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 The big bad wolf - Rudy

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Message(#)The big bad wolf - Rudy EmptyMar 4 Aoû 2020 - 22:18




The big bad wolf


Ana va à cette soirée, encore une soirée. Elle vit la nuit ces derniers temps, navigue de concerts, en beuveries, se rend en rave, passe une soirée défonce dans une squat miteux... Cette fois, c’est un peu tout ça à la fois, des connaissances de rave ont mis des caissons sur la plage privée de la maison d’elle-ne-sait-qui pour balancer du son lourd dont les basses feraient vibrer jusque les grains de sable. C’est une putain de villa, Ana a senti le fric rien qu’en se garant. Il y a des bagnoles de luxe qui se mêlent à des tacots comme celui d’Ana, des scooters miteux, des motos rutilantes, des décapotables et même des putains de vélo… La faune de cette soirée promettait d’être diversifiée et il y aurait tellement de drogues et d’alcool qu’il ne serait pas difficile de partir les mains pleines. Elle ne joue pas les pickpocket à toutes les soirées sinon elle finira par être repérée et blacklistée. Et c’est pour ce genre d’invitation qu’elle ne doit pas finir sur la blacklist, elle va se faire des ovaires en or.

Elle profite d’abord un peu de la soirée, s’enfile des culs-secs de champagne en priorité, ben quoi ? C’est gratuit ! Elle fume les joints qu’on lui tend, prend la MDMA qu’on lui propose et va danser frénétiquement sur le boom boom de la Hardcore qui passe sur la plage. Au cours de la soirée, elle fait du repérage. La villa semble être une location, il n’y a rien dans les armoires dans les chambres à l’étage, pas de conserves dans les placards de la cuisine, rien à voler si ce n’était des télévisions et une chaîne Hi-Fi, mais elle n’allait pas embarquer ça sous son bras comme si de rien n’était. Elle repère des cibles de choix, des sacs de créateur à embarquer avec leur contenu dès qu’elle s’éclipserait discrètement de la soirée et un casque de moto ainsi qu’une paire de gants en cuir. Ils ont l’air flambants neufs et ça coûte une blinde ces trucs là.

Ana a repéré un motard aussi, elle repartirait bien aussi avec le brun ténébreux qui déambule dans cette soirée avec une veste de moto qui met en valeur ses bras musclés... Elle en aurait presque salivé, mais il était déjà bien sollicité et l’italienne n’était pas là pour se trouver une compagnie pour la nuit. C’était le moment de partir, elle se rend dans la pièce où elle a repéré un sac de designer posé au milieu d’une montagne d’affaires entassées là par les invités. Elle se faufile avec le sac dans le couloir, espérant ne pas avoir la malchance d’en croiser la propriétaire. Elle se glisse dans l’autre pièce où étaient cachés gants et casque sous le lit, leur propriétaire avait été plus prudent et avait dissimulé ses affaires, mais c’était sans compter sur les qualités de fouineuse d’Ana.

Elle enfile le casque sur son bras et fourre les gants dans le sac à main. Elle s’approche de la fenêtre et l’ouvre pour voir si elle peut descendre par là. Elle est au deuxième étage de la gigantesque villa mais ça ne lui fait pas peur, elle voit qu’il y a largement assez de prises pour qu’elle soit en bas en un éclair. Elle s’apprête à enjamber la fenêtre quand la porte derrière elle s’entrouvre.

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Message(#)The big bad wolf - Rudy EmptyLun 17 Aoû 2020 - 14:03

Il a parfois besoin de fuir, Rudy. Fuir ses nouvelles responsabilités et retrouver ses vieilles habitudes. C’est vrai qu’il ne devrait pas fréquenter ces soirées-là, pas maintenant qu’il a un lourd casier judiciaire et que la moindre erreur peut le ramener derrière les barreaux. Il a tout à perdre, rien à gagner ; c’est peut-être ce qui le motive le plus à sortir de chez Raphael, à rejoindre des personnes peu fréquentables et à boire jusqu’au lever du jour. Ce soir, il a été invité dans une grande villa louée pour l’occasion, par l’un des types qu’il fréquentait avant d’être emprisonné. Il lui avait promis qu’il prendrait soin de lui à sa sortie et il n’a pas menti ; il l’appelle toujours quand il a de bons plans, quand il sait qu’il pourra consommer sans se faire attraper, sans prendre de trop gros risques. Évidemment, le risque zéro n’existe pas et il a toutes les raisons de craindre à un appel aux policiers à n’importe quelle heure, mais il aura de quoi s’enfuir avant tous les autres. Ce ne serait ni la première, ni la dernière fois. C’est pour ça qu’il a apprivoisé l’une des chambres dès son arrivée, en y déposant ses biens sous le lit – s’il doit s’y réfugier pour récupérer ses affaires en vitesse, il n’aura pas affaire à la foule qui a tout déposé dans la même pièce. C’est une erreur de débutant que d’entasser ses affaires avec celles des autres, très clairement, et Rudy n’en est pas à sa première fois. Loin, très loin de là, même. La lune est haute dans le ciel et elle ne va pas tarder à échanger sa place avec son confrère, le soleil. Il est tard pour beaucoup, tôt pour ceux qui sont en train de se lever. C’est le moment de rentrer, de retrouver le canapé de Raphael et de dormir quelques heures avant d’aller au travail. Il n’aime pas réellement cette vie-là, mais il est obligé d’endosser tous ces nouveaux rôles pour parfaire sa mission. Sans ce travail, sans les connaissances qu’il s’y fait, sans son patron, il n’arrivera jamais à son but ultime : tout rembourser, tout rendre, sauver sa mère des dettes et sa sœur du cancer – si l’argent ne fait pas le bonheur, il peut au moins la maintenir en vie, non ? Il monte les escaliers de la grande villa, direction le deuxième étage et la chambre où se trouvent ses gants et son casque. Il a pris des repères, sait exactement dans laquelle ils sont. Le brun ouvre la porte et fronce les sourcils en voyant que la lumière est allumée, il l’avait éteinte tout à l’heure – peut-être que des amoureux sont venus profiter du lit, qui sait. Mais non, il tombe sur une jeune femme penchée vers le dehors, par la fenêtre. Au début, il pense seulement qu’elle rejette tous les méfaits de l’alcool par là, c’est assez dégueulasse mais certains préfèrent vomir dehors que dans les toilettes, allez savoir pourquoi. Il pose son verre sur la commode et avance vers celle-ci, c’est là qu’il voit la couette du lit soulevée et ses biens manquants, c’est là qu’il voit qu’elle les a dans ses bras, avec elle. J’peux savoir ce que t’es en train de foutre ? Qu’il demande alors qu’il claque la porte derrière lui et entre à toute vitesse pour l’attraper par le bras d’une main et refermer la fenêtre de l’autre. J’crois que tu t’es attaqué au mauvais type, là. Il siffle entre ses dents alors qu’il ne lâche pas son avant-bras, ses yeux glacés ancrés dans ceux de la blonde. Elle aurait pu voler n’importe lequel de ces abrutis, il a fallu qu’elle choisisse le pire d’entre tous.

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Message(#)The big bad wolf - Rudy EmptyLun 17 Aoû 2020 - 19:23




The big bad wolf
La porte s’ouvre, Ana est déjà à moitié dehors, au dessus du vide. Elle se retourne et voit le beau brun qu’elle a repéré plus tôt. Celui avec la veste de moto sur le dos et donc rien que la démarche quand il s’avance dans la pièce suffit à émoustiller Ana. Enfin, elle se laisse happer par son charisme animal pendant une seconde tout au plus, jusqu’à réaliser que c’était probablement son casque et ses gants qu’elle était en train d’embarquer. Ils réalisent ça en même temps d’ailleurs. « J’peux savoir ce que t’es en train de foutre ? » Il claque la porte derrière lui et se rue vers elle. Ana tente d’entamer la descente de la façade de la maison, mais il est trop rapide et lui saisit le bras d’une poigne de fer. « J’crois que tu t’es attaqué au mauvais type, là. ». Leurs regards se croisent, le sien est glacial et létal, il fait peur et Ana se demande pendant un instant s’il va la jeter par la fenêtre et la laisser se fracasser le crâne deux étages plus bas. Elle se débat pour qu’il la lâche tout en pensant que finalement, elle fini par attirer son attention au motard sexy. Peut-être pas de la façon la moins risquée mais c’est ce qu’elle aime Ana, le risque. Elle a l’impression d’être entrée dans la tanière du grand méchant loup et soudain, elle ne rêve que d’une chose : être dévorée.

« Lâche-moi putain ! Ou j’envoie valser ton précieux casque contre les rochers en bas... » qu’elle lâche sous le coup de l’impulsion sans évoquer les gants qui sont enfouis dans le sac de créateur qu'elle comptait aussi voler. Cette menace, c'est à double tranchant car il pourrait être tenté de l’envoyer elle-même s’écraser sur les pierres décoratives qui entourent la villa... Mais d’un autre côté, son casque se trouve hors de sa portée au dessus du vide, sur le bras d’Ana qui se trouve déjà à l’extérieur. Ana sait bien qu’elle ne repartira pas avec les affaires du grand méchant loup mais elle aimerait bien repartir avec son numéro ceci-dit. Elle temporise donc. « Doucement, beau gosse… Pas d’mouvement brusque, laisse-moi rentrer et j’vais t’le rendre ton casque... » Puis elle ajoute en lui lançant un regard langoureux : « Tu voudrais pas chevaucher autre chose que ta bécane, ce soir ? J’suis disponible, au cas où... ». Et elle ajoute un clin d’œil. Du Ana tout craché, jeter sur son dévolu sur celui qui était probablement le plus dangereux de tous les criminels présents à cette soirée.




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Message(#)The big bad wolf - Rudy EmptyMer 30 Sep 2020 - 21:58

Lâche-moi putain ! Ou j’envoie valser ton précieux casque contre les rochers en bas… Il serre les dents en entendant cette menace. Il ne la connaît pas, il ne sait pas de quoi elle est capable et il n’a pas envie de prendre ce risque-là. Il a les moyens de se payer un autre casque et d’autres gants, il gagne suffisamment, ce n’est pas la question. Lui, il a grandi dans une famille qui n’avait rien, ils vivaient tous les uns sur les autres et les vêtements des grands revenaient aux petits. C’est pourquoi il refuse de gâcher du matériel qui a encore une valeur conséquente sur un coup de nerfs. S’il ne tenait pas tant à ses affaires, il tirerait d’un coup sec sur son bras pour la ramener à l’intérieur, en prenant le risque qu’elle lâche son bien par surprise. Il ne le fait pas et la relâche, doucement, sans pour autant s’éloigner d’elle. J’te tiens plus, rends-moi mes affaires maintenant. Il a le ton dur, Rudy. Doucement, beau gosse… Pas d’mouvement brusque, laisse-moi rentrer et j’vais t’le rendre ton casque… Il se recule d’un pas pour lui laisser l’espace de revenir totalement dans la pièce. Pas plus, sinon elle pourrait le contourner et partir en courant. Même si elle lui rend ses affaires, il ne la laissera pas s’en tirer comme ça. On ne se joue pas d’un Gutiérrez impunément, on en paie toujours les conséquences, quoi qu’il arrive : et que sa peine de prison en témoigne. Tu voudrais pas chevaucher autre chose que ta bécane, ce soir ? J’suis disponible, au cas où… Rudy a l’habitude d’être abordé de la sorte. Il ne fait pas dans le romantisme et les femmes qui ont compris qu’il est ce genre d’homme non plus. Alors, il répond souvent positivement à des demandes comme celle-ci. Un coup d’un soir, de temps en temps, pour passer le temps. Mais ça n’était encore jamais arrivé qu’une personne le fasse après avoir essayer de lui dérober quelque chose. Ouais, ok… Il dit, alors qu’il attrape une nouvelle fois le bras de la jeune femme, plus doucement qu’il y a quelques secondes. Il se rapproche d’elle comme s’il allait l’embrasser mais finalement, il se recule d’un pas s’en la lâcher et en profite pour la tirer assez violemment, de sorte à ce qu’elle s’éloigne totalement de la fenêtre. Tu m’as pris pour qui, en fait ? Il demande alors qu’il relâche son bras et ferme la fenêtre de l’autre main, son corps entier faisant toujours barrage pour qu’elle ne puisse pas fuir par la porte d’entrée. Tu crois que j’vais m’taper une nana qui essaie d’me prendre mes affaires ? J’ai qu’ça à foutre et j’vaux qu’ça aussi ? Que dalle. Il fronce les sourcils, la voix toujours aussi mauvaise. Tu m’rends tout, maintenant, et peut-être que t’auras encore l’occasion d’passer un bon restant d’soirée tout à l’heure. Sinon… Il ne termine pas sa phrase, se rapproche d’elle d’un pas. Sinon, il va lui montrer qui il est réellement.

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Message(#)The big bad wolf - Rudy EmptyVen 2 Oct 2020 - 20:09




The big bad wolf
En équilibre sur le rebord de la fenêtre, à moitié dedans, à moitié dehors, Ana joue avec le feu, elle menace le motard de bousiller son casque en le lâchant dans le vide. Il est très près d’elle, il la tient par le bras, elle voit sa mâchoire se contracter sous l’effet de la colère, une mâchoire carrée qui confère à son visage un magnétisme agressif. Il la lâche finalement et exige qu’elle lui rende ses affaires. Elle attend qu’il lui laisse la place de revenir à l’intérieur et lui glisse déjà une proposition indécente, à peine le pied droit posé sur la parquet de la chambre. Il accepte tout de suite, c’est trop facile. « Ouais, ok… » Trop facile pour être vrai. Trop facile pour être excitant aussi. Il attrape son bras à nouveau alors qu’elle a encore une jambe en l’air, à moitié coincée dans l’embrasure de la fenêtre, son pied prenant toujours l’air dehors. Elle croit vraiment pendant une seconde qu’il va l’embrasser cependant, et bien sûr qu’elle se serait laissée faire, elle aurait même participé activement. Mais non, il la tire violemment à l’intérieur, elle titube, sautille sur son pied droit pour retrouver son équilibre. « Hey, sois pas si impatient... » lui dit-elle avec un sourire aguicheur. Finalement, toutes les parties de son corps sont de retour à l’intérieur. « Tu m’as pris pour qui, en fait ? » Il lâche son bras et ferme la fenêtre, il fait barrage de son corps, elle est quasiment dans ses bras pendant qu’il rabat les battants. Le casque est toujours enfilé sur son bras, elle ne va pas lui rendre tout de suite, ne va pas coopérer, elle va faire durer le plaisir de ces échanges musclés. « J’sais pas… Pour un homme, un vrai... » Elle cherche les emmerdes, pour ne pas changer les bonnes habitudes. « Tu crois que j’vais m’taper une nana qui essaie d’me prendre mes affaires ? J’ai qu’ça à foutre et j’vaux qu’ça aussi ? Que dalle. » Il est menaçant, son ton est agressif et ses traits sont crispés. Ana est à sa merci, entre ses griffes et pourtant elle ne montre aucun signe de crainte, pour le moment il n’essaye que de lui faire peur et il lui en faut plus. Elle lui répond en roulant des yeux et lâchant un soupir condescendant : « Faut pas tout mélanger, mon mignon. Le business d’un côté, le plaisir de l’autre... En d’autres termes, ça c’est pas personnel… » Elle désigne du menton le casque qui pend toujours de son bras tel un sac à main. Elle visait tout le monde et personne en particulier en venant piller les affaires des invités. Elle a besoin d’argent, elle trouve un moyen d’en acquérir, tout simplement. « Tu m’rends tout, maintenant, et peut-être que t’auras encore l’occasion d’passer un bon restant d’soirée tout à l’heure. Sinon… » Il ne joue pas le jeu, pas encore en tous cas, il ne pense qu’à récupérer ses affaires alors qu’Ana veut profiter de cette tension palpable, de ce face à face électrisant. « Patience, j’ai dit. J’disais donc qu’voler ton casque, c’était pas personnel, juste du business... » Elle sait qu’elle risque de déchaîner la bête et cela la pousse justement à aller toujours plus loin, Ana ne cherche pas l’amour, la tendresse, le respect dans ses relations charnelles, elle cherche la passion violente et dangereuse, le risque permanent que tout dérape. « Par contre, ça… Ça, c’est personnel... » Elle se colle contre son torse, il était déjà tellement près à la fusiller du regard qu’elle n’a qu’à glisser de quelques centimètres en avant. Elle pose sa main libre dans le bas de son dos, juste au dessus du cul qu’elle a allègrement maté plus tôt dans la soirée, puis elle le tire à elle ou à défaut plaque son bassin contre le sien en maintenant sa main fermement appuyée dans son  dos. « J’te rend tout c’que tu veux après mais... J’fais toujours passer l’plaisir avant l’business... ». Pour mettre un point final à sa phrase, elle enfouit son visage dans le cou du brun et y promène sa langue avant d’y planter ses dents, assez fort pour qu’il le sente passer, pas assez pour le blesser. Après tout, c’est lui le grand méchant loup, c’est à lui de la dévorer.




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Message(#)The big bad wolf - Rudy EmptyMar 20 Oct 2020 - 19:15

Hey, sois pas si impatient… Quelque chose ne tourne pas rond chez elle, Rudy en est persuadé. En plus de ne pas être suffisamment discrète, elle semble aimer jouer avec le feu : elle s’asperge d’essence, met les mains dedans et puis le corps tout entier, tant qu’on y est. Il ne sait pas s’il aime ça ou s’il déteste, le temps le lui dira. Mais pour l’heure, il préfère lui demander pour qui elle le prend. Ils ne se connaissent pas. Et Rudy n’a pas besoin de connaître une femme et de l’aimer pour coucher avec elle, loin de là : il veut seulement ne pas craindre que, après coup, elle prenne la fuite avec ses biens. J’sais pas… Pour un homme, un vrai… Et évidemment que ces mots-là gonflent son ego, il n’en faut pas plus au brun pour se sentir désiré et apprécié. Mais il doit rester lucide, ne pas rentrer dans ce petit jeu là avec elle. S’il le fait, il sait qu’il n’en sortira pas et qu’il finira perdant. Il essaie de mettre ça sur le compte de l’amour-propre qu’il semble avoir – il n’en a aucun habituellement mais ça, elle ne le sait pas. Faut pas tout mélanger, mon mignon. Le business d’un côté, le plaisir de l’autre… En d’autres termes, ça c’est pas personnel… Elle désigne le casque du menton. Il s’agace, il veut qu’elle lui rende ses affaires, peut-être qu’elle s’en tirera sans le moindre problème si elle accepte d’obéir. Peut-être seulement. Mais elle n’écoute pas, elle ne semble pas vraiment docile. Patience, j’ai dit. J’disais qu’donc voler ton casque, c’était pas personnel, juste du business… Son ton laisse à penser qu’elle n’en a pas terminé, son corps non plus. Elle se rapproche de lui – ils l’étaient déjà suffisamment au goût du brun – et pose sa main dans son dos. Il ne se dégage pas, subitement concerné par ce qu’elle a à lui dire. Par contre ça… Ça, c’est personnel… Les gestes suivent ses paroles, elle se presse contre lui, le presse contre elle. J’te rend tout c’que tu veux après mais… J’fais toujours passer l’plaisir avant l’business… Le visage de la blonde disparaît contre la peau de l’ancien détenu qui, sans vraiment savoir pourquoi, ne s’oppose pas tout de suite. Sa langue le cherche et ses dents viennent le taquiner, elles aussi. Il se mord l’intérieur des joues et ferme les yeux, il a besoin de réfléchir. Lui qui agit toujours impulsivement a besoin de penser, oui, avant d’agir. Pas parce qu’il a peur de la conséquence de ses gestes, non, personne ne trouverait rien à redire que cette chambre reste occupée quelques minutes supplémentaires. Mais parce que depuis sa sortie de prison, c’est la première fois qu’il fait face à une femme comme elle. C’est la première fois que la tentation se fait aussi rude, aussi forte. Mais il est là pour récupérer son casque, Rudy. Pour le récupérer aux bras de cette jeune femme qui comptait le lui dérober, qui n’a aucun scrupule à le faire et qui ne se priverait certainement pas pour le faire s’il acceptait de détourner le regard ne serait-ce qu’une seconde. Mmh, c’que tu comprends pas… Il parle sans pour autant la détacher de lui. C’est que ce qui est du business pour toi est personnel pour moi. Évidemment, ce qui est personnel pour elle n’est pas du business pour lui, il n’est pas encore arrivé au stade de payer pour se taper des femmes ou d’être payé pour coucher avec quelqu’un. C’est dommage, mh ? Il attrape enfin ses bras pour qu’elle relâche son étreinte, la forçant à reculer d’un pas alors qu’il les ramène devant lui. Ses yeux bleus se perdent dans ceux d’Ana, et il a bien envie de se contredire lui-même. Sauf qu’il lutte, encore, contre ses pulsions. L’impulsif s’est calmé, l’impulsif a laissé de la place à un homme qui veut bien penser au lieu de panser. Donne-moi mes affaires. C’la dernière fois que j'te le demande. Le ton agressif et presque criard d’il y a quelques secondes s’est transformé en un murmure. Il la regarde intensément, un geste de trop et il lui saute dessus – pour l’embrasser ou pour l’envoyer à travers la fenêtre, ça, ça reste à déterminer.

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Message(#)The big bad wolf - Rudy EmptyVen 23 Oct 2020 - 12:49




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Il la laisse faire, la laisse se coller à lui, explorer son cou de sa langue et de ses dents, elle le sent fléchir, les hommes ne sont pas bien compliqués même ceux qui se trouvent en haut de la chaîne alimentaire. Toute cette situation est extrêmement excitante pour Ana qui se trouve sur le fil du rasoir, entre séduction et danger, tout ce qu’elle aime. « Mmh, c’que tu comprends pas… C’est que ce qui est du business pour toi est personnel pour moi. » dit-il la laissant pourtant continuer son petit jeu, le visage enfoui dans son cou. « C’est dommage, mh ? » Il finit par saisir son bras qui les maintenait l’un collé à l’autre, il la repousse doucement, ne relâchant pas son poignet. Ana fait un pas en arrière mais reste périlleusement proche de lui, de son corps tendu. Elle lève les yeux vers son regard azur, elle y lit de l’hésitation, du désir aussi mais de la détermination. « Donne-moi mes affaires. C’la dernière fois que j'te le demande. » lui murmure-t-il provoquant un frisson d’excitation le long de l’échine de l’italienne. C’est une menace ou une promesse, c’est un avertissement ou le début des préliminaires. Ana est face à un choix, elle peut lui rendre ses affaires maintenant et miser sur le fait qu’il soit d’humeur pour passer au plaisir directement, ou elle peut continuer à le pousser dans ses retranchements, espérant qu’il transposera sa rage dans des ébats sauvages. C’est un pari risqué : « J’hésite... » susurre-t-elle en soutenant son regard du sien reflétant le désir animal qu’elle ressent envers lui. En réalité, elle n’hésite pas vraiment longtemps, elle n’a jamais été du genre à être raisonnable et à choisir la facilité, elle ne fuit pas le conflit mais au contraire, le cherche, l’envenime, elle met de l’huile sur le feu.

« Tu vas faire quoi sinon ? Me punir ? » Elle le fixe toujours telle une brebis qui ne demande qu’à être dévorée. Elle veut être punie par son grand méchant loup du soir, tant que c’est une punition un minimum agréable. Ana n’a aucun problème avec le sexe brutal, elle ne demande que ça même, mais elle est tellement dominante dans ses interactions sociales qu’il lui est parfois difficile de trouver quelqu’un qui prenne le dessus dans la chambre à coucher. Alors, elle le pousse encore un peu plus. « J’croyais qu’j’avais affaire à un mâle alpha ! Baise-moi, putain. » C’est un ordre, et malgré qu’il la tienne à l’écart, elle force le passage et le pousse, approchant ses lèvres des siennes autant que possible sans pour autant réussir à les toucher. Ses dents claquent dans l’air prouvant que son objectif était de le mordre, sensuellement ou violemment, difficile à dire. Le casque n’est qu’enfilé sur son bras, il peut lui arracher s’il le veut vraiment, elle n’aura pas la force de lui résister bien longtemps. Les gants sont dissimulés dans le sac à main hors de prix qu’elle comptait dérober également, le sac qui est tombé au sol. S’il reprend le casque, elle pourra toujours mentir sur l’emplacement des gants, juste pour faire durer ce bras de fer incroyablement sexy.




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Message(#)The big bad wolf - Rudy EmptyJeu 19 Nov 2020 - 23:37

J’hésite… Il souffle. Elle n’a que deux options qui s’offrent à elle : lui rendre ses affaires ou être convaincante. Malheureusement pour elle, le verdict a déjà sonné il y a quelques minutes et le brun ne semble pas intéressé par elle. Jouer à ce jeu avec Anastasia reviendrait à accepter qu’on lui subtilise des choses, coucher avec elle reviendrait presque à récompenser cet acte et à accepter qu’elle recommence. Évidemment, il pourrait le faire en montrant son mécontentement dans chacun de ses gestes, en jouant avec ses nerfs comme elle s’amuse à le faire depuis qu’il est entré dans la pièce. Sauf qu’il n’est pas intéressé, il n’en a aucunement envie. Et pourtant, il sait. Il sait qu’il ne risque rien, avec elle. Il sait qu’elle ne va pas s’accrocher à lui jusqu’au petit matin, qu’elle ne va pas insister pour qu’ils se revoient, qu’elle ne va pas espérer de lui plus qu’une longue nuit, qu’il peut aimer son corps ce soir et l’oublier demain. Mais tous ces avantages ne suffisent pas à le faire pencher de ce côté-là de la balance, à faire un pas vers elle, à oublier les circonstances de cette rencontre. Elle veut le voler et il ne l’accepte pas. Tu vas faire quoi sinon ? Me punir ? Elle ne le lâche pas du regard. C’est vrai qu’elle est attirante. C’est vrai que dans d’autres circonstances, il lui aurait arraché ses vêtements en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire. Mais les faits sont là et l’envie, elle, est très loin. Il soupire, encore, et elle semble s’agacer de cette situation, s’agacer qu’il ne fasse pas ce qu’elle souhaite. J’croyais qu’j’avais affaire à un mâle alpha ! Baise-moi, putain. Elle force le passage pour claquer les dents face à son visage, presque mordre l’air qui effleure ses lèvres. Elle le veut plus que n’importe qui d’autre, ces derniers temps, mais ça n’a pas l’effet escompté sur lui. Il est plus ennuyé qu’excité, désormais. Plus ennuyé qu’intéressé. Plus ennuyé qu’énervé. T’as terminé d’te donner en spectacle, c’est bon ? Il regarde le casque qu’elle tient autour de son bras et pose ses mains dessus pour le faire glisser le long de sa peau, le libérer de son emprise. Il ne la lâche pas des yeux durant tout le processus ; ils savent tous les deux que c’en est terminé, ici, qu’il va s’en aller et qu’elle n’aura rien de tout ce qu’elle a espéré ce soir. Ni ses vols au complet, ni sa fin de soirée avec lui. Le mâle alpha en a rien à foutre d’toi. Pourquoi passer par quatre chemins quand on peut aller droit au but ? C’est ce que se demande toujours Rudy en voyant les autres prendre des pincettes, faire attention au moindre mot. Il l’a assez fait jusqu’à présent, il en a marre maintenant. Si t’as b’soin d’te faire sauter par un mec comme moi pour t’sentir exister c’est qu’t’as un sacré souci. Il hausse ses épaules et regarde le sac qu’elle a également subtilisé. Il n’a toujours pas récupéré ses gants et suppose donc qu’ils sont là-dedans mais la forcer à se dégager de celui-ci, à l’ouvrir et à lui rendre reviendrait à débattre pendant encore de longues minutes. Il a le casque, c’est suffisant. T’as tout un tas d’mecs en bas qu’attendent que ça, qu’on leur fasse d’l’avance comme à moi. Il met en lumière les hommes sur lesquels elle ne s’arrête pas, ceux qui étudient trop, ceux qui n’ont encore jamais posé leurs mains sur une femme. Un mâle alpha sait se tenir devant la première traînée venue. Parce qu’elle n’est que ça, à ses yeux, et il tient à ce qu’elle le sache. Et sur ces quelques mots, il hausse ses épaules et tourne les talons pour quitter la pièce, quitter la maison, rentrer chez lui. Parce que sa réaction ne l’intéresse pas, parce qu’il n’en a rien à faire d’elle. Autant avant, que maintenant, que plus tard : elle n’est rien.

fin

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