer en mots plus simples : est-ce que tu me quittes ?
Elle aurait mieux valu. Je m’en serais tiré avec une réponse soufflée entre ses larmes. De cette dernière aurait découlé moins de peine. Elle m’aurait également semblé moins fataliste que cette scène tout bonnement insupportable. Non contente d’avoir vociféré, elle s’est empressée de rejoindre sa chambre - la sienne - sans préavis. Moi, machinalement, quoique abasourdi par son comportement - il est rare - je l’ai suivie, lucide sur le traitement qu’elle me réserve. J’ai d’ailleurs vainement tenté de la retenir par le bras afin qu’elle évite à notre couple un affront. Il est néanmoins trop tard. Elle s’est dégagée avec une telle vigueur que j’ai été incapable de réagir tandis qu’elle m’a lancé un échantillon de mes vêtements au visage. Je suis resté pantois dans l’embrasure de sa porte, la bouche béante, pris de mutisme et d’hébétement, d’abattement. Alors, par instinct de survie, je me suis enfermé dans un vieux réflexe. Je me suis détaché de sa colère, de ses larmes, de ma culpabilité et de ma torpeur. Je me suis tapi dans l’ombre de mes héritages ataviques et j’ai fait demi-tour pour récupérer dans le tiroir de sa cuisine son rouleau de sac poubelle. Un seul ne suffira pas à ramasser les biens que j’ai semés au cours de ces sept mois. Dans ma hâte et concentré sur ma tâche, j’ai dû en oublier, mais qu’à cela ne tienne, c’est moins important que mes maux, moins grave que ce manque d’égard inédit entre nous. De mémoire d’homme, je ne me rappelle pas qu’il m’est arrivé de l’ignorer à ce point. Dans nos disputes, en ce compris les plus terribles, je l’ai cherchée du regard. Aujourd’hui, je l’évite. Je l’ai évitée en remplissant deux sacs et en fouillant la bannette à linges sales. Je l’ai évitée pendant que j’enfilais mon jeans et en décrochant ma veste du porte manteau et j’ai hésité en palpant la poche intérieure de cette dernière. J’ai hésité et, finalement, toujours sans un mot et sans un geste dans sa direction, j’ai déposé sur la console de l’entrée sa clé et la photo de Rachel-Lynn. Je les ai déposées en soupirant pour parvenir à contenir le flot d’émotions que mon détachement peine à garder en cage dès lors que je referme la porte derrière moi.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34326 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Mer 2 Sep 2020 - 8:27 | |
| Behind the velvet rope Raelyn Blackwell & @Amos Taylor
C’est du gâchis, tout ça n’est que du gâchis au regard de tous ces mois que nous avons passé ensemble, de tout ce que nous avons partagé, de nos caresses, nos baisers et notre passion. C’est du gâchis et pourtant, je n’entrevois aucune solution, aucun cas de figure qui ne léserait pas l’un d’entre nous. Si j’étais honnête avec moi même, si je ne me sentais pas trahie, salie et utilisée, j’admettrais sans mal qu’il compte plus que le Club, qu’il compte plus que ma fierté, que je chéris bien plus notre relation que tout ce que j’ai pu construire d’autre. Mais face à ses révélations, face à son obstination à tenter de me convaincre qu’il a fait ce qui lui semblait juste, qu’il a bien agit, face à son manque de considération envers mes blessures, je me referme. Je me referme et je n’écoute plus rien, je me referme et je laisse la colère et la peine me dévorer, emportant avec elle nos plus beaux instincts, ceux qui m’auraient soufflé de ma calmer, de me réfugier dans ses bras. Celui qui lui aurait soufflé de m’écouter, de me comprendre, d’accepter que je me sente laisée et abandonnée, que j’ai l’impression que quelque part en chemin, il m’a laissée tomber et m’a sacrifiée, nous a sacrifiés sur l’autel de sa vengeance.
Au contraire, je n’envisage pas qu’elle ne soit pas plus importante que nous. Comment cela pourrait-être possible, alors qu’il a aimé sa fille pendant vingt ans et pleure sa perte depuis des années également ? Quand sa mort a porté le coup de grâce à son mariage, quand elle l’a détruit lui ? Quand le Club lui a, à ses yeux, ravit ce qu’il avait de plus cher ? J’ai toujours admiré cet aspect de sa personnalité : il est prêt à tout pour ceux qu’il aime, alors en en ayant conscience, comment m’empêcher de penser qu’il aurait été prêt à nous inventer nous, à s’acoquiner d’une femme qu’il méprisait au début par amour pour Sofia et pour servir sa vengeance ? « Bien sûr, j’y ai pensé. Tous les jours, mais j’ai cru qu’on serait plus fort que ça, que ça finirait par être moins important que nous. » Etait-ce ça, son plan ? Me mentir jusqu’à ce que je m’attache, que je développe de plus nobles sentiments à son égard, me mentir jusqu’à ce que je tombe amoureuse en espérant que l’amour que je lui porte finirait par prendre le pas sur le Club. Sauf que c’est n’est pas de Amos vs le Club qu’il est question. Si ce n’était que ça, s’il avait réalisé après tout ce temps qu’il ne souhaitait plus appartenir à ce milieu et m’avait demandé de partir, j’aurais tempêté, j’aurais tenté de lui faire entendre raison mais, au bout du compte, je l’aurais suivi. Je l’aurais suivi parce que j’ai plus besoin de nous que j’ai besoin de l’organisation, parce que je suis passionnée et que l'inconnu ne me fait pas peur et parce que l’idée de le perdre m’est intolérable. « Tu es injuste. » Il l’est. Il l’est parce qu’il tente de me culpabiliser. Il l’est parce qu’il sous entends que si je réagis ainsi, c’est que notre relation n’a pas compté pour moi. Il l’est parce que c’est lui qui nous met dans cette situation mais à moi qu’il reproche notre débâcle.
Il est injuste parce que je l’aime, parce qu’il le sait, mais que, meurtrie, je n’ai d’autre choix que de me protéger. Parce que, trahie, je n’ai d’autre choix que de renoncer à cette relation qui me faisait tant de bien, et que c’est sa faute. Il est injuste parce qu’il me connait et qu’il ne pouvait pas ignorer que les choses se passerait ainsi. Il est injuste parce qu’il sait que je n’accorde que difficilement ma confiance mais qu’il l’avait, et qu’il l’a piétinée. « C’est pas ce que je fais. » Pourtant si. Les choses sont assez dures et en me suppliant, en tentant de forcer son retour dans mes bras, il me fait mal, il me fait plus mal qu’il ne l’imagine. A chaque mouvement de recul, chaque fois où ma main doit repousser ou détacher la sienne de mon t-shirt, mon coeur de morcèle un peu plus et lorsque mon regard croise le sien, il n’est plus que poussière à nos pied. Je me hais d’être si faible, je le hais de me mettre dans cet état là quand j’aurais préféré panser mes blessures à l’abri des regards, du sien, et je vois rouge lorsqu’il me demande ce qu’il adviendra de ses affaires. Je me méprends sur la nature de sa question - comment pourrais-je avoir seulement besoin d’une pause ? - et la colère achève son oeuvre en empoisonnant ce qu’il reste de mon coeur. Je fulmine, je lui jette ses affaires au visage en hurlant et en sanglotant. Je le dévisage au terme de mon entreprise, l’âme en peine, mais le mal est déjà fait. Il ne dit plus rien, il se referme et tandis qu’il se dirige vers la cuisine pour y récupérer mes sacs poubelle, tandis qu’il fouille mon appartement à la recherche de toutes les affaires qu’il y a laissée pendant sept mois, qu’il va jusqu’à fouiller la panière de linge sale pour ne rien laisser derrière lui, il ne fait qu’augmenter mon mal être. C’est une torture que de le faire faire, c’est une torture et si mon dos n’était pas fermement appuyé contre la chambranle de la porte je m’effondrerais. Agitée par d’incontrôlables sanglots je cache mon visage de mes avants bras, secouée par mes pleurs j’accroche mes ongles à mes cheveux, j’accroche mes doigts à mon cuir chevelu et lorsqu’il passe la porte je ne peux m’empêcher de le chercher du regard. Je me laisse glisser à terre en l’observant déposer sa clé et la photo sur ma console et je niche ma tête entre mes genoux lorsqu’il disparaît. C’est moi qui lui ai demandé de partir c’est moi qui lui ai demandé de partir mais je n’en ai pas moins mal. C’est moi qui lui ai demandé de partir mais pas parce que je ne l’aime plus, que je suis lassée ou que j’ai des envies d’ailleurs. En quelques phrases il a secoué toutes mes convictions, il m’a privée de nos plus beaux souvenirs. Assise par terre, je fixe le sol et me demande comment en quelques minutes les choses ont pu tourner ainsi, je me demande comment nos baisers se sont transformés en horribles accusations, comment nos caresses de sont transformées en cris, comment nos étreintes se sont transformées en sanglots.
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