| | | (#)Mar 4 Aoû 2020 - 16:50 | |
| On était samedi après-midi. Les journées étaient ensoleillées même si elles étaient un peu fraîches. Un temps parfait pour une petite virée à moto, qui permettrait à Zachary de décompresser après sa première semaine de boulot au garage d’Ezra. En réalité, cette semaine avait été la meilleure qu’il avait passé depuis plusieurs mois. Il vivait d’une de ses passions, en réparant des véhicules dont la vitesse le grisait. Les journées passaient rapidement, et à certains moments, il était tellement occupé, qu’il parvenait même à oublier les raisons de sa présence à Brisbane. A certains moments, son cœur n’était plus aussi douloureux. A certains moments, Angie n’était pas en train de lui planter des certaines de poignards dans les entrailles. Quant à la vitesse, elle avait toujours tenu une place importante dans sa vie. Elle lui était aujourd’hui devant indispensable. La nuit, quand il n’arrivait pas à dormir, au lieu de se retourner encore et encore dans son lit, Zach enfourchait sa moto pour des balades en ville, espérant pouvoir se vider l’esprit quelques minutes. En ce samedi après-midi, Zachary ne pouvait tolérer de végéter au cœur du petit studio de son frère Amos. Il avait le sentiment d’être un lion en cage, qui ruminait sa tristesse, sa déception et sa colère. Il partit donc pour une virée à moto, accélérant rapidement dès la sortie du garage. Il parcourut pendant quelques instants de longues avenues, et freina à un feu rouge. Une moto était déjà à l’arrêt au feu, suivie de quelques voitures. La Yamaha de Zach se faufila entre les gros véhicules, pour rejoindre la première moto de la file. Le jeune homme releva la visière de son casque, adressant un sourire empli de défi à l’autre conducteur. Quelques instants avant que le feu ne passe au vert, Zach rabaissa sa visière, fit vrombir son moteur, puis accéléra dès qu’il le put. Il roula à une vitesse vertigineuse jusqu’à rejoindre le haut d’une petite falaise, à la sortie de la ville. Il s’arrêta, descendit de moto, et alluma une cigarette en observant le paysage, assis au bord du gouffre, les jambes dans le vide, au-dessus de l’eau. Décidément, la région de Brisbane regorgeait de petites merveilles. |
| | | | (#)Mer 5 Aoû 2020 - 8:56 | |
| Un samedi où j’étais seul à la maison. Danika avait passé la soirée chez moi, et j’avais profité de ses bras, de sa présence et de ses sourires pour passer l’une des meilleures nuits qui m’étaient données de vivre. Jusqu’au moment où elle a dû partir malgré les supplications que je venais de lui faire. La journée s’annonçait belle et j’avais tellement de projet en tête à lui proposer qui se retrouvaient tomber à l’eau parce que Danika travaillait ce soir. Je ronchonnais et pourtant je ne pouvais lutter, même si je n’appréciais pas sa profession, je ne pouvais que l’encourager. Et pour me détendre, je lui proposais de la ramener chez elle en moto. Comme avant. Quand nous pouvions passer des journées à barouder dans toute la ville, la sentant blottie derrière moi. Et même si la le trajet se voulait plus court, je tentais de rester le plus longtemps possible à ses côtés, profitant de son étreinte sur son perron. Et à contre-cœur, je finissais par me détacher, l’embrassant avant d’enfourcher de nouveau mon fidèle destrier.
J’avais toujours été prudent en moto, et je n’avais pas envie de rentrer de suite chez moi, préférant faire un petit tour pour profiter du temps libre que j’avais seul. J’attendais à un feu, pied à terre, main sur le guidon prêt à démarrer. J’observais les alentours quand un autre motard s’approcha de moi, m’adressant un signe de tête et un sourire que je détestais apercevoir sur le visage d’un motard. Il me défiait, et je savais pertinemment que je n’y répondrais pas. Il démarra au quart de tour, se rabattant face à moi ce qui m’arracha un grognement. J’étais en train d’accélérer pour le suivre à la trace, ne sachant pertinemment pas où il se rendait. Je l’avais en visuel, et lançais un dernier coup d’accélérateur, me faufilant entre les véhicules dans un vrombissement de moteur, finissant par me garer à mon tour sur cette falaise qui avait été son point de chute. Je coupais le moteur, retirant rapidement mon casque pour le laisser sur le guidon, m’approchant de lui d’un pas déterminé et énervé. « Vous êtes un abruti fini ? » lui demandais-je en hurlant à moitié, tandis que je n’étais même pas encore à sa hauteur. « Plus sérieusement, vous voulez vous retrouver entre quatre planches ? » repris-je alors que je venais d’arriver à ses côtés. « Vous mériteriez que je vous crève les pneus pour être aussi dangereux ! Vous oubliez peut-être que la route ne vous appartient pas et que si vous souhaitez mourir au guidon, d’autres conducteurs que ce soit de moto ou de voiture, n’ont rien demandé ! » conclus-je en colère, les poings serrés. Rien que sa tête ne me revenait pas. Et sa façon de conduire n’arrangeait pas la chose.
|
| | | | (#)Ven 14 Aoû 2020 - 16:44 | |
| Zachary avait un léger goût amer après ces quelques minutes de conduite. Certes, la vitesse l’avait grisé, comme d’habitude. Mais le conducteur qu’il avait défié avait refusé l’invitation à faire la course. Il n’avait pas démarré au quart de tour, comme Zach, et pourtant, il avait dépassé à son tour les limitations de vitesse pour le suivre. Le jeune homme n’avait pas très bien compris ce qu’il espérait en agissant de la sorte, mais il avait très rapidement oublié le comportement de l’autre conducteur quand il avait vu la magnifique falaise s’étendant à ses pieds. Les jambes suspendues dans le vide, Zachary s’était allumé une cigarette, quand il avait entendu une moto se garer non loin. Au bruit du moteur, il avait reconnu le modèle, et en avait déduit qu’il y avait de grandes chances pour qu’il s’agisse du conducteur d’avant. Le jeune homme ne daigna même pas tourner la tête. L’autre s’excita tout seul, hurlant presque, crachant sa colère. « Vous êtes un abruti fini ? » Zach ne put s’empêcher de sourire en observant l’océan, dos au conducteur. « Plus sérieusement, vous voulez vous retrouver entre quatre planches ? Vous mériteriez que je vous crève les pneus pour être aussi dangereux ! Vous oubliez peut-être que la route ne vous appartient pas et que si vous souhaitez mourir au guidon, d’autres conducteurs que ce soit de moto ou de voiture, n’ont rien demandé ! » Zach tira une nouvelle taffe sur sa cigarette et se retourna vers l’homme en colère, un sourire aux lèvres. Il haussa les sourcils, amusé. « Ca y est, vous avez fini votre petite tirade ? J’ai roulé vite, c’est évident. Je n’ai pas respecté les limitations, encore gagné ! Mais je n’ai mis personne en danger. Je maîtrise parfaitement mon véhicule, et je n’accélère que si personne ne risque rien. » Zach sourit à nouveau, toujours parfaitement détendu et amusé par la situation. Son esprit de compétition se réveilla à nouveau. « Mais si vous voulez que je vous fasse découvrir la vitesse et le danger, on peut se faire une course un soir, vous et moi. Routes désertes, c’est promis. A moins que vous n’ayez peur de perdre. » Le jeune homme rigola en tirant à nouveau sur sa cigarette avant de tendre le paquet à son interlocuteur. « Vous en voulez une ? Venez profiter de la vue, c’est pas partout qu’on a la chance d’admirer de tels paysages. » Zach pouvait être un con, c’était évident. Mais il avait aussi de bons côtés. Il était curieux de savoir quelle facette de sa personnalité l’autre motard voulait rencontrer, et cela dépendrait de ses réponses à ses différentes questions et provocations. |
| | | | (#)Mer 2 Sep 2020 - 15:13 | |
| Détestable. Voilà le premier mot qui me venait en tête lorsque je me trouvais devant cet homme qui avait pris des risques démesurés pour vouloir faire une course à laquelle je n’avais eu aucunement envie de participer. Pourtant je me trouvais là, au pied du ravin, à tenter de le raisonner en vain. J’en avais connu des accidents meurtriers, des familles endeuillés, des hommes touchés et détruits par ce type de comportement de chauffard. Et c’était quelque chose qui me rendait toujours à cran. Surtout quand j’avais l’impression que mon interlocuteur se fichait éperdument de ma tête. Mon poing s’était serré et j’étais à deux doigts de vouloir le lui coller sur le profil de son minois. Enfin. Il daigna réagir. Du moins me provoquer surtout. Parce que bien entendu que son argumentation était digne des plus grands imbéciles que j’avais croisé au commissariat.
« Vous vous prenez pour Dieu en réalité ? » lui demandais-je de façon glaciale, sans pour autant redescendre en pression. Cela m’était difficile pour moi et je ne comptais pas lâcher l’affaire. « Non je n’ai pas fini. Parce qu’en plus de penser gérer tout de A à Z, vous vous fichez des lois imposées par le code de la route ? Mais c’est que vous n’êtes pas un abruti non, vous êtes pire. » Riais-je presque dépité. « Vous maitrisez parfaitement votre véhicule, et vous le maitriserez parfaitement aussi une fois passé sous un camion. Vous savez, ce petit véhicule à deux roues qu’on appelle fauteuil ! » conclus-je en venant tapoter son épaule pour tenter de le faire redescendre. Il n’y avait rien de marrant, rien de drôle et encore moins rien de sûr quand il s’agissait de la route.
« Ca ira, routes désertes ou non, je ne trouve pas mon plaisir de la même façon que vous. Contrairement à vous, probablement, je sais ce que c’est que de croiser la mort. Mais on peut résoudre la chose si vous voulez. J’vous pousse et on verra votre tête à l’arrivée ! » demandais-je me rapprochant prêt à passer à l’acte. « J’vous laisse pourrir vos poumons. Un peu plus ou un peu moins, vous n’avez pas l’air d’être à cela prêt… » lui fis-je remarquer avant de soupirer et d’observer l’horizon. C’est que malgré tout, il n’avait pas tort. Et que je n’avais probablement rien d’autres à faire qu’à continuer de l’insulter de tous les noms d’oiseaux que je trouverais. « Profitez en. C’est peut-être la dernière fois que vous le voyez de la sorte… » J’aimais en rajouter une couche. Et je ne comptais vraiment pas lâcher l’affaire avec lui.
|
| | | | (#)Mer 9 Sep 2020 - 14:59 | |
| Putain qu’est-ce qu’il était con ! Et chiant ! Ses tirades à n’en plus finir allaient faire mourir d’ennui Zach. Finalement, il allait réussir à l’achever, sous un flot de paroles stupides. Zachary, lui, était toujours tranquillement assis au bord du gouffre, les pieds dans le vide, et fumait sa cigarette en observant l’horizon. Il détourna en effet rapidement le regard de l’homme aigri pour se concentrer sur l’océan, tentant d’occulter les déblatérations du brun. Un bâillement lui échappa. « Mais qu’est-ce que ça peut vous foutre à la fin ? Je vous imagine bien, venir me voir si je finis en fauteuil roulant, vous pencher au-dessus de moi et dire « Ha, je vous l’avais bien dit », d’un air triomphant. Sérieusement, vous avez que ça à foutre ? Allez tirer un coup et foutez-moi la paix. » Mais son interlocuteur s’approcha encore plus, continuant son monologue et le ponctuant de tapes sur l’épaule. Zach sentait la colère monter. Depuis le départ d’Angie, à la fin du mois de mai, il était sujet à des crises de colère. Il était empli de tellement de haine et de ressentiment, qu’il avait parfois le sentiment qu’il allait exploser. Et c’était l’impression que ce gars lui donnait, en ce moment-même. Lorsqu’il reprit la parole, le ton de Zach n’était plus nonchalant et exaspéré, il était cassant et menaçant. « Soit tu enlèves ta main de ton épaule, soit je te pète le bras. Après tout, ça n’a pas l’air d’être moi, celui qui aime vivre le plus dangereusement ! » Le mécano lança un regard noir à son interlocuteur, la mâchoire serrée. Ce dernier poursuivit, proposant de le pousser en bas de la falaise. Zach se dérida, laissant échapper un petit rire. « Rho allez, vous n’avez pas de couilles. On sait très bien vous et moi que vous ne feriez jamais un truc pareil. Que de la gueule ! » Son sourire narquois flottait sur son visage. « Mais allez-y, faites-vous plaisir, si ça peut vous soulager. J’en ai effectivement rien à foutre. » Et il tira à nouveau sur sa cigarette en se tournant vers l’horizon, ne se souciant absolument pas de ce que l’homme pourrait faire. Ca lui était parfaitement égal, et c’était bien ainsi. |
| | | | (#)Mer 9 Sep 2020 - 17:44 | |
| Mais c’est qu’il ne réagissait pas cette tête de nœuds ? Il était là, à observer les alentours comme si ce qui venait de se produire ne le tracassait aucunement. La meilleure des façons de me foutre en rogne, hors de moi. Adieu toutes les leçons qu’avait pu me donner le père de Danika sur le contrôle de soi et des émotions, de l’utilisation de la violence à des fins uniques de protection et j’en passais. J’avais qu’une seule envie c’était de lui écraser le poing sur la face, et de l’observer ravaler sa cloison nasale avec autant de dédain qu’il pouvait en avoir actuellement. Qu’est ce que cela pouvait me faire ? Vraiment, c’était là, la question ? Je riais face à sa remarque et un peu plus quand il évoqua mes relations sexuelles.
« Qu’est ce que ça peut me foutre ? Vous voyez, à cause d’un chauffard comme vous, l’une de mes anciennes collègues a perdu sa petite fille dans un accident de voiture. Et en plus ce crevard est parti… Vous comprenez mieux pourquoi les gens de votre trempe je ne les porte pas dans mon cœur ? Et si vous pensez que j’ai du temps à perdre pour venir me foutre de votre gueule, vous vous fourrez le doigt dans l’œil. Vous serez assez grand pour vous rappelez de cette conversation tout seul, pendant que je serais en train de rouler moi… »
Mes mots sortaient aussi tranchants que des lames de rasoirs. Je détestais ce genre d’hommes et j’étais dépourvu d’une quelconque capacité à cacher mes émotions. Quand je détestais quelqu’un, cela se voyait comme le nez au milieu de la figure. Et l’idée même qu’il était en train de me menacer, me donnait encore plus l’envie de jouer. Je le fusillais du regard, un sourire narquois aux lèvres.
« C’est bien, l’espoir fait vivre… Mais avant que tu ne me casses le bras, faudrait-il que tu le touches… »
J’étais confiant. Un peu trop peut-être, mais j’avais quand même de très bons restes. Puis j’avais repris l’entraînement avec Danika. Et je me sentais en bien meilleure forme même si le tout semblait être d’un équilibre fragile. Je ne lachais pas ma pression sur le haut de son épaule, la resserrant même au fur et à mesure qu’il tentait de me désarçonner. Il était en train d’y arriver le bougre. Il en n’avait rien à foutre ? Vraiment ? J’attrapais la cigarette qu’il tenait fermement entre ses lèvres, la retirant de sa bouche pour venir l’écraser à côté de lui, un sourire franc aux lèvres. S’il savait que c’était pour lui que je faisais cela… A peine le mégot écrasé, je venais abattre mon talon d’un coup de pied retourné, visant en plein son nez. Je n’avais pas retenu mon coup, mettant toute ma colère et ma hargne que j’éprouvais vis-à-vis de cet individu dans le coup. Qu’est ce que c’était soulageant de pouvoir trouver un punching-ball. Je m’agenouillais, pour me mettre à sa hauteur, un sourire sadique aux lèvres.
« Ca c’est pour voir si vous aussi, vous n’aurez que de la gueule par la suite… Il faut faire attention mon gars, on sait jamais sur qui on tombe… » lui dis-je en lui remettant son blouson en place, me redressant tandis que j’époussetais mon jean, soupirant presque soulagé. « Votre melon devrait quand même toujours rentrer dans votre casque… Pour vos dents, c’était mieux qu’elles tombent d’un coup plutôt qu’avec la cigarette… » continuais-je d’ironiser. « Et ne me remerciez pas… » riais-je à gorge déployée, me reculant de lui, prêt à repartir, presque détendu… |
| | | | (#)Lun 21 Sep 2020 - 15:35 | |
| Décidément, ce connard avait décidé de lui casser les pieds et de lui pourrir sa balade. Il ne pouvait même pas fumer sa clope tranquille en observant l’horizon. Il n’arrivait pas davantage à penser, sa voix horrible lui vrillant les tympans. L’autre gars se livra sur l’accident de voiture de la fille d’une de ses collègues. Zach hocha les épaules. « Ecoutez, je suis désolée pour votre collègue, mais je suis pas de cette trempe. Mes courses, je les fais le soir, sur des routes désertes. Là, j’ai juste un peu poussé la bécane, sans prendre aucun risque. Alors sérieusement, détendez-vous un peu et redescendez d’un étage, parce que là vous devenez franchement agaçant. On dirait une nana qui pique une crise parce que son gars a laissé trainer ses chaussettes sur le sol de la salle-de-bains et qui transforme ça en troisième guerre mondiale … » Zach tira sur sa cigarette, le regard tourné vers l’océan, quand le chieur lui arracha sa cigarette et vint lui écraser son talon sur son nez. Putain. Il s’y attendait pas à celle-ci. Ce crétin était encore plus con qu’il ne l’avait imaginé. Le jeune homme bondit sur ses pieds, tentant de respirer calmement. La colère de Zach était palpable, alors que le sang coulait de son nez et les larmes de ses yeux, réflexe salaud qui donnait l’air d’un faible. Le beau brun s’avança vers son adversaire, la mâchoire crispée. - Citation :
- WIN – Les cours de karaté de Zach ont payé et celui-ci arrive à maîtriser sa colère en respirant calmement. Il enfourche sa moto et repart à toute vitesse, ignorant royalement les conseils et les menaces de l’autre taré.
SO CLOSE – Une bagarre éclate entre les deux hommes, Zach portant le deuxième coup. La lutte est acharnée, mais le mécano l’emporte, laissant son adversaire à terre, conscient mais un peu amoché. Il repart sur sa bécane en sifflotant, enfin détendu.
FAIL – Une bagarre éclate entre les deux hommes, Zach portant le deuxième coup. La lutte est acharnée, et malgré ses efforts et quelques bons coups portés, le mécano se fait rapidement surpasser par son adversaire qui le met au tapis, conscient mais un peu amoché. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Lun 21 Sep 2020 - 15:35 | |
| Le membre ' Zachary Taylor' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Mer 23 Sep 2020 - 4:23 | |
| J’avais craqué. Bien entendu que j’aurais pu passer outre, continuer mon trajet, rentrer chez moi et sourire en garant ma moto au sein de mon garage tout en repensant à cet abruti que j’aurais croisé sur la route. J’étais pourtant tellement à fleur de peau que je l’avais suivi et que je tentais de lui faire comprendre quelque chose qu’il me semblait intellectuellement incapable de comprendre. J’essayais de mettre en place le fameux proverbe « Qui ne tente rien n’a rien ». Mais pour quelle raison finalement ? Pour entendre ce jeune homme me contredire et ne pas vouloir se remettre en question. Il était réellement en train de me comparer à une femme là ? Il dédramatisait son inconscience face à une paire de chaussette ? Je soupirais, secouant la tête légèrement, me mordant les lèvres pour éviter de me montre sarcastique. Je préférais laisser passer cette pique. Mais c’était la seule que je laissais passer. La suivante me fit dégoupiller. Mon pied partit sans crier garde venant trouver son nez. Je riais en apercevant les quelques larmes couler sur sa joue. « Ben alors mon grand, on fait moins le malin ? » demandais-je tandis qu’il s’avançait vers moi. Je relevais mes mains, l’attendant au tournant. J’étais peut-être trop serein, mais je savais pertinemment qu’il y avait peu de chances que le jeune homme soit ceinture noire d’un quelconque sport de combat. C’est qu’il avait quand même une sacrée droite qui venait percuter mes avant-bras repliés. Je profitais de cet instant pour venir de nouveau porter mon poing sur son visage. J’avais l’impression qu’il ne lacherait pas l’affaire le bougre… Il réussissait à me toucher là où je me pensais invincible. Pourtant je tenais debout, et je venais dans un dernier mouvement, balayer sa jambe d’appuis pour le jeter au sol, ma main venant de nouveau s’écraser sur sa joue. Je me reculais, reprenant mon souffle tout en venant essuyer ma lèvre inférieure qui était égratignée, sans pour autant prendre la peine de regarder l’homme qui avait cherché à être dans cette situation. « Tu réfléchiras mon grand dorénavant… » murmurais-je simplement en repartant vers ma moto, remettant mon casque avant de démarrer sans regrets. Il était temps que je passe enfin une bonne journée… |
| | | | | | | |
| |