| Welcome to Brisbane - Ivy |
| | (#)Jeu 30 Juil 2020 - 18:59 | |
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Welcome to Brisbane A peine avait-elle acheté son billet d’avion pour Brisbane qu’Ana avait envoyé un message à Ivy pour la prévenir de son arrivée imminente sur le territoire Australien. Ivy habitait à Sydney mais il serait toujours plus facile de se voir maintenant qu’Ana allait être à Brisbane et non plus au fin fond de l’Italie. Elle ne connaissait pas grand monde en Australie si l’on excluait ses frères et soeurs et leurs pièces rapportées. Cela ne faisait pas deux semaines qu’Ana avait apparu à l’improviste chez Saül quand elle reçut un message d’Ivy qui lui annonçait qu’elle débarquait également.
C’est une sacrée coïncidence que les deux aient décidé au même moment de changer d’air mais cela n’est pas pour déplaire à Ana. Elle n’a pas vu Ivy depuis l’été dernier et si les deux jeunes femmes sont très différentes, elles se ressemblent aussi sur de nombreux points. Leur passion commune : faire ce qu’il leur plait, peu importe les conséquences et l’avis défavorable de leur famille. S’il faut être tout à fait honnête, quand elles sont ensembles, Ana profite grandement des cartes bancaires sans plafond de la famille Waterhouse et ça la dépanne, elle pour qui les vivres Williams sont coupées depuis longtemps. Les deux jeunes femmes n’ont pas du tout le même train de vie, mais quand il s’agit d’emmerder le monde, elles forment un duo quasi-fusionnel.
Aujourd’hui est le jour des retrouvailles. Ana l’attend au début de la rue piétonne et commerçante de Queen Street Mall, elle est en train de fumer un joint sans se cacher. Adossée au mur, elle porte ses éternelles et fatiguées Doc Martens, une mini-jupe en jean laissant apparaître ses jambes maigrelettes et un débardeur noir dans lequel elle flotte. Puis elle voit Ivy apparaître avec une toute autre dégaine comme à son habitude. Elles étaient vraiment mal assorties vu de l’extérieur. Ana se redresse et la salue d’un sourire narquois : “Mais si c’est pas Arson Ivy !” Ce surnom date d’un été où elles avaient commis leur plus grand méfait, et sans se faire prendre en plus. Elles avaient tout simplement mis le feu à un bâtiment attenant au presbytère du village, là où Ana et toute sa fratrie avant elle avaient suivi des cours de catéchisme. “Alors avoue, t’as pas pu résister! T’as su qu’j’étais là et t’as décidé d’venir m’coller aux basques, hein?” Malgré le discours sarcastique il est évident pour qui la connaît qu’elle est contente de retrouver Ivy.
“Bon, et sinon ? Quoi d’beau dans la merveilleuse vie des Waterhouse ? Le géniteur est barré dans quel coin du monde ? La génitrice est encore assez fraîche pour les shootings ?” C’est sa manière à elle de demander des nouvelles. Elle aspire une bouffée de fumée et la recrache ostensiblement sur des passants qui se mettent à râler en s’éloignant rapidement, elle leur adresse un doigt d’honneur et un grand sourire, elle est de bonne humeur aujourd’hui ! |
| | | | (#)Ven 31 Juil 2020 - 0:00 | |
| Je suis à Brisbane depuis quelques semaines déjà. Je fais le tour des maisons de mes connaissances riches, et je vais où le vent me porte. C’est très bien comme ça, je ne demande pas plus pour le moment, tant que tous mes comptes sont encore bien remplis. Mon nom me permet d’être encore invitée à tous les évènements importants et intéressants dans cette ville. Il y en a bien plus que ce que je pouvais imaginer, finalement, je pourrais m’habituer à vivre à Brisbane. Pour le moment, c’est le seul endroit où je peux être et trouver une personne chez qui dormir tous les soirs.
Les Williams font partie de ma vie depuis de nombreuses années, grâce à ma mère. J’ai passé une grande partie de mes vacances en Italie, et, souvent, je me retrouvais à passer mon temps avec les filles de la famille. Les deux frères étant bien plus vieux, je passais mon temps avec les 3 blondes. Et c’est Anna qui m’a envoyé un message il y a peu, pour me dire qu’elle aussi allait débarquer à Brisbane. Décidément, c’était la ville de rassemblement. Elle m’a donné rendez-vous, et je m’y rends , avec du retard comme toujours. Un clin d’oeil envoyé à la jeune femme et j’attrape le joint qu’elle avait entre ses lèvres pour en aspirer une bouffée avant de lui rendre. “Je suis arrivée avant toi ici, et je colle aux basques de personne.” Elle le sait, on est pareil sur ce point là, très indépendantes. Elle me demande des nouvelles, et c’est compliqué ces derniers temps dans la famille Waterhouse. Je n’ai pas eu de nouvelles de mes parents depuis que mon père a décidé de me couper les vivres. “J’en sais rien j’ai plus de nouvelles, tu prends des nouvelles de tes parents toi ?” Je suis sûre que non.
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| | | | (#)Ven 31 Juil 2020 - 1:00 | |
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Welcome to Brisbane A peine arrivée, Ivy lui vole une taffe sur son joint, Ana s’en fout, la drogue est souvent meilleure en bonne compagnie. “Sers-toi j’t’en prie!”, railla-t-elle avec un air faussement agacé. Et puis, elle sait que si elle est en rade de tunes, elle pourra toujours gratter quelques dollars à Ivy pour se racheter de quoi rouler de gros joints bien dodus. Récupérant son pétard, Victoire en aspire une grande bouffée en acquiesçant avec un air moqueur aux paroles d’Ivy : “Oui, oui, ‘fin bref, on va pas s’refaire l’débat d’la poule ou d’l’oeuf, qui est arrivé en premier…” Et elle ajoute avec un ricanement : “Au cas où tu t’demandes, s’toi la poule!”.
Ana demande des nouvelles de la famille Waterhouse et obtient une réponse plutôt inattendue, Ivy avait beau en faire voir de toutes les couleurs à ses parents, elle n’avait jamais subi de conséquences drastiques de leur part. De ce qu’Ana en avait vu, elle était la petite fille chérie à qui l’on pardonne tout et pourtant il semblerait qu’il y ait un froid entre eux. Le silence radio. Mais elle ne comptait pas insister, surtout qu’Ivy détourna la conversation sur les genitores Williams. Ana produit un bruit de bouche proche d’un vomissement : “Beuh… Sûr’ment pas ! As’Saül les a prév’nus mais si ça t’nait qu’à moi, ils s’raient encore en train d’me chercher partout.” Elle finit sa phrase en riant. Ca l’amuse beaucoup d’avoir fugué à l’autre bout de la planète sans qu’ils ne voient rien venir. C’est sa grande évasion, son prison break international personnel et elle en est fière.
Ana se mie à marcher vers la rue commerçante, s’y engouffrant en s’attelant à finir son joint dont l’extrémité incandescente s’approche du filtre artisanal. Elle désigne du menton à l’attention d’Ivy une terrasse de bar baignée de soleil : « Bon on fête les r’trouvailles ? S’toi qui invite bien sûr, ma p’tite poule aux œufs d’or... ». Ca n’est pas une question, elle s’installe sur la table la plus proche et fait signe à Ivy de prendre place. Elle saisit la carte des boissons laissée à disposition et commence ses pronostics : « On commence doucement ? Un p’tit demi-pêche pour la d’moiselle ? Ou un verre de vin rouge ? Ou plutôt du rosé par cette chaleur ? ». Elle jette un regard narquois à Ivy, Ana a envie de goûter la fameuse Guiness, cette bière noire comme son âme dont elle attendu beaucoup parler. Elle se repenche sur la carte : « Oh ils ont du limoncello, ça f’rait un bel hommage à la bouteille qu’on avait volée chez tes vieux… Mais c’est dégueu ce truc... Non ! On à qu’à voir ça en grand : une bouteille de champagne ! ». Ça coûte un bras mais Ana ne compte pas investir un centime dans cette beuverie alors autant se faire plaisir. Elle tend le joint à Ivy pour qu’elle prenne la dernière taffe et se replonge dans le menu avec un air de conspirationniste : « Moi j’serai plutôt partante pour taper fort direct : Vodka ? Rhum ? Whisky ? Gin ? Oh oui y a des shots de tequila ! ». Elle bat des cils de manière exagérée à l’attention d’Ivy et concède : « Allez, s’tu veux on peut même boire des cocktails d’pétasse : Mojito ? Piña colada ? Cosmopolitan ? Oh non, je sais ! Un Bloody Mary, y à boire et à manger dans s’truc, ça te nourrira t’es maigrelette ! ». C’est la poele qui se fout du poelon vu l’épaisseur d’Ana, mais elle s’en fiche, elle est partie dans son monologue hyperactif, emportée par l’enthousiasme d’avoir retrouvé une amie.
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| | | | (#)Lun 14 Sep 2020 - 17:14 | |
| ”J’avais pas besoin de permission !” Mon sourcil se hausse, je tire sur le joint et Ana reprend ce qui lui appartient alors que je grogne. blablabla elle parle trop et je regretterais presque d’être venue la voir. Poule, oeuf, on s’en fout. “Ca m’étonne pas.” Saül, le petit fils à papa qui cherche toujours à bien se faire voir au cas où l’héritage tombe un peu plus tôt que prévu. Je lève les yeux au ciel, Ana n’est donc pas tranquille à Brisbane et tout le monde sait qu’elle est ici.
J’attends qu’elle propose des activités pour la suite des événements. “Je vois que t’es toujours aussi dépendante !” mes yeux s’arrondissent en passant devant elle. Ce n’est jamais elle qui dépense l’argent, je ne suis pas proche de mon argent à moi donc ça ne me dérange pas. Je lève les yeux au ciel et commence à marcher dans les rues que je ne connais que très peu. On s’arrête dans un bar que la Williams me montre. Je regarde la carte et la regarde en souriant quand elle énumère les vins qu’ils ont. Elle n’y connait rien Ana, moi je connais beaucoup de choses à ce sujet. Et je sais que ce n’est pas dans ce genre de bar miteux que je vais trouver un vin digne de ce nom. Et je n’ai même pas besoin de poser la question que je sais ce qu’elle va proposer. Quelque chose de fort et de simple à choisir. Parce qu’il n’y a rien de compliqué à choisir une vodka ou une tequila. J’en bois aussi, mais c’est bien moins approprié pour fêter des retrouvailles que du champagne non ? “Moi je veux du champagne, les shots c’est pour plus tard.” Ma main se lève et j’appelle le serveur qui arrive en quelques secondes seulement. Je passe ma commande et lance un regard à Ana, je ne sais pas si elle va me suivre, j’attends. “On commence avec le champagne, après on se commande un cocktail, puis on se fait des shots.” Je hoche la tête, ce plan me semble absolument parfait. “D’ici la fin de la soirée on aura trouver quelqu’un pour payer.” Parce que je ne joue pas à la bonne samaritaine, je ne suis pas là pour payer tout ce que la Williams veut le temps d’une soirée. Il va falloir qu’elle y mette du sien.
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| | | | (#)Ven 18 Sep 2020 - 18:58 | |
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Welcome to Brisbane Ana annonce la couleur à Ivy dès le départ, elle ne compte pas payer un centime mais Ivy est habituée bien sûr. “Je vois que t’es toujours aussi dépendante !” Et Ana ricane en répondant : « Fais pas genre tu vaux mieux que moi avec la CB de papa dans la poche, hein ! ». Ivy n’est pas plus travailleuse qu’Ana, la seule différence entre elles deux c’est qu’Ivy a toujours réussi à rester dans les bonnes grâces de ses parents, suffisamment pour qu’ils ne lui coupent pas les vivres. Ana quant à elle a toujours dû le voler l’argent de ses parents, elle n’a jamais été assez digne de confiance pour recevoir de l’argent de poche, encore moins la carte bancaire de ses parents.
Ana choisit un bar, un peu au hasard et elle commence à balancer mille propositions à la minute en lisant la carte des boissons. Ivy la laisse déblatérer avec patience, elle connaît l’italienne et sa capacité de moulin à paroles. “Moi je veux du champagne, les shots c’est pour plus tard.” C’est pas étonnant de la part d’Ivy qu’elle ait choisi le plus cher sur la carte et Ana s’en fout puisque comme déjà précisé, elle ne réglera pas la note. Son amie hèle le serveur avec l’aisance de celle qui a l’habitude de se faire servir et commande son champagne. « Ouais pareil, comme elle a dit ! » dit-elle sans jeter un œil au serveur qui finit par s’éloigner. “On commence avec le champagne, après on se commande un cocktail, puis on se fait des shots.” « Le plan s’donc d’finir mortes saoules, parfait ! ». Ana n’est jamais contre la moindre forme d’excès. “D’ici la fin de la soirée on aura trouver quelqu’un pour payer.” L’italienne la regarde avec un sourire joueur. « Ah okay, tu veux jouer à ça… » Elle commence à se tourner pour regarder les occupants des tables environnantes et repérer le ou les futurs pigeons. Pour le moment, il n’y a pas grand monde, mais de toutes façons, elles ne vont pas quitter cette terrasse d’ici tôt. Ana n’a pas franchement envie de se lancer tout de suite dans la course à la séduction, elle avait du temps à rattraper avec son amie d’abord. « Bah on verra ça plus tard, d’abord on boit ! » Les deux coupes de champagne atterrissement d’ailleurs devant elles et Ana lève sa coupe à l’attention d’Ivy : « A nos aventures Brisbaniennes ! ». Elles trinquent et Ana s’enfile la moitié de la coupe d’une traite avec bien peu de considération sur la façon dont on est sensé consommer ce vin noble. Elle n’y connaît rien et s’est toujours efforcée de faire l’inverse de ce que lui disaient la famiglia dans à peu près tous les domaines et le vin n’y faisait pas exception. « Bon alors, balance du croustillant ! Qui est-ce que tu baises ces jours-ci ? ». Et elle finit sa coupe de champagne d’une deuxième gorgée, elle regarde le verre, un peu déçue. Il va falloir recharger, elle désigne la coupe au serveur au loin qui lui jette un regard surpris. Il finit par comprendre qu’elle en veut d’autre et s’approche avec la bouteille de champagne.
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| | | | (#)Lun 2 Nov 2020 - 17:11 | |
| « Fais pas genre tu vaux mieux que moi avec la CB de papa dans la poche, hein ! » On est différente avec Ana, et pourtant on arrive à se trouver quelques points communs de temps en temps. “C’est la mienne celle là.” Même si l’argent sur ces comptes n’a jamais vraiment été le mien puisque, jusqu’à il y a quelques semaines, c’était mon père qui les remplissait sans que je n’ai besoin de demander quoi que ce soit. Je hoche les épaules et laisse tourner ma carte bleue entre mes doigts. J’aurais peut-être dû en piquer une à mon père avant de revenir à Brisbane mais je n’ai jamais été vraiment doué en tant que pick pocket, je n’ai jamais été obligé de voler pour vivre ma vie comme je l’entendais et je ne pense pas que je commencerai un jour.
On parle alcool, parce que c’est bien évidemment pour ça qu’on s’est retrouvées ici toutes les deux. « Le plan s’donc d’finir mortes saoules, parfait ! » Je fronce les sourcils avant de rire un peu. “Pourquoi t’en avais d’autres en tête ?” Je suis à Brisbane depuis peu de temps mais j’ai déjà repéré les meilleures adresses, celles avec les meilleurs coins VIP et les bars où les hommes paient facilement des verres aux jeunes femmes blondes qu’ils croisent par hasard. « Ah okay, tu veux jouer à ça… » “Si c’est pas eux qui payent on va devoir partager les frais.” Mon sourcil se hausse, je sais qu’elle ne voudra pas dépenser son argent et au fond ça m’arrangerait de ne pas avoir à dépenser le mien non plus. Je penche la tête, un air joueur sur le visage, j’attends qu’elle accepte de jouer à ce jeu là justement. “Les mecs de Brisbane sont tellement faciles à duper.” Je l’ai déjà testé plusieurs fois avant de savoir que la jeune Williams était dans les parages. « Bah on verra ça plus tard, d’abord on boit ! A nos aventures Brisbaniennes ! » Je lève mon verre et je suis prête à profiter de la soirée avec ma vieille amie.
« Bon alors, balance du croustillant ! Qui est-ce que tu baises ces jours-ci ? » Je manque de m’étouffer avec ma gorgée de champagne face à Ana avant de rire. Je secoue la tête “Tu cherches déjà de bonnes adresses ?” Je pouffe de rire à nouveau et englouti près de la moitié de ma coupe en quelques secondes. “Je retiens pas vraiment les noms, mais pour l’instant j’arrive à en choper quelques uns sans qu’ils me reconnaissent. J’ai l’impression que les gens de Brisbane ne sont pas très branchés actualité.” Sinon, qui pourrait louper une telle star dans la ville ?
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| | | | (#)Jeu 5 Nov 2020 - 20:51 | |
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Welcome to Brisbane La pique qu’elle envoie sur la carte bancaire d’Ivy qui doit être celle de son père n’est pas spécialement méchante, elles sont bien lucides toutes deux sur leur propre condition et se vannent tout le temps à ce sujet. “C’est la mienne celle là.” Ana rigole car ça ne change rien. « Tu vas me dire que t’as un taf pour l’approvisionner aussi ? » Elle se moque parce que s’il y a bien une autre personne qu’elle-même qu’elle ne voit pas se trouver un taf et agir comme une adulte responsable, c’est bien Ivy. D’autant plus qu’elle, elle n’en a pas besoin avec papa et maman qui remplissent les comptes bancaires.
Le plan actuel semble d’être de se bourrer la gueule. “Pourquoi t’en avais d’autres en tête ?” « Oh tu me connais, moi, je fais tout avec modération et sérieux... » dit-elle tout en essayant de garder un visage impassible alors qu’elles savent toutes deux l’énormité de ce qu’elle vient d’assurer. C’est plutôt totalement l’inverse d’ailleurs, si elle avait une devise ce serait probablement : Conneries, Excès et Irresponsabilité. Elles sont parties pour goûter tous les shooters de la liste du bar une fois le champagne évacué, ça va lui coûter bonbon à Ivy. Mais elle a l’air plutôt partante pour un petit jeu de séduction qui fera régler la note aux premiers pigeons convaincus. “Si c’est pas eux qui payent on va devoir partager les frais.” Ana jette un regard de jugement exagéré à son amie. « Mais, depuis quand tu comptes sur moi pour payer l’addition ! Les Waterhouse sont ruinés ou quoi ? » rigole-t-elle parce qu’elle se demande bien comment un truc pareil pourrait être arrivé, ils sont quand même blindés ses parents. “Les mecs de Brisbane sont tellement faciles à duper.” De toutes façons, Ana n’a aucun doute sur le fait qu’elles arrivent à trouver des pigeons, si peu de doutes qu’elle compte bien profiter de sa pote en tête à tête avant de devoir se traîner des boulets pour que quelqu’un paye l’addition. Ivy qui n’a pas déjà fini son verre, manque de s’étouffer avec son champagne quand Ana lui demande avec qui elle pratique le coït en ce moment. “Tu cherches déjà de bonnes adresses ?” « J’cherche du potin, j’passe pas après toi, t’es folle, meuf, j’veux pas choper de MST ! » Et Ana rejoint Ivy dans son rire, finalement Ivy retrouve sa bonne descente aussi et bientôt elle aura vidé la coupe aussi. “Je retiens pas vraiment les noms, mais pour l’instant j’arrive à en choper quelques uns sans qu’ils me reconnaissent. J’ai l’impression que les gens de Brisbane ne sont pas très branchés actualité.” « Ah ouais, c’est vrai qu’t’es connue toi… Tu m’crois si j’te dis qu’j’oublie tout l’temps ? Pourtant c’est pas faute d’avoir fini en une d’un magazine de merde à sniffer d’la coke avec toi... » Bon, ils avaient flouté son visage à elle, probablement car elle n’était pas intéressante, elle, et pour des raisons judiciaires aussi. Ça n’avait pas empêché sa famille de la reconnaître avec ses vêtements et ses cheveux et donc de se prendre une belle leçon de morale et une punition à la con qu’elle avait esquivé.
Le serveur revient avec le champagne et ressert Ana qui dit à son amie : « Allez cul sec ! » pour que sa coupe puisse être remplie à nouveau. Puis elle se tourne vers le serveur : « On va prendre deux mètres de shooters pour la suite, mon mignon. Time to party, bitch ! ». Le serveur s’exécute et bientôt leur table est encombrée de dizaines de shots multicolores alignés sur deux présentoirs en bois. Chacune a son mètre et elles commencent à les descendre un à un en trinquant. Autour d’elles, sur la terrasse, les tables se remplissent, les gens se retournent pour les regarder. Elles sont bruyantes et exubérantes, celui qui payera la note ne devrait pas tarder à venir les trouver tout seul. « Allez sixième shot, on faiblit pas ! » Elle engloutit le contenu vert fluo du verre et sent que l’ivresse commence déjà à se montrer, tout doucement. Elle en a encore sous le pied, bien sûr, mais elle commence à être joyeuse, un peu nébuleuse. Elle a chaud, un peu, alors elle retire sa veste et se retrouve en débardeur avec décolleté échancré. « T’as vu, j’prépare l’terrain pour la chasse au pigeon. Petit, petit, petit... » dit-elle en se tournant vers un groupe de mecs qui se trouvent derrière Ivy en faisant des gestes pour les attirer à elles. C’est le moment de jouer.
- Résultat du dé:
Win :Deux mecs beaux gosses et visiblement friqués s’approchent de leur table. So close : Deux mecs pas moches mais un peu lambda s’approchent de leur table. Fail : Un SDF qui passait par là prend le geste pour lui et vient demander une p’tite pièce.
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| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31470 POINTS : 400 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Jeu 5 Nov 2020 - 20:51 | |
| Le membre ' Anastasia Williams' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Dim 8 Nov 2020 - 23:38 | |
| « Tu vas me dire que t’as un taf pour l’approvisionner aussi ? » Je n’ai pas besoin de répondre à cette question, parce qu’elle connait déjà la réponse Anastasia. Elle sait que je ne travaille pas, et que je ne l’ai jamais vraiment fait. Je n’en ai jamais eu besoin et j’espère n’en avoir jamais vraiment besoin. Mon sourire répond à ma place. C’est ma carte bleue, et mon argent à partir du moment où il est sur mon compte en banque. Je continue de jouer avec entre mes doigts, c’est moi qui paye encore une fois, et je n’ai jamais été du genre à m’en plaindre. J’aime exhiber ma richesse.
« Oh tu me connais, moi, je fais tout avec modération et sérieux... » Je ne me retiens pas de pouffer de rire bruyamment, j’attire l’attention de quelques personnes autour de nous et c’est un plus que j’apprécie. “Tu fais autant dans la modération que moi.” Et je n’ai jamais fait quoi que ce soit avec modération. Je bois mon champagne, un peu moins vite qu’Ana mais ma coupe ne reste pas remplie bien longtemps. « Mais, depuis quand tu comptes sur moi pour payer l’addition ! Les Waterhouse sont ruinés ou quoi ? » “Si t’étais la représentante officielle des Williams on pourrait croire que ce sont eux qui sont ruinés.” Les Waterhouse se portent bien, c’est plutôt moi qui me porterai moins bien quand j’aurai dépensé tout ce qu’il y a sur mon compte sans que mon père ne le remplisse de nouveau.
Je lève les yeux au ciel. « J’cherche du potin, j’passe pas après toi, t’es folle, meuf, j’veux pas choper de MST ! » “C’est toi qui me parle de MST ?” Moi je suis le genre qui fait attention, qui contrôle et qui ne couche pas avec n’importe qui contrairement à la dernière des Williams. Je ne traîne pas dans les bars malfamés et je ne prends pas tous les types qui traînent au coin des rues. J’ai un certain standing à respecter. Ma coupe de champagne est finie et je cherche déjà à le reremplir. « Ah ouais, c’est vrai qu’t’es connue toi… Tu m’crois si j’te dis qu’j’oublie tout l’temps ? Pourtant c’est pas faute d’avoir fini en une d’un magazine de merde à sniffer d’la coke avec toi... » “Personne oublie Ivy Waterhouse” Je semblerais presque vexée, mais je sais que je suis inoubliable. Je souris en me souvenant de cette soirée. “Cette soirée était dingue.” Je hoche la tête, me demandant pourquoi ça n’arrive pas plus souvent.
« Allez cul sec ! » Je ne l’attends pas pour finir mon verre, elle a l’air de vouloir continuer rapidement la soirée la Williams. « On va prendre deux mètres de shooters pour la suite, mon mignon. Time to party, bitch ! » “Plus ça va plus tu bois tôt mamie !” Je ris avant de laisser place au mètre de shooters qui est placé devant moi. On enchaine les shots et j’aurais presque du mal à la suivre. Elle a une sacré descente. Je grimace à chaque nouveau verre, je vais finir cette soirée dans un sale état. « T’as vu, j’prépare l’terrain pour la chasse au pigeon. Petit, petit, petit... » “Ramène nous des pigeons VIP please” Je grimace encore plus en voyant un mec qui nous sourit mais qui n’a aucune chance de m’approcher. Elle fait trop de bruit la demoiselle et elle attire un sdf. Je grimace, encore. J’attrape Ana par les épaules et la place juste devant moi pour que ce soit elle qui fasse face à l’inconnu. “C’est toi qui gère ça.”
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| | | | (#)Sam 14 Nov 2020 - 1:07 | |
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Welcome to Brisbane Elles s’envoient des piques dans la joie et la bonne humeur, elles rient bruyamment ne manquant pas une occasion de se faire remarquer. Elles ne sont pas plus discrètes que sérieuses les deux blondes. “Si t’étais la représentante officielle des Williams on pourrait croire que ce sont eux qui sont ruinés.” Elle explose de rire à l’idée qu’elle pourrait être le visage de la famille Williams, ils en feraient instantanément une crise cardiaque les vieux, eux qui ont tout fait pour que la petite dernière dont ils ont honte soit oubliée du tableau familial. « Si j’étais la rep’ officielle des Williams, la famille aurait déjà été décimée ! » Soit car elle aurait attiré le mauvais œil ou bien la colère de la mafia italienne sur la famille. Ou bien parce qu’elle aurait pris les choses en main et dégommé les Willy indésirables à la hache, Shining style.
Entre les amies de vacances, les piques s’échangent aussi aisément que des balles de ping-pong. “C’est toi qui me parle de MST ?” « J’avoue, j’l’ai méritée celle-la ! » Elle n’a jamais été très tatillonne sur ses partenaires sexuels, Ana, et elle les collectionne avec l’assiduité d’une passionnée. Mais elle assume et c’est pour cela qu’elle en rit si ouvertement. Son amie lui rappelle qu’elle est une personnalité publique, Ana a failli oublier qu’elles ont fui les paparazzi tant de fois dans les rues italiennes, pas toujours efficacement d’ailleurs. “Personne oublie Ivy Waterhouse” Ana lève les yeux au ciel en affichant un mépris exagéré, juste pour emmerder sa compère VIP. “Cette soirée était dingue.” « Putain, ouais. Mais bon, maint’nant s’tous les soirs la même, si j’veux. Je suis débarrassée des deux cathos intégristes ! On trinque à ça ! » Elle parle de ses parents bien entendu, elle a réussi sa plus ambitieuse fugue : disparaître sans prévenir pour l’Australie. Ça lui a demandé un niveau d’organisation et de patience bien plus élevé qu’elle ne s’en serait crue capable, elle qui vit toujours dans l’instantané, mais il faut croire que fuir ses parents a été une motivation suffisante.
Puis, elles passent du champagne aux shooters et Ana met un point d’honneur à boire plus vite et à grimacer moins qu’Ivy, pour faire honneur à sa réputation. Les esprits commencent à s’échauffer et la terrasse à se peupler de cartes de crédit sur pattes. L’italienne commence à héler les hommes qui se trouvent aux environs, espérant faire une bonne pêche. “Ramène nous des pigeons VIP please” Mais rien de VIP ni même de middle ne se pointe, c’est l’attention d’un SDF qu’Ana a captée. Super… S’pas lui qui va payer la note à trois chiffres... Ana regarde Ivy en retenant un fou rire : « Oups... » Celle-ci grimace, elle n’a pas l’air amusée et l’attrape par les épaules pour s’en servir de bouclier face à la pauvreté, probablement qu’elle pense que c’est contagieux. “C’est toi qui gère ça.” « Ouais, ouais... » râle-t-elle pour la forme.
« Vous auriez pas une p’tite pièce ? » qu’il demande directement et Ana croise les bras sur le torse comme si elle était la garde du corps d’Ivy. Vu l’épaisseur de ses bras, elle perdrait probablement le combat avec le SDF même s’il était anémié, mais ce qu’elle n’avait pas en muscles, Ana le compensait par une agilité et une nervosité qui ne pouvait que surprendre. « Circule, mon gars, y a rien à voir et rien à gratter, ici. S’tu veux des tunes, t’as qu’à faire les poches d’un des pigeons là-bas, mais met un coup de déo avant, qu’il t’repère pas à l’odeur ! » s’esclaffe-t-elle en lui adressant à la fois un vrai conseil mais également une violente insulte. C’est bas, même pour elle, mais Ana ne tient pas compte des sentiments des gens autour d’elle, surtout dans cet état d’alcoolémie et d’euphorie aux côtés d’Ivy. Pourtant, l’italienne méprise bien plus facilement les connards fortunés que les pauvres gens, ce qui ne l’empêche pas de reseter une emmerdeuse désobligeante en toute occasion. Un rictus déforme son visage du SDF, mais il n’insiste pas, il s’éloigne en lâchant juste un « Salope ! » à la volée. Ana répond à voix haute, espérant que le maximum d’hommes autour l’entendent : « Et fière de l’être ! ». Joignant le geste à la parole, elle se cambre et s’assène elle-même une claque sur le fessier.
« Tu devrais m’engager comme garde du corps, j’suis sûre qu’ça paye un max et on passerait not’ temps à sniffer tout s’qui passe ! » s’amuse-t-elle. Ça, ce serait sûrement un taf qu’elle pourrait faire, quoique, il lui faudrait supporter 24h/24 ou presque, et ça elle n’est pas sûre d’en être capable. Elle se rassoit à table et indique la terrasse d’un geste large : « Bon, puisque moi j’attire que les déchets... A ton tour, voyons si ton star power nous ramène des pigeons de qualité ! »
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| | | | (#)Jeu 14 Jan 2021 - 18:15 | |
| On boit, et je sais que j’aime ce genre de journée avec Ana. Je la connais depuis longtemps, et on a toujours su se trouver quand on avait envie d’une soirée de débauche. On est bien différentes, mais il y a quelques points sur lesquels on se retrouve toujours. On ne change pas les bonnes (ou mauvaises selon les points de vue) habitudes. « Si j’étais la rep’ officielle des Williams, la famille aurait déjà été décimée ! » “Pas faux.” Et je pouffe de rire en finissant mon verre. « J’avoue, j’l’ai méritée celle-la ! » Je hoche la tête, au moins elle l’assume.
« Putain, ouais. Mais bon, maint’nant s’tous les soirs la même, si j’veux. Je suis débarrassée des deux cathos intégristes ! On trinque à ça ! » “Oh et tu veux que je te suive tous les soirs ?” On sait très bien toutes les deux qu’on ne se supporterait pas plusieurs soirées de suite. C’est une amie de longue date, mais on est deux électrons libres, et jamais on ne se dira que maintenant qu’elle est ici on doit passer tous nos moments ensemble.
Elle veut attirer quelqu’un dans nos filets mais la seule personne qui s’approche est un sdf. Je n’approche pas ça, et je n’ai pas envie de gérer cette situation alors je reste derrière la Williams. Elle est bien plus bagarreuse que moi alors je pose tous mes espoirs en son agressivité. Je la regarde faire, je l’écoute et je croise les doigts pour qu’il finisse par s’éloigner. « Circule, mon gars, y a rien à voir et rien à gratter, ici. S’tu veux des tunes, t’as qu’à faire les poches d’un des pigeons là-bas, mais met un coup de déo avant, qu’il t’repère pas à l’odeur ! » Je ne peux me retenir de rire en jetant un coup d’oeil vers l’inconnu. « Salope ! » “Wow” Je soupire mais je ne crierai pas, on a bien mieux à faire que de hurler sur un con sans argent. « Et fière de l’être ! » “Pas mal.” Je hausse les épaules et passe de nouveau devant elle. « Tu devrais m’engager comme garde du corps, j’suis sûre qu’ça paye un max et on passerait not’ temps à sniffer tout s’qui passe ! » “Je vais noter ça.” Les shots commencent à faire leur effet, on a déjà beaucoup trop bu et pourtant je m’en fiche.
« Bon, puisque moi j’attire que les déchets... A ton tour, voyons si ton star power nous ramène des pigeons de qualité ! » Mes yeux analysent toutes les personnes de ce bar. Je penche la tête, et cherche à trouver deux mecs riches pour notre soirée. J’affiche mon sourire séducteur et un peu naïf, celui qui fonctionne toujours. “Là-bas.” J’ai déjà croisé un regard, échangé un sourire, et je sais déjà que c’est dans la poche. “Tiens toi prête les deux arrivent dans moins de cinq minutes.” Et déjà, je les vois quitter leur table pour se rapprocher de nous.
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| | | | (#)Dim 24 Jan 2021 - 19:06 | |
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Welcome to Brisbane Ana n’est en Australie que depuis quelques jours, elle est encore techniquement sous le coup du jet lag mais vu son mode de vie, n’a-t-elle pas toujours été en jet lag ? Son quotidien n’a pas changé, elle a simplement plus de liberté pour le faire, elle passe ses nuits à faire la fête et ses journées à somnoler sur le canapé de Saül, son frère a beau lui mettre des bâtons dans les roues, mais son palais est un vrai gruyère d’où Ana peut sortir et entrer bien facilement. “Oh et tu veux que je te suive tous les soirs ?” Ana jette un regard dubitatif à Ivy, elle se contente de rire parce qu’elles savent toutes deux que si elle devaient se voir tous les jours elles finiraient par s’entretuer. Elles se ressemblent sur beaucoup de points mais sont également et surtout de totales opposées sur de nombreux autres. Pour l’heure, ce sont des retrouvailles, elles boivent, s’amusent, s’envoient les piques habituelles et planifient de faire payer leurs verres par des pigeons qui voudront les mettre dans leur lit.
Ana attire malencontreusement un vagabond en haillons plutôt qu’un beau gosse au porte-feuille garni, c’est bien sa veine. Et bien entendu, Ivy ne compte pas se salir les mains pour les débarrasser de ce visiteur gênant. Ana s’en moque, elle envoie chier l’homme sans aucune délicatesse, provoquant le rire d’Ivy, recevant une insulte du sans domicile fixe qui s’éloigne déjà. Finalement, elles sont à nouveau seules et Ana lui propose de l’embaucher comme garde du corps avant de réaliser que pour cela il faudrait qu’elles passent toutes leurs soirées ensemble et comme cela a déjà était prouvé, ce serait la recette parfaite pour qu’elles finissent par se haïr. Ce n’est de toutes façons qu’une plaisanterie qu’Ivy fait mine de prendre au sérieux : “Je vais noter ça.” Et Ana se ravise aussitôt : « Non en fait, laisse tomber, tu m’donnerais des ordres à la con, ça resterait un taf, ça pue... » Il y a une incompatibilité totale entre le principe de hiérarchie au travail et la personnalité d’Ana, elle n’a jamais écouté ses parents, ses frères et sœurs ou ses professeurs, alors pourquoi elle devrait apprendre à obéir à son âge ? Elle n’en a aucune vie envie et même si c’était le cas il est déjà trop tard pour elle, c’est perdu d’avance, elle ne changera plus.
Il vaut mieux retourner à leur chasse au pigeon et c’est le tour d’Ivy de faire des miracles. En espérant qu’elle soit plus efficace qu’Ana et effectivement, elle n’a pas besoin de sortir le grand jeu. Elle en fait bien moins qu’Ana, un regard, un sourire et le poisson est hameçonné. “Là-bas.” Ana se retourne sans aucune discrétion, c’est probablement ce qui différencie leurs techniques d’approche, Ivy fait ça avec un minimum de classe et de délicatesse, Ana ne prend jamais de pincettes par contre, elle fonce dans le tas, met les pieds dans le plat et cela ne marche vraiment pas à tous les coups. “Tiens toi prête les deux arrivent dans moins de cinq minutes.” Ils sont pas mal, ils ont l’air d’avoir de l’argent et surtout, ils sont déjà en train de s’approcher. Ana répond à Ivy avant qu’ils ne débarquent : « Je suis née prête. » Qu’est-ce qu’elle voulait qu’elle prépare Ana ? Qu’elle se repoudre le nez ou vérifie sa coiffure ? La poudre, elle la met dans le nez pas dessus et comme d’habitude, elle va être elle-même, à peine légèrement mielleuse pour se garantir le règlement de leur addition.
Les garçons les rejoignent, ils partagent les quelques shooters qui restent, ça flirte à mort et d’autres verres sont commandés. Ana a jeté son dévolu sur celui qui a l’air le plus rock’n’roll des deux. Bon « rock’n’roll » c’est beaucoup dire, mais il a un tatouage qui dépasse du col de son t-shirt et alors elle engage les hostilités comme ça, en parlant de tatouage. Le reste de la soirée se passe bien, ils rient, boivent, quand ils repartent de là ils titubent tous et ce sont les mâles qui payent l’incroyable note de leur table. Ivy et Ana se disent bonsoir, Ana ne sait pas ce que son amie va faire de son richard en chemise, mais en ce qui la concerne, l’italienne va passer la nuit dans son château à chevaucher le dragon (c’est ça qu’il a tatoué sur le torse). Et elle partira comme une voleuse à l’aube en ayant effectivement subtilisé quelques objets revendables facilement dans son appartement. On ne perd pas les bonnes habitudes même à l’autre bout de la planète.
- Spoiler:
On avait parlé de cloturer, ça te va comme ça ?
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| | | | | | | | Welcome to Brisbane - Ivy |
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