| what we wrote (ginauden #72) |
| | (#)Sam 1 Aoû 2020 - 0:10 | |
| « J’ai des cafés. » la serrure de l’appartement grince bien avant que mes mots entrent dans la pièce. Le plateau de carton tenant les gobelets a manqué six fois et six autres de tomber entre le coffee shop en bas de la rue et ici, les escaliers en colimaçon y sont pour beaucoup mais ma maladresse légendaire y est pour le reste. « Et des croissants et des donuts et des biscuits et des brownies et - » les clés rebondissent bruyamment sur la table basse à portée, mes Converse de part et d’autre de l’entrée sont lancées dans un équilibre douteux que je tente de garder sans en avoir la moindre confiance en mes capacités. « - et de la pizza aussi tu peux pas savoir ce que j’ai dû affronter pour trouver de la pizza. » dehors, le jour est levé mais encore à peine entamé. Dehors m’a rappelé ce que j’avais laissé ici, me hissant hors de ses bras une poignée d’heures à peine après qu’il se soit endormi. Dehors m’a souligné à quel point les mots et les gestes ont fait autant de mal que de bien, dehors m’a aidé à faire le point.
Il est encore noyé à travers les couvertures et les coussins du canapé transformé en lit depuis la toute première nuit ici. Il y est et il ne bouge pas et mes iris trouvent les siens et ma place à sa droite est froide, quand je m’y glisse à nouveau. J’ai eu besoin de sortir et de prendre l’air, j’ai eu besoin de respirer et j’ai eu besoin de marcher, penser. Mais jamais je n’ai douté de quoi que ce soit. « J’ai pas oublié, hier. C’est pas parce qu’on est demain que ça a changé. » que je finis par ajouter, mon ton beaucoup plus doux qui n’est plus le même entre l’énumération enthousiaste des vivres qui nous permettra de ne plus quitter l’airbnb jusqu’à ce qu’on doive vraiment partir. Ils sont doux mes mots, soufflés, ses lèvres que je retrouve autant pour me que le rassurer. C'est toi que j’aime Auden. Ça a toujours été toi.
Dernière édition par Ginny McGrath-Williams le Dim 2 Aoû 2020 - 23:22, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23736 POINTS : 390 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 1 Aoû 2020 - 1:17 | |
| On n’a jamais voulu attendre, non. On n’a jamais voulu faire plaisir à personne tout comme on n’a jamais voulu courber l’échine pour s’adapter à qui que ce soit. Pourtant c’est ce qu’on a douloureusement fait pendant quatorze ans, comme si nous n’avions finalement pas d’autre choix. Avec un peu de courage, on aurait pu être heureux depuis la première heure.
Pourtant entre les discussions de la veille et la sensation de vide près de moi lorsque je me réveille, il y a un monde. Mes prunelles fatiguées balayent la pièce à la recherche d’une figure brune sans pour autant la trouver et ma main se repose de son côté du lit comme si elle allait finir par apparaître comme par magie. Je pense à toutes les raisons du monde qu’elle aurait eu d’aller vouloir photographier le lever de soleil tout comme je pense à toutes les raisons qui auraient pu la pousser à simplement s’en aller, pour de vrai cette fois. Elle a une vie ordonnée et bien rangée, elle est avec des personnes qu’elle aime et c’est stupide, stupide, de croire qu’elle aurait voulu laisser voler tout ceci en éclats simplement pour m’avoir moi et moi seul à ses côtés. Je ne peux pas rivaliser avec tout ce qu’elle a déjà tout comme je sais que jamais je ne pourrai lui offrir la même chose.
Mes doigts s’agitent dans le vide et déjà ils cherchent à cogner, ma main blessée n’étant pas en reste elle souhaite aussi aussi avoir quelque chose à faire. Je ne sais pas gérer ce genre de sentiments comme je ne sais de toute façon pas gérer grand chose, j’ai besoin de sentir la peau de mes phalanges me brûler et sur mes jointures apercevoir quelques traces de vermillon. J’en aurais vraiment au besoin si, finalement, la clé ne s’était pas mise à tourner dans la serrure. « J’ai des cafés. » Elle est belle et je la suis du regard alors qu’en parallèle je suis occupé à tenter de calmer mon rythme cardiaque qui déjà s’était emballé. « Et des croissants et des donuts et des biscuits et des brownies et - » On a l’air d’être chez nous. Elle a ses habitudes, elle a l’air heureuse. L’air berlinois lui convient bien et l’aspect cosmopolite de la ville toute autant. Je ne l’avais pas vue comme ça depuis bien longtemps et ça m’aide à me calmer peu à peu. « - et de la pizza aussi tu peux pas savoir ce que j’ai dû affronter pour trouver de la pizza.» J’esquisse un sourire fatigué mais ô combien sincère.
Il disparaît rapidement alors que le monde recommence à tourner à une vitesse acceptable et que mes poings encore serrés sont cachés sous les draps. Ginny reprend sa place qui est la sienne, celle qui est restée froide et vide tout le temps qu’elle est partie. « J’ai pas oublié, hier. C’est pas parce qu’on est demain que ça a changé. » J’accueille ses mots avec bienveillance sans lui faire part de mes stupides doutes qui n’avaient pas lieu d’être, noyant finalement n’importe quel mot entre ses lèvres. Une main encore agitée vient se poser contre sa joue alors que je tente d’être aussi délicat que possible. “J’ai tout oublié. Tu ne veux pas le répéter, juste pour être sûr que ça me revienne en mémoire ?” que je me moque, que j’essaye au mieux de ne pas laisser transparaître mes émotions quand bien même je sais que c’est Ginny et qu’avec elle je peux tout faire. “Si le plan c’est de vivre en ermite et passer le temps qu’il nous reste à dessiner depuis le chambre, sache que j’ai déjà signé le pacte.” Je me moque de Berlin et je me moque de la ville, je me moque de la gentillesse des habitants et tout ce qu’il nous reste à découvrir encore. J’ai besoin de profiter du temps qu’il me reste à passer à ses côtés avant que de nouveau tout ne soit chamboulé. “Je t’aime.” J’ai quitté ses lèvres pour venir reposer mon visage contre le matelas et susurrer à son oreille, secret qui ne concerne que nous. Mes yeux remontent ensuite dans les siens, faussement assurés mais pleinement rieurs. “Je dis ça seulement parce que tu sens la pizza et le café.” Et pour tout le reste, absolument tout. |
| | | | (#)Sam 1 Aoû 2020 - 2:48 | |
| J’ai pas oublié, hier. C’est pas parce qu’on est demain que ça a changé. Mais jamais je dirai que je la remarque de suite, sa mâchoire contractée. Ni que son poing toujours serré sous les draps me serre le coeur. Je savais que j’aurais dû laisser un mot et je savais que j’aurais dû le réveiller avant de partir, au moins pour l’entendre grogner et rager en trame de fond pendant ma fuite inopinée. “J’ai tout oublié. Tu ne veux pas le répéter, juste pour être sûr que ça me revienne en mémoire ?” « On a dit que j’étais la meilleure pour réciter tous les dialogues de T’choupi par coeur et on a aussi dit que t’allais partager pour toujours ta part de coco pops extra guimauves avec moi sans râler. » on a dit qu’on s’aimait et on a dit qu’on arrêtait d’attendre. On l’a dit et maintenant on agit, ou du moins, moi, j’agis. Quand sans un mot de plus mais entre deux baisers l’une de mes mains se faufile sous les couvertures pour trouver la sienne encore cachée, encore refermée fermement. Mes doigts pincent et chatouillent, jouent avec ses jointures et forcent à se faufiler entre, pressant sa paume de la sienne jusqu’à ce que je sente son souffle se calmer, juste assez.
“Si le plan c’est de vivre en ermite et passer le temps qu’il nous reste à dessiner depuis le chambre, sache que j’ai déjà signé le pacte.” l'appartement sent un mélange de sucré et de salé qui étonnamment n’a rien de dégoûtant. Sur ses lèvres se perdent les miennes, le sourire qui y remonte aussi naturellement que possible vient avec deux fossettes espiègles qui se creusent contre mes joues. « T’as pas remarqué? J’ai pris ton index pour signer avec ton sang cette nuit sans que tu saches. T’es pris au piège et je suis trop forte. » tant qu’on joue on ne pensera pas à ce qui se trouve de l’autre côté de la porte. Tant qu’on se cache ici on n’aura pas besoin de se cacher là-bas. Je ne reviendrai pas sur ma décision et je pourrais le lui répéter encore et toujours, n’en reste qu’entre les paroles et les actions il y a tout un monde. Et pour le moment, je n’ai pas envie de parler de ce qui nous attendra à chez nous - ou avec les années ce qui l’est devenu. Pour le moment, retrouver nos marques me semble ce qui est le plus important.
“Je t’aime.” “Je dis ça seulement parce que tu sens la pizza et le café.” « Bien sûr, je m’enfle pas la tête, jamais j’oserais. »
Il s’allonge et je me bénis, gamine excessivement gourmande, d’avoir rapatrié les sacs et autres gobelets soit sur le lit soit à portée, pour ne simplement plus avoir besoin de le quitter. C’est en limitant au mieux de mes capacités les coups de coude potentiellement dangereux que je dépose à mon tour ma tête sur l’oreiller, face à lui, trouvant ses yeux dans le plus dramatique des staring contests. « On peut tourner le canapé vers la fenêtre. » le canapé devenu lit depuis la première nuit. Canapé qui nous permettrait de voir la tour de la Télévision et de faire comme si on l’avait visitée en prime - sans les crises de vertige qu’on aurait passées sous silence de toute façon. « Et on peut commander tous leurs plats nationaux, et regarder que des films en allemand. » ma voix chuchote, y’a pas besoin parce que la chambre est vide et parce que je ne bouge même pas, aucune chance que le moindre vacarme ne couvre nos secrets. « Je t’aime. Je t’aime ici, et je t’aimerai en Australie aussi. » et ça, ça n’est plus un secret, est-ce que seulement ça l’a déjà été? « Mais si tu oses prendre la dernière part de pizza, je t’aimerai juste en Australie et plus jamais jamais ici t’es averti. » mes menaces n’en sont pas, n’en seront jamais, quand un rire de plus s’étouffe contre ses lèvres, quand mes iris rieurs prennent le relais. On peut rester ici encore un peu, on peut rester comme ça autant qu’on veut. Pour l’une des premières fois sans même forcer, je me sens à ma place, je me sens bien - je me sens à la maison.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23736 POINTS : 390 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 1 Aoû 2020 - 12:37 | |
| « On a dit que j’étais la meilleure pour réciter tous les dialogues de T’choupi par coeur et on a aussi dit que t’allais partager pour toujours ta part de coco pops extra guimauves avec moi sans râler. » « Pourquoi est ce qu’on a raconté tous ces mensonges ? » Je me moque contre sa nuque, le temps pour moi tant de lui prouver que je l’aime toujours depuis tout ce qu’on a raconté hier que pour cacher mon visage quelques instants, lâche qui peine toujours à lui montrer qu’à ses côtés je finis toujours par m’apaiser. Au toucher des siens, mes doigts se décontractent peu à peu et je la laisse entrer dans ma bulle comme personne n’en a le droit. L’expiration contre sa peau est lente mais elle n’a pour une fois rien de douloureuse, bien au contraire.
Lorsque j’en ai de nouveau la force, les moqueries accompagnées de baisers reprennent peu à peu vie pour mon plus grand bonheur. Même si je ne pourrai jamais le lui avouer, elle m’a pourtant terriblement manquée. « T’as pas remarqué? J’ai pris ton index pour signer avec ton sang cette nuit sans que tu saches. T’es pris au piège et je suis trop forte. » Elle esquisse un sourire mais le mien est plus grand, j’en mets ma main à couper. La aussi, je ne peux que gagner. « Bien sûr, je m’enfle pas la tête, jamais j’oserais. » Je mime de pseudos mesures précises et scientifiques de part et d’autre de son crâne, faussement sérieux, mon sourire pour un temps évanoui dans la nature et perdu entre deux effluves différentes de nourriture qu’elle vient de ramener. « C’est déjà trop tard pour ta tête, désolé de te l’apprendre. » J’annonce tel le moins crédible des scientifiques de la terre, trop souriant et trop heureux pour avoir quoi que ce soit de crédible.
Elle refait le monde dans sa tête et tout l’agacement de la pièce. Je l’observe avec des yeux rieurs alors que les siens divaguent dans chaque coin pour imaginer ce qui serait le mieux. C’est comme ça que je l’aime, quand elle crée sans même s’en rendre compte et quand elle imagine de la façon la plus naturelle qui soit parce que ça l’est justement avec elle. J’aime son idée pour le canapé, j’aime le concept de ne vivre que de plats livrés et d’au moins pouvoir terroriser ceux qui vont toquer à la porte. De toutes les idées, pourtant, la dernière reste encore et toujours ma favorite. « Je t’aime. Je t’aime ici, et je t’aimerai en Australie aussi. » C’en est à se demander pourquoi, vraiment. « Mais si tu oses prendre la dernière part de pizza, je t’aimerai juste en Australie et plus jamais jamais ici t’es averti. » Et c’est justement parce qu’on vient de me donner l’ordre de ne pas le faire que ma main cherche déjà le carton de pizza sur le canapé alors que mes lèvres s’occupent d’aimer les siennes un peu plus encore. Elles se détachent pour que je puisse attraper une part et la narguer, elle qui sait déjà que je n’aurai aucune honte à voler la dernière comme j’ai déjà volé la première. « Ok mais quand tu dis en Australie est ce que tu comptes aussi la grande barrière de corail ? » On à toujours parlé d’aller la voir, un jour. « Parce que si tu m’aimes même pas là bas, j’ai vraiment aucune raison de te laisser la dernière part. Sinon … on pourra peut être négocier ça en temps voulu si tu montes à deux sms d’insultes par jour ma limite pour ta sœur. » Je n’ai le droit qu’à une insulte par jour et sachez que non, ce n’est vraiment pas suffisant, c’est tout sauf suffisant. « La cabane. Australie ou toujours une zone de non droit ? » Parce qu’avant on n’avait surtout pas le droit de s’aimer en Australie alors on a quelque peu modifié la législation a noté guise, disons. |
| | | | (#)Sam 1 Aoû 2020 - 14:05 | |
| « C’est déjà trop tard pour ta tête, désolé de te l’apprendre. » ses mains sont partout et nulle part, mes yeux les suivent au risque de sortir de leurs orbites tellement il s’active. Si mes cheveux n’étaient pas déjà un gros ramassis de noeuds pêle-mêle, c’est assuré qu’il peut maintenant s’en donner tout le crédit. « J’essayais juste d’avoir la même circonférence que la tienne. On en est proches, là? » d’un souffle un seul j’en viens à froncer des sourcils, à plisser des yeux, à lui tirer la langue aussi. La brise berlinoise qui s'immisce par la fenêtre encore éternellement ouverte se transformerait en vent magique, que le portrait que je tirerai à vie sera aussi horrible qu’hilarant. Il me vendra au prochain cirque qu’on croisera sur la route, c’est certain. Si on sort d’ici un jour - ce dont je doute de plus en plus, quand le plus instinctivement du monde ma silhouette retrouve avec un naturel désarmant sa place aux côtés la sienne.
Du bout de mes orteils bien trop froids pour qu’il ne râle pas - il râle toujours, de toute façon - je joue avec les plis des draps, avec les parcelles de son mollet que j’arrive à attraper, terreur de bac à sable.
« Ok mais quand tu dis en Australie est ce que tu comptes aussi la grande barrière de corail ? » « Hmmmmmmmm - » « Parce que si tu m’aimes même pas là bas, j’ai vraiment aucune raison de te laisser la dernière part. Sinon … on pourra peut être négocier ça en temps voulu si tu montes à deux sms d’insultes par jour ma limite pour ta sœur. » « - mmmmmmmmhhhh - » « La cabane. Australie ou toujours une zone de non droit ? »
L’hésitation est aussi exagérée que l’immense bouchée de biscuits que je force contre ses lèvres, pouffant de rire au passage, envoyant des tas de miettes autant sur son oreiller que sur le mien.
À Pago, je serais morte pour moins que ça. Pago me manque. On aurait pu être ensemble depuis là-bas. On aurait dû.
« Elle va t’en envoyer trois pour compenser, tu le sais ça, n’est-ce pas? » me portant garante de la mauvaise nouvelle, c’est autant hilare que momentanément complice que je chuchote l’avertissement qui n’en a que le nom. Il va s’en réjouir, qu’elle lui donne autant de matériel de rage pour rager à son tour ; ça lui servira d’excuse parfaite, de matériel à négociation béton. Le fourbe. « La barrière, tout dépend de ce que tu fais des cronuts. Des croissants et des doughnuts d’ailleurs, t’imagines le paradis? » mes murmures sont bien trop forts pour en être, pourtant je doute qu’avec les années ça l’étonne que la confidence soit aussi candide que scintille la lueur d’appétit jamais véritablement rassasié au creux de mes prunelles.
Une seconde passe, une autre avec. Du bout du pouce, de l’index, je nettoie les coins de ses lèvres encore barbouillées de sauce tomate appartenant à feu-la pizza volée. « La cabane oui. L’Australie aussi. » et partout, finalement. « Auden si on le fait on le fait pour vrai. » dans un souffle, elle est là la vraie confidence, le secret qui n’en sera plus un désormais. On se l’est promis. « Je veux dire, je veux pas te forcer à rien et vraiment, je veux rien presser ni rien pousser mais je - » si il veut reculer, si il y a repensé, si il doute, jamais je ne voudrais lui imposer quoi que ce soit. Mes intentions à moi sont claires, un « Je suis prête. » je l’ai toujours été, au bord des lèvres. Mais ce serait mentir de dire qu’il est le seul à avoir peur que ce qui ait été dit, une fois mariné, ne soit pas proche de sa réalité. « Et je veux être avec toi. » à défaut de l’avoir affirmé hier, je l’assume encore aujourd’hui. Demain aussi. « Me crois pas quand je négocie les parts de pizza, c’est ça vraiment, les vrais mensonges. » aussi malicieuse puis-je le rester quand il est question de négocier de la nourriture, les faits restent intacts.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23736 POINTS : 390 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Dim 2 Aoû 2020 - 22:00 | |
| On rigolait jusqu’à ce que la discussion sérieuse ne vienne s’immiscer entre nous sans crier garde. Je râlais de ses pieds gelés tout en cherchant encore et toujours à venir places ma jambe au dessus des siennes, je m’appliquais à réapprendre l’exacte couleur de son grain de peau selon les différents endroits de son visage et de ses mains. Je reprenais mes habitudes vieilles de quinze ans, avec sans doute un peu trop d’avance sur le programme alors que je ne me base que sur des promesses et des instants volés. Encore.
Ses doigts ont depuis longtemps le pass pour venir toucher mon visage sans que je ne râle trop ni ne morde assez pour lui faire mal, et ce n’est pas faute d’essayer candidement. « La cabane oui. L’Australie aussi. » Je suis toujours le premier à éviter ce genre de discussions sérieuses dans lesquelles les rires et les blagues sont proscrits mais celle ci est différente et j’ai l’impression qu’hier ne suffisait pas. On a besoin de répéter certains choses à la lumière du jour, on a besoin d’en préciser d’autres à défaut de ne jamais avoir eu le temps, le droit ou le courage de le faire depuis qu’on se connaît. Pour moi aussi la cabane est un oui et l’Australie aussi. Ça l’a toujours été. Même à Pago, surtout à Pago. À Pago tout était différent. « Auden si on le fait on le fait pour vrai. » Le prénom utilisé en entier sans que ce ne soit pour rigoler ou me faire un faux reproche me prouve bien que le ton de la discussion vient de changer et loin de m’enfuir comme j’ai toujours eu pour habitude de le faire, je plonge au contraire mes yeux dans les siens pour la persuader de continuer. Cette fois ci, j’écoute. Cette fois ci, on est tous les deux sur la même longueur d’ondes et on veut la même chose au même moment, pour la première fois de nos vies partagées.
« Je veux dire, je veux pas te forcer à rien et vraiment, je veux rien presser ni rien pousser mais je - » Ses mots s’emmêlent et ses idées avec, je resserre la pression de mes doigts contre les siens pour l’enjoindre à aller au bout de sa pensée. « Si on le fait on le fait pour de vrai. » Je reprends ses mots et son intonation de voix pour lui prouver que si c’est bon pour elle alors c’est bon pour moi aussi. « Je suis prête. » Ça fait mal qu’elle ait besoin de le préciser alors que tout aurait dû être si naturel depuis la première heure. Mon souffle meurt douloureusement contre ses lèvres dans une dernière expiration, le goût d’interdit toujours présent au bout des lèvres. J’ai toujours été le premier à enfreindre la loi et les règles par simple envie de rébellion mais dès lors que cela concernait Ginny, je me suis toujours montré bien plus frileux. C’est d’autant plus vrai qu’ajourdhui les conséquences ne pourraient se répercuter que sur elle et jamais sur moi. « Et je veux être avec toi. » J’ouvre mes yeux par besoin plus qu'autre chose, sans doute aussi soulagé d'entendre des mots qui nous ont toujours été proscrits jusqu'alors. « Me crois pas quand je négocie les parts de pizza, c’est ça vraiment, les vrais mensonges. » "Je t'aime. Et c'est tout ce que je veux aussi." Je précise à mon tour, laissant derrière nous les négociations de nourriture pour un temps puisque je sais qu'elles reviendront bien rapidement ensuite. J'ai cessé de l'embrasser mais pas de garder mes yeux plongés dans les siens, mes mains de part et d'autre de son visage ne faisant que confirmer encore un peu mes mots. "Je veux être qu'avec toi." Laissant sa tête retomber entre mes mains, je viens doucement cacher son visage près de mon cou, la Ginny forte et courageuse que pourtant je ne cesserai jamais de vouloir protéger. "J'aurais dû te le dire il y a longtemps." J'aurais dû me l'avouer il y a plus longtemps encore, sûrement. "Je t'ai jamais cru pour les pizzas, t'en fais pas." Je sais quand elle ment et je sais quand elle dit la vérité, celle que j'aime depuis toujours. |
| | | | (#)Dim 2 Aoû 2020 - 22:35 | |
| Depuis quand est-ce qu’on est devenus des adultes? Depuis quand est-ce qu’on ne passe pas nos journées à lancer des food fights, à se tirer la langue, à jouer à celui ou celle qui soupire le plus fort que l’autre au point où il/elle en fait se soulever ses cheveux? Depuis quand est-ce qu’on est posés, tête sur l’oreiller, et qu’autant ses yeux que les miens restent fixés sur un point, un seul? Mes doigts ont trouvé les siens sous la couvertures depuis ce qui pourrait être autant une poignée de minutes qu’une poignée d’heures, mes pieds se faufilent désormais entre ses chevilles. C’est sa voix qui casse le calme ponctué des conversations et des klaxons anonymes que la fenêtre laisse entendre du monde extérieur. "Je t'aime. Et c'est tout ce que je veux aussi. Je veux être qu'avec toi " « Ok fiou parce que sinon trouver quelqu’un d’autre avec qui partager tout ça aurait été vraiment problématique. » il y a personne d’autre. Il y a eu les autres, ils se sont creusés des places que je leur ai donnée de mon plein gré. Mais ce serait mentir de dire que qui que ce soit a eue une place plus grande, plus importante que celle d’Auden. Nombreux sont ceux qui ont ragé, qui rageront encore en disant qu’il les a toutes eues les places, chacune d’entre elles, qu’il les a subtilisées au vol. Quand au final la place qu’il a aujourd’hui et qu’il a depuis le premier jour, il ne l’a jamais volée. Elle a toujours la sienne, et elle le restera aussi longtemps qu’il la voudra.
" J'aurais dû te le dire il y a longtemps. " « Et j’aurais dû te le dire à tous les jours jusqu’à ce que tu cèdes de force. »
Ses lèvres, qui se retrouvent couvées des miennes. Il déteste fort probablement les discussions sérieuses autant que je déteste qu’il s’en veuille pour quelque chose dont il n’a jamais eu le contrôle. Les et si ne servent à rien, si on les compilait on en viendrait à réaliser à quel point on a accumulé des années à tourner en rond quand au final on ne voulait qu’aller dans la même direction. Ils ont mis du temps à venir, les mots interdits, au point où on ne se rappelle même plus pourquoi ils étaient des non-dits. Pourtant, quand mon front se pose sur le sien et quand c’est son sourire de vainqueur, celui que j’aime autant que je déteste qui orne son visage, je sais que tout ira bien. Je sais que je serai heureuse. Je sais que je l’aime, mais je sais qu’il m’aime lui aussi. "Je t'ai jamais cru pour les pizzas, t'en fais pas." « Même pas un tout petit peu? » la moue est aussi exagérée qu’elle en est ridicule. C’est dommage, qu’il ne la voit pas, tant je noie mon visage contre le sien maintenant, tant nos silhouettes se confondent, tant la pizza et le reste du monde n’a plus la moindre importance.
« Tu m’as pas dit, c’était quoi le tatouage. Que tu voulais me faire. » j’ignore quelle heure il est, j’ignore quel jour il est également. Je sais juste que me réveiller à ses côtés est devenu normal, que l’appartement a des airs d’être le nôtre, et que ça fait bien moins mal de penser à tous les réveils qui se dérouleront de la sorte que de penser à tous ceux que je devrais cumuler avant qu’on en ait le droit, à nouveau. Dès que je rentre, je romps avec Isaac.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23736 POINTS : 390 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Lun 3 Aoû 2020 - 1:15 | |
| J’ai toujours passé mon temps à remettre en ordre ses cheveux de rebelle et à les coiffer dans la bonne direction. « Ok fiou parce que sinon trouver quelqu’un d’autre avec qui partager tout ça aurait été vraiment problématique. » Aujourd’hui pourtant c’est tout l’inverse que je fais alors que je ramène toute sa chevelure en une seule et énorme frange sur son visage immaculé, signe de rébellion ultime contre la jeune femme. Elle se moque dans ses paroles et je le fais par mes gestes, c’est encore une fois un équilibre qui n’existe qu’entre nous et auquel je tiens bien plus que quoi que ce soit sur cette Terre.
« Et j’aurais dû te le dire à tous les jours jusqu’à ce que tu cèdes de force. » « J’aurais fait tout l’inverse et c’est moi qui serais sorti avec ton médecin finalement. » que j’étouffe dans un rire peu assuré.
On ne peut pas réécrire le passé, peu importe à quel point on le voudrait et à quel point on essaye aussi. Je sais que pendant un temps au moins elle aura été heureuse et qu’il en est responsable et si certaines choses ne sont pas faites pour durer, ça, ce n’est en rien mon problème. Je sais déjà ne pas appartenir à cette case là et on l’a prouvé par bien des manières, pulvérisant la barrière des sept ans et la doublant sans même se rendre compte de la vitesse à laquelle le temps passe. J’aurais du lui faire comprendre plus tôt son importance. Cela fait parti de la liste infinie des choses que je voudrais recommencer avec elle pour enfin agir comme il faut.
« Même pas un tout petit peu? » « Ja - mais. » et toutes les moues de gamine du monde ne seraient pas suffisantes pour qu’un jour j’ose la prendre en pitié.
Sa tête posée dans mon cou, pourtant, il n’y a que là que je me sente foncièrement bien et à ma place, l’air Berlinois n’étant finalement pas aussi froid que j’ai bien pu m’en plaindre durant toutes les autres nuits. « Tu m’as pas dit, c’était quoi le tatouage. Que tu voulais me faire. » Je rigole brièvement avant d’embrasser son front et son crâne ensuite, ses cheveux que j’ai aussitôt tenté, en vain, de remettre en place. Mes mains la gardent proche de moi, elles sont sur sa nuque et dans son dos, elles sont partout et je ne leur donne aucune attention particulière alors que je laisse ma tête se noyer un peu plus encore dans ses cheveux qui ne sentent qu’elle, peu importe où on se trouve. « Je ne sais pas par lequel commencer. » Je ne lui ai jamais caché que j’ai toujours souhaité lui faire plusieurs tatouages, lui dévoilant même les endroits précis lors d’instants qui n’appartiennent qu’à nous. Depuis, on a simplement arrêté d’aborder le sujet. Tout n’était que toujours plus compliqué, on avait pas besoin d’en rajouter. « Ça sera une surprise. » J’ai le temps d’y réfléchir, sûrement, mais cela ne sert à rien de le lui rappeler. Elle en sait autant que moi. Elle aussi était là à chaque étape et pour cette raison comme tant d’autres, je la presse un peu plus contre moi et dépose un dernier baiser contre son cou, comme s’il n’y avait finalement rien de plus naturel entre nous. |
| | | | | | | | what we wrote (ginauden #72) |
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