| noa&birdie ☾ craziness is like heaven |
| | (#)Mer 29 Juil - 14:16 | |
| “you have to forget about what other people say, when you’re supposed to die, or when you’re supposed to be loving. you have to forget about all these things. you have to go on & be crazy. craziness is like heaven.” feat @noa jacobs & birdie cadburry {outfit} La vie plate, elle n'aime pas ça, Birdie. Quand tout est rangé, ordonné, propre. Quand l'emploi du temps est clair, qu'il n'y a pas un fil qui dépasse, ni le cheveu et peut être même le pet doit être maîtrisé à ce stade. C'est presque désarmant et carrément vomitif. Alors Birdie n'aime pas les gens qui se pressent, l'attention rivée sur la montre. Elle n'aime pas non plus les klaxons des impatients, les râlements envers des événements imprévus, des regards assurés dans la direction dirigée sans prendre conscience que tout peut basculer du jour au lendemain. Qu'il peut y avoir un truc exceptionnel qui se passe sous leurs yeux mais qu'ils ne verront car trop obnubilés par leur foutu train train quotidien.
Alors la Cadburn veut se venger. Elle veut foutre un coup de pied dans la fourmilière à sa façon et elle a trouvé le truc parfait. Ou plutôt, la personne adéquate. Une personne qui a l'air de tout contrôler, et qui le fait bien trop, beaucoup trop aux yeux de la Cadburn. Noa est bien trop lisse mais Birdie n'ignore pas qu'elle peut l'amener où elle veut. La brune a une envie palpable au fond de la rétine de liberté et ce n'est pas pour rien que leur première rencontre reste assez floue aux yeux de la gamine scintillante tellement que les bouteilles se sont enchaînées sous son empressement. La jolie brune n'a pas eu attendre très longtemps pour capter l'intérêt de l'oiseau volatile, cette dernière voyant venir le potentiel de celle qui a le terme de "directrice" marquée sur ses feuilles de salaire. Mais Birdie ne l'envie pas – nan, elle lui envie sa poitrine plus que son compte en banque. Parce que directrice, ça implique des horaires étendues, des responsabilités, des décisions à prendre, faire acte de présence, être bien apprêtée… Et tout ça, ce n'est pas possible pour la Cadburn qui arrive déjà en retard et avec une sale gueule juste pour présenter la météo.
Alors c'est comme ça que Birdie se retrouve à freiner dans un puissant grincement de pneu juste devant le bâtiment de l'association, en pleine après midi, lâchant ensuite un concert de coups de klaxon avant qu'un des employés du bâtiment ne sorte. "Y a des gens qui travaillent, vous pouvez pas arrêter ça ?" Birdie regarde par dessus ses lunettes mouches. "Si ça vous empêche de travailler, c'est que c'est plus l'heure de travailler." Logique. Le gars n'a pas l'air de comprendre et Birdie soupire. "Bon, t'facon, elle ramène pas son boule donc j'vais devoir aller la chercher moi même. Votre patronne est là ?" Birdie remonte la vitre et descend de la voiture. "La patronne ?" Le roulement d'yeux, elle ne peut pas s'en empêcher. C'est parti tout seul sans qu'elle ne contrôle. "Nan mais sérieux…. Oui, la patronne, brune de ma taille, plutôt sexy, répondant au doux prénom de Noa. Vous êtes sûr de taffer ici ?" A part si Noa fait comme les grands patrons, à s'enfermer dans leur tour d'ivoire loin du petit peuple. "Miss Jacobs, oui, oui ! Je l'ai vu à la pause déjeuner donc elle doit encore–" Mais Birdie prend déjà la direction du bâtiment sans attendre la fin. Elle défie la sécurité, les regards curieux devant la créature qui marche d'un pas conquérant dans les couloirs, l'œil scrutant les environs pour établir le contact avec la moindre mèche brune. Elle finit par atterrir devant la porte de son bureau, qu'elle ouvre en grand. Vide. "Ptain mais elle est où, bordel ?" Règle numéro une d'un kidnapping : savoir où se trouve la victime. Finalement, c'est bien plus compliqué qu'elle le pensait. "Elle est où, la dame ? Cookies, danse du ventre, voyage sur dromadaire pour le premier qui répond !" Qu'elle finit par balancer à l'assemblée de têtes relevées devant elle. Aux grands maux les grands moyens. Après tout, peut être que ça fera aussi venir Noa. "Noa, essaie pas de te planquer, je finirai bien par te retrouver. Même si c'est sous un bureau!" Elle n'est pas là pour juger, de toute façon.
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| | | | (#)Sam 8 Aoû - 12:44 | |
| « Tomas, s’il te plait, tu peux me rendre le bilan de tes activités pour la fin de semaine prochaine ? » ca faisait juste trois semaines que je lui demandais et vu la tête qu’il venait de tirer, c’était pas prêt encore. Je m’en doutais, c’est pour ça que je lui demandais fin de semaine prochaine, mais ce serait bien le dernier délai. J’aimerai juste savoir si le nouvel atelier qui nous a couté une blinde était justifié. J’étais jamais contre des projets, mais plus il y avait un coût, plus il fallait que ce soit rentable, un atelier à 1500 dollars pour 3 personnes, c’est pas rentable et j’ai pas l’impression qu’il y ait tant de monde qui soit vraiment intéressé par l’équithérapie. Ca m’étonnait d’ailleurs, je me demandais si Tomas faisait suffisamment de pub pour son atelier, j’me demandais s’il y avait suffisamment de patient qui était informé par la mise en place de ce projet. C’était pas le tout de vouloir à tout prix faire quelques chose, si personne n’avait l’information, ca ne servait à rien. Il n’avait pas eu besoin de me vanter des bienfaits de la médiation animale mais maintenant qu’il avait eu l’accord, que les fonds avaient été débloqués et qu’il avait eu trois mois pour mettre tout ça en place, c’était l’heure d’un premier bilan. « Semaine prochaine sans faute ! Si non, on arrête tout. » et me voilà obligée de mettre un coup de pression… il avait l’air d’avoir compris, casquette de la méchante sur la tête, il m’y avait forcé. Je m’apprête à retourner dans mon bureau quand j’entends un cinéma dans le hall d’entrée. C’est quoi ce boucan ? « Elle est où, la dame ? Cookies, danse du ventre, voyage sur dromadaire pour le premier qui répond ! » je m’approche, traversant le couloir qui menait au patio et vit Birdie qui excitait tout le monde. Melissa la regardait sans capter ce qu’il se passait. Que faisait-elle ici ? « Noa, essaie pas de te planquer, je finirai bien par te retrouver. Même si c'est sous un bureau! » je m’approche, faisant les gros yeux et tous les regards étaient tournés vers moi. Ils disaient tous la même chose « qui est cette folle ? » mon dieu, Birdie, tu m’fais quoi là ? « J’suis là. » je lève les paumes des mains vers le ciel, questionnant sa présence, pourquoi me cherchait-elle ? Je jette un œil dehors et voit son gros vanne garé devant l’association. On avait prévu un truc et j’ai oublié ou j’suis à côté d’la plaque ? Je jete un œil à l’heure, il est pas si tard que ça. « On part en virée ou quoi ? » que je lance en plaisantant, toujours sous les regards curieux de mes subordonnées qui se demandent juste ce que j’fou et pourquoi je l’ai pas encore mise dehors. |
| | | | (#)Sam 8 Aoû - 23:50 | |
| « J’suis là. » Elle est là. Enfin. « J’ai failli démonter chaque brique pour te trouver, t’es vraiment pire qu’une aiguille dans une botte de foin. » Peut–être que Birdie exagère mais cela serait surprenant si ce n’était pas le cas. Ses propos ont toujours tendance à prendre de trop grosses proportions, à être bien plus absurdes que ce qu’il est réellement et c’est bien là son fond de commerce intégral. Tout le monde le sait que la Cadburn voit les choses en grand alors pourquoi Noa a l’air surprise, en même temps qu’elle lève ses mains pour montrer sa présence. Elle a vraiment évité le pire en se dévoilant, la blonde étant réellement prête à la délivrer de sa foutue prison coûte que coûte. Juste parce qu’elle l’a décidé, qu’elle a décrété que ça va être maintenant et pas demain. Ni dans une heure et encore moins hier. Non, maintenant, tout de suite, à l’instant T.
Birdie s’avance joyeusement vers la jolie brune – qui a la stature bien trop raide à son goût, est–ce qu’elle n’a pas mal au dos, aux jambes, aux épaules, à la nuque à force de se tenir aussi droite ? – alors que cette dernière l’interroge. « On part en virée ou quoi ? » Noa rigole, comme si l’idée parait incongrue et complètement stupide. Birdie sourit à son rire, elle la regarde sans broncher, laissant le doute planer un moment. Assez pour qu’un bonhomme se fasse entendre. « Vous la connaissez, Miss Jacobs ? » Comme si ça aussi c’est incongru comme chose. « Et ouais, on se connait, face de rat, maintenant, va jouer là–bas avec les autres à faire ce que vous faites qui est tout sauf drôle, je la kidnappe pour le reste de la journée. Et p’t’être bien de la semaine, aussi. » Le bonhomme ouvre les yeux grands et Birdie souffle tout en prenant le bras de Noa pour l’entrainer avec elle. Pour l’instant, ça a l’air d’être le cas mais elle s’attend à une objection dès l’instant où elle se rendra compte que la blonde est véritablement en train de l’entrainer hors de son bureau, de son travail, de ces gens ennuyeux à mourir et de ce bâtiment triste à regarder. « On part en virée en espérant ne pas te faire virer. » Ha ha, elle rigole à sa propre connerie tout en tournant sa tête vers Noa qu’elle mène vers l’ascenseur. « Enfin, ça, c’est ridicule puisque t’es la boss. Y a personne qui peut t’empêcher de ne pas partir quand tu veux, pas vrai ? A part… A part toi–même, à vrai dire. » Elle appelle l’ascenseur et se met à jouer à faire valser tranquillement sa robe. « Mais tu vas pas me dire que c’est l’éclate totale alors que j’ai prévu un super plan. » Birdie s’arrête un moment, se pince la lèvre et sourit de façon désolée. « Enfin, j’ai juste prévu de te prendre et de conduire hors de Brisbane, en faites. Chai pas trop où mais tout sauf par ici. J’ai besoin de m’aérer la tête mais j’ai pas envie d’être toute seule, cette fois. » Autant jouer la corde sensible, peut–être que ça passera mieux.
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| | | | (#)Dim 9 Aoû - 3:43 | |
| « J’ai failli démonter chaque brique pour te trouver, t’es vraiment pire qu’une aiguille dans une botte de foin. » je sais pas si elle a chercher vraiment longtemps mais j’étais sans doute là où elle avait plus de chance de me trouver. « j’étais dans mon bureau. » que je lui dis amusée par son petit mélo drame. « Genre, où j’suis censée être. » que j’ajoute en laissant échapper un rire. « Mais la prochaine fois, avant de démonter brique par brique mon asso, appelle moi, ou vient directement frapper à ma porte. » on évitera les dégats pour rien. Je me demandais toujours pourquoi Birdie était là à cette heure ci et ce qu’elle voulait de moi, puisque ma présence lui semblait être indispensable. On avait tout l’air d’aller filer en vadrouille, mais la personne concernée – moi – semblait ne pas être au courant du plan de la blonde. Melissa s’en mêle en me demandant si je savais qui était cet ovni dans le hall de l’association et je me doutais que Birdie allait répondre bien avant que je ne prenne la parole. Et j’allais sans doute devoir rattraper le coup ensuite. « Et ouais, on se connait, face de rat, maintenant, va jouer là–bas avec les autres à faire ce que vous faites qui est tout sauf drôle, je la kidnappe pour le reste de la journée. Et p’t’être bien de la semaine, aussi. » Bingo, après un face de rat bien placé- pauvre Tobias, il était pourtant pas si moche. Par contre, quand elle parle de me kidnapper, c’est tout de suite moins drôle. « Quoi ? » j’peux pas, pas maintenant et surtout pas pour le reste de la semaine. « Qu’est ce que tu racontes Birdie ? » je lui fais les gros yeux, parce que le pire ,c’est qu’à force de la fréquenter, je sais de quoi elle est capable, je sais qu’elle peut tout donner pour que je finisse par capituler parce que je n’assumerais pas qu’elle se donne en spectacle ici. « On part en virée en espérant ne pas te faire virer. » Je la regardais rire à sa vanne qui semblait d’ailleurs ne faire rire qu’elle et c’est sans doute ce qui était le plus drôle dans cette situation. Elle m’entraine vers la sortie. Mais j’peux pas partir comme ça. « Enfin, ça, c’est ridicule puisque t’es la boss. Y a personne qui peut t’empêcher de ne pas partir quand tu veux, pas vrai ? A part… A part toi–même, à vrai dire. » Par correction, ca s’faisait pas, pas comme ça en plus. J’aurai pu au moins faire ça discrètement : feinter un rendez-vous pour pouvoir partir plus tôt. Là elle me grillait devant tous les employés, j’aurais plus aucune crédibilité après ça. « Mais tu vas pas me dire que c’est l’éclate totale alors que j’ai prévu un super plan. » Enfin une pause, la blonde s’arrêta dans sa lancée, se tournant enfin vers moi. « Enfin, j’ai juste prévu de te prendre et de conduire hors de Brisbane, en faites. Chai pas trop où mais tout sauf par ici. J’ai besoin de m’aérer la tête mais j’ai pas envie d’être toute seule, cette fois. » Qu’est ce qu’elle avait ? Qu’est ce qui méritait tant de vouloir s’en aller de Brisbane pour respirer et surtout, pourquoi avait-elle besoin de compagnie ? « Laisse moi juste dix petites minutes Birdie, j’peux vraiment pas m’en aller comme ça… » éteindre mon ordinateur, envoyer un dernier mail avant de tout déconnecter, donner quelques informations à Melissa et c’était bon. Juste ça. « Un mail, des infos à donner à la secrétaire et j’suis à toi, tu m’accorde ça ? » Je lui laissais pas trop le choix et profitais d’une petite brèche silencieuse pour la remercie. « Impec, j’suis là, j’reviens, promis ! » et j’étais peut être déjà un peu excitée à l’idée de partir moi aussi pour m’aérer l’esprit, j’en avais grandement besoin ! Je m’éclipsais, retournant dans mon bureau, le mail pris plus de temps que prévu, mais elle n'était pas à cinq minutes supplémentaire... je me dépêche quand meme, transmet les informations importantes à Melissa et revient plus tard vers Birdie, je sentais déjà les chuchotement dans mon dos mais franchement, comme elle dit : je m'en moque, pour une fois, j'abuse de mon statut et tant pis. «On peut y aller! » |
| | | | (#)Dim 9 Aoû - 22:01 | |
| « J’étais dans mon bureau. Genre, où j’suis censée être. » Pourtant, elle a bien frappé à so– Oh. ‘‘Harriet Kalmer’’. Autant dire que cet assemblage de mots ne ressemble pas du tout à celui du nom de son ami. « Mais la prochaine fois, avant de démonter brique par brique mon asso, appelle-moi, ou vient directement frapper à ma porte. » Son égo en prend peut–être un petit coup mais ce n’est pas grave. Birdie s’est trompée de porte, elle s’est royalement plantée de bureau, ça arrive à tout le monde. Il y a trop de couloirs qui se ressemblent et qui s’assemblent par ici, aussi, comment elle aurait pu le deviner ? « Avec un lutin à dos de hamster volant en train de chiper les trésors au pied des arc–en–ciels, qui sait ? Les possibilités sont riches, Noa. » Vraiment beaucoup trop riche pour son imagination vraiment beaucoup trop fertile.
« Quoi ? » « Quoi quoi ? » « Qu’est-ce que tu racontes Birdie ? » « C’est pourtant clair ce que je dis, non ? » Pas vraiment. Elle arrive comme un boulet de canon, sans en prendre conscience. Après tout, Birdie n’a jamais conscience en rien, elle est juste bonne à dévaler les escaliers sur les rotules si ça va plus vite que tout le monde et tant pis si elle arrive avec les genoux pleins d’ecchymoses. Noa a les grands yeux, sombre, intense, chocolaté regard qui est branché sur elle de façon ahurie. Elle n’a pas l’air de réaliser mais la Cadburn va vite le lui faire réaliser.
« Laisse-moi juste dix petites minutes Birdie, j’peux vraiment pas m’en aller comme ça… » Ah bah si, finalement, elle capte plus vite qu’elle ne le laisse penser, la Jacobs. « Oh si, tu peux. La preuve, c’est en train d’arriver. » Mais la brune semble avoir un regain d’énergie, touchée par une grâce qui lui échappe à la blonde, parce qu’elle réussit à se dérober. « Un mail, des infos à donner à la secrétaire et j’suis à toi, tu m’accorde ça ? » Pour une fois, Birdie n’a pas le temps de réagir que déjà « Impec, j’suis là, j’reviens, promis ! » et elle s’envole, Noa, alors que non, pas ‘‘impec’’ du tout. Birdie râle dans sa barbe, l’ascenseur la bisque en faisant son petit bip agaçant, signalant qu’il est arrivé mais le temps que Noa revienne, il sera sûrement reparti et voilà que ça l’agace encore plus.
« On peut y aller ! » « Enfin ! » Les minutes se sont allongées et même si Birdie n’a pas de montre pour confirmer le temps démesuré qu’a mis Noa, il est clair que le ressenti se suffit à lui–même. « Sérieusement, comment tu fais pour être…. Comme ça ? J’arriverai jamais à comprendre. » Birdie a déjà connu le travail en bureaux mais elle avait eu de la chance, sa patronne l’avait trouvé assez efficace pour lui laisser les habitudes qu’elle avait, comme marcher pieds nus, par exemple. « On repasse pas chez toi pour tes affaires, on achètera le nécessaire à l’instant T sur place. On a déjà perdu assez de temps. » Même si elles ne sont attendues nulle part. A part dans de nouvelles aventures. Pour le meilleur comme pour le pire. « On va rouler, rouler, rouler, s’arrêter où on veut, quand on veut et peut–être qu’on risque de se perdre. Mais c’est pas grave, j’ai des cartes dans mon van, on finira bien par retrouver notre route. C’est en se perdant qu’on découvre les meilleurs trucs, de toute façon. » L’inconnu, c’est toujours grisant et ça l’enthousiasme plus que de raison. Là où Noa aurait sûrement tout préparée comme il faut – comme sa tenue tirée à quatre épingles, femme de pouvoir oblige – Birdie est plus à y aller en freestyle et advienne que pourra. L’ascenseur se déclare enfin (de nouveau), elles s’y engouffrent et c’est parti pour la grande descente. « On va peut–être devoir manger de la racine de plantes et des feuilles. » Quand on n’a rien prévu. « A part si tu tiens à ce qu’on s’arrête quand même pour prendre de quoi se nourrir correctement. Je te dois bien au moins ça. » Et aussi parce qu’elle sait que les pissenlits, c’est bien moins bon que ce que les amoureux des animaux peuvent le clamer.
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| | | | (#)Dim 9 Aoû - 22:29 | |
| J’avoue, j’me suis demandée si Birdie allait pas cette fois venir me chercher en frappant à la bonne porte telle une torpille. J’avoue que j’appréhendais un peu qu’elle traverse toute l’association en hurlant que j’étais pas assez rapide à son goût, alors j’avais vraiment fait au plus vite et quand j’reviens, j’tends à m’excuse assez rapidement et on était prete à y aller. J’avoue être assez excitée de ce qu’il pourrait se passer ce soir. « Sérieusement, comment tu fais pour être…. Comme ça ? J’arriverai jamais à comprendre. » « Comme ca quoi ? » j’hausse les épaules, ayant bien compris que mon mode de vie ne plaisait pas ou plutôt, ne convenait pas à la blonde. Enfin, elle avait surtout bien compris que le sien me faisait de l’œil depuis longtemps et que peut être, si j’en avais le courage, un jour, j’aimerai dire merde à tout ça et n’en faire vraiment qu’à ma tête. Mais c’est un confort aussi que j’apprécie que d’avoir ma petite routine et surtout un salaire assez conséquent qui tombe à la fin du mois. Mais, petit à petit, j’avoue me rendre compte que ce n’était peut être pas suffisant. « On repasse pas chez toi pour tes affaires, on achètera le nécessaire à l’instant T sur place. On a déjà perdu assez de temps. » « J’peux aussi piquer dans tes fringues. » à vue d’œil, on devait faire à peu prêt la même taille non ? « Si t’as pris ta robe bohème arc en ciel, j’en suis ! » je lui avais déjà fait par de mon amour pour cette robe que jamais je n’aurais oser acheter pour la porter. « On va rouler, rouler, rouler, s’arrêter où on veut, quand on veut et peut–être qu’on risque de se perdre. Mais c’est pas grave, j’ai des cartes dans mon van, on finira bien par retrouver notre route. C’est en se perdant qu’on découvre les meilleurs trucs, de toute façon. » Lagon, cascade, côtes désertes et peu fréquentées, j’en rêvais déjà et j’avais déjà oublié que j’étais partie comme une voleuse de l’association. Arrivées en bas de l’immeuble, je cherchais le van des yeux mais il ne m’avait pas fallu longtemps pour le remarquer. « On va peut–être devoir manger de la racine de plantes et des feuilles. » « Quoi ? » des racines, des plantes, des feuilles. « De la salade, tu veux dire ? » que je tente de me rassurer. « Dire qu’Isaac a du manger des trucs dégueu pendant son émission… » je grimace, parce que j’étais pas prête à ça. « A part si tu tiens à ce qu’on s’arrête quand même pour prendre de quoi se nourrir correctement. Je te dois bien au moins ça. » ah, pitié ouais. « J’te paie le resto si tu veux même. » en remerciement de ce kidnapping imprévu qui je pense, allait me faire du bien. « J’ai l’droit de prévenir mes proches que j’suis sure le point de partir à l’aventure ? » que j’dis en riant, j’espère quand même pas qu’elle allait me confisquer mon téléphone. Hein Birdie, me fais pas flipper comme ca… On entre dans le van aménagé, y a de quoi s’installer devant en sécurité avec des ceintures, mais l’arrière ressemblait à une mini caravane, une fenêtre avec des rideaux à fleurs. « te moque pas, j’t’ai déjà dis que j’avais envie d’une vie de bohème, mais concrètement, j’y suis loin dans mon quotidien, j’ai un confort, va falloir que j’m’habitue à ça, si j’fais la meuf relou, hésite pas à m’le dire, mais ca risque d’arriver ! » la citadine que j’étais allait sans doute être confrontée à des situations hilarantes pour Birdie. |
| | | | (#)Dim 9 Aoû - 23:36 | |
| « Comme ca quoi ? » « Comme ça, conventionnelle, routinier, habituel, journalier. Les vêtements sombres, l’air strict, la simple peur de partir sans crier garde qui terrifie. Faut savoir lâcher prise de temps en temps. Rien que tes épaules crient la contrariété, je le vois. » Birdie n’est pas une masseuse, elle n’est experte en rien mais elle sent quand il y a des ondes négatives et trop contrariétés. Il faut dire qu’elle n’ignore pas que Noa a cette envie de s’échapper, de pouvoir voguer avec son propre code – elle n’est pas la première et elle ne sera sûrement pas la dernière. Birdie en veut à la société pour cela. D’obliger ses citoyens à se laisser enchainer juste pour faire grossir les caisses des plus riches. Et même si Noa est la patronne dans ces lieux, il est clair que même elle ne peut filer quand elle le veut. C’est presque désolant mais heureusement que Birdie est là pour arranger le coup. « J’peux aussi piquer dans tes fringues. Si t’as pris ta robe bohème arc en ciel, j’en suis ! » La Cadburn éclate de rire. « Tu penses bien que je l’ai. J’ai pris mon kit de couture de voyage, on pourra rabibocher et régler les trucs si jamais ça coince. » Ses fringues sont la prunelle de ses yeux et pourtant, elle est la première à vouloir les changer, les couper, rajouter du tissu, des motifs, de la décoration. C’est comme que son esprit fonctionne, spontanément et sans réfléchir en se demandant si ça en vaut la peine ou non. Si ça peut faire plaisir alors oui, ça en vaut totalement la peine.
Comme assumer sa folie pour aller chercher la boss de l’association pour l’emmener en excursion en plein milieu de la journée.
« Quoi ? » « Décidément, tu commences à faire vieille. » « De la salade, tu veux dire ? » « Oui oui, de la salade aussi. » « Dire qu’Isaac a du manger des trucs dégueu pendant son émission… » « Isaac… C’était lequel ? Faudrait que je regarde, j’apparais à l’écran, normalement. Et faut pas croire que les trucs qui ont l’air dégueu ne sont pas goûteux. » Pourtant, elle avait cru à une mauvaise blague et pourtant, ce n’était pas le cas. Mais Birdie n’est pas sûre d’avoir eu un Isaac qui a squatté chez elle pendant une nuit pour une sordide émission. Elle s’en rappellerait si c’était le cas. « J’te paie le resto si tu veux même. » Cadburry la regarde en souriant, penchant sa tête. « Okay mais c’est pas le resto qui va nous faire tenir sur plusieurs jours. » C’est le temps d’un repas alors qu’elles sont bien parties pour s’envoler pour quelques jours.
« J’ai l’droit de prévenir mes proches que j’suis sure le point de partir à l’aventure ? » Birdie s’installe côté conducteur tout en roulant des yeux. « Tu veux pas savoir comment ils réagiraient s’ils avaient pas de tes news pendant plusieurs jours ? » Birdie n’a jamais eu besoin de prévenir personne. Tout le monde sait que quand elle ne répond pas, c’est qu’elle n’a pas envie de sociabiliser. Un autre poids en moins qu’elle a sur ses frêles épaules. « Si ça peut éviter qu’ils nous envoient les flics, les services secrets et l’armée à notre recherche, préviens–les. » Après tout, mieux vaut prévenir que guérir et la blonde n’est pas sans cœur à ce point.
« Te moque pas, j’t’ai déjà dis que j’avais envie d’une vie de bohème, mais concrètement, j’y suis loin dans mon quotidien, j’ai un confort, va falloir que j’m’habitue à ça, si j’fais la meuf relou, hésite pas à m’le dire, mais ca risque d’arriver ! » La jolie blonde éclate de rire alors qu’elle met le contact et qu’elle démarre le van à grand coups. « T’inquiètes, je pense que je t’ai assez cerné pour savoir avec qui je pars. C’est un risque que je prends. Alors, premier arrêt, épicerie ou restaurant ? Ou les deux ? T’as une idée où ? Réfléchis bien car après, on se tiiiiire d’iciiiii ! » Dit–elle joyeusement en klaxonnant bruyamment et appuyant sur l’accélérateur. Noa a intérêt à vite faire son choix parce que sinon, elles seront sorties de la ville avant même qu’elle l’est fait.
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| | | | (#)Lun 10 Aoû - 0:00 | |
| Conventionnel, routinier, journalier et je prenais pour mon grade. Birdie me loupait pas mais bon, elle était comme ça et son franc parler faisait partie de ce que j’appréciais chez elle. Si on me disait souvent que j’étais franche, personne ne connaissait alors Birdie Cadburry parce qu’elle, elle ne vous loupe jamais et en même temps, ca passe toujours, j’arrive pas à lui en vouloir tant sa sincérité est aussi bienveillante. Je saurais pas expliquer mais j’entends pas un son de cloche qui soit mauvais sortir de ses lèvres, c’est juste des faits, la vérité et souvent c’est assez drôle. « Si tu sais masser, ce sera l’occasion de détendre tout ça. » bon, elle avait pas tord, j’avais un poids énorme sur les épaules et je me sentais de plus en plus tendu à mesure que les jours passaient. Mais d’ici quelques jours, le gala des 10 ans de l’association serait passé et tout ira mieux. « PUTAIN LE GALA ! » que je lâche. « J’peux pas m’en aller ! » c’est dans une semaine, dans une semaine et y avait encore pas mal de chose à faire, c’est l’enfer ce truc, j’suis à la bourre et personne pourra faire le taf à ma place. « Bon… » je sais que Birdie me fera pas descendre, on fera pas demi tour, j’vais devoir faire avec. Je stress, je vais devoir passer quelques coups de fils professionnels, tant pis si ca la soule mais j’ai pas le choix. « Ok, j’me détends… » parce que j’sens déjà son regard accusateur se poser sur moi et j’sens qu’elle pourrait me prendre pour une folle. J’pense à sa robe et comme elle l’a pris, c’est bon, ca ira, j’vais me mettre dans la peau de Birdie Cadburry le temps de quelques jours et j’serai détendu. « Tu penses bien que je l’ai. J’ai pris mon kit de couture de voyage, on pourra rabibocher et régler les trucs si jamais ça coince. » Je sais pas coudre, a part refaire quelques points ici et là, remettre un bouton qui est tombée sur une chemise, mais ca s’arrête là. « tu m’apprendras. » j’dois définitivement être un cas perdu pour elle. « Considère notre virée comme un stage pratique pour moi. » que je lance amusée. « Isaac… C’était lequel ? Faudrait que je regarde, j’apparais à l’écran, normalement. Et faut pas croire que les trucs qui ont l’air dégueu ne sont pas goûteux. » je secoue la tête. « Nan, c’est pas encore diffusé. Il m’a rien dis de particulier, il a pas l’droit de donner les détails, mais j’lui ai tiré quelques vers du nez. » résultats pas folichon ceci dit, il tien vraiment sa parole envers la production. « Comment ça on devrait t’y voir ? » ce serait même pas étonnant qu’elle ai participé en vrai, ca lui collerait bien mais, j’étais pas au courant de ça. « Okay mais c’est pas le resto qui va nous faire tenir sur plusieurs jours. » plusieurs resto ? Que des resto ? Matin, midi et soir ? tout est possible, tant qu’elle me demande pas de manger des larves ou des criquets. Je dégaine mon téléphone, prête à appeler au moins Isaac et Greg, histoire qu’ils s’inquiètent pas de pas m’avoir au téléphone ces prochains jours. « Tu veux pas savoir comment ils réagiraient s’ils avaient pas de tes news pendant plusieurs jours ? » c’est pas faux, j’hésite à reposer mon téléphone et le couper maintenant. « Si ça peut éviter qu’ils nous envoient les flics, les services secrets et l’armée à notre recherche, préviens–les. » et ca aussi, c’est pas faux. Greg est dans la police, il serait peut être capable de faire un signalement dans la soirée. Moi qui avait l’habitude de lui envoyer des sms assez régulièrement, il trouverait ca trop bizarre. « Bon, un message et j’m’inquièterai de savoir comment mon entourage réagirait si j’donnais plus de nouvelle quand mon mec sera plus dans la police. » il avait surement de vieux reflex. Le van démarre et nous voilà partis vers… je sais pas quelle contrée. Un chemin inconnu… « T’inquiètes, je pense que je t’ai assez cerné pour savoir avec qui je pars. C’est un risque que je prends. Alors, premier arrêt, épicerie ou restaurant ? Ou les deux ? T’as une idée où ? Réfléchis bien car après, on se tiiiiire d’iciiiii ! » « Epicerie ! » que je lance sans trop réfléchir, comme si j’étais sous la pression. « On s’prend à boire aussi, non ? Pour me faire oublier toute la pression que j’ai sur les épaules. » elle a bon dos la pression tout d’un coup. « On pique nique et demain j’t’emmène au resto, deal ? » |
| | | | (#)Dim 16 Aoû - 10:42 | |
| « Si tu sais masser, ce sera l’occasion de détendre tout ça. » « Le massage sportif, ça te tente ? » Birdie n’est pas du genre à faire dans la dentelle malgré son apparence fluette qui ne paie pas de mine comme ça. La douceur n’est qu’apparence, il ne faut pas la croire, ne pas se fier à son visage adorable et son sourire éclatant. Et cela fonctionne aussi pour les massages. Elle les fait à la dure, elle n’a aucune délicatesse et Noa mettrait sûrement son dos en péril si jamais elle l’autorise à s’approcher d’elle de cette façon. « Sinon, y a d’autres techniques pour se détendre où je suis bien plus douée. » Et là, c’est un sous-entendu grossier qui s’invite avant qu’elle ne rigole de sa propre bêtise – pas tant une bêtise que cela puisqu’elle sait qu’elle est bien plus douée pour ce genre de massages de toute façon.
« PUTAIN LE GALA ! » « ARRÊTE DE CRIER ! » Elle a le volant, bordel, vu la chance que Birdie a avec, Noa veut abréger le virée – et sa vie en même temps – ou quoi ?« J’peux pas m’en aller ! » « N’y songes même pas. » « Bon… » Bon quoi ? Birdie lui fait un regard de biais qui veut absolument tout dire sans qu’elle n’ait à ouvrir la bouche. « Ok, j’me détends… » « T’as plutôt intérêt. » Même pas besoin de parler. Juste les yeux et cela suffit. Elle est persuadée que Noa n’a même pas besoin de son intervention pour qu’elle se rende compte qu’il n’y a rien à faire, à part si elle veut se jeter hors du van qui roule déjà bien au–dessus de la limite autorisée.
Birdie a un sourire de coin quand elle parle de stage pratique ; la beauté de deux univers qui entrent en collision, dieu seul sait comment. Il n’y a pas à dire que parfois, la vie est surprenante et que Birdie est passablement satisfaite que Noa fut si rapide à convaincre de kidnapper. Elle n’a même pas eu besoin d’amener de rouleau d’adhésif brun ni même de menacer de chanter à tue–tête des chansons absurdes tout en jouant avec les chaises à roulette de ses locaux. « Nan, c’est pas encore diffusé. Il m’a rien dis de particulier, il a pas l’droit de donner les détails, mais j’lui ai tiré quelques vers du nez. » La blonde tapote sur son volant tout en souriant encore plus. « Comment ça on devrait t’y voir ? » « Y a eu deux gars qui sont venus pioncer chez moi en prétendant jouer pour la télé. Autant y en avait un, je l’aurai bien laissé dormir sur le paillasson mais l’autre, il était beau trop cute pour ça. Et ils m’ont fait signer des papiers pour les droits d’image ou je sais pas quoi. Du coup, l’Australie entière va savoir à quoi ressemble l’appartement de la Miss Météo. Pas sûr que ça plaise à mon coloc. » Mais Carter n’était pas là, tant pis pour lui. « Peut–être que j’avais pas le droit de te le dire, d’ailleurs. » Elle jette un regard en biais. « Si jamais j’ai la prod qui vient avec des fourches, je saurai la source et je viendrai te hanter, ma belle. » Vraiment, sans rire.
« Bon, un message et j’m’inquièterai de savoir comment mon entourage réagirait si j’donnais plus de nouvelle quand mon mec sera plus dans la police. » Pardon ? « Quoi ? Comment ça, ton mec est dans la police ? T’as un mec en ce moment ? Oh non, Noa, moi qui pensais te séduire ces jours prochains, tu peux pas m’annoncer comme ça et pas me dire informée, sérieux ! » Birdie tape du pied, la voiture subit une petite secousse (oopsie) alors que son ton est dramatique – elle a vraiment loupé sa vocation dans le théâtre. Elle redevient sérieuse d’un seul coup. « Mais t’as vraiment un mec ? Un flic ? » Plein de gens dans cette ville et elle sort avec un flic. Gneu.
« Epicerie ! On s’prend à boire aussi, non ? Pour me faire oublier toute la pression que j’ai sur les épaules. » Tout va être bon pour lui faire baisser sa tension. « On pique nique et demain j’t’emmène au resto, deal ? » « On va te mettre bien, t’inquiètes pas. J’ai ce qu’il faut. » Qu'on ne trouve pas dans le commerce. L’œil malicieux et la parole pleine de promesses, Birdie dirige son engin vers l’épicerie la plus proche. « Faut faire des provisions pour au moins deux ou trois jours. Je sais pas si on va croiser beaucoup de commerces après. » Parce qu’elle ignore tout simplement où elles vont atterrir.
Win : tout se passe bien, l’épicerie est ouverte, elles font leurs achats tranquillement (Birdie insiste pour dévaliser les langues de chats et les tortillas) So close : l’épicerie est fermée (beaucoup) plus tôt que prévu, il faut faire un large détour pour trouver une grande surface avec un monde monstre même à cette heure–ci (Birdie râle, traine des pieds, véritable gamine de cinq ans) Fail : elles font leurs courses dans l’épicerie où un braquage arrive avec une arme à feu, panique à bord
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Dim 16 Aoû - 10:42 | |
| Le membre ' Birdie Cadburry' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Jeu 20 Aoû - 5:28 | |
| Pas besoin de dessin, j’avais bien compris le sous-entendu de Birdie quand elle disait connaitre une technique pour se détendre autre que les massages. Ca me faisait sourire et j’aurai sans doute pu répondre à mon tour, lui demandant plus de détail, mais mes pensées allaient toutes vers Greg et franchement, j’avais aucune envie de gâcher notre relation en faisant la con avec une nana. Birdie était canon, elle était sans doute hyper douée et agile avec sa langue, mais ce serait pour une prochaine fois. J’allais me laisser aller, pour tout ce qu’elle voulait, mais ma seule limite : personne ne me touche et je ne touche personne. Aucune tentation ne pourra m’atteindre, franchement, je pense être réellement mordue de Greg pour n’avoir envie de rien d’autre que de lui. « Y a eu deux gars qui sont venus pioncer chez moi en prétendant jouer pour la télé. Autant y en avait un, je l’aurai bien laissé dormir sur le paillasson mais l’autre, il était beau trop cute pour ça. Et ils m’ont fait signer des papiers pour les droits d’image ou je sais pas quoi. Du coup, l’Australie entière va savoir à quoi ressemble l’appartement de la Miss Météo. Pas sûr que ça plaise à mon coloc. » « Le rêve de toute une nation. » ca m’fait bien rire. « Peut–être que j’avais pas le droit de te le dire, d’ailleurs. » Son regard me fait sourire davantage, comme si j’étais suspect à présent, promis, je dirai rien non plus. « Si jamais j’ai la prod qui vient avec des fourches, je saurai la source et je viendrai te hanter, ma belle. » «Hahaha ! T’en fais pas, je détiens bien plus de secret qu’un seul bout de femme ne peut en contenir ! » et c’est peut être pour ça que j’arrivais rarement à tourner ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler ! « Promis, j’suis une tombe, déjà qu’Isaac m’a fait quelques confidences, j’fais en sorte de rien dire. » et puis, j’avais personne à qui balancer tout ça, j’crois que ça intéressait pas grand monde en fait. « Il a quoi ton coloc, si non ? Pourquoi, ca l’ferait chier de voir son appart passer à la télé, on l’voit ? » Il a pas l’air très fun ce mec en tout cas, du peu que j’en ai déjà entendu. « Faudrait que j’le rencontre un jour, le fameux… coloc ! » j’sais même pas comment il s’appelle. « A force d’entendre parler d’lui ! » Je sors mon téléphone pour prévenir Greg de pas s’inquiéter, il me répond d’ailleurs assez rapidement. « Quoi ? Comment ça, ton mec est dans la police ? T’as un mec en ce moment ? Oh non, Noa, moi qui pensais te séduire ces jours prochains, tu peux pas m’annoncer comme ça et pas me dire informée, sérieux ! » Ah, c’était donc pour ça, la proposition plus tôt. La réaction de Birdie me fait vraiment rire, mais franchement, j’espère qu’elle tentera rien du tout durant ces quelques jours. La voiture subit une petite secousse et je m’accroche à la fois à la boite à gant devant moi et aussi à la portière à ma droite. « Mais t’as vraiment un mec ? Un flic ? » « Un flic ouais… » ca étonnait moi la première en vrai ! Mais j’avais réellement craqué pour lui. « Ca fait pas longtemps ! On s’est rencontré à un speed dating en plus. Puis c’était assez catastrophique, il m’a mis des plans, il a couché avec une nana… » est ce que j’étais en train de dire ça tranquillement ? Nan, ca m’faisait toujours un peu mal, j’avoue. « Mais bon, on a mis les choses au claire… » parce que visiblement, ca l’était pas. « et depuis, tout s’passe très bien. » plus que bien et j’me demande si y a pas une embrouille quelques part. J’devrais vérifier s’il continue pas de se taper des nanas dans mon dos… nan, franchement, j’le pense plus capable de ça. « J’suis bien avec et j’ai pas envie de gâcher ça. » et j’espère que le message était passé, mais j’avais quand même foi en Birdie et je pense qu’elle tenterait rien, puisque les choses étaient claires. J’échange encore quelques sms avec Greg, sourire accrochés à mes lèvres et fini par couper mon téléphone pour ne pas être happée par la technologie ces prochains jours.
Le plan pour la suite, c’est donc épicerie, pique nique, resto demain. « On va te mettre bien, t’inquiètes pas. J’ai ce qu’il faut. Faut faire des provisions pour au moins deux ou trois jours. Je sais pas si on va croiser beaucoup de commerces après. » J’acquiesce naïvement, c’était elle la chef, la guide, j’ferai ce qu’elle me dit de faire. Birdie gare son vane devant une épicerie, sans se soucier si les voitures allaient pouvoir circuler autour, et se fou bien de savoir si une poussette allait pouvoir passer sur le trottoir sur lequel elle mordait à moitié. Mais bon, j’allais faire comme elle, me moquer de tout l’espace de ces quelques jours. « Bière, Rhum… j’adore le rhum… » et bien sûre, fallait de la nourriture, Birdie a l’air de buguer devant les bonbons et comme une gamine, dès que j’saisie le paquet de langue de chat, son regard s’illumine. « C’est pas bon ces trucs… » mais j’crois qu’elle aime vraiment ça alors j’le balance dans le caddie. On fait l’tour de l’épicerie. « J’pense qu’on a tout c’qu’il faut. » passage en caisse, retour au vanne. C'était parti pour de bon non? |
| | | | (#)Dim 23 Aoû - 16:50 | |
| « Le rêve de toute une nation. » Ils ne le savent pas mais ils le demandent au fin fond d’eux–mêmes. Ils seront sûrement ébahis et impressionnés… De voir que leur miss météo ne vit pas dans un loft, encore moins dans une villa, qu’elle est en colocation et en plus dans un immeuble de plusieurs étages. En espérant que la production ne dévoile pas le nom du quartier, la rue, le numéro et toutes ces conneries. Sinon, ça risquerait d’être un poil problématique. « Hahaha ! T’en fais pas, je détiens bien plus de secret qu’un seul bout de femme ne peut en contenir ! » Birdie arque un sourcil. « Oh ça, j’ai pas de mal à le croire. » Puisqu’elle est similaire. Avec ses secrets, ses boulets, sa pesée sur les épaules et tout ce qui va avec. Mais son air malicieuse ne laisse pas transparaitre tout ça, elle préfère ne rien dire de ce côté–là. « Promis, j’suis une tombe, déjà qu’Isaac m’a fait quelques confidences, j’fais en sorte de rien dire. » Birdie secoue la tête. « Okay, cool. Va falloir que je rencontre cet Isaac, un jour. » C’est que sa curiosité n’a pas de limite.
« Il a quoi ton coloc, si non ? Pourquoi, ca l’ferait chier de voir son appart passer à la télé, on l’voit ? » Birdie secoue la tête tout en pianotant des doigts sur le volant. « Nan mais on risque de voir sa chambre et ses calbutes et crois–moi, ça va ruiner tous ses prochains plans cul. Et puis il a pas besoin de raison pour me faire chier, c’est un passe–temps commun qu’on a. » Elle passe la deuxième alors que le feu s’allume, klaxonne pour le forme parce que celle de devant n’avance presque pas – on est en ville, certes, mais un peu d’action, bordel ! « Faudrait que j’le rencontre un jour, le fameux… coloc ! A force d’entendre parler d’lui ! » Cadburry éclate de rire. « On se prévoit un double date ; moi avec Carter et toi avec Isaac, deal ? » Voilà qui lui semble être un bon plan, tout d’un coup. Même si Carter risque de les faire fuir rien qu’avec sa gueule de con.
« Un flic ouais… » Noa n’est pas très rassurée, visiblement. Manque de confiance en sa conduite ou en elle–même ? La deuxième option chagrinerait Cadburry bien plus qu’elle ne le montrerait. « Ca fait pas longtemps ! On s’est rencontré à un speed dating en plus. Puis c’était assez catastrophique, il m’a mis des plans, il a couché avec une nana… » Birdie écoute attentivement en secouant la tête, les yeux qui naviguent entre la route et le visage de son amie. « Ah, t’as fait du speed dating toi aussi ? Visiblement, ça réussit quand même à certains, ces conneries. » En tout cas, pas à elle. Avoir revu une figure de son passé qu’elle pensait morte et enterrée, Birdie se dit qu’elle aurait mieux fait de s’abstenir au lieu de faire une énième expérience sociale qui s’est révélée désastreuse pour elle–même. « Mais bon, on a mis les choses au claire… et depuis, tout s’passe très bien. » La blonde se mord la lèvre. « Et ben, ça avait l’air d’être chaotique comme début. La communicatioooooon, y a qu’ça de vrai ! » Pas vrai Birdie ? « J’suis bien avec et j’ai pas envie de gâcher ça. » Birdie pose sa main sur le cœur tout en s’exclamant « aaaaaaaw mais c’est que t’as l’air vraiment mordu, dis donc, c’est absolument a d o r a b l e. » Elle aurait presque les petits papillons dans le ventre à ce rythme. « C’est pas trop compliqué qu’il soit flic ? » Parce qu’elle n’oublie pas l’élément principal de cette annonce ; son amie sort avec un flic, un gradé même peut–être, un costaud sûrement pour qu’elle soit aussi entichée.
Noa a demandé – crié, époumoné comme si sa vie en dépendait – épicerie alors Birdie s’arrête à la première épicerie qu’elle croise. En travers, pas franchement dans les règles de l’art mais qui va se plaindre ? Sûrement les piétons qui doivent passer autour et aussi les voitures parce qu’elle prend deux places à elle toute seule. « Bière, Rhum… j’adore le rhum… » « Alcoolo. J’suis sûre que ton flic de copain apprécie. Tu me passeras son numéro, à l'occaz? On sait jamais. » demande-t-elle avec un sourire amusé. Oh oui, elle risque d’en avoir des réflexions vaseuses comme ça, Noa. « C’est pas bon ces trucs… » Birdie la regarde d’un air qui sous–entend clairement de ne pas se foutre de sa tronche alors qu’elles ont dans leur panier plus de provisions d’éthanol que de nourriture. Et pour une fois, ce n’est pas entièrement de la faute de la Cadburn. « J’pense qu’on a tout c’qu’il faut. » « Bonbons, chips, alcool, oh ! des tomates cerises. T’es à cheval sur les cinq fruits et légumes par jour ou pas ? » Parce que là, il est clair que c’est mal partie pour l’alimentation équilibrée. Paiement effectué, achats rangés (jetés) à l’arrière du van, et « c’est partiiiii ! » dans un joyeux vrombissement. « T’as une préférence pour la plage, les terres, le désert, la forêt ? » Après tout, même si elle va se perdre, elle a quand même un peu des points de repère. Ce n’est pas sa première virée sur un coup de tête, juste une des rares fois avec quelqu’un.
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| | | | (#)Lun 31 Aoû - 13:49 | |
| « Okay, cool. Va falloir que je rencontre cet Isaac, un jour. » Si je pouvais jouer les entremetteuse, aucun problème pour moi. Il me suffisait de proposer à Birdie de passer me voir lorsqu’Isaac était présent aussi à la maison et le tour était joué. J’avoue que ces derniers temps, avoir une rayon de soleil comme Birdie, ne pourrait pas faire de mal à Isaac et si seulement elle pouvait lui changer les idées et apporter un peu de douceur dans sa vie… j’avais l’impression de ne plus être capable de remplir totalement ce rôle et d’avoir épuisé toutes mes ressources. Je m’en voulais de ne plus être capable de trouver les mots et de m’être emportée la dernière fois que j’avais vu Isaac. J’en avais injustement voulu à Love d’avoir voulu se donner la mort et de mettre toute sa misère sur les épaules d’Isaac. Je m’en voulais de ne pas être capable de voir sa detresse, de lui reprocher de faire du mal à Isaac, comme si c’était intentionnel, alors que je savais bien qu’elle était mal et qu’elle n’avait pas voulu agir en mal à son tour. Mais forcée de constater qu’Isaac était à son tour de nouveau en détresse alors qu’à son retour de ROA, il était dans une dynamique positive comme ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu. Ça ne pouvait que me mettre en colère et m’attrister aussi de le savoir à nouveau plus bas que terre, pour une chose qui lui échappe totalement. « On s’arrangera. » que je lance, sourire en coin, regard en biais. « Nan mais on risque de voir sa chambre et ses calbutes et crois–moi, ça va ruiner tous ses prochains plans cul. Et puis il a pas besoin de raison pour me faire chier, c’est un passe–temps commun qu’on a. » c’est sure que les caleçons avec les traces de freins dans l’fond, ça donnait pas envie d’apprendre à connaitre quelqu’un. Et j’espérais pour lui que la production n’était pas allé jusqu’à filmer le fond de ses sous-vêtements. « On se prévoit un double date ; moi avec Carter et toi avec Isaac, deal ? » je tique sur le prénom de Carter, un instant, pensant au Rollins mais j’imagine que des Carter, doit y en avoir une paire à Brisbane, alors je relève pas plus que ça. « Va pour le double date ! » que je lance, amusée, bien que mes intentions n’étaient pas d’aller explorer les bas fond de sa chambre pour vérifier la théorie des calbutes que Birdie avait annoncée. Parce que justement, j’avais suffisamment de calbute à gérer en ce qui concerne Greg. Le flic qui a réussi à me charmer et plus encore. « Ah, t’as fait du speed dating toi aussi ? Visiblement, ça réussit quand même à certains, ces conneries. » « moi aussi ? Nan, c’est l’premier et j’y suis allée sans grande conviction. Comme quoi… j’en dois une à un ami qui est adepte de ces pratiques et j’me suis toujours moquée de lui. » désolée Nicolas mais sache que je t’aime vraiment et que je m’en veux de m’être moquée pendant toutes ces années alors qu’à présent je peux moi-même dire que j’ai rencontré mon mec à un speed dating… l’ironie du sort. Je sentais l’ironie dans la réaction de Birdie, tant dans ses actes que ses paroles et clairement, je l’autorisait à se moquer de mon côté mielleux quand je rencontrais quelqu’un et cette façon dont j’étais si naïve et si bête de donner une confiance aveugle sans me poser trop de question. Enfin, si, les questions, je me les posais, mais je les gardais pour moi. J’espérais sincèrement que Greg ne soit pas du genre à aller voir ailleurs et que ce dérapage lors du tournage de ROA avec Sienna ne soit qu’une exception. Et après tout, on était pas réellement ensemble à ce moment-là. Maintenant, si c’était officiel et clairement, je lui pardonnerai aucun dérapage. « C’est pas trop compliqué qu’il soit flic ? » hm, compliqué, ça l’a été. « Ca m’a bloqué au départ. Mais, j’m’y fais. » à ses horaires décalées, à ses humeurs compliquées, à son envie d’utiliser en permanence des menottes… hm, faudrait que je songe réellement à lui expliquer mon parcours et ma relation compliquée avec la police et pourquoi j’en suis venue à pas trop être fan d’utiliser des menottes pour jouer alors qu’on m’en a mis des vraies aux poignets et c’était pas pour un jeu de rôle. « J’me passerai des 5 fruits et légumes par jours pour ces quelques jours ! Et si on met du jus de fruit avec le rhum, ca compte ! » j’hausse les épaules, faussement surprise de cette découverte. « T’as des plans foireux à faire sauter ? Tu veux une couverture ? » je rebondis alors qu’elle voulait le contact de Greg, ça m’a fait sourire. Installées dans le vanne, avec une belle cargaison à l’arrière, j’ai l’impression qu’on avait ce qu’il fallait pour passer un bon moment ces quelques jours à venir. « T’as une préférence pour la plage, les terres, le désert, la forêt ? » « Des falaises, la plages, le sable chaud et l’océan à perte de vue ! j’suis sûre que tu connais des criques où personne viendra nous emmerder ! J’suis pas fan du désert, c’est trop hostile pour moi. Les forêts ça doit être trop rempli de plein de bête partout, j’suis pas prête là !"
Birdie avait sans doute une idée en tête puisqu'elle ne réfléchit pas une seconde pour mettre un petit coup d'accélérateur, prenant la route vers une destination qui m'était inconnue mais qui m'excitait déjà. Je crois que son arrivée aujourd'hui tombait à pic et que je ne pouvais que lui en être reconnaissante...
C'est partie pour l'aventure ! |
| | | | | | | | noa&birdie ☾ craziness is like heaven |
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