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 (Dylias) Viens sombrer avec moi

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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptyMar 4 Aoû 2020 - 21:22



Viens sombrer avec moi @Elias Sanders
☆ ★ ☆
Cette rue, cette homme ... Ses mains se posant sur elle ... Un réveil en sueur pour la brune. Son regard se porte sur la pièce, elle soupire. Une nuit que cela s'était passé ... Dormir était exclu pour l'ambulancière. Quand c'est pas la douleur qui vient la lanciner, ce sont ces images qui reviennent en boucle. Et encore si Danika n'avait pas été présente, elle serait peut-être plus là pour s'en souvenir. Son corps affaibli se lève du divan. Pas question de dormir dans sa chambre. Il lui faut un bruit de fond, la télévision, c'est bien. Son regard se pose sur son portable, seulement six heures du matin. Comme une automate, elle se lève pour se servir une tasse de café. Se recoucher ne rimerait à rien dans tout les cas. Elle porte le liquide brûlant à ses lèvres et grimace. Faut dire qu'il l'a pas loupé. Son visage est tuméfié. Sa main vient reposer la tasse dans l'évier ou elle déverse le contenu. D'un pas las, elle se rend dans la salle de bain, la porte laissée ouverte. Elle se sent pas en sécurité dans sa propre maison pourtant, tout est bien verrouillé, l'alarme est mise mais non ... C'est psychologique. Danika lui avait dit tout ça. Que le choc grandirait avant de s'estomper bien qu'elle n'oublierait jamais. La brune a encore du mal à réaliser ce qu'il s'est passé. Elle veut pas surtout. La honte est en elle alors qu'elle devrait pas. Le médecin urgentiste lui a dit de porter plainte, elle y est pas allée ce jour-là. Ni lendemain ... Faut qu'elle s'y colle aujourd'hui bien que parler de ça ne l'enchante guère. Sa douche prise, son reflet dans le miroir elle le supporte pas. Elle baisse les yeux et va dans son dressing. Des vêtements, elle en a à la pelle mais son choix se porte sur un jeans et un haut noir. Tout ce qu'il y a de plus simple. Loin d'elle l'envie d'attirer les regard. D'ailleurs, faut qu'elle se cache le visage. Une écharpe autour du cou et de la moitié de son visage feront l'affaire. Attirer l'attention ou pire la pitié, elle veut pas. Déjà qu'elle en a parlé à aucun de ses proches, c'est pas pour que des inconnus la dévisagent. La perte d'Adam et ça le lendemain, elle est à bout ... Sa carapace vient de prendre une nouvelle couche. Se renfermer sur elle-même est tout ce qu'elle a trouvé de mieux à faire. Demander de l'aide, c'est pas son genre. L'heure de quitter le domicile à sonner. Dehors, elle vérifie qu'aucun voisin ou intrus n'est dans les parages. Assise sur le siège conducteur, elle prend une grand inspiration avant de mettre le moteur en route et de rouler jusqu'au poste de police. Par chance, une place est libre devant celui-ci. Ses yeux visent l'entrée mais elle hésite ... Elle reste bien quelques longues minutes avant de se décider à s'y rendre. Elle sait pas si c'est une bonne idée de porter plainte. Et si le mec la retrouve ?! Elle a peur mine de rien. D'un pas lent, elle se dirige à l'accueil. «  Bonjour, je voudrais ... «  Elle réfléchit encore quelques infimes secondes «  Je voudrais parler au flic Sanders pour déposer une plainte » La femme de l'accueil n'a pas l'habitude qu'on demande un policier en particulier. et hausse un sourcil. Mais si c'est pas avec lui, elle partira. Une tête connue va peut-être la rassurer, elle sait pas. Elle tente et si ça sort pas, elle rentrera chez elle sans demander son reste. «  Je vais voir si il est disponible » Elle hoche la tête. Merde, le moindre mouvement la fait souffrir mais elle doit garder la tête haute devant ces gens, devant tout le monde.Deux minutes après, elle revient et lui indique le chemin à prendre. «  C'est le bureau au fond tout à droite » La brune la remercie. «  Merci bien » Elle zigzague entre les bureaux  hésitante et plus elle approche de son but et plus l'envie de fuir est présente. Qu'est ce qu'elle doit faire ? Faut qu'elle se décide maintenant ou jamais. Elle pourra plus faire marche arrière une fois la procédure lancée. Trop tard, il l'a capté du regard. C'est bien sa chance. Ou la vie veut que justice soit rendue. Bien qu'elle n'y croit pas en la justice. Non, trop de connards s'en sortent d'un coup de baguette magique. Un soupir sort d'entre ses lèvres alors qu'elle pose son regard sur lui qui n'a pas l'air ravi de la voir. Tant pis, elle vient pas pour lui. Là de suite, elle aurait préféré en vrai ... Les quelques mètres qui la séparaient du bureau s'estompent et elle se retrouve face à lui son écharpe cachant les parties visibles ayant été exposées au choc du coup de ce rustre ayant désiré plus que ce qu'elle ne voulait lui donner. «  Salut ... Je viens pour déposer une plainte » Dit-elle sans plus, dans un ton qu'elle essaye de montrer neutre bien qu'elle sait que voix déraille par moment. Et encore plus quand des larmes essayent de s'infiltrer et qu'elle les retient du mieux qu'elle peut. Au moins, elle lui fait de suite comprendre qu'elle est pas là pour remettre en route le jeu auquel ils se sont plu à jouer tout deux. Non, là, elle pourrait pas. L'humeur est tout autre ... Malheureusement.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Dim 9 Aoû 2020 - 15:13, édité 2 fois
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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptyMer 5 Aoû 2020 - 22:02

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 « vient sombrer avec moi »  (Dylias) Viens sombrer avec moi 873483867  dylane bradford & elias sanders


Une journée de plus dans cet univers qui a toujours convaincu Elias pour faire régner la loi – quand lui-même la franchît sans une once de remord. Quand lui-même devient cet impitoyable conducteur de bolides, et qu’un échec ne lui a jamais été favorable. Elias est ce type d’homme imbus de lui-même, avec une confiance grandissante, il est celui qu’il faut éviter parce qu’il n’est ni aimable, ni agréable. Encore moins du genre à faire des passe-droits ! Avec le flic, mieux vaut filer droit et surtout ne pas éveiller ses soupçons, parce qu’il est du genre tenace, et n’abandonne pas si le doute subsiste encore. C’est assez étrange cette manière dont il a de défendre son job, de l’idolâtrer. Il a toujours été cet enfant insensible, ne prêtant guère attention à ce qui se passe autour de lui. Il a toujours détesté son père, bien qu’il n’est pas le droit d’être prononcé ainsi dans sa bouche, et c’est en partie à cause de ce qu’il a fait subir à sa mère, et sa famille qu’Elias est devenu le flic qu’il est aujourd’hui. Autoritaire, bosseur acharné, et surtout pointilleux, au point même de ne supporter aucun dérapage. Il en a déjà cogné des têtes quand ça dépasse totalement ses cordes, quand il perd la notion du temps et des vices. Il déteste tant l’homme de manière générale. Mais ce n’est pas nouveau et Elias a bien du mal à se maîtriser dès lors qu’on lui parle de femmes battues, ou d’enfants battus – lui qui n’a ni la fibre de père encore moins de mari. Assez étrange quand on le connaît un minimum, mais il ne saurait dire ce qui l’habite à cet instant, il perd le contrôle de lui-même, et est un autre homme. Moins drôle, moins sympathique à regarder. Ce dossier qui jonche sur son bureau. Cette femme battue, consommatrice de différentes substances – le labo a été formelle : si nombreuses qu’elles ne peuvent pas être identifiées. Une affaire qui reste non élucidée, Elias ne croit pas à l’overdose encore moins à la tentative de suicide. Les traces sur son corps ne laissent pas de doutes quant au fait, qu’elle ne s’est pas violentée elle-même, mais parce qu’un mort ne parle pas, les preuves sont presque inexistantes. Il aurait dû rentrer chez lui, faire comme les autres mais probablement que la raison semble évidente pour certains : Sanders n’a personne dans sa vie, qui puisse lui ôter son boulot de la tête, alors il est resté la nuit, la tête à moitié plongé dans ce dossier, reprenant chacun des témoignages – trop peu selon l’avis du flic qui sommeille en lui, suffisamment pour sa hiérarchie pour classer le dossier. Le portrait dépeint de cette femme à l’allure extravagante avec ses cheveux colorés, et son état psychologique plus qu’alarmant, feront son boulot. Assis à son bureau, il s’est assoupi quelques longues minutes – sans en savoir le nombre exact, quand quelqu’un vient toquer à sa porte. Bureau qu’il partage avec sa co-équipière Serinda qui n’est toujours pas arrivée, « t’es sans domicile fixe Sanders, tiens un bon café… » La voix du flic qui déboule dans le bureau du duo sans même prévenir davantage a le don de l’agacer, mais parce que le café n’est pas de refus, il finit par sourire d’un air un peu forcé avant d’embarquer dans sa main la tasse de café que son collègue lui dépose sur le bureau avant de repartir emmerder un autre. Ici, tous savent que Sanders bosse, mais qu’il ne faut pas trop chercher, seul Greg le fait, et Elias n’en rate pas une pour contre-attaquer. Relevant son regard un instant du dossier, il aperçoit une silhouette à l’accueil qu’il reconnaîtrait entre mille, pour l’avoir vu pendant quelques heures, d’abord en tant que sauveuse – bien que Sanders ne soit pas prêt pour tendre sa main et demander de l’aide, puis chez lui en tant que casse-couille attitrée. Bizarrement, il ne garde pas vraiment un mauvais souvenir d’elle. Et de ce jeu qui aurait pu continuer pendant des heures si l’appel du dodo ne s’était pas fait ressentir plus forte que le reste. Il se lève d’un bond, rangeant en vrac les quelques papiers dans la pochette avant d’avancer et de se caler contre l’embrasure de la porte, la regardant au loin hésiter. Est-elle venue voir quelqu’un en particulier ? «  Salut ... Je viens pour déposer une plainte » Qu’elle dit en s’avançant vers lui, avant d’arriver à quelques mètres. Un sourire satisfait sur son visage qu’il perd assez vite se raclant la gorge. « Salut… D’accord … Rentre ! » Il fait signe d’avancer jusqu’à son bureau mais en se retournant, elle reste à l’entrée de la porte, il fronce ses sourcil, voulant déjà connaître les raisons de sa venue ici. « Alors raconte-moi, tu t’es fait voler ton caddie en faisant les courses et tu veux porter plainte ? » Ce qui est assez étrange c’est cette écharpe qu’elle garde, qu’elle ne retire pas même dans l’enceinte du commissariat mais qui n’éveille pas vraiment ses soupçons. « Ou mieux encore, on t’a piqué ton téléphone à ton tour… » En référence au sien qu’elle lui avait pris en otage pour lui mettre sa foutu bande qu’il n’a pas gardé plus de cinq secondes, il attendait vainement sa répartie cinglante. Mais le visage et les traits tirés de Dylane ne lui apportent pas réellement place à de la bonne humeur.


Dernière édition par Elias Sanders le Jeu 6 Aoû 2020 - 6:40, édité 3 fois
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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptyJeu 6 Aoû 2020 - 1:30



Viens sombrer avec moi @Elias Sanders
☆ ★ ☆
Porter plainte ... Elle sait qu'elle doit le faire mais à quel prix ? Devoir parler de cette nuit, elle sait même pas si elle en sera capable. Les images lui reviennent sans cesse en tête. C'est comme un cauchemar qui n'en finit pas. Dés qu'elle se pose, le flashback est là ... Le film ne veut pas se stopper. Dormir est devenu impossible et elle se doute qu'il faudra le temps pour passer ce stade. Enfin, elle en sait rien en vrai ... C'est flou dans la tête de Dylane. Jamais, elle aurait pensé que ça lui arriverait un jour. Pas qu'elle est au dessus des autres, non loin de là. C'est juste qu'on ne pense jamais qu'un truc pareil peut nous arriver. Des soirées, elle en a fait des tonnes, des mecs elle en a repoussé plus d'un ... Lui, elle l'a juste ignoré. Rien de plus, rien de moins. Et pourtant, il l'avait prise pour cible. Comme si son corps lui était dû ... Un soupir s'empare de ses lèvres alors qu'elle attend que la femme d'accueil revienne. Son regard reste fixé sur le bureau alors que ses pensées divergent. Est ce qu'elle doit vraiment faire ça ? C'est pas comme s'il allait être arrêté. S'il est intelligent, il choisira un autre bar comme endroit de prédilection. Si ça se trouve, elle va se mettre à nu pour rien et ça en plus devant Sanders. Enfin, c'est elle qui a choisit de lui parler et non un autre car elle l'a déjà vu et il n'est pas totalement inconnu. Mais si elle fait tout ça pour rien, elle sentira encore plus mal ... Son visage se relève à la voix de la femme qui vient de lui indiquer le bureau. D'un pas hésitant, elle avance. L'idée de faire demi-tour est encore bien ancrée dans son esprit. Cependant, le flic l'a vue ... Pire encore, il se lève et vient se poser dans l'embrasure de la porte. Trop tard, elle doit aller au bout. Du moins si les mots sortent. Après avoir pris une grande inspiration, elle fait les quelques mètres la séparant de lui et lui indique qu'elle vient pour porter plainte. Cette révélation a le don de lui faire perdre le sourire qui trônait sur ses lèvres. « Salut… D’accord … Rentre ! » Elle a bien entendu sa phrase mais là encore, elle hésite ... Elle ravale difficilement sa salive. C'est encore le temps de faire demi-tour non ?! Faut qu'elle se fasse violence. Le pas de la porte est enfin franchi. Un pas après l'autre. Doucement. « Alors raconte-moi, tu t’es fait voler ton caddie en faisant les courses et tu veux porter plainte ? » Un soupir sort d'entre ses lèvres. Elle aurait du se douter que le flic n'allait pas la prendre au sérieux. Si seulement, elle pouvait être là pour une connerie. Mais non, tout est bien réel même de trop vu que la douleur autant physique que mentale tambourine en elle chaque secondes qui passent. «  Pas vraiment non ... «  Elle avance encore un peu et ferme la porte derrière elle pour ensuite s'asseoir sur la chaise se situant en face de son bureau. Hors de question que quelqu'un entende ce qu'elle a à lui dire. Elle veut pas de ces regards de pitié et si Sanders en émets ne serait-ce qu'un seul, elle serait capable de partir laissant tout tomber. La compassion ces gens, elle en veut pas et encore moins celle du flic. Elle a bien vu comment il était ce fameux soir alors non ... Elle supporterait pas.  « Ou mieux encore, on t’a piqué ton téléphone à ton tour… » Fallait vraiment qu'il la sorte celle-là. En d'autres circonstances, ça l'aurait peut-être fait sourire. Aujourd'hui, elle a pas le coeur à sourire. Elle a le coeur à rien en vrai ... En deux petits jours, toute sa vie venait de basculer. Dylane, c'est la fille qui sourit, qui rigole, qui fait chier son monde ... Celle qui a un caractère de merde aussi. À l'heure actuelle, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. « J'aurais préféré » Dit-elle alors que son regard se baisse. Faut qu'elle se lance ... Mais c'est dur. Sa main tremble alors qu'elle se dirige vers son écharpe. Des doigts s'y posent mais elle ne la baisse toujours pas. «  Non laisse tomber, c'est pas grave ... J'aurais pas du venir » Lance-t-elle. Alors qu'elle veut se lever un peu trop brusquement, son écharpe s'échappe de son visage. Sa tête lui tourne ce qui fait qu'elle se rassied vite sur cette chaise. Elle n'ose pas relever le regard vers lui ayant peur d'y voir quelque chose qu'elle ne veut pas voir mais pourtant elle doit le faire. Tout en soupirant, elle lève les yeux vers lui tout en fuyant son regard. Son visage tuméfié reflétait bien la raison pour laquelle elle se trouve là. «  Je ... «  Elle cale l'ambulancière alors que sa main serre l'accoudoir de la chaise. «  Je me suis faite agressée dans la nuit de ... «  Elle émets une petite pause «  hier » Oui 24h s'étaient écoulées avant qu'elle ne ne se décide à venir. Mais qu'est ce que cela pouvait changer ? Pas grand chose. C'était dit ... La partie la plus facile du moins. Raconter les détails ce sera autre chose ... Et pourtant malgré elle, elle se souvient de tout alors qu'elle voudrait juste oublier ... Tout oublier de ses dernières 48h et reprendre sa vie où elle en était. Jamais, cela ne sera possible ... Non jamais ...
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Dernière édition par Dylane Bradford le Jeu 6 Aoû 2020 - 15:53, édité 1 fois
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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptyJeu 6 Aoû 2020 - 13:36

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Il ne sait pas vraiment ce qu’elle fait là, ni ce qu’elle attend en venant dans ce commissariat et Sanders est très loin de se douter de sa venue. Pourquoi viendrait-elle ici alors que ça s’est mal passé entre eux, et que bien que ça soit un jeu, il ne s’est pas montré des plus agréables. Il relève instinctivement ses yeux vers l’accueil, la fatigue commençant très certainement pas faire face mais il ne perdrait pas une miette d’aller l’emmerder et de lire dans ses yeux cet aspect d’avoir tout perdu. Comme si il n’était qu’un grand enfant, dont le jeu était plus important que le reste – et quelque part ce n’était pas totalement faux. A un détail prêt, Elias pouvait parfois agir en adulte surtout dans le domaine de son boulot. Pas à un seul instant, il se disait que si elle était là, c’est pour une bonne raison, et que peut-être elle avait enduré quelque chose de fort, de dramatique. Que quelque chose avait pu la détruire. Il se lève pourtant, posant son regard sur ses courbes alors qu’elle s’approche de son bureau, hésitante. Elle retourne ses yeux à plusieurs reprises à l’arrière comme si elle serait capable de faire demi-tour et de partir loin de lui, sans même lui dire ce qui a bien pu se passer. Il l’attend bien trop sagement vers la porte d’entrée, un sourire narquois au coin de ses lèvres alors qu’elle semble faire la gueule, absolument pas la même ambulancière rencontrée il y a quelques jours et sans se démonter il demanda, de sa voix froide et impartiale, comme si rien ne pouvait le heurter, le toucher, le blesser. « Pas vraiment non ... » Qu’elle rétorque, pas même avec son ton acide habituel, qui avait tant amusé Sanders ce soir-là, il est déçu… « Es-tu bien celle que je crois, ou peut-être une sœur jumelle de la jolie ambulancière de l’autre soir ? » Le ‘jolie’ qui échappe à sa bienveillance, alors qu’elle s’arrête à sa hauteur, elle le regarde presque comme si elle demandait ce qu’elle foutait devant ce connard ?! « J'aurais préféré » Elle s’engouffre dans la petite pièce qui fait office de bureau, elle semble pas être dans son état normal, et si il a encore d’autres vannes dans sa réserve, il se tait se mordant la lèvre, avant de demander, « tu es venu voir si j’étais bien flic ? » Cette fois c’est moins dur et il s’ose même un micro sourire rassurant, il n’allait pas lui faire arracher les vers du nez mais fallait quand même avouer que si elle s’était déplacée jusqu’ici, c’était sûrement pas pour voir ses beaux yeux. « Non laisse tomber, c'est pas grave ... J'aurais pas du venir » Et elle se lève précipitamment, visiblement trop vite et vu sa petite mine, très certainement que le manque de sommeil de son côté ne doit pas l’aider et l’écharpe qui s’échappe de son cou offrant à Elias la satisfaction d’enfin découvrir sa venue jusqu’à son bureau. Il reste quelques secondes immobiles en fronçant les sourcils, il voulait des explications, en savoir plus, bien que ça ne risque pas d’être facile. Il n’a jamais été très doué pour réconforter, lui il préfère cogner, gueuler. « Comment… Tout ça est arrivé ? » Qu’il demande finalement alors qu’elle ne relève même pas le regard vers lui, elle ne veut même pas l’affronter, la honte la submerge alors qu’elle n’y est pour rien. « Je ... » Elle soupire lentement, perdant le regard autour d’elle, tout semble avoir de l’attrait sauf Elias Sanders. Il se lève de sa chaise et finalement, se met juste en face d’elle, le cul posé sur son bureau, « je me suis faite agressée dans la nuit de ... hier » Il serre les dents, son corps est crispé aussi. Il déteste ce genre d’histoire, ça lui rappelle trop sa mère mais en même temps c’est pour défendre ses femmes qu’il a fait ce métier non ?! « Putain, le fumier ! » Qu’il lâche finalement, se redressant légèrement, « tu es au bon endroit ici… On va tout noter, le moindre détail est important, et je vais le retrouver ! » Ce n’était même pas une question d’une équipe, c’était lui, et lui seul, si il n’avait pas pu éviter son père de frapper sa propre mère parce qu’Elias avait tout juste quatre ans, il ne voulait plus laisser ce genre de type agir de la sorte ! « On va aller dans une salle d'interrogatoire où on sera que tous les deux si tu veux, ma co-équipière ne devrait pas tarder à rentrer. » Ce serait probablement plus simple pour elle de parler à Serinda, mais c’est pourtant vers lui qu’elle s’est dirigé sans vraiment hésiter. Il se lève récupérant quelques feuilles, attendant qu’elle le suive. Il n’y avait plus de petit con à l’état actuel, il reviendra plus tard…
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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptyJeu 6 Aoû 2020 - 16:39



Viens sombrer avec moi @Elias Sanders
☆ ★ ☆
Le choix de faire demi-tour s'amenuise plus elle avance. Il devient anéanti quand le flic la repère. Il doit penser qu'elle vient là pour une raison puérile comme le faire chier. Ho, elle aurait tellement voulu. La vie en a décidé autrement ou plutôt cette nuit ... Ce soir où un homme avait voulu lui prendre quelque chose de précieux. Même s'il n'y est pas parvenu, la douleur mentale est bien là, ancrée en elle. Elle veut juste oublier la brune mais tout lui rappelle ce moment. Un regard, un vêtement, une façon de marcher ... C'est stupide et pourtant ... L'amnésie serait une douce guérison. Ses pas la mènent vers lui debout avec ce sourire sur les lèvres. Si elle n'avait pas été dans cet état, elle se serait fait un plaisir de lui arracher rien que pour voir cette moue boudeuse qui lui va si bien. A peine lui dit-elle qu'elle veut porter qu'il reçoit des remarques comme si elle ne pouvait pas être crédible. Elle aurait peut-être dû parler à un inconnu ... Non, ça aurait été pire. Elle se serait déjà enfuie sans se retourner, sans plus revenir. Son regard l'avait quelque peu forcer à faire les pas manquants. La brune répond à sa phrase qui n'a pas de sens. Son ton est las ... Différent du soir où elle l'a rencontré. Elle n'est plus cette fille au caractère sanglant et aux répliques qu'ils s'amusaient à anéantir par pure plaisir. Elle le sera à nouveau ... Un jour ... « Es-tu bien celle que je crois, ou peut-être une sœur jumelle de la jolie ambulancière de l’autre soir ? » Un petit haussement d'épaule pour réponse alors qu'elle va enfin se poser sur cette chaise. Le mot jolie, elle l'a entendu mais elle n'y prête pas plus attention que cela ... C'est pas comme si elle était en état de le faire. Il sort une autre phrase ne manquant pas de parler de téléphone en référence à cette nuit où elle est apparue dans son appartement. Ca semble si loin maintenant ... « tu es venu voir si j’étais bien flic ? » Sa phrase se veut moins agressive. Peut-être qu'il a compris que sa venue n'est pas impromptue. Ses yeux se baladent dans la pièce et se pose sur lui. Elle peut pas ... Non, c'est trop dur. Elle se lève et veut partir. Si seulement, son écharpe ne s'était pas échappée, elle aurait pu. Et cette tête qui lui tourne n'arrange en rien son état. Le manque de sommeil, la douleur ... Tout ça la rend faible physiquement parlant sans compter son état moral. Elle n'ose pas affronter son regard. La peur d'y voir de la pitié est bien grande. « Comment… Tout ça est arrivé ? » Elle ravale ... Les mots ne veulent pas sortir. Elle se comporte comme si elle était coupable. Normal à ce qu'il paraît. Et pourtant, elle n'a rien demandé, rien fait pouvant laisser penser qu'elle voulait plus. Tout doucement, elle relève ses yeux vers lui même si elle ne s'attarde pas sur sa personne et préfère regarder le mur devant elle. Il se bouge pour se rapprocher. La brune a un léger geste de recul au moment où il s'assied sur le bureau. Réflexe. «  Désolée » Chuchote-t-elle pour enfin dire ce qu'il s'est passé. Du moins la raison de sa venue. Entrer dans les détails sera tout autre chose. Elle sait même pas si elle y arrivera ... Et puis est ce qu'ils ont vraiment besoin de tout savoir ? Elle a le dossier des urgences pour ses blessures. Qui plus est, elles sont voyantes. Bien trop à son goût. « Putain, le fumier ! » Ses yeux dévie légèrement sur le flic ne se doutant point de la haine et la colère qu'elle a fait naître en lui pour des raisons qui lui échappent ne pouvant prétendre le connaître lui ou son passé. « tu es au bon endroit ici… On va tout noter, le moindre détail est important, et je vais le retrouver ! »  Détail Ce mot lui donne le tournis, elle veut pas, elle saura pas ... «  Tu ... tu dois vraiment savoir tout ? » Demande-t-elle enfin. Au bon endroit, elle sait pas vraiment ... Avec la bonne personne peut-être. « On va aller dans une salle d'interrogatoire où on sera que tous les deux si tu veux, ma co-équipière ne devrait pas tarder à rentrer. » Autant elle a peur que l'idée de se retrouver seule avec lui ne l'effraye pas. C'est peut-être l'endroit, sa plaque ... Le fait qu'elle a déjà été seule avec lui. Parler à sa co-équipière ?! Non, elle veut pas la brune. C'est lui ou elle s'en va ... «  Non juste toi stp «  Elle a une voix presque suppliante sur ce détail et le brun doit se douter que c'est pas le genre de la demoiselle. Il l'a bien cernée jusqu'à présent, espérons que ce soit encore le cas. Elle se lève non sans grimacer et se tenant à la chaise. Son écharpe repart sur son visage le temps du trajet vu qu'ils peuvent croiser des collègues. La honte est aussi présente que l'envie de ne pas avoir voir ces regards de pitié. Ils arrivent dans cette salle lugubre. Jamais, elle aurait pensé se retrouver là un jour ... Dylane est ce qu'elle est mais pas une délinquante ... Bien que là, c'est elle la victime. Des cas de ce genre, elle en a vu de l'extérieur. Elle a vu ces femmes brisées essayant de les comprendre du mieux possible et maintenant elle est à leur place. Ironie de la vie. «  Je l'ai pas cherché tu sais «  Dit-elle comme si elle devait se justifier. Beaucoup trop de personnes que les femmes subissant ce genre d'attaques aboutissants ou non l'ont voulu par leur comportement ou leur tenue ... Mais c'est faux ... Tellement faux. " Je l'ai juste ignoré ... oui juste ça ..." Sa voix est cassée ... remplie de tristesse, de honte, d'incompréhension ... Elle est pas elle-même la brune et elle aime pas ça.
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Dernière édition par Dylane Bradford le Ven 7 Aoû 2020 - 15:13, édité 1 fois
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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptyVen 7 Aoû 2020 - 8:38

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Si il avait su que l’ambulancière viendrait jusqu’à son bureau pour ce genre de problème, jamais il ne l’aurait cru. Elle semblait si forte, à faire des ravages, sans jamais se laisser faire. Voulant avoir le dernier mot même elle se savait en tort, un jeu qui plaisait à Sanders mais qui semblait déjà bien loin, alors que ses yeux se posent sur sa silhouette fatiguée, las, anxieuse. Il ne supporte pas cette image, sans réellement comprendre pourquoi, mais tout au long qu’elle parle, il serre les poings, pas sûr qu’il soit la bonne personne pour pas tout de suite, avoir envie de démolir les murs. Mais il apprend à se temporiser, faut croire que ça fonctionne pas toujours, chassez le naturel il revient au galop ! Et Dylane ne doit pas avoir besoin de ça, à y penser, il ne connaît même pas son prénom, mais nulle doute qu’il allait découvrir bien plus sur sa vie que ce qu’il aurait normalement dû… Triste ironie. « Désolée » Qu’elle souffle, en baissant ses yeux, il ne répond rien, parce qu’en réalité, elle n’a pas à l’être, et il allait faire payer tout ça à l’homme qui lui a fait vivre l’enfer ! Il allait y mettre toute sa volonté, et ce besoin de gagner cette partie… Plus qu’une autre. « Tu ... tu dois vraiment savoir tout ? » Il hausse les épaules, c’est légitime ce qu’elle lui demande, surtout qu’ils ne se connaissent pas vraiment. Pourquoi se confierait-elle à un étranger, à un inconnu ? Certes, ils se connaissent d’une soirée, elle est même venue chez lui sans même qu’il l’invite et s’est montrée très persuasive, mais elle ne connaît rien de lui, rien qui le différencie aux autres hommes. Et elle repose sa confiance aux creux de ses mains en venant ici, alors qu’elle-même disait que les flics ne servaient à rien, que son frère est mort pour rien dans un accident de course illégale et que pas même les flics n’avaient vraiment fait bouger les choses… « Je sais que c’est dur mais en tout cas il nous faudra sa description au plus près et comment ça s’est passé… » Sa voix est basse, empreint d’une responsabilité inconnue, et étrangère pour le flic. D’habitude ils bossent à plusieurs mais il avait la conviction que sur cette affaire, il sera emmené souvent à enquêter seul. En tout cas, à creuser les pistes seul. Il allait lui poser forcément des questions plus intimes, qu’elle n’aura pas forcément envie de répondre, « je vais être obligé de te poser certaines questions, mais si tu ne veux pas répondre, tu le diras… » Et il n’insistera pas, il tentera peut-être plus tard de le demander de manière différente mais l’ambulancière n’aura pas à se forcer pour répondre si son désir est inverse. C’est déjà une bonne chose qu’elle soit là, combien ne viennent pas porter plainte, ou font demi-tour avant même de se retrouver dans ce bureau. « Non juste toi stp… » Il acquiesce d’un signe de tête avant de se lever, et de quitter son bureau pour rejoindre un couloir qui les mènent dans une petite salle là où normalement ils interrogent les suspects. Mais c’est aussi une salle où rien ne sort, à l’abri de tous les regards, et d’ailleurs en rentrant dans la salle, il se dirige vers la caméra pour l’arrêter. Avant de se retourner vers Dylane. « On est que tous les deux, j’ai coupé le micro. Tu peux t’asseoir. » Qu’il dit en pointant du doigt l’une des deux chaises, et Elias s’installe sur la seconde, contournant le bureau, pour se poser en face d’elle. Il a déjà eu à faire à ce genre de scène, et ce qui est le plus difficile pour le flic, c’est ce qui va arriver : pouvoir canaliser cette peur, cette colère, ce dégoût dans les yeux de ses femmes. Ce pouvoir d’injustice et en même temps, toute – ou beaucoup, pensent que ce n’est que de leur faute. Ca le dépasse mais c’est sans doute un sentiment légitime. « Je l'ai pas cherché tu sais, » elle poursuit et Elias la réconforte de son regard sans même trouver quelque chose à redire, voulant la laisser s’exprimer, « je l'ai juste ignoré ... oui juste ça ... » Il avait tant de questions qu’il avait envie et besoin de lui demander, tout qui se mélange dans sa tête mais une retient son attention plus que les autres. L’une des plus difficiles, qu’il ne parvient pas vraiment à finir, « est-ce qu’il t’a… » Elle doit bien se douter de la question, est-ce qu’il commence fort ? C’était pourtant à présent la seule question qui le hante, mais les autres viendront… « Si tu veux pas répondre tout de suite, je comprendrais. » Il poursuit, se voulant rassurant, avant de reprendre doucement, « on va faire dans les banalités si tu veux bien. Nom, prénom, âge, nationalité, métier… » C’était le passage le moins difficile, elle allait devoir s’accrocher.
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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptyVen 7 Aoû 2020 - 15:49



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☆ ★ ☆
Dylane se trouve là devant lui démunie de tout sourire, de toute réplique ... De tout ce qui fait qu'elle est elle. Une ombre aurait plus d'impact qu'elle en ce moment-même. Elle a encore du mal à réaliser tout ce qu'il s'est passé et pourtant ces images ne cessent de la hanter. Comme un mauvais film qu'on rejoue en boucle. Elle aurait pas pensé le revoir ... Enfin si mais pas de cette façon. Le fait qu'il la voit comme ça, elle aime pas ... Elle se sent vulnérable. L'ambulancière a toujours caché ce qu'elle ressentait et même encore là, elle reste sur ses gardes. Pas contre lui, non. Elle est comme ça avec tout le monde ... Enfin si on peut dire vu qu'elle n'a vu personne ... La peur du regard de ses proches est présente. Et s'ils la jugent responsable ? Elle ne peut pas s'enlever cette idée de la tête. Quand il se lève et vient se poser sur le bureau, un geste de recul a raison d'elle. De suite, elle s'excuse ... Elle voulait pas. C'est comme automatique. Et même s'il avait été une femme, cela aurait été pareil. Elle en a contre l'espèce humaine en général. Il lui dit qu'il va devoir tout savoir et les détails avec. Le stress monte et elle demande si c'est nécessaire. Devoir tout dire à haute voix, c'est presque inimaginable pour elle. Cela fera en sorte que tout est bien réel. Elle se plaît à penser que c'est un cauchemar et qu'elle va se réveiller à un moment donné. Que tout sera comme avant ou presque ... Bien qu'elle soit consciente que ce ne sera pas le cas. Elle soupire tout en baissant le regard une nouvelle fois. Ce sera pas facile. Non du tout.  « Je sais que c’est dur mais en tout cas il nous faudra sa description au plus près et comment ça s’est passé… »  Elle hoche un peu la tête. Pas trop fort où la douleur lancinante va revenir. Des anti-douleurs, elle en mange à la pelle depuis ce soir là et pourtant ça n'atténue pas plus que ça le mal. Bien qu'il soit plus psychologique que physique. Son corps est marqué mais les traces vont disparaître tandis que la cicatrice faite sur son âme, elle s'en ira jamais. Elle devra apprendre à vivre avec.  « je vais être obligé de te poser certaines questions, mais si tu ne veux pas répondre, tu le diras… » Il se montre professionnel et à vrai dire, ça lui fait du bien. Il est bien loin de la personne qu'elle a vu l'autre soir. Il est un autre homme quand il s'agit de faire son job. Bien qu'avant de savoir, il n'a pas hésité à essayer de l'ennuyer. La brune ne lui en tient pas rigueur. Comment aurait-il pu savoir la réelle raison de sa venue ?! Il parle de sa coéquipière mais Dylane refuse de suite. Elle insiste bien pour que ce soit juste lui. Sans savoir pourquoi, elle sait qu'elle peut lui faire confiance. Qu'il fera ce qu'il faut. Et puis à aucun moment, elle n'avait encore vu ce regard qu'elle redoutait chez lui. Non, il la regarde pas avec pitié et c'est déjà beaucoup. Une autre personne aurait pu le faire ... Peut-être même celle dont il parle. Non. Et puis elle est venue le voir lui et pas une autre personne. Elle se lève et le suit vers cette fameuse salle. Celle qu'on voit dans les séries policières. Elle aurait presque l'impression d'être le méchant dans l'histoire. Celui qu'on interroge jusqu'à ce qu'il parle. Son regard dévie sur lui alors qu'il coupe la caméra. Un certain soulagement se fait chez la brune. Elle sait maintenant que personne ne pourra les entendre. « On est que tous les deux, j’ai coupé le micro. Tu peux t’asseoir. » Elle prend place sur cette chaise. «  Merci ... » Dit-elle autant par rapport au fait qu'il ait accepté qu'il ne soit qu'eux que pour la caméra. Se sentir responsable dans ce genre de cas est monnaie courante. Elle a ce besoin de se justifier. De dire qu'elle ne l'a pas cherché. Du moins pas volontairement, elle sait pas. Elle l'a juste ignoré, rien de plus ... A croire que quand une femme dit non cela veut dire oui pour certains hommes. Elle le voit prendre place de l'autre côté. Son regard se veut ... rassurant voir réconfortant. C'est presque étrange venant de Sanders. « est-ce qu’il t’a… » Elle ravale difficilement sa salive« Si tu veux pas répondre tout de suite, je comprendrais. »   Pour ensuite prendre une grande inspiration. «  Non ça va aller je crois ... Il a voulu mais une femme est intervenue juste avant que ... Si elle n'avait pas été là ... Je ... «  Oui Danika l'avait fait fuir juste avant qu'il ne passe aux choses sérieuses. Mais cela ne l'a pas empêcher juste avant de la violenter si bien que non seulement son visage est marqué mais aussi ses poignets vu la force avec laquelle il tenait contre ce maudit mur. Est ce que c'était ça la question la plus dure ? Elle redoute que non ... mais le flic continue en douceur. « on va faire dans les banalités si tu veux bien. Nom, prénom, âge, nationalité, métier… » Si elle avait été là pour un bête vol ou une bêtise, elle l'aurait sûrement chambré en disant que c'était l'occasion pour lui de savoir des trucs sur elle. Si seulement ... «  Dylane Bradford «  C'est vrai qu'elle ne lui a jamais rien dit sur elle ce soir là. Il connaît son métier de base,c 'est tout. «  23 ans, australienne et ambulancière » Ces questions sont simples mais la suite risque de l'être moins. Elle le regarde noter ce qu'elle dit. «  Est ce que tout ce que je vais te dire restera entre nous ou tu vas devoir en parler à des collègues ? » Faut dire que son nom est connu à cause de son père et que la brune a pas réellement envie de faire la une de la presse à scandale. C'est d'ailleurs pour ça qu'après être sortie d'ici, elle va se cloîtrer chez elle jusque quand les marques visibles seront parties ou du moins atténuées ... C'est juste pas pensable que ses proches la voit comme une victime. Non, elle veut pas et elle restera pas une ... Elle mettra du temps mais elle puisera dans le peu de force qu'il lui reste en temps voulu ...
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Dernière édition par Dylane Bradford le Ven 7 Aoû 2020 - 23:45, édité 1 fois
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Il ne la juge pas, parce qu’il sait combien ça ne doit pas être évident pour elle, tout ce qui lui arrive. Si il pouvait espérer que ça aille mieux, que le temps efface ses doutes et ses craintes, de lui faire comprendre qu’elle est tombés au mauvais moment, sur la mauvaise personne, il sait combien ses mots ne compenseront jamais ce qu’elle a enduré. Sans même savoir exactement ce qui s’est passé, il voit bien que rien ne va, qu’elle est beaucoup plus discrète que d’ordinaire, plus silencieuse aussi. Qu’elle semble plus paumée que ce qu’elle a pu lui montrer jusque-là, il dirait pas que ça l’embête, mais oui ça l’embête quand même, suffisamment pour qu’il cherche à comprendre et qu’il veuille récolter le maximum d’information. Est-ce que cela suffira ? Est-ce qu’elle comprendra qu’il est de son côté ? Elle qui semble ne pas vouloir donner sa confiance aux flics, qui préfère les accuser de tout et de rien. Ils se lèvent et finalement sans trop attendre se dirigent dans une salle pas très loin, disons juste à l’abri des regards, et de ceux de Serinda quand elle reviendra dans leur bureau. Dylane n’a pas besoin de la voir, pas dans l’immédiat, pas dans cet état, et l’ambulancière sera sans aucun doute d’accord avec le flic. « Merci ... » Qu’elle dit en se retournant vers Elias, qui prend place. L’air est grave, et Elias prend cette mission très au sérieux, lui le fougueux, qui a tendance habituellement à croquer la vie sans se soucier des conséquences, il a sans doute une trop grande gueule. Il fait pas gaffe aux conséquences de ses actes et ça peut lui jouer des tours. « Non ça va aller je crois ... Il a voulu mais une femme est intervenue juste avant que ... Si elle n'avait pas été là ... Je ... » Il ignore totalement la raison qui pousse Elias à lui poser cette question. Il manque de tact c’est certain, et peut-être qu’il regrette à la seconde même, la sentant mal à l’aise, mais sa réponse le rassure… Assez pour qu’il esquisse un micro sourire. « Ne pense pas à ça, avec des si on ne s’arrête plus… » Il voulait pas faire remonter les mauvais souvenirs à la surface mais c’était essentiel, pour elle d’abord, puis pour l’enquête. « C’est déjà bien que tu sois là, et que tu veuilles porter plainte. » Puis il lui demande son identité et quelques questions banales. « Dylane Bradford, » elle se présente, et il ne fait aucun rapprochement avec une célébrité quelconque, il s’en fiche pas mal, il fait pourtant pas mal de sport, et n’est pas le dernier à connaître certains noms, mais ça ne semble pas effleurer son esprit, bien trop dans son job. « 23 ans, australienne et ambulancière. » Bon ça, il ne l’ignorait pas, c’était la seule chose qu’il connaissait d’elle, son métier mais il le note sur sa feuille blanche. « Est ce que tout ce que je vais te dire restera entre nous ou tu vas devoir en parler à des collègues ? » Elle demande, elle semble anxieuse, de savoir si quelqu’un d’autre que lui devrait savoir. Il prend quelques instants pour poser son stylo sur la table avant de relever ses yeux sur le visage de la jeune femme. « En tout honnêteté, et parce que je ne peux pas m’occuper seul de cette affaire, ils devront savoir en tout cas certaines choses. Tout ce que je vais noter sur cette feuille, mon équipe le verra. » Qu’il avoue, sans se douter de la raison vraiment qui la pousse à demander ça, qu’est-ce qu’elle voudrait pas qu’ils sachent mais que Elias aurait le droit de savoir ? « Si tu as besoin de me dire quelque chose à moi personnellement, tu auras qu’à me le signifier, et je le noterais pas. » Mais en aucun cas il ne pourrait cacher des choses trop importante à ses collègues, c’est pas comme ça que ça fonctionne réellement. « Mais je te rassure ils sont très professionnels et sont tenus comme moi au secret professionnelle Dylane. » Pour la première fois, il l’appelle par son prénom alors qu’elle, elle s’était jamais gênée depuis l’autre fois pour dire Elias à tout va. « Est-ce que ça t’irait ? » Il demande, avant de reprendre, « Est-ce que tu pourrais me raconter comment ça a commencé ? L’endroit et si il y avait du monde à part toi et lui ? » Il reprend son stylo pour noter les détails qu’elle allait lui énoncer.
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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptySam 8 Aoû 2020 - 14:06



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Ne plus être soi-même ... Se regarder dans le miroir et ne pas se reconnaître, c'est ce que ressent Dylane depuis ce fameux soir. D'ailleurs, elle évite le plus possible son reflet. Cette image d'elle lui est insupportable. Elle est forte ou du moins montre qu'elle l'est et pourtant ici, elle n'arrive pas à faire semblant ... La blessure est différente de tout ce qu'elle a déjà pu traverser jusqu'à présent. Dylane c'est la fille qui malgré les coups durs sourit toujours en surface ... Qui aime faire chier le monde et ça Elias a du le remarquer ... Et pourtant, elle se trouve là devant lui et elle ne montre rien de ce qu'il a pu entrevoir. Maintenant, lui aussi est différent ... Il fait son job et il a l'air sérieux la dedans. C'est rassurant pour la brune et elle ne regrette de l'avoir choisir lui et non un flic qu'on lui aurait collé au hasard. Se retrouver dans cette pièce isolée, c'est mieux pour parler bien qu'elle ne soit pas à l'aise ... Mais peu importe où se trouverait, elle ne le serait pas ... Il a compris qu'elle ne parlerait qu'à lui. Une femme, sa coéquipière, beaucoup penserait que c'est mieux mais non car elle ne la connaît pas, elle se serait braquer. Elle peut pas dire connaître le flic en soi mais mieux que n'importe quelle autre personne présente dans ce bâtiment en tout cas. Assise sur cette chaise, la question fatidique tombe ... Elle y répond comme elle peut et ne pouvant s'empêcher de penser et si ... « Ne pense pas à ça, avec des si on ne s’arrête plus… » Elle le regarde. Un léger sourire apparaît sur le coin de ses lèvres. Peut-être qu'il est soulagé que cela ne soit pas aller aussi loin et que du coup l'enquête est différente, elle sait pas. «  Je sais mais je peux pas m'en empêcher » Non, elle y arrive pas et surtout elle a peur qu'il la cherche pour achever ce qu'il a commencé ... Un soupir sort d'entre ses lèvres alors qu'elle répond aux autres questions. Des banalités en soi ... Un peu de répit ne lui fait pas de tort. Cependant, elle ne peut s'empêcher de lui demander si tout ça restera entre eux. Par réflexe, elle se mordille la lèvre et le regrette vite quand la douleur la prend. « En tout honnêteté, et parce que je ne peux pas m’occuper seul de cette affaire, ils devront savoir en tout cas certaines choses. Tout ce que je vais noter sur cette feuille, mon équipe le verra. »  Donc d'autres personnes vont le savoir, cela ne la rassure pas du tout ... Non. Elle hésite d'un coup à continuer ... Et il doit le voir. Il est pas con Sanders. Il joue au con, c'est pas la même chose. « Si tu as besoin de me dire quelque chose à moi personnellement, tu auras qu’à me le signifier, et je le noterais pas. » Elle l'écoute tout en tortillant ses doigts entre eux. Signe de nervosité chez la demoiselle. « Mais je te rassure ils sont très professionnels et sont tenus comme moi au secret professionnelle Dylane. Elle secoue doucement la tête n'étant pas d'accord avec lui. Et pour l'avoir vécu surtout. «  C'est juste que ... Ma famille est connue et que je veux éviter que cela s'ébruite. T'as beau dire que tes collègues sont sérieux, je peux pas dire que je sois d'accord. «  Elle baisse le regard quelques secondes. Comme si ça suffisait pas, elle allait devoir expliquer le pourquoi et faire remonter d'autres souvenirs douloureux à la surface. «  A l'époque où mon frère est mort, il y a eu une enquête et des infos ont fuité. Une partie du dossier a été étalé dans un de ces magazines à scandale ... Enfin du coup, oui j'ai pas trop confiance à part en ... toi. » Jamais Dylane n'aurait cru lui dire ça un jour et pourtant ...  « Est-ce que ça t’irait ? »  Après un moment d'hésitation, elle lui fait signe que oui.  « Est-ce que tu pourrais me raconter comment ça a commencé ? L’endroit et si il y avait du monde à part toi et lui ? » Le plus dur arrive ... Elle ravale difficilement sa salive et ferme les yeux quelques secondes avant de prendre la parole d'une voix cassée, au bord des larmes bien qu'elle ne les laisse pas inonder son visage. «  Après le boulot, j'avais besoin de décompresser car on venait de perdre une gamine ... Du coup, je suis allée dans ce bar de ton quartier ... enfin Fortitude Valley. Le ... «  Elle essaye de se souvenir du nom «  Le Triple Shoot, un truc du genre.  C'est le bar où on va toujours avec les collègues en fait. J'étais au bar avec une bière devant moi à ruminer seule sur ma journée et des choses de la vie courante. Ce mec, que j'avais déjà rembarré par le passé, est venu me parler. «  Elle prend une pause et reprend. «  J'étais pas d'humeur du coup, je l'ai ignoré en me disant qu'il allait se lasser ... Même le barman soupirait de l'entendre. C'est un habitué de l'endroit. Du moins c'était pas la première fois que je le voyais là. Voyant qu'il n'arrêtait pas, j'ai terminé ma boisson et je suis sortie de là » Elle souffle doucement, le plus dur allant arriver » J'ai pris la ruelle sur le côté pour me rendre à ma voiture garée dans l'autre rue et il m'a suivie. D'un coup je ... J'ai pas compris ... J'ai senti qu'on m'attrapait le bras et je me suis retrouvée contre ce mur «  Faut qu'elle continue mais c'est dur ... Trop dur ... Sa voix s'étrangle quelque peu. «  Il a commencé à essayer de m'embrasser, ses mains ... elles se baladaient sur moi. J'avais beau dire qu'il arrête, il voulait pas disant que j'étais à lui ... Voyant que je me débattais, il a attrapé mes poignets et les a serré à un point tel que je pouvais plus bouger presque. Mais voyant que je résistais encore, il m'a frappé en plein visage ... Ma tête a percuté le mur ... Juste avant qu'il ne baisse son pantalon ... Elle est arrivée et l'a fait partir ... Danika Riley, c'est elle qui m'a sauvé » Elle souffle la brune alors qu'une larme est arrivé à se frayer un chemin sur sa joue. Elle l'essuie vite du revers de sa manche ... Le plus difficile était dit ... Du moins, elle l'espérait ... Car elle ne saurait pas le répéter encore et encore non ... Rien que là, elle était à bout mentalement parlant. On pourrait croire que le raconter soulage mais non, ça fait juste revivre le moment ... Elle lève ses yeux sur Elias. «  Est ce que c'est assez ? » Son regard est suppliant. Tout ce qu'elle veut, c'est entendre que oui, ça lui suffit pour cette partie là ...
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Dernière édition par Dylane Bradford le Sam 8 Aoû 2020 - 23:04, édité 1 fois
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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptySam 8 Aoû 2020 - 18:47

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C’est pas évident de se retrouver là, même Elias ne s’habituera jamais à ses femmes qui se font emmerder gratuitement, et le flic ne comprend pas. Peut-être parce qu’il est de l’autre côté, si il a ce côté arrogant et rancunier, et cette façon bien à lui de faire chier son monde, il n’est pas quelqu’un qui force les choses. Il est plutôt du genre à se laisser vivre, et n’a peut-être eu en soit jamais de problèmes pour ramener des femmes dans les chambres d’hôtel, parce que jamais il ne les ramène chez lui. Il a trop peur des sentiments, Elias, il fuit ce genre de chose, il se protège et sa carapace est si imperméable, que seule une femme est parvenue à le toucher. Les autres pour lui n’étaient qu’un passe-temps, une chose éphémère. Quand la passion s’envole, il change de route, de trajectoire et n’y trouve aucun regret. Il n’est pas là pour aimer, il n’est pas sur cette terre pour vivre heureux, il le sait. Il a tout ce qu’il faut dans sa vie, une passion qui l’anime depuis plus de quinze ans et pour laquelle, il n’est pas prêt de renoncer – même quand Doherty s’est énervé et l’a traité d’inconscient en plein cœur d’une course. Son métier, la chose la plus précieuse, son côté bon, ce qui le ramène à une réalité constante. Ce pourquoi, il se bat chaque jour, contre les gens qui ressemblent à son paternel ! Sa sœur, la plus précieuse du monde, et sa mère malade, qu’il n’a pas pu protéger de tous ses hommes. Certains diront qu’il était trop jeune, mais lui, s’en veut encore aujourd’hui, il n’oubliera jamais la lâcheté de l’humain. « Je sais mais je peux pas m'en empêcher. » Et puis il y a cette nana, assise en face de lui, qui lui arrache quelques sourires bien malgré lui, qui arrive à le toucher, alors que les barricades devraient être fermés, solides comme un roc. Il n’comprend pas, il n’comprend pas ce qu’elle fait là, pourquoi lui et pas un autre. Mais en vérité il ne cherche pas vraiment à comprendre Sanders. « Il le faut… Parce que sinon tu ne passeras jamais à autre chose… » Il parle comme si il savait par cœur ce que la vie réserve aux gens qui l’entourent. Comme si il avait déjà toute cette expérience en lui, alors qu’il agit souvent en petit con avec les nanas, mais l’aider elle plus qu’une autre commence à faire un chemin dans sa tête. Sans totalement percevoir le truc, les raisons, si encore il peut y en avoir. C’est encore trop tôt pour elle. Il lui faudra sûrement plusieurs jours, peut-être même quelques semaines, mais elle y arrivera. Comme tout le monde y arrivent… Sinon c’est l’échec, la chute libre, le début de l’enfer… Et ça inconsciemment – et sans même se l’avouer, il ne laissera jamais faire ! « C'est juste que ... Ma famille est connue et que je veux éviter que cela s'ébruite. T'as beau dire que tes collègues sont sérieux, je peux pas dire que je sois d'accord. Elle secoue la tête avant de reprendre, à l'époque où mon frère est mort, il y a eu une enquête et des infos ont fuité. Une partie du dossier a été étalé dans un de ces magazines à scandale ... Enfin du coup, oui j'ai pas trop confiance à part en ... toi. » Il fronce les sourcils, ne comprenant guère ce qu’elle est en train de lui dire, et secoue aussi sa tête. « T’es tombé sur des cons Dylane, on est pas tous comme ça… » Il peut reprocher à Serinda pleins de choses, mais pas d’agir ainsi. Et pourtant il ajoute, « on est pas obligé de tout partager avec mes co-équipiers tu sais, tu peux sélectionné ce que tu veux ou non. » Bon il sort sans doute un peu de la normalité, en général personne ne s’oppose à ce genre de chose, mais après tout elle est dans son droit non ?! Et il n’est rien pour juger. « Rien ne fuitera, tu m’fais confiance ? » Il relève son regard sur la jeune ambulancière, voulant qu’elle comprenne que même si il n’est pas toujours réglo et droit, il sait faire la différence… Et ce sera au nom de son boulot ! « Après le boulot, j'avais besoin de décompresser car on venait de perdre une gamine ... Du coup, je suis allée dans ce bar de ton quartier ... enfin Fortitude Valley. Le ...  » Elle commence son histoire et il note quelques infos, et il est vrai que connaître le lieu de la boite leur serait d’une aide précieuse. « Le Triple Shoot, un truc du genre.  C'est le bar où on va toujours avec les collègues en fait. J'étais au bar avec une bière devant moi à ruminer seule sur ma journée et des choses de la vie courante. Ce mec, que j'avais déjà rembarré par le passé, est venu me parler. J'étais pas d'humeur du coup, je l'ai ignoré en me disant qu'il allait se lasser ... Même le barman soupirait de l'entendre. C'est un habitué de l'endroit. Du moins c'était pas la première fois que je le voyais là. Voyant qu'il n'arrêtait pas, j'ai terminé ma boisson et je suis sortie de là» Il sent bien que c’est pas facile pour elle, elle doit revivre la scène en même temps que son récit avance, et il reste bienveillant, silencieux… Professionnelle. «  J'ai pris la ruelle sur le côté pour me rendre à ma voiture garée dans l'autre rue et il m'a suivie. D'un coup je ... J'ai pas compris ... J'ai senti qu'on m'attrapait le bras et je me suis retrouvée contre ce mur » Il imagine la scène, si il avait été là il l’aurait achevé de ses propres mains. Elias perd trop facilement son sang-froid, il devrait apprendre à savoir se contrôler parfois, mais c’est pas toujours évident. Il avance doucement sa main sur la table en direction de Dylane, sans même s’en rendre compte, mais s’arrête quand elle baisse ses yeux sur cette dernière, et qu’elle replie ses doigts. Qu’est-ce qu’il fout là ? Heureusement ça lui donne le courage de continuer, c’est tout ce qu’il pouvait désirer. «   Il a commencé à essayer de m'embrasser, ses mains ... elles se baladaient sur moi. J'avais beau dire qu'il arrête, il voulait pas disant que j'étais à lui ... Voyant que je me débattais, il a attrapé mes poignets et les a serré à un point tel que je pouvais plus bouger presque. Mais voyant que je résistais encore, il m'a frappé en plein visage ... Ma tête a percuté le mur ... Juste avant qu'il ne baisse son pantalon ... Elle est arrivée et l'a fait partir ... Danika Riley, c'est elle qui m'a sauvé. » Ses jambes s’agitent sous la table, et sa main cachée sous la table se serre, se crispe, involontairement. « Putain… Si j’avais été là ! » Et qu’est-ce qu’il aurait fait ? Il aurait fracassé son crâne contre le sol, une énième mort sur la conscience et bien qu’il dira que ça ne lui fait ni chaud ni froid parce qu’ils ne sont pas bons, ce n’est pas à lui de rendre justice ainsi, de cette sorte. Il le sait mais c’est bien plus fort que lui. « Il me faudra sûrement les coordonnées de cette Danika Riley. » Il a noté que l’essentiel, mais pas tout, le reste est dans sa tête et Sanders a plutôt bonne mémoire. « Tu pourrais le reconnaître ? Me le décrire ? » Ce serait sans doute essentiel pour la suite de l’enquête si elle pouvait le reconnaître… « Tu sais si il été accompagné ? » Il y a sans doute beaucoup de questions pour elle, mais c’est pourtant capitale, « Est ce que c'est assez ? » Elle demande en relevant son regard sur le flic, « est-ce qu’il y a des choses que tu as envie que je rajoute dans le dossier ? » C’était déjà pas mal tout ça, mais si peu pour que ça aboutisse à quelque chose de concret. « Par hasard tu sais si il y a eu d’autres victimes ou d’autres personnes se sont plaintes de lui ? » Il passera forcément voir le barman il pourra lui en toucher deux mots…
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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptyDim 9 Aoû 2020 - 19:04



Viens sombrer avec moi @Elias Sanders
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Ne pas se demander ce qu'il aurait pu se passer si Danika n'était pas intervenu, elle ne peut pas s'en empêcher. Depuis ce soir, elle retourne en boucle toutes ces images, ce qu'elle a pu faire de mal. Si elle n'a pas invité cet homme sans le vouloir. C'est une réelle torture mentale. La mort aurait peut-être été plus douce ... Oui elle y pense parfois et y pensera sans doute encore. Certains lui diront qu'elle doit arrêter car il n'est pas aller au bout mais ils n'ont pas été confronté à cette triste réalité. A son regard vite d'émotion, à ses gestes plus entreprenants les uns que les autres ... Non personne ne peut réellement comprendre. Des femmes agressées, elle a vu pourtant mais c'est seulement aujourd'hui qu'elle comprend leur douleur et elle ne parle point du corps abîmés mais bien de l'âme. Et même si son âme était déjà dérangée par des vieux démons, de nouveaux se sont ajoutés. « Il le faut… Parce que sinon tu ne passeras jamais à autre chose… » Elle acquiesce d'un signe de tête. «  Faudra juste ... Le temps » Rajoute-t-elle même si elle ne sait pas combien de jours, semaines cela prendra. A un moment, elle se connaît, un masque prendra place et elle reprendra sa vie où elle l'a laissée. Faire comme si tout allait bien était devenu une habitude depuis deux ans ... Elle s'était promise d'arrêter mais faut croire que ce petit jeu n'en avait pas assez d'elle. Le moment de parler est venu mais la brune a quelques réticences concernant les forces de l'ordre en général et à juste raison. Ne voulant pas le laisser dans le flou, elle lui explique les raisons qui font qu'elle ne porte pas les flics dans son coeur. « T’es tombé sur des cons Dylane, on est pas tous comme ça… » Son regard se pose sur lui alors qu'elle soupire.« on est pas obligé de tout partager avec mes co-équipiers tu sais, tu peux sélectionné ce que tu veux ou non. » Un énième soupire «  Garcia ... C'était son nom au flic. Je sais qu'il bosse ici donc juste je veux pas qu'il sache. » Elle demande pas grande chose en soi. Juste que ce type ne soit pas mêlée à l'enquête. « Rien ne fuitera, tu m’fais confiance ? » Ses yeux se posent dans les siens une demi-seconde «  Je te fais confiance » Le moment est venu de tout déballer. Elle ravale mais les mots sortent au fur et à mesure. Quelques pauses sont nécessaires quan sa gorge se serre. Elle veut pas pleurer ... pas ici et pas devant lui. Pourquoi elle sait pas ? Mais elle veut pas qu'il la voit différente. C'est con mais elle sait qu'elle veut rester celle qu'il a connu ce soir là et non qu'il la voit comme une simple victime. La main du flic s'approche de la sienne, son regard est porté sur celle-ci qu'il arrête en plein chemin quand elle replie ses doigts. Des gestes physique, elle peut pas, c'est trop récent et ça même si elle sait que ça partait d'une bonne intention. Le plus dur vient ... Ses yeux brillent mais elle tient bon. Elle use de ses dernières forces mentales pour achever le récit. « Putain… Si j’avais été là ! » Il est énervé, elle le sent. «  T'es là maintenant «  Dit-elle. Oui, il était là et il allait l'aider à stopper ce mec, à faire en sorte qu'il ne puisse pas atteindre d'autres filles. « Il me faudra sûrement les coordonnées de cette Danika Riley. » La brune fouille dans son sac pour prendre son portable. «  J'ai que son numéro » Elle lui tend le téléphone pour qu'il note. « Tu pourrais le reconnaître ? Me le décrire ? » Un dernier effort et elle ne devra plus parler de lui. «  Il est blond ... Le genre de type fils à papa et maman. Toujours bien habillé. Jamais un vêtement sans marques. Il doit faire 1m75 à tout cassé ... Carrure de sportif ... Des yeux bruns sans expression. «  Elle cherche la brune si il y a pas un détail qui manque et qui pourrait être important. «  Sa voiture, c'est une camaro rouge ... Je l'ai déjà vu monter dedans un soir ... normal » Un réel petit connard de fils à papa qui se croit tout permis car ils sont friqués. Dylane l'est aussi, ses frères le sont et pourtant, ils pensent pas comme ça. Non car ils ont été éduqués correctement. « Tu sais si il été accompagné ? » Elle hoche la tête. «  Il est toujours avec le même pote, même genre que lui mais plus discret » Elle souffle doucement en espérant que cela soit tout.  « est-ce qu’il y a des choses que tu as envie que je rajoute dans le dossier ? »  Elle hésite et le regarde pour ensuite baisser les yeux «  Le dossier non mais juste ... Me regarde jamais comme une victime stp » Et ça même si elle savait pas si elle le reverrait un jour, une fois le dossier clos. Non, elle savait pas mais préférait prendre les devants au cas où. « Par hasard tu sais si il y a eu d’autres victimes ou d’autres personnes se sont plaintes de lui ? » Difficile à dire, elle le connaiit pas et l'a toujours rembarré. «  Hum je sais qu'il se fait souvent dégager par les filles et que le barman a dit une fois que ça tournerait mal mais c'est tout. Il saura vous répondre je crois. » Tout est dit sur ce type, sur ce qu'il a fait ... Un soulagement minime pour la brune. «  Est ce qu'il y a un distributeur de soda dans le coin ? » Faut dire qu'elle mange pas et dort pas donc elle boit que ce soit de l'eau et quand elle sent qu'elle vacille un peu, le sucre du soda la calme. Ca passera ... Oui tout passe avec le temps qu'on dit. Bien que là, en ce moment même, elle y croit pas trop ... Le tunnel sera long.  
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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptyMar 11 Aoû 2020 - 16:53

« Mais quelle chochotte. Quand on vous dit que les hommes sont tous de gros bébés. » Sourcil arqué, son équipière – plus pour longtemps – arborait un sourire à mi-chemin entre la moquerie et la compassion … Mais surtout la moquerie. « Non, non, non, retire tes sales pattes ! T’as déjà fait assez de conneries. » Et la voilà maintenant qui roulait des yeux en soupirant « Alors fais-le, toi ! Tu vas pas rester comme ça toute la journée. » - « Et pourquoi pas ? » Elle n’aurait pas le dernier mot par-dessus le marché, il s’y refusait catégoriquement. « T’es ridicule. Et Perkins débarque dans une heure pour son audition alors arrête de geindre et bouge toi. » Mais quelle audace, de la part de celle qui l’avait mise dans cette situation en premier lieu. Grommelant une réponse inaudible, le brun avait une nouvelle fois saisi du bout des doigts la bande de cire froide placardée grossièrement contre son tibia, mais renoncé à la dernière seconde comme si le sacrifice lui paraissait sincèrement insurmontable. « T’as un tatouage de la taille de ma main et tu chouines pour deux trois poils, c’est quel genre de comédie sérieux ? » Deux trois poils ? Et c’était lui qui exagérait ? « C’est pas comparable ! » Tout comme l’était visiblement l’étendue de la mauvaise foi dont il faisait preuve, incomparable elle aussi. « Ok c’est bon, tu l’auras voulu. » Bondissant sans lui laisser le temps de réagir, Patton avait tiré d’un coup sec sur la bande pour l’arracher, obtenant un retour un « AÏ-EUH MÉÇAVAPALATÊTE ! » et quelques noms d’oiseaux de circonstances. Il n’en revenait pas qu’elle ait osé, et qu’elle ose le traiter de bébé alors que cela faisait beaucoup. Trop. Mal. C’était comme si indépendamment de sa propre volonté chacun des poils sur son tibia avait décidé de se faire hara-kiri au moment de quitter son bulbe sous la peau, afin de s’assurer que son propriétaire garde de lui un souvenir ému – et douloureux – après l’avoir perdu. Et si pour l’émotion il faudrait probablement repasser, la douleur quant à elle était belle et bien réelle et l’avait pris par surprise … Et on voulait sincèrement lui faire croire que certaines et certains avaient recours à cette méthode de torture de leur plein gré ? Alors que l’on avait inventé le rasoir trois lames et que celui-ci avait largement fait ses preuves ? Du masochisme, voilà ce dont il s’agissait, et bien que la douleur s’était révélée aussi vive que fugace, Anwar n’avait pas fini de s’en lamenter auprès de son équipière et comptait bien passer tout le reste de la journée à se faire plaindre pour cette blague de mauvais goût … Oui, il s’était endormi sur le banc des vestiaires de la salle de sport. Mais il avait une bonne raison. Il avait un bébé, un bébé qui du haut de ses trois mois et demi maitrisait déjà à la perfection l’art de la privation de sommeil – autre méthode de torture, tiens tiens. « J’vais prendre ma douche. Et tu ferais bien d’en faire autant, tu sens le bouc. » Parce qu’elle sentait la rose, elle, peut-être, après une heure de crossfit ? « Casse-toiiiii, c’est les vestiaires des hommes ici, tu devrais même pas être là, non mais ! » Vivement que sa mutation lui soit accordée et qu’elle lui rende sa liberté, il ne la regretterait pas. Ou peut-être juste un peu. Elle en tout cas ne regretterait probablement pas son caractère de cochon, quand bien même elle possédait exactement le même, ni sa tendance à déverser son trop-plein de mauvaise humeur sur n’importe quelle personne qui aurait eu la mauvaise idée de se trouver sur son chemin au mauvais moment … Et c’était exactement ce qui c’était produit lorsque, de retour au poste quarante minutes plus tard, le brun avait eu une nouvelle raison de pester en découvrant une voiture tranquillement garée sur sa place de parking. Et pas la voiture de n’importe qui, mais bien le bolide de kéké qu’Elias avait pour habitude de garer n’importe où – à croire qu’il recevait un dollar chaque fois qu’il utilisait une autre place que celle que l’administration lui avait attribué. Laissant Patton partir devant, Anwar s’était donc fait un plaisir d’effectuer un détour par le couloir menant au bureau du fautif, et ouvrant la porte à la volée sans se préoccuper de l’autre personne présente il avait crié « SANDERS BOUGE TA CAISSE DE MA PLACE DE PARKING SINON JE LA FAIS EMBARQUER PAR LA FOURRIERE AVANT QUE T’AIES EU LE TEMPS DE DIRE CONTRAVENTION ! » sans la moindre retenue et claqué le battant pour le refermer avant de tourner les talons pour rejoindre son propre bureau. Non mais.

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Message(#)(Dylias) Viens sombrer avec moi EmptyMar 11 Aoû 2020 - 22:32

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La vie doit continuer malgré ses problèmes incessants, qui se passent, malgré la hantise, la peur, les larmes. Et ce silence, ses questions sans réponse. Il serait mentir que de dire qu’Elias arrivera à résoudre cette enquête haut la main, sans encombre, sans s’énerver. Sans douter… Même lui, à ses défauts, ses doutes qui ne le quittent pas. Il n’est pas aussi insubmersible qu’il voudrait le prétendre, mais il est là, à ses côtés, et il l’écoute. Il sera là à ses côtés pour les prochains jours difficiles, parce qu’il sait ce que c’est. Il sait ce qu’elle va endurer, et qu’il aimerait tant que les autres femmes soient aussi courageuses, qu’elles s’osent elle aussi. « Faudra juste ... Le temps. » Qu’elle avoue, hésitante, avant de perdre son regard dans la pièce sans même accrocher celui d’Elias. « Garcia ... C'était son nom au flic. Je sais qu'il bosse ici donc juste je veux pas qu'il sache. » Il est surpris, devrait-il l’être ? Il n’en sait rien, mais son côté flic le pousserait à poser des questions, à mener son enquête, mais il se tue un instant, « Garcia ?! » Qu’il répète sans trop savoir ce qu’elle voulait dire par là. Ni même ce qu’il pourrait bien faire contre elle, mais parce que la situation est déjà suffisamment compliquée comme ça, il va ranger cette info de côté pour la ressortir un jour, parce qu’il finira toujours par la ressortir un jour… « Je te fais confiance (…) T'es là maintenant. » Son histoire se termine, et elle ne trouve le moyen que de vouloir le réconforter. Alors que c’est son rôle de flic, son rôle d’homme. Mais il ne la connaît quasiment pas, pas assez pour avoir créé un lien avec Dylane. « J'ai que son numéro. Il est blond ... Le genre de type fils à papa et maman. Toujours bien habillé. Jamais un vêtement sans marques. Il doit faire 1m75 à tout cassé ... Carrure de sportif ... Des yeux bruns sans expression. » Il note toute les infos qu’elle lui donne comme si ça servirait à quelque chose – en vérité, ça lui servira, il n’en doute pas. Parce qu’il allait mettre la main sur ce type et lui faire regretter d’être venu sur terre ! Il n’a pas vraiment le choix, il ne compte pas la décevoir, ni elle ni ses femmes. « C’est vraiment super cette description… » Même si il doit pas être le seul ainsi, mais ça reste une description, et sûrement que quelques heures planqués pendant plusieurs jours d’affilés permettra au moins de récolter plusieurs visages. « Sa voiture, c'est une camaro rouge ... Je l'ai déjà vu monter dedans un soir ... normal. Il est toujours avec le même pote, même genre que lui mais plus discret. » Elle avoue, souriant à peine, avant de poursuivre, « le dossier non mais juste ... Me regarde jamais comme une victime stp. » Il fronce les yeux avant de relever son regard sur elle, « est-ce que je t’ai déjà fait penser ça ? » Bien évidemment que non, et c’était pas parce qu’il est plutôt sympa cette fois, qu’il le sera les prochaines fois… « C’est pas vraiment le truc de la maison tu sais ! » Bien sûr qu’elle sait, elle en a été témoin pendant plusieurs heures. « Hum je sais qu'il se fait souvent dégager par les filles et que le barman a dit une fois que ça tournerait mal mais c'est tout. Il saura vous répondre je crois. Est ce qu'il y a un distributeur de soda dans le coin ? » Elle se lève de la chaise, « Faudrait juste que tu notifies ton numéro de tel en haut de la page, et ce sera bon… » Il tend le stylo et alors que Sanders s’apprête à contourner la table pour sortir, la porte s’ouvre et Zehri se met à gueuler. Elias lève les yeux au ciel, le gamin qui n’est même pas effrayé par le caractère de cochon de son collègue, pourtant plus haut gradé que lui, « SANDERS BOUGE TA CAISSE DE MA PLACE DE PARKING SINON JE LA FAIS EMBARQUER PAR LA FOURRIERE AVANT QUE T’AIES EU LE TEMPS DE DIRE CONTRAVENTION ! » Et il n’a même pas le temps de rétorquer – parce que Anwar sait qu’il va forcément rétorquer le petit flic, qu’il claque la porte bien fort alors que Sanders gueule quand même à travers la porte, « t’avais qu’à arriver avant moi ! » C’est quoi ce principe d’avoir sa place, les premiers arrivés prennent les plus proches et ainsi de suite c’est pas compliqué ! « Laisse-tomber, c’est un grincheux ! » Et il lui épargne le coup du mec mal baisé, même si ça lui pend au nez à Zehri un jour ! « Allez viens, on va boire un verre si tu veux, comme le distributeur est en panne … » Il emboîte le pas de Dylane en refermant la porte derrière avant de s’arrêter à son bureau déposer le dossier dans son tiroir et partir avec la jeune femme. C’est sa pause toute façon… Il le dit à peine à Serinda qui ne relève même pas la tête vers lui, agitant sa main pour lui dire de partir loin d’elle et ils montent dans la voiture du flic avant que l’autre fou fasse venir la dépanneuse – c’est qu’il en est capable !


FIN
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