Envie de rien, besoin d'un câlin !

Parfois dans la vie il y a des choses qui se produisent pour des raisons inconnues, parce que c’était le destin ou alors une tout autre force surnaturel sans que l’on comprenne quoi que ce soit à tout cela. Il suffit de tellement peu dans la vie pour être heureux, être en couple peut apporter tout un tas de chose, de bien comme de mal, avoir des enfants et surement l’une des choses les plus beaux du monde pourtant ce n’est pas facile tous les jours d’être un parent. Alors c’était pour cela que je me disais qu’il fallait que j’apporte du bonheur au gens, c’était également pour ça que je faisais des hugs aux autres, car un câlin était bien plus que des mots dans le fond, ça pouvait apporter tellement de bien si la personne le recevant en avait vraiment besoin. J’ai toujours été le genre de nana à foncer vers les autres, leurs venir en aide si je le pouvais et même si je ne le pouvais pas car j’étais comme ça.

Et même si depuis la mort de mon père, je l’étais encore plus car on ne sait jamais de quoi sera fait demain non ? Alors il fallait bien que je laisse une trace sur cette terre, ne pas sombrer dans les ténèbres et rester moi-même, mon père n’aurait jamais voulu me voir pas bien et surtout ne plus être la Chevy qu’il aimait tant. J’étais la gentille petite légiste au poste, je ne cherchais aucunement à attirer l’attention ou autre, j’étais juste moi-même en fait et de ce fait, sans le vouloir, j’étais un peu celle que tout le monde connaissait au poste. En même temps il m’arrivait souvent de débarquer au boulot avec des boites de donuts, d’écouter les autres, de leur sourire, j’aimais être là pour les autres tout simplement. Aujourd’hui, comme d’habitude, je me rendais en direction d’un café pour boire mon breuvage caféiné et bien chaud. D’ailleurs dans ce petit coffee shop il y avait un type depuis quelques jours que j’avais remarqué du fait qu’il avait l’air toujours un peu triste. Avait-il des soucis, avait-il perdu quelqu’un ? Devrais-je y aller et faire ma Chevy Sanchez remplit d’émotion voulant jouer la curieuse ? Oui je n’avais qu’un envie de le faire.

Puis peut-être qu’il n’était pas là aujourd’hui, je n’étais plus loin du café quand soudainement, je venais de le voir sortir du lieu tout en s’allumant une cigarette. Je fonçais donc vers la commerçante, pour mon café latté habituel, depuis le temps qu’on se connaissait, c’était toujours un bel accueil lorsque j’arrivais dans le coffee shop. Sortant donc du café pour regarder l’homme qui m’avait l’air encore triste aujourd’hui. M’avançant vers lui tout en buvant mon breuvage chaud pour n’être maintenant qu’à quelques mètres de lui. Une fois devant lui me mettant dans son champ de vision en arborant un joli sourire comme je savais si bien le faire pour venir lui dire quelques mots. « Holà ! Ce n’est pas la première fois que je vous vois ici, l’air morose... ». Dis-je en le fixant et surtout en espérant ne pas l’importuner ou le déranger, je savais bien que cela ne me regardait pas, mais c’était plus fort que moi. « Du coup, je me suis dit que peut-être, on pouvait discuter tranquillement ? Même si j’avoue que j’ai surtout l’air d’être une nana étrange à ce moment précis de la discussion… ». Dis-je en riant légèrement, en même temps ce n’était pas faux, je viens la bouche en fleur alors qu’il voulait surement rester seul. Lui tendant la main en lui souriant encore une fois pour faire passer la pilule de ma venue. « Ah ! Moi c’est Chevy ! Oui, oui comme les surnoms qu’on donne au Chevrolet… ». Son papa aimait par dessus les chevrolets alors il n'avait pas hésité longtemps pour appeler sa fille de la sorte, un nom qu'elle aimer et porter fièrement malgré tout.

@Zachary Taylor  

Envie de rien, besoin d'un câlin !

Il est vrai que j’étais le genre de nana qui ne se prive pas d’aborder les autres, pourquoi le ferais-je en même temps. Mon empathie était à son paroxysme lorsque je voyais quelqu’un malheureux, c’était comme un coup de poignard en plein cœur. Cela faisait déjà pas mal de fois que je venais ici et que je voyais ce type l’air surement rebelle sur les bords que l’on n’a pas envie de venir faire chier pour rien. Mais, moi, Chevy Sanchez, sans gilet pare-balle, sans peur, avait était le voir sans munition sous le coude que mon ravissant sourire. Mon approche, on pouvait en parler, elle n’était surement pas adapter pour un gars comme lui, tant pis, je n’avais qu’une seule approche à lui donner. Il m’avait comment le dire gentiment, il m’avait envoyé chier sans prendre de gant. C’était quand même une première pour moi que d’entendre que j’étais soulante comme une cuite au bourbon, c’est vrai que ça doit piquer ce genre de cuite. J’étais également aussi brulante que de l’absinthe. Je le fixais du regard tout en arborant toujours ce qui me caractérisait le plus, mon sourire, n’empêche, ses reproches, ses mots qu’il crachait tel un venin toxique, me faisait marré plus qu’autre chose et surtout que c’était subtilement exécuter et trouver.

Fallait-il que je rétorque pour lui prouver que je pouvais aussi être habile que lui pour trouver des répliques aussi cinglante que celles que je vois dans mes films, mes séries. Non c’était le genre de type qu’il fallait essayer de chercher au fin fond de son cœur, il n’était surement pas bien et ne voulait pas être déranger par une inconnue aussi soulante et brulante que de la tise bon marché. Ahhh c’était plus fort que moi, fallait que je lui réponde avant de me présenter, mais je me ravisais en me disant que j’aurai peut-être une chance de parlementer tranquillement avec lui si je ne crache pas mon venin angélique sur lui. Me serrant tout de même la main pour venir me dire quelques mots sur un ton un brin moins virulent que sa première intervention. Un sourire venait d’apparaitre sur mon minois, toujours rester attentive à ce genre de chose, c’était l’une de mes règles de vie mais surtout que mon année psy avait fini par payer pour parler à ce genre de gars. « Je ne retiendrais pas le petit monologue précédent, néanmoins il m’a bien fait rire à l’intérieur. Ah ah. ». Lui dis-je sur un ton amusée, une légère moue contente s’affichait sur mon visage. Réellement, ce qu’il m’avait craché était plutôt réellement bien trouver. « Les causes perdues ? Tout dépends de la cause on va dire. Les voitures, j’aime ça oui ! J’ai une impala de 67, enfin c’était à mon père en fait. ». Juste le fait de parler de mon père me rappelais tant de bon souvenir qu’on avait ensemble dans cette superbe chevy impala de 1967, la même que Dean Winchester pilote dans Supernatural, une série que j'aimais énormément. « Bon faut faire quoi pour que votre carapace anti-nana relou tombe ? J’ai du temps aujourd’hui pour ce genre de boulot, ou de causes perdues. ». Intérieurement il mériterait bien un bon gros hugs pour le détendre celui-ci.

@Zachary Taylor  

Envie de rien, besoin d'un câlin !

Parfois il y a des causes perdues dans la vie, ouais le genre de personne qui refuse d’être aidé, malheureusement c’était courant et j’aimais vraiment pas quand je ne pouvais pas aider ses personnes. Pourtant j’ croyais moi vraiment, que je pouvais parfois me dépasser et faire en sorte que ceux qui ne s’ouvrent pas puissent le faire avec moi sans trop forcé la chose. C’est alors que ce type, Zachary, venait de prendre la parole en me racontant un peu trop d’information sur ce qu’il avait fait ses derniers temps, ce n’était pas vraiment ce que je voulais lorsque je lui avais demandé de me parler un peu de lui. Certains comprennent pas toujours comme il le faudrait, c’était le cas de ce beau gosse aux allures d’homme brisé par je ne sais quels problèmes. Me balançant des trucs surement pas insensés mais c’était tout de même bizarre de sa part tout comme pour moi de capter les traitres mots qu’il me sortait à tout va. Acquiesçant avec comme d’habitude avec un charmant sourire car je n’étais pas du genre à juger qui que ce soit alors que je lui avait demandé de s’ouvrir ou du moins de me parler.

Son discours était plutôt assez long, j’hochais la tête tout en essayant de capter un peu toute cette histoire jusqu’à ce qu’il s’arrête. Il venait de reprendre aussi sans réellement me laisser prendre la parole, pour me raconter une histoire sur une demoiselle ayant le record d’éternuement, une américaine, ah ses américains et leurs records chelou. Encore une fois sans me laisser le temps de placer un mot ou deux, il reprenait de plus bel la parole pour m’envoyer un peu balader, ou étais-ce moi qui comprenait mal ses dires. Le tout en hochant les épaules et regardant sa montre. Le fixant du regard en perdant légèrement mon sourire pour venir afficher une petite moue plutôt amusante. « Hé bah c’était un sacré discours que vous m’avez fait ! Je n’en attendais pas autant… ». Dis-je en reprenant mon sourire tout en le fixant du regard. « Si je comprends bien, vous êtes une cause perdue c’est ça? Tellement paumé que vous n’arrivez même pas à parler à quelqu’un qui avait vraiment envie de vous écouter. ». C’était pourtant dommage qu’il n’avait pas envie de s’ouvrir réellement, non pas que cela soit facile, mais parfois parler avec quelqu’un qu’on ne connait peu faire un bien fou. Je ne voulais pas non plus paraitre trop insistante s'il ne voulait pas me parler. « D’accord, je ne vous importune plus alors dans ce cas-là. ». Dis-je en lui souriant pour m’assoir à l’une des tables du café afin de me poser tranquillement pour boire mon café. En zieutant tout de même le fameux Zachary.

@Zachary Taylor  

Envie de rien, besoin d'un câlin !

Faut croire que certaines personnes ne s’ouvrent pas facilement aux autres, ce qui est compréhensible dans le fond. Mais généralement j’avais la bouille de l’emploi ainsi qu’un dynamisme rassurant pour pouvoir essayer de parler avec même des inconnues. Pourtant avec ce beau ténébreux je pensais sincèrement y arriver mais il n’avait clairement pas l’envie de dialoguer avec un petit bout de femme aussi pétillante que charmante alors bon, je n’avais pas d’autre choix que de lui donner ce qu’il voulait de moi depuis le début. Sauf que j’avais foi, oui savait le truc que tout le monde dit que c’est bidon de croire en un bonhomme qui n’est plus de ce monde ou qui n’avait surement jamais existé. Il est vrai que je l’avais priée jour et nuit pour sauver mon père de ce cancer qui le rongeait de l’intérieur, mais il n’a même pas daigné le moindre signe. Ce jour-là j’avais perdu un peu de ma foi envers le tout puissant, même si je gardé encore une part de foi, elle n’était plus à son paroxysme d’il y a jadis. C’est pour ça que depuis ce jour, je me suis mise à croire en l’humain, enfin aux personnes qui tombait sur ma route par hasard, par coïncidence, pour le boulot, enfin pour n’importe quoi.

C’était pour cela que le beau Zach m’avait tapé dans l’œil et que je voulais me mêler de sa vie qui était assez triste à en croire son visage. Bref j’étais donc partie tout en le gardant de vu du coin de l’œil avant qu’il ne daigne revenir vers moi, espérons tout de même que ce n’était pas par pitié ou pour m’en remettre plein la tête. Il daigne enfin s’ouvrir, se confier même s’il ne sait pas vraiment le faire. « Je ne pense pas que tu sois con, oui je tutoie c’est plus facile comme ça ! Après tu me connais pas certes mais s’ouvrir à une inconnue qui justement vient vers toi, c’était une occasion de le faire. Puis tu vois ma tête, tu penses que je suis du genre à juger quelqu’un ? ». Dis-je en lui souriant de toutes mes dents en arborant un ton très rassurant mais également remplit de gentillesse. Ensuite il venait littéralement s’ouvrir à moi qui était à l’écoute de son histoire et de pourquoi il était si triste, comme d’habitude, une histoire de cœur pas évidente et qui fait encore des dégâts. Le regardant avec attention sans l’once d’un jugement pour me plonger dans son regard qui était attristé, cela devait être dur pour lui que de s’ouvrir de la sorte.

Cela devait même être une première mais comme je dis souvent, c’est toujours plus simple de s’ouvrir à une personne qu’on ne connait pas à partir du moment où elle ne s’en fiche pas bien évidemment. « Ah y a du mieux je te l’avoue, je suis désolé pour ton histoire de cœur, mais sérieusement parfois ça fait du bien de s’ouvrir crois-moi. Faut juste une personne à l’écoute, je suis déjà passée par là autrefois. ».  Dis-je le fixant avec attention pour venir poser mon sac au sol et reprendre la conversation. « Oui c’est ça le plus dur, savoir pourquoi ? Pour quelles raisons ! Elle n’a pas été honnête si je peux me permettre ! Avec le temps sa passeras surement puis aussi si tu t’ouvres à d’autres. ». Je n’avais pas tort, non, j’y croyais moi à ce que je disais, le temps permet de guérir des blessures mais pas d’oublié c’était un fait. Il reprend la parole pour venir me dire si cela me convenait qu'il s'ouvre sur son histoire et il relâcha même un sourire en me sortant que si quelqu'un m'avait déjà dit que j'étais chelou. « Je suis chelou pourquoi ? Peut-être que c’est le restes de l’humanité qui est chelou. Mais une chose est sûre, je ne suis pas comme tout le monde. Mais je ne mords pas ! C’est déjà ça. ». Dis-je sur un ton amusée en me plongeant dans son regard pour reprendre une dernière fois. « ça m'arrive de temps à autres ouais. Enfin c'est une première que de me faire envoyer chier comme tu l'a fait par contre. ». Rigolant en fin de phrase.

@Zachary Taylor