“if you lack the humility to go back and tie up the loose ends in your past, then be prepared to forever be haunted by her ghosts, all of whom will come into your present and your future— staining everything and everyone with their leftover emotional and mental garbage. humility is the master key that can get you out of all your cages; why do you choose your ego and stay in your prisons?” feat @jax collins & birdie cadburry ღ novembre 2018
Birdie prend déjà ses aises alors qu’elle n’est arrivée il n’y a quelques mois. Dire ‘‘quelques mois’’ permet de relativiser bien vite les périples qui se sont passés dernièrement. Comme s’ils n’ont jamais existé, un trou béant dans son existence, de simples parasites qu’elle finira par effacer par sa simple volonté. L’envie de ne plus y repenser, se focaliser sur autre chose, une sorte de positivité morbide dans ces cas–là. Rien de grave n’est arrivé, un mantra qui se transformerait presque en réalité si elle réussissait à se débarrasser de l’image de la chambre d’hôpital, du lit d’hôpital, du carrelage d’hôpital, des voix d’hôpital. De la nourriture d’hôpital, aussi.
Mais aujourd’hui n’est pas le jour pour penser à ce genre de choses. Tout comme les jours d’avant et ceux d’après, ce n’est jamais le bon moment. Il n’y a pas de bon moment, il y a juste des moments et Birdie n’est pas du genre à vouloir ruiner sa journée avec de mauvaises ondes. Alors elle se force à siffloter et les joyeuses notes finissent par lui monter à la tête, conquérants son cerveau qui ne comprend plus rien. Il n’a jamais vraiment rien compris, de toute façon, et elle ne cherche pas à ce qu’il le fasse. Tant que les signaux sont au vert, il n’y a pas de soucis à déclarer.
Elle écrase sa cigarette à l’entrée – parce qu’elle n’est pas encore assez téméraire pour se risquer à entrer dans les locaux d’ABC avec un mégot – afin d’enfourner un tic et tac. Puis deux qui se transforment en dix parce que c’est vraiment trop bon, ces conneries. Le magasin était en rupture de stock de langues de chats et la Cadburn avait eu beau pleurer grossièrement, geindre et supplier, mais non ‘‘je ne vais pas les chier, m’dame’’, qu’il lui avait répondu le gérant.
Soit. Partie remise alors.
Du coup, elle s’est rabattue sur les petites pastilles de couleur, avec dépit mais c’est déjà mieux que rien. Même si le rien, le manque de sucre se fait sentir, cruellement. Tant pis, elle essaiera de survivre face à l’affront que l’univers vient de lui foutre sous le pif. Saluer le gars de l’accueil est un réflexe qu’elle a chopé – alors qu’il ne le mériterait pas, le gars de l’accueil, parce qu’il a cet air inquiétant à souhait. Mais Birdie ne s’y attarde pas, ses pieds (chaussés pour une fois) l’entrainant vers les ascenseurs pour l’amener – pas au septième ciel, malheureusement – aux studios de la météo. Elle soupire, avec lourdeur parce que c’est long et que non, qu’importe le nombre de fois qu’on appuie sur le bouton, ça ne fait pas avancer la chose.
Et c’est là qu’elle le repère. Brillant dans sa rétine, sur le coin de l’œil, magistralement et étrangement. Comme si son être entier a pressenti le danger avant elle.
Son intérieur se soulève en même temps que sa tête se tourne et que l’image se forme. Les pupilles se dilatent, de surprise, de frayeur, de lâcheté. Okay, on oublie l’ascenseur, bien trop long. Et c’est dans un mouvement aussi rapide que BipBip l’oiseau que Birdie s’envole vers l’escalier.
Tant pis si elle doit grimper cinq ou six étages à pieds. Mieux vaut ça que de l’affronter lui. Bordel.
Bordel, il est rapide. Bien plus qu’elle aurait cru qu’un amas de muscle pouvait l’être comparé à sa taille fluette. Elle aurait dû être plus rapide. Pourtant, avoir passé sa vie à courir après les insectes et autres volatiles aurait dû lui donner une bonne endurance. Mais Birdie n’est pas sportive, elle ne l’a jamais été et elle grinche alors que son regard bleuté croise la main qui s’est posée sur la porte, lui bloquant tout accès aux escaliers. Les escaliers de la victoire, de la fuite, libérateurs et–
« Pourquoi tu t'en va aussi vite ? Faut croire que c'est une habitude chez toi. » Hors de portée. Ou presque.
Il est cascadeur, putain, évidemment qu’il va être endurant. C’est le détail de l’information qui fait tout et c’est évidemment le détail que la Cadburn ne retient jamais en premier lieu. Parce que les gens et leurs vies ne l’intéressent pas. Au mieux, elle s’intéresse à ce qu’il se passe dans leur tête et elle se fait un malin plaisir de les pousser à l’extrême. Un peu comme avec Aylin. Mais Aylin n’avait pas eu besoin d’elle en premier lieu. Aylin est majeure, elle fait ses choix et ce n’est pas de sa faute. Alors le Collins masculin, tu vas l’envoyer valser sur les anneaux de Saturne illico presto.
« J’ai une urgence toilettes que tu peux pas comprendre et l’ascenseur est vraiment trop lent, tu trouves pas ? » Noyer le poisson ne servira sûrement à rien parce que Jax est le frère et en tant que frère, il est naturel qu’il ne lâchera pas le morceau. Mais ça n’empêchera pas Birdie d’essayer quand même, de monter ses grands yeux azur sur le jeune homme – c’est vraiment dommage qu’il ait l’air refrogné parce qu’il est hyper séduisant quand même. Et qu’il fait bien deux têtes de plus que toi, en plus de lâcher des mauvaises ondes alors tâche de t’en rappeler. Mais l’instinct de préservation, ce n’est pas vraiment dans ses gènes, à Birdie. « C’est assez fou de savoir que c’est le moyen de transport le plus utilisé au monde, hein ? Alors que ça fait que monter et descendre, en continu et que c’est lent et qu’y a toujours des bugs, sans oublier que les câbles peuvent se briser à tout moment et nous faire tomber dans le vide et tout ça. » Vraiment, Birdie, ce n’est pas le moment de balancer ta science. Mais si ce n’est pas maintenant, ça ne sera jamais. Et la Cadburry a toujours été un moulin à paroles, encore plus dans des situations de crise.
Même si ça ne l’est pas. Aucunement. Elle est parfaitement détendue, merci bien. (Absolument pas.)
« T'as raison, fous toi de ma gueule. » « Loin de moi l’idée d’oser faire ça, sir musculator. »
D’ailleurs, si demain il lui propose de tâter ses abdos, elle ne dira sûrement pas non. Pas comme si Jax allait le faire ceci dit. Vu son regard clair qui pétille avec véhémence à son encontre, Birdie se dit qu’elle a plus de chances de voir des plumes sur le dos d’une baleine que le frère Collins lui montrer un peu de sympathie – et encore moins ses abdos. Elle a l’air d’une gamine prise sur le fait – ce qu’elle est, même à trente deux ans, elle reste une gamine qui n’a pas changé. Et vu son comportement, il est clair qu’elle n’a pas mûri. Les responsabilités, elle les fuit comme la peste et la maladie prend actuellement la forme du grand costaud en face d’elle, bien décidé à la prendre entre quatre yeux – et peut–être même sa main autour de son cou un moment ou un autre, qui sait.
« Tiens, toi qui a envie de parler, j'ai un autre sujet de conversation où tu vas pouvoir tout raconter. » Elle n’aime pas ça. Tout d’un coup, Birdie maudit d’avoir la langue trop pendue – surtout pour les mauvaises raisons – d’être toujours trop bavarde quand il ne le faut pas. Elle maudit dans la foulée son propre frère aîné, qui lui a donné bien trop de mauvaises habitudes et puis aussi toute sa lignée passée parce que why not. « J’ai bientôt plus de salive, faut que je la préserve, j’ai la météo à présenter et tu me fous en retard, là. »
Mais il s’en contrefout, le frère, parce qu’il enchaine directement avec sa question. Avec son ‘‘autre sujet de conversation’’. « Pourquoi tu es parti aussi vite de l'hôpital la dernière fois qu'on s'est croisé ? » Et là, la Cadburn aurait pu songer à aller entrainement à faire du criquet à dos d’hérisson, ça lui aurait paru vachement moins périlleux comme situation. Il y a sûrement le désert du Sahara qui s’engouffre dans sa bouche, aussi bien niveau sable que niveau sécheresse. Pourtant, Birdie fronce des sourcils avant d’enfoncer son doigt dans le torse de Jax. « Pas sûr que ce soit tes affaires. Et le coup du ‘‘c’est ma petite sœur donc bien sûr que c’est mes affaires’’, ça fonctionnera pas. C’est elle qui t’envoie ? » Parce que ça voudrait dire qu’elle va bien. Pas qu’elle en ait quelque chose à faire. Nope, rien du tout. « Je suis pas sa mère et toi non plus. Elle est assez grande pour savoir ce qu’elle fout de sa vie et c’est pas de ma faute si elle est trop faible pour réussir à tenir le choc. On est dans un pays libre et je fais encore ce que je veux, aux dernières news. » Se dédouaner de ses responsabilités, une spécialité.
« Si tu veux pas être en retard, réponds à mes questions, on gagnera du temps. » Il est pragmatique, le monsieur blond. Il n’a pas tort dans un sens mais le temps ne sera jamais gagné, il est juste perdu dans l’infini et là, qu’importe si elle répond rapidement ou pas, le temps perdu est perdu, un point c’est tout. « On gagnera rien du tout, on perdra tout. » Le temps, l’énergie, savoir qui réussira à baisser les bras en premier. Birdie est peut–être dramatique dans ses propos, elle abuse sûrement des mots pour rendre l’évènement bien plus important et spectaculaire qui ne l’est vraiment – alors qu’il n’en est rien. C’est juste une conversation entre deux adultes, une conversation à moitié consentante et clairement non voulue. Plus par l’une que par l’autre.
« Et n'essaye pas de me mener en bateau, j'ai horreur de cela. » « Ah ! Moi non plus. C’est pas que j’aime pas l’eau mais j’ai des problèmes avec. Donc le bateau, c’est vraiment envisageable avec moi, tu peux en être assuré. » Enfin en tout cas, au sens propre du terme. Alors que ce que veut dire Jax, et ce dont Birdie préfère ne même pas entendre, c’est qu’elle va forcément le mener en bateau. Parce que c’est Birdie, et qu’elle n’est pas du genre à aller droit au but. Pas quand elle est en position de difficulté. Pourquoi on ne peut juste pas passer à autre chose ?
« Non, elle ne sait pas que je suis là. » Donc ça veut dire qu’elle va bien. Même si elle s’en fout. Comme de sa première paire de boucles d’oreille en radis qu’elle avait foiré quand elle avait neuf ans. Aylin, ce n’est plus son problème et ça n’a jamais été sa responsabilité. Ni le pendant ni l’après. Certainement pas ce qui aurait pu être le terminus de sa vie, qui s’est transformée en ligne connue. Heureusement quand même, tu n’aurais pas pu supporter un autre cadavre sur la conscience.
« T'es qui pour elle ? T'étais là lors de son overdose ? » « Ce qu’on sait pas ne tue pas. » Ha. Humour mal placé, complètement mal jaugé et qui va faire rire qu’elle – et même ça, ce n’est pas dit. « Je suis rien. Elle t’a parlé de moi ? Nan, donc ça veut bien dire ce que ça veut dire. Et j’aimerai bien continuer comme ça. » Oublier ce moment, cette soirée, cette vision, ce foutu arrêt au cœur qu’elle a eu – mais qui n’a existé que dans ses côtes et pas dans le monde. Parce que Birdie n’est pas censée avoir un cœur, alors les arrêts, elle ne devrait même connaitre.
« Maintenant, si tu pouvais dégager, ça serait sympa. Sinon, je te jure que je hurle au viol. » Elle en est capable.
« Vu son état, j’ai pas encore eu le temps de la questionner, je veux lui laisser le temps de récupérer. » Evidemment. Le grand frère qui fait attention à sa petite soeur, c'est typique. Même si franchement, Birdie doute énormément en la capacité et surtout l'envie d'Aylin de tout dévoiler à son aîné. Elle se demande si la blonde en serait capable, de ressasser tout ça, de tout remettre sur le tapis, de faire face à tout ce qu'il n'allait pas - même si pour la Cadburn, elles n'ont rien fait de mal à part s'amuser (quand elles ne se disputaient pas). Aylin qui avait coupé les ponts avec sa famille depuis des mois, que Birdie n'a jamais cherché à questionner parce qu'après tout, elle aussi ne vante pour à sa propre fratrie. Elle juge que c'est son terrain secret, son petit jardin à elle et que personne n'a à venir empiéter dessus. Ses soeurs et son frère sont bien au courant de ce qu'elle trafique, qu'elle n'est pas toujours très clean mais rien de très concret ni de quoi les alarmer. Et cela est très bien comme ça. Mais pour quelqu'un comme la Collins femelle qui n'a jamais voulu lui parler de ses proches, Birdie s'interroge de savoir si Jax va vraiment avoir les réponses à ses questions. Peut-être que c'est pour ça qu'il en a profité pour la coincer, pour avoir une piste quelconque.
Manque de chance pour lui, Birdie a beau être bavarde, elle ne l'est que sur les sujets qui l'intéressent. Et Aylin n'est actuellement pas son sujet préféré, ni dans les favoris, et cela depuis des mois. Elle ne s'en porte que très bien comme et elle n'a pas envie que le frangin débarque et lui remette tout au visage.
Alors elle lâche un ricanement. « Bon courage, alors. » Pour trouver des réponses voire, mieux, la vérité. Il a intérêt d’avoir de la patience, le mâle de la famille. « Alors pourquoi t’es partie de l’hôpital aussi vite, pourquoi tu as encore essayé de me fuir dès que tu m’as vu ? » Trop de questions d’un seul coup, le cerveau de Birdie va bientôt exploser à ce stade-là. « Pourquoi t’es aussi curieux? Qu’est-ce que ça peut te foutre? T’as pas eu une news d’elle pendant que- » (qu’on était “ensemble”) « -que je l’ai fréquenté et là, tout d’un coup, tu te sens pousser un instinct fraternel? » En tout cas, ce n’est pas Birdie qui va lui donner les pièces à son puzzle.
« Vraiment ? » Vraiment. « Belle mentalité. Je pense que du coup on a plus rien à se dire mais ne t’avise plus de revenir voir ma sœur. » Une mentalité qu’elle possède malgré son passé. Preuve qu’elle a réussi à s’en remettre, non? (Absolument pas mais c’est une autre histoire.) « T’inquiètes pas, je pense que ni elle ni moi on a envie de se revoir de toute façon. Tu peux dormir tranquille sur tes deux oreilles, va. Mais sache que ta soeur, elle était déjà dans le gouffre bien avant que je la rencontre. Pas de ma faute si t’as pas été foutu d’être là pour elle. »
« C'est pas parce que j'ai pas eu de ses nouvelles que j'ai pas cherché à en avoir. » « C’est pas mes affaires. T’es pas mon frère, tu vois ça avec elle. Pas de ma faute si elle avait trop honte pour s’assumer devant vous. J’ai pas à payer pour ses mensonges et ses cachotteries. »
S’il pense qu’elle va lâcher le morceau aussi rapidement, il se fourre le doigt de l’œil jusqu’au cul, très clairement. Il n’y a pas de demi-mesure et surtout, ce n’est pas sa famille. Si Jax avait cherché plus fort, peut–être qu’Aylin n’aurait pas coupé le contact aussi facilement. De son point de vue, il est clair que la famille de son ex n’a fait énormément d’efforts pour garder le lien. Alors ce qu’elle entend lui parait complètement bidon et totalement absurde, ça ne fait aucun doute.
« Tu cherches à faire quoi là ? A me faire culpabiliser ? C'est trop gentil de ta part. » S’il n’est pas foutu d’entendre et comprendre la vérité, ce n’est pas de son ressort. Au moins, Birdie peut s’estimer chanceuse d’avoir une famille aussi soudée et présente les uns pour les autres – enfin, au moins la fratrie. Les parents toujours sur la route, envoyant une carte de temps en temps, qu’à la maison familiale car depuis le temps, ils ont zappé que leurs progénitures avaient un à un quitté le nid familial. Contrairement aux Collins qui, eux, visiblement, préfèrent la loi du silence et les grands justiciers après. « C'est bien de tenter de retourner les accusations contre moi mais ça marche pas. Je sais que tu te sens responsable, ça se voit à des kilomètres à la ronde. » Comment ça, se sentir responsable ? Birdie perd patience et elle s’énerve en bonne et due forme. « Je lui en veux d’avoir failli clamser mais je me sens pas responsable. Je crois que tu dois avoir trop de muscles dans la cervelle pour capter que j’y suis pour r i e n, Capiche ? J’étais juste là au mauvais endroit au mauvais moment. » Elle enfonce son doigt dans son torse. « Si t’es pas foutu d’avoir les couilles d’aller directement lui poser tes questions, ce n’est pas non plus ma responsabilité. Maintenant, on m’attend donc tu me laisses passer oui ou merde ? » Et il n’a pas intérêt à répondre merde sinon, il va se retrouver dans l’impossibilité de pratiquer quoique ce soit dans les jours à venir.
Il a l’air d’être censé comme type. Il n’a pas l’envie d’avoir à gérer la folie cadburienne et c’est une bonne chose, plus pour lui que pour elle. Birdie n’aime pas qu’il vienne lui poser des questions, elle n’aime pas qu’on pointe du doigt sa responsabilité – surtout quand il n’y en a pas en son sens. Aylin était capable de ses propres choix, de ses propres actions et elle ne voit pas en quoi elle intervient et surtout où. Certes, Birdie n’a pas aidé son ‘ex’ à aller mieux, elle l’a sûrement même encore plus entrainé, provoquant sa chute brutale. Mais ce n’est pas de sa faute si Aylin avait été trop faible, si elle n’avait pas eu les reins ni les épaules (et encore moins les veines et la tête) assez solides pour supporter ce mode de vie.
Son regard bleuté le défit sans ciller une seule fois, bien décidée à bien lui faire comprendre qu’il a beau être plus grand et baraqué qu’elle, que cela ne change rien. Qu’il n’a qu’à aller se renseigner auprès de la principale intéressée. La Cadburn serait bien curieuse de savoir comment Aylin réagira quand son frère se mettra à l’interroger elle. Est–ce qu’elle pleurera ? Est–ce qu’elle se fermera ? Est–ce qu’elle la détestera ? Il vaut mieux pour elle, de toute façon. Birdie ne compte pas revenir, elle ne l’a pas fait ces derniers mois et cela n’est pas prévu pour les jours à venir.
Elle ne perdit pas de temps ; une fois qu’il ôte sa main et sa présence de sa trajectoire, la blonde lui lance un joyeux « bonne chance ! et passe le bonjour à ta sœur de ma part ! » avec toute l’ironie du monde avant de filer aussi rapidement qu’un éclair. On va sûrement la tuer parce qu’elle est en retard. Mais ça, par contre, ce n’est pas vraiment nouveau.