| paint on my jeans, music on my mind (bailinny) |
| | (#)Mer 29 Juil 2020, 17:16 | |
| Les taxis sont une mélodie en eux-mêmes. Ils se répondent et se relancent, ils passent des heures parfois à tenter de trouver lequel d'entre eux sonnent le plus fort, chante le plus juste. C'est un peu pour ça que j'ai insisté pour installer mon atelier en rebord de la grande baie vitrée qui donne sur Central Park. De là, j'ai non seulement la vue sur le skyline impressionnant de jour comme de nuit, mais j'arrive aussi à chasser du regard les voitures jaunes soleil qui passent leur vie à sillonner d'un sens comme de l'autre les rues avoisinantes.
La dernière pièce sur laquelle je travaille est immense. Elle mélange le marbre et le plâtre, elle assemble le bois au métal. L'argent brille dans l'angle, l'immaculé du granit le reprend dès qu'on arque la nuque pour l'observer en un autre sens. C'est l'une des sculptures sur lesquelles j'ai donné le plus de temps, le plus de moi. Elle est toute en subtilité, toute en douceur lorsqu'on l'observe de proche, quand de loin elle est massive, imposante. C'est autour d'elle que je tourne à nouveau, cheveux remontés en une queue-de-cheval qui n'en a que le nom, mains tatouées de peinture d'une toile qui sèche appuyée sur l'un des murs de briques porteurs. J'ai oublié l'heure mais je n'ai pas oublié la touche finale, quand d'un pas d'un seul j'ajoute la dernière finalité, l'élément de fer forgé soudé pendant une nuit blanche entière qui se loge exactement là où il doit être, tout au centre de la pièce. Elle est belle et elle est complexe, elle est complète aussi, sous mon coup d'oeil accompli, ravi.
« Oh non. » j'ai oublié l'heure, donc. L'heure avancée, l'heure dépassée, l'heure tardive, lune levée. « Non, non, nonnn. » l'heure qui s'étire et l'heure qui me fait paniquer, quand j'attrape mon sac au vol, quitte l'atelier à la course, dévale les escaliers, snobbe les taxis et le métro pour courir un bloc, dix autres. « Je suis pas en retard. » il m'attend (depuis probablement trop de temps pour me pardonner un jour) devant l'entrée du club. Un bâtiment tout en finesse qui se démarque par sa classe à l'anglaise dans une rue où les restaurants et autres buildings ont pris des airs d'américaine à la traditionnelle. Lui il est fier, lui, il a tous les droits de se moquer aussi. « Presque. » le premier groupe est déjà monté sur scène, on entend les trompettes résonner au-delà la ruelle en dédale derrière nous. Les basses s'y ajoutent, le piano aussi, le jazz dans toute sa splendeur. Le club que Bailey a acheté et rénové de ses mains pendant des semaines qui est ouvert depuis une poignée d'heures à la famille, aux amis, à tout le monde, mais surtout à nous deux. Mes doigts trouvent les siens, ses lèvres que je chasse des miennes. « Je t'aime. Je suis là maintenant, je bouge plus. »
@bailey fitzgerald |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
(flashback) greta #12 (fb)
(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Jeu 30 Juil 2020, 22:16 | |
| Les cuivres se mélangent aux cordes. Les vinyles entourent le bar, entre les bouteilles de scotch, de whiskys et de bourbon sans âge. Le noir, le doré, le rouge qui s’allie, se séparent et s’entremêlent au-dessus du parquet ciré. Savant mélange de couleurs qui vibre au rythme de la musique. Ella Fitzgerald et Louis Armstrong en fond sonore qui dégage toute leur puissance au son des trompettes. L’atmosphère des années perdues, d’un âge de la musique que tant regrette. Bras croisé sur le torse, assis sur le comptoir, j’observe tout ce qui m’entoure. Des mois de travail acharnés. Une lutte sans fin auprès des investisseurs qui ne croyaient pas au projet, qui me souhaite encore probablement l’échec. Il s’admire dans le piano qui brille sur scène, mon dur labeur. Tout ici n’attends que d’accueillir des amoureux de la musique, des nostalgiques du temps perdu. Un sourire empli de fierté se tatoue sur mes lèvres alors que mon regard se pose sur la trompette que James était en train d’accrocher, juste au-dessus de cette table. Elle a appartenu à Armstrong lui-même et Ginny a couru les enchères pendant des mois pour me l’obtenir. Elle est parfaite, c’était la pièce qui manquait.
L’heure tourne, les serveurs s’agitent, les musiciens répètent un dernier morceau. Les cocktails sont prêts, les sièges, la piste de danse. Le ton est donné, ce soir, tout le monde doit s’amuser. On fête la fin de mois de galère, de travaux interminables et de peur de l’échec. C’est un grand soir. Rien ne viendra gâcher cela.
L’heure tourne et ma femme n’est pas là. Regard rivé sur la montre, je tourne en rond sur le trottoir. L’excuse d’accueillir les clients quand en réalité ce n’est qu’elle que j’attends. Mon lucky charm. Je suis à peine surpris, lorsque je l’entends souffler dans mon dos, l’excuse au bout des lèvres. « Je suis pas en retard. » Je lève les yeux au ciel, taquinerie déjà prête. « Presque. » « Je commençais tout juste à m’impatienter. » Tant j’ai l’habitude de ses retards. Tant la voir avec de la peinture au bout des cheveux ne me surprend guère. Elle magnifique malgré tout. « Je t'aime. Je suis là maintenant, je bouge plus. » Un dernier baisé, ma main qui se glisse dans la sienne, pour déjà l’entraîner à l’intérieur. « Il faut que tu voies tout ça. » Ma voix d’enfant heureux, comme au matin de Noël.
L’atmosphère est tout comme je l’avais imaginé, on se croirait plongé dans une autre période, sur un autre espace tant. « Je l’ai accroché là où tu m’avais dit. » Près de cette table qu’elle avait choisie comme notre. « Personne ne m’a cru quand j’ai dit qu’elle était vraie. » Ce cadeau qu’elle s’est tant épuisé à me faire. « Il faudrait une de tes œuvres pour la sublimer. » que j’acquiesce sans lui laisser le temps de respirer. « Oh, tu dois goûter au cocktail. On doit encore trouver des noms pour certains. » Le jeu qui fera notre soirée. |
| | | | (#)Ven 31 Juil 2020, 02:05 | |
| « Je commençais tout juste à m’impatienter. » « Mais maintenant elle est finie, complète, absolument prête! »
Que je justifie, que je trépigne. il a fait les frais de tant de nuits d'insomnie à quitter notre lit pour finir à l'atelier jusqu'au lever du soleil. Le nombre de fois où il m'a apporté le café alors que je m'étais enfermée à travailler sur ma pièce pendant des tranches de plus de dix heures, nocturnes, se comptent par dizaines. Il a tout vu, il a tout vécu, et je serais prête à parier qu'il sera aussi soulagé que moi d'entendre qu'enfin, la sculpture sur laquelle je crée jour et nuit depuis des mois est enfin à mon goût, est enfin parfaite des ses bien particulières imperfections. « Il faut que tu voies tout ça. » ses doigts s'enserrent aux miens ou alors c'est l'inverse, je n'ai pas fait attention à le remarquer. « Je suis tellement fière de toi. » l'important reste le murmure amoureux que je glisse à son oreille, un nouveau baiser perdu au creux de sa nuque au passage. Il n'y a pas assez d'étoiles dans le ciel pour compétition avec celles qui brillent dans mes yeux.
« Je l’ai accroché là où tu m’avais dit. » et elle est là, elle est si belle. « Personne ne m’a cru quand j’ai dit qu’elle était vraie. » j'éclate de rire, les dizaines d'adresses de brocantes enregistrées dans mon téléphone portable prouvant à quel point j'ai fait des pieds et des mains pour lui dénicher cette relique d'un autre temps, d'un autre monde. « Il faudrait une de tes œuvres pour la sublimer. » un regard par-dessus mon épaule alors qu'il erre au comptoir, que je me suis approchée de la trompette si fièrement installée. « Laisse-moi voir ce que je peux bien faire... » ma voix est aussi espiègle que l'est mon coup d'oeil ; bien sûr que j'ai déjà une petite idée. « Oh, tu dois goûter au cocktail. On doit encore trouver des noms pour certains. » il est si heureux, il est si beau lui qui sourit de tout son coeur, lui qui ce soir réalise l'un de ses plus chers et précieux rêves.
Je laisse les décorations pour sprinter jusqu'à lui, affichant l'air le plus sérieux que j'ai en banque lorsque je tire l'un des tabourets nichés sous le bar fait de bois vernis, de velours, de dorures. « Monsieur. » sa place prête, je cesse de jouer les hôtes pour me hisser sur ses cuisses, partageant bien plus qu'une simple assise quand on partage désormais la vie l'un de l'autre depuis presque dix ans. Jamais je n'aurais pu croire que prendre une année sabbatique pour visiter l'Europe sans but précis m'aurait postée face à lui. J'étais simplement partie un matin de Brisbane, la tête pleins d'idées et d'envie - et il avait fallu que je tombe sur un Bailey lui-même en quête de sa propre vie. Rest is history.
« Oh Bailey! » l'impulsion vient, vite et fort, quand lorsqu'on nous sert la première salves des cocktails se dressant sur le menu, je fais volteface vers lui, mes paumes s'appuyant avec douceur sur son torse. « On y est. Pour vrai. » ce n'est que maintenant, que je le réalise vraiment. On est exactement là où on devait être. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| « Mais maintenant elle est finie, complète, absolument prête! » « Complétement, complétement ? »
Son œuvre la plus importante depuis notre installation dans la ville cosmopolite. Bribes de souvenirs ramenés des quatre coins du monde. Savant mélange des textures, des couleurs. Un brin de Mexico, des allures de style à la Japonaise, le calme de l’Asie occidentale, les remous du pacifique. Des années de voyages, de découverte, d’émerveillement, réuni là dans cette pièce qu’elle a tant choyée, tant travailler et penser. Sa plus belle réussite, je ne serais en douter, même si mon regard ne c’est pas poser sur le chef d’œuvre depuis des jours déjà. Elle m’avait interdit l’accès, seule autorisation de lui laisser une tasse de café à l’embrasure de la porte avant de partir pour le chantier. « Je suis fier de toi. » Les mots qui viennent glisser le long de sa nuque alors que mes lèvres embrassent sa peau. Il était tant que l’on se pose, que l’on mette en branle ces rêves dont on avait tant parlé sur les routes. Le monde s’offre encore à nouveau, dans un prisme si différent, si responsable. Cela en serait presque grisant.
« Laisse-moi voir ce que je peux bien faire... » La pièce maîtresse qui trône fièrement sur le mur face à nous. Déjà, je l’imagine entouré de couleur, de tâche de peinture. Un peu d’elle et de moi sur un pan de mur. La trompette n’a pas d’âge tout comme le gramophone carré, savamment entre poser sur une table chinée. Une caisse se casse sous l’appareil de musique, empli de vinyls de jazz des années 60, collection la plus chère à mes yeux. Les amoureux du son en auront pour leur argent ici. Le gramophone côtoie une radio analogique, prête à faire défiler les bandes de veilles cassettes audio usées par le temps, qui déforme les sons, mais apporte un grain unique en son genre. Il ne manque plus que le jukebox pour jouer des morceaux jusqu’au bout de la nuit. « Viens. »
Et déjà, je l’entraîne dans la salle, on se faufile entre les booth en formica pour arriver au bar en bois massif. Les serveurs portent un costume trois pièces, taillés comme à la grande époque de l’après-guerre. Certains se sont essayé au style avec un béret sur la tête. Non loin de nous, une femme élégante a joué le jeu du retour dans le temps, broche camée accrocher à sa robe en taffetas, porte cigarette noire entre les doigts. Je lui lance un sourire alors que ma femme attire mon attention. « Monsieur. » « Merci chère madame. » que je réplique sur la meilleure imitation de feu mon paternel.
« Oh Bailey! On y est. Pour vrai. » Mon rire résonne dans cette bulle qui est nôtre. Mes lèvres viennent chercher les siennes. « On a réussi. » Il aura fallu des kilomètres, des changements de pays, des brassages de culture, pour finir par admettre que plus rien ne nous empêchait de vivre nos rêves. Et nous voilà. Onze ans plus tard. Dans mon club de Jazz, avec ses œuvres à la maison. Les musiciens entament un autre morceau. Can’t We Be Friends. « Tu te souviens ? » que j’interroge en plongeant mon regard dans le sien. « Joseph, notre hôte à la Nouvelle Orléans. Il avait tenté de te séduire sur cette chanson avec sa voix de crooner. » Et le souvenir apporte un sourire qui fait plisser mes yeux, laissant apparaître mes premières rides. « C’est lui qui nous avait dit de ne jamais abandonner nos rêves. » C’était il y a six ans, lors de notre première arrivée aux Etats-Unis. On avait quitté le pays pour finir par y revenir, tomber sous le charme de New-York pour toujours.
Un serveur vient déposer un verre à cocktail devant ma femme. « Celui-là est pour vous Madame. » Une petite courbette et déjà il part vaquer à ses occupations. Tel un adolescent le rouge me monte aux joues. « On cherchait des noms pour des cocktails, celui m’a fait penser à toi. » |
| | | | (#)Mar 04 Aoû 2020, 20:39 | |
| La musique est douce, belle, si parfaite. Elle l'est presqu'autant quand elle s'accompagne des dizaines de milliers de souvenirs que Bailey et moi avons accumulés au fil des années. « Tu te souviens ? » de tout, d'absolument tout. Ma tête se niche au creux de son cou, mes lèvres qui en embrassent la peau distraitement alors qu'il s'élance dans un récit qu'il n'aurait même pas eu besoin de qualifier que je saurais parfaitement m'en rappeler. « Joseph, notre hôte à la Nouvelle Orléans. Il avait tenté de te séduire sur cette chanson avec sa voix de crooner. » « Il avait aucune chance. » j'éclate de rire noyant un sourire et un autre à travers mes baisers volés. « C’est lui qui nous avait dit de ne jamais abandonner nos rêves. » « C'était pas lui qui avait parlé du truc aussi, à propos de dormir avec des oignons dans nos chaussettes si le rhume ne partait pas? » que je rigole et que je nargue, avant de laisser mes paumes remonter contre ses épaules, mon front s'appuyer sur le sien. Les dernières notes de la chanson enveloppent le reste, les souvenirs avec. C'est depuis qu'il est dans ma vie que le passé ne me manque pas parce que notre avenir est toujours meilleur.
« Celui-là est pour vous Madame. » « On cherchait des noms pour des cocktails, celui m’a fait penser à toi. » « Attends, attends laisse-moi deviner pourquoi... »
D'amoureuse transie je passe à détective affûtée, mon regard quittant ses prunelles pour examiner le cocktail qu'on pose sous mon nez. « Parce qu'il est plein de couleurs? » le mélange aux teintes d'arc-en-ciel arrive en tête de liste des ressemblances, mes propres mains encore barbouillées de mon art de la journée. « Parce qu'il est hyper sucré? » une gorgée une seule et je découvre des notes de fruits, d'été, de soleil à travers. New York est bien moins estivale que mon Australie de naissance, n'en reste que même si on est bien loin de la plage ici, on se sent définitivement à la maison pour des milliers de raisons. « Ouuuuu, parce qu'il est le plus cher sur la carte parce que je vaux tout l'or du monde? » là je nargue, là je pouffe aussi, faussement vantarde, faussement égocentrique.
Mon air amusé à moi en occasionne un autre, bien à lui. « Là, juste là, ce sourire-là. » de l'index, je caresse ses lèvres, viens nicher le bout de mon doigt à leurs commissures, file la seconde suivante agacer ses fossettes. « C'est à cause de ça que je suis toujours avec toi. » à cause de ça et grâce à ça, mais surtout de tout le reste. Absolument tout. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
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| L’instant semble comme suspendu dans le temps. La musique qui s’infiltre, danse autour de nous. Ses baisers qui viennent chatouiller ma nuque et balancer une slave de frissons sur mon épiderme. Mes bras s’enroulent autour de ses hanches, désirant la garder toujours plus près. Tel un vieillard, je conte, ses moments d’avant. Du temps où l’on ne restait pas plus de quelques jours dans la même ville. Nous étions si innocents, prêt à découvrir le monde de mille et unes façons. « Il avait aucune chance. » Mon rire rejoint le sien, vient mourir contre ses lèvres tant elle ne cesse de m’en abreuver. J’en oublie ceux qui nous entourent, mes employés, les clients. Tout ne tourne qu’autour de ses yeux noisette, de son air malicieux et de ses lèvres. Surtout de ses lèvres qui ne cessent de se balader à tous les points sensibles me faisant m’agiter sur mon siège. « C'était pas lui qui avait parlé du truc aussi, à propos de dormir avec des oignons dans nos chaussettes si le rhume ne partait pas? » « Uniquement une moitié d’oignon et sous le pied gauche. » que je me remémore en levant les yeux au ciel.
La soirée se poursuit, la musique change, l’entrain se fait un peu plus enivrant. Voilà qu’on lui présente le cocktail qui a hérité de son prénom à la carte. Son nez qui se fronce alors que déjà, elle observe le verre sous toutes les coutures. Je m’amuse à l’observer chercher le moindre indécis, à déceler le moindre détail. « Parce qu'il est plein de couleurs? » Comme le bout de ses doigts. Qu’importe à quel point elle se lavera les mains, la peinture ne partira jamais, les tâches toujours remplacées par de nouvelles. Je ne sais plus garder un tee-shirt blanc depuis des années désormais tant elle finit toujours par y laisser sa trace colorée. « Parce qu'il est hyper sucré? » Comme son Australie natale. Comme son sourire et son rire. « Ouuuuu, parce qu'il est le plus cher sur la carte parce que je vaux tout l'or du monde? » Incapable de garder mon sérieux plus longtemps, j’éclate de rire en sa compagnie. « Peut-être que la couleur à jouer un peu. » que j’explique avant de relever les yeux vers elle. Mon front contre le sien. « Ou le souvenir de cette semaine passée à Cuba. » Au tout début, il y a si longtemps déjà. La fois où je lui ai dit l’aimer à l’arrière de cette Chevrolet à la couleur flamboyante. Elle avait un goût sucré sa peau ce soir-là, quand j’étais venu y murmurer ces trois petits mots qui ont tout changer.
« Là, juste là, ce sourire-là. » Et ses doigts qui cavalent contre mes lèvres, alors que mon sourire ne cesse de grandir. « C'est à cause de ça que je suis toujours avec toi. » « Moi qui pensais que c’était pour mon argent. » que je plaisante encore plus. « Me voilà rassuré. » Et mes lèvres viennent chercher les siennes. L’argent, je l’ai abandonné pour la suivre à l’autre bout du monde. Sans me poser de questions. Elle était belle cette brunette qui me promettait milles aventures. Cela ne devait durer qu’un temps, jamais je ne suis rentré chez moi, à Londres. « Merci. » que je murmure le long de sa mâchoire alors que mes lèvres parsèment sa peau de tendre baiser. « De m’avoir embarqué dans tes rêves. » Un baiser contre un autre. « D’avoir cru en moi. » Sans elle, cet endroit n’existerait pas.
« J’ai choisi une destination. » que je souffle finalement dans le creux de son oreille. J’avais promis. Le club ouvert, on repartirait à nos premiers amours, le temps d’une escapade. Je me recule bien rapidement, sourire aux lèvres, renfile mon costume de maître de cérémonie, le temps d’un tour dans l’établissement. Lui laisser le temps de la laisser mariner, un peu. Le temps de jouer avec ses nerfs, surtout.
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| | | | (#)Ven 14 Aoû 2020, 19:12 | |
| « Moi qui pensais que c’était pour mon argent. » « Oui d'ailleurs à ce propos j'ai décidé que le diamant sur ma bague était vraiment pas assez gros. » « Me voilà rassuré. » « Ne prends pas si facilement tes aises, Fitzgerald. » « Merci. » « Pour quoi, encore? » « De m’avoir embarqué dans tes rêves. D’avoir cru en moi. » « J'avais pas vraiment le choix, t'as tout abandonné pour moi j'étais censée faire quoi? »
Il a toujours été le plus sensible, le plus sentimental d'entre nous deux. Il a toujours été celui qui a besoin de se poser pour réfléchir, pour laisser entrer avec nostalgie chaque moment, les bons encore plus que tout le reste. Mes mots se moquent et mon ton avec, pourtant il n'y a absolument rien ni dans ma voix ni dans mon regard qui lui dit autre que ce que je viens doucement murmurer à son oreille, la seconde suivante. « Si jamais tu te demandes, je recommencerais en faisant exactement la même chose demain matin. » son argent ne m'importe absolument pas, tout comme celui de mes parents que j'ai complètement oublié en oubliant de rentrer là où ils m'attendaient une fois l'année sabbatique terminée. Tout ce qu'on a aujourd'hui, tout ce qu'on a bâti, on l'a fait avec nos propres connaissances, notre propre persévérance et nos propres moyens. C'est ça, ma plus grande fierté.
Ses bras se resserrent autour de ma taille, mon nez a finalement décidé qu'il ne se chargerait plus de dénoter les arômes du cocktail mais d'enregistrer pour une énième fois le parfum au creux de sa nuque. « J’ai choisi une destination. » « Ne me dis pas tout de suite. Profite de ta soirée d'abord. On n'a pas besoin de penser à partir. » à ses secrets s'ajoutent les miens dans un sourire. Il file finalement Bailey, il s'envole faire ce qu'il fait de mieux. Partager sa passion et son amour pour la musique à qui que ce soit passant la porte de son club. Il est heureux et il est complet ; et à ses côtés, je le suis moi aussi.
*** « Ginny! » la voix d'Ella résonne dans tout l'appartement quand bien même elle, son mari et le mien sont postés sur la terrasse aménagée sur le toit. C'est que la chute d'escaliers menant de là jusqu'à la cuisine donne sur une immense baie vitrée ouverte, de laquelle elle entendra mes rires monter jusqu'à elle.
Je suis partie à peine cinq minutes et déjà c'est la panique, le sourire sur mes lèvres prouvant à quel point cette panique-là n'est que candide, n'est qu'amusante. Ils sont arrivés sans prévenir tous les deux, un couple rencontré à l'autre bout du monde qui nous avait suivi pendant quelques semaines de leur périple et du nôtre. Nos chemins se sont séparés pour mieux se retrouver. Quand ils sont maintenant de passage à New York, ils savent qu'ils peuvent débarquer ici sans être annoncés. La réciproque s'applique à Bailey et moi dès lors qu'un voyage chez eux, au Canada, est acté. « Amène le vin et ton argentique. Le ciel est incroyable! » la bouteille de rouge que j'attrape d'une main et l'appareil-photo déjà passé autour de ma nuque plus tard, mes pas grimpent à nouveau les escaliers de métal pour venir les rejoindre tous.
Elle avait raison ; le ciel est incroyable. Les teintes de rose, d'orangé et de jaune se marient à celles bien plus profondes des bleus et des pourpres de la nuit. Me calant contre la silhouette de Bailey installé au sol à travers le milliers de coussins, je me replace entre ses jambes en appuyant mon dos contre son torse avant d'ignorer complètement le reste du monde. Leurs coupes sont pleines, leurs coeurs aussi ; mon attention à moi est rivée sur les clichés que j'arrive à attraper à chaque nouveau déclic. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Lun 21 Sep 2020, 23:43 | |
| « Vraiment, vous devriez venir nous rejoindre en Argentine le mois prochain. » qu’il me propose sourire aux lèvres. Matthew et Ella sont arrivés par surprise, un petit arrêt en ville avant leur prochaine destination. On a souvent parcouru le monde en sens inverse tous les quatre, mais il arrivait que l’on se retrouve. Depuis que l’on a stoppé la vie itinérante, il est plus courant que ce soit eux qui nous rejoignent. « Ça te manque pas la vie dans un van ? » Je ris un peu haussant les épaules. « Parfois. » Je ne vais pas le cacher, dans un appartement, aussi beau soit-il, le sentiment de liberté est bien différent. « Mais j’aime ce que l’on est en train de construire ici. » Le club. Les œuvres que Ginny ne cesse de créer dans cette vague d’inspiration qui la transcende. C’est une vie autrement.
Les femmes nous rejoignent, on s’enterre dans le million de coussins que Ginny a tant insisté pour installer sur la terrasse. Blottie contre moi, elle joue déjà avec son appareil photo, nous oubliant complètement pour des heures. Mes lèvres viennent se poser sur sa tempe avant que mon attention se reporte sur la discussion. Les minutes s’enchaînent, bientôt le soleil a terminé son spectacle de couleur, il ne reste qu’une faible traînée orange au loin, vers l’Empire State Building. Assez pour quelques clichés supplémentaires, qu’elle s’empressera de développer en pleine nuit. Je finirais probablement par en choisir un pour l’afficher dans mon bureau.
« En fait, on est venu pour vous annoncer quelque chose. » Mon attention qui se reporte sur nos amis au moment même où Ginny lâche son appareil photo. « Dans six mois, on sera trois. » Si ma femme hurle de bonheur à la seconde, il me faudra un temps de plus pour réaliser ce qu’Ella vient de nous annoncer dans son sourire solaire. « Wow, félicitation. » que je m’exclame, me levant à mon tour pour féliciter le couple. « Et Ginny, on aimerait beaucoup que tu sois la marraine. » Oh ça elle ne si attendait pas ma brunette.
*** La soirée s’est poursuivie autour d’un bon repas, entrecouper d’un million de discussions de voyage et d’avenir. On a refait le monde une bonne dizaine de fois avant de conduire nos invités à la chambre d’amis. Et nous voilà dans notre chambre, vue imprenable sur la ville à nos pieds. Allongé sur le lit, j’observe Ginny qui est en train de se changer. Les pensées qui s’embrouillent et s’emmêlent, ce petit truc qui me chatouille la langue depuis des heures désormais. « Tu as déjà pensé à un bébé ? » que je lui demande alors timidement. Un petit nous qui jamais n’avions jamais évoquées auparavant. |
| | | | (#)Dim 27 Sep 2020, 22:32 | |
| « En fait, on est venu pour vous annoncer quelque chose. » ils partent à l'autre bout du monde, encore. Ou ils se sont acheté un loft près d'ici. Ils ont décidé de tout lâcher pour reprendre une nouvelle carrière ; ou bien, est-ce qu'ils ont décidé de nous forcer sans que jamais on ne se plaigne à les suivre dans un de leurs nouveaux périples? « Dans six mois, on sera trois. » « Wow, félicitation. » Bailey me sauve directement en les célébrant d'office, leur offrant le sourire le plus rassurant qu'il a en banque au passage. Ma main serre la sienne une seconde de plus que le reste - je ne le réalise même pas. Mon souffle lui s'est coupé direct. « Et Ginny, on aimerait beaucoup que tu sois la marraine. » hen, que, quoi?
Le vin a délié les langues et j'ai fini par accepter, des étoiles dans les yeux. Celles qui coloraient le ciel ont suffit à adoucir la nuit, chassant la surprise qui sur le coup m'est apparue comme une claque du revers on ne peut plus inattendue. Mais ils sont heureux, nos amis. Ils rayonnent et ça juste là, ça me suffit amplement. Le reste viendra dans neuf mois, et on aura tout le temps du monde pour s'y faire.
*** Un trait de crème sur mes mains, celles qui ont la vie dure avec le travail du marbre. C'est lorsque je ramène mes cheveux en une queue-de-cheval qui n'en a que le nom tant les mèches en tombent que la voix de Bailey résonne dans la chambre. « Tu as déjà pensé à un bébé ? » mes gestes ralentissent sans s'arrêter, le cardigan de laine que je passe autour de mes épaules prend juste un petit peu plus de temps avant d'être en place. « C'est arrivé, oui, je crois. » non, jamais. Parce que ce n'est pas la vie que j'ai choisie, et parce que je suis bien ainsi.
« Toi? » mais on est deux, dans ce mariage, et dans cette histoire. Deux qui ont décidé de construire un quotidien qui nous convient, de toutes pièces et tous seuls. Ou alors, a-t-il dû faire des compromis et autres concessions parce que je ne lui ai pas proposé de fonder une famille composée d'un petit être humain supplémentaire à charge? « On a pas le rythme pour ça, Bai. » lentement, en douceur, ma silhouette se faufile sous les draps pour venir s'ancrer à la sienne. Mes mots sont durs mais mes baisers sont doux, perdus contre sa nuque. « Un chat par contre... » la blague fera mouche, ou non, je l'ignore. Il faut dire que je suis encore un brin déstabilisée par la question qu'il a pourtant tous les droits de poser. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| Elle était de taille la surprise et elle a amener tout un tas de réflexion qui jamais auparavant ne m'avait frôler l'esprit. Notre vie est remplie d'imprévu, de moment d'impulsion décidé à deux dans le plus grand des chaos. Jamais nous n'avons eu le temps ni la place de se poser ce genre de question, d'amener cette discussion d'un avenir plus concret que les autres. Je me demande alors si ce n'était pas une erreur, de ne jamais avoir évoqué ce qui semble être pour le reste de la société l'ultime étape après un mariage. Alors, j'ose. De manière timide, sans vraiment savoir y mettre les formes. Ce sera jeté comme ça, au bord du lit, dans la confusion générale de l'annonce du soir. « C'est arrivé, oui, je crois. » Tout dans ses mots, son hésitation et le ton qu'elle emploie me fait comprendre qu'en réalité non. Probablement, qu'elle aussi se demande si ce n'est pas quelque chose dont on aurait dû parler bien avant. Serions-nous entrain de nous imposer un diktat quand la réponse semble déjà toute trouver ?
« Toi? » « Avant ce soir ? Jamais... »
L'honnêteté qui primera toujours dans notre couple. Pourquoi s'imposer quelque chose qui semble en rien coller avec nos envies. Peut-être qu'il était temps qu'on l'évoque simplement, sans pression, comme n'importe quelle autre conversation. « On a pas le rythme pour ça, Bai. » Elle essaye par tous les moyens d'apaiser les choses alors que son corps se colle au mien et que ses lèvres viennent réchauffer ma peau. L'idée semblait séduisante dans la bouche de nos amis, mais en rien, je n'ai cette envie de devenir père. S'infliger l'épreuve de ne pas commettre les mêmes erreurs que nos géniteurs ? Non merci... « On en avait jamais parlé avant, je me demandais simplement. » Une réponse positive de sa part aurait clairement changé la donne. Il faut croire que l'on sait être sur la même longueur d'onde tous les deux. « Un chat par contre... » Je pouffe légèrement alors que mon bras se glisse autour de ses épaules. « Il irait furter dans ton atelier et se retrouverait à changer de couleur toutes les semaines. » que je taquine venant chercher ses lèvres dans un simple baiser. « J'aime notre vie comme elle est. » Et pour rien au monde, je ne changerai.
*** « Garde ce bandeau sur tes yeux ! »
Elle gigote d'impatience à mes côtés tandis que ses doigts ne cessent de venir taquiner le tissu qui entrave sa vue. Il reste encore un peu de chemin à faire. Le taxi vient de nous laisser sur le trottoir, le chauffeur riant encore aux éclats d'avoir transporté une femme aux yeux bandés qui ne cessait de poser des questions. « Prends ma main. » Et c'est tant bien que mal que je la guide du trottoir à l'entrée d'un bâtiment. Grimper les marches s'avère d'un exercice dangereux tant son équilibre est précaire. On éclate de rire, on fait des pauses. Il nous faudra une éternité pour atteindre le deuxième étage. Encore plus lorsque je me laisse distraire et que ma femme fonce droit dans un mur.
Mais on est là et je soupire longuement avant de venir me coller à son dos. « Prête ? » La pièce n'est pas grande, mais suffisamment lumineuse, les murs sont vides, a part quelques chevalets nus ci et là. Puis cette affiche faites de mes dix doigts dont on dirait un dessin d'enfant laissant lire "Exposition - Ginny McGrath-Fitzgerald." « TADAAAA... » Je me retiens de rire alors que sous ses yeux s'étale le premier endroit où elle pourrait exposer pour elle et elle seulement. |
| | | | (#)Jeu 10 Déc 2020, 17:53 | |
| « Toi? » « Avant ce soir ? Jamais... »
D’un geste naturel, elle attrape le flacon de sérum posé sur la table de chevet, y trempant avec tout le doigté dont elle est capable l’index puis le majeur avant de s’assurer d’ajouter la crème partout sur la peau de ses paumes meurtries par l’art et par toutes les blessures que lui occasionnent de travailler le marbre depuis des années. Il n’y a pas pensé donc, elle n’y voit alors pas la moindre raison d’aborder le sujet plus longtemps, ni même de ne pas ajouter à la conversation l’adoption d’un chat à la place. Il y a une décennie et des poussières, ils étaient autant prompts l’un que l’autre à quitter l’ordre des choses et les quinze miliers de demandes de leurs parents comportant mariage et enfant(s). La voilà qui aujourd’hui ne confirme qu’une énième fois qu’ils ont bel et bien fait le bon choix.
« On en avait jamais parlé avant, je me demandais simplement. » elle ne peut pas le blâmer de vouloir savoir. Son coup d’œil par contre, tente de cerner les prunelles de Bailey au mieux de ses capacités. Elle le connaît par cœur son mari. Et c’est bien pour ça qu’elle est rassurée, lorsque jamais par une fois ses iris ne trahissent son discours. Il n’a jamais voulu avoir d’enfants et la choisir elle ne le forçait pas à choisir une autre vie pour lui. Mieux. « Il irait furter dans ton atelier et se retrouverait à changer de couleur toutes les semaines. » elle éclate de rire Ginny, ramenant les couvertures sur eux et se calant comme une inifité de fois déjà contre la silhouete du Fitzgerald. Ses doigts à elle ont retrouvé les siens à lui, elle joue avec son alliance en se promettant que juste là, c’est tout ce dont elle a besoin. Chat peinturluré ou pas. « J'aime notre vie comme elle est. » « Moi aussi. » et ça, ça n’a jamais changé.
*** « Garde ce bandeau sur tes yeux ! » elle rage, Virginia la grande dame. Elle rage deux secondes ouais, et pouffe de rire la suivante, se débatant sur le siège arrière du taxi en tentant tantôt de le menacer, tantôt d’essayer de négocier sa liberté. Connaissant New York comme le fond de sa poche, elle essaie de mémoriser les tournants que prend la voiture, d’analyser les endroits où ils s’arrêtent à un feu rouge et où Bailey en profite pour la faire taire en lui dérobant un baiser. Peine perdue, elle ignore complètement où ils peuvent bien être lorsqu’enfin, le véhicule s’immobilise. « Prends ma main. » « C’est à tes risques et périls, ça. » la voilà qui rigole de plus belle, son éternelle maladresse que le blond rattrape une nouvelle fois alors qu’elle manque de se fouler la cheville en sortant de la voiture.
Deux étages, des escaliers qui donnent l’impression d’être un chemin de croix et une ecchymose sur le bout du nez et la voilà enfin tout en haut, face à la porte devant laquelle il la poste fier comme un coq. Elle ne le voit pas encore mais elle sent son excitiation, elle entend son sourire qui rayonne dans toute la pièce. « Prête ? » toujours. Ses doigts se resserrent dans ceux de l’anglais, elle inspire, le laissant dégager sa vue. D’ors et déjà, les néons de la pièce lui donnent mal à la tête. Elle aura besoin d’une bonne poignée de secondes avant de s’habituer à la lumière ambiante. Devant elle, les risibles lettres formant son nom lui suggèrent la suite du plan, plan qui la fait faire volte-face vers Bailey, muette mais le regard qui parle tant, tellement pour elle. « TADAAAA... » il pouffe et elle l’embrasse, lui coupant le souffle en autant de merci non articulés dont elle est capable. Ça, c’est sont rêve. Ça, c’est ce pourquoi elle a bossé d’arrache-pied, a été si dédiée à son art pendant des années. Sa propre exposition, son nom à elle et à elle seule. La galerie semble inanimée mais elle la voit déjà être colorée de corail, de bleu, de jaune soleil et d’amour, de passion aussi.
Le tour du propriétaire aurait dû prendre quinze minutes, la voilà qui l’étire pendant plus d’une heure alors qu’elle ne tarit pas la moindre idée. Les toiles qu’elle accrochera ici, les photos par là. Les statues qui trôneront au centre, les sculptures qu’elle adaptera aux angles. Quand ils finissent par enfin revenir dans la pièce centrale, elle ne remarque que trop tard la nappe de pique-nique par terre, les couverts et la bouteille de champagne que Bailey avait sûrement planifiés bien plus tôt avant que sa femme ne s’emporte comme une gamine à la veille de Noël. « Est-ce que ça veut dire que tu me laisseras enfin te prendre pour modèle? » elle demande, ose et tâte, le sourire aux lèvres et la lueur de malice aux yeux. De tout ce qu’ils ont bien pu partager ensemble pendant des années, Bailey n’a jamais cédé à la moindre supplication de la brunette pour jouer les mannequins devant l’objectif ou le canevas. Entre une bouchée et une autre de leur dîner qui désormais est plus que froid, elle fabule encore, imagine le tout en Technicolor. « J’ai envie d’inviter les gens de l’Académie. J’ai envie que lorsque l’exposition sera en cours, que tous ceux qui ont fait partie de ma vie même un tout petit peu soient présents. » tous ceux qui l’ont marquée, tous ceux qui l’ont formée aussi. Sa soeur, ses frères et ses parents sont évidemment en tête de liste. |
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| Elle rage tellement que dans deux minutes elle pourrait taper des pieds comme une enfant. Je me mords la lèvre pour ne pas rire, elle ne ragera que bien plus. « C’est à tes risques et périls, ça. » Je lève les yeux au ciel, glissant mes mains autour de ses hanches, mes lèvres venant effleurer son oreille. « Si tu râles encore, tu ne verras jamais la surprise. » Ce serait la pire des choses, qu’elle ne voit pas tout ce que je prépare en secret depuis ce qui me semble être une éternité et cent ans de plus. Je n’ai jamais réellement su tenir ma langue, c’est clairement de la torture que je me suis infligé tout seul. Alors je me presse à lui faire monter les escaliers, manque de la lâcher, la rattrape par le bas de son tee-shirt pour lui éviter un vol plané sur les marches en bois. On ricane comme des enfants, jusqu’à ce que je la pousse devant l’affiche que j’ai créée maladroitement. Le suspense s’arrête ici. Le bandeau tombe de mes mains à la seconde où elle se jette dans mes bras et que ses lèvres trouvent les miennes avec passion. « Tout ça. » Je pointe du doigt l’immense pièce qui nous entoure. « Ce n’est rien que pour toi. » que je murmure doucement alors que déjà, elle m’entraîne pour visiter chaque mètre carré.
Tout est passé au peigne fin, la moindre brique, le moindre craquement dans le vieux sol en bois, chaque angle qu’elle pourra exploiter. Les chevalets qu’elle bouge d’un bout à l’autre de la pièce pour avoir une vision. La liste de ses œuvres qu’elle archive à voix haute de manière exhaustive pour être sûr que tout pourra entrer comme les nouvelles œuvres qui lui viennent probablement en tête à la seconde où elle énonce une couleur. C’est avec l’émerveillement des premiers jours que j’observe ma femme tournoyer dans tous les sens, vivre sa passion jusqu’au bout. C’est cela qui nous faut, pas un enfant, mais se donner le pouvoir de vivre ce qui nous remue les tripes jusqu’au bout. « Est-ce que ça veut dire que tu me laisseras enfin te prendre pour modèle ? » « Haha bien essayé. » La réponse est catégorique, aussi forte que ma tête qui vrille d’un côté puis de l’autre pour lui dire non. Des années qu’elle tente, des années que je refuse de poser pour son art. « Un jour, tu trouveras peut-être le truc pour me faire céder. » que je la taquine alors que l’on s’installe sur la couverture posé là, pour célébrer la surprise encore un peu. Délicatement, je fais sauter le bouchon de liège, versant du champagne dans deux coupes subtiliser au bar. « A ton œuvre. » L’entièreté du chemin accompli jusqu’ici et les étapes qu’elle franchira par la suite.
« J’ai envie d’inviter les gens de l’Académie. J’ai envie que lorsque l’exposition sera en cours, que tous ceux qui ont fait partie de ma vie même un tout petit peu soient présents. » Je prétends n’avoir rien entendu, tente de ne pas tout balancer en quelques secondes. J’essaye si fort que je manque de m’étouffer avec un bout de carotte et de hummus. J’avale de travers et tousse à en perdre un poumon tandis qu’elle m’observe comme si elle savait. « Hmmm… » Et c’est là, sous son regard, que je comprends pourquoi tout le monde dit que je ne sais pas tenir un secret. « J’ai peut-être déjà invité quelques personnes. Rien d’énorme, juste… Bref quelques personnes. » Non, je ne dirais rien de plus, elle m’aura pas aussi facilement. « Tu disais que tu veux exposer tes sculptures aussi ? » Elle y verra que du feu, non ?! Un peu de champagne en plus, ça noiera le poisson. |
| | | | (#)Mar 29 Déc 2020, 02:54 | |
| « Haha bien essayé. » et Bailey ne jouera pas au mannequin, il ne fera pas de lui une poupée de porcelaine en temps et en heures qu’elle s’amusera à immortaliser autrement qu’avec ses baisers, la brune. Alors elle hausse de l’épaule, déçue mais pas trop. Il est dans ses carnets de croquis et il inonde les films de son appareil-photo déjà, l’homme de sa vie. Elle n’a jamais attendu d’avoir sa permission ni la moindre autorisation de sa part pour en faire le centre de ses créations. La voilà à nouveau ravie, la fourbe de bac à sable. « Un jour, tu trouveras peut-être le truc pour me faire céder. » le champagne sur sa langue a un goût de miel, sucré, crémeux caramel. « A ton œuvre. » « C’est moi qui achèterai le champagne quand tu finiras par accepter de jouer les David. » qu’elle pouffe contre ses lèvres, chuchotant alors que la pièce vide renvoie chaque parole en échos.
La voilà qui fabule, Ginny, entre une bouchée et une autre. Après avoir mis tant d’années à voir le rêve de Bailey prendre forme, elle est désormais au centre de leurs priorités à tous les deux. Ce sera son tour, son moment, son heure de gloire. Il la lui offre et elle, elle poursuit les remerciements en nouant ses doigts aux siens, en embrassant sa nuque à la volée. « Hmmm… » les baisers ralentissent au fur et à mesure que Bailey y va de ses confessions du moment. « J’ai peut-être déjà invité quelques personnes. Rien d’énorme, juste… Bref quelques personnes. » bien loin d’être fâchée, Ginny l'espiègle se contente d’hausser le sourcil, de laisser aller un rire et un autre. « Tu disais que tu veux exposer tes sculptures aussi ? » oh qu’il tente de la distraire, oh qu’il tente de limiter les questions. Elle lui pince le nez et mordille sa mâchoire et elle ricane encore, l’enfant dans un corps d’adulte. « Bailey Fitzgerald tu tentes de me saouler en plus de me mentir? » l'australienne d'adoption ne lui en veut pas le moindrement, elle qui se félicite, mutine, d’avoir été en mesure de le percer si facilement. C’est ce qui arrive dirons-nous, quand vous connaissez quelqu’un par coeur à ce point. « Qui vient? » autant en profiter pour gratter les miettes de liste d’invités, autant aller jusqu’au bout.
« Tu travailles, demain? » ils ont terminé leurs plats, elle s’est allongée au sol le temps de caler sa tête sur les cuisses de Bailey. Ses prunelles noisettes sont fixées au plafond, c’est presque comme si elle imaginait déjà comment couvrir chaque parcelle des murs d’ici de ses canevas, de ses sculptures aussi. « On pourrait dormir ici. C’est à nous, non? » qu’elle demande, qu’elle négocie presque. Il l’a réservé et elle en profite, avec lui, toujours. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7493 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Dim 10 Jan 2021, 23:01 | |
| « C’est moi qui achèterai le champagne quand tu finiras par accepter de jouer les David. » « Tu m’en dois déjà quelques caisses, je crois. »
Qu’importe que je ronchonne, que je me cache quand elle insiste. Elle trouve toujours le moyen de voler un cliché, de croquer mes traits dans un coin de ses carnets ou sur la marge de mes partitions. Mon profil est gravé de partout dans les œuvres qu’elle ne garde que pour elle, dans celle qu’elle expose de plus en plus dans l’appartement. Elle me doit quelques bouteilles de champagne déjà et je me mords les lèvres en souriant à l’idée qu’un jour, je finirais par céder. On en est plus très loin pour être honnête. Il lui faudrait quelques regards appuyés, la promesse de ne jamais exposer et peut-être, peut-être que je finirais par dire oui. « On deal ? » Quelques heures de pose contre je ne sais quoi encore. Laisser planer l’idée même qu’elle pourrait me croquer dans la position qu’elle souhaite, alors qu’elle aura déjà joué avec la luminosité et probablement ma nudité.
« Bailey Fitzgerald tu tentes de me saouler en plus de me mentir? » Je lui offre un air éhonté alors que son verre se rempli encore un peu. « Je n’oserai jamais. » Je retiens un rire alors que déjà du coin de l’œil, elle insiste pour en savoir plus. Je ne suis que piètre menteur lorsqu’il s’agit d’elle. Incapable de tenir ma langue, bien trop amoureux pour lui cacher quoique ce soit surtout. Elle le sait, elle en joue. Son sourire en coin me fait déjà vaciller. « Qui vient? » Le monde entier. C’est ce que je souhaiterais pour elle, que son art touche le plus grand nombre. On se contentera de nos connaissances pour débuter. « Ton frère et ta sœur. » Eux qu’elle avait laissés derrière lorsque l’on a décidé de voyager. Eux qu’elle voit bien trop peu. « Tes parents et les miens. » Eux qui sont devenus amis par la force des choses, eux qui ont toujours accepter nos dernières folies. « Certains que l’on a connu pendant nos voyages. » Jules et Wyatt que l’on avait rencontré en France puis en Argentine. Charlize qui nous avait fait découvrir les beautés perdues de l’Inde. Et quelques-uns encore. « Je dirais pas c’est censé être une surprise. » que je rajoute pour la forme, tirant la langue comme un enfant avant de cacher mon sourire derrière mon verre.
Mes doigts glissent entre ses mèches brunes, alors que son regard ne cesse de se perdre d’un mur à l’autre. Elle rêve en couleur, en trois dimensions. « Tu travailles, demain? » « Je peux m’arranger. » L’avantage d’être désormais propriétaire de mon propre club. « On pourrait dormir ici. C’est à nous, non? » Une nouvelle fois je souris, me penchant vers l’avant pour attraper ses lèvres. « Pour quelques mois, oui. » Je n’ai pu avoir l’endroit que pour un temps limité. J’ai rallongé la durée autant que je pouvais, désormais, c’est à elle de faire ses preuves. « C’est un coup d’essai. » Voir si cela lui plaît, voir s’il ne faudrait pas viser plus haut et plus grand pour la fois prochaine. On devrait pouvoir se trouver un bout de canapé défraîchis pour passer la nuit. « On reste. »
Le soleil a entamé sa course vers l’horizon et soudain, je réalise que dans sa visite méticuleuse, elle avait raté un endroit capital. Celui qui m’avait décidé pour cette galerie là et pas une autre. « Viens. » Je l’aide à se relever et l’entraîne dans le minuscule couloir qui mène jusqu’à la pièce. Vers l’immense fenêtre qui donne sur un escalier de secours à la robustesse douteuse. « La meilleure vue de New-York. » Elle vrombit sous nos pieds la ville qui ne dort jamais, alors que le soleil est en train de perdre son plus beau canevas de rouge et d’orange sur les gratte-ciels. « Tout est possible. » Là a cet instant précis et dans cette vie que l’on s’est choisi. Et si mes lèvres traînent un peu trop dans le creux de sa nuque, cherchant le frisson ultime, personne ne pourra nous interrompre sur notre perchoir. |
| | | | (#)Jeu 14 Jan 2021, 02:27 | |
| « Ton frère et ta sœur. » « Tes parents et les miens. » « Certains que l’on a connu pendant nos voyages. » « Je dirais pas c’est censé être une surprise. » « T’es nul et je t’aime. »
Ça semble si simple et ça l’est fort probablement. Quand elle redresse les yeux vers ceux de son mari, rien d’autre ne compte pour la Ginny qu’elle est aujourd’hui. Peu importe les gens qui ont bien pu passer sur son chemin, peu importe les rencontres d’hier et de demain. Pour l’heure, lorsque le champagne trouve ses lèvres et que son sourire ne fait que grandir un peu plus, elle est exactement à sa place et il lui tarde de le faire voir au monde entier.
Et c’est à eux, ici, non? « Pour quelques mois, oui. » c’est tout ce dont elle a besoin. « C’est un coup d’essai. » la voilà qui s’imagine l’endroit comme un défi, un de plus. Elle voit des toiles à gauche et des photographies à droite. Elle voit la pièce centrale noyée de ses œuvres peu importe leur format et en rêve déjà éveillée. « On reste. » qu’il cède, à la seconde où les prunelles de la brunette trouvent avec un naturel déconcertant depuis des années celles du blond. « J’étais prête à négocier encore plus fort que pour que tu poses, là. » la voilà qui nargue. Sa voix résonne en écho, la salle est à eux pour quelques mois mais surtout pour ce soir.
Dehors, on entend les voitures vrombir. La nuit qui commence à peine à se montrer le bout du nez. « Viens. » quand ils jouent aux gamins à faire la course contre la montre même si le temps est de leur côté, c’est sur le plus beau des points d'horizon sur la ville que leur attention se dédie. « La meilleure vue de New-York. » dans un soupir qui se mélange au plus doux des courants d’air, Ginny ferme contre toutes attentes les yeux. C’est qu’elle veut s’inspirer de chacune des sensations d’ici, les sons et les parfums d’abord, la vue viendra ensuite. « Tout est possible. » son amour et sa chaleur la chatouillent au creux de sa nuque, elle resserre ses doigts entre ceux de l’homme qu’elle aime simplement pour le sentir un peu plus près d’elle encore.
« J’ai toujours préféré New York à n’importe où ailleurs. » et ils en ont vu des ailleurs. Ils s’en sont créés, des mondes bâtis de toutes pièces et rien qu’à eux aux quatre coins de la planète. « Toi? » lorsqu’elle ouvre de nouveau les yeux, c’est le coucher du soleil qui a pris toute la place. Les tons de rouge et de doré, de jaune et d’orangé colorent les mèches flottant au gré du vent de Bailey. « Ne dis pas que tu penses pareil, t’aurais presque l’air d’un copieur. » il ne pourra rien dire de plus, lorsqu’elle se charge de sceller le moindre mot d’un baiser de plus. Ses lèvres à elles qui les connaissent par coeur, les siennes à lui. |
| | | | | | | | paint on my jeans, music on my mind (bailinny) |
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