chilling adventures
@Dylane Bradford & Lena Edwards

Pour les filles, la boutique qu'elles venaient de rejoindre pouvait un peu être assimilée au paradis. L'écossaise avait les yeux pétillants devant toutes ces beautés, et elle craqua immédiatement sur une paire d'escarpins. Elle refusait pourtant que Dylane ne les lui offre comme c'était prévu. Depuis que ces chaussures sont à 800$ ! Elle n'était pas du genre à refuser des cadeaux Lena, mais elle était malgré tout gênée au vu du montant de celui là. Même si Dylane n'en était pas à ce montant près sur son budget, même si ça ne la dérangeait pas du tout, elle. La blonde, ça l'embêtait un peu pour le coup, et elle savait que si son amie réussirait malgré tout à lui offrir ces chaussures - parce que têtue comme elle était, elle risquait d'y arriver - en contrepartie elle l'inviterait dans un très bon restaurant. La Bradford à son tour tomba sur une paire qui lui tapait dans l'oeil. Oh oui, mets les ! Qu'elle supplia. Elle aussi venait d'enfiler les escarpins qui la faisaient rêver, et se prenait déjà pour une femme de la haute société. Non mais là, c'est plus une soirée qu'il faut qu'on fasse, c'est un défilé de mode ! Elles étaient déjà dans l'ambiance en plus, à défiler chacune leur tour dans les couloirs de la boutique de luxe, testant les chaussures pour lesquelles elles avaient craquées - et qu'elles allaient sans nul doute acheter. Tu nous imagines là, sur un podium ? J'adore l'idée. C'est bien souvent auprès de Dylane, lors de leurs délires de grandeur, que de réelles bonnes idées émergeaient dans la tête de Lena. Elle jeta donc un regard amusé à son amie. Entre ton père et mes connaissances.. tu crois pas qu'on pourrait faire ça ? Non pas qu'elle se sentait le talent d'une vraie mannequin, mais l'expérience ne pourrait être qu'intéressante.

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Dylane continue de dire qu'elle lui achètera ces chaussures, Lena ne répondit même plus, elle se contentait de secouer la tête de droite à gauche en soufflant d'un air faussement exaspéré, le sourire aux lèvres. Elle finirait sans doute par accepter ce cadeau, comprenant qu'elle risquerait de vexer la brune en le lui refusant, mais lui en ferait un en retour, pour sûr. Ni une ni deux le défilé des deux jeunes femmes commence dans le magasin. Tu me poses une question à laquelle je ne peux dire que OUI ! Grand sourire, elle s'approche de Dylane pour l'enlacer en remerciement. Va vraiment falloir que je trouve quelque chose de super pour te remercier de tout ça, y'a beaucoup trop de cadeaux ces derniers temps je trouve ! Qu'elle lui lance en riant. Elles pensent ensuite à leur hypothétique carrière de mannequin. Tu rigoles mais on en est pas loin ! Lena était un peu plus grande que Dylane, il est vrai, mais elle était sûre qu'avec leurs visages d'ange et leurs corps avantageux elles auraient du succès. Après tout, elles savaient marcher avec n'importe quelles chaussures les deux, et les talons les plus hauts rattraperaient sans aucun doute les centimètres qui leur manquaient, donnant l'illusion parfaite. Jamais, t'es sa petite fille chérie voyons. C'est d'ailleurs un point sur lequel elle jalousait Dylane, qui avait réussit tout en profitant de la notoriété de son père. Il avait son caractère pour sur, mais il était loin d'être aussi fou que le paternel de Lena. Elles arpentaient les rayons à la recherche d'une autre perle. Non, je crois qu'avant d'acheter d'autres paires il faudrait que je vérifie la taille de mon dressing ! Lançait elle en riant - pourtant elle ne riait pas du tout. Elles se dirigeaient vers la caisse. Alors, prochaine étape ? Robes et sacs à mains, c'est ça ?

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Avec des bons talons t'atteints les 1,70 c'est déjà pas mal ! Ah les relations père fille, je saurais pas te dire ce que moi j'aurais préféré ! En même temps elle ne savait pas quoi en dire tout court, et c'est bien pour ça que le sujet fut bien vite passé à autre chose. Sur des choses bien plus agréables en somme puisqu'il s'agissait d'aménagement de dressing. Faudrait que j'y pense, oui. Elle songeait depuis un moment à faire agrandir son dressing, mais elle n'avait pas sauté le pas. Dans une optique de raisonner sa vie, elle comptait aussi raisonner ses achats la blonde, mais ce n'est pas en passant de plus en plus de temps avec Dylane que ça risquait d'être le cas. Les chaussures achetées, la brune passa à la caisse et Lena n'oublia pas de la remercier. T'es un amour, je te revaudrais ça. Qu'elle s'empressait de lui rappeler. Non, elle ne se laisserait pas offrir un cadeau à ce prix sans rendre l'appareil, simple question de principe. Les deux jeunes femmes se dirigèrent bras dessus bras dessous dans le nouveau magasin de choix qu'elles visaient. Habituées, la vendeuse leur tendit un verre de champagne dès leur entrée dans la boutique. Il faut dire qu'il y avait des avantages à avoir un certain statut social, des avantages à avoir une certaine notoriété. On va éviter d'en boire plus qu'un verre, sinon on risque encore de briser leur vitrine. Qu'elle lança juste après avoir pris sa première gorgée du liquide dorée. Il faut dire que la dernière soirée alcoolisée qu'elles avaient passée n'avait pas très bien fini. Lena s'installait dans un fauteuil et s'adressait à la vendeuse. J'aimerais une pochette assez fine, vous avez ça ? Hors de question de chercher elle même, ici, elle se prenait le droit de jouer à la princesse - c'était plutôt rare après tout, mais quelle femme n'apprécie pas de se faire servir ? La vendeuse proposa plusieurs modèles à l'écossaise qui s'empressa d'en prendre un pour le porter à l'épaule. T'en penses quoi ? J'ai un doute sur la couleur. Noire ou marron ? Demandait-elle en s'avançant vers un miroir pour s'observer de plus prêt.

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Question goûts modes et décoration, il faut dire que Dylane et Lena se ressemblaient sur de nombreux points. Leurs personnalités étaient pourtant bien différentes, leurs aspirations l'étaient parfois aussi, mais sur ces points elles étaient bien souvent d'accord. Tu m'enverras des photos, histoire que ça m'inspire ! Une nouvelle idée qu'elle se mettait dans un coin de la tête, encore un projet dans lequel elle pourrait se lancer corps et âme pour s'occuper l'esprit et ne jamais s'arrêter, la suractive. Les coupes de champagne furent vidées en même temps, elles avaient le même rythme de descente les deux. Et pourtant elles restèrent sage comme promis, Dylane demandant un soda, Lena se contentant d'un verre d'eau. Elle se replongea dans son dilemme, regardant tantôt le sac marron, tantôt le noir. Mais la brune finit par argumenter en disant que les deux lui seraient utiles, qu'en plus, elle avait le budget. Elle craqua, sans surprise. T'as raison, en plus j'ai plus de Vuitton depuis un moment. Ce sera histoire de me rattraper. Elle donna les deux sacs à la vendeuse, lui indiquant de les emballer pour l'achat. Tu ne veux rien, toi ? Qu'elle demandait à son amie. Avant toute réponse, elle agrippa un sac qu'elle avait repéré en entrant pour le lui montrer. Si jamais, je trouve que ce petit sac besace collerait bien si tu le portais. Tiens, essaies. Lançait-elle en lui tendant l'objet. A la brune de faire son défilé, de choisir un sac. Parce qu'elles avaient visiblement pour règle de ne jamais sortir d'un magasin sans rien avoir acheté - sauf cas extrême, mais ça n'arrivait que bien rarement. Il te plaît ? Bien entendu la question n'était pas innocente, la blonde était déjà prête à faire chauffer sa carte bleue pour lui rendre la pareille de la paire de chaussures de tout à l'heure.

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Les sacs mis de côté, Dylane fit un choix à son tour. Après une hésitation, celui que Lena lui avait proposé lui plaisait malgré tout et elle craqua pour lui. D'un signe de la tête, la blonde fit comprendre à la vendeuse qu'il fallait l'ajouter sur sa note. Allez, c'est pour moi ! Qu'elle lançait à son amie, les lèvres toutes sourire. Peut-être avait elle craqué sur les chaussures, mais elle avait obtenu raison sur le sac. Elle se rendait bien compte que leur façon de consommer n'était pas la plus éthique, qu'elle ne correspondait pas totalement aux idéologies de la blonde, mais au fond elle ne pouvait s'empêcher d'acheter et de profiter de la vie qu'elle avait désormais gagnée. Je crois que c'est tout bon pour nous, là. Dit elle en s'adressant tant à la vendeuse qu'à Dylane, tout en terminant son verre d'eau d'une traite. Bon, si je compte bien il nous reste encore une tenue à trouver pour aujourd'hui. D'après les objectifs qu'elles s'étaient fixés, tout du moins. Mais cela ne les empêcherait pas de continuer même après avoir trouvé ladite tenue, que cela ne les empêcherait pas de faire d'autres achats compulsifs durant leur après midi. Elles étaient inarrêtables une fois lancées, les deux. L'écossaise se dirigeait à la caisse pour régler les achats faits dans la boutique. Elles en sortaient les bras pleins de sacs. On aurait mieux faire de faire comme à la première boutique et de demander à ce qu'on nous mette tout de côté ! Qu'elle lançait en riant, même si au fond ça ne lui dérangeait pas de devoir porter ces sacs de shopping. A ce sport là, on peut dire qu'elle avait de l'entraînement dans la démesure. On va au centre commercial maintenant ?

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C'est vrai que c'est une bonne thérapie, le shopping. Acheter sans relâche était un moyen d'oublier et de sa lâcher, un moyen d'assouvir ses besoins et sa passion également. La blonde aurait rêvé, à l'époque où on la forçait à suivre une thérapie psychiatrique, de pouvoir se contenter de prendre une carte de crédit et d'aller mieux grâce à ça. C'aurait été impossible bien entendu, elle n'avait pas encore tant d'argent à l'époque, elle avait des obligations aussi. Ni une ni deux Lena sortait de ses pensées pour se diriger avec son amie vers le centre commercial. Elles repéraient magasin dans lequel leur dernière aventure avait terminée. La réflexion de Dylane la fut rire. Elle aurait préféré éviter d'entrer dans cette boutique ci, après la honte qu'elles avaient du subir le jour où elles pensaient être suivies par la police à cause de leur faux braquage, complètement soues à 8h du matin. Et bien, on va le découvrir. Qu'elle lançait en entrant pour arpenter les rayons de vêtements. La vendeuse leur jeta un regard méfiant, bien loin de l'accueil qu'elles avaient eu quelques instants plus tôt dans les boutiques de luxe qu'elles aimaient visiter. En même temps, il ne s'agissait pas du même standing et des mêmes services proposés. Regardes, je crois que la vendeuse nous à reconnu. Qu'elle lançait en riant, pourtant un peu gênée par la situation. Après quelques minutes, l'écossaise avait déjà fait une sélection de vêtements qui pouvaient l'intéresser. Je file en cabine ! Elle s'empressa d'entrer derrière le rideau pour se changer. Quelques tops lui plaisaient bien et elle décida de les prendre sans trop réfléchir, puis elle essaya une belle robe longue et fluide, avec des empiècements à dentelle. Une belle pièce. Elle sortit de la cabine vêtue de celle ci, cherchant du regard son amie. Ça va ni avec mes nouvelles chaussures, ni avec mes nouveaux sacs, mais je l'adore ! T'en penses quoi ? Qu'elle demandait pour la cinquantième fois de la journée, en tournant sur elle même.

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Elles ne firent pas plus attention que ça au regard accusateur de la vendeuse qui semblait reconnaître les jeunes femmes. La gêne de cette dernière soirée était passée et seuls les vêtements du magasin intéressaient Lena à cet instant. Oh merci, j'avoue que je l'adore. C'est décidé, cette robe serait sienne. Mais ça ne s'arrête pas là, puisque Dylane trouve une paire de chaussures qui s'accordera parfaitement avec elle. Sous ses conseils elle les essaye et en tombe amoureuse aussi - il faut croire qu'elle à beaucoup d'amour en elle lorsqu'il s'agit de chaussures. Parfait, une tenue de plus à mon compteur grâce à toi ! Elle lui trouverait bien une utilité, ce n'était pas les opportunités qui manquaient dans sa vie. Et toi, t'as trouvé quoi ? Qu'elle demandait en lorgnant sur les articles que la brune avait pris en mains. Un jean, une jupe, un top. Des basiques toujours nécessaires. Je suis fan du jean. Tu crois qu'il en reste un à ma taille ? Il faudrait qu'elles s'accordent pour ne pas le mettre en même temps mais en réalité, avec le nombre de vêtements qu'elles avaient chacune, les probabilités que ce genre de choses arrivent était bien minces. Elle se dirigeait vers le rayon en question pour chercher le même pantalon que Dylane, sans succès. Bon je crois que je ne l'aurais pas celui là. Tant pis, il t'iras mieux à toi ! Qu'elle lui lançait, souriante. Mais elle ne s'arrêta pas là puisqu'elle n'avait visité encore que la moitié de la boutique. Pourtant rien ne l'intéressait. Ou rien n'était intéressant, ou elle avait perdu sa fougue après tous les achats déjà réalisés ce jour. T'as quelque chose d'autre qui te plais ? Je crois que moi je vais me contenter de cette tenue là.