| | | (#)Mar 4 Aoû 2020 - 23:25 | |
| La maison. C'est un peu rhétorique, sachant que depuis le début de l'année, on y est restés qu'à peine quelques semaines d'affilées. On a vu l'Europe et on a vu l'Afrique, on a vu l'Amérique et on s'est envolés vers le Mexique. On avait des plans de grandeur, Auden et moi. Vous diriez que c'est toujours le cas et ce serait vrai, entièrement. Des plans qu'on n'a pas suivis comme à notre habitude, bien trop occupés à tout changer à la dernière minute.
Cette fois-ci par contre, c'était tout sauf volontaire. Le plan n'a pas été modifié en cours de route parce qu'un avion nous faisait plus envie qu'un autre. Il n'a pas changé parce que l'un a décidé de demander en mariage l'autre au détour d'une ruelle peinte de fresques trop cool, ni parce qu'une exposition souterraine de nuit d'un artiste obscure que personne connaît sauf nous avait lieu dans une micro minuscule ville sur une île isolée à l'autre bout du globe.
Les marques des tubes et autres prises de sang paraissent encore, sur mes bras. J'ai sur les cuisses un sac de papier kraft contenant tous les médicaments, tous les conseils et toutes les pièces du puzzle censés me garder en sécurité aussi longtemps que possible, le temps que le virus soit bel et bien chassé de mon sang. Le fauteuil roulant est l'enfer à manoeuvrer sur l'entrée en dalles menant à la maison, il l'est encore plus quand Pizza s'élance vers moi comme s'il ne m'avait pas vue depuis des semaines - ce qui est tristement le cas. Dannie a fait un boulot impeccable en passant à la maison le ramener elle qui l'a gardé avec Monsieur PPC pendant nos dernières aventures. Elle a aussi laissé un échantillonnage de mes plats préférés au frigo et au congélo au cas où Auden ait envie d'abandonner les fourneaux pour ne pas lâcher mes côtés une seule seconde.
On devait s'installer au salon. On devait y amener tout le matériel à peindre, transformer ma convalescence forcée en un atelier sans fin où le plus immense des canevas serait placé au sol pour en faire une toile, pour m'occuper l'esprit. Mais il me connaît par coeur Auden, et aujourd'hui ne fait pas exception à la règle. Quand il sait aussi bien que moi que je n'ai pas la tête à peindre ni à créer, quand il sait aussi bien que moi que j'ai besoin de m'occuper les idées à mille milliers d'autres choses le temps que tout revienne dans l'ordre - si c'est le cas un jour.
Alors il me prend dans ses bras, et contre toutes attentes j'évite de lui envoyer le moindre coup de coude dans les côtes. Le lit censé être aménagé au salon l'est finalement au sous-sol. Là où les canapés pullulent, là où une infinité de couvertures et de coussins nous attendent dans la salle où on a aménagé un cinéma maison il y a une vie de ça j'ai l'impression. C'est là où on pourra passer nos journées, nos soirées et nos nuits, le temps que tout aille mieux. En projettant tous les pires comme les meilleurs films du monde à l'écran, en laissant les univers des autres nous donner le temps, volé, de réparer doucement le nôtre. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 5 Aoû 2020 - 16:44 | |
| Tout dans la maison a été chamboulé du jour au lendemain et ce bien plus tôt que prévu. Tout ce qui changeait était la chambre du bébé qu’on décorait pendant les quelques jours que pouvaient compter nos escales ici, toujours avant de mieux s’envoler et s’enfuir de nouveau. Aujourd’hui tout a pris un tournant bien différent et nos envies d’ailleurs ne sont plus, pour le moment. Le salon est devenu la chambre, l’atelier, la cuisine. Le salon est désormais la seule pièce dont nous avons besoin, là où le feu de cheminée ne meurt jamais et où Pizza ne cesse de faire des allers retours avec le jardin sans ne jamais s’arrêter de courir. Le salon, là où se sont retrouvées toutes les couvertures. Il n’y a pas eu à discuter et tout s’est fait le plus naturellement du monde, au milieu des vermicelles corail rachetés en mille exemplaires et de la chaise roulante multi couleur qu’on a rangée dans un coin pour mieux l’oublier.
Le sous sol aussi, c’est presque comme le salon. Quelques marches plus bas à peine, rien de grave, des dizaines de coussins pour faire oublier le fait que je l’ai laissé faire quelques pas sans son fauteuil - mais à aucun moment je n’ai dérobé mes yeux de sa silhouette, à aucun moment je n’ai baissé ma garde non plus. Ce n’est justement que pour son bien à elle et rien de plus, absolument rien, que mes bras se retrouvent de part et d’autre de son buste pour l’enlacer sans trop la serrer. J’ai déjà trop fait la blague de sa prise de poids à cause du sucre et je pense que maintenant son ventre est bien trop rond pour que je puisse continuer ce genre de conneries, pas alors que j’use de toute la délicatesse du monde pour lui laisser un peu d’air et un peu d’espace, au milieu de ce capharnaüm d’oreillers et couvertures. “T’abandonnes l’idée de regarder Doctor Sleep et je te donne un truc.” Les négociations ont débutées il y a longtemps de ça, entre des baisers perdus contre sa nuque et des chatouilles dans le creux du coude, tout ça pour finir par déranger ses cheveux et les lui mettre devant le visage. Elle a toute une liste de films à voir que moi, justement, je ne veux surtout pas voir et tous les arguments et techniques de triche sont bons pour éviter un tel désastre. Même les plus fourbes. Surtout les plus fourbes. “C’est du chantage. Si tu te posais encore la question.”Je souris sous les mille couvertures, je suffoque et elle se réchauffe à peine, le vidéoprojecteur ne projette absolument rien depuis une heure déjà et le pire dans tout ça, c’est qu’on ne s’en est même pas rendus compte. On réapprend seulement à vivre en Australie, à notre rythme et avec les dernières nouveautés de nos vies. "Et non, tu peux pas savoir ce que je vais te donner avant d'avoir abandonné toutes tes idées de film." On finira par regarder Alien, c'est évident. Dans un élan de folie, ça sera peut être Predator. |
| | | | (#)Mer 5 Aoû 2020 - 19:45 | |
| “T’abandonnes l’idée de regarder Doctor Sleep et je te donne un truc.” à ses mots se mélangent mes rires, la totalité d'entre eux. Ça l'énerve que je ne l'écoute pas quand il est sérieux, mais comme il adore me le rappeler en grognant quand je lui demande de me répéter quinze fois les nouvelles règles des jeux qu'il improvise au fur et à mesure, tout le monde gagne. Du moins, c'est l'impression que j'ai, de gagner, quand pendant qu'il parle je n'hésite pas une seule seconde pour entrecouper ses mots de mes lèvres sur les siennes. « Ja-mais de la vi- oh, quoi? » donner un truc? Me donner un truc? “C’est du chantage. Si tu te posais encore la question.” ma silhouette se détache d'un cruel centimètre que je déteste de suite. Mes jambes elles, tentent de rattraper le tir en s'enroulant autour des siennes comme l'aurait fait le plus terrorisant des anacondas. « Et ça c'est moi qui tente de trouver comment je pourrais te chatouiller les pieds jusqu'à ce que tu en pleures, si tu te posais encore la question. » je pouffe de plus belle, mes orteils à moi partis en mission kamikaze sur la plante de ses pieds. À l'écran géant au mur, les crédits ont fini de tourner ; je n'avais même pas réalisé que deux heures avant un film venait de commencer.
Il sent bon le café, la peinture à l'huile et la guimauve au chocolat. Il sent Auden peu importe ce que ça signifie, il sent la maison même si on habitait presque plus jamais ici. L'instant est tellement simple, une miette dans tout le chaos qu'on a affronté parce qu'on sait juste faire ça depuis qu'on est revenus. S'il a recommencé à sourire j'ai recommencé à respirer. Certaines journées sont plus difficiles que d'autres quand je me réveille avec la panique momentanée de ne pas vraiment être ici, d'être encore à l'hôpital. Mais il y est habitué maintenant, moi aussi. À la seconde où ma silhouette se dégage en sursaut il s'assure de me noyer sous les couvertures, sous les coussins, sous tout l'amour qu'il n'a même pas besoin de me répéter quand je sais tout, depuis toujours. Je n'ai jamais douté que c'était lui et juste lui, aujourd'hui ne fait pas exception à la règle. "Et non, tu peux pas savoir ce que je vais te donner avant d'avoir abandonné toutes tes idées de film." ok, peut-être que oui je doute finalement, à voir comment il est barbare dans ses propositions. « Ok un film pour un indice. » je me redresse à contre coeur, mettant une distance presque jugée raisonnable entre lui et moi, ma main que je lui tends pour sceller l'entente. « C'est le mieux que je puisse faire dude, j'ai un bébé à qui montrer d'avance que je suis une femme forte en toutes circonstances. » que je chuchote, hilare, convaincu que notre Alien nous en entend, Alien en sécurité ou du moins qui l'était la dernière fois où on a vu Sage. Puis, dans un élan d'illumination, je dégage ma main, la relève hors d'atteinte, plongeant immédiatement mes prunelles dans les siennes comme un pari de plus, comme un défi supplémentaire. « Mais genre si jamaaaaaaaais tu veux donner deux indices pour un film je suis ouverte à la négociation. » la vérité, c'est qu'il peut bien mettre les films qu'il veut et ne donner aucun indice du tout, quand au final mes lèvres retrouvent les siennes. Un coup d'oreiller de gamine donné sur son sourire aussi parfait qu'enrageant suit l'instant d'après. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
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willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 8 Aoû 2020 - 12:26 | |
| La vie continue et elle reprend doucement, on trouve des habitudes qu’on ne s’était finalement jamais créées puisque nous n’étions jamais chez nous. On a vu le monde et on était heureux ; maintenant on évolue entre le rez de chaussé et la cave aménagée et on est tout aussi heureux. On s’adapte, on apprend à évoluer avec ce qu’on nous propos depuis le premier jour et toutes ces années d’entraînement nous servent enfin aujourd’hui puisqu’on est sincèrement heureux. Rien n’est parfait et rien ne le sera sûrement, mais on garde espoir. J’ai appris à avoir de l’espoir, avec elle, au milieu des idées noires. « Et ça c'est moi qui tente de trouver comment je pourrais te chatouiller les pieds jusqu'à ce que tu en pleures, si tu te posais encore la question. » Elle a grandi et elle a pris en assurance, ma femme. Je voudrais lui en vouloir et je voudrais lui reprocher une infinité de choses, je le jure, mais au final je ne sais pas faire ça et c’est moi qui me rapproche un peu plus d’elle encore, simplement pour perdre des baisers contre sa nuque bronzée. La piqûre n’y paraît même plus, la vie reprendre son cours. Même si je suffoque sous l’amas de couverture, je ne voudrais m’en délester pour rien au monde - de l’amas et de ma femme.
Finalement elle se détache la première et je me laisse tomber nonchalamment contre les coussins de l’immense canapé-lit-table de salon-table de cuisine, bref, on ne sait même pas ce que c’est. Je sens les miettes de céréales dans mon dos ou peut être que ce sont celles d’un sandwich préparé un étage plus haut, pour faire genre on est encore des ados et on a le temps de rien dans ce monde immense - en vrai, on regardait T’choupi. « C'est le mieux que je puisse faire dude, j'ai un bébé à qui montrer d'avance que je suis une femme forte en toutes circonstances. » “T’utilises le bébé, c’est fourbe.” Le bébé qui va bien, le bébé qui est en bonne santé, le bébé qui sera un petit garçon et qui fera de moi le plus fier papa du monde, pour la seconde fois mais pour la première de vrai. N’en reste pas moins que le bébé devrait être un argument commun à tous les deux et certes c’est elle qui le porte mais en contrepartie c’est moi qui fais quotidiennement à manger pour un régiment - et cela ne m’a jamais rendu plus heureux, le fait qu’au milieu de tout elle retrouve aussi peu à peu goût à la nourriture et à la vie. « Mais genre si jamaaaaaaaais tu veux donner deux indices pour un film je suis ouverte à la négociation. » Elle m’embrasse et m’attaque durant les deux secondes qui suivent et à mon sourire fait place une fausse rage qu’elle connaît sans doute bien mieux que le reste du monde réuni. “Donc tu veux vraiment négocier ? T’es en train de me dire que t’es prête à attendre des heures et des jours entiers pour négocier et donc ne pas savoir ce que je voudrais te donner ?” Je me suis relevé à sa hauteur, aidé par le coussin que je tiens entre mes mains et qu’elle n’a pas lâché non plus. C’est dans le creux de son oreille qu’ont été chuchotés les mots aussi espiègles qu’amoureux et empressés. J’ai attendu bien trop longtemps déjà et quelques minutes de plus à peine me semblent impossibles. “Après tout, si t’es vraimeeeent sûre de toi je te donne le premier indice : Londres.” Et elle sait que de tous les sujets du monde, Londres reste le seul qu’on n’aborde jamais. Cette fois-ci pourtant, mon regard assuré reste ancré dans le sien et aucun voile ne passe devant mes yeux. Cette fois-ci, tout va bien et tout continuera à bien aller ; je le jure. |
| | | | (#)Mar 11 Aoû 2020 - 20:30 | |
| “T’utilises le bébé, c’est fourbe.” « Si c'est pas moi qui l'avais utilisé ça aurait été toi mens pas j'te connais à force. » par coeur, et l'inverse est toute aussi vraie. C'est une vie entière que j'ai passée à mémoriser les plus petits comme les plus grands détails à son sujet, aussi creep celui puisse être. Je connais sa marque de céréales préférée et le bol dans lequel il préfère la manger. Je connais ses peurs, même celles qu'il n'affirmera jamais même sous la torture. Je sais lister les couleurs principales dans ses toiles dans l'ordre et dans le désordre. Je suis incollable dans la suite de ses réactions matinales et je sortirais championne sans le moindre doute si on me demandait de faire la liste de ses moyens de torture favoris versus ceux qui a ses yeux sont les plus nuls et longs à ramasser. Je me souviens de chaque mot comme de chaque détail, de chaque secret comme de chaque dispute. Je me souviens de tout.
Et ce dont je me souviens surtout, c'est à quel point lorsqu'il a une idée en tête, il ne l'a pas nulle part ailleurs. “Donc tu veux vraiment négocier ? T’es en train de me dire que t’es prête à attendre des heures et des jours entiers pour négocier et donc ne pas savoir ce que je voudrais te donner ?” il s'insurge et il râle, j'en profite pour l'embrasser partout où je peux, hilare. Mes mains et mes doigts et mes cheveux et mes jambes vont et viennent partout là où il me trouvera encore plus suffocante, partout où sa pauvre bulle en pâtira d'avance. « Oui, c'est bel et bien ce qui se passe tu as un sens de l'observation particulièrement impeccable Auden vraiment, je suis scotchée. » elle est faussement sérieuse ma voix, mon air pareil. Il sait aussi bien que moi que les mots qu'il vient de me chuchoter à l'oreille ont déclenché une salve de chair de poule qu'il est le seul à savoir aussi bien m'occasionner. “Après tout, si t’es vraimeeeent sûre de toi je te donne le premier indice : Londres.”
Oh, Londres. Sans que je ne le contrôle, mes baisers qui se perdaient à la vitesse de la lumière contre sa nuque ralentissent d'office. Ce n'est que lorsque mon regard retrouve le sien que j'y vois quelque chose d'autre. Pas des restes de rage, ni même de remords, de regrets. Pas de colère, pas de fermeture, pas de démons. Il est beau Auden, il est tellement beau et il le sait déjà tant que jamais je ne serais prise à mon propre jeu à lui dire une nouvelle fois aujourd'hui. Faut dire que j'ai passé les dernières minutes à classer ses sourires sur une échelle de "quand tu souris comme ça je fonds" à "quand tu souris comme ça la Terre entière fond". « Tu vas ENFIN me donner le droit de regarder toutes les saisons de Dr Who en marathon sans jamais te plaindre une fois que c'est injuste que t'aies pas de TARDIS toi aussi? » à son rythme, doucement ou rapidement, le reste me va. Son rythme de toute façon, il est devenu le mien, le nôtre. Enfin.
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| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 12 Aoû 2020 - 17:41 | |
| Elle lance elle même les hostilités en utilisant de sarcasme ce qui m’emmène à vouloir absolument gagner cette bataille de celui qui aura sa jambe au dessus de celle de l’autre. « Oui, c'est bel et bien ce qui se passe tu as un sens de l'observation particulièrement impeccable Auden vraiment, je suis scotchée. » Je me bats sans même y penser quand de toute façon son cou est noyé de mes baisers autant que l’est ma mâchoire des siens. On rattrape le temps et les années perdues, c’est tout ce qu’on sait faire, c’est tout ce à quoi on occupe le temps quand il n’est pas l’heure de se battre pour savoir ce qu’on l’on mange à midi, au goût, au dîner ou au petit déjeuner. “Ca prouve encore une fois que je suis le meilleur mari du monde.” J’entre dans son jeu sans même avoir à réfléchir tellement la chose me semble aussi logique que naturelle. Il n’y a qu’elle qui ne s’insurgera jamais de la taille de mon ego.
Le mot bombe a été prononcé contre sa chair et dès cet instant ce n’est plus moi mais bien elle qui change d’attitude, ralentissant chacun de ses gestes, oubliant notre combat de jambes muet. Je sais qu’elle aurait pu paniquer si mon ton avait été différent mais je tente de la rassurer au mieux, entre deux sourires et autant de regards rassurants que je ne laisse jamais dévier de ses iris. « Tu vas ENFIN me donner le droit de regarder toutes les saisons de Dr Who en marathon sans jamais te plaindre une fois que c'est injuste que t'aies pas de TARDIS toi aussi? » “J’ai dit que j’allais te donner un truc, pas vendre mon âme au Diable.” Je la rassure une ultime fois à ma manière, me dégageant de son emprise en même temps que je dépose un baiser contre son front. Je n’ai de toute façon plus le temps ni même l’envie de jouer à un jeu qui ne se terminera jamais, elle a déjà attendu son truc pendant de bien trop nombreuses années sans même jamais savoir qu’il existait. Je lui murmure que je reviens, je la menace de ne jamais le faire si jamais elle lance un film d’horreur pendant que je m’absente. Ca compte comme un je t’aime, chez nous.
Entre mes mains, c’est une enveloppe ternie par la poussière et décolorée par le soleil que je lui tends. L’adresse de Bayside est toujours la même depuis tout ce temps, imprimée à l’encre noire, son nom à elle avec, du temps encore où elle n’était qu’une McGrath. Elle n’a jamais été ouverte, elle n’a jamais été abîmée. J’en ai rêvé des milliers de fois et ce sont tout autant de scenarii dans lesquels je me voyais déchirer le papier puis le brûler mais dix ans plus tard et il est toujours là, on bon état. Assis en tailleur face à elle, j’esquisse un sourire d’adulte, celui qui n’a plus rien de joueur mais tout d’heureux. “Ouvre.” A l’intérieur, le diplôme d’art qu’elle aurait toujours dû posséder, décerné par l’Académie. |
| | | | (#)Jeu 13 Aoû 2020 - 0:15 | |
| La guerre est lancée et les armes restent mes pieds froids et ses dizaines de milliers de baisers. Y'a une cicatrice sur sa nuque sur laquelle je m'amuse à glisser mon index entre deux rires, imaginant qu'à force de l'espérer fort elle finisse par disparaître, par guérir. Stupide gamine éprise depuis toujours de celui qu'elle passera une éternité à vouloir réparer peu importe le nombre de fois où il reviendra en morceaux, brisé. “Ca prouve encore une fois que je suis le meilleur mari du monde.” « Je pense que tu voulais dire pire quand t'as dit meilleur, mais je suis pas sûuuurreee - Auden, Auden! » à mon faux-sérieux que personne ne prendra au sérieux justement et certainement pas nous, s'ajoutent de nouveaux rires, ma silhouette gesticulant à droite et à gauche, d'un sens et de l'autre. Il me coupe dans ma parole et il me coupe dans mon élan, le meilleur mari, celui dont j'ai jamais douté même aux pires comme aux meilleurs instants. Celui que j'embrasse encore et plus fort, comme si j'en avais le droit - c'est le cas, désormais.
“J’ai dit que j’allais te donner un truc, pas vendre mon âme au Diable.” « T'as encore ton âme?! »
À ma voix d'ingénue s'ajoute la plus outrée des fausses mimiques que j'ai en banque. Soit mon rôle a été joué à la perfection et il en est tellement secoué qu'il a besoin de se retirer dans une autre pièce pour tout ravaler, soit il a décidé de rompre une bonne fois pour toute parce que jamais je ne cèderai la dernière part de pizza et le voilà à la recherche des papiers du divorce qu'il garde sûrement prêts et signés dans la commode.
“Ouvre.” et il revient. Et je me redresse contre les couvertures et les coussins, mes yeux qui n'ont jamais même une seule fois dérivé des siens. Il tient une enveloppe qui a vu la vie et qui a vu le temps, j'y remarque de suite l'estampe de l'Académie quand il la glisse sur mes cuisses ramenées en tailleur. On a l'air de deux miroirs, on a l'air de deux gamins, on a l'air de ceux qu'on était, la toute première journée. La gamine incertaine d'être assez forte, certainement bien trop terrifiée. Le gamin exubérant et bien trop talentueux, enragé contre le monde entier. On était eux, on est maintenant nous.
Et ça ne fait aucun sens. Mon nom en en-tête, avec la signature du directeur de l'époque. J'ai pas pu passer le moindre examen parce que j'étais à Londres, j'ai pas pu finir mon cursus parce que j'étais à Londres. J'ai pas pu poursuivre ma vie parce que c'était à Londres qu'on l'avait déplacée, j'ai pas pu rester avec lui parce qu'apparemment, Londres était à l'autre bout du monde et lui aussi.
Il aura une vie pour m'expliquer le pourquoi du comment, il aura une vie pour dresser les détails et le portrait en entier. Il aurait une vie et nous, on en a perdu une à ne pas pouvoir se dire qu'on s'aime au point où l'univers en entier ne sert à rien, quand mes lèvres le lui disent, au creux des siennes. Quand mes paumes deviennent le prolongement d'une suite qui fait bien plus de sens que ce qui se trouvait sous mes yeux il y a à peine une seconde et une autre. Elles se lovent contre sa nuque et s'y pressent, ma silhouette entière qui se ressent contre la sienne. Ça fera office de merci comme ça fera office de je t'aime, ça fera office de je comprendrai jamais ce qui peut bien te passer par la tête et ça fera office de oui, t'as raison, tes chevilles peuvent enfler, t'es le meilleur mari du monde. Et envers et contre tout, il est mon mari à moi, le mien. Enfin. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 13 Aoû 2020 - 23:41 | |
| « T'as encore ton âme?! » “Bien sûr que non, c’était pour voir si tu suivais.”
Elle n’a jamais autant pris soin d’une lettre qu'aujourd'hui. Ses doigts parcourent le papier, ils recueillent tous les indices qu’ils peuvent, ils sont délicats et attentifs aux moindres détails. Je sais qu’elle voir l’estampe de l’Académie, je sais qu’elle voit son nom, je sais qu’elle devine l’âge que peut bien avoir cette chose. Elle ne dit rien mais les informations gravissent peu à peu les étapes jusqu’à son esprit et je ne dis rien de plus, ne fais rien non plus. Elle n’a pas besoin de moi et ça n’a jamais été le cas, je me contente simplement d’observer la scène de ma place, sagement assis face à elle.
La lettre est découverte et le temps semble s’arrêter, ma respiration aussi oublie de se mettre en marche de temps à autres. Je respire plus lentement et plus silencieusement aussi quand tout ne tourne plus qu’autour d’elle, maintenant plus que jamais. En arrière plan, les acteurs meurent les uns à la suite des autres après avoir lu des écrits interdits sur de vieux parchemins poussiéreux. Eux non plus, ils n’ont plus aucune sorte d’importance. Ils n’en ont jamais eu, de toute façon, puisqu’elle a tout volé depuis le premier jour. Absolument tout.
En attendant le bon moment pour tout lui expliquer dans les moindres détails, j’en viens à suivre les mouvements de son corps ayant bien vite balayé la lettre déposée plus loin. A mon sourire répond la sien, à son étreinte amoureuse répond la mienne qui l’est davantage encore, la laissant se reposer contre les milliers de coussins comme demandé par le médecin. On retrouve cette habitude devenue nôtre, cet amour que jamais on avait eu le droit de pleinement exprimer jusqu’alors. Les cicatrices du temps ont du mal à se résorber et nous, on ressent toujours le besoin de prouver à l’autre que tout est aussi réel et que tout est aussi vivace : je l’aime et ne peux cesser de continuer à lui prouver en permanence, me rapprochant d’elle pour l’embrasser toujours un peu plus passionnément à chaque seconde. Cette fois-ci, on sait que le film vient de perdre toute l’importance qu’il pouvait encore peut être avoir quand nos corps se rejoignent, ne faisant finalement plus qu’un comme ça aurait toujours dû l’être.
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