Avoir comme meilleur un gars venant d'une planète nommée Arkos peut sembler bizarre à première vue et pourtant, c'est normal en 2341. La planète terre dont parle les livres d'histoire, Dylane ne l'a pas connue. Elle a l'air si belle sur les photos mais quand on voit ce qu'elle est devenue ... A croire que les personnes de son espèce ont tout fait pour la détruire. Depuis des décennies maintenant, ils voguent dans l'espace à la recherche d'un endroit où s'installer. C'est comme cela qu'ils ont fait la connaissance d'espèces de tout genre venant des quatre coins de la galaxie. Pas toujours sympa d'ailleurs mais à force de collaboration tout ce petit monde vit en parfaite harmonie non sans devoir appliquer certaines règles. La brune se balade dans le vaisseau tranquillement, enfin plutôt dans sa ville. Le vaisseau est tellement grand qu'on peut le comparer à cité entière. Il y a des logements, des coins détentes, des bureaux, tout le confort moderne. Son boulot à elle, c'est de s'occuper de la végétation mais pas aujourd'hui, elle est en congé. Sur le chemin, elle croise un occupant. Un ... elle sait plus leur nom ... il ressemble à à un lézard pour le bas du corps et un homme au niveau du haut. Car oui, les humains et autres créatures ont pris le risque de s'accoupler ce qui peut donner des belles surprises. Elle le salue et continue son petit bonhomme de chemin jusqu'à arriver chez son meilleur ami. Elle frappe à la porte de son logement. «  Allez je sais que t'es là ouvre ! Et arrête de te regarder le miroir, on le sait que t'es beau » Les habitants d'Arkos sont connus pour leur narcissisme et leur égo énorme mais au fond ils sont sympas. Et puis surtout à part des tatouages spécieux ornant leur peau, ils sont physiquement comme les humains. Bien qu'ils soient dotés de deux coeurs ce qui font qu'ils vivent plus longtemps. La science a fait en sorte que l'espérance de vie est plus longue. 150 ans c'est déjà mieux qu'avant mais pas encore assez selon les chercheurs. Il sort enfin. La brune lui sourit. «  T'as envie de faire quoi ? Je pensais aller ... » Alors qu'elle veut terminer sa phrase, tout le vaisseau tremble. «  Attention nous sommes attaqués ! Attention tous à vos postes » Bon bah on oublie le jour de congé et on va s'armer. Car oui dans ces cas, tout le monde est prier de faire en sorte que défendre leur cité ... Peu importe l'espèce, tout le monde s'aide. «  Et c'est partiiiiiiiii » Dylane s'empresse de sortir son laser de sa poche le gardant toujours à disposition. «  Je me demande qui nous attaque aujourd'hui ? » Est ce que c'est monnaie courante ? Pas tant que ça une à deux fois par mois ...

Penché au-dessus de la table basse qui me sert d’écran, je me passionne pour le monde d’avant. Celui des humains. Le nôtre n’a pas réellement changé à Arkos, si ce n’est que les humains sont venus nous envahir avec leurs idées préconçues d’un monde qui n’existe plus. C’est fascinant de voir qu’il y a des années-lumière de cela, les Hommes étaient capables de construire des ziggourats impressionnantes faites d’un matériau appeler pierre, dont en rien, je ne connais l’existence. Un des membres de la communauté, un humain que tout le monde prend comme un vieux sage, mais qui en réalité ressemble plutôt à Gollum avec son nez gibbeux, enfin… C’est ce que raconte Dylane. En réalité, je ne sais même pas qui est ce personnage et je m’en fiche bien. Ce qui me passionne, c’est tout ce dont ils ont été capables, mais qui les a tout de même menés à leur perte. Je me perds dans un chapitre consacré aux figures de style d’une langue morte appeler le français, avec des mots comme chleuasme, parabole, métaphore et autre mot si étrange et qui me font rire doucement. Un de mes préféré reste paréidolie même si je ne suis pas réellement sûr d’en avoir compris son sens. Je ne sais depuis combien de temps, je tourne les pages de ce livre virtuel lorsque je finis par visionner une vidéo d’un homme accompagné d’un ouistiti qui tente, tant bien que mal de radouber son radeau sur une étendue de liquide bleu à l’air bonace. C’est fascinant vraiment quand on ne connaît que l’espace et son immensité. [color=#9966ff]« Allez je sais que t'es là ouvre ! Et arrête de te regarder le miroir, on le sait que t'es beau » Et voilà qu’elle cogne contre la porte telle une forcenée Dylane. Je soupire lourdement ce qui chez nous ressemble en réalité à un grognement sourd. « T’es chiante ! » Toujours à dire que je me regarde trop dans le miroir, alors que je ne le fais que dans de rares occasions, comme celle d’aller lui ouvrir la porte. Pas ma faute si le miroir est juste à côté. « T'as envie de faire quoi ? Je pensais aller ... » « J’étais en train de regarder des trucs sur ton monde. » Enfin… Pas sûr qu’elle l’est réellement connu ce monde-là après tout. « C’était passionnant, mais t’es venu me faire chier. » Je reste poli même si c’est tout un tas d’insultes qui me viennent en tête.

Pas le temps d’en dire plus que l’alarme de la Cité résonne au-dessus de nos têtes. Il faut aller se mettre en place. Dylane et moi avons le même poste de Gardien de la salle qui continent toutes nos vivres. « Je me demande qui nous attaque aujourd'hui ? » « Probablement encore ces puants de glongs. Ils n'ont toujours pas compris qu’on pouvait pas les encadrer. » Armé de nos sabres laser, on se dirige vers notre poste. C’est souvent par ici que les ennemis s’approchent, on est à l’arrière du vaisseau, là où ils pensent que personne ne les trouvera. On a l’habitude de se battre avec Dylane même si ces derniers temps les attaquent se font rare. « On pari combien qu’y en a encore un qui va vouloir t’embarquer comme sa princesse ?! » J’éclate de rire à ce souvenir. « Hmmm t’embrasseras un bon vieux glongs croulant. » Ils sont particulièrement moches ceux-là, comme un gros vers de terres gluant et affreux. « Je devrais peut-être te vendre ! »

« Te faire chier est ma passion tu devrais le savoir maintenant. »
« Malheureusement, je suis bien au courant. »

On n’a pas le temps de se chamailler plus longtemps que l’alarme du vaisseau résonne tout autour de nous. Une nouvelle attaque se prépare et l’on doit tout abandonner pour aller défendre notre Cité. On est réellement puissant dans l’immense Espace, peut de gens chercher à nous attaquer tant notre réputation n’est plus à faire. Pourtant, il y en a certains qui insistent encore et encore. Notamment ces abrutis de Glongs. « Je les aime pas du tout eux et en plus ils sentent pas bon du tout, faudra encore tout désinfecter quand on les aura défoncé. » C’est vrai que la dernière fois, une bonne partie du vaisseau avait été désinfecter tant les cadavres étaient gluants et dégageait une odeur nauséabonde. Armé de nos sabres, on se dirige tête baisse vers la zone de combat. Pas le temps de réfléchir, il faut agir. Mon espèce est connue pour ses capacités au combat, il est temps de faire honneur aux miens. Comme toujours, lorsque l’adrénaline fuse dans mes veines, mes tatouages changent de couleur. Véritable signe d’un Arkos qui part au combat.

En rien, l’attaque ne nous empêche de plaisanter tant l’on sait que nous finirons par avoir le dessus sur les vers gluants. « Hors de question ! Il voulait me marier à son fils euurrk. » Il est vrai qu’en dehors de vouloir nous voler notre nourriture, les Glongs sont souvent intéressées par nos femmes. Drôle d’obsession à vouloir épouser une humaine. « Arrête, il est vachement sexy. » Non en réalité, il est affreux, mais il n’y a rien que je ne ferais pas pour la taquiner. « Oublie pas que leur roi a une fille, ce sera peut-être toi la prochaine victime. » La réciproque est tout aussi valide et sa réplique m’arrache un énorme son de dégoût. « Quelle horreur, plutôt crever. » Ce qui va être compliqué pour ma personne, vu que je possède deux cœurs complètement indépendants l’un de l’autre.

« Attention derrière toi. » J’ai à peine le temps de me baisser que la jeune femme dézingue un des puants. « Arf j'ai de morve plein mon sabre, c'est dégoûtant. » « Moh pauvre petite princesse. » Je me moque d’elle tout en venant trancher dans le vif tandis que certains vers s’approchent de nous. On se bat un moment, chacun en pleine synchro. « Mais ils sont chiant aujourd’hui putain. » J’en tue un dernier et il semblerait que l’on ne soit plus vraiment au cœur du combat tant ils nous ont fait reculer. Je réalise que j’ai du gluant sur mon pantalon. « Putain regarde moi, j’ai leur morve de partout. » Et c’est une horreur pour un Arknos comme moi. « Non mais faut que j’aille me doucher là. » Et je vois qu’elle est prête à se moquer Dylane. « Mais rigole pas ! C’est horrible là. »

Le souvenir de la dernière bataille n'est pas des plus agréables pour la brune. Ce glong qui avait voulu l'enlever pour la marier à son fils. Beurk beurk beurk. « Arrête, il est vachement sexy. »  elle roule des yeux. «  Mais je t'en prie va-z-y toi » Elle secoue la tête rien qu'à penser à un accouplement avec cet espèce. Non vraiment, c'est pas possible et elle veut même pas savoir comment ils font. « Quelle horreur, plutôt crever. » Un sourire taquin se porte sur ses lèvres. « Tiens tiens d'un coup, ils sont plus aussi sexy » Elle le nargue un peu avant de réellement prendre place dans le combat. Enfin combat, quand ils arrivent, ils n'ont plus grand chose à faire. Après en avoir transpercer elle boude de voir autant de morve sur son beau sabre laser, rose qui plus est. Girl power en force.  « Moh pauvre petite princesse. »  Elle ne prend pas la peine de répondre et s'amuse à les dégommer comme si elle faisait quelque chose de tout à fait normal..  « Mais ils sont chiant aujourd’hui putain. »  elle hausse les épaules. «  Je trouve pas qu'ils le soient plus que d'habitude à vrai dire » Son regard se pose sur l'endroit où ils se trouvent et elle hausse un sourcil. «  Hey mais ils nous ont chassé du combat, je suis pas d'accord. » Dit-elle en faisant une mine boudeuse. Elle aime bien se battre Dylane et c'est vachement plus amusant que de bosser même si elle était en congé aujourd'hui. « Putain regarde moi, j’ai leur morve de partout. » Ses yeux se posent sur le pantalon de son ami. «  Ils ont marqué leur territoire » Elle se marre comme une baleine. « Non mais faut que j’aille me doucher là. » Il est sérieux là . » Ouais mais non tu restes ici, la douche attendra petite nature va » Elle avance vers le combat mais voit qu'il ne la suit pas. « Mais rigole pas ! C’est horrible là. » Elle roule des yeux. » T'arrêtes de faire ta chochotte là » Et après on dira que ce sont les humaines qui sont chiantes, ya que le regarder pour savoir que non, ce sont eux. «  Allez viens » Elle ne l'attend pas et retourne au combat sauf qu'il y a plus personne à part de la morve partout. «  Et bah voilà avec tes bêtises, ils sont tous partis »

« Mais je t'en prie va-z-y toi » « Non mais pas moi, t’es malade. Ça ira très bien pour toi. » Après tout, une petite alliance avec les Glongs. Cela pourrait ramener l’entente entre nos deux communautés et peut-être qu’ils nous ficheraient enfin la paix. Voilà. Et Dylane serait vu comme une véritable héroïne. C’est plutôt pas mal comme plan tout ça, je trouve. « Tiens tiens d'un coup, ils sont plus aussi sexy » « Non, ils le sont, mais c’est clairement pas mon style. Je suis persuadé que toi tu pourrais t’y faire. » Chiant vous avez dit ? Si peu…

Et voilà que l’on se retrouve en plein milieu du combat. Clairement, on ne c’était pas amusé comme cela depuis bien trop longtemps. Elle est presque trop calme la vie à la Cité. La plupart du temps, je tourne en rond. En rien, mon job est passionnant, et même si avec Dylane, on finit toujours par trouver une connerie à faire pour nous occuper, parfois, il faut avouer que les soirées sont véritablement longues. Et même si le combat permet de réveiller mes réflexes, je trouve que nos attaquants ont la tête dure aujourd’hui. « Je trouve pas qu'ils le soient plus que d'habitude à vrai dire. » « Ah si là ils sont clairement casse-couille. » que je rétorque définitivement décider à lui tenir tête. Nos sabres tranchant dans le vif et surtout dans les bestioles. Tellement que je me retrouve couvert de la morve verdâtre qui dégage une odeur véritablement atroce. « Ils ont marqué leur territoire » « Ouais bah, ils auraient pu marquer leurs territoires sur toi, merde. » J’ai déjà dit que les Arknos étaient particulièrement susceptibles ? On ne supporte pas d’être sale, encore moins d’avoir l’air négligé. Notre apparence se doit d’être toujours impeccable.

C’est loin d’être mon cas à cet instant précis. « Ouais, mais non tu restes ici, la douche attendra petite nature va. » Je commence à bouder, mais de toute manière le combat a déjà reculé un peu plus loin. On a tué tous ceux qui nous entouraient et l’action c’est déplacer loin de nous. « T'arrêtes de faire ta chochotte là. » « Je suis PAS une chochotte, c’est toi la casse couille là. » Du bout du pied je tente de dégager la morve qui pendouille à mon pantalon et finis par aller frotter ma jambe contre celle de Dylane. « Voilà, on partage comme ça. » Je lui adresse mon plus grand sourire alors qu’elle retourne vers la zone de combat où l’on trouve uniquement des habitants de notre cité et des cadavres gluant un peu partout. « Et bah voilà avec tes bêtises, ils sont tous partis. » « J’ai rien fait du tout ! » Elle commence à m’énerver et je compte bien lui tenir tête. « Si t’avais pas crié comme une fillette dès le début aussi… » Je cherche les emmerdes faut croire. « Faut que tu m’aides à me laver là, c’est plus possible. » Au loin, j’aperçois un de mes frères qui est dans le même état que moi, le dégoût se lisant sur son visage.

« Non mais pas moi, t’es malade. Ça ira très bien pour toi. »  Bah bien sur, elle peut se taper un glong mais lui sûrement pas. « Non, ils le sont, mais c’est clairement pas mon style. Je suis persuadé que toi tu pourrais t’y faire. » Du dégoût peut se lire son visage. «  Je préfère encore me taper un chieur de ton espèce que ces choses » elle secoue la tête. «  Enfin pas toi, tu dois être le plus chieur d'entre eux »

Le combat passe beaucoup trop vite et elle soupire la brune car elle s'ennuie maintenant. Mais elle risque pas de rester à se faire chier longtemps vu les râles de son ami. « Ouais bah, ils auraient pu marquer leurs territoires sur toi, merde. » Elle continue de rire la demoiselle et le regarde en penchant la tête. «  C'est que tu leur as tapé dans l'oeil, j'en peux rien moi. Tu devrais être heureux, ça flatte ton ego » Voilà qu'il veut prendre une douche en plein combat, enfin le peu qu'il reste autour d'eux. Mais elle ne l'entend pas de cette oreille et retourne où l'action se passe. Trop tard, tout a a stoppé et elle grogne contre Bailey.  « Je suis PAS une chochotte, c’est toi la casse couille là. » Elle roule des yeux. «  Qui se plaint comme un gosse de cinq ans car il a sali son pantalon ? » Elle aussi a de la morve sur elle mais elle s'en fout.« Voilà, on partage comme ça. » Mais ! «  Ca va aller oui, salle gosse va » Enfin non, mais elle pleurniche pas comme une fillette. « J’ai rien fait du tout ! » Un long soupir sort d'entre ses lèvres. «  Non tu fais jamais rien bien sur » Dit-elle tout en roulant des yeux marquant l'ironie de sa phrase. « Si t’avais pas crié comme une fillette dès le début aussi… » Pardon ?! «  J'ai pas crié enfin si de joie car il se passait enfin quelque chose d'intéressant » Non mais comme si elle avait peur des glongs, faut pas abuser. Un coup de sabre et ils sont à terre. C'est même pas équitable comme combat. « Faut que tu m’aides à me laver là, c’est plus possible. » Sur ces mots, elle le prend au sérieux et un sourire taquin prend place sur ses lèvres. Faisant semblant de rien, elle attrape un des tuyaux d'arrosage destinés aux plantes et le vise. «  Allez hop » Et elle le met en route, le jet bien visé sur lui. Il voulait être lavé non ?!

« Je préfère encore me taper un chieur de ton espèce que ces choses. » Je ne sais pas vraiment si je dois prendre cela comme un compliment ou non. « Enfin pas toi, tu dois être le plus chieur d'entre eux. » Je me disais aussi… « Tu sais pas ce que tu perds. » Et je lui lance un clin d’œil. Il n’a jamais été question d’attirance entre nous deux. On s'est connu enfant, et même si de par ma nature, j’ai vieilli plus rapidement qu’elle, on ne c’est jamais réellement quitter. Je crois que nos parents auraient aimé qu’il se passe quelque chose entre nous, mais ‘c’est clairement loin de nous faire rêver. On préfère toujours en plaisanter dans le fond. « C'est que tu leur as tapé dans l'oeil, j'en peux rien moi. Tu devrais être heureux, ça flatte ton ego. » « Mon ego va très bien, je t’assure. » Bon, même si j’avoue que j’aime que ce dernier soit regonflé de manière régulière.

Bien sûr, elle ne comprend pas la mini crise qui est en train de se dérouler dans mon esprit lorsque je découvre que mon corps et mes habits sont recouverts de morve de Glongs. J’en frissonne de la tête aux pieds et le dégoût s’imprime sur ma peau de part la couleur de mes tatouages qui changent encore une fois. Pendant ce temps, Dylane s'est mise en tête de me traiter de sale gosse, en me tenant tête en plus. Elle m’énerve parfois quand elle est comme ça, c’est vraiment un trait des humains ça. « Non, tu fais jamais rien bien sur » « Bah oui, je suis irréprochable. » Et bien sûr que je lui envoie mon plus grand sourire, fière de ma connerie en quelques sortes. « J'ai pas crié enfin si de joie car il se passait enfin quelque chose d'intéressant. » Je ris une nouvelle fois en levant les yeux au ciel. « T’as crié quand même. » Oui, j’aurais toujours le dernier mot avec elle. C’est comme ça. Juste pour l’embêter.

Et décidément, elle a bien envie de m’emmerder, elle aussi. Je n’ai pas le temps de me plaindre plus longtemps, que la jeune femme m’inonde avec un tuyau d’arrosage. « MAIS T’ES MALADE ! » que je hurle alors que l’eau froide me fait frissonner. Je me jette sur elle, pour retourner le tuyau contre elle. « Tiens ça te rafraîchira les esprits. » On rigole comme des gamins sans soucier de ceux qui nous entourent. « EH vous deux ! » On s’arrête quand un chef nous interpelle. « Vous allez nettoyer tout ça puisque ça vous amuse. » Il désigne tous les cadavres et embarque les autres, ne nous laissant pas le choix. « Super, bravo Dylane ! » que je râle en refermant l’arrivée d’eau. « On doit nettoyer la merde maintenant. » J’en frissonne déjà de dégoût.

« Tu sais pas ce que tu perds. »  Ho que si elle le sait bien vu le nombre d'années qu'ils se connaissent. Elle a beau l'adore malgré son caractère de merde, ça lui viendrait pas à l'idée de voir plus. Non, ils sont bien trop amis pour ça et puis ils ont deux caractères de merde, surtout lui bien entendu.
Râler, c'est une seconde nature chez lui, c'est pas possible sans compter le fait qu'il doit toujours mais vraiment toujours avoir le dernier mot.  « Bah oui, je suis irréprochable. » Elle le regarde d'un air blasé. «  Tu veux une médaille en plus ? » Et voilà que maintenant, il dit qu'elle a crié mais de joie voyons mais pour lui c'est pareil bien entendu. Tant pis, elle le laisse croire ce qu'il veut. Monsieur se plaint d'être sale et bah il prend une douche froide et elle se bidonne Dylane. « MAIS T’ES MALADE ! » Elle penche son visage sur le côté. «  Tu voulais une douche je te la donne «  Dit-elle en faisant l'innocente. Bien qu'l arrive et lui chope le tuyau et elle se retrouve elle-même trempée jusqu'aux os. « Tiens ça te rafraîchira les esprits. »  Elle en rigole mais pas longtemps vu qu'ils se font engueuler comme des vulgaires gosses.  « EH vous deux ! » Elle relève le visage dégoulinant d'eau. « Vous allez nettoyer tout ça puisque ça vous amuse. » Elle soupire la brune, c'était pas prévu ça. « Super, bravo Dylane ! » Ha bah maintenant ça va être de sa faute.  « On doit nettoyer la merde maintenant. » Elle glousse car de son côté, ça lui fait pas grand chose. » Ho pleure pas fillette » Elle attrape le tuyau et commence à asperger la morve. Vu l'état de la salle ils sont pas prêts d'avoir fini. «  Attrape la serpillière toi à la place de râler ou râle en bougeant ton petit cul »

« Tu veux une médaille en plus ? » Un immense sourire se dessine sur mes lèvres alors que je tente de garder mon sérieux même si c’est clairement devenu compliquer. « Pourquoi pas ? » Il faut que je la taquine alors qu’elle tend le bâton pour se faire battre de manière si aveugle. « Mais une belle médaille hein, pas de la breloque. » Je ne veux pas un truc en plastique, non quelque chose qui en jette, qui impressionne, qui pourra renvoyer à mon ego sur dimensionner comme elle le dit si bien. « Une belle étoile avec un morceau de la galaxie. » Ce sont des bijoux que l’on arrive à confectionner désormais. Emprisonner un bout de la galaxie. J’ai une bague comme cela que ma mère m’a offert pour l’un de mes anniversaires.

Elle m’arrose telle une gamine, Dylane. Elle trouve cela hilarant en plus. Cette idiote. « Tu voulais une douche, je te la donne. » Je lui tire la langue, pas plus mature qu’elle au final. Et bien entendu, je ne perds pas une minute pour me venger. On s’amuse un peu après un léger combat, mais ce n’est pas l’avis d’un des chefs et voilà que l’on se retrouve de corvée de nettoyage. Je prends conscience du carnage qui nous entoure et clairement cela va nous prendre un temps fou. On les connaît les chefs, ils aiment que les lieux communs soient plus propres que jamais. « Ho pleure pas fillette. » Nouveau tirage de langue dans sa direction. « Je fais ce que je veux. » que je chantonne avant de me relever un peu. « Attrape la serpillière, toi a la place de râler ou râle en bougeant ton petit cul » Je vais chercher l’ustensile de ménage en entamant quelques petits pas de danse. « Shake, shake. Shake, shake. Shake your booty. » que je chantonne à tue-tête en me servant du manche de la serpillière tel un micro. « Tu pourrais chanter aussi hein. »[/color] que je la taquine à nouveau. « Ça rendrait le truc plus fun. »

« Et de la taille de ton ego je suppose ? »
« Exactement, tu apprends vite ! »

Elle démarre tellement au quart de tour Dylane. C’est bien trop facile de la faire marcher. Elle se vexe un peu et moi ça me fait rire comme un gamin. Le pire dans tout cela, c’est que je sais que ça pourrait lui donner des idées. Juste pour qu’elle puisse me prouver qu’elle écoute ce que je raconte parfois. On est dingue comme ça tous les deux. C’est un peu notre truc à nous, on se taquine constamment, mais en réalité personne ne pourrait réellement réussir à s’immiscer contre nous.

Et c’est comme ça qu’on se retrouve de corvée à nettoyer le carnage qui a eu lieu dans la salle. N’étant pas spécialement un fan du nettoyage, je cherche à rendre cela le plus amusant possible. Armé de ma serpillière, je commence à danser et à chanter, entraînant Dylane avec moi. Douée comme elle est, elle continue à tout arroser autour d’elle y compris un chef qui le prend très mal. Pour la deuxième fois en quelques minutes, on se fait engueuler comme jamais. « Hop là plus de nettoyage, me remercie pas » J’explose de rire, levant les yeux au ciel. « Ça t’arrange bien là, hein. » Je viens lui chatouiller les côtes tandis que l’on file dans les couloirs pour se faire oublier par nos chefs respectifs. Je sais qu’elle ne travaille pas aujourd’hui et c’est également mon cas. Maintenant qu’on a bien travaillé pour la communauté, maintenant, il est temps qu’on s’amuse un peu, tous les deux. « Viens, on se casse. » J’attrape sa main et l’entraîne en courant vers les salles de fun qui se cache au fond d’un couloir. Heureusement, il n’y a personne et on se retrouve rapidement au milieu de la scène tandis que l’écran démarre. « Ça fait longtemps que je t’ai pas mis la pâté à ce jeu. » Je lance le niveau le plus compliqué et on voit déjà mon prénom s’afficher à l’écran parmi les meilleurs scores. « Aaaah personne m’a battu encore. » Ouais je suis fier.

« Nan, mais t'es sérieux là ? » Je lui offre mon plus grand sourire, hyper fier de ma connerie. « J’ai jamais été aussi sérieux. »[/color] On a l’avantage d’avoir tout un tas de trucs à disposition pour se divertir sur le vaisseau. Je connais des Cité bien plus ennuyante que la nôtre, mais bien entendu, il fallait que Dylane ronchonne encore un peu. En vrai, je sais qu’elle aime bien venir ici de temps en temps. On finit toujours par s’amuser comme des gosses en piquant d’ailleurs la place des gamins qui vont se plaindre à leur parent parfois. L’avantage, c’est que mon père est bien placé au sein du vaisseau et la plupart du temps, on nous laisse tranquille. « Tu me bats toujours à ce jeu. » « C’est ça qui est drôle ! » Moi chiant ? Pas du tout voyons. Disons que j’aime me vanter sur mes scores à ce jeu. Je crois que je passe un peu trop de temps par ici, mais qui viendra me le dire ? « Et tu sais très bien que ce ne sera pas moi. » « Je pourrais te montrer pourtant. » Elle est pas très douée en coordination, mais on peut bien travailler là-dessus après tout, non ?

Je crois que c’est peine perdue lorsqu’après quelques pas, la jeune femme tombe sur les fesses. Je me mords la lèvre pour retenir un rire. « Ha non, je peux pas faire pire que mon dernier score. » « Attends. » Je prends sa place dans le cercle et fais les derniers mouvements à la perfection qui redresse alors largement son score. « Tadaaaa, t’es passé devant Max. » Max un petit gamin mi-humain, mi-jenesaisquoi, assez chiant et grande gueule. « Comme ça il ira pleurer dans les jupes de sa mère. »[/color] que je ricane en aidant mon amie à se redresser. « Tu veux faire un autre jeu ? Aller boire un verre ? Se baigner ? » Autant lui faire plaisir un peu malgré tout. « Ou je t’aide à péter tous les scores ?! »