| I'll carry you home, tonight - Zach |
| | (#)Lun 3 Aoû 2020 - 22:46 | |
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I’ll carry you home, tonight
A peine sortie de l’hôpital avec son traumatisme crânien, en colère comme jamais contre son frère qui a dépassé les bornes, Ana n’a qu’une idée en tête : se défoncer la tête, s’assommer de substances diverses et variées et peu importe si elle en crève. Le vœu de Saül sera exaucé et elle n’aura plus à subir cette fratrie de l’enfer qui trouve toujours un moyen de la faire se sentir indésirable. Ana sait qu’elle n’est pas facile, mais aucun putain d’entre eux n’est facile, et à peine était-elle née qu’elle avait été mise au rebus, qu’on l’avait mise à l’écart et presque 25 ans plus tard, ça n’avait pas changé.
Elle a facilement trouvé une soirée avec vaguement un concert de hard rock et métal, mais ce soir elle n’y va clairement pas pour la musique. Une fois sur place, elle envoie chier tous ceux qui s’approchent d’elle sauf s’ils lui proposent de prendre un truc. Alcool, joint, MDMA, cocaïne, kétamine… Franchement, elle ne sait même pas tout ce qu’elle a pris. Elle sait seulement qu’elle a volontairement ignoré d’éventuelles interactions néfastes entre les différentes substances. Et ce qui devait arriver arriva, elle finit par se retrouver à moitié inconsciente, étalée sur un canapé. Elle sent des mains sur elle, elle entrouvre les yeux au prix de gros efforts, tout son corps est engourdi et elle a l’impression que son crâne va exploser. Les lumières des spots l’aveuglent, elle voit des silhouettes se découper dans la lumière. Elle sombre à nouveau dans l’obscurité.
Elle sent qu’on la porte et elle fait un effort pour refaire surface. Ils sont dehors, elle tourne la tête et reconnaît un des gars qu’elle a envoyé chier violemment plus tôt dans la soirée. Ils sont trois mecs et ils l’emmènent elle ne sait où… Vers le parking peut-être. Elle essaye de se débattre mais son corps est aux abonnés absents. Elle veut hurler mais c’est une voix cotonneuse et faible qui franchit ses lèvres : « Lâchez moi, connards ! ». Ils se marrent et ne lui répondent pas, ils parlent entre eux comme si elle n’était pas là. Peut-être qu’elle n’est déjà plus vraiment là. Dans un dernier effort, elle essaye de faire demi-tour mais son corps n’arrive qu’à expulser le trop plein. Elle vomit sur les cheveux du troisième gars, celui qui marchait devant elle.
Son œsophage la brûle, tout son corps tremble et elle se prend un coup de poing de celui qui vient de recevoir un soin capillaire hors du commun. Elle a juste le temps de l’entendre la traiter de salope et l’informer des horreurs qu’ils allaient lui faire avant de perdre conscience à nouveau. Elle se réveille à nouveau quand sa tête heurte une surface dure, elle ne sait combien de temps plus tard, elle est affalée sur la banquette arrière d’une voiture. Elle commence à paniquer mais la voiture ne roule pas, la portière est ouverte encore, ils viennent de la jeter dans le véhicule. Incapable de bouger, elle ne peut que proférer des menaces rendues ridicules par sa voix faible et désarticulée : « J’vais vous buter, sales chiens. J’suis une psychopathe… Vous allez regretter... »
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| | | | (#)Mar 4 Aoû 2020 - 22:57 | |
| Zach quitta le petit studio d’Amos et déambula en voiture dans les rues de Brisbane. Il ne pouvait rester enfermé, seul. Il ruminait trop sa rage et son désespoir. Il sentait son cœur peser une tonne dans sa poitrine, comme à chaque seconde qui passait depuis la fin du mois de mai et le départ soudain de sa fiancée. Depuis, il ne pouvait que multiplier les activités. Quand il était occupé, il arrivait à oublier, pendant quelques instants, la souffrance qu’il ressentait. Il s’était d’abord noyé dans le travail, enchaînant dès sa première semaine plusieurs heures supplémentaires au garage. Puis, lorsque le soir arrivait, il enfourchait sa moto pour des balades en ville. La vitesse le grisait et lui permettait de s’évader quelques instants. Ce soir, il avait décidé de se changer les idées avec une autre de ses passions : la musique. Avec un peu de chance, il trouverait une soirée où on passerait du rock. En passant devant un immeuble, du hard rock se fit entendre. Bon, ce n’était pas son style préféré, trop brutal à ses yeux. Il haussa les épaules : après tout, cette musique était tellement forte et tellement pénétrante, qu’elle empêcherait sans doute son esprit de vagabonder vers celle qui lui avait brisé le cœur il y avait quelques mois de ça. Alors que le jeune homme s’apprêtait à pénétrer dans l’immeuble, il croisa trois hommes portant une blondinette, presque inconsciente. Zach fronça les sourcils, observant la scène : soit ces hommes étaient les amis de la jeune femme et la ramenaient en lieu sûr, soit ils étaient mauvais et avaient l’intention de lui faire du mal. C’est alors qu’il entendit la petite blonde murmurer, comme cet étrange cortège passait devant lui : « Lâchez moi, connards ». Zach soupira et leva les yeux au ciel. C’était bien sa veine. Voilà qu’il était malgré lui investit d’une mission et était chargé de se transformer en chevalier blanc afin de secourir la demoiselle en détresse. Comme si c’était son genre. Son genre, à Zach, c’était plutôt de charmer les femmes, les mettre dans son lit, et ne pas se retourner le lendemain matin en partant. Il était loin d’être un saint. Il ne pouvait cependant se résoudre à laisser ces types profiter d’une jeune femme à moitié consciente. Alors que les gars continuaient à marcher, la blondinette vomit sur l’un des gars, qui lui asséna un violent coup de poing. S’en était trop. Le karatéka fit craquer sa nuque et sécha les deux premiers types à une vitesse incroyable, comptant sur l’effet de surprise pour contrebalancer leur surnombre. Le combat avec le troisième type fut plus rude, Zach écopa d’une fissure à la lèvre, mais bientôt il fut le dernier encore debout. Il s’agenouilla devant la jeune femme, lui tapotant le visage pour tenter de la réveiller. « Putain, c’est bien ma veine. Qu’est-ce que je vais faire de toi … » Zachary soupira une nouvelle fois en portant la jeune femme pour la déposer sur la banquette arrière de sa voiture. Alors qu’il s’installait au volant, la blondinette sembla reprendre conscience peu à peu. « J’vais vous buter, sales chiens. J’suis une psychopathe … Vous allez regretter … » Le jeune homme ne put s’empêcher de rire. « C’est ça ma jolie, dans tes rêves. Je sais pas ce que t’as pris, mais c’est de la bonne a priori. » Il lui servit son sourire franc et charmeur. « Je m’appelle Zach. Je me suis occupé de tes petits copains, tu m’en voudras pas ? Ho, je suis certain que tu aurais pu tous les buter, mais j’ai pris un peu d’avance … » Le jeune homme démarra la voiture et prit le chemin du petit studio d’Amos. « Je vais te ramener chez moi, comme ça je pourrais te surveiller cette nuit. On sait jamais, avec le cocktail détonant que t’as dû prendre … Ho, et si tu vomis dans ma caisse, c’est moi qui te bute. » |
| | | | (#)Mer 5 Aoû 2020 - 0:24 | |
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I’ll carry you home, tonight Ana est à l’arrière de la voiture, elle menace ses kidnappeurs sans même les voir. Sa voix sédatée et ses menaces sont accueillies par un rire. Y a un gars au volant, d’après ce que sa vue troublée entrevoit, c’est pas un des trois connards de tout à l’heure. Merde, un autre ? Mais ils veulent me faire passer une équipe de foot dessus ou quoi ? « C’est ça ma jolie, dans tes rêves. Je sais pas ce que t’as pris, mais c’est de la bonne a priori. ». Elle cligne des yeux pour le voir mieux, elle sent son corps qui a envie d’abandonner encore, de sombrer. Elle lâche d’une petite voix : « J’me laisserai pas faire... ». Malgré son état comateux, c’est le sentiment d’urgence, de danger qui la maintient à demi-consciente.
Tout tourne autour d’elle, elle l’a l’impression qu’elle va crever tellement elle se sent mal et au milieu de cette tempête, il lui fait un sourire. Même dans l’oeil du cyclone de sa lutte contre elle-même, Ana est assez lucide pour se faire la réflexion qu’il a un beau sourire le gars qui est en train de la kidnapper. « Je m’appelle Zach. Je me suis occupé de tes petits copains, tu m’en voudras pas ? Ho, je suis certain que tu aurais pu tous les buter, mais j’ai pris un peu d’avance … ». Elle a bien compris ? Ils s’est occupé d’eux ? Elle bafouille : « Qu… Quoi ? ». Et la voiture démarre. Ana n’est pas bien sûr d’avoir compris, et même si elle a compris, il dit peut-être ça pour qu’elle ne se débatte pas, pour qu’elle se laisse faire et ne lance pas l’alerte. « Tu mens, connard de violeur... »
Mais il continue à être cohérent le fameux Zach. « Je vais te ramener chez moi, comme ça je pourrais te surveiller cette nuit. On sait jamais, avec le cocktail détonant que t’as dû prendre … Ho, et si tu vomis dans ma caisse, c’est moi qui te bute. » Bizarrement, maintenant qu’il a menacé de la buter elle lui fait davantage confiance. Ça la rassure, elle a l’impression d’être avec un de ses potes, une conversation type. En vrai, elle se sent vraiment mal, elle a l’impression que si elle se met à vomir, elle va régurgiter l’entièreté de son être sur les tapis de sol. Maintenant qu’elle se sent un minimum en sécurité, son attention s’égare, les mouvements de la voiture la bercent comme si elle était ailleurs et elle est ailleurs. Peut-être qu’elle est en train de crever, peut-être qu’elle est en train de se sentir mourir, avant de perdre conscience à nouveau, elle murmure : « J’vais crever... ».
Quand elle reprend conscience, elle a la tête au dessus d’une cuvette et elle est en train de vomir. On a du la forcer à vomir, elle ne se souvient pas de ce qu’elle fait la, elle n’a pas pu arriver là toute seule. Elle sent une présence, quelqu’un la maintient au dessus des toilettes. Une fois le flot évacué, elle reprend sa respiration de manière saccadée, elle a les joues pleines de larmes, elle est tout sauf sexy mais au moins elle est vivante. Elle relève la tête et le voit. Comment il s’appelle déjà ? Mark ? Jack ? Elle se sent un peu moins proche de la mort, Ana, elle est même en état de faire un trait d’humour : « Du coup, t’es sûr que tu n’as pas prévu de m’violer ? ». Elle réussit à s’asseoir sur le sol et à ne pas s’écrouler au sol, elle a retrouvé la télécommande de son corps apparemment. « Pourtant j’ai sorti tout mon sex appeal, là... ».
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| | | | (#)Jeu 6 Aoû 2020 - 22:59 | |
| Alors que Zach explique à la blondinette qu’il l’a sauvé, celle-ci s’obstine. « Tu mens, connard de violeur … » Le jeune homme fait la grimace. Ces mots sont durs. Il n’a aucune considération pour les gars comme ça, et vient de jouer au preux chevalier. Ce n’est pourtant pas tellement son genre. Alors la jeune femme pourrait montrer un peu de considération ! Mais alors qu’il lui explique qu’il va la ramener chez lui pour veiller sur elle, elle semble enfin réaliser ce qui se passe. Elle est pâle comme la mort et se tord dans tous les sens sur la banquette arrière. « J’vais crever … » Les ténèbres emportent à nouveau la blondinette. Zach accélère, tout en prenant soin à faire doucement dans les virages. Il n’a réellement pas envie qu’elle vomisse dans sa voiture. L’odeur resterait incrustée dans les sièges à tout jamais ! Il se gare enfin au pied de l’immeuble d’Amos. Il la porte dans les étages, comme une petite poupée : légère, inconsciente, docile. Il la pose directement dans la salle-de-bains et tente de la faire vomir : elle doit faire ressortir de son corps toutes les cochonneries qu’elle a pu y fourrer. Elle gerbe enfin tout ce qu’elle peut pendant qu’il la soutient en regardant ailleurs. *’Tain, c’est bien ma veine*, pense-t-il. Lui qui voulait se vider la tête ce soir, s’est retrouvé coincé à jouer le baby-sitter pour une enfant qui a fait une bêtise. Un instant, il reconsidère l’idée de l’emmener à l’hôpital, affolé qu’elle demeure ainsi inconsciente. Mais rapidement, elle reprend pieds, et est même capable de faire une petite blague. « Du coup, t’es sûr que tu n’as pas prévu de m’violer ? Pourtant j’ai sorti tout mon sex appeal là … » Zachary laisse échapper un rire franc. « Je suis ravi de voir que tu as de l’humour, parce qu’il va t’en falloir pour la suite ! » Sans hésiter, sans lui laisser le temps de réfléchir, il la porte pour la déposer assise dans la douche et fait couler de l’eau froide sur la jeune femme tout habillée. « Tu dois émerger ma belle ! Bouge pas, je vais te chercher de quoi te sécher et t’habiller. » Le jeune homme revient quelques secondes plus tard avec une serviette, un sweat dix fois trop grand pour la petite blondinette et un pantalon de jogging. « Alors, on apprécie le spa ? » Il lui sourit et lui pose le tout près de la douche. « Je t’attends à côté. Fais attention à ne pas te perdre dans mon château quand tu quitteras la salle-de-bains ! » Zach quitte la pièce en rigolant et va s’affaler dans l’autre pièce du studio, la seule, celle qui fait office de cuisine, salle à manger, salon et chambre en même temps. Il s’affale sur le clic-clac ouvert en lit, qui prend ainsi presque toute la place du petit studio, et se met à bouquiner. |
| | | | (#)Sam 8 Aoû 2020 - 0:01 | |
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I’ll carry you home, tonight Ana ne va pas bien mais elle est vivante, pour le moment, même assez vivace pour faire un trait d’esprit. « Je suis ravi de voir que tu as de l’humour, parce qu’il va t’en falloir pour la suite ! » Elle relève péniblement sa tête qui semble peser une tonne pour le scruter. Qu’est-ce qu’il veut dire par « pour la suite » ? Elle n’a même pas le temps de comprendre son expression faciale qu’il la soulève du sol comme si elle ne pesait rien. Elle se débat tellement mollement qu’on dirait qu’elle caresse le torse de son porteur plutôt que de le frapper. En un rien de temps elle se retrouve assise dans la douche : « Oh non, vraiment s’pas la pei... ». Elle vient de comprendre et tente de protester mais le jet d’eau glacée qui s’abat sur elle l’arrête en plein milieu de son mot.
Le choc thermique lui donne une sursaut d’énergie, assez pour crier et balancer des insultes à tout va : « Aaaaaah, putain c’est froid ! Bordel de merde de sac à foutre de ta mère ! ». Elle a l’énergie de râler mais de là à formuler des chaînes d’insultes cohérentes, ne poussons pas. « Tu dois émerger ma belle ! Bouge pas, je vais te chercher de quoi te sécher et t’habiller. ». « Ouais c’est ça, putain de tortionnaire... ». Elle grelotte, affalée sur le sol de la douche, elle a l’impression que le froid la pénètre jusqu’aux os et c’est tout sauf agréable. Mais en même temps, elle est bien plus lucide qu’il y a quelques instants. Il revient, son sauveur, avec une serviette et des vêtements de mec. « Alors, on apprécie le spa ? ». Elle répond, sarcastique : « C’est le pied… Y a que les douches d’Auschwitz qui le surclassent... ». Les réparties se font plus piquantes, elle est en train d’émerger peu à peu, il faut croire qu’elle a du évacuer une bonne partie des substances ingérées oralement. Il reste cependant dans son corps ce qu’elle a fumé et ce qu’elle s’est injecté, et ça fait déjà beaucoup trop.
« Je t’attends à côté. Fais attention à ne pas te perdre dans mon château quand tu quitteras la salle-de-bains ! ». Ana ne répond pas mais considère la gueule de la salle de bain pour en conclure qu’il y a fort peu de chance qu’elle se trouve dans un château. Maintenant qu’elle est habituée, l’eau froide est presque agréable. Elle reste là à fixer le mur carrelé et à faire des bulles avec l’eau qui ruisselle sur son visage. Elle est totalement défoncée. C’est la faim qui finit par la motiver à se bouger de là. Elle se lève sur des jambes tremblantes comme celles d’un faon qui vient de voir le jour. Elle se retrouve dégoulinante sur le carrelage et se regarde dans le miroir, elle a les yeux rouges, le teint blafard et un œil au beurre noir, courtoisie du connard sur qui elle a vomi. Elle quitte laborieusement son short en jean, ses collants, son pull et son tee-shirt. Même ses sous-vêtements sont mouillés, elle les enlève également et laisse ce tas de fringues détrempées sur le sol et se sèche.
Elle finit par enfiler jogging et sweat-shirt et titube en dehors de la salle de bain. La pièce est si petite que ses pas maladroits et aléatoires la mènent immédiatement contre le clic-clac qui prend toute la place. Elle se cogne contre le lit déplié, bascule en avant et tombe en plein sur l’inconnu qui est en train de lire un bouquin. « Château mon cul ! C’est une boîte de conserve ton appart’ ». Elle éclate de rire, c’est probablement une des drogues dans son sang qui rend les choses bien plus hilarantes qu’elles ne le sont. Elle se tortille contre lui pour finir par atterrir sur le côté vide du lit. Elle observe la pièce : « J’suppose qu’tu comptes pas dormir dans la baignoire… Surtout qu’t’en as pas... ». Elle est hilare, le monde est rigolo autour d’elle, tout va au ralenti, même le son elle l’entend de loin, comme étouffé par du coton. Elle se frotte énergiquement les yeux pour essayer d’y voir moins flou : « Aïe ! ». Frotter un œil au beurre noir c’est pas spécialement agréable et ça lui rappelle que des connards ont essayé de la kidnapper et que le gentil monsieur à côté l’a sortie d’affaire. « Du coup, tu les as butés les trois enfoirés ? Vas-y raconte, j’espère qu’ils ont souffert ces raclures de chiotte ! ». Elle aurait bien fait le travail elle-même, mais même si elle avait été sobre elle aurait tout au plus pu viser les parties sensibles et s’enfuir en courant. Elle court vite Ana, c’est une compétence essentielle quand on est une emmerdeuse qui a le chic de se mettre dans des situations impossibles. Elle le regarde vraiment pour la première fois, mais c’est qu’il est joli le monsieur ! Il mérite bien un remerciement quand même, c’est pas trop sa spécialité, mais la drogue aidant, elle concocte une petite éloge : « J’crois qu’ils m’auraient butée, heureusement que t’étais là putain… ‘Fin, tu vois, merci quoi, d’avoir joué les preux chevaliers... »
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| | | | (#)Lun 10 Aoû 2020 - 22:52 | |
| Sous l’effet de la douche froide, l’invitée de Zach semble reprendre un peu de lucidité. Il lui semblait déjà qu’elle avait de l’humour, mais elle le surprend encore en évoquant les douches à Auschwitz. Un sourire se dessine sur les lèvres du jeune homme alors qu’il rejoint la pièce à vivre, l’unique pièce, et se vautre sur le clic-clac pour lire quelques instants, en attendant que l’inconnue quitte la salle-de-bains. Dès que celle-ci rejoint la pièce principale, elle se cogne dans le canapé déplié et tombe en plein sur Zach, lui écrasant son livre d’Harry Potter sur le torse. Il grogne, mais elle se permet de râler ouvertement. « Château mon cul ! C’est une boîte de conserve ton appart’ ! » Puis elle éclate de rire. Zach lève les yeux au ciel en soupirant, les bras au-dessus de la tête pour ne pas la toucher. Elle ne semble plus à l’agonie, mais elle a dû ingérer toutes sortes de substances pour sembler aussi droguer … « Excuse-moi de ne pas t’accueillir dans un château digne de Poudlard ! Mais vu la dose que tu as dans le sang, je suis certain que si tu siffles, tu auras l’impression que Doby viendra s’occuper de toi ! » La blondinette enchaîne, toujours morte de rire. « J’suppose qu’tu comptes pas dormir dans la baignoire … Surtout qu’t’en as pas … » Zach secoue la tête, atterré. « Décidément, t’es aussi chiante qu’Hermione, mais je serai pas ton Ronron ! Je compte bien dormir dans mon lit, et si ça te plait pas, t’es libre de dormir par terre ou de rentrer chez toi. Je peux même t’appeler un taxi si tu veux, mais j’aurai pas assez de gallions d’or pour te le payer. » Les idées de la jeune femme semblent se bousculer dans sa petite tête blonde, et elle saute du coq à l’âne. « Du coup, tu les as butés les trois enfoirés ? Vas-y raconte, j’espère qu’ils ont souffert ces raclures de chiotte ! » Zach grimace. Depuis la fin du mois de mai, et le départ de sa fiancée, il tente de maîtriser sa colère en multipliant les entrainements d’arts martiaux. Et si ces séances de karaté semblent lui avoir permis de se débarrasser assez rapidement des trois salauds, grâce également à l’effet de surprise, il est évident que sa rage est toujours là. Et elle est ressortie ce soir, heurtant de plein fouets les trois mages noirs qui voulaient s’en prendre à la jeune femme. « J’ai sorti ma baguette magique, j’ai répété trois fois « Avada Kedabra », et ils sont tombés comme des mouches ! Des vraies tapettes, ces moldus ! Ensuite, on a enfourché mon balai magique, et nous voilà dans le placard sous l’escalier ! » Il préfère utiliser l’humour et l’absurde, et ne pas repenser à la scène. Il les a battus. Point. Terminé. Rideau. On passe à la suite. Heureusement, la jeune femme est bavarde et poursuit rapidement. « J’crois qu’ils m’auraient butée, heureusement que t’étais là putain … ‘Fin tu vois, merci quoi, d’avoir joué les preux chevaliers … » Zachary esquisse un sourire et mime une révérence. « Je n’ai fait que mon devoir, princesse. Parfois, il y a des hommes bien blâmables et ces pourritures en faisaient partie. Bon, est-ce que tu vas me dire comment tu t’appelles maintenant ? Tu veux boire ou manger quelque chose ? » |
| | | | (#)Mar 11 Aoû 2020 - 16:23 | |
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I’ll carry you home, tonight « Excuse-moi de ne pas t’accueillir dans un château digne de Poudlard ! Mais vu la dose que tu as dans le sang, je suis certain que si tu siffles, tu auras l’impression que Doby viendra s’occuper de toi ! » Ana est déjà hilare mais ça ne fait qu’augmenter sa crise de rire. Du coup, elle tente de siffler tant bien que mal vu son état : « Petit, petit ! ». Mais il n’y a pas d’elfe qui se ramène, d’ailleurs il aurait été difficile pour n’importe quelle créature, même si petite, de se cacher dans le studio tellement il est minuscule. Ana ironise sur le fait qu’ils vont devoir dormir dans le même lit.
« Décidément, t’es aussi chiante qu’Hermione, mais je serai pas ton Ronron ! Je compte bien dormir dans mon lit, et si ça te plait pas, t’es libre de dormir par terre ou de rentrer chez toi. Je peux même t’appeler un taxi si tu veux, mais j’aurai pas assez de gallions d’or pour te le payer. » « Y a même pas la place pour dormir par terre… Mais j’déconne en plus, t’es bien assez sexy pour qu’on couche ensemble ! » Elle a dit coucher au lieu de dormir, est-ce que sa langue a fourché ou est-ce une invitation ? Difficile à dire devant l’état de la jeune femme. D’autant qu’elle saute du coq à l’âne, se rappelant brusquement qu’elle a failli être embarquée par trois pervers, elle lui demande s’il les a tués.
« J’ai sorti ma baguette magique, j’ai répété trois fois « Avada Kedabra », et ils sont tombés comme des mouches ! Des vraies tapettes, ces moldus ! Ensuite, on a enfourché mon balai magique, et nous voilà dans le placard sous l’escalier ! » Ana se marre de plus belle, il est plein d’humour ce fan de Harry Potter. La réponse ne lui convient pas vraiment, elle aurait vraiment voulu savoir. Mieux, elle aurait voulu voir ça. Et le summum, ça aurait été qu’elle participe. Mais non, elle était totalement dans les vapes quand c’était arrivé et elle n’a pas pu profiter de leurs cris de douleur. C’était quand même impressionnant qu’il ait réussi à étaler trois personnes à lui tout seul. Ana avait eu beaucoup de chance qu’il se trouve là, sa fameuse chance insolente, encore une fois. Elle se sent d’humeur mignonne Ana avec son sauveur qui lui parle d’Harry Potter lui rappelant une période de son enfance où elle était encore un peu innocente. Alors, elle le remercie de l’avoir aidée.
« Je n’ai fait que mon devoir, princesse. Parfois, il y a des hommes bien blâmables et ces pourritures en faisaient partie. Bon, est-ce que tu vas me dire comment tu t’appelles maintenant ? Tu veux boire ou manger quelque chose ? » Elle le regarde avec un grand sourire car elle n’a retenu qu’une chose de ce qu’il vient de dire : « manger ». « J’ai super ultra la dalle sa mère... ». Faut dire qu’elle vient de vomir le contenu entier de son estomac donc il est normal qu’elle ressente un petit creux à ce niveau. Ana sent soudain son téléphone vibrer dans sa poche et dans son esprit embrumé, elle espère quand même que c’est Saül qui l’appelle. Pour s’excuser, pour voir comment elle va, pour savoir où elle est. Mais non, c’est un random gars qui lui réclame l’argent qu’elle lui doit. Elle triture son écran tactile pour supprimer le message et se retrouve sur son appareil photo en mode selfie. Du coup, elle voit sa sale tronche et se met à rire à nouveau.
Elle enlace son sauveur et s’écrie : « Tiens, pour la postérité ! Sinon, demain j’aurai oublié qui t’es, ahah ! ». Et elle lance l’enregistrement d’une vidéo : « Salut Ana de demain ! C’est Ana d’aujourd’hui. N’oublie pas que Saül est un connard ! Ah et ce gars là, c’est Mark ! Il t’a sauvé des méchants kidnappeurs violeurs et il va te faire à manger là tout de suite maintenant ! » Alors que la caméra tourne toujours, elle se tourne vers celui qu’elle croit s’appeler Mark : « Tu cuisines quoi d’ailleurs ? Oh vas-y tu fais des spaghetti alla bolognese ? ». Ah, son italien est de sortie ce soir apparemment.
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| | | | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 22:24 | |
| Décidément, la jeune femme est toujours très défoncée, trop défoncée. Mais ses crises de rire sont mieux que son impression de mourir d’il y a quelques heures. Elle reprend peu à peu pied, et ça rassure Zach. Il a tout de même l’impression de se retrouver avec une gamine de douze ans, qui rigole tout le temps, qui se comporte comme une princesse capricieuse, et qui parle de coucher avec lui. Le jeune homme reste un instant interdit, figé. Aurait-elle oublié les événements du début de soirée ? Ha, non, ça y est, elle percute et revient sur les gars qui voulaient lui faire du mal. Après avoir déclaré avoir faim, comme une petite dictatrice qu’elle semble être, elle sort soudainement son portable et lance l’enregistrement d’une vidéo. « Salut Ana de demain ! C’est Ana d’aujourd’hui. N’oublie pas que Saül est un connard ! Ah et ce gars-là, c’est Mark ! Il t’a sauvé des méchants kidnappeurs violeurs et il va te faire à manger là tout de suite maintenant ! Tu cuisines quoi d’ailleurs ? Oh vas-y tu fais des spaghetti alla bolognese ? » Une nouvelle fois, Zach reste un instant sans voix, observant le portable un moment avant de reporter son attention sur la jeune femme. En quelques phrases, elle avait confirmé les quelques aspects de sa personnalité qu’il semblait deviner : un côté enfantin et un côté capricieux de dictateur. Son vocabulaire était puéril, son enthousiasme pour la nourriture aussi. Zach la regarda attentivement : elle était mignonne, c’était évident, on pouvait le voir malgré les drogues qu’elle avait ingurgitées. Mais elle était tellement jeune ! Comment diable avait-elle pu en arriver là ? Heureusement, Zach n’était pas paternaliste, et les conneries, il en avait fait et en ferait encore. De la drogue, il en avait déjà consommé. Ce n’était pas lui qui lui ferait la leçon. « C’est Zach ! Zach ! Je vais te cuire des pâtes si tu veux, et te réchauffer une boîte de sauce tomates, mais si tu penses qu’à 1 heure du mat’, je vais me transformer en chef cuistot, tu te fourres le doigt dans l’œil, Hermione ! » Il leva les yeux au ciel et fit quelques pas en arrière pour rejoindre la minuscule kitchenette ouverte du studio et faire bouillir de l’eau. Il se réinstalla ensuite sur le clic-clac face à la jeune femme, attendant que l’eau commence à frémir. « Demain, j’ai beaucoup de choses à faire. Alors tu manges tes pâtes, puis dodo ! Je vais pas passer ma prochaine journée à faire le baby sitter, ok ? » En réalité, tout ce qu’il voulait faire, c’était s’occuper l’esprit pour ne pas penser à Angie. Aucun impératif à l’horizon, rien que du sport et de la moto. Mais il ne voulait pas qu’une femme squatte ainsi son petit espace. Demain matin, elle mettrait les voiles, et il ne la reverrait plus. |
| | | | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 23:32 | |
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I’ll carry you home, tonight Ana est en train de filmer, hilare. Cet enregistrement risque d’être bien utile le lendemain quand ses souvenirs seront quelque peu flous. Elle se trompe de prénom bien entendu, il faut dire que quand il lui a donné elle était à la limite du coma éthylique/overdose. « C’est Zach ! Zach ! Je vais te cuire des pâtes si tu veux, et te réchauffer une boîte de sauce tomates, mais si tu penses qu’à 1 heure du mat’, je vais me transformer en chef cuistot, tu te fourres le doigt dans l’œil, Hermione ! » « Ouais Zach et moi c’est Ana ! Est-ce que j’ai la tronche d’une première de classe lèche-cul ? Non ! »
Elle filme le postérieur de Zach alors qu’il se déplace vers la mini-cuisine « Il a un beau cul, le cuistot ! ». Il revient aussitôt se poser sur le canapé : « Demain, j’ai beaucoup de choses à faire. Alors tu manges tes pâtes, puis dodo ! Je vais pas passer ma prochaine journée à faire le baby sitter, ok ? » « Ouais ouais… Dodo, si c’est comme ça que t’appelles ça. » dit-elle en lui faisant un clin d’œil suggestif. Elle est défoncée, elle a la tête qui tourne mais elle ne perd pas le nord pour autant, son attitude séductrice est toujours là. Pour le moment, elle ne fait qu’évoquer une potentielle nuit de folie mais en réalité, elle ne pense qu’à manger. « Ok, donc pâtes, tomate… J’irai pas te demander d’y mettre du parmigiano, mais t’as bien de la viande hachée, quand même ? Sinon, c’est pas de la bolognaise… Parole d’italienne ! ».
Ana finit par éteindre la caméra de son téléphone et le poser sur le canapé-lit. Elle veut revenir sur ce qu’il a dit plus tôt. Elle posa sa main sur le torse de son sauveur et en profite pour tâter ses pectoraux sans aucune discrétion : « T’as quoi à faire demain ? Parce que techniquement, j’ai nul part où aller demain… A part dans ma caisse… Et bon, même si elle est limite plus grande qu’ton appart, elle est moins confortable... ». Elle essaye de gratter une invitation à rester malgré qu’il ait eu l’air très clair. Elle ne sait pas ce qu’elle en pensera demain matin, mais à l’heure qu’il est, elle ne s’imagine pas errer dans la rue demain. Elle sera sûrement bien dans le mal demain et elle ne risque pas d’aller s’étaler sur le canapé de Saül. Si elle pouvait rester cachée ici avec le chevalier blanc fan d’Harry Potter, ce serait pas si mal, non ?
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| | | | (#)Mer 19 Aoû 2020 - 22:43 | |
| La jeune femme lui donne enfin son nom, Ana. C’est joli, Ana. Simple. Ça lui plaît, à Zach. Et alors qu’il lui dit qu’après manger, ils vont dormir, celle-ci se met à le séduire, encore plus ouvertement qu’auparavant. « Ouais ouais … Dodo, si c’est comme ça que t’appelles ça. » Elle souligne ses paroles d’un clin d’œil suggestif, ce qui fait légèrement rougir. Mon Dieu, cette fille est folle. Folle, et défoncée. Zach n’est qu’un homme, elle est plutôt attirante, et en temps normal, il ne dort pas avec une fille sans coucher avec. Sinon, il n’y a aucun intérêt à avoir une fille dans son lit, si ce n’est pour profiter de ses caresses. Mais là, elle est complètement droguée, alors il hésite, et ne sait pas s’il doit être réceptif à ses avances ou non. Elle revient sur le repas, visiblement obnubilée par son estomac. « Ok donc pâtes, tomates … J’irai pas te demander d’y mettre du parmigiano, mais t’as bien de la viande hachée, quand même ? Sinon, c’est pas de la bolognaise … Parole d’italienne ! » Zach inspire fortement pour tenter de rester calme, et va lire les inscriptions sur la boîte de sauce tomate. « Ecoute, je n’ai jamais parlé de spaghettis bolognaises, c’est seulement toi ! Moi je t’ai proposé des pâtes, et à ta demande, je veux bien rajouter de la sauce tomate. Et tu as de la chance, princesse, il y a même quelques boulettes de viande a priori dans cette conserve. Je suppose que tu t’en contenteras. » Alors que l’eau frémit, Zach y ajoute les pâtes. Il verse la sauce tomate dans une petite casserole et allume le feu. Le temps que la cuisson se fasse, le jeune homme se réinstalle sur le canapé-lit. Il est surpris lorsqu’Ana tâte ses pectoraux, partagé entre l’envie de lui sauter dessus et celle de la repousser. Il attrape finalement sa main et l’enlève doucement. « Si tu veux bientôt passer à table, tu ferais mieux de garder tes mains chez toi. » La jeune femme semble ensuite plus hésitante. « T’as quoi à faire demain ? Parce que techniquement, j’ai nulle part où aller demain … A part dans ma caisse … Et bon, même si elle est limite plus grande qu’ton appart, elle est moins confortable … » Zach soupire : elle n’a pas de logement ? Putain, mais dans quoi il s’est fourré ?! Ce n’est pas un monstre, Zach, mais ce n’est pas non plus l’Armée du Salut. Il a une vie, et pas envie d’avoir une nana dans les pattes. Pas maintenant. Sa liberté, il en a besoin. Il hésite, pesant le pour et le contre, laissant l’égoïste en lui se confronter au chevalier blanc. « Tu peux rester jusqu’à ce que tu sois dans un état normal ou presque, que les effets de la drogue se soient dissipés ou presque. Demain soir, au plus tard, tu t’en vas. C’est compris ? » Au fond de lui, il regrette déjà d’avoir accepté. |
| | | | (#)Jeu 20 Aoû 2020 - 16:40 | |
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I’ll carry you home, tonight Ana fait un peu de rentre dedans à son hôte, attitude tout à fait normale chez l’italienne qui témoigne du fait qu’elle va finalement plutôt bien. Elle n’est pas sobre, loin de là, mais elle survivra. C’est d’ailleurs son instinct de survie qui la pousse à se focaliser sur sa sustentation. Elle négocie le repas que son sauveur est en train de lui préparer, elle réclame de la viande. « Ecoute, je n’ai jamais parlé de spaghettis bolognaises, c’est seulement toi ! Moi je t’ai proposé des pâtes, et à ta demande, je veux bien rajouter de la sauce tomate. Et tu as de la chance, princesse, il y a même quelques boulettes de viande a priori dans cette conserve. Je suppose que tu t’en contenteras. » « Ca ira… T’façons, j’mangerais n’importe quoi… J’ai tellement faim qu’j’suis sur l’point d’reconsidérer l’option cannibalisme... » Pour illustrer sa nouvelle plaisanterie, Ana jette un regard carnassier au postérieur de Zach qui est debout devant sa kitchenette. Il met les pâtes dans l’eau, la sauce bolognaise à chauffer.
« Si tu veux bientôt passer à table, tu ferais mieux de garder tes mains chez toi. » Ana qui avait posé ses pattes sur le torse du chevalier blanc, les retire avec un petit rire. Elle demande : « Pourquoi ? J’suis si irrésistible que ça ? ». Elle l’aime bien ce petit Mark, ah non c’est Zach qu’il a dit. Il est tout choupignon et bizarrement elle se sent relativement bien dans son appartement minuscule. C’est pourquoi, son état déliant sa langue, elle avoue qu’elle n’a nul part où aller le lendemain. Elle ne compte pas retourner voir son frère. Jamais. Elle a bien des plans cul chez qui squatter mais ça dépendra de son état au réveil. Elle réclame donc l’asile.
« Tu peux rester jusqu’à ce que tu sois dans un état normal ou presque, que les effets de la drogue se soient dissipés ou presque. Demain soir, au plus tard, tu t’en vas. C’est compris ? » « A vos ordres, capitaine ! Par contre, si j’peux m’permettre, ça déborde... » Elle pointe du doigt la gazinière avec la casserole de pâtes dont l’eau bouillonnante s’échappe. Alors que Zach retourne à sa popotte, Ana sent l’odeur de la sauce tomate qui emplit la pièce. Ca n’a rien à voir avec la sauce tomate de la mama mais ça la met en appétit. Elle se redresse brusquement sur le canapé-lit et s’assoit sur le rebord, prête à recevoir son assiette. Mais elle est prise d’un vertige, elle s’est redressée trop brusquement. « Houla... » Elle a la vision qui se trouble et puis elle finit par voir tout noir : « Qui a éteint la lumière ? ». Il est vraiment temps qu’elle mange et boive quelque chose, elle est au bord de l’évanouissement. Elle se sent prise de bouffées de chaleur, tout tourne autour d’elle, elle n’y voit plus rien… « Houla, houla… ». Finalement, ça va certainement être des pâtes et au lit, elle a clairement besoin de repos. Peu à peu la vision lui revient cependant, elle regarde son sauveur et affirme : « J’crois qu’je te ferai ta fête une autre fois hein... »
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| | | | (#)Ven 21 Aoû 2020 - 17:13 | |
| Qu’est-ce qu’elle est chiante. Non contente de squatter le minuscule studio que Zach lui-même squatte, elle a des exigences ! Elle a faim, soit, il lui fait des pâtes. Mais elle en veut plus, toujours plus, comme une princesse exigeante, un petit dictateur en robe. Zach coupe court à la négociation : ce sera des pâtes, une sauce bolo en boîte, et c’est tout ! On n’est pas dans un 5 étoiles non plus, et Zach n’est pas cuistot ! Il remue le repas, et se réinstalle sur le bord du canapé-lit. Anastasia lui touche le torse sans aucune gêne, l’allume. Zach se crispe, partagé entre la tentation et la gêne. Après tout, elle est loin d’être sobre … « Pourquoi ? J’suis si irrésistible que ça ? » Le beau brun ne peut s’empêcher de rigoler. « Je suis sûre que tu n’as jamais été aussi sexy qu’à cet instant présent, princesse ! » Il lui fait un clin d’œil, mais est refroidit par sa demande de rester plus longtemps le lendemain. Il hésite, longtemps, mais finit par céder. Et à peine a-t-il accepté, qu’il le regrette déjà. A coup sûr, elle lui faisait du charme pour qu’il lui permette de squatter un peu plus longtemps. Il en est presque vexé. « A vos ordre, capitaine ! Par contre, si j’peux m’permettre, ça déborde … » Zach bondit du canapé-lit et se brûle en attrapant la casserole. « Putain, fais chier ! J’espère que tu les apprécieras, tes pâtes ! » Il égoutte les coupables, puis verse les pâtes dans une assiette, y ajoutant la sauce tomate. « Et évidemment, pour le parmesan, oui, tu peux te brosser. » Ana se redresse, et semble à nouveau se sentir mal. Zach patiente avec son assiette et ses couverts dans les mains, attendant que la pièce se stabilise à nouveau pour la blondinette pour lui donner son repas. Celle-ci retrouve rapidement ses esprits, et son humour dragueur. « J’crois qu’je te ferai ta fête une autre fois hein … » Zach ne peut s’empêcher de sourire alors qu’elle avale ses pâtes. Il prie en silence pour que le reste de la nuit soit calme et silencieux, les bras de Morphée l’appelant désespérément. |
| | | | (#)Dim 23 Aoû 2020 - 11:21 | |
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I’ll carry you home, tonight Ana est toujours aussi défoncée, elle rit et demande à Zach si elle est aussi irrésistible que ça pour qu’il lui demande de retirer sa main de son torse. « Je suis sûre que tu n’as jamais été aussi sexy qu’à cet instant présent, princesse ! » Elle tique, Ana, elle déteste qu’on l’appelle comme ça, c’est épidermique, elle se raidit aussitôt. Heureusement pour Zach, elle est défoncée, le monde autour d’elle tourne et elle compte trop sur son assiette de pâtes pour survivre. Alors elle se contente de gueuler : « M’appelle pas princesse, PUTAIN ! Y a des gens qui sont morts pour moins que ça... ». Elle a l’air totalement sérieuse. Bien entendu, c’est une façon de parler, elle n’a jamais tué personne. Mais par contre, elle a pété des nez et broyé des testicules pour le même genre d’offense. Mais ils passent vite à autre chose car l’eau des pâtes déborde, Zach se brûle. Ana ne s’en rend pas compte car elle est en train de se taper un black-out. Elle est devenue blanche comme un linge. Heureusement, après quelques secondes, sa vision réapparaît peu à peu et elle arrive même à trouver la force de faire une plaisanterie sur leurs galipettes éventuelles.
Dès qu’elle voit l’assiette de pâtes, elle se jette dessus et commence à l’engloutir . Elle se brûle la langue à cause de tant d’empressement, mais ça vaut le coup. Les pâtes sont plutôt réussies malgré l’impression qu’avait donné Zach en cuisine. Ou alors peut-être que c’était simplement son corps qui avait tant besoin de sustentation et lui faisait croire qu’elle dégustait un plat délicieux. En tous cas, elle vida son assiette en quelques minutes. « Y en a encore ? » Il la ressert et elle finit une deuxième assiette avec gloutonnerie. Difficile d’imaginer qu’une créature aussi maigrelette puisse avaler autant de quantité en un éclair. Mais elle l’a fait et sans que ça ressemble à un exploit la concernant. Elle avait l’habitude de manger peu à cause de ses errances de logement et financières, mais quand on lui offrait un vrai repas chaud, elle pouvait engloutir des quantités incroyables. Elle avale un grand verre d’eau que lui tend Zach et maintenant elle sent le sommeil s’abattre sur elle d’un coup.
Elle s’allonge sur le canapé-lit qui lui semble soudain être un lit king-size ultra confortable. Elle lâche un bâillement et ferme les yeux. « Merci, chevalier blanc... » Elle se sent bien, en sécurité et elle s’endort en quelques instants à peine. Demain sera un autre jour...
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| | | | | | | | I'll carry you home, tonight - Zach |
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