Ana a toujours été une rapide, elle a couru toute sa vie, au début pour dépenser le trop plein d’énergie qu’elle avait étant enfant, puis très vite pour échapper aux diverses personnes à qui elle faisait perdre patience : ses parents, ses frères et sœurs et assez rapidement toute personne qu’elle avait copieusement insultée. Depuis que la pandémie de Covid-27 a atteint les rivages de l’Australie avec ses charmantes ribambelles de morts vivants, ses compétences athlétiques ont été mises à contribution à maintes reprises. Elle a également repris l’escalade sauvage pour sauver sa peau à plusieurs reprises, souvenir de ses multiples entrées par effraction par des fenêtres ouvertes chez ses anciens plans cul/amis/ennemis (aucune mention inutile à rayer).
Son poids plume n’en fait pas une combattante très efficace, elle a bien appris à utiliser quelques armes à distance pour participer au carnage quand c’est nécessaire, mais sa spécialité c’est les déplacements rapides et discrets. Ironique pour l’italienne qui a été tout sauf discrète durant toute sa vie. Le groupe de survivants qu’elle a rejoint lui confie souvent des missions solo où elle va récupérer des informations ou biens précis, elle n’est pas une arme de destruction massive mais elle effectue des frappes chirurgicales à volonté. Elle est un atout précieux pour ce groupe dont la majorité des membres restent terrés dans le bunker, c’est pour cela qu’on tolère son caractère insupportable. Rester dans le bunker : une vie impensable pour l’hyperactive dont les 33 ans ne lui ont apporté ni sagesse, ni apaisement.
Elle a une mission aujourd’hui et elle trépigne d’impatience à l’idée de sortir se dégourdir les jambes. On lui a collé un binôme pour celle-ci, ce n’est pas la première fois mais avec lui si. Jordan, elle l’a croisé parfois mais ils ne se connaissent pas plus que ça et elle espère seulement qu’il sera rapide et fun comme compagnon d’infortune. Ils étaient dans la voiture, en route vers une zone particulièrement infestée, grouillante d’infectés : le campus universitaire. « Well, they’re sending us to a fucking hell hole. You’re ready to die for this shitty generator ? ». Elle dit ça en se marrant, tout ça n’est qu’un jeu pour elle, elle se croit toujours autant invincible. Un groupe électrogène voilà ce qu’ils vont chercher en priorité, c’est sûr qu’Ana ne risque pas de charger ça sur son dos toute seule avec ses bras maigrelets. Ils lui ont assigné Jordan parce qu’il connaît bien l’université pour y avoir étudié. Etudié quoi ? Ana n’en sait foutrement rien.
Ils sont arrivés à quelques pâtés de maison de l’université, elle gare la voiture et ils en sortent aussitôt, aux aguets. Ana cale dans son dos sa petite arbalète à main qui ne nécessite pas une grande force pour le rechargement, elle a un stock de carreaux dans un carquois. Il y a d’autres armes dans son sac à dos mais l’arbalète est sa préférée. Elle regarde Jordan s’équiper et finit par lui dire comme si c’était un enfant qui faisait sa première sortie du bunker : « So, baby survivor, I think we should go through some kind of back entrance, possibly climbing the building. Is that something your aging and weak legs would survive ? ». Le traiter de bébé puis lui rappeler qu’il est visiblement plus vieux qu’elle, pas son entrée en matière la plus cohérente, mais ça a le mérite que les présentations soient claires : Ana, pain in your ass, not so nice to meet me, right ?
Le RP prend place en 2028, à Brisbane, y'a des zombies issue du covid27. Jordan a 37 ans.
Brisbane, en 2028 T’as des mixed feelings en ce qui concerne la meuf avec qui tu es en mission aujourd’hui. Tu ne lui as jamais parlé mais t’as entendu parler d’elle. Sa rapidité ne risque pas de t’aider toi si t’es dans la merde. Alors que toi avec ton gun et la précision que tu as acquis à force de t’entraîner au lancé de hache, tu peux lui sauver la mise à plusieurs mètres d’elle. « Well, they’re sending us to a fucking hell hole. You’re ready to die for this shitty generator ? » Bien que tu saches qu’il s’agisse de plaisanterie, elle te confirme les légères craintes que tu avais déjà à son sujet. « Ready to die. » T’es prêt à mourir depuis le jour où t’es né en même temps. Ça va rien te changer, à part qu’aujourd’hui c’est peut être effectivement ton dernier jour sur cette planète. Tu la regretteras pas cette fichu vie. Y’a une poignet d’années quand tu étais ado qui en ont valu la peine mais après ça… Ça n’a été que souffrance.
L’université. Bien longtemps que t’as pas mis les pieds ici et apparemment t’es un atout pour cette raison là aujourd’hui. Tu t’amusais pas à squatter les salles où les équipements d’électricité se trouvent. T’es sûr que c’était un argument bidon pour que ce soit toi qui te coltine la Williams. Et bien soit. Déjà t’as vu du jour et du pays aujourd’hui, c’est une bien meilleure journée que beaucoup d’autres dans ce bunker. I should try to go to Tasmania. Pour échapper toute cette merde. Tu prends tes armes de prédilection dans le coffre. Hache. Gun. « So, baby survivor, I think we should go through some kind of back entrance, possibly climbing the building. Is that something your aging and weak legs would survive ? ». Tu hausses les sourcils en l’entendant.
« Any chance you can make one sentence without offending me? Don’t forget I’ll be the only one that can save your ass if you’re trapped with bad company in there. » Tu regardes brièvement le bâtiment devant vous. « I don’t know about entrances and stuff, so I follow you as you seem to have a few ideas. » Tu commences à marcher pour faire le tour, tu lui passes devant sans l’attendre. « Keep in mind that I don’t care if you die today. » Petit rappel pour avoir un léger espoir qu’elle te parle mieux pour votre collaboration de la journée.
Jordan répond au premier degré quand elle lui demande s’il est prêt à mourir, apparemment oui. Il a l’air sérieux du gars qui en a trop vu, qui en a trop pris dans la gueule. Elle ricane en se garant : « Just kidding, we’ll do just fine. Don’t be so dramatic ! ». Une fois dehors, ils s’équipent en silence, la concentration devrait effectivement être de mise avant de s’enfoncer dans une zone inexplorée depuis des mois mais qu’on savait submergée, rien qu’au concert de grognements qui grondait dès qu’on s’en approchait. Mais Ana a une capacité de concentration proche de – 1000 et sa spécialité est plutôt de s’assurer que toutes les personnes autour d’elle soient aussi déconcentrées qu’elle. Elle envoie quelques piques à son coéquipier du jour, même pas pour tâter le terrain, juste parce qu’elle parle ainsi aux gens.
« Any chance you can make one sentence without offending me? Don’t forget I’ll be the only one that can save your ass if you’re trapped with bad company in there. ». Elle affiche une mine faussement embêtée : « Wow, that’s asking a lot… We just met Fishy, don’t push… ». Puis, faisant référence à sa tentative de se présenter comme indispensable à la survie de l’italienne, elle ajoute : « And I’m not a fucking damsel in distress, right ? It’ll be team work in there, I could have to save your sorry ass too. ». Il est temps de parler stratégie et on lui a mis ce gars dans les pattes parce qu’il connaît l’université, paraît-il. Mais sa réponse est décevante. « I don’t know about entrances and stuff, so I follow you as you seem to have a few ideas. » « Meh, could you be more useless ? I hope they didn’t also bullshit me about you being a hell of a shot... ».
Elle lui emboîte le pas alors qu’il est déjà parti pour contourner l’enceinte gigantesque du campus. Il a l’air vexé : « Keep in mind that I don’t care if you die today. ». Elle rigole et dépasse Jordan pour trottiner à reculons et pouvoir le regarder en face en lui disant à voix basse, un sourire amusé sur le visage : « Oh honey, don’t be like that. First, I’m not dying today. Secondly, I’ll grow on you, you’ll see. And last : fucking team work, but I already said that ! ». Ne nous méprenons pas, Ana n’est clairement pas la meilleure team player mais elle n’a perdu aucun coéquipier pour l’instant. Elle favorisera toujours sa survie bien entendu, c’est dans sa nature, mais maintenant qu’elle a trouvé sa place dans ce monde, qu’elle a une utilité et qu’on reconnaît ses talents, elle ne compte pas merder et perdre son statut. Revenir bredouille sans générateur, ni Fisher, ça ne ferait pas bien sur son tableau de chasse.
Ana scrute les façades des bâtiments et repère le panneau « Staff entrance » sur un immeuble qui doit probablement abriter une partie des bureaux de l’administration universitaire. Bien entendu, la porte est verrouillée, mais elle a repéré au deuxième étage une fenêtre ouverte. Trop facile. « So, I’ll climb there, cover me but try not to shoot... I’ll throw you the rope once inside. Then, we’ll be fucking quiet, whisper the fuck out of you if you want, just be discreet. First goal : find a map of the premices since you clearly don’t know your way around here... ». Sur ces belles paroles, elle prend son couteau en main, ça rendra l’ascension légèrement plus compliquée mais si un mort vivant l’attend là-haut, Jordan n’aura peut-être pas une ligne de tir dégagé surtout avec ses haches, Ana préférait éviter de se retrouver avec l’une d’entre elles plantée dans la colonne vertébrale.
Elle débute son escalade, au début les prises sont faciles et elle s’élève rapidement du sol. Puis ça devient plus difficile entre le premier et le deuxième étage. Elle tâte chaque aspérité du mur avant de quitter le rebord de la fenêtre qui lui sert de perchoir pour l’heure. Elle manque de glisser à un moment donné mais réussit à se propulser avant que le bout de brique dépassant du mur ne s’effrite sous ses pieds. Elle est suspendue au rebord de la fenêtre ouverte du deuxième étage à environ 6 mètres du sol, elle a fait tellement pire, tellement plus haut. En silence, elle tire sur ses bras qui ont gagné en musculature depuis qu’elle fait des runs pour le groupe, s’aidant de ses pieds contre le mur, elle se hisse lentement dans l’encadrement de la fenêtre. En haut, la pièce est presque trop calme, quand soudain un mouvement, dans le coin juste à l’angle de la fenêtre. « Shit ! ». Ana actionne tous ses muscles pour bondir à l’intérieur du bâtiment avant que l’assaillant soit sur elle et ne la coince dans une position précaire.
Elle est dedans, Jordan ne la voit plus mais l’infecté l’a en ligne de mire et il se jette sur elle. Coincée entre le mur et lui, elle se débat pour le repousser et esquiver la morsure, elle n’a pas assez de recul pour tenter de le planter avec son couteau. Il faut évacuer le problème, surtout qu’elle voit une infectée qui entre dans la pièce et avance vers elle également. Deux ça n’est pas gérable. La fenêtre béante est juste à côté, elle pousse de toutes ses forces le zombie et le projette dans le vide, elle espère que Jordan est attentif là en bas, sinon, il va se prendre un zombie surprise sur le crâne. Ana se retourne vers l’infectée, une chance qu’elle soit petite et frêle, elle lui plante le couteau dans le crâne sans trop de problème. Ana ferme silencieusement la porte pour qu’aucun autre invité surprise ne débarque et retourne à la fenêtre s’y penche pour constater ce qu’il est advenu de Fisher, elle lui dit à voix basse : « You’re all right ? Get your ass up here. » Et elle laisse la corde sortie de son sac et préalablement fermement attachée à un pilier tomber le long de la paroi.
Le RP prend place en 2028, à Brisbane, y'a des zombies issue du covid27. Jordan a 37 ans.
« Just kidding, we’ll do just fine. Don’t be so dramatic ! ». Est-ce qu’elle serait en train de flipper la petite? On dirait bien. Sa plaisanterie s’est retourné contre elle. Plus cette « mission » avance - et pas très vite - plus tu sens que ça va mal tourner. Elle continue avec des surnoms ridicules. Rien pour aider…
« And I’m not a fucking damsel in distress, right ? It’ll be team work in there, I could have to save your sorry ass too. ». « I’d rather you let me die. »
Parce que là, c’est toi qui a envie de la tuer. Vraiment. Elle n’arrange pas son cas et tu comprends pourquoi personne n’a voulu être mis en binôme avec elle pour cette mission. « Meh, could you be more useless ? I hope they didn’t also bullshit me about you being a hell of a shot... ». Elle ne s’arrête donc jamais ? Tu vas tourner ton gun sur ta tempe dans pas longtemps si ça continue. Elle ne réalise pas que y’a réellement pas grand chose qui te retient sur cette planète.
« Oh honey, don’t be like that. First, I’m not dying today. Secondly, I’ll grow on you, you’ll see. And last : fucking team work, but I already said that ! ». « You need to lower your tone. We can’t work as a team if you keep being a fucking bitch. »
Et puis vous arrivez à l’arrière comme vous aviez dit un peu plus tôt. Elle est super demandante. Elle a vraiment pas compris que tu lui demandais juste une chose, c’est d’être respecté, et elle ne te l’a toujours pas accordé vu comme elle te parle. Alors tu l’écoutes à moitié. T’en as rien à foutre si vous ramenez pas le générateur. Tout le monde comprendra que votre duo n’a pas fonctionné car la réputation de Anastasia n’est pas à refaire.
« Shit ! ». Tu lèves la tête comme tu l’entends jurer, elle doit être en mauvaise posture et c’est le cas. Fall… Tu veux qu’elle se ramasse la gueule sur le ciment et qu’elle se retrouve avec une jambe ayant un angle douteux. Ça te redonnerait le sourire. Mais non. Elle disparait à l’intérieur du bâtiment. Fuck. Et puis tu attends un moment avant de te mettre à escalader à ton tour. Tu sais qu’il peut y avoir des zombies là bas dedans et… y’en a un qui vole par la fenêtre. Tu te décales pour ne pas qu’il s’écrase sur toi. Il bouge encore une fois sur le sol. Tu vas lui mettre un coup de hache sur le crâne pour être sûr qu’il est hors d’état de nuire.
« You’re all right ? Get your ass up here. » Et bizarrement, c’est l’image de Ana avec la bouche en sang qui te motive à monter rapidement jusqu’à la fenêtre en question. Vu comme t’es grand, tu arrives en haut plus facilement qu’elle. En plus t’as une corde qu’elle n’avait pas. Une fois dans la même pièce qu’elle, tu réponds à sa question. « I’m alright thanks for asking. Looks like you’re almost civilized for a second. » Tu marques une brève pause. « Wait… You must have been infected. » Parce qu’elle n’a pas l’air capable de bienveillance à ton égard. « Sorry, I’m gonna have to kill you. Can’t risk it. » Mais tu ne lèves ni ta hache, ni ton flingue vers elle. Nope. Tu as fait de l'humour. T’es en train d’observer les alentours parce qu’il faut aller de l’avant. « Ok I let you lead the way. So far seems like you're good at it. » T’es sûr qu’elle t’écouterait pas de toute façon, et puis si y’a un mort vivant, au moins c’est elle qui se le prend en premier. I’m smart, I know.
« I’d rather you let me die. » Super ! On l’a mis en équipe avec un survivant suicidaire, c’est bien sa chance… On dit que l’on créé sa propre chance, c’est sûrement le cas et tout ça doit être l’œuvre d’Ana. Elle et son merveilleux caractère attirent tous les suicidaires. Suicidaires sans humour ni auto-dérision, elle voit les contractures de sa mâchoire, il est évident qu’elle est en train de l’insupporter. Ce n’est pas comme si c’était surprenant, elle le sait que la plupart des êtres humains ne sont pas psychologiquement équipés pour la supporter. Sa propre famille ne la supporte pas. Ne la supportait pas... Alors elle ne peut pas en attendre beaucoup plus du commun des mortels.
« You need to lower your tone. We can’t work as a team if you keep being a fucking bitch. » « Yeah, dirty talk ! Keep it going, I like it rough ! »
Est-ce qu’elle sait parler sérieusement parfois ? En de rares occasions oui, quand la situation l’exige. Là, la situation n’exige rien du tout, si ce n’est de ne pas mourir mais ça Ana sait très bien le faire en faisant chier son monde. Cette insolence c’est comme respirer pour Ana, elle fait ça sans y penser, c’est de l’ordre du réflexe corporel, de l’instinct. Ce qui lui demande des efforts c’est de baisser le curseur d’insolence, comme on retient son souffle, et comme quand on entre en apnée, ça ne dure pas bien longtemps. Mais Ana n’est pas en apnée, elle a grimpé et s’est retrouvée face à deux zombies, elle leur a fait leur fête. Et voilà que Fisher l’a rejointe.
« I’m alright thanks for asking. Looks like you’re almost civilized for a second. » « You’re fucking welcome. See, I’ve been properly raised… More or less... »
Ses parents… Décimés depuis longtemps par cette pandémie sans fin… Bien fait pour leur gueule, ils n’avaient qu’à porter un masque et se barrer au lieu de rester à prier un Dieu qui n’en a rien à foutre, si tant est qu’il existe. « Wait… You must have been infected. ». Elle reporte son attention sur lui pour jauger son expression. « Sorry, I’m gonna have to kill you. Can’t risk it. ». Elle lâche un sourire et chuchote : « That’s funny ! I knew there were some kind of humour somewhere in this blond melon of yours ! ». Cette mission serait plus amusante pour tout le monde s’il arrêtait de prendre mal chacune de ses paroles et entrait dans la danse à son tour. Elle le traite de vieux, il la traite de bitch, elle lui dit qu’il est inutile, il menace de la buter, voilà ça c’était une conversation divertissante.
« Ok I let you lead the way. So far seems like you're good at it. » « Ok, but keep your lovely axe away from my beautiful neckline, would you ? »
Elle récupère la corde, inspecte rapidement la pièce mais ne trouve rien d’intéressant. Seulement la confirmation qu’ils sont dans un bâtiment administratif. Il est temps d’avancer, elle ouvre très délicatement la porte menant dans le couloir et vérifie qu’elle n’y décèle aucun mouvement. Elle se faufile dans le couloir et vérifie que son binôme la suit. Il est relativement silencieux, c’est bien, il ne fera probablement pas tout foirer. Dès qu’elle croise une porte ouverte, une vitre, elle vérifie que la voie est libre. Ils évoluent dans le couloir sans encombre, le grondement de la meute de zombies qui se trouve dans la cour centrale de l’université est en fond sonore, mais cet étage paraît étrangement vide.
A un tournant, Ana voit un ascenseur à l’autre bout et la porte de la sortie de secours. Il y aura probablement un plan du bâtiment dans cette zone-là.
Toujours avec prudence, elle tourne dans cette direction. Il y a deux portes ouvertes et une vitre entre les deux sur le chemin. Quand ils s’approchent, des mouvements flous se dessinent derrière la fenêtre partiellement opaque. Elle se retourne pour vérifier que Jordan a vu également, elle lui fait signe de ne pas faire un bruit et lui indique les deux portes, il faut les fermer pour isoler les occupants de la pièce. Elle tente de lui faire comprendre par des gestes qu’ils devront fermer chacun une porte de manière synchronisée. Les portes ont l’air robustes et leurs poignées sont rondes, heureusement que les infectés étaient trop cons pour actionner ce type de poignée volontairement.
Ana s’élance, elle passe devant la première porte et jette un coup d’oeil rapide à l’intérieur de la pièce, elle en voit au moins 4. Elle se baisse en passant devant la vitre mais croit déceler plus de quatre silhouettes au final. Arrive le moment de passer devant la dernière porte béante. Rapide, silencieuse, elle bondit derrière le battant mais son regard croise celui d’un mort vivant. Repérée. Elle capte le regard de Jordan et articule en silence : « Now ! ». Elle se jette sur la porte qui se ferme dans un claquement sonore. Celui qui l’a vue est déjà à tambouriner de l’autre côté, la porte s’entrouvre contre son dos. FUCK ! Pourquoi cette putain de porte ne reste pas fermée ? Ne me dit pas que le putain de loquet est foutu Elle pèse de tout son poids sur le battant mais elle ne pèse pas bien lourd, elle jette un regard vers Jordan. C’est le moment de te rendre utile mon vieux !
Le RP prend place en 2028, à Brisbane, y'a des zombies issue du covid27. Jordan a 37 ans.
Ca te fait marrer quelle rajoute des fuck partout. Faut dire que tu fais pareil. So what? Rien. Vous êtes juste des petits cons tous les deux. Whatever. Ta petite dose d’humour fait son effet. Elle sourit la gonz.
« That’s funny ! I knew there were some kind of humour somewhere in this blond melon of yours ! ». « Yeah don’t push it. »
Elle s’arrête véritablement jamais c’est hallucinant. T’es en train de te dire que si jamais tu la blesses, pour qu’elle se la ferme et pense à sa douleur plutôt qu’à dire de la merde, tu vas aussi devoir te la coltiner. I can leave her here for dead. Ah oui bonne idée. Mais tu devrais juste la tuer directement, ça sera encore plus satisfaisant. Encore ça va là, la tension est parti. L’humour est vraiment la réponse à tout. Heureusement qu’elle a joué dans ce sens là elle aussi. Sa longévité vient d’augmenter. C’est pour ça que tu proposes qu’elle passe en premier. « Ok, but keep your lovely axe away from my beautiful neckline, would you ? » Hmmm? Du coup tu la regardes un peu mieux sa neckline. Effectivement, c’est pas trop mal. Mais non. Elle t’irrite tellement que jamais tu pourrais être excité par quoi que ce soit venant d’elle. Tu prends même pas la peine de lui dire de pas s’inquiéter pour son cou ou au contraire, qu’elle devrait. Pas de considération est pire que tout. She talks way too much. Alors tu vas commencer à rétablir la moyenne à un seuil plus raisonnable et pour ça, tu vas la garder en sourdine.
Elle bouge en premier. Tu la suis. Tu observes. Ce serait pas trop mal si vous arriviez effectivement à récupérer le générateur de toutes les attentes. I’ll kill her after. Autant qu’elle soit utile tant que vous êtes là. Avec un peu de chance she’ll grow on you comme elle l’a dit. En tout cas elle fait du bon boulot car vous avancez relativement rapidement à ton avis. Elle n’a pas l’air d’hésiter longtemps pour ci et ça. C’est une bonne chose. Et puis des infectés sont de l’autre côté d’une porte. Tes mouvements se font encore plus léger, comme si tu étais une plume. Il ne faut pas faire de bruits. Tu comprends dans ses yeux le plan qu’elle a en tête et vous exécutez ça à la perfection. Ca te fait limite chier de voir que vous êtes synchroniser si facilement. Si les autres au campement voient que votre duo fonctionne en mission, ils vont vous envoyer ensemble une fois prochaine. C’est sûr.
Et puis cette conne se retrouve à retenir une porte avec un infecté qui n’est pas du même avis qu’elle. Tu la regardes galérer juste deux secondes et puis tu vas mettre un coup sec et fort sur la porte. Celle ci se ferme aussitôt. L’infectés qui ne sait pas se servir d’une poignet est hors d’état de nuire. « Let’s move. »
Votre exploration continue. Tous les deux aux aguets à chacun de vos pas. Tu te rends compte qu’elle ne peut pas parler à sa guise sans risquer de vous faire repérer. Ça te fait du bien du silence. Silence veut dire personne aux alentours. Silence veut dire vous êtes tranquille.
Vous passez devant un distributeur automatique et tu marques une pause pour vérifier un truc. Any chocolat? Le chocolat. Ton péché mignon. Ça fait longtemps que tu n’en as pas manger à outrance. Il y en a peu au campement. C’est rationné.
« Holy shit. » Elles sont là. Tu n'as même pas besoin de faire d'efforts pour voir que non seulement y'a ton chocolat favoris, mais en plus, il y en a 6 barres. Un truc aussi rare qu'un alignement de planètes en ces temps de covid. Ces chocolats sont sûrement là depuis plus de 10 ans. « My wife always told me chocolate never turns bad... » Parce que clairement, tu vas pas partir sans.
Win : Y'a au moins 6 barres de chocolat au lait avec noisettes entières, tes favoris. So close : Y'a qu'une seule barre de chocolat disponible, c'est un snickers Fail : Le distributeur n'a plus que des barres de céréale aux raisins.
Dernière édition par Jordan Fisher le Mar 4 Aoû 2020 - 13:03, édité 1 fois
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
L’ambiance entre eux deux semble s’être un petit peu réchauffée, il a suffi que Jordan montre à Ana qu’il a de l’humour. Ca n’est pas pour cela qu’elle va subitement se transformer en adorable partenaire de mission, mais elle poussera un peu moins loin son impertinence. Quand les choses se compliquent, c’est là qu’on verra si il décide de la supporter, au moins le temps de cette expédition. Et Ana se retrouve effectivement en difficulté, c’est qu’il est gros cet infecté, un putain de poids mort qui martèle le battant. Deux secondes, c’est long, il a hésité ou juste profité du spectacle de la voir galérer. Mais il vient rapidement l’aider et la dizaine de zombies se trouve confinée, quelle ironie. « Let’s move. ». « Yeah, down the corridor... ».
Ana rejoint son objectif : l’angle avec l’ascenseur et la sortie de secours. Il est là, le plan du bâtiment avec le protocole d’évacuation en cas d’incendie, glissé dans un cadre en plastique. Elle le récupère facilement d’un coup de couteau. Et jackpot, derrière il y a un plan général de tout le campus, il n’y a pas le détail de chaque bâtiment mais simplement des titres généraux qui donnent une bonne indication de ce qu’on peut y trouver. Elle repère rapidement la mention « Locaux techniques » sur une section du bâtiment où ils se trouvent déjà. Mais ce qui attire surtout son œil c’est cette mention « Salles de musique ». Merde, ça fait une éternité qu’elle n’a pas touché à une batterie. Mais elle y pensera plus tard car Jordan s’est mis à tracer vers un distributeur automatique couvert de poussière au bout du long couloir. Ana fourre les plans dans son sac et chuchote : « Wait for me… ». Mais il est déjà loin devant elle.
Au moins le couloir est calme, il n’y a que des portes fermées, pas un seul râle asthmatique d’infecté, le silence total. Elle s’élance à sa poursuite, sur la pointe des pieds respectant toujours une parfaite discrétion. « Holy shit. » Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? « My wife always told me chocolate never turns bad... ». Ana arrive à ses côtés et constate le trésor qu’il vient de trouver, c’est qu’ils avaient une sacrée chance, à croire qu’il avait amené une patte de lapin avec lui. « Your wife ? ». Maintenant qu’ils sont en plein centre du bâtiment avec aucun échappatoire rapide si ils venaient à être submergés, elle est économe en mots, ça doit être reposant. Sa question signifie surtout : Still alive ? Elle ne l’a pas vu avec quelqu’un dans le bunker, mais en même temps, elle n’a pas non plus surveillé ses allées et venues, ni ses fréquentations…
Elle se retourne vers le contenu de la machine : « We really are lucky freaking bastards ! ». Ana pose son sac à dos sur le sol et il produit un bruit métallique, il est lourd mais il contient tellement d’équipement utile. Elle fourrage, écarte la corde qui prend beaucoup de place et en sort des outils et les tend à Jordan : « I’ll keep watch. Be sweet, don’t wake up the hole building. ». Ana avance au nouvel angle qu’ils n’ont pas encore exploré, elle regarde, il n’y a personne a priori. Elle reste là pour voir arriver toute créature qui souhaiterait s’inviter à la fête. Elle a les plans dans les mains et les inspecte encore. Franchement, ils ont moyen de ramener le groupe électrogène et une putain de batterie s’ils font deux aller-retours. Elle lui dit à voix basse : « I think the generator is here, on the basement… But there’s also something I would like to check on the building next door... »
Le RP prend place en 2028, à Brisbane, y'a des zombies issue du covid27. Jordan a 37 ans.
« « Yeah, down the corridor... ». Bien sûr qu’elle reprend les directives. Bien sûr que tu la laisses faire. T’as pas envie d’argumenter avec elle. Tu suis son plan quel qu’il soit. Tu veux juste en finir et te barrer. « Wait for me… ». Elle croit qu’en plus elle va avoir le mot sur tes faits et gestes ? T’es pas allé à l’encontre de son plan, t’as juste pris un détour parce que les distributeurs automatique de bouffe qui ont encore des vivres à l’intérieur, c’est une espèce très très rare. Et là, y’a le graal en multiple de six. T’as presque des coeurs dans les yeux. Elle te rejoint.
« Your wife ? » « Yeah my wife. »
C’est le seul truc qu’elle a retenu de ce que t’as dit. « We really are lucky freaking bastards ! ». Mais tu vas pas pousser à la charrier trop parce qu’elle a l’air intéressé aussi par le contenu de la machine. Ana s’accroupit pour chercher un truc. Elle te file des trucs. Is she?? Tu veux pas croire qu’elle est en train de te sortir de quoi ouvrir la vitre de la machine. « I’ll keep watch. Be sweet, don’t wake up the hole building. ». Mais si. Holy shit. Dans tous les scénarios que tu as à peu près eu le temps d’imaginer pour la suite, il n’y avait pas celui là. « Thanks. » Parce que t’es un gars poli malgré ce qu’elle pourrait penser aux premiers abords. T’es poli qu’avec les gens qui te le rendent bien. T’es tellement choqué là en fait. Dans le bon sens.
« I think the generator is here, on the basement… But there’s also something I would like to check on the building next door... » « You got it. »
Parce qu’elle te fait une fleure. Tu vas lui en faire une aussi. Et puis avec les outils qu’elle te file, tu te démerdes à péter la vitre en plexi en utilisant les recoins qui sont beaucoup plus vulnérable. T’es pas tout silencieux d’ailleurs alors que tu sens la vitre sur le point de céder tu prends la parole. « Tell me which way we’re going, I’m almost done, we get the fuck out of here real quick. » Et là tu mets un dernier coup stratégique, la vitre se brise non sans bruit, tu chopes les 6 barres et quelques autres merdes qui sont disponibles parce que why not. Tu gars tout ça dans tes bras, enroulant la plupart des trucs dans ton hoodie pour rien perdre alors que vous filez à pas rapide jusqu’à un autre couloir plus loin silencieux. Tu retiens ta respiration pour pouvoir bien écouter avec toute ton attention si y’a un bruit suspect dans les alentours. Ca a l’air d’aller. Vous pouvez profiter de votre butin. Tu vas remettre ses outils dans son sac et tu mets le chocolat dans ton sac. « Ok, what’s next ? » Tu la regardes pour la suivre car elle a bien étudié le plan. Pas toi.
Il veut pas élaborer concernant sa femme, Ana a bien envie d’insister mais ça n’est pas le moment et puis après tout, elle s’en fout de sa vie maritale. Encore que, y a beaucoup de ses plans culs qui ont été décimés par cette putain de pandémie, c’est vrai qu’elle a bien moins le choix qu’avant. Et si Jordan n’aurait pas été du tout son style en période pré-apocalyptique, maintenant ça se discutait, elle fera peut-être un conciliabule avec elle-même pour trancher cette épineuse question. Mais pas maintenant, maintenant elle a à moitié la tête dans les plans, à moitié la tête dans la surveillance du couloir. Elle lui fait part de son objectif : visiter le bâtiment d’à côté. Il lui accorde sans poser plus de questions, il semble qu’ils ont fini par trouver à leur duo son rythme de croisière maintenant qu’Ana a dû réduire son débit de parole.
Si elle ne peut pas ramener de batterie, elle espère au moins trouver une paire de baguettes, elle a perdu les siennes plusieurs semaines auparavant. Ses précieuses baguettes qui ont respectivement fini fichées dans le globe oculaire d’un infecté et dans l’oreille d’un autre. On trouve le chemin du cerveau comme on peut et avec ce qu’on a sous la main, mais ça lui a fait mal au cœur. Ses compagnons de bunker ont peut-être eu l’impression d’y avoir gagné au change puisqu’elle ne peut plus faire des percussions sur toutes les surfaces qu’elle rencontre, ça leur fait des vacances. Mais en réalité, elle est bien plus chiante, bruyante et provocante quand elle n’a pas possibilité de faire ses percussions, c’est presque un TOC, ça la canalise. Un peu, il faut pas déconner non plus.
Ana se retourne pour regarder Jordan faire, la vitre grince, forcément y avait pas moyen de faire ça en silence total. « Tell me which way we’re going, I’m almost done, we get the fuck out of here real quick. ». Elle reporte son regard sur le plan et indique le couloir qu’elle était en train de surveiller : « End of the corridor, right turn and down the stairs, ». Claire, précise, concise, une Ana qu’on aimerait voir plus souvent. Elle se tient prête à détaler quand le fracas de la vitre brisée résonne dans le couloir vide. Elle attend de voir Jordan s’élancer avec le butin pour partir à son tour, il est derrière elle et ils traversent le couloir et tournent à droite. Les escaliers sont là, toujours personne à l’horizon, à croire que personne ne bosse dans les bureaux administratifs d’une université. A tous les coups l’université a contaminée un vendredi soir à 16h, une heure après le départ des gratte-papiers. Pas qu’Ana en ait fait l’expérience, elle qui n’a jamais usé les bancs d’une faculté, mais les étudiants doivent s’en plaindre tellement que c’est devenu de notoriété publique.
Avant de dévaler les escaliers, ils écoutent. Rien, ou du moins rien à proximité. Les outils retrouvent leur place dans le sac d’Ana et les friandises sont enfouies dans celui de Jordan : « You’ll share this obviously, heh ? Don’t be a dickhead... ». Maintenant, il s’agit de rejoindre le sous-sol. « Ok, what’s next ? ». Ana commence à descendre les escaliers et se penche pour jeter un œil dans la cage d’escalier, elle voit jusqu’en bas, toujours rien en vue. « Now, to the basement. ». Ils commencent à descendre les marches en silence jusqu’à ce que Ana ajoute : « I’m not much of a churchy fucker, but we should pray our asses off not to get overrun once there... ». Façon de parler, même au moment où elle verrait les dents d’un infecté s’approcher de sa chair, elle serait infoutue de prier un Dieu qu’elle savait être une farce. Ses parents l’avaient dégoûtée totalement de la religion et elle avait rejeté en bloc tout cet héritage chrétien familial.
Arrivés au premier étage. Tout est calme. Arrivés au rez de chaussée, une rumeur de grognements inhumains commence à se faire entendre. Probablement que cela vient de dehors, de la cours intérieure de l’université. La porte métallique indiquant « Staff only » grince et leur donne accès aux escaliers qui mènent au sous-sol. Ana marque l’arrêt, les marches s’enfoncent dans le noir le plus complet, ils n’ont plus aucune ouverture sur l’extérieure qui leur donne de la lumière. « You got a flashlight ? » chuchote-t-elle encore plus bas qu’avant, elle n’a aucune idée de ce qui se trouve à plus de trois mètres devant elle. Elle n’a pas sa lampe torche, enfin si mais elle a oublié de changer les piles après sa dernière expédition. Fuck, fuck, fuck, fucking fuck.
Résultat de dé:
Win : Jordan a une lampe torche, il passe devant et se trouve face à un seul infecté So close : Jordan n’a pas de lampe mais un briquet, il passe devant et se retrouve face à deux infectés Fail : Jordan n’a pas de lampe mais un paquet d’allumettes, il passe devant en craquant allumette après allumette jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que le sous-sol est infesté de dizaines d’infectés
LE DESTIN
l'omniscient
ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350
TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris.AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014
Le RP prend place en 2028, à Brisbane, y'a des zombies issue du covid27. Jordan a 37 ans.
« End of the corridor, right turn and down the stairs, ». Elle est si claire dans ses instructions qu’elle te donne sans aucune hésitation que tu trouves ça presque hot. It is. Mais tu prends pas le temps d’aller plus loin que ça dans ton raisonnement parce que tu te souviens qu’elle est aussi méga relou. Elle va sûrement retrouver sa forme normale de chieuse dès que la mission sera terminée. I’m gonna forget her in there. Ça te fait kiffer ce genre de fantasmes.
« You’ll share this obviously, heh ? Don’t be a dickhead... ». Parce que bien sûr l’opération a été un succès. Vous fonctionnez bien tous les deux et c’est une réalité que t’as du mal à avaler. Tu lui files d’ailleurs deux des trois barres de chocolats. T’aurais pu faire 50/50 équitablement mais elle reste quand même super relou. She’ll get it if she keeps behaving. Même après la mission. Parce que oui, tu comptes pas tout bouffer d’un coup. Peut être qu’elle l’aura un jour la 3e. Et vous voilà en chemin pour la suite, elle sait où aller, tu lui fais confiance parce que t’as aucune idée. « Now, to the basement. ». Les couloirs sont déserts. Let’s hope it’s like that everywhere. Ouais t’as assez fait d’effort à ton avis. Tu veux surtout vite terminer pour bouffer un carré de chocolat. « I’m not much of a churchy fucker, but we should pray our asses off not to get overrun once there... ». Tu te retiens de faire une vanne en mode oh you’re not? mais t’as pas envie d’ouvrir la porte à un flot de merdes qui pourraient sortir de sa bouche pour te contrer. Tu gardes ton silence parce qu’elle parle assez pour deux.
« You got a flashlight ? » « You’re getting me, getting me through the night… »
C’est sorti comme un automatisme. Flashlight = Pitch Perfect 2. Et t’as beau l’avoir vu y’a des années lumières, cette chanson, tu la connais toujours aussi bien. Et puis tu reprends ton sérieux parce que tu es sûr que tu vas être le seul avec la ref. Tu ouvres une poche dans ton sac à dos et tu lui sors des allumettes.
« That’s all I got. » T’en craques une et… « Oh fuck. » Y’a du monde dans ce sous sol. Du monde que tu préférerais ne pas voir dans le coin. Tu réfléchis pas et rebrousse chemin. Ils sont trop, et il fait complètement noir. Une fois à l’abris, tu refermes la porte qui mène au sous sol. Tu regardes Ana. « I haven’t checked the map but I can feel this is the only way and we have to coordinate or find some genius way to pass through them all even though we’re in the dark but please tell me there’s another way. I’m not scared. Just lazy. » T’es sérieux en plus. T’as pas envie de te faire chier. C’est beaucoup d’effort de gérer tout ça dans le noir. En plus ils ont dû s'activer à cause du mouvement que vous avez créé dans les quelques secondes où vous êtes resté là bas en bas en vous échappant vivement.
Ana réclame qu’il partage ses friandises et elle se retrouve avec deux barres chocolatées dans les mains. Elle l’avait pas vu venir celle-là non plus. See, I’m fucking growing on you right now, elle le dit pas à voix haute parce qu’elle sait que ça briserait le peu de connivence qui est en train de s’installer. Pas qu’Ana soit du genre à essayer d’épargner les sentiments des gens, mais il faut dire qu’avec cette pandémie, y a plus beaucoup de gens funs dans les parages. Jordan c’est pas le plus fun qu’elle ait connu, m’enfin il a de la répartie et il a l’air assez démerdard pour pas crever demain. Elle a beau être insupportable Ana, c’est un animal social. Il lui faut des congénères à qui déblatérer ses flots de conneries. Puis bon, il est pas si mal physiquement le blondinet. Would I ? Sure, I’m not that picky….
Arrivés devant l’entrée du sous-sol, le problème de la lumière se pose. « You’re getting me, getting me through the night… » « What ? Why is this familiar ? A shitty song from back in the days ? ». Finalement il sort des allumettes. Eh ben, on est pas dans la merde… Ils descendent quelques marches à la lumière tremblotante d’une allumette et Ana le sent pas, ça pue le mauvais plan à plein nez. Ses doutes se confirment en quelques secondes, ils les voient et les entendent : des dizaines d’infectés, ça s’active en bas. Shit ! Ils rebroussent chemin à la vitesse de la lumière et referment la porte qui grince à nouveau. « I haven’t checked the map but I can feel this is the only way and we have to coordinate or find some genius way to pass through them all even though we’re in the dark but please tell me there’s another way. I’m not scared. Just lazy. ». Malgré le stress et l’adrénaline de ce qu’il vient de se passer, elle ne peut s’empêcher de rire. Elle ressort la carte du bâtiment et l’inspecte à nouveau.
« I guess we’re fucked… Unless... ». Elle prend la deuxième carte, celle qui représente l’ensemble des bâtiments et désigne un tracé entre tous les bâtiments, y compris celui d’à côté où se trouvent les salles de musique. « Wait, is that tunnels ? There is a fucking network of tunnels underground the Uni ? Well, we could probably clear the path from here... ». Elle indique l’intersection de plusieurs tunnels entre les deux bâtiments, ça ne sera pas facile mais c’est jouable. Elle ajoute avec enthousiasme : « And we can visit the music section, I have something to get there... »
Le RP prend place en 2028, à Brisbane, y'a des zombies issue du covid27. Jordan a 37 ans.
« What ? Why is this familiar ? A shitty song from back in the days ? ». Tu roules les yeux à son jugement si hâtif. Tu aimes cette chanson et elle ne la connait pas, rien que pour ça, tu l’aimes encore plus cette chanson. Tu lui chanteras en entier quand vous serez dans la voiture, parce que oui, t’as beaucoup d’espoir que vous allez en sortir vivant de là dedans. Elle gère assez la meuf et tu veux en finir rapidement.
Sauf que c’est la merde là. Dans ce putain de sous sol. Y’a du monde. Du monde qui n’a pas le sang chaud. Du monde qui casse les couilles ouais. Elle se marre quand même à ton aveux et ça prouve qu’elle n’est pas stressé. C’est une très bonne chose.
« I guess we’re fucked… Unless... ». « Unless? »
Tu la regardes parce que t’as aucune idée de ce qu’elle a en tête. T’es pas encore Edward Cullen à lire les pensées. Thank god. Ouais sinon se serait jamais silencieux par ici. Ça doit tourner à 5000 dans sa tête à la blonde. Elle est en train d’analyser un des plans, tu la regardes faire. T’es tellement zéro en orientation, faut vraiment pas compter sur toi pour ça. « Wait, is that tunnels ? There is a fucking network of tunnels underground the Uni ? Well, we could probably clear the path from here... ». Really? « And we can visit the music section, I have something to get there... » T’es encore sur sa remarque des tunnels et tu la regardes, pas convaincu. « It can’t be that easy but ok. I will follow you. » Tu penses fort à Oli Sykes qui dit ces mots bien mieux que toi dans la chanson du même nom. Une de tes chansons préférés même si t’as plus personne à qui la chanter. Toutes tes meufs sont mortes. Does it mean if I fuck her she’s going to die? Nah. Faut l’aimer en plus. Yeah, no. Et tu sors une barre de chocolat de ton sac parce que tu n’as finalement pas envie d’attendre la fin de la mission pour te faire plaisir d’un carré. « Oh my god. » Tu fermes les yeux. Tu gémis. T’as un orgasme gustatif.
Elle inspecte la carte avec un Jordan qui jette des coups d’oeil par dessus son épaule, pas franchement investi dans le déchiffrage du plan. Elle n’est pas sûre mais certains tracés ressemblent à des tunnels et elle n’a aucune idée non plus de ce à quoi ces tunnels peuvent bien servir. Mais il y a quelque chose, sinon y aura pas d’indications. Alors maintenant il suffit d’aller voir. « It can’t be that easy but ok. I will follow you. » « I never said it’s gonna be easy for your lazy ass. But, it’s worth a shot. » En réalité elle n’en sait rien du tout, est-ce que ce passage, s’il existe, sera pire ou mieux que l’escalier ? Il n’y a qu’en allant voir qu’ils en sauront plus. Ana se replonge dans le plan, maintenant il faut qu’ils rejoignent le bâtiment attenant et ça n’allait pas non plus être une mince affaire. Elle avait vu la horde d’infectés qui peuplait la cour centrale de l’université depuis une fenêtre, ils étaient très très nombreux et en plus ils se concentraient dans la zone où se trouvaient Jordan et Ana. Pourquoi ? Elle n’en savait rien, peut-être qu’ils avaient fait du bruit ou peut-être que quelque chose à l’extérieur les attiraient. Ces infectés décérébraient étaient attirés par tout est n’importe quoi, un bruit fort ou répétitif, un objet en mouvement…
« Oh my god. » Ana relève la tête de la carte et se trouve nez à nez avec un Jordan qui gémit les yeux fermés. Heureusement qu’il a la barre de chocolat ouverte dans les mains parce que sinon tu te serais posé des questions. « I can’t fucking believe you. Snacks, orgasms and shit are for after the mission is complete. ». Mais elle a même pas l’air en colère, elle lui fait même un clin d’œil. Finalement, une partie de jambes en l’air pour conclure cette mission, c’était pas une si mauvaise idée. Mais Ana pensera à ça plus tard car elle a une idée pour éviter de se retrouver au milieu des zombies : « I don’t know if you’ve seen it but we are totally fucking surrounded, there’s no way we just go out and get next door in one piece. Let’s get to the roof... »
Elle s’élance à nouveau dans les escaliers en sens inverse, elle presse le pas : « It’s good for cardio but... fucking smoker’s lungs... ». Ils atteignent le dernier étage sans trop d’encombre et trouvent rapidement l’accès au toit, sur le chemin, Jordan se charge de deux infectés et Ana en achève un troisième. Ils sont coordonnés, efficaces. « You’re not so useless after all » lui lance-t-elle avec un sourire et une tape amicale sur l’épaule. Ils montent sur le toit, et se retrouvent à l’air libre, pourtant ça sent la chair putride. Ils sont pourtant à cinq étages au dessus de la horde mais le vent porte leur odeur fétide jusqu’à leurs narines. Ana attache sa longue corde à une cheminée d’aération et vérifie que le nœud est bien solide, puis elle regarde Jordan en fabriquant un lasso à nœud coulant avec l’autre extrémité de la corde : « You’re ready to do something crazy ? »
Elle s’approche du bord du toit pour jeter un regard en bas, ils sont là par dizaine, peut-être une centaine au total et s’ils font trop de bruit les éparpillés de la cour viendront doubler les rangs de leur comité d’accueil en bas. Le toit de l’autre bâtiment est juste à quelques mètres, ils pourraient presque sauter dessus avec beaucoup d’élan, un peu de chance mais surtout avec quelques centimètres en moins entre les immeubles. Ana avait appris à connaître ses limites. « I’m gonna throw this again and again until I finally don’t miss the fucking chimney. ». Et la voilà partie, elle lance, ramène la corde à elle, lance encore, rembobine la corde, jauge la distance et tente un nouveau lancer.
Résultat du dé:
Win : Au bout du cinquième lancer, la corde entoure la cheminée et Ana réussit à resserrer le nœud coulant en tirant. Ils n’ont plus qu’à tendre la corde et passer de l’autre côté en se hissant le long de la corde. So close : Après des dizaines d’essais d’Ana comme de Jordan, ils décident que leur meilleure option est d’attacher la corde à Jordan et qu’il court et saute sur le bâtiment en face. S’il se rate, Ana l’aidera à remonter. Fail : Avant de tenter un énième lancer, Ana est prise d’une crampe au mollet et elle perd l’équilibre et tombe dans le vide. Elle s’accroche de toutes ses forces à la corde et se retrouve suspendue dans le vide, à moins d’un mètre au dessus des infectés qui tentent de l’attraper